Il ne nous reste plus qu’à attendre la prochaine décision des pickpockets qui nous gouvernent en espérant que ce ne sera pas, comme en Argentine il y a dix ans, la confiscation pure et simple de nos « Livrets A ».
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Il ne nous reste plus qu’à attendre la prochaine décision des pickpockets qui nous gouvernent en espérant que ce ne sera pas, comme en Argentine il y a dix ans, la confiscation pure et simple de nos « Livrets A ».
Et bientôt des caméras dans nos foyers pour prévenir les accidents domestiques ?
Extrait du Figaro :
Bientôt des caméras installées dans toutes les voitures? La France et l’Union européenne ont engagé une réflexion sur ces dashcams («caméras embarquées») déjà en vigueur en Russie ou aux États-Unis.[...] En France, ces caméras pourraient servir à définir les causes et les responsabilités d’un accident en cas de litige.
[...]Les assurances sont quant à elles beaucoup plus réservées sur le sujet, insistant surtout sur le fait que cela n’évitera pas les accidents, et que le constat à l’amiable fonctionne déjà très bien. «Nous avons une totale confiance en nos experts lors des litiges», explique un assureur. Quant à une éventuelle dissuasion à enfreindre le Code de la route, un autre professionnel remarque que «certains chauffards se servent déjà de caméras pour filmer leurs exploits» et estime que «les investissements que demanderont ces dispositifs pourraient être utilisés à une meilleure prévention routière».
En France, l’État est partisan d’une utilisation de boîtes noires donnant la vitesse, la situation géographique et un enregistrement lors de comportements inhabituels du véhicule.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a même mentionné, le 21 juin dernier, l’ensemble boîte noire-caméra comme un moyen «de connaître les événements techniques précédant de quelques secondes un accident». La France et l’Union européenne ont donc décidé de lancer une réflexion sur les capacités et les intérêts de tels dispositifs. Les premiers résultats sont attendus pour le premier semestre de 2014.
LE BRÉSIL a l'ambition d'approvisionner les automobilistes avec de l'éthanol, un carburant miracle : « non polluant et bon marché ». Depuis trente ans, le plus grand pays d'Amérique du Sud envisage de devenir le principal exportateur. En 2007, il consacrait à la production de l'« or vert » 6 millions d'hectares pour les plantations de la canne à sucre, 5 hectares pour la betterave à sucre, 3 hectares pour le maïs et 2,5 hectares pour le blé. Cette filière a attiré les plus grands investisseurs. En 2005, le groupe français Tereos (ex-Béghin-Say) fut la première société étrangère à acheter pour 170 millions d'euros une distillerie de canne à sucre. Bill Gates a investi 84 millions de dollars dans Pacific Ethanol. Le Britannique Richard Branson, patron de Virgin, se consacre au développement de carburants alternatifs par le biais de la société Virgin Fuels. Mais ce commerce est devenu l'enfer de plus de 500 000 Brésiliens, transformés en esclaves d'un nouvel enjeu mondialiste sur fond de propagande écologiste contre le supposé « réchauffement climatique ».
L'ÉTHANOL EST PLUS DANGEREUX QUE L'ESSENCE
Il fait nuit et les plantations de canne à sucre brûlent autour d'Araçoiaba dans le Nordeste. Quand, à l'aube, les nids de braise sont encore rougeoyants, les ouvriers avancent avec leur machette. On dirait qu'une guerre a ravagé les plantations. Derrière le reflet des flammes, le ciel s'est empourpré et le vent rabat encore une épaisse fumée mêlée d'une odeur putride. Dans la région de Sao Paulo, le fumage des cultures engendre un désastre écologique. Chaque année, il est aussi la cause de 750 000 tonnes de particules provoquant une augmentation de 20 % à 50 % des cas d'asthme, Le constat de Mark Jacobson, spécialiste en chimie atmosphérique à l'université de Stanford en Californie, va dans ce sens. Ayant étudié la dégradation de la qualité de l'air au Brésil dans les années 1970, il conclut que l'E85 - carburant composé de 85 % d'éthanol et de 15 % d'essence sans plomb - présenterait pour la santé publique un risque égal, voire supérieur à celui de l'essence seule. Selon lui, l'éthanol détruit la couche d'ozone. Dans certaines régions des États-Unis, il est la cause d'une augmentation des cancers de 4 % à 9 %. La combustion de l'E85 rejette dans l'atmosphère des composés extrêmement toxiques comme l'aldéhyde formique et l'acétaldéhyde (La Science du 18/4/07).
L'université de Sao Paulo a observé que les coupeurs de canne à sucre travaillent en moyenne douze ans avant d'être remplacés ou renvoyés. Dans ces exploitations, on ne tolère ni les vieux, ni les malades. Jusqu'à la tombée du soleil, chaque homme doit couper 3,5 tonnes de canne à sucre qui produiront 300 litres d'essence biologique. Pour cela, l'ouvrier entre dans les cendres muni de sa facao, réalisant chaque jour plus de 3 000 coupes. De telles descriptions renvoient à l'univers, qu'on croyait disparu, de la révolution industrielle anglaise. Dans They Were White and They Were Slaves (Ils étaient blancs et ils étaient esclaves), Michael A. Hoffman mentionne que les entreprises employaient alors des ramoneurs de six ans. Dans une chaleur insoutenable, ils grimpaient avec agilité à l'intérieur d'immenses cheminées. Par souci de production, les fourneaux n'étaient jamais éteints. Sur les tombes, les épitaphes portaient le témoignage de nombreux accidents. Aujourd'hui, Silva, le premier président de gauche brésilien dont l'élection avait enthousiasmé tous les "humanistes", la fin justifie des moyens semblables : « Jusqu'en 2030, nous serons les plus importants fournisseurs de carburant au monde. »
LES REVERS D'UN SUCCÈS MONDIAL
L'éthanol promet d'importantes retombées financières, En 2008, le Brésil a produit 26 milliards de litres grâce à la canne à sucre. Dans les années à venir, cette production devrait doubler pour atteindre 53 milliards de litres. Les clients ne manquent pas. Plus de trente pays mélangent l'éthanol à l'essence. D'ici à 2012, les Etats-Unis veulent couvrir 15 % de leur besoin en carburant avec de l'essence biologique contre 10 % pour l'Union européenne. L'été dernier, la Suède a signé un accord avec des sociétés brésiliennes pour la livraison de 115 millions de litres d'éthanol. Sous prétexte d'améliorer la condition des ouvriers de canne à sucre, Stockholm paye 5 à 10 % au-dessus du prix facturé.
Lula a des ambitions planétaires. Par souci d'optimisation, il rêve d'étirer cette ceinture verte sur toute la périphérie de l'équateur, relayant ainsi les pays du tiers-monde ensoleillés et particulièrement rentables. Car, dans le Nordeste, la saison de la canne à sucre ne dure que de cinq à sept mois. Les nations concernées travailleraient avec le Brésil et constitueraient une OPEC du carburant écologique. Elles approvisionneraient les pays riches pour profiter à leur tour d'une bonne croissance économique. D'après les projections des experts de Lula, si tous les véhicules roulaient à l'éthanol, le Brésil pourrait couvrir un quart des besoins mondiaux. Aussi le président ne recule-t-il devant aucun mensonge : « L'argent de l'éthanol permettra d'aider les pauvres » ou « Le monde doit être plus propre et doit créer de nouveaux emplois ». Seul hic, la monoculture de l'éthanol concurrence dangereusement l'agriculture plus traditionnelle destinée à l'alimentation. Cela conduira inéluctablement à une explosion de la famine dans les pays les plus démunis comme Petrus Agricola l'a si souvent exposé ici.
Les « gros nez» des multinationales Cargill, Multis et Shell ou l"'humaniste-financier" George Soros n'en ont cure. Ils misent sur la réussite de leur projet. En arrière-plan, le terrain a été préparé à coup de désinformation écologiste: depuis 1992, 189 gouvernements ont ratifié le protocole de Kyoto, En mai 2008, Angela Merkel s'est rendue au Brésil et a convenu d'un partenariat avec ce pays pour équiper l'Allemagne de pompes à éthanol. Aux Pays-Bas, le ministre des Transports Camiel Eurlings a débloqué 1,8 million d'euros pour moderniser à cet effet les stations-service (Elsevier du 26/5/08), D'ici à 2030, le Japon a prévu d'équiper toutes ses voitures. Lula explique que les habitudes des pays occidentaux n'en seront pas changées. Comme pour les Volkswagen vendues au Brésil, les constructeurs automobiles devront simplement adapter les moteurs pour fonctionner avec de l'éthanol produit à 20 centimes le litre.
LE SANG DES HOMMES
Le prêtre écossais Tiago dénonce toutes ces billevesées : « La promesse d'un carburant biologique est un mensonge. Celui qui achète de l'éthanol remplit son réservoir de sang. Ce carburant est produit par des esclaves. » Le Père connaît le côté sombre des songes de Lula. Il explique que le bas prix de l'éthanol provient de l'exploitation inhumaine des ouvriers des plantations. L'Amérique du sud se prépare à un « Tsunami vert ». Le Brésil devrait bientôt étendre à 10 millions d'hectares les exploitations de canne à sucre, Les terrains du sud, plats, sont plus rentables car plus accessibles aux technologies de production. Le Père Tiago roule en direction du nord sur la route nationale 101, « la route de la canne à sucre ». La Zona da Mata est une bande forestière de plus de 700 km au bord de l'Océan atlantique. Les barons de la canne à sucre n'hésitent pas à dévier le cours des rivières et des fleuves. Des villages sont rayés des cartes. Rien ne résiste aux bulldozers à l'exception de quelques rares clochers, chapelles et églises.
Le Père Tiago sait qu'il lui faut être prudent. Les Capangas, hommes de main des propriétaires ruraux, ont déjà tué des membres de la Commission pastorale. Munis de motos tout-terrain, de jeeps et bien sûr d'armes à feu, ils sillonnent les plantations. Officiellement engagés pour la sécurité, ils sont de véritables chiens de troupeau encadrant plus de 2 000 ouvriers. Il n'existe aucune règle. Les villages sont rongés par la famine et la prostitution. La nourriture se limite à de l'eau et à de la bouillie de maïs. Travaillant six jours par semaine, les coupeurs de canne sont des survivants et des martyrs de l'industrie moderne pour un salaire misérable - 400 réals soit 130 euros par mois. En dehors de la canne à sucre, il n'existe pas d'autre activité. Président du syndicat d'ouvriers agricoles STR à Aliança, une autre plantation dans le nord-est du pays, José Lourenço da Silva constate que depuis l'élection de Lula en 2002, la pauvreté a doublé dans sa région.
Loin de la vision tronquée de l'Occident, l'écologie montre de plus en plus sa raison d'être. Ayant pris les contours d'un mythe, elle est un instrument concrétisant les exigences des multinationales et d'une économie où l'homme perdra toute dignité. Quant à l'éthanol, il est devenu un complément de l' « or noir » : un plan judicieux permettant aux émirs, aux Rockefeller et à ses sbires de faire durer le pétrole. L'«or vert» connaîtra une envolée des cours quand une majorité de constructeurs automobiles, des gouvernements l'auront adopté et en seront peu à peu dépendants,
Laurent BLANCY, < Laurent-Blancy@neuf.fr >
Rivarol du 6 mars 2009
L'euro nouveau est arrivé ou presque et il doit sembler déjà dépassé pour nos avant-gardistes qui pensent déjà au mundo, juste avant l'universo qui remplaceront l'euro ringard. Tout ceci pour devancer le matraquage médiatique auquel nous avons eu droit sur cette nouvelle donne. On assista à la jonction entre la droite libérale représentée par l'homme à la cervelle d'or :
Valéry Giscard d'Estaing, la gauche sociale-démocrate européiste anti-nationale de Jacques Delors (qui a déjà la physique de l'Européen de demain) et l'apatride d'extrême gauche internationaliste : Con-Bandit reconverti en autorité morale de l'Europe maastrichtchienne.
Depuis longtemps la droite libérale joue l'Europe et selon la formule bien connue « plutôt Hitler que Léon Blum » ceci donne maintenant « plutôt Maastricht que la gauche française », libéraux toujours prêts à trahir et vendre leur pays la main dans la main avec les sociaux-démocrates opposés à leur gauche radicale.
La France va bien sûr perdre une immense partie de sa souveraineté et ce n'est pas rien et il n'est pas évident que dans ce grand saut dans l'inconnu elle y gagne économiquement. Tout laisse même à penser le contraire.
La politique économique française sera réduite pratiquement à néant. La politique monétaire sera décidée à Francfort, la politique budgétaire sera soumise à la contrainte très forte des critères de Maastricht. Quant à la politique de redistribution nationale, trait d'union d'une nation, elle va aussi passer aux oubliettes.
On comprend donc l'accord tacite sur la construction européenne entre les libéraux de gauche ou de droite. La politique salariale ne pourra plus s'exercer dans l'Europe de l'Euro. Quant à la politique fiscale on ne pourra pratiquement plus agir sur aucun levier car il y aura sans doute un alignement des pays. L'Europe de Maastricht va broyer les spécificités nationales sur le plan économique et par contrecoup dans les autres domaines.
