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économie et finance - Page 689

  • L’idéal socialiste, entre aliénation mentale et idéalisme créateur !

    Il n’est pas besoin d’être docteur en sociologie pour constater dans quelle ampleur le peuple se détache progressivement de la politique "socialiste", celle-là même dont il espérait encore récolter quelques fruits hier. Ce n’est pas qu’il s’agit d’un désintérêt pour la chose politique, c’est d’ailleurs un sujet récurant dans les milieux professionnels ! en revanche, le peuple se sent désabusé et délaissé, et ne peut apporter son soutien ni sa confiance à ce qu’il considérait comme bon pour son intéressement personnel ou par véritable conviction. L’une des causes est simple : c’est que le socialisme matérialiste est une doctrine d’apparat basé sur un collectivisme ne dissimulant que des individualismes.

    En rejetant l’unité organique, le socialisme matérialiste se veut le chantre des jalousies et des sempiternels « quémandages ». S’il ne séduit plus ce n’est pas tant dû à la crise économique que par son travail négatif continu. Tout ce qu’il entreprend est une tromperie répondant expressément au libéralisme. Le socialisme matérialiste est le jumeau du libéralisme et tient la même politique à quelques nuances prêts. Il s’agit en vérité d’une immense tromperie du peuple, car ce socialisme là n’est qu’un agrégat porteur de vils sentiments de justice, un avorton pieds et poings liés au capital, pis ! une doctrine de délabrement des esprits et des caractères, de conditionnement subtil et de moralisation constante. Que l’on ne s’y trompe pas ! ce qui a donné tant de force à cette doctrine de l’imposture, c’est l’accaparement qu’elle a su faire de la morale. Avec la « sainte morale », elle a pu étendre son emprise, faire de l’exploité ou du moins bien loti son terreau pour étendre ses idées non pas au service des peuples mais toujours de ses grands maîtres matérialistes. Normalement ce sont les imperfections naturelles qui détruisent les peuples, ici c’est une création humaine qui s’en charge… Il n’est donc pas surprenant que les consciences se dressent progressivement contre cette tyrannie moralisatrice, le peuple est dans son droit de le faire, et il continuera d’ailleurs à le faire tant que ses particularités ne seront pas respectées dans cette grande cosmocratie universelle.

    Monsieur Hollande peut continuer à traire le bouc et Monsieur Ayrault à tenir le tamis en dessous, tant que leur politique restera ce qu’elle est, ils ne récolteront absolument rien. Les crises successives économiques et financières ne sont pas les causes des maux mais les effets d’un mal bien plus grand qui dure depuis des décennies, et autrement plus destructeur.

    A vrai dire, le vrai socialisme n’a rien à voir avec ce spectacle né dans l’esprit de certains fossoyeurs de l’histoire. Le vrai socialisme n’oppose ni castes, ni classes entre elles*, il est avant toute chose le moyen de perfectionner l’Etat en tant que celui-ci a pour premier devoir de conserver l’unité organique, cause première de l’élévation de toute culture. Le vrai socialisme est donc identitaire et se donne pour but l’épanouissement collectif à travers les particularités du peuple. En fait, il s’agit de corriger les conséquences naturelles de l’évolution économique d’après un idéal déterminé de perfection sociale, mais en aucun cas d’un outil de nivellement. Le dogme de l’égalité est usé jusqu’à l’os, il a déjà trop vécu – tout comme chaque bouffonnerie Rousseauiste. Ce dogme est une gageure, un non-sens né de l’anthropocentrisme et qui n’a d’ailleurs jamais pu être prouvé ni réalisé – on le constate encore aujourd’hui dans le droit à la possession, à l’autorité, à la liberté etc. L’égalité est quelque chose de vraiment déshonorant pour celui ou celle qui a de l’honneur. L’éthique de l’honneur prévôt d’un point de vu qualitatif sur cette morale de lépreux quantitative. Il n’est pas du devoir du socialisme d’imposer ses conventions unilatéralement, mais plutôt de responsabiliser les peuples de façon à ce qu’ils aient conscience que le but n’est pas matériel mais identitaire, partant, qu’une solidarité est nécessaire afin d’augmenter le bénéfice commun donc individuel.

    Si le capital social, culturel, économique, intellectuel a toujours été le résultat d’une coopération, ce ne peut être n’importe laquelle. Il faut avant tout des liens d’esprit, une compénétration philosophique de vie, d’instincts ou d’atavismes que seule une histoire commune peut créer à travers l’âme des peuples. On ne peut faire d’un Anglais un Français, ni d’un Français un Allemand, encore moins d’un Africain un Européen, autrement il ne resterait plus qu’à adopter universellement une seule et même institution pour que la réussite soit partout la même. Chose illusoire ! Non l’homme n’est pas une unité interchangeable que l’on peut parachuter n’importe où selon les désirs de profiteurs internationaux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le véritable ennemi du capitalisme soit l’identité, sinon la Tradition – n’en déplaise aux agitateurs de foules d’extrême gauche.

    Ceci étant bien convenu, la société reste avant tout une interdépendance faite d’associés. L’individualisme ne peut qu’être la réponse à l’universalisme cosmopolite, mais à partir du moment où l’Etat reprend ses droits et sa souveraineté, en tant qu’il fait de ceux-ci le moyen de servir l’identité, l’individualisme tombe en désuétude. Ainsi l’interdépendance produit ses meilleurs fruits, ainsi il n’est plus question de voler ses associés. Le matérialisme relégué au rang de moyen à travers l’éthique de l’honneur empêche tout abus, toute dissimulation. Ce socialisme là est véritablement la doctrine de perfectionnement des sociétés en tant qu’il se place entre les lois de la Nature et la raison, l’éternelle providence et la science.

    Ainsi, aux éternelles « mesurettes » ou autres chinoiseries de nos politiques contemporaines, nous préférons l’idéalisme créateur, l’idéalisme libérateur du carcan moderne, de cette grande débandade de l’humanité. L’idéalisme social-identitaire n’est pas une chose creuse, mais le retour du droit divin des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il est ce qu’il peut arriver de mieux aux peuples d’Europe s’ils ne veulent pas être emportés dans le torrent impétueux de leur propre destruction. L’heure n’est plus à la fatalité mais à l’action.

    Nicolas

    * la seule opposition de classe étant entre une hyperclasse apatride et le peuple constituant la nation.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/28/l-ideal-socialiste-entre-alienation-mentale-et-idealisme-cre-5252706.html

  • Le FN et l’euro : sortie, consolidation ou explosion en plein vol ?

    Quand les taux de la dette souveraine de la France se dégraderont, alors les Allemands ne soutiendront pas leurs inconséquents voisins.

    Je mettais en cause, dans un article récent, la stratégie du FN sur l’euro. Une meute de chiens m’est sitôt tombée dessus, m’accusant, entre autres délicatesses, d’être vendu à l’ennemi, et de se plaindre que les colonnes de leur cher journal fussent envahies par l’axe du mal UMPS, FMI et UE réunis, oubliant que toutes les opinions ont droit de cité dans Boulevard Voltaire, que c’est là son honneur et sa gloire.

    Remarquons d’abord que, si offensive il y a de la médiacratie, c’est que la progression du FN la terrorise, et que tous les coups sont permis. Encore faut-il ne pas donner le bâton pour se faire battre.

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  • Malgré l'argent du contribuable, la presse papier est en crise

    Lu ici :

    "sept des huit grands quotidiens nationaux français (sauf La Croix) ont vu leur diffusion baisser sur les 10 premiers mois de l'année, selon l'OJD. Les Echos résistent, Le Figaro et Le Monde s'en sortent avec des baisses de 3 à 5%, mais la chute est alarmante pour Le Parisien, Aujourd'hui en France et l'Equipe, qui reculent d'environ 10%, et plus encore pour Libération (-16,06%). [...]

    Cette année, le groupe Le Monde prévoit un déficit net de 2 millions d'euros et Le Parisien une perte nette de 17 millions, presqu'autant qu'en 2012. Libération, fragilisé par une dette de 6 millions, perdra plus d'un million cette année. Les Echos prévoient une perte opérationnelle courante de près de 3 millions, après -6,7 millions en 2012. [...]

    Au moins 300 postes de journalistes seront détruits cette année, selon le Baromètre de l'emploi Journalistes 2013. Déjà 2012 avait vu 1.158 suppressions d'emplois dans la presse, dont 600 journalistes. Derniers exemples, Le Monde veut supprimer 29 postes à Courrier International, Nice-Matin 148 postes, le Groupe Sud-Ouest 180, L'Equipe fait partir 71 salariés et 20 minutes va supprimer son service photo.

    Pour ne pas licencier, Libération négocie avec ses employés des baisses de salaire. Le directoire de "Libé" sera renforcé par un manager début janvier.

    [...] L'année dernière, Le Monde et Le Figaro ont été les deux journaux les plus aidés, avec, respectivement, 18,6 et 18,2 millions d'euros versés. Loin derrière, viennent ensuite le quotidien régional Ouest-France (11,9 millions), le journal catholique La Croix (10,7 millions), l'hebdomadaire culturel Télérama (10,3 millions), Libération (10 millions), les Echos (4 millions). La Tribune a reçu un peu plus de 221.000 euros. Au total, 272,8 millions d'euros d'aides directes ont été accordés à la presse en 2012."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/malgr%C3%A9-largent-du-contribuable-la-presse-papier-est-en-crise.html

  • Ce que cache le mot « crise »

    Par Yannis Youlountas, philosophe, poète et réalisateur franco-grec
    Le mot-clef de la période actuelle est sans doute le mot crise. C’est aussi l’un des mots les plus urgents à revisiter parce qu’il a complètement été détourné de son sens premier, issu de l’antiquité grecque, pour revêtir un sens médiéval appauvri et réducteur.
    La crise est aujourd’hui réduite à une catastrophe économique et sociale plus ou moins prévisible, à la croisée d’erreurs humaines et, plus encore, d’aléas du Marché. Elle s’inscrit dans la filiation des grandes crises sanitaires du Moyen-âge et de l’ancien Régime.

    Telle qu’elle est présentée, la crise financière est précisément la réincarnation de la Peste: fléau mystique et mystérieux, source d’angoisse terribles, de multiples souffrances, d’innombrables superstitions et… d’une incommensurable résignation. Pourtant à l’origine, la crise signifiait tout à fait autre chose: un moment parfois positif et même, osons le mot, nécessaire.

    Crise vient de krisis, le « moment de vérité » ou « du jugement », parce que, dans certaines cités grecques antiques, on questionnait les présumés coupables au moyen d’une mise en abîme – précisément au bord d’un abîme – face à la communauté. Autrement dit, on recherchait le lâcher-prise, la catharsis, l’abandon de la position intenable.

    D’ailleurs les racines sémantiques de krisis signifient littéralement « vivre au bord » ou « être au bord, au bout de la vie ». C’est pourquoi, le mot crise est plutôt à comprendre comme la découverte d’une impasse et la nécessité d’une profonde remise ne questions, d’un dépassement.[…]

    Tous ces moments [de crise] sont des seuils « critiques » à la fois au sens où ils sont périlleux, mais aussi où ils nécessitent une véritable analyse, un travail d’étude et de compréhension d’une situation à surmonter, une nouvelle quête de sens.

    Le moment de la crise – le moment critique – est donc le moment de la critique. Toute crise augure une crise de sens. Les mots ont du pouvoir. Celui-là plus que d’autres. C’est pourquoi l’emploi moyenâgeux du mot crise est une manipulation à combattre comme toutes les superstitions qui maintiennent l’humanité dans l’ignorance, la soumission et la résignation.

    Il ne s’agit pas de dire que la crise n’existe pas, mais qu’elle n’a pas la signification qu’on lui donne. Ne pas se laisser pétrifier dans le chant des sirènes médiatiques, mais chercher les causes profondes de cette crise dans l’échec lamentable de nos modes de vie et de nos organisations sociales qui sont à transformer au plus vite.

