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économie et finance - Page 695

  • Pierre Cassen condamné à 20 000 euros pour "racisme"

  • Pierre Cassen condamné à 20 000 euros pour "racisme"

  • Affaire BNP Paribas: quelles réponses au « pressing » yankee?

    François Hollande, «l’ennemi de la finance » comme il le proclamait lors de sa campagne présidentielle, a fait savoir qu’il entendait faire comprendre à son homologue américain, Barack Obama, que la pénalité de 10 milliards de dollars dont la justice américaine  menace  BNP Paribas -montant révélé par anticipation par  le Wall Street Journal- est totalement excessive. Une amende qui frapperait la banque française à qui est intimée par les juges américains de plaider coupable pour avoir enfreint l’embargo sur l’Iran, Cuba et le Soudan. Avec une sécheresse comminatoire assez humiliante, M. Obama a aussitôt rappelé, avant même leur entretien, qu’il n’intervenait pas dans les affaires de la justice de son pays, comme le lui interdit en effet  la constitution des Etats-Unis…

     Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé sur RTL vendredi, a déclaré que le gouvernement entendait  ramener Oncle Sam à de meilleurs sentiments. Et ce,  en expliquant que l’intransigeance de la justice  yankee pourrait avoir des «conséquences négatives» sur les négociations en cours du  Grand marché transatlantique, autrement baptisé traité de libre échange entre Etats-Unis et Union européenne (TTIP).

     Selon différentes sources, les estimations  de l’amende exigée à BNP Paribas se chiffrait jusqu’alors à environ 4 milliards de dollars. Somme déjà énorme, a fortiori si on la compare à la pénalité infligée à HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, ou encore à celle, autrement plus mesurée dont avait écopé une autre banque britannique, laStandard Chartered Bank (670 millions de dollars), pour violation de l’embargo contre l’Iran.

     Aussi, Le Monde souligne l’évidence quand il relate que « même si M. Obama n’a pas de moyens de pression sur la justice, la sanction envisagée témoigne d’une agressivité telle qu’elle en devient politique ».

     Mais le quotidien de référence bascule aussitôt dans la propagande eurogaga la plus crasse quand il explique dans la foulée que «cette actualité devrait amener lescontempteurs français de l’euro à réfléchir – surtout dans la très patriotique famille souverainiste. Car l’affaire BNP Paribas n’existerait pas, ou seulement à un moindre degré, si le dollar n’était pas la seule grande monnaie des échanges internationaux. Ce n’est pas le dernier enseignement de cette riche histoire ».

     Ladite affaire n’est en effet en rien une preuve  irréfragable  de la légitimité et de la validité de l’euro monnaie unique, qui nous affaiblit, nuit à notre compétitivité,  non adapté aux réalités économiques de la très grande majorité des pays européens ,  en lieu et place  d’uneuro monnaie commune, respectueuse de notre souveraineté monétaire.  C’est ignorer aussi la soumission  structurelle  de l’UE (largement une création américaine) et des instances bruxelloises à Washington, dont ils existent mille preuves concrètes.

     Au-delà des effets de manche, nous attendons toujours la manifestation effective, autrement qu’à la marge, d’une volonté d’émancipation politique et d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis de nos dirigeants euromondialistes.  

    Jean-Pierre Chevènement le notait tout comme nous fin mai, « L’alliance avec les Etats-Unisou même plus largement des accords de rapprochement avec certaines de leurs grandes firmes, dans des secteurs vitaux comme l’énergie, n’ont de sens que sur la base du respect de l’indépendance de la France ».

     Bruno Gollnisch compte bien  interpeller les dirigeants européistes sur cette  affaire BNP Paribas qui génère des questions essentielles : « est-il légitime qu’un embargo décrété unilatéralement par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique s’impose dans le monde entier, et notamment aux activités de la filiale suisse d’une banque française ? ».

