économie et finance - Page 720
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Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 2ème partie
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Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 1ère partie
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Les Bretons en appellent à la duchesse Anne !
Pas un jour où les taxes ne tombent comme à Gravelotte. Celle, écologique, pour les camions en est un très bel exemple. Cette « écotaxe » imbécile fait réagir les Bretons qui se battent pour que leur région soit épargnée comme elle l’a toujours été.
En effet, lorsque la duchesse Anne de Bretagne s’est mariée avec le roi de France, elle a fait inscrire dans le marbre du contrat de mariage « pas d’octroi sur mes terres ».
Depuis, cette clause a toujours été respectée par les rois, mais aussi par la République. Pas d’autoroute payante en Bretagne, c’est bien connu. Seul bémol : pour punir les Bretons de cette « faveur royale », pas d’autoroutes du tout, mais des routes à quatre voies gratuites et limitées à 110 km/h. C’est bien là que le bât blesse, car notre gouvernement a institué l’écotaxe sur tout le territoire au premier janvier 2014 ; ces routes en font partie. [...]
Patrick Grasnier - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Bretons-en-appellent-a-la
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Un shutdown européen ?
La Commission européenne a demandé lundi au Parlement européen d'approuver en urgence un versement de 2,7 milliards d'euros supplémentaires pour le budget 2013 afin d'éviter à l'Union européenne de se retrouver en cessation de paiement à la mi-novembre.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/un-shutdown-europ%C3%A9en-.html
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Hollande consacre son temps à une étrangère alors que…
317 sans-abris morts dans la rue en 2013, 200 suicides d’agriculteurs, 15 millions de Français renoncent à se soigner faute de moyens, 141 500 sans-abris en France dont 30 000 enfants, 5 millions de chômeurs …
Mais Hollande préfère s’occuper – en bafouant la loi – d’une étrangère en situation illégale !
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Olivier Delamarche : Le Japon est-il fini ?
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Tokyo, Pékin se préparent à une nouvelle crise aux USA
Echaudés par la menace d’un défaut américain évité une fois encore in extremis, la Chine et le Japon, principaux créanciers des Etats-Unis, cherchent à se prémunir contre une résurgence de la crise budgétaire à Washington même si leurs options sont assez limitées.
Le compromis auquel républicains et démocrates sont parvenus mercredi n’apporte qu’une solution temporaire et ne résout en rien la question du contrôle des dépenses fédérales ni celle du déficit budgétaire.
Le texte de loi adopté par le Congrès permet le financement des services fédéraux jusqu’au 15 janvier et autorise le Trésor à emprunter jusqu’au 7 février, en lui laissant une marge de manoeuvre supplémentaire si aucun accord définitif n’est trouvé au début de l’an prochain.
“Nous sommes heureux qu’un accord ait été trouvé“, a déclaré un responsable japonais qui a requis l’anonymat. “Mais l’incertitude va persister et tout va recommencer de la même façon au début de l’année prochaine.”
Selon ses dires, corroborés par d’autres représentants des autorités japonaises, Tokyo a préparé un plan d’urgence en cas de défaut américain prévoyant notamment d’inonder le système bancaire de liquidités pour assurer le fonctionnement des marchés et faire face à une panique des investisseurs.
Pékin pourrait de son côté accélérer l’internationalisation du yuan dans la perspective d’en faire une véritable alternative au dollar en particulier comme devise de libellé des échanges internationaux, selon plusieurs analystes.
Le Japon et la Chine, respectivement deuxième et troisième économies mondiales, sont les principaux créanciers des Etats-Unis, Tokyo détenant 1.140 milliards de dollars de titres du Trésor américain et Pékin 1.280 milliards.
Les deux pays cherchent à relancer leurs économies et dans ce contexte, une appréciation de leur devise qui résulterait d’un affaiblissement du dollar ne leur serait pas nécessairement favorable.
L’absence de marchés de la dette aussi liquides et profonds que celui des bons du Trésor américain ne laisse en outre guère d’alternative aux deux géants asiatiques pour placer les réserves accumulées au fil des ans et leurs excédents commerciaux.
Reuters (via Les Echos)
http://fortune.fdesouche.com/329119-tokyo-pekin-se-preparent-une-nouvelle-crise-aux-usa#more-329119
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Hollande contre les travailleurs
Le capitalisme et la mondialisation frappent notre peuple dans sa chair.
Tandis que les medias et la classe politique s’affolent pour savoir si oui ou non on doit renvoyer une rom sans papier, ou pour les aléas de la campagne du PS à Marseille, Van Genechten, une entreprise belge, a décidé, sous prétexte de liquidation judiciaire, de délocaliser l’imprimerie de Marcq-en-Baroeul en Pologne. Des travailleurs se retrouvent dans la nécessité de menacer de faire exploser leur lieu de travail, certains en sont réduits à faire une grève de la faim. Encore une fois, le capitalisme mondialisé et la destruction des frontières conduisent à des drames humains.
On nous avait promis la mondialisation heureuse. On nous avait promis l’Europe protectrice des peuples, par la libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Qu’en pensent les travailleurs de Marcq-en-Baroeul ? Que pensent-ils de la politique libre-échangiste de Bruxelles ?
La classe politique n’est pas à la hauteur. Le Front de Gauche, et Mélenchon, qui devraient se retrouver aux côtés des travailleurs, ont préféré profiter des manifestations lycéennes pour rappeler indûment une rom sans-papier. Là où une imprimerie menace d’exploser ; là où la Bretagne est à quelques pas de la grève insurrectionnelle (et doit faire ces pas décisifs) ; là où le pays en colère souffre, la classe politique préfère jouer une sinistre pièce de théâtre, pour défendre « sa République », c’est-à-dire elle-même, ses privilèges, ses profits et ceux de ses amis.
A cela s’ajoute le dévoiement de l’écotaxe, qui de l’idée légitime du pollueur-payeur s’est muée en taxe supplémentaire. Comme la CSG et la CRDS en leur époque ont trahi leur idée initiale. Pour nourrir un budget sans fin du gouvernement, c’est-à-dire pour payer la dette. Donc les banques et les fonds de pension.
Un mouvement populaire et social se lève, et ne sera porteur qu’en convergeant contre un pouvoir corrompu tenu par des réseaux.
C’est bien la mondialisation qu’ils ont permise et encouragée qui est en cause, à Marcq-en-Baroeul comme en Bretagne. C’est bien la dette, ce hold-up capitaliste, qui est en cause dans le matraquage fiscal. C’est bien la destruction progressive et calculée de nos acquis sociaux depuis près de 10 ans, ANI, retraites, « flexibilité » du marché du travail…par le pouvoir et ses partenaires socio-traîtres (y compris les hauts responsables de la CFDT) qui aujourd’hui dévaste le paysage social de notre pays.
Quand donc les politiciens et les partis accepteront-ils enfin de protéger ceux qu’ils disent protéger ? Quand donc abandonneront-ils le pouvoir des lobbies et du CAC40, de Bruxelles et du FMI, pour se mettre enfin au service de ceux qu’ils doivent servir, c’est-à-dire les citoyens ?
Ceci est une trahison.
Nous soutenons les travailleurs de Marcq-en-Baroeul dans leur combat courageux. Nous soutenons les grévistes de Bretagne. Nous appelons enfin à la restauration de l’autorité de l’Etat, à un gouvernement social, à un ordre juste, sans lesquels il ne peut y avoir de combat efficace des travailleurs face au pouvoir capitaliste mondialisé.
Pour le peuple en souffrance, face au capitalisme, à la technocratie, à Bruxelles et au grand patronat, face à l’austérité la seule réponse est sociale, nationale, radicale.
Hélas, les perspectives politiques et populaires semblent encore peu matures. Là où des lycéens capricieux peuvent descendre par milliers dans la rue, là où les réseaux épiscopaux peuvent réunir plus d’un million de personnes à Paris, les convergences des luttes populaires sont encore difficiles. Gouverner par le chaos. Nos « élites » ont tout fait pour diviser le pays, pour l’empêcher d’unir ses forces, pour empêcher chacun de se sentir concerné par le malheur des autres, jusqu’à ce qu’il soit enfin touché dans sa vie.
Notre rôle est donc non pas d’encadrer ces forces, mais soutenir et éveiller, afin de rendre possible cette grande convergence. Lutter. Et triompher.
Le Cercle Non Conforme
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Berlin croule sous… les recettes fiscales !
Alors que la France peine à boucler son budget, l’Allemagne engrange des recettes fiscales dépassant les attentes des prévisionnistes les plus optimistes.
En septembre, la République fédérale a encaissé 54,7 milliards d’euros d’impôts divers et variés, soit un pactole 7,8 % supérieur à celui enregistré un an plus tôt. Si les recettes des impôts sur le revenu ont progressé de 6,1 %, ce sont surtout les impôts sur les sociétés qui ont littéralement explosé de 93,6 % à la suite d’une année 2012 bien morose. Depuis janvier, les rentrées fiscales ont dépassé de 3,2 % le montant de l’année précédente, soit la bagatelle de 416,4 milliards d’euros. Le ministère fédéral des Finances pense que cette spirale positive devrait continuer de se développer, car ses prévisions de croissance pour l’économie allemande sont bonnes. Le gouvernement table ainsi sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5 % en 2013 et de… 1,6 % un an plus tard. Ces chiffres sont proches de ceux récemment révisés à la baisse des principaux instituts économiques allemands (0,4 % et 1,8 %). “L’économie allemande est face à une reprise, portée par la demande intérieure, résument dans un communiqué les instituts Ifo à Munich, DIW à Berlin, IW à Halle et RWI à Essen. L’environnement économique mondial qui s’améliore et une moindre insécurité stimulent les investissements. La consommation privée profite (quant à elle) de perspectives d’emploi et de revenu favorables.” Le Rhin n’a jamais semblé aussi large qu’aujourd’hui…
Berlin rit, Paris pleureCar, si en Allemagne l’État voit ses revenus gonfler de mois en mois, en France la tendance est inverse. En juin, le gouvernement a ainsi dû réduire de… huit milliards d’euros ses prévisions de recettes budgétaires pour l’année 2013 par rapport à la loi de finances votée par le Parlement.(…)
Le Point
http://fortune.fdesouche.com/329183-berlin-croule-sous-les-recettes-fiscales
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Chasseurs de matières premières
Chaque citoyen européen consomme par an en moyenne 26 kilos d’appareils en tous genres : ordinateurs, téléphones, télévisions, électro-ménager... L’avons-nous décidé ? Le souhaitons-nous ?
Quoi qu’il en soit, cet acte apparemment innocent a en réalité un impact énorme. Sur la Nature, on s’en doute, mais aussi sur des êtres humains. Des femmes et des hommes du Sud sont condamnés à mourir de faim, leurs enfants seront privés d’éducation, ils souffriront de la malaria, de la tuberculose et autres maladies endémiques.
Mais quel lien y a-t-il donc entre ces achats au Nord et cette misère au Sud ? C’est ici que le livre de Raf Custers apporte un éclairage indispensable. Cuivre, aluminium, fer, plomb, cobalt, zinc, manganèse, bauxite, chrome, uranium, or et diamants proviennent surtout d’Afrique, et leur extraction crée à la fois une richesse fabuleuse et une misère impitoyable. Raf Custers se rend sur place sur place et nous fait comprendre comment.
Chasseurs de matières premières, nous le voyons comme une pièce qui doit absolument figurer dans votre dossier personnel « Puis-je faire quelque chose contre la faim, contre la pauvreté, pour la solidarité ? » Une pièce qui donne tout son sens aux recherches et à la colère de Jean Ziegler concernant la faim dans le monde, ses causes et la responsabilité des multinationales. Jean m’en a parlé :
« Les chiffres sont catastrophiques. Toutes les cinq secondes, un enfant meurt de faim. 47.000 personnes meurent de faim tous les jours. Alors que l’agriculture mondiale dans l’état actuel de son développement pourrait nourrir sans problème douze milliards d’êtres humains! Un enfant qui meurt de faim, au moment où nous parlons, est un enfant assassiné. Sur le plan de la lutte contre la faim, l’échec est total. » Mais ce livre donne aussi tout son sens à mes recherches personnelles : pourquoi l’Amérique latine est-elle pauvre et quel espoir de libération apporte l’expérience d’Hugo Chavez, Evo Morales et d’autres...
Nous sommes traumatisés, on peut le dire, par cette pauvreté qui persiste et même s’aggrave, en dépit des promesses les plus solennelles. Nous sommes angoissés par ce chiffre impitoyable : un milliard d’êtres humains souffrent aujourd’hui de la faim. Plus que jamais dans l’histoire de l’humanité ! Et donc nous sommes tous deux extrêmement soucieux de voir s’engager plus de forces encore dans cette bataille contre des règles économiques meurtrières, contre une concurrence aveugle qui pousse inexorablement à détruire la Nature et les hommes.
Plus de forces, cela veut dire plus de témoignages, plus de reportages, plus d’analyses concrètes sur cette affaire qu’on veut absolument nous cacher : comment la politique du Nord, la politique du 1% (menée en notre nom en plus !), comment cette politique assassine-t-elle ? N’est-ce pas un slogan facile ?
Le livre de Raf Custers prouve que non. Ce journaliste et chercheur - d’un genre particulier – parcourt le monde et il nous prête ses yeux pour voir tout ce qu’on cherche à nous cacher... Nous rencontrons ces mineurs maliens obligés par Bouygues et Cie de chercher l’or avec de l’arsenic et du cyanure qui les tuent en quatre ou cinq ans, et leur pays qui reste pauvre parce que les bénéfices de cette industrie s’en vont au Nord sans aucun partage. Nous entendons ces pêcheurs marocains que les bateaux industriels du Nord ont ruinés en pillant le poisson de l’Atlantique et qui ensuite ne trouvent aucun travail dans la région parce toute la richesse des mines de phosphate est confisquée par une élite marocaine corrompue qui la refile aux transnationales. Nous éprouvons l’amertume de ces paysans congolais qui vivent au pied d’un des plus grands barrages électriques du monde mais n’ont pas d’électricité parce que les tyrans et leurs protecteurs occidentaux ont décidé que cette énergie ne servirait qu’à faire du fric. Nous sentons l’angoisse de ces mineurs d’un peu partout qui ont ou n’ont pas de travail selon les décisions fluctuantes du « marché », c’est-à-dire - pour ne pas être hypocrites - des spéculateurs boursiers richissimes qui s’enrichissent sur leur sueur, mais dont la cupidité provoque des crises à répétitions. Tous ces gens, Raf Custers va à leur rencontre, les écoute et nous transmet leur vie : souffrances, colères, espoirs, résistances...
Mais le livre va plus loin. Raf Custers interroge aussi... certains responsables de ce pillage et de cet appauvrissement. Pas au plus haut niveau, on s’en doute, mais des acteurs locaux : ingénieurs, directeurs d’exploitation, experts des firmes minières transnationales confient leurs petits secrets au reporter qui a su les approcher. Et nous en apprenons de belles sur les méthodes locales de ces firmes. Nous comprenons mieux leur logique dangereuse. Des connaissances dont nous avons besoin, en tant que citoyens : il faut savoir comment fonctionne notre adversaire.
Mais Raf Custers n’est pas seulement témoin et reporter, il est aussi chercheur au Groupe de recherches sur l’économie alternative (Gresea), basé à Bruxelles. Et donc, il complète le dossier en analysant pour nous les mécanismes économiques, les règles de la concurrence, les stratégies spéculatives. En outre, quand il parcourt le monde, c’est aussi pour enquêter auprès de certains acteurs et experts locaux qui en savent long sur ces stratégies des multinationales. Bref, nous en apprenons beaucoup sur des groupes très connus : Bolloré, ArcelorMittal, George Soros, Mitsubishi. Et sur d’autres groupe moins connus qui préfèrent rester discrets, mais tout aussi importants : AngloGold, BHP Billiton, Banro, Umicore...
Reste la question : comment ces transnationales ont-elles tant de pouvoir ?
S’amènent-elles avec tellement de canons ? Parfois oui, mais en général, c’est plus subtil : corruption, chantage et lobbying. Et là aussi Raf Custers nous permet de comprendre comment ceux qui sont les instruments des transnationales manoeuvrent sur le terrain. C’est la Banque mondiale qui se présente toujours en humanitaire arrogant et dominateur alors que ses choix ont plongé dans la misère chacun des pays qu’elle a « aidés ». C’est le commissaire européen au Commerce, le Belge Karel De Gucht, qui s’amène à Kinshasa en rangeant au dernier moment son casque colonial au vestiaire. Ce sont ces ONG oeuvrant soi-disant à la « transparence », mais financées par un des spéculateurs les plus secrets et les plus criminels de la planète. C’est... oh surprise, le séduisant George Clooney transformé en vulgaire représentant de commerce des compagnies minières US qui cherchent à faire main basse sur les matières précieuses de la région.
La leçon de Chasseurs matières premières est limpide et tellement utile : tant que les pays du Sud seront faibles et dépendants, tant qu’ils ne pourront décider par eux-mêmes, alors toutes les richesses de l’Afrique ne cesseront de s’enfuir par les « veines ouvertes » de l’Afrique. Mais c’est aussi une leçon d’espoir.
Sa visite en Bolivie montre sur le terrain comment Evo Morales inverse la logique : au lieu d’exporter le lithium brut dont la transformation (et le gros des profits) se fera au Nord, les Boliviens ont mis en route tout un programme pour le transformer sur place, le vendre plus cher, voire même fabriquer eux-mêmes des autos électriques. S’industrialiser ? Grande fureur de Renault qui voulait garder le contrôle total comme « au bon vieux temps ».
Ce que l’Amérique latine a entrepris, l’Afrique commence à se dire qu’elle peut le faire aussi. Récupérer la souveraineté sur les matières premières, employer ces richesses pour apporter – enfin - l’éducation et les soins de santé aux êtres humains qui produisent ces richesses. Et pour développer une économie locale qui permettra de nourrir ceux qui ont faim.
Seulement, sur cette route, les pays africains auront à faire à forte partie ! Raf Custers nous révèle les chantages, sabotages, guerres civiles et autres crimes, le mot n’est pas trop fort, auquels recourent les transnationales. Tout faire pour empêcher un pays comme le Congo de se mettre debout et de décider de ses proches richesses. « Le souverainisme, voilà le danger », affirme crûment le néocolonial Karel De Gucht en visite à Kinshasa.
La pauvreté n’est pas un accident, c’est un système. Très bien organisé et ceux qui en profitent n’ont aucune intention de le changer. Autant le savoir. Seule la lutte et la solidarité vaincront la pauvreté.
Et là aussi, Custers est très utile. Son épilogue recherche où les pays africains pourront trouver la force nécessaire à ce combat. En s’unissant et en coopérant entre eux, bien sûr. En se tournant vers les nouvelles puissances économiques émergentes : Brésil, Inde, Russie, Afrique du Sud et surtout la Chine, bien sûr.
Mais tout est fait pour empêcher l’Afrique de nouer un partenariat avec la Chine. Alors, la question – clé sera donc : où trouver la force pour imposer une autre politique ? Visitant l’Afrique du Sud, ses mineurs, ses syndicalistes, Custers nous répond : la force véritable ne se trouve pas au sommet, dans les Etats. Elle se trouve seulement en bas : en mobilisant les masses et en développant la démocratie. Voilà pourquoi ce livre ne nous apporte pas seulement la colère, il nous apporte aussi l’espoir.
Et le rappel de notre responsabilité... Alors, on continue comme ça ? Au Nord, on jette et au Sud, on crève ? On laisse faire les transnationales ? En attendant l’explosion générale ? Ou bien, on s’assied, on écoute les témoignages et les analyses, et on décide ensemble, Nord et Sud, comment changer ces mécanismes meurtriers, comment supprimer la faim et la pauvreté, comment bâtir un autre monde...Michel Collon http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlkEyVkAyngBqUIFP.shtml