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économie et finance - Page 692

  • Le directeur de cabinet d’Alain Juppé mis en examen

    Que l’affaire Bygmalion provoque la démission de la direction de l’UMP, rien de plus normal. Ce qui est plus surprenant, dans un tel contexte, c’est de choisir Alain Juppé pour faire partie du triumvirat chargé d’assurer la direction intérimaire du parti. Hier, nous rappelions qu’Alain Juppé n’est pas exempt de casseroles.

    Il faut encore ajouter que, le 24 mai dernier, le quotidien Sud Ouest révélait que Ludovic Martinez, directeur de cabinet du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, depuis juin 2008, avait été mis en examen le 24 avril, dans le cadre d’une instruction ouverte à Agen pour « octroi d’un avantage injustifié par une personne dépositaire de l’autorité publique ». L’UMP Michel Diefenbacher, président du conseil général de Lot-et-Garonne de 2004 à 2008, avait déjà été mis en examen le 21 février dans ce dossier, ouvert après le dépôt d’une plainte contre X par l’actuel président PS du département, Pierre Camani, en décembre 2010.

    Selon le conseil général, M. Camani avait constaté, peu après sa prise de fonction, en 2008, des anomalies dans l’attribution du marché de frais de bouche entre 2005 et 2007, liées à un éventuel non-respect de la procédure d’attribution de ces marchés.

    Ludovic Martinez, qui fut de 2001 à 2007 directeur de cabinet du président du conseil général de Lot-et-Garonne, a déclaré être « complètement serein » à propos de sa mise en examen, assurant n’avoir « strictement rien à cacher ni à craindre dans ce dossier », dans lequel il n’avait jusque-là été entendu qu’une fois, en 2011.

    Le directeur de cabinet d’Alain Juppé a ajouté avoir informé ce dernier, dès 2008, de l’affaire, estimant qu’elle était « purement politique »« Les directeurs de cabinet n’ont pas compétence pour passer des marchés », a-t-il déclaré. « Mes deux autres successeurs ont été également mis en examen dans cette affaire. Je suis complètement tranquille, dans ce dossier il y a zéro soupçon de détournement d’argent »a-t-il dit sur France Bleu Gironde.

    Il n’empêche que, dans le contexte actuel, ce n’est pas fait pour améliorer l’image de l’UMP.

    http://medias-presse.info/le-directeur-de-cabinet-dalain-juppe-mis-en-examen/10571

  • South stream : le gazoduc pourrait contourner l’UE (Poutine)

    La Russie pourrait faire passer le gazoduc South Stream par des pays non membres de l'UE, si cette dernière continue de dresser les obstacles à la réalisation du projet, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine.

    "Si nous avons toujours des problèmes concernant South Stream - et Bruxelles dresse des obstacles à la réalisation de ce projet - nous étudierons d'autres variantes et poserons le gazoduc dans les pays qui ne font pas partie de l'Union européenne. L'UE fera alors face à un autre pays transitaire. Je ne comprends pas pourquoi Bruxelles le fait. Mais nous souhaitons réaliser les projets South Stream et Nord Stream", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les dirigeants d'agences d'information internationales.

    La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.

    Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc. "C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.

    http://fr.ria.ru/business/20140524/201315028.html

  • Trahison européiste: nouvelle analyse du traité transatlantique

    Par Christian Harbulot. Merci à Theatrum Belli d'avoir relayé la vidéo.


    Les réalités stratégiques du Traité... par olivier-frisky 

    Paula Corbulon

  • Trahison européiste: nouvelle analyse du traité transatlantique

    Par Christian Harbulot. Merci à Theatrum Belli d'avoir relayé la vidéo.


    Les réalités stratégiques du Traité... par olivier-frisky 

    Paula Corbulon

  • Malgré l'effondrement du PS, l'exploit de l'UMP

    Alors que l'effondrement du PS laisse peu de cartes dans la main de François Hollande, qui a déjà utilisé celle du remplacement de Premier ministre, l'UMP commet l'exploit de focaliser l'attention médiatique sur son financement.

    L'ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy a reconnu de fausses facturations au nom de l'UMP pour «absorber» les frais de campagne de l'ex-président. Jean-François Copé va répondre aux critiques lors d'un bureau UMP à l'Assemblée réunissant les ténors du parti.

    Jérôme Lavrilleux a ainsi reconnu que des meetings de Nicolas Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP par la société Bygmalion, au cours d'une interview sur BFMTV, lundi 26 mai, au cours de laquelle on a pu le voir en larmes. 

    "Les dépenses de la campagne (...) ont explosé et (...) ont été beaucoup plus importantes. Tout ceci a coûté de l'argent que ne permettait pas d'absorber des comptes de campagne. Une partie a été mise sur les comptes de campagne (...) L'autre partie a été absorbée par l'UMP. (...) Il y a eu un dérapage sur le nombre, non pas sur la valeur, mais sur le nombre d'événements qui ont été organisés dans cette campagne. J'ai pas eu le courage de dire stop, on en fait trop, on va dans le mur. J'ai commis cette erreur. J'ai fait part de mon sentiment. Je n'en ai fait part ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-François Copé. Jean-François Copé n'a pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépense."

    "La facturation sur ces événements, c'était une manière de ventiler les dépenses qui auraient dû l'être sur les comptes de campagne. On a une législation sur les comptes de campagne qui est totalement à côté de la plaque (...) Tous les partis politiques, notamment les deux qui vont au second tour, sont obligés d'user d'expédients.  Il n'y a pas besoin d'avoir fait sciences-po pour s'en rendre compte. (...) Je note qu'on s'interroge souvent sur nous, et très peu sur l'autre."

    Maître Patrick Maisonneuve, l'avocat de la société Bygmalion qui a lancé les accusations de factures bidons contre Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et l'UMP, est un membre du Parti Socialiste dont il a déjà auparavant défendu plusieurs de ses ténors dont Henri Emmanuelli et Jean-Noël Guérini. Moins de 5 minutes après que ce même Patrick Maisonneuve eut lancé ses accusations contre l'UMP, la police était déjà sur place pour perquisitionner le siège de l'UMP. Le PS sait se défendre.

    Michel Janva

  • Le projet collectif comme substitut à la désétatisation de la sécurité

    Du point de vue collectif, les diverses formes de régionalismes, de séparatismes et de souverainismes qui fleurissent, depuis la fin du 20ème siècle, dans les sociétés européennes, tendent à indiquer que la notion d’autonomie est aussi en train de faire son chemin sur notre continent alors qu’on assiste à l’automne de ce dernier avatar de l’Etat moderne qu’est l’Union européenne. Sous l’écorce supraétatique, ces sociétés se détachent et se recomposent à leur échelle propre. Elles cherchent une cause, un projet apte à les mobiliser et, dans la plupart des cas, celui-ci est synonyme de « fermeture » (séparatisme, souverainisme) afin de retrouver des repères, de se réapproprier son histoire pour faire face au formatage imposé par la mondialisation. Il est d’ailleurs frappant de constater que plusieurs de ces sociétés sont de véritables moteurs économiques au niveau européen, ceci tendant à indiquer le besoin d’un projet collectif fort (au niveau local) pour pouvoir se positionner à l’échelle globale.  

         Autrement dit, un tel projet vise en quelque sorte à la constitution d’une zone autonome temporaire (TAZ) propice à la récréation d’un sentiment d’appartenance, d’une motivation. Au niveau de l’individu, la démarche est moins aisément perceptible. Il faut recourir à la métaphore cinématographique (Fight Club, Matrix) pour essayer d’appréhender le phénomène : derrière les i-pods, derrière les codes vestimentaires, derrière les familles sans père, derrière la figure du mâle doux se profile le retour de l’idéal masculin (force, honneur, courage), en l’occurrence celui qui refuse le politiquement correct, l’abandon de la personnalité et ce que Heidegger dénomme la réquisition de la technique (Gestell). Dans nos sociétés d’ailleurs, ces individus intègrent souvent les métiers de la sécurité – autrement dit les « sociétés d’hommes » – pour tenter d’y retrouver les valeurs qu’ils recherchent.

         Dans le cas qui nous occupe ici on peut donc parler d’un projet collectif fondé sur l’autonomie et la réappropriation de son histoire pour faire pièce au nivellement du nouveau pouvoir global et des normes imposées par celui-ci sans égard aux différentes identités. Dans ce projet, l’autodéfense (légitime défense) est concomitante de l’autonomie, selon le principe : pas d’autonomie sans protection, non pas imposée « par le haut », de manière mafieuse, mais assumée en copropriété comme un bien commun géré par les citoyens eux-mêmes. La légitimité peut ainsi se reconstituer autour de ces deux notions – celle d’autonomie et celle de légitime défense – à savoir les deux exigences de base de tout groupe structuré de manière collective. 

    Bernard Wicht, Europe MadMax demain ? Retour à la défense citoyenne

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/le-projet-collectif-comme-substitut-la.html

  • Pourquoi l’euro est-il voué à l’échec ?

    Les énormes écarts constatés d’un pays à l’autre auraient dû conduire à admettre que l’euro ne pouvait pas être considéré comme une monnaie unique.   

    Comme l’écrit Jean Goychman (gaulliste historique et fils d’un Compagnon de la Libération), dans une tribune parue en février dernier, l’euro mérite un « zéro pointé » car c’est une de ces idées fumeuses qui semblaient intéressantes sur le papier mais qui s’avère, à l’épreuve des faits, une utopie euro-socialiste de plus.

    Dans le cas présent, c’est évidemment un échec absolument total. Monsieur Goychman explique pourquoi. C’est un peu technique, mais je vais essayer de résumer son article sans trahir sa pensée pour bien faire comprendre l’extrême dangerosité de ce remède pire que le mal.

    La tare initiale de l’euro est liée à l’absence de ce que l’économiste Robert Mundell théorisait, dans les années 60, à propos de ce qu’il appelait « une zone monétaire optimale », c’est-à-dire la capacité qu’ont certains pays de pouvoir (éventuellement) se regrouper pour adopter la même monnaie, autrement dit : être relativement homogènes entre eux (structure des coûts de production, impôts des sociétés, charges des entreprises, protection sociale, coûts des financements, etc.).

    Les critères essentiels pour réussir ce type de regroupement sont la diversification des productions, une langue commune, des taux d’inflation presque identiques et des tailles de pays comparables, situés en outre à des distances raisonnables. On voit bien, ici, qu’aucun de ces critères n’est réuni, spécialement pas la langue commune (25 langues parlées dans l’Union européenne !). À part la diversification des productions (à 28, le contraire serait invraisemblable), aucun des autres critères listés n’est présent.

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  • L’Islande efface une partie de la dette immobilière des ménages

    Le gouvernement islandais tire un trait sur une partie des crédits immobiliers des ménages. Ces derniers ont juste à déposer leur dossier sur le site internet. Une moyen, pour le pays, de relancer la consommation.

    Le gouvernement islandais tient parole. Il avait promis, pendant la campagne électorale, d’effacer une partie de la dette immobilière des ménages.Le processus est bel et bien lancé depuis dimanche 18 mai. Le fisc a ouvert un site internet sur lequel les Islandais peuvent désormais déposer leur dossier, une mesure spectaculaire.

    Le gouvernement a décidé de frapper fort pour éviter une flambée des impayés. Il va tout simplement tirer un trait sur une partie des crédits immobiliers des ménages. Au total, ce sont 900 millions d’euros qui vont être effacés, ce qui représente 13% de la dette immobilière des ménages.

    Envolée des mensualités

    Concrètement, c’est l’Etat qui remboursera directement cet argent aux banques. La raison d’un tel cadeau : le gouvernement considère que la situation n’est plus tenable. Les banques consentaient avant la crise des crédits à taux variables indexés sur l’inflation. Depuis, cette inflation s’est envolée avec à la clé, une explosion des mensualités de remboursement.

    BFM tv

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le coup d’État a eu lieu : Le pacte transatlantique est déjà adopté

    Il y a quelques mois, j’attirais votre attention sur un risque majeur de réforme du Code Civil par Ordonnances, heureusement refusé à l’unanimité par le Sénat lors de sa lecture.

    Vous avez été nombreux à reprendre cette alerte et ce billet de blog et je vous en remercie.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/160114/le-code-civil-de…(link is external)
    http://www.wikistrike.com/article-breaking-news-hollande-s-arroge-cet-apres…(link is external)
    http://reseauinternational.net/france-tentative-de-coup-detat-mise-en-echec…(link is external)

    et bien d’autres sites et blogs comme Cailloux dans l’brouillard ont repris cet article car cette réforme mettait quasiment fin à tout fonctionnement démocratique.

    Nous pensions naïvement que le refus du Sénat serait respecté, que la démocratie pourrait continuer par le biais des consultations législatives pour ce qui concerne les réformes essentielles…

    Nous nous trompions.

    Dans un silence total, sans doute devant une Assemblée nationale réduite à sa plus simple expression, masquée par les nouvelles en provenance d’Ukraineou les préparation des européennes, cette réforme scélérate vient d’avoir lieu, malgré les réflexions du Sénat qui ne sert donc plus à rien.

    Et en fait, cette réforme est encore plus scélérate que ce que l’on pense, car elle permet directement l’instauration des mesures législatives qui vont permettre l’établissement du grand marché transatlantique, puisque ces mesures vont permettre de modifier un aspect essentiel des codes législatifs nationaux : le droit des contrats, sans doute pour les mettre en accord avec ce qu’exigent les Américains, qui veulent instaurer le traité transatlantique sans que leurs entreprises ne soient gênées par nos lois nationales, votées et adoptées la plupart du temps dans le sens de l’intérêt général.

    Le mois de mai 2014 risque bien d’être le mois de deuil de tous nos principes et fonctionnements démocratiques. Et ce coup d’État, car on ne peut parler d’autre chose, s’est fait dans un silence total. Les députés et les politiques ont totalement trahi tous leurs électeurs par cette mesure ahurissante, qui est à l’inverse de tout fonctionnement démocratique puisqu’elle concentre désormais l’exécutif et le législatif dans les mêmes mains, abolissant par là même la séparation des pouvoirs.

    Réforme du droit des contrats : l’habilitation à procéder par voie d’ordonnance ne passe pas au Sénat. Le désaccord entre le Sénat et l’Assemblée Nationale au sujet de l’habilitation du Gouvernement à procéder par voie d’ordonnance pour réformer le droit des contrats et le régime des obligations, supprimée par le Sénat puis réintroduite par les députés lors de la première lecture du projet de loi, a conduit à l’échec de la commission mixte paritaire le 13 mai. « Je tiens à exprimer mon total désaccord avec le recours aux ordonnances pour modifier l’ensemble du droit des contrats et des obligations, soit un cinquième du Code civil », a indiqué le président du Sénat, Jean-Pierre Sueur. La commission des lois du Sénat s’était opposée unanimement au recours aux ordonnances. Par un scrutin public, le Sénat avait suivi, à l’unanimité moins une voix. « Avec l’ensemble des sénateurs, de tous les groupes, de la commission des lois du Sénat, je tiens à dire ma profonde opposition au consentement à ce recours aux ordonnances – qui sera inévitable si l’Assemblée nationale, qui a le dernier mot, maintient sa position – qui revient à un auto-dessaisissement du Parlement sur des sujets majeurs qui relèvent à l’évidence de la loi et justifient un vrai débat parlementaire », a fait valoir Jean-Pierre Sueur. « Je considère que le texte préparé pour l’ordonnance pose de nombreux problèmes, dans ce domaine sensible et important du droit. Pour ne prendre qu’un exemple, ce texte supprime la procédure dite de retrait litigieux, prévue à l’article 1699 du Code civil, qui constitue une garantie du droit français contre la spéculation des subprimes. Je rejoins le rapporteur du Sénat, Thani Mohamed Soilihi, qui a expliqué, exemples à l’appui, que le passage par les ordonnances ne fait pas forcément gagner de temps et pose, en revanche, de très réelles questions de sécurité juridique », a affirmé le président du Sénat. Après une première lecture devant le Sénat, le projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures avait été adopté par l’Assemblée nationale le 16 avril dernier (AN, 1re lecture, 16 avr. 2014, TA n° 324 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0324.asp)(link is external). Il habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance des mesures de simplification dans les domaines de la justice et des affaires intérieures.

    Sénat, communiqué, 14 mai 2014

    http://www.lexisnexis.fr/depeches/index2.jsp?depeche=15-05-2014/05#top

    Source(s) : Réseau International(link is external), le 24.05.2014 / Relayé par MetaTV(metatv.org)

  • Garde à vue : comme Félicie, Balkany aussi !

    Le pékin moyen est évidemment en droit de se demander comment un tel couple de Thénardier a bien pu faire pour être réélu malgré d’innombrables mises en examen.   

    Félicie aussi. Ainsi, dans cette chanson, le regretté Fernandel chantait ceci : « J’trouvai la chambre ordinaire. Elle était pleine de poussière. Félicie aussi. Je m’lavai les mains bien vite. L’lavabo avait une fuite. Félicie aussi. Sous l’armoire y avait une cale. Car elle était toute bancale. Félice aussi. Y avait un fauteuil en plus. Mais il était rempli d’puces. Félicie aussi. Et des draps de toiles molles. Me chatouillaient les guiboles. » Et nous de paraphraser : « Balkany aussi ! »

    Bon, là, c’est encore autre chose. Une garde à vue pour Isabelle Balkany, première adjointe à la mairie de Levallois-Perret, dont son époux de maire, lui, fort de son immunité parlementaire, a été, pour le moment, dispensé de ces formalités humiliantes : mais soyons persuadés qu’en honnête citoyen, il fait confiance à la justice de son pays.

    À en croire Le Figaro du 22 mai dernier, « saisis du dossier depuis fin 2013, les juges Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon cherchent à déterminer si le couple Balkany a tenté de cacher une partie de son patrimoine au fisc. Les enquêteurs de l’office anticorruption (OCLCIFF) de la police judiciaire s’intéressent notamment à deux luxueuses villas, à Saint-Martin aux Antilles et à Marrakech au Maroc. Ils se demandent si Isabelle et Patrick Balkany n’en sont pas les véritables propriétaires, dissimulés derrière des sociétés écrans et des comptes bancaires dans des paradis fiscaux. » Voilà pour planter le décor.

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