    «Dans l’affirmative, cette surprenante prétention est-elle fondée sur quelque norme de droit international, coutumière ou conventionnelle, reconnue, soit universellement, soit du moins par les nations européennes ? ».

    « Dans la négative», quelles mesures les instances bruxelloises comptent-elles  prendre «pour s’opposer, sur le plan diplomatique et juridique, à ce qui apparaîtrait comme une confiscation dépourvue de toute légitimité, et, en cas d’échec, à quelles rétorsions il compterait procéder pour en assurer la compensation ? ».

    Dans l’attente de réponses…

    http://gollnisch.com/2014/06/06/affaire-bnp-paribas-quelles-reponses-au-pressing-yankee/

  • C’est aussi notre crime !

    "jusqu’à 3000 morts on vous couvre" avait dit en avril le président Obama à son poulain Oleksandr Turtchinov arrivé au pouvoir en février, grâce à la force et la CIA. Mais voilà, lorsque, à la tête de sa meute de soudards du Maïdan, tel un chien de chasse partant récupérer le gibier tiré par son maître, le toutou Turtchinov est tombé sur l’os du Donbass...

    Car voilà 40 % des habitants de l’Ukraine sont russophones et n’ont pas voulu jouer le rôle du gibier offert sur un plateau aux ploutocrates de Bruxelles. Et lorsque les bandéristes (référence à Bandera, collaborateur nazi et référence politique du pouvoir), ede Kiev se sont en tête d’ostraciser stupidement ces populations en interdisant leur langue, leurs centres et médias culturels elles ont réagi immédiatement. Ce fut la Crimée d’abord, qui referma une courte parenthèse ukrainienne de 60 ans et retourna dans le giron de la mère patrie, puis les peuples du Donbass, la région économique la plus importante réclamaient simplement une fédéralisation politique garantissant leur identité...

    En réponse Tourtchinov leur a envoyé chars et avions de combat pour écraser leurs légitimes et naturelles prétentions dans le sang, les métamorphosant les calmes fédéralistes en séparatistes audacieux

    Voilà où nous en sommes après 1 mois d’opération punitive :

    - Des dizaines de civils tués sous les bombardements à Slaviansk, Kramatorsk, Donetsk et maintenant Lugansk depuis le 23 avril 
    - Des dizaines de civils piégés, massacrés puis brûlés à Odessa le 2 mai 
    - Des dizaines de civils mitraillés dans les villes du Donbass par des nervis et des soudards ouvertement néo-nazis (allez sur leur site si vous ne me croyez pas) 
    - Des enfants visés en priorité (avant hier à Slaviansk, ont été bombardés 1 orphelinat, 1 école et 1 jardin d’enfant)

    Ces crimes contre l’humanité et ces crimes de guerre ont pour objectif d’écraser un peuple, de s’emparer de son territoire pour y implanter les intérêts de l’UE et les bases militaires de l’OTAN. Ce n’est pas moi qui le dit ce sont les dirigeants occidentaux eux mêmes !

    Elle s’appelait Inna Koukouroudzka, née le 18 juillet 1966 mariée et mère de Marina et Irina. Le 2 juin 2014, à Lugansk l’Union Européenne a commandité son lâche assassinat

    La suite sur Tradition

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?C-est-aussi-notre-crime

  • Produire bio, un business comme les autres ? (Docu)

    En Europe, les produits bio génèrent 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un succès qui s’est accompagné d’une forte industrialisation des modes de production. Quant aux idéaux du commerce équitable, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d’œuvre à vil prix. Enquête sur un business qui n’est pas exempt de pratiques scandaleuses.

    Réalisé par Christian Jentzsch (Allemagne 2014)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Et si Bruxelles cessait de racketter la France ?

    Cette administration dénuée de bons sens ferait mieux de s’occuper des frontières du continent, ouvertes aux quatre vents.   

    Selon les informations révélées par Le Parisien du 4 juin 2014, la France est sous la menace d’un litige avec Bruxelles portant sur une somme qui pourrait atteindre un total de 3,6 milliards d’euros. La somme, plus que conséquente, concerne les subventions européennes versées aux agriculteurs français pour la période s’étalant entre 2008 et 2012. Les règles de la politique agricole commune prévoient que les aides indûment versées à un État membre, par erreur ou frauduleusement, doivent être remboursées.

    En règle générale, ce « refus d’apurement » porte sur des sommes de plusieurs dizaines de millions d’euros. Le record fut atteint en 2010, la France ayant dû rembourser 172,46 millions d’euros. Les montants, pour lors non communiqués, des remboursements à verser pour les années 2014 et 2015 sont évalués entre 406 millions et 1,8 milliard d’euros par an ! C’est énorme, et problématique dans la situation de crise majeure où nous vivons. Bruxelles reproche à la France d’avoir mal mesuré les surfaces des exploitations agricoles du territoire, et surtout de ne pas avoir mis à jour les registres des parcelles. Les conséquences pour l’État pourraient être graves, car on imagine mal que le ministère de l’Agriculture ait provisionné un montant aussi inhabituel. En outre, et fort heureusement, les refus d’apurement ne seront pas demandés aux bénéficiaires. Nos agriculteurs ne risquent donc rien sur ce plan-là.

    Lire la suite 

  • 42 économistes vont se parachuter sur l’Elysée pour sauver Hollande !

    D’après ce que je crois comprendre, le président Hollande ne semble pas donner satisfaction aux Français qui l’ont élu. Jamais un président de la Vème République n’a été aussi impopulaire, et les socialistes du coup se ramassent raclée électorale après raclée électorale. Voilà qui n’est guère surprenant quand on sait que le président Mitterrand avait toujours refusé de faire de monsieur Hollande un ministre, tant il le jugeait incompétent.
    Après tout, et comme le disait Chateaubriand, « l’ambition dont on n’a pas les talents est criminelle. » A l’évidence, monsieur Hollande n’a pas les capacités requises pour être président, et cela, tout le monde au parti socialiste le savait.
    Voilà qui n’a cependant pas empêché une série tout à fait remarquable d’Oints du Seigneur, tous compagnons de route du PS ou du PC depuis toujours (voir la liste ci-dessous), de nous adjurer de voter pour un homme dont ils savaient tous qu’il était incompétent, et je veux parler bien sûr du fameux appel des « Economistes pour François Hollande », paru dans Le Monde en avril 2012.
    Cet appel commençait par « Nous sommes économistes », ce qui était déjà un abus sémantique. Un professeur d’économie n’est pas un économiste. Ils étaient en faittous professeurs d’économie, payés par nos impôts, et aucun d’entre eux n’a jamaistravaillé dans le secteur privé.
    Un professeur d’économie n’est pas plus un économiste qu’un professeur de philosophie n’est automatiquement un philosophe. Il y a la même différence entre un professeur de musique au lycée et un concertiste qu’entre un professeur d’économie et un économiste. Le premier vit d’une rente, le deuxième de ses prises de risque.
    Ensuite, affirmer d’emblée que « nous sommes économistes », c’est faire appel à l’argument d’autorité : « Croyez moi, disent ils au bon peuple, parce que moi je sais puisque j’ai fait des études », dont Thomas d’Aquin disait qu’il était irrecevable dans un débat. Il revient en effet à dire au peuple: « Faites-nous confiance parce que nous, nous savons, et que vous, vous ne savez pas », ce qui veut dire que la démocratie n’est pas une solution et que seule la technocratie fonctionne, comme l’URSS l’a amplement démontré.
    C’est ce genre de raisonnement qui donne envie aux Français de voter Front national. 

    Dès le départ donc, le texte était profondément vicié. La fin de la lettre n’était guère meilleure, et je ne peux pas m’empêcher de citer in extenso la conclusion de cette pétition, tant elle était remarquable. La voici :
    « Pour toutes ces raisons, nous appelons à voter pour François Hollande. François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable. La crédibilité, l’ambition et la cohérence sont de son côté.»
    Deux ans après, on ne peut s’empêcher de sourire, voire de rire aux éclats devant tant de prescience et d’intelligence.

    Mais qui étaient ces génies profonds ? En voici la liste :
    Philippe Aghion (Harvard), Michel Aglietta (Paris-X Nanterre), Yann Algan(Sciences Po Paris), Rémi Bazillier (université d’Orleans), Maya Beauvallet(Telecom Paristech), François Bélorgey (Irest), Françoise Benhamou (Paris-XIII), Eric Brousseau (Paris-Dauphine, Institut universitaire européen), Julia Cagé(Harvard), André Cartapanis (IEP Aix-en-Provence), Gilbert Cette (Université de la Méditerranée), Thomas Chalumeau (Sciences Po Paris), Mireille Chiroleu Assouline (Paris-I), Daniel Cohen (Ecole normale supérieure), Elie Cohen(Sciences Po Paris), Brigitte Dormont (Paris-Dauphine), Bernard Gazier(Paris-I), Jean Imbs (Ecole d’économie de Paris, CNRS), Marc Fleurbaey(Princeton, Collège d’études mondiales), Samuel Fraiberger (New York University), André Gauron, Jérôme Gautié (Paris-I), Patrice Geoffron (Paris-Dauphine), Tristan Klein, Jacques Le Cacheux (université de Pau et des Pays de l’Adour), Jean-Hervé Lorenzi (Paris-Dauphine), Philippe Martin (Sciences Po Paris), Jacques Mistral (Harvard Kennedy School), El Mouhoub Mouhoud(Paris-Dauphine), Pierre-Alain Muet (fondateur du Conseil d’analyse économique, député socialiste, et membre de l’équipe de campagne de François Hollande), Fabrice Murtin (Sciences Po Paris), Dominique Namur (Paris-XIII),Romain Perez (Paris-I), Thomas Philippon (New York University), Thomas Piketty (EEP et EHESS), Michel Rainelli (université Nice-Sophia-Antipolis) Lionel Ragot,(Université d’Evry-Val-d’Essonne), Romain Rancière (EEP),Katheline Schubert (Paris-I), Laurence Tubiana (Sciences Po Paris, Columbia), Joëlle Toledano (Supélec), Dominique Villemot.
    Comme le lecteur peut le remarquer, et comme je l’ai déjà dit, il n’y a que des professeurs, et aucun de ces « économistes » n’a jamais travaillé dans le secteur privé ni exercé la moindre responsabilité opérationnelle. Je conseille au lecteur de lire cette liste attentivement, tant il est rare de voir une telle assemblée de gens soi-disant éminents qui se sont trompés aussi lourdement. Voilà qui devrait les vacciner contre toute tentation technocratique.
    En fait, il est très utile dans la vie de repérer les gens qui se trompent sur tout et tout le temps. Mais il est rare de voir une liste toute faite fournie par les incompétents eux mêmes.
    A conserver donc.
    Aucun de ces oints du Seigneur n’a jamais vu une entreprise de près ou de loin, et cela est assez typique d’une certaine classe intellectuelle.
    Quand j’étais jeune, l’une des grandes maisons de Wall Street spécialisée dans la gestion obligataire avait fait passer une annonce pour embaucher un économiste, et elle reçut de nombreuses réponses de candidats ayant fait les plus brillantes études à Harvard, au MIT à Princeton.
    Réflexion faite, tous les candidats refusèrent le poste car il fallait gérer un portefeuille obligataire en s’appuyant sur les résultats de sa propre recherche. Tous ces « économistes » fuirent en courant, aucun ne voulut prendre le risque de se coltiner au marché et à la réalité. Les économistes français, signataires de cette lettre, font partie, à mon humble avis, de cette même catégorie de gens qui ont fait de bonnes études, ce qui leur donne droit à une rente de situation qu’ils n’ont aucune envie de mettre en danger.
    La concurrence ce n’est pas pour eux. Eux ils ont droit à une chaire, d’où ils peuvent s’exprimer pour enseigner au peuple le Beau, le Vrai et surtout le Moral. Et bien sûr, ils comptent sur le pouvoir politique pour maximiser leur rente… et soutenir le Pouvoir est un faible prix à payer pour s’assurer de la pérennité de la rente. La vieille alliance du Trône et de l’Autel. Cela s’appelle une cléricature et non pas une élite.
    Mais la vraie question que je me pose est la suivante. Leur grand homme est attaqué comme peu d’hommes politiques l’ont été depuis cinquante ans, et aucun d’entre eux ne vient à son secours. Où sont ils ?
    La Légion sauta sur Dien Bien Phu pour prêter main forte à ses amis, alors même qu’ils savaient tous que la bataille était perdue et qu’ils allaient y laisser leur peau, et ils étaient tous volontaires. Apparemment, la notion d’honneur chez les intellectuels de gauche et à la Légion n’est pas la même, ce qui ne surprendra personne.
    Pour moi, qu’ils se soient trompés n’est pas très grave. Je me suis souvent trompé moi même et je n’en suis pas mort. En revanche, qu’ils abandonnent leur champion alors qu’il est en danger, voilà qui est impardonnable.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/87851550801/42-economistes-vont-se-parachuter-sur-lelysee-pour#.U5COSJR_sks

  • l’impossibilité du retour de la croissance dans les pays occidentaux

    l’impossibilité du retour de la croissance dans les pays occidentaux et les perspectives de proposition de Mario Draghi face à la crise économique ont été abordés par Olivier Delamarche.

  • Magali Pernin : "Traité transatlantique, la menace"


    Colloque de la revue Éléments

    Samedi 26 avril — "Europe-marché ou Europe-puissance ?"

    Le rêve européen s'est transformé en cauchemar. L'Union européenne traverse une crise de légitimité sans précédent. Et le spectacle qu'elle offre n'a rien pour enthousiasmer. Le sentiment le plus répandu est que l'Europe se construit désormais contre les Européens. Un sondage Ipsos a révélé que 70 % des Français souhaitent « limiter les pouvoirs de l'Europe ». Comment en est-on arrivé là ?

    Invités du colloque
    • Eric Maulin, professeur à l'université de Strasbourg et vice-président du Forum Carolus,
    • Gérard Dussouy, professeur de géopolitique à l'université de Bordeaux,
    • Magali Pernin, spécialiste en droit public, animatrice du site contrelacour.fr,
    • Françoise Bonardel, philosophe, professeur à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne,
    • Paul-Marie Coûteaux, essayiste,
    • Pierre Le Vigan, écrivain et journaliste d'Éléments,
    • Alain de Benoist, essayiste et directeur de Krisis et Nouvelle Ecole.

  • Augmentation de 25% des dépenses consacrées à l’AME

    Dominique Tian, député des Bouches du Rhône, apprend sans surprise l’augmentation de 25% des dépenses budgétaires consacrées à l’AME, aide médicale d’Etat entre 2012 et 2013 :

    "C’est ainsi 846 millions d’euros consacrés pour assurer la gratuité des soins à des personnes en situation irrégulière sur notre territoire (75 millions en 2000). Deux postes ont particulièrement augmenté, les soins de ville + 16% et les frais d’hospitalisation + 26%. L’augmentation de 10% des personnes bénéficiaires de ce dispositif depuis un an montre l’échec de la politique du gouvernement. [...]

    Cette disposition est un appel d’air à l’immigration illégale et au tourisme médical. Dans un contexte de crise financière généralisée, au moment où l’on demande à nos concitoyens de faire des efforts, il est difficile de justifier que certaines personnes ne participent pas, même symboliquement, aux efforts demandés au reste de la population. Il n’est pas acceptable qu’un travailleur sans mutuelle, qui paie des cotisations sociales obligatoires, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière."

    Michel Janva