  • Dossier pauvreté: trois articles du journal "Le Monde"

    I

    Plus d'un million de bénéficiaires des Restos du cœur

    Deux semaines après le lancement de la 29e campagne hivernale, le million de bénéficiaires de l'aide des Restos du cœur a été franchi, a indiqué jeudi 19 décembre le président de l'association, Olivier Berthe, précisant qu'une « hausse de 5 % du nombre de bénéficiaires par rapport à la fin de la campagne 2012-2013 » a été observée.
    Un chiffre auquel s'attendait l'association, créée par Coluche en 1985. Après 965 000 personnes aidées et 130 millions de repas servis lors de l'hiver 2012-2013, elle avait déjà, le 25 novembre, la « quasi-certitude » que le seuil symbolique du million de bénéficiaires serait atteint. « Ce que nous craignions l'an dernier se produit », a déploré M. Berthe.
    Pour faire face à la hausse de personnes demandeuses, les Restos du cœur ont obtenu du ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, l'assurance pour « la fin de l'année » d'une exonération fiscale pour les dons du secteur agricole.
    « BESOIN D'ENCORE PLUS D'ARGENT »
    Les bénéficiaires « sont essentiellement des personnes seules, des jeunes ou des retraités », venus « s'inscrire dès le lancement de la campagne », explique M. Berthe, qui s'appuie sur le témoignage des bénévoles de l'association.
    Si Les Restos du cœur ont « assez d'approvisionnements pour démarrer la campagne », ils comptent toutefois « beaucoup sur la générosité des gens » pour tenir jusqu'en mars. « D'année en année, les Restos du cœur ont besoin d'encore plus d'argent. »
    A cela s'ajoute le « besoin de nouveaux bénévoles pour accueillir ces nouveaux bénéficiaires ». L'association s'appuie actuellement sur 66 000 bénévoles présents dans quelque 2 000 centres où sont distribués conserves, pâtes, yaourts et autres denrées.

    II

    Six millions d’adultes victimes d’"insécurité alimentaire

    C'est la France des frigos vides. Celle des produits discount et des petits paniers, celle aussi qui peine à frapper aux portes des associations caritatives pour se faire aider. Alors que s'ouvre lundi 25 novembre la 29e campagne des Restos du cœur, qui risque cette année d'atteindre le chiffre record de 1 million de personnes accueillies, de plus en plus de familles vivent en « insécurité alimentaire ».
    De ces ménages qui doivent faire des restrictions telles qu'ils n'ont plus accès en quantité mais surtout en qualité aux aliments pour satisfaire leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires, on sait peu de chose. En France, contrairement aux Etats-Unis, la notion est encore mal connue et souvent confondue avec l'absence ou l'insuffisance de sécurité des aliments. La tentation est aussi facile de restreindre cette population à celle des 3, 5 millions de bénéficiaires de l'aide alimentaire.
    Pourtant, de l'avis de Nicole Darmon, directrice de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), qui a étudié les comportements alimentaires des personnes défavorisées, 12,2 % des adultes appartiendraient à un foyer en « situation d'insécurité alimentaire pour raisons financières », soit plus de 6 millions de personnes, un chiffre bien supérieur à la population qui a recours à l'aide alimentaire.
    LES FEMMES OU LES PERSONNES SEULES SOUVENT VISÉES

