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économie et finance - Page 751

  • Vérité au-delà du Rhin erreur en deçà

    Le 22 septembre outre-Rhin une victoire électorale confirmait la résolution du pays le plus important d'Europe à avancer sur le terrain des réformes économiques de Liberté. Le lendemain à Paris la magistrature syndiquée confirmait au contraire la volonté de stagnation et de contrainte des nuisances bureaucratiques de l'Hexagone.

     

    Je ne vois hélas pas d'autre interprétation sociologique possible au revirement juridique entre l'ordonnance du tribunal de grande instance du jeudi 6 décembre et la décision de la cour d'appel de Paris, rendue lundi 23 septembre : Vérité au-delà du Rhin erreur en deçà.

     

    En l'espèce il s'agissait d'autoriser ou d'interdire l'ouverture en nocturne d'un magasin de produits de beauté à l'enseigne Sephora, appartenant au groupe LVMH sur l'avenue des Champs-Élysées, probablement, aujourd'hui encore l'un des lieux les plus touristiques du monde

     

    En 2012, au risque de mécontenter les bureaucraties cégétistes le TGI de Paris donnait gain de cause à l'entreprise. Victoire fragile, et d'ailleurs inattendue, car la même année au moment des soldes d'été, les Galeries Lafayette et le BHV Rivoli avaient dû annuler leurs ventes nocturnes traditionnelles. Saisi en référé par les syndicats le même tribunal avait une astreinte énorme à hauteur 300 000 euros. Le motif invoqué en était que "la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique n'était pas démontrée."

     

    On doit ici bien retenir le concept.

     

    En théorie la liberté du commerce et de l'industrie est un "principe général du droit français". Cela remonte à 1791, et cela aura été maintes fois réaffirmé par les constitutionalistes et les doctrinaires.

     

    Chose inouïe : les jurisprudences abondent qui le réaffirment, de façon solennelle. Je dis cela "inouï", car dans les faits, on l'a non moins régulièrement bafoué au nom du droit social, au nom de l'urbanisme commercial, de la dignité des pauvres, du partage de l'emploi, de l'âge du capitaine, des économies d'énergie, de la protection du petit commerce et de l'artisanat, de l'égalité des sexes ou de la vitesse du vent etc.

     

    Un jour ou l'autre, pour sûr, on invoquera la charte de la laïcité donnée par Dieu à Peillon sur le mont Sinaï, ou le mystérieux pacte républicain.

     

    Le "droit de tous au soleil" cher à Le Corbusier avait déjà servi à justifier les constructions en hauteur : il ne manquera pas d'intervenir à son tour pour cette noble cause.

     

    Ainsi donc, avant d'autoriser une activité économique, il faudra en démontrer la nécessité devant des fonctionnaires, dont on ne aurait ignorer la compétence technique pour en juger. On appellera au besoin des experts choisi par la CGT ou par n'importe quelle instance malthusienne susceptible de fustiger la concurrence toujours déloyale, et plus encore : inutile.

     

    Pour ce qui regarde la vente de parfumerie à des clientes saoudiennes, nuitamment, sur ce qu'on appelait autrefois la plus belle avenue du monde, reconnaissons que la "nécessité" de telles transactions peut difficilement convaincre le Comité national d'éthique.

     

    Le temps où l'on pouvait dire "le superflu chose si nécessaire" est aboli. Soutenir que quiconque aurait fortement besoin de déodorants semble contraire à la bien séance. Cela  tomberait peut-être même sous le coup des lois mémorielles et mobiliserait les ligues de vertu. On se gardera de tomber dans ce piège.

     

    Voici donc la logique hexagonale du 23 septembre. Elle entre, semble-t-il, en contradiction avec la logique de la victoire de Mme Merkel du 22 septembre et avec les réformes qui s'imposent en ce moment dans les pays de l'Europe du sud.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2013/09/verite-au-dela-du-rhin-erreur-en-deca.html

  • Après les élections allemandes, le retour de la crise de la zone euro ?

    Dans l’attente des élections nationales allemandes, il ne fallait pas parler des problèmes de la zone euro. Angela Merkel ne veut surtout pas perdre des voix en évoquant ce sujet. Son ministre des finances a avoué malencontreusement au cours de la campagne qu’il faudrait encore aider la Grèce, mais de seulement 10 milliards d’euros, pas de quoi s’inquiéter.

    Mais dimanche cette comédie va prendre fin. Non, la Grèce n’aura pas besoin de seulement 10 milliards d’euro mais de beaucoup plus. Le pays s’enfonce dans la crise, il ne pourra pas rembourser sa dette et c’est vers un nouveau plan de restructuration qu’il va falloir s’acheminer. Et ce sera encore plus compliqué que la fois précédente car c’est désormais la Banque Centrale Européenne qui détient une grande partie de cette dette, il faudra donc aussi la renflouer pour éviter qu’elle ne brûle tous ses fonds propres. Le reste est détenu par les fonds d’aide (FESF, MES) garantis par les Etats européens, et il leur faudra également remettre de l’argent dans ces structures.

     

    Il y a aussi le Portugal qui ne s’en sort pas non plus et ne pourra pas rembourser les 78 milliards d’aide apportés par l’Union européenne et le FMI en mai 2011. Le taux à dix ans dépasse les 7%, la situation n’est pas soutenable. La encore la restructuration va s’imposer, une partie de cette dette devra être effacée. Les fonds d’aide européens devront, après la Grèce, enregistrer de nouvelles décotes, et les Etats garants les renflouer… Il y a des élections municipales le 29 septembre, après il faudra rentrer dans le vif du sujet.

    N’oublions pas deux petits pays, Chypre et la Slovénie. Chypre s’enfonce dans la récession, on prévoit au moins 8% de chute du PIB en 2013 ! Comment le pays pourra rembourser les 10 milliards d’euros de son plan de sauvetage ? La Slovénie souffre de son secteur bancaire dont les créances douteuses équivalent à 20% du PIB. Vite un plan de sauvetage !

    Et ensuite ? L’Espagne et l’Italie vont revenir sur la table. Le secteur bancaire espagnol reste très malade, toutes les pertes liées à la bulle immobilière n’ont pas été prises en compte, loin de là. La situation politique chaotique de l’Italie rend l’avenir incertain. Et ces deux pays ne retrouvent pas le chemin de la croissance, tandis que leur dette publique ne cesse d’augmenter. L’Italie vient de connaître son huitième trimestre d’affilé de récession !

    Et ensuite ? Pour la France, jusqu’ici tout va bien, les taux n’inspirent pas d’inquiétude. Mais quand les marchés vont vraiment se rendre compte que le déficit budgétaire de cette année va déraper par rapport aux prévisions, le climat risque de se tendre. Quand ils comprendront qu’absolument aucune réforme structurelle sérieuse n’est mise en place aussi. On verra.

    La parenthèse se referme, les dossiers mis au placard vont devoir ressortir. La relative accalmie qu’a connu la zone euro ces derniers mois ne devait rien à une quelconque amélioration des fondamentaux économiques, mais seulement à la volonté de faire silence dans les rangs de la part du pays qui tient les cordons de la bourse. Lundi sera un autre jour.

    GoldBroker.com

    http://fortune.fdesouche.com/323879-doit-on-sattendre-une-nouvelle-irruption-de-la-crise-de-leuro-des-lundi-prochain

  • Loi du 3 janvier 1973 : Entretien entre Pierre-Yves Rougeyron et Pierre Jovanovic

  • France info: un cas d’école de désinformation européiste

    Les radios d’Etat françaises sont particulièrement engagées politiquement. Le mondialisme, notamment dans sa version européiste, y est souvent promu et défendu.
    Mais le plus gênant est que cela est fait de façon sournoise et malhonnête, par des pseudo-journalistes, sur un ton sérieux et convaincant.

    Ci-dessous un exemple, typique, de ces méthodes de manipulation mises en œuvre par l’oligarchie, avec ce passage sur France info, hier.

    L’animatrice y interroge un « expert » sur un bref extrait d’une déclaration de Marine Le Pen disant que « l’Union européenne nous vole 7 milliards d’euros par an ».
    « Vrai ou faux ? »
    A la question ingénue de sa collègue, le « journaliste » débute sa péroraison d’un radical et lapidaire « Eh bien c’est faux, l’Union européenne ne vole pas à la France 7 milliards d’euros ».
    Puis il part dans des commentaires censés étayer son assertion, mais qui ne sont que diversion (comment est utilisé l’argent, comment la gentille UE finance notre agriculture, l’Allemagne paye plus que nous, etc).
    Au final, il doit concéder en passant, que la différence entre ce que la France verse et ce qu’elle reçoit, est, à nos dépends, de… 6,5 milliards d’euros !
    Tout ça pour ça ! Et encore, avec les divergences d’estimation inéluctables, le chiffre – arrondi ou pas – de 7 milliards d’euros est très plausible.
    Mais l’impression que l’auditeur lambda gardera de cette séquence, c’est que la diatribe de Marine Le Pen sur l’UE – en l’occurrence très justifiée – est tout simplement fausse, donc que les opposants à l’UE sont des menteurs.

    http://www.contre-info.com/

  • Qui sont les journaux les plus subventionnés ?

    La Cour des comptes a publié les aides que verse l’État à chaque titre. ‘Le Monde’ et ‘Le Figaro’ reçoivent les subventions les plus importantes. Mais c’est ‘L’Humanité’ qui reçoit l’aide au numéro la plus élevée.

    Mercredi 18 septembre, la Cour des comptes a publié un épais rapport sur les aides publiques à la presse écrite. Elle y dénonce notamment la transparence insuffisante de ces subventions, et réclame que le montant des aides soit publié pour chaque journal. Joignant le geste à la parole, les magistrats de la rue Cambon ont publié le montant des aides reçues par chaque journal.

    La liste, reproduite ci-dessous, recèle quelques surprises. Ainsi, on apprend que les deux journaux les plus aidés sont Le Monde et Le Figaro. C’est en partie logique, car ce sont les plus lus du pays. Mais le rapport montre que les quotidiens régionaux qui se vendent presque autant sont bien moins aidés. Ainsi, Sud Ouest reçoit trois fois moins d’aides. Inversement, Ouest France, dont la diffusion est deux fois plus élevée que celle du Monde et du Figaro, touche autant de subventions qu’eux

    Tous les journaux ne sont pas égaux

    La Cour des comptes effectue aussi un autre calcul: elle rapporte le montant des subventions au tirage du journal. Elle aboutit ainsi à un classement totalement différent. Selon ce critère, le journal le plus subventionné est L’Humanité (48 centimes d’euro par exemplaire), suivi de La Croix (32 centimes), Télérama (29 centimes), Le Nouvel observateur (29 centimes), Libération (27 centimes), Pèlerin (24 centimes) et l’Express (23 centimes).

    Pour expliquer ces résultats, il faut comprendre que les journaux ne sont pas égaux entre eux face aux subventions. Certaines bénéficient d’aides auxquelles d’autres n’ont pas accès. Une des principales critiques de la Cour est justement la mauvaise répartition de ces aides, que le rapport propose de modifier. Revue de détail.

    1-les aides aux magazines de divertissement

    La quasi-totalité de la presse (8.799 publications) a droit à une TVA super réduite (2,1%) et à des tarifs postaux préférentiels. Ces deux aides sont celles qui coûtent le plus cher: respectivement 270 et 249 millions d’euros prévus au budget 2013.

    Pour cela, il suffit d’obtenir un agrément de la part d’une commission. Mais “les conditions légales d’octroi de cet agrément sont assez peu restrictives“, pointe la Cour.

    Ceci permet aux magazines de divertissement de bénéficier eux aussi de subventions, à côté de la presse d’information politique et générale. Selon le rapport, “les magazines de télévision apparaissent particulièrement aidés, avec