On ne comprend l'Euro qu'en termes d'accélération de la mondialisation financière. La concurrence internationale va s'exacerber, l'ultra-libéralisme régner encore plus. Il ne pourra en résulter qu'une augmentation du chômage puisque l'emploi sera forcément la variable d'ajustement. Même Robert Hue a compris cela et il est donc contre l'Euro bien qu'il ne quitte pas le gouvernement avec les ministres communistes. Les restructurations économiques liées à l'Euro s'accompagneront de licenciements massifs.
La monnaie unique ne peut créer que du chômage dans des pays aux productivités et compétitivités très inégales. Avant lorsqu'un pays avait une productivité plus faible la monnaie pouvait être réajustée. Maintenant ce pays sera condamné à ne plus produire dans des secteurs économiques entiers et il en résultera un chômage supplémentaire important avec des poches de sous-emploi. De plus si les biens circulent assez bien comme les capitaux, il n'y a pas de marché de l'emploi européen à part des salariés très qualifiés. Un ouvrier français ne peut du jour au lendemain travailler à Munich, Milan ou Dublin, ne serait-ce qu'à cause de la barrière de la langue. L'emploi n'est pas mobile contrairement à ce qu'ânonnent les libéraux.
Pour toutes ces raisons, la machine infernale lancée par la mise en place de l'Euro est loin de sortir victorieuse.
Certains financiers se demandent déjà quand la monnaie unique va exploser en plein vol c'est à dire quand les intérêts économiques entre les pays seront tellement divergents que certains songeront à sortir de ce carcan. Une monnaie unique n'a jamais été une garantie d'unité politique (exemples de l'URSS et de la Yougoslavie qui avaient une monnaie unique sur leur domaine d'influence).
Il est intéressant de constater que les deux pays les plus riches ne font déjà pas partie de l'Europe de Maastricht, la Norvège refusant de partager son pactole pétrolier, la Suisse sa rente de situation exceptionnelle en termes de richesse.
Les seuls pays qui tiennent vraiment à intégrer la zone de l'Euro sont ceux qui sont petits et/ou pauvres car on comprend aisément les avantages de redistribution qu'ils en retirent. Les pays d'Europe du Sud toujours un peu complexés par le mépris traditionnel de l'Europe du Nord à leur égard en font un point d'honneur. Des trois pays qui comptent vraiment (Allemagne, France, Grande Bretagne) les Allemands n'ont aucun intérêt économique à l'Euro, leur économie est suffisamment forte pour être autonomes. On leur fait donc payer par l'Euro leur réunification et la honte de leur Histoire qu'on doit continuer à leur inculquer à perpète pour qu'ils acceptent le jeu de l'Europe. Le vieillard malade qui gouvernait la France au moment de la chute du mur de Berlin a eu une peur sénile de l'Allemagne qui venait des fonds des âges. Les Anglais, peuple nationaliste ayant gardé sa fierté, ont toujours traîné les pieds. Le seul pays qui cherche à tout prix à disparaître est donc la France empêtrée et avachie dans ses valeurs nihilistes d'égalité et d'universalisme. Les Français ne croient plus en eux, en leur destin, engloutis par une immigration sans fin et veulent donc entraîner dans leur disparition tous les autres pays. Voilà donc les fondements sur lesquels a été basée la construction européenne actuelle.
Pour certains, l'euro ne devrait durer qu'une douzaine d'années après sans doute bien des déboires.
Le seul avantage de l'Euro était de créer à priori une monnaie européenne face au dollar mais cela est surtout vrai pour la France car le mark était déjà une monnaie internationale (14 % des réserves de change mondiales, contre 62 % pour le dollar, 1,7 % pour le franc).
On comprend donc les réticences allemandes pour l'Euro qui n'était vraiment pas une nécessité pour eux.
Quant aux Français, ils doivent savoir que le franc n'est pas encore enterré et qu'on peut le voir réapparaître dans quelques années au moment où le système mis en place explosera.
PATRICE GROS - SUAUDEAU STATISTICIEN ÉCONOMISTE 2012
Ainsi, moins dramatiquement, l'observation la plus élémentaire des projets du "Grand Paris" et de la "Métropole" francilienne nous indique aussi combien fondamentale se révèle la part attribuée par les décideurs d'État aux moyens de déplacements. Et les investissements, annoncés à hauteur de 5,3 milliards, concerneraient par priorité l'aménagement de gares et de voies ferrées.
À ce stade on ne saurait faire l'économie d'une réflexion sur les manipulateurs de l'opinion.
Le cas du camarade Braouezec peut être ainsi considéré comme celui du parfait représentant de la pensée dominante, celle qui se propose de guider l'urbanisme du futur soutenu par les applaudissements de la gauche caviar.
Longtemps député-maire de Saint-Denis, l'intéressé imagine sans doute admirable sa propre contribution à l'urbanisme dirigé, solidaire, et collectiviste tendant au remplacement de peuple. Ce projet, plus populaire en général dans les beaux quartiers que chez les populations d'origine, compense sans doute par un bel avenir de notoriété mondaine le piétinement de sa carrière politique.
Car on doit dire quelques mots de sa légitimité d'humaniste. Ancien "rénovateur" du parti communiste, il n'a quitté celui-ci qu'en 2010. Or, en "trente-huit ans de militance", il n'avait jamais remarqué le caractère criminel du stalinisme. Il déplore seulement que "le PCF n'est pas capable d'impulser un vrai rassemblement de la gauche critique et de porter un projet novateur." (1)⇓
Sur le terrain de l'urbanisme comme sur celui des droits humains qui donc oserait le concurrencer ?
Et de définir ainsi la nouvelle utopie : "En ville, le droit à la centralité pour tous" (2)⇓.
Cette revendication, littéralement ridicule, ne verra jamais le jour, on s'en doute. Mais elle permettra aux promoteurs des projets technocratiques de s'appuyer sur elle. Tout ceci se réclamera aussi d'une "alternative de transformation sociale et écologique". (3)⇓
Or, non seulement on considère comme naturelle et évidente la part étatisée des services de transport, mais les alternatives les plus nécessaires sont combattues, dénoncées, stigmatisées, y compris les "concurrences intermodales."
On entend parfois, trop rarement, Certains politiques, quand ils siègent dans l'opposition pointer les dysfonctionnements de ces structures, les retards accablants, l'insécurité, etc.
Pour la seule région Ile-de-France, on relève qu'en sus du Versement transport, prélèvement social récolté par le STIF monopoliste, la région subventionne à hauteur de 1,6 milliard d'euros par an les transports publics. Mais celle-ci n'impose aucun engagement en matière de régularité et de sécurité et aucune sanction. Le Rapport de la Cour des Comptes déplore que Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui les finance n'arrive à se faire respecter ni de la SNCF ni la RATP. Chaque jour 3 millions de voyageurs sont victimes d'un réseau métro/train/RER dont 60 % des lignes ne remplissent pas leur objectif de régularité. Sur les transiliens : seules 2 lignes sur 8 atteignent leurs objectifs. On considère comme un exploit que les métros soient à 91 % de régularité et le RER E, seul dans ce cas atteigne 95 %. Les chiffres des autres lignes sont accablants RER A 85 % (objectif contractuel 94 %), RER B 84 % (94 %), RER C 91 % (93 %), RER D 84 % (92 %).
Apostilles
par Charles Sannat
C’est la célèbre histoire de la dinde de noël
Tous les jours pendant 1000 jours, la dinde est nourrie, engraissée. Chaque jour qui passe pendant cette période renforce la dinde dans sa croyance que demain sera identique à hier et qu’elle recevra une pitance abondante. Au bout de 1000 jours, le degré de confiance éprouvée par la dinde atteint son paroxysme. Le soir même la Dinde est tuée. Le lendemain vous la mangez dans votre assiette. La Dinde est morte alors que l’indice de confiance de la dinde était au plus haut.
Madame notre lectrice, ce qui est sûr, c’est que votre banquier est un dindon… donc surtout ne devenez pas son « dindon de la farce »!!
Je souhaitais également, Madame, vous apporter un autre élément de réflexion et en faire profiter tout le monde.
N’imaginez pas que votre banquier est compétent. En fait c’est l’inverse depuis hélas bien longtemps. Les banquiers sont recrutés pour leur incompréhension de l’économie et du système (je parle des banquiers d’en bas, c’est à dire de ceux qui s’occupent de votre argent). Pourquoi ? Pour une raison simple. Imaginez une personne qui pense par elle-même, qui comprend la situation et à qui on demande de vendre à ses clients des produits qu’il sait mauvais et qui vont entraîner la perte de l’épargne de son client qu’il voit toutes les semaines. Quelle sera sa réaction ? Il ne vendra pas grand-chose. Or votre agence à des objectifs. Résultat, pour avoir les meilleurs vendeurs, il faut recruter des vendeurs de raquettes de tennis de chez décathlon. Pas des économistes.
Enfin, ces collaborateurs subiront un véritable lavage de cerveau hebdomadaire et mensuel. On leur donne la bonne parole, on homogénéise les discours de tout le monde, on supprime le libre arbitre. Celui qui remet en cause est poussé vers la sortie.
Alors dernier conseil Madame, faites passer un petit test à votre banquier qui normalement à moins de 40 ans (on s’est débarrassé des seniors qui comprenaient encore quelque chose à l’économie et à la finance et qui savaient lire et écrire en français), pour confier vote argent aux mains incultes de vendeurs de savonnettes.
Demandez-lui comment fonctionnent les CDS ?
Demandez-lui quelle est la taille du bilan de sa banque par rapport à ses fonds propres ? (là on va franchement rigoler).
Demandez-lui ce que sont les normes de Bâle 3 ou Solvency 2, il devrait y avoir un moment de flottement…
Revenons donc à l’actualité du jour encore une fois bien chargée pour un été.
Le FMI va arrêter son soutien à la Grèce
Selon le grand quotidien allemand Der Spiegel, le Fonds Monétaire International aurait indiqué aux dirigeants de l’Union Européenne qu’il ne participerait pas à un soutien supplémentaire pour la Grèce.
Il faut dire qu’actuellement, le FMI subit des pressions de plus en plus importantes car des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le parti pris européen du Fonds. Cela a encore été le cas cette semaine avec la lettre de démission adressée au conseil d’administration de Peter Doyle, l’un des économistes britanniques du FMI.
Lorsque l’on sait que de nombreux pays européens ont conditionné leur participation au sauvetage de la Grèce notamment à l’intervention et à la surveillance du FMI, cela n’augure rien de bon pour les prochaines semaines.
Alors que le FMI n’est tout simplement plus disposé à fournir des fonds supplémentaires pour aider la Grèce, il est difficile d’imaginer que les pays européens prennent à leur charge les dizaines de milliards d’euros qui vont manquer dès septembre. Vous n’avez pas fini d’entendre parler du cas grec, vous savez, ce pays que l’on a sauvé de la catastrophe lors des différents sommets de la dernière ultime chance.
Enfin, cela en dit long sur ce que pense les anglo-saxons de la construction européenne et de l’avenir de la monnaie unique. Barack Obama et les Américains n’ont aucun intérêt à voir émerger une Europe unie et fédérale. Si une Europe unie est un danger pour le leadership américain, une Europe désunie est une grande chance y compris pour le dollar américain…
Plus de crédibilité pour l’Espagne
Ambrose Evans-Pritchard, mon journaliste fétiche du Telegraph à Londres, signe encore un papier digne d’intérêt. Pour lui la crédibilité de l’Espagne est nulle.
« La crédibilité financière de l’Espagne est proche de zéro. La crédibilité budgétaire est égale à zéro. La crédibilité politique est nulle ».
En gros l’Espagne ne pourra pas s’en sortir et le coût d’un sauvetage global par ses partenaires européens est tellement élevé qu’il est illusoire. Effectivement c’est également ce que je pense.
D’ailleurs les marchés aussi sans doute, en tout cas le marché obligataire puisque le 10 ans espagnol dépasse allègrement la barre des 7,5%, un taux insoutenable à long terme.
Justement le marché obligataire, avec d’un côté des taux astronomiques pour de plus en plus de pays, et à l’autre bout de l’échelle, des taux négatifs pour quelques-uns, est en réalité la bulle financière ultime.
Des milliers de familles d’épargnants modestes pris au piège par le scandale des actions privilégiées
Toujours en Espagne, vous vous souvenez ce que je vous disais sur les bons produits financiers vendus aux particuliers qui allaient perdre leur épargne. Et bien voilà, c’est fait, ils sont déjà un million.
Les actions privilégiées sont un produit financier émis par une banque étrangère à perpétuité qui ont été mis sur le marché par les banques et les espagnols. Cela signifie que les économies sont déposées dans un actif, en échange d’un supposé intérêt (3 ou 4%). Ce dépôt est effectué à perpétuité, sans possibilité de « rédemption » pour le client, sans aucune garantie de rentabilité et aucune garantie minimale du système financier espagnol.
Voilà qui va sans doute renforcer la sympathie du peuple espagnol envers ses dirigeants bienveillants et ses banquiers charmants qui ont vendu de bons placements de père de famille à tous ses clients, toutes les banques espagnoles ou presque ayant participé à la ruine de leur client.
Tant qu’il y en a qui veulent croire que les banquiers veulent leur bien, nous ne pourrons rien faire pour les aider.
L’Amérique se dirige vers une apocalypse économique
Si il n’y avait que l’Europe dans une situation dramatique, nous pourrions encore avoir un petit espoir, mais vraiment, ce n’est pas le cas, d’ailleurs les Etats-Unis ne vont pas très bien. Mais ce n’est pas un scoop. Non le Scoop c’est qu’un site Internet très, très grand public aborde ce genre de problématique avec le titre suivant : « l’Amérique se dirige vers une apocalypse économique ». Rien de moins, mais c’est déjà tout un programme. Lorsque je vous dis que le dollar vaudra un peu plus que l’euro, mais pas très longtemps… c’est hélas une réalité pour bientôt.
Ainsi Yahoo Finances nous annonce que pour le PDG de “Euro Pacific Capital” Peter Schiff, l’économie américaine « se dirige vers un crash économique qui fera de 2012 une vulgaire promenade de santé. Les différents programmes de stimulation (QE) peuvent retarder le jour du jugement, mais seulement pour quelques temps, et au risque de provoquer un effondrement beaucoup, beaucoup plus grave »
Amen, récitez 10 « Notre Père », et forcez un peu la dose sur les « Je vous Salue Marie », trop de protection ne sera pas de trop…
« Un effondrement massif est à venir, et pas seulement des marchés, mais de toute l’économie », a affirmé Peter Schiff dans la vidéo. « Ce sera comme ce que l’on peut voir en Europe en ce moment, mais en pire.»
Que devez-vous faire pour vous protéger ? Peter Schiff a trois suggestions :
1. Sortez des bons du Trésor
Le dollar américain sera broyé dans le scénario de Peter Schiff. Verrouillé sur un rendement à 10 ans de 1,5%. Si l’inflation s’élève même à 5%, un niveau beaucoup plus faible que celle observée dans les années 1980, les propriétaires d’obligations auraient un pouvoir d’achat en baisse de 3,5% à la fin de chaque année. Et si vous voulez les vendre, vous ne trouverez que des acheteurs à un prix beaucoup plus bas que le prix d’achat.
Ça c’est une évidence, et c’est la principale raison qui me fait penser que les contrats d’assurance vie fonds en euros seront une catastrophe dans les années qui viennent pour l’épargnant.
2. Soyez propriétaire des bonnes actions
Avec les obligations et le dollar comme souffre-douleurs, les actions devraient surperformer de façon spectaculaire, à condition que vous possédiez les bonnes. Les exportateurs et les sociétés multinationales bénéficieront d’un dollar faible. Le mieux serait encore d’acheter des actions étrangères et d’éviter complètement les États-Unis… Je pense que ce raisonnement est faux. A qui vendront les sociétés exportatrices ? Non, pour le moment il ne faut pas aller sur les marchés. Attendez le point bas, qui sera compris entre 1 500 et 1 800 points pour le CAC40.
3. Achetez de l’argent et de l’or !
Peter Schiff affirme que la faiblesse récente des métaux précieux n’est juste qu’une pause en attendant que le tout baisse. Main Street n’a pas encore pris de positions sérieuses sur l’or ou l’argent. Une fois qu’ils commenceront à laisser tomber les obligations et qu’ils rechercheront un endroit pour se cacher, le prix de ces métaux va monter en flèche.
Etes-vous prêts pour un effondrement du marché et de l’économie américaine ?
Allez, je vous laisse, c’est l’heure de rejoindre les enfants à la plage, on va essayer de lutter contre la marée montante… hélas je connais déjà l’issue, mais c’est vrai, je suis sans doute trop pessimiste.
La mondialisation économique se traduit sous nos yeux par un éloignement croissant entre les citoyens et les vrais décideurs politiques et économiques. Le récent sondage OpinionWay – Youth Diplomacy révèle que 52% des Français pensent que “la politique n’a plus de sens à l’heure de la mondialisation“. Les gouvernements nationaux restent pourtant les seuls légitimes représentants politiques des citoyens nationaux.
Problème: leur souveraineté. Le pouvoir pour agir au nom du peuple, s’érode à mesure qu’ils perdent le contrôle sur les flux économiques et financiers… Cette impuissance, loin d’être totale, ni complètement nouvelle, est devenue visible.
Les masses populaires commencent à en prendre conscience. Alors que les révolutions européennes de 1848 étaient la conséquence de la famine, les malaises actuels se nourrissent de cette prise de conscience politique.
À l’instar de mouvements tels qu’Occupy Wall Street ou les Printemps Arabes, cette situation pourrait générer révoltes et conflits du fait du hiatus existant entre les décisions économiques qui se prennent à un niveau mondialisé et les décisions politiques, qui restent le plus souvent au niveau “local”.
Les différences d’échelle entre les décisions politiques et les décisions économiques
Plus grave encore, cette impuissance est génératrice d’une baisse de la qualité de la vitalité démocratique dans la vie des peuples. Le niveau des abstentions dans beaucoup d’élections politiques est à cet égard un indice de cote d’alerte.
Cette impuissance des États-nations ne leur permet plus d’assumer, ce qui, aux yeux des citoyens, leur donnent du sens: les 3 T, Totems, Tabous et Taxes, fondé sur le besoin de protection, et les avantages pour tous de la division du travail. Quand l’État méconnaît ou ne peut plus satisfaire ces deux finalités, et ne sait plus ni récompenser, ni punir, ni protéger, le système dérive inexorablement vers la tyrannie…
La tyrannie peut prendre des formes variées, parfois violentes, souvent plus insidieuses, à base de népotisme et de corruption, mais il faut prendre conscience qu’elle nous menace tous à moyens termes, même dans nos pays développés si nous n’arrivions pas à maîtriser le découplage entre forces politiques et forces économiques.
De l’État- nation trop faible à un embryon de gouvernance mondiale, encore imparfaite
Il ne s’agit pas du tout ici de mettre en concept moderne de l’État-régulateur qui s’est intelligemment substitué à celui de l’État ultra-interventionniste aux diverses formes de dirigismes bureaucratiques. Le problème aujourd’hui c’est que l’État-Nation n’est plus en mesure de réguler un marché à dimension globale. D’où l’importance des régulateurs internationaux qui fleurissent (G20, FMI, Comité de Bâle…) et commencent à constituer un embryon de gouvernance mondiale. Une philosophe politique, qui, malgré les efforts de consultation enclenchés envers la société civile, reste encore très éloignée des citoyens.
Une autre conséquence de l’impuissance visible des politiques, c’est qu’elle stimule le développement d’un individualisme, germe de l’incivisme et signe que le lien social est menacé. Que faire?
Il faut bien entendu rester réaliste, mais il faudrait au moins en revenir à une plus grande qualité de la décision démocratique dans la vie des peuples. En quelque sorte une réhabilitation de la citoyenneté, autrement dit d’une appartenance effective à des collectivités de niveaux certes différents, quartier ou ONG, communes, régions, Nation, ensembles continentaux, mais emboîtées entre elles sans rupture. Il faut assumer le continuum de “l’ultra-local” au “supra-national”.
Ainsi deux pistes s’ouvrent en particulier à nous :
Le niveau européen est le seul capable de représenter à armes égales les Nations européennes dans le “concert” des grands ensembles économiques mondiaux. Par conséquent, il conviendrait de développer une vraie citoyenneté européenne, donc de rendre vraiment responsables les instances bruxelloises devant le Parlement européen…
Mais par ailleurs la citoyenneté est “multi-niveaux” et commence dès l’échelon du quartier et des mouvements associatifs, pour “remonter” vers des niveaux plus larges, régionaux, nationaux, voire mondiaux, car elle s’appuie sur le principe de la consultation préalable des personnes concernées par une situation donnée, tout en étant très formatrice pour aborder progressivement des questions plus vastes. La citoyenneté peut ainsi progresser par “cercles concentriques”.
C’est en soi aussi le problème de la gouvernance mondiale, car s’il existe déjà de nombreuses institutions transnationales, il reste à développer l’esprit de citoyenneté au niveau mondial. En d’autres termes le sens de la citoyenneté ressenti par chacun ne doit surtout pas se figer sur des préoccupations locales, mais peut en revanche servir de tremplin en s’inspirant utilement des expériences concrètes pour aborder des questions plus vastes… Il reste à substituer la démocratie à la diplomatie.
Durant ses travaux, le CGDD a recherché dans ses points de mesure 550 pesticides et parmi ces produits, 377 – soit 68 % – ont été décelés au moins une fois.
Pire, 19 % des points présentent plus de 20 pesticides différents (contre 15 % en 2010). Dans les départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe et La Réunion), cette statistique tombe à 5 %.
Le rapport précise que les 15 substances pesticides les plus quantifiées dans les cours d’eau de France métropolitaine en 2011 sont en majorité des herbicides ou leurs dérivés.
Autre constat de cette étude : certains pesticides interdits aujourd’hui ont été détectés alors qu’ils ne sont plus utilisés. C’est le cas de l’atrazine et du métolachlore, interdits en 2003, ou du diuron (fin 2008). Une présence persistante qui s’explique par la lente dégradation de ces produits chimiques : employés durant de longues années, ils persistent dans l’environnement et sont toujours une source de pollution.
Source : France Info
LA VIDÉO montrant quatre Jeunes agressant un blondinet aux cris de « sale Français » a été largement évoquée dans notre dernier n°. Mais revenons un instant sur cette affaire pour en analyser la seule dimension économique.
« Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux, l'autorité de personne, alors c'est là, en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. » (Platon). Ces sages paroles résonnent d'une tonalité cruelle à l'heure où des bandes ethniques tiennent en laisse une masse hébétée, atone, qui courbe l'échine devant des "incivilités" qui, en d'autres temps, auraient mené leurs auteurs devant des instances autrement plus musclées que nos hésitants tribunaux. Il est à noter que, bien entendu, les agresseurs ne risquent en réalité pas grand-chose, ce qui explique que - sous couvert d'anonymat - de nombreux conducteurs d'autobus aient témoigné sur diverses radios (Europe Un ou RTL notamment) : de telles agressions de Français deviennent le lot quotidien de populations vivant sous le joug de bandes d'encapuchonnés triomphants, voilà les faits constatés, quotidiennement par les agents de la RATP. Il est également à noter que si ces terreurs étaient arrêtées et aussitôt fusillées pour l'exemple, les agressions cesseraient mystérieusement dans les quinze jours. Mais c'est un autre débat que ne résoudra pas le numéro de va-t'en guerre, auquel Nicolas Sarkozy s'est livré mardi à Nice où il a prétendu régler le problèmes des bandes - ou plutôt des gangs.
INVASION ET RAPINES
Comment le pouvoir en place a-t-il ces dernière années lutté contre la criminalité dans les banlieues ?
Tout d'abord, il faut dire que l'immigration, que cela plaise ou non, est en soi pathogène : une étude officielle, fondée sur les documents de la DCSP et de la DCPJ en 2004, estimait que 60 à 70 % des délinquants étaient issus de l'immigration récente, et de « confession musulmane ». Selon cette même étude: « Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes ». Depuis, la proportion de délinquants issus de l'immigration a encore augmenté (50 à 80 % de musulmans dans les prisons franciliennes). Comment expliquer la délinquance spécifiquement liée à l'immigration, phénomène constaté dans la plus part des pays européens ? Selon le docteur Patrick Huerre, expert auprès des tribunaux, c'est le contexte familial et social qui en réalité prévaut : ainsi montre-t-il, au terme de quinze ans de diagnostics effectués sur les viols et agressions sexuelles en réunion, que 52 % des agresseurs étaient d'origine maghrébine, et 20 % issus de l'Afrique noire.
Mais surtout, la plupart des délinquants étaient en échec scolaire, et dans des familles éclatées, caractéristiques d'une assimilation ratée. Pour des raisons économiques liées au prix de l'immobilier en centre-ville, les immigrés vivent souvent dans des banlieues qui se paupérisent et se transforment en ghettos où peu à peu le non-droit règne. Plus l'immigration est importante, plus ces zones s'étendent, fort logiquement.
Il existe aujourd'hui des centaines de cités dans toute la France où ni police, ni services sociaux, ni même services d'urgence (pompiers, Samu, etc.) ne peuvent plus pénétrer. L'accumulation par strates de populations analphabètes, non intégrées, parlant mal ou pas notre langue, désœuvrées et sans emploi, a créé des conditions de vie précaires qui mènent les deuxième et troisième générations à la délinquance, Les Jeunes qui peuplent ces cités sont pris en charge par ce qu'on nomme pudiquement l'économie parallèle, soit le trafic de drogues, les vols, et autres, le tout sous la coupe de bandes organisées, selon un schéma bien connu des services de police, Et la réponse quasi unique des gouvernants au problème posé a été depuis trente ans des subventions, encore des subventions, ou la création à jet continu d'organismes étatiques divers, ce qui est idiot sur le plan économique, mais surtout pervers : la ville rieuse où chacun vit en harmonie ne reçoit aucune aide gouvernementale, quand la cité hantée par des bandes racistes va connaître une pluie d'argent public. Plus la délinquance sévit, plus le maire et son équipe seront récompensés ! Sans parler, en outre, des pratiques tribales maghrébo-africaines qui s'y déroulent : lors d'une conférence de presse tenue le 13 mars dernier, la sous-ministre Valérie Létard a rappelé - sans proposer aucune solution - que la France comptait près de 55 000 femmes excisées et 70 000 femmes mariées de force chaque année !
Nous allons montrer que depuis trois décennies, les gouvernements fi' ont tenté de résoudre la violence, le trafic, les braquages, et le racket dans les banlieues que par la création de dizaines de comités Théodule, ou via l'injection d'argent public à fonds perdus: vacances, centres culturels, MJC, terrains de foot, équipement divers, souvent saccagés l'année même de leur édification. N'aurait-il pas été plus judicieux, par exemple, de conditionner ces investissements au retour préalable de la paix civile ? Par peur de choquer les bobos du VIe, des quartiers entiers de la périphérie (mais aussi, de plus en plus souvent, certains quartiers des métropoles où abondent les HLM) ont été progressivement abandonnées, malgré les subventions démentes dont ils ont été l'incessant objet. Quant à la malheureuse population honnête, et souvent modeste, qui ne peut en déménager par manque de moyens, elle est devenue l'otage de criminels, dans l'indifférence des élites verbeuses qui sollicitent nos suffrages avec leurs remèdes à la Docteur Knock.
TU M'AGRESSES ? MERCI !
Voici quelques étapes de cette course à l'échalote. Juin 1983 : création du Conseil national de prévention de la délinquance (CNPD). La loi du 22 juin inscrit le droit au logement parmi les droits fondamentaux ... Novembre 1983 : lancement de la mission Banlieue 89, sous la houlette des architectes Roland Castro et Michel Cantal-Dupart, pour « lutter contre l'enclavement des quartiers défavorisés ». Juin 1984 : création du Comité interministériel pour les villes (CIV) et du Fonds social urbain (FSU), en liaison avec le programme gouvernemental « Mieux vivre dans la ville ». Février 1985 : circulaire du Premier ministre qui met en place les « contrats d'action de prévention pour la sécurité dans la ville » (CAPS). Octobre 1988 : création d'un Conseil national des villes (CNV), d'un Comité interministériel des villes et du développement social urbain (ClV), et d'une Délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (DIV), qui reprend les activités de Banlieue 89 : quatre cents quartiers en difficulté sont recensés. Janvier 1989 : démarrage du « dixième plan gouvernemental » : 400 conventions DSQ (développement social des quartiers) sont signées. La Caisse des dépôts et consignations (CDC) lance le Programme développement solidarité (PDS) en faveur des quartiers. Novembre 1989 : circulaire sur la politique de prévention de la délinquance ; création de l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI). Mars 1991 : émeutes dans la cité des Indes, à Sartrouville ; création d'un « Comité d'évaluation de la politique de la ville ». Mai 1991 : violents incidents au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie; création de la section « violences urbaines » aux Renseignements généraux (RG) ; début de l'opération « Quartiers lumières ». Jumet 1991: loi d'orientation pour la ville (LOV), dite aussi « loi anti-ghettos ». Le gouvernement définit les premiers grands projets urbains (GPU) en faveur de quartiers situés en banlieue parisienne, ainsi qu'à Vénissieux, Marseille, Roubaix et Tourcoing. Septembre : création du service national ville (SNV), dans le cadre duquel des appelés du contingent seront affectés dans les quartiers jugés sensibles. Mai 1992 : circulaire du ministère de l'intérieur sur les plans locaux de sécurité (PLS), qui prévoient l'accroissement de la présence policière dans les banlieues. Juillet 1993 : le gouvernement annonce la mise en place d'un « plan de relance pour la ville ». Février 1994: création d'un « Fonds interministériel d'intervention pour la politique de la ville » (FIV) Mai 94 : circulaire gouvernementale relative à la « politique de prévention de la délinquance et de lutte contre l'insécurité en milieu urbain » ; discours de Mme Veil (ministre) devant le Conseil national pour l'intégration des populations immigrées (Cnipi). Juin 1994 : mise en place des 214 contrats de ville concernant 750 communes et 1 300 quartiers ; lancement du programme Européen Urban (1994-1999) en faveur des quartiers défavorisés - 8 sites français sont sélectionnés. Janvier 1996 : le Premier ministre Alain Juppé annonce un « pacte de relance pour la ville » axé sur le développement économique et l'emploi. Mai 1996 : création des emplois de ville, qui concernent les jeunes de quartiers âgés de 18 à 25 ans (ils seront remplacés l'année suivante par les emplois-jeunes). Novembre 1996 : la loi sur la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville institue 750 zones urbaines sensibles (ZUS). Le gouvernement crée également des zones franches urbaines (ZFU) afin d'attirer les entreprises dans certains quartiers en difficulté grâce à des exonérations fiscales et sociales. Juin 1998 : assises nationales des ZEP à Rouen ; le comité interministériel des villes (CIV) définit les priorités du gouvernement en matière de politique urbaine l'accent est mis notamment sur les notions de pacte républicain et de cohésion sociale. Mars 1999 : le ministre de l'Intérieur Chevènement signe une circulaire visant à renforcer la lutte contre les violences urbaines. Décembre 1999 : le CIV entérine le programme gouvernemental de rénovation urbaine et de solidarité ; 50 grands projets de ville (GPV) sont créés, et 30 opérations de renouvellement urbain (ORU)sont engagées. Décembre 2000 : promulgation de la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU), qui soumet à un prélèvement les communes comptant moins de 20 % de logements sociaux ; circulaire gouvernementale portant création d'un fonds de revitalisation économique (FRE), destiné à relancer les activités dans les quartiers. Octobre 2001 : Le ClV décide de consacrer près de 10 milliards de francs de subventions nouvelles d'ici à 2006, d'accorder 25 milliards de francs de prêts à taux réduit en faveur des personnes vivant dans les quartiers difficiles et d'accélérer les démolitions de barres HLM. Novembre 2001 : loi relative à la lutte contre les discriminations. Le FAS devient le Fasild (Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations). Juillet 2002 : décret relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention et la lutte contre la délinquance ; les conseils communaux de prévention de la délinquance (CCPD) sont remplacés par les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Janvier 2003 : M. Borloo rend publique la liste des 41 nouvelles zones franches urbaines (ZFU) qui verront le jour en janvier 2004. Mars 2003 : promulgation de la loi pour la sécurité intérieure (LSI), qui renforce considérablement les moyens de la police judiciaire et élargit les pouvoirs de contrôle par le croisement et l'extension des fichiers d'infractions ou d"'incivilités" (parmi lesquelles on trouve les rassemblements dans les halls d'immeubles). Août 2003 : loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dite loi Borloo, consacrée à la « lutte contre les inégalités sociales et territoriales ». Novembre 2003 : lancement du Programme national de rénovation urbaine (PNRU) et de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) ; installation de l'Observatoire national de la délinquance (OND). Octobre 2004 : installation de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (ZUS) au sein de la Délégation interministérielle à la ville (DlV). Janvier 2005 : promulgation de la loi relative à la programmation pour la « cohésion sociale ».
On pourrait continuer ainsi des pages durant. Des milliards d'euros de subventions absurdes ont été déversés dans le tonneau des Danaïdes qu'est l'immigration à robinets ouverts.
Epargnons au lecteur - qui a déjà forgé son opinion sur ces questions - la litanie des initiatives récentes sarko-fillonesques, aussi plates que ce qui précède, et avec des résultats semblables. Les délinquants se rient des mollassons ; en revanche, ils craindraient probablement ceux qui leur rendraient la politesse à coup de pied dans le fondement.
Hélas, l'électeur semble s'accommoder fort bien d'être traité en paria dans sa propre maison. A lire les résultats invariables de l'UMPS aux élections, il ne semble pas que le temps du Karcher, promis par le faux dur Sarko, soit pour demain.
Aussi est-il logique, au fond, que le tabassage de Français soit désormais la règle, passé minuit.
Grégoire DUHAMEL. RIVAROL 2009
Lue dans 4 vérités, la chronique politique de Guillaume de Thieulloy :
"Bien après la prise de conscience des Français, la classe politico-médiati - que a enfin admis, au dé - but des années 2000, que le niveau de dépense publique de la France, son taux d’imposition et sa dette publique étaient trop élevés. Pourtant, force est de constater que le diagnostic n’a aucun impact sur la politique. Bien au contraire, la dépense publique ne cesse d’augmenter en volume, comme en part du PIB. Elle est ainsi passée de 35 % du PIB au début des années 1960 (où la France n’était tout de même pas sous-administrée!) à 56,6 % en 2010 – dont à peine 5,6 % pour l’investissement! Sans être nécessairement des gestionnaires géniaux, nous sommes tous parfaitement capables de couper dans notre budget familial. Pourquoi donc des politiciens, très largement formés à l’ENA, donc formés à la gestion des finances publiques, sont-ils incapables d’en faire autant ? À mon sens, cela tient à trois raisons essentielles.
Tout d’abord, ces gestionnaires semblent ignorer le fonctionnement de l’économie. Oh, bien sûr, aucun politicien ne croit que l’argent pousse sur les arbres. Mais très peu savent comment « il pousse ». Regardez comment les socialistes nous ont « vendu » les 35 heures. Tout se passait comme si, dans leur esprit, le marché du travail était un gâteau de taille donnée. Auquel cas, évidemment, si la part de certains se réduisait, la part des autres pouvait augmenter. Le problème, c’est que les choses se passent tout différemment. L’économie étudie des réalités dynamiques. En l’occurrence, plus chacun travaille, plus il accumule de capital, donc plus il peut investir et créer d’emplois. Bastiat avait attiré l’attention sur le fait qu’il y avait, en économie, ce que l’on voyait et ce que l’on ne voyait pas. Un « emploi jeune » créé, cela se voit (et c’est bon pour l’élection !). Mais, sauf cas exceptionnel, cet emploi jeune détruit au moins un emploi dans le secteur marchand. Et cela ne se voit pas…
Pour lutter contre cette première raison, il n’existe qu’une seule solution : diversifier le recrutement des politiciens et, notamment, y accueillir des entrepreneurs. Pour cela, le plus simple est d’empêcher le quasi-monopole de la fonction publique. Par exemple, en imposant aux fonctionnaires de démissionner de leur corps d’origine, au moins lorsqu’ils sont élus, et peut-être même lorsqu’ils se présentent.
Deuxième raison, les politiciens pensent, plus ou moins consciemment, que l’argent public est illimité et que, par conséquent, on peut toujours compenser un surcoût du travail privé par une dépense publique. Il est certainement vrai, dans le cas général, qu’un État est, pour les créanciers, un débiteur d’une autre nature qu’un particulier, puisqu’il peut garantir sa dette par sa faculté à augmenter les impôts. Mais cette possibilité même n’est pas illimitée et il arrive un niveau où les créanciers commencent à s’inquiéter de l’inexistence d’une économie réelle… et aussi d’un mépris du droit de propriété. Comment prêter à un État qui considère que les richesses de ses nationaux lui appartiennent ? N’aura-t-il pas le même réflexe à l’égard des banquiers pour annuler sa dette ? Or, la France est désormais dans cette situation : il est devenu impossible de lui faire confiance, puisqu’elle viole le droit de propriété et renie sa parole fiscale très fréquemment. Pour répondre à ce deuxième motif de la hausse des dépenses publiques, il faudrait élever le niveau de la moralité publique. En particulier, il est ahurissant que des personnes condamnées par la justice puissent se représenter… et être réélues. Et il est inconcevable que l’État puisse promulguer des lois rétroactives et spoliatrices. Le niveau de dépense publique ne devrait pas pouvoir dé - passer 30 % du PIB (c’est déjà énorme!) et une réforme fiscale ne devrait pas pouvoir s’appliquer à un produit déjà existant (si le gouvernement décide de réformer la fiscalité de l’assurance-vie, cela ne devrait concerner que les assurances-vie à ouvrir et non les existantes).
La troisième raison de la hausse des dépenses publiques est la plus grave : elle tient à la nature même du régime électif. Un homme politique cherche à être élu et un élu cherche à être réélu. Pour cela, il flatte les passions de ses électeurs. D’où la démagogie et le clientélisme que l’on constate à tous les niveaux de l’administration… Ici, je ne vois que quelques solutions simples – et maintes fois proposées dans nos colonnes –, à commencer par la prohibition de toute subvention publique à quelque organisme que ce soit (compensée par une très large défiscalisation des dons à toute organisation)".