    « Ce phénomène, même s'il est trois fois plus fréquent parmi les ménages défavorisés, ne se résume pas à la pauvreté monétaire, explique Mme Darmon. On estime ainsi que 22 % des personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté sont en situation d'insécurité alimentaire. Bien que plus faible, cette proportion atteint près de 8 % parmi les personnes vivant au-dessus de ce seuil. »
    Plus jeunes que la moyenne de la population, plus souvent des femmes ou des personnes seules, les victimes de la précarité alimentaire sont aussi celles qui ont les déséquilibres nutritifs les plus importants. Elles consomment ainsi encore moins de fruits et de légumes que les plus pauvres mais aussi beaucoup plus de produits sucrés et de plats cuisinés, alors que les plus modestes se tournent plutôt vers les féculents raffinés (pâtes, riz, pain…).
    « On peut être pauvre mais ne pas être dans une insatisfaction alimentaire, souligne Mme Darmon. L'assiette peut être remplie de féculents, mais le fait de faire de vrais repas, de se mettre à table, n'engendre pas la même frustration. En revanche, le “snacking”, les repas simplifiés, consommés dans un contexte d'isolement, entraînent une alimentation déstructurée, source d'insatisfaction et de carence. »
    UNE POPULATION EN MARGE DE LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE
    Par isolement, par manque d'information ou par pudeur… une grande part de cette population se tient souvent en marge de la distribution alimentaire. Ainsi Laurent Leroy, 50 ans, ouvrier au chômage depuis quatre ans à la suite d'un licenciement économique, a essayé pendant longtemps de « faire avec ». Au fur et à mesure de la baisse de ses indemnités chômage, la question de l'alimentation pour cet habitant de Montdidier (Somme) se résumait à une équation simple : « Manger ce que je pouvais m'acheter », en gros des conserves à bas prix, avalées sans plaisir, sur un coin de table. Et de temps en temps de la viande.
    Il y a quelques mois, en fin de droits, « au fond du trou », avec 485 euros mensuels, il s'est finalement décidé à demander de l'aide à la Croix-Rouge, qui lui distribue deux fois par mois un colis de nourriture. Pour utiliser au mieux les 80 euros mensuels qu'il consacre à son alimentation, il suit aussi un atelier cuisine proposé par l'association caritative une fois par mois. « J'ai retrouvé le goût de la cuisine, des repas équilibrés, même si je dois tout calculer », explique Laurent Leroy qui, chaque matin, traque les rabais et promotions dans son supermarché et rêve de manger des huîtres, « une envie qui remonte à 2007, quand [il] travaillait encore ».
    Au Secours populaire, c'est un peu indirectement que l'association caritative a touché du doigt l'existence de ces « invisibles », pour qui les repas ont un goût de plus en plus amer. « L'année dernière, raconte Jean-Louis Callens, secrétaire national chargé de l'aide alimentaire, nous avons constaté deux phénomènes inquiétants. Au niveau national, le nombre de personnes qui recevait des colis alimentaires avait augmenté de 13,2 %. Parallèlement, nous accusions une baisse de 8 % de nos donateurs fidèles, un socle fait d'ouvriers ou d'employés qui donnaient entre 50 et 100 euros par an. »
    « L'ALIMENTATION EST DEVENUE UNE VARIABLE D'AJUSTEMENT »

    L'association a alors mené une enquête pour comprendre les raisons de ce désengagement. « Une grande partie de ces contributeurs modestes était en but à des difficultés, à la suite d'une perte d'emploi ou d'une mise à la retraite. A notre grande surprise, nous avons découvert des situations très difficiles, avec des gens qui rognaient de plus en plus leur budget alimentation et qui ne voulaient pas se retrouver de l'autre côté de la barrière, en quelque sorte, et demander à bénéficier d'une aide alimentaire. » Pour le seul département du Nord-Pas-de-Calais, 1 600 anciens donateurs en difficulté ont finalement accepté un coup de pouce, après l'intervention de l'association caritative.
    Pour Gaëtan Lassale, chargé de mission à l'Observatoire pauvreté-nutrition-alimentation (Opnalim), une initiative lancée il y a un an par la Fédération des banques alimentaires pour encourager la réflexion et les recherches sur les conséquences de la pauvreté sur la nutrition, « l'alimentation est devenue une variable d'ajustement dans le budget familial, à tel point que le thème de l'insécurité alimentaire autrefois apanage des pays pauvres du Sud, touche désormais les pays riches du Nord ». Un constat corroboré par l'enquête de l'Insee, parue en juillet, sur les comportements de consommation en 2011. A la question : « Si vos ressources actuelles augmentaient de 10 %, que feriez-vous en priorité avec cet argent ? », 16 % des ménages modestes ont répondu qu'ils consacreraient leur argent à l'alimentation contre 11 % en 2005.

    III

    La pauvreté se durcit en France

    La pauvreté s'est durci en France ces dix dernières années selon un rapport du Secours catholique.
    L'intensité de la pauvreté est de plus en plus forte. C'est une des conclusions de l'étude annuelle du Secours catholique sur la pauvreté, qui se penche cette année sur l'évolution de celle-ci en dix ans. Le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté – correspondant à 60 % du niveau de vie médian, soit 964 euros – a augmenté de près de 10 % en dix ans selon l'Insee, atteignant le chiffre de 8 millions. Les personnes en situation de très grande pauvreté, soit 40 % du niveau de vie médian, étaient un peu plus de 2 millions en France en 2009.
    LES FAMILLES MONO-PARENTALES PLUS TOUCHÉES

    Dans son étude, le Secours catholique se concentre sur les personnes pauvres ayant fréquenté leurs centres, qu'il considère comme "un échantillon représentatif des personnes en difficulté". "Le nombre de personnes en grande pauvreté (...) ne cesse de s'accroître, tout simplement parce qu'il y en a qui tombent dans la pauvreté et qu'il y en a très peu qui en sortent", a déclaré sur RTL François Soulage, le président de l'association.
    Il constate notamment une augmentation du nombre de femmes accueillies. Cette évolution s'explique, selon eux, par le nombre croissant de familles monoparentales touchées par la pauvreté, dont les mères sont le plus souvent cheffes de famille, ainsi que par le difficile retour à l'emploi des femmes de 55 à 65 ans.
    Les familles monoparentales ont représenté en 2011 30 % des familles rencontrées dans les centres, alors qu'elles ne sont que 9 % parmi les ménages français en général. La situation est confirmée par la situation des enfants accueillis, dont la moitié vivent au sein d'une famille mono-parentale.
    DES DÉPENSES OBLIGATOIRES DE PLUS EN PLUS IMPORTANTES
    La situation des familles étudiée par le Secours catholique montre une augmentation importante des dépenses incompressibles. Les loyers et les prix de l'énergie ont augmenté de manière plus importante que les revenus de ces personnes et que l'indexation des prestations sociales, leur faisant subir une inflation plus importante que pour le reste de la population. "Nous pensons qu'il faut impérativement augmenter les minimas sociaux. Les minimas sociaux, c'est le moyen pour des personnes de vivre décemment et d'avoir une chance de retrouver une situation normale et un emploi", a affirmé M. Soulage.
    L'augmentation de ces dépenses a également augmenter les impayés constatés. En effet, 60 % des ménages déclarent au Secours catholique faire face à des impayés, concernant dans 40 % des cas le loyer, puis le gaz, l'électricité ou les combustibles.

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFllEVZEZAjWGMLTcw.shtml

  • TVA, SMIC, prestations, timbre… ce qui change au 1er janvier 2014

    Hausse de la TVA, revalorisation du SMIC, tabac et timbres plus chers, validité de la carte d’identité plus longue : tour d’horizon des principaux changements qui interviendront début janvier 2014.

    Le taux normal de TVA passe au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). – AFP

    TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.

    RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.

    QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.

    RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.

    PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant…) augmentent de 1,9%.

    FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d’arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d’un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.

    TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).

    EMPLOI – UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.

    TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.

    TABAC :à partir du 13 janvier et non du 6 comme prévu initialement , le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.

    BOISSONS ENERGISANTES : une taxe (1 euro par litre) entre en vigueur.

    ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.

    ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d’en faire la demande à l’Agence nationale des fréquences.

    TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.

    POLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.

    CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.

    JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.

    JEUX : c’est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d’Euro Millions (en différé).

  • Le plus gros portefeuille de bitcoins est détenu… par le FBI !

    L’objectif de la création du Bitcoin est clair : proposer une monnaie qui échappe au contrôle des Banques centrales et qui ne dépende pas des gouvernements. Du fait de son caractère hautement spéculatif et du peu de garanties qu’elle offre, la plus célèbre des monnaies virtuelles a fait l’objet, ces dernières semaines, de sévères critiques, notamment de la part de la Banque de France et de l’Autorité bancaire européenne.

     

    La fermeture du site “Silk Road” dont on disait alors qu’elle pouvait sonner le glas du bitcoin a conduit à un fait singulier : le gouvernement américain est devenu tout simplement le détenteur du plus gros portefeuille de bitcoins au monde.

    Le FBI détient près de 175.000 bitcoins

    Le site « Silk Road », qui permettait de vendre et d’acheter anonymement des produits illicites comme des armes ou des stupéfiants, en bitcoins, a été fermé il y a quelques semaines. Et alors que l’on est habitué aux saisies de drogues, d’armes, ou encore d’argent liquide, celle opérée par le FBI sur les actifs du site est bien plus singulière.

     

    L’agence fédérale a en effet mis la main sur près de 175.000 bitcoins depuis la fermeture de Silk Road, un pactole valant aujourd’hui environ 100 millions de dollars (valeur difficile à estimer du fait de l’évolution erratique du bitcoin). Soit 1,5% de la masse totale de bitcoins disponibles.

     

    Ce magot est réparti en deux portefeuilles, l’un de 144.000 bitcoins, l’autre de 30.000. Comme l’a remarqué le site Wired, le FBI est devenu le détenteur du plus gros portefeuille de bitcoins : « La saisie a déclenché un large débat autour de l’avenir du bitcoin, la monnaie virtuelle la plus célèbre du monde. Mais elle eu également un effet indirect inattendu : le FBI est devenu le détenteur du plus gros portefeuille de bitcoins ».

     

    Ces bitcoins proviennent des actifs de Ross William Ulbricht (connu sous le nom de DPR, Dread Pirate Roberts), l’administrateur et fondateur du site.

     

    Satoshi Nakamoto reste cependant en tête

     

    Le stock de bitcoins du FBI, qui s’accroît progressivement au fil des saisies, est encore bien loin de celui de Satoshi Nakamoto, le fondateur de la monnaie virtuelle. Ce dernier possèderait plus d’un million de bitcoins, répartis sur de nombreux portefeuilles. Un butin dépassant donc allègrement les 600 millions de dollars.

     

    On peut désormais se demander ce que va faire le FBI de ces bitcoins. L’agence fédérale va-t-elle, elle aussi, se prêter au jeu de la spéculation pour tenter de faire fructifier son magot ? C’est évidemment peu probable. Une chose est sûre cependant, nous serons informés lorsqu’un mouvement aura lieu sur un des deux comptes du FBI.

     

    Car si les utilisateurs restent anonymes, les transactions sont, elles, bien visibles. Les éventuelles transactions seront notamment affichées sur la page Blockchain du portefeuille. La description du compte, « DPR Seized Coins » (saisie des bitcoins de DPR) ne laisse que peu de doutes quant à son détenteur.

     

    A noter que le site http://bitcoinrichlist.com fournit le top 100 des adresses bitcoin, permettant également de suivre les mouvements importants.

     

    JOL Press

    http://fortune.fdesouche.com/323986-le-plus-gros-portefeuille-de-bitcoins-est-detenu-par-le-fbi#more-323986

     

  • Jacques Sapir : “Sortir de l’euro”

    Entretien donné le 10 décembre 2013 au site Contre la Cour, et consacré à la sortie de l’euro et à ses conséquences…

  • Soutien aux nécessiteux, par l’« Action sociale populaire »

     

    L’ASP est une association dirigée par le pasteur Jean-Pierre Blanchard, militant patriote actif depuis une vingtaine d’années dans le domaine social.

    Elle organise régulièrement des tournées d’aide aux sans-abris, en Ile-de-France, auxquelles elle convie des personnalités de la « mouvance nationale ».

    En cliquant ici, on peut voir le compte rendu de la « maraude de Noël » par l’écrivain Patrick Gofman, à laquelle il a participé avec Thibaut de Chassey, directeur du Renouveau français.

    http://renouveau-francais.com/?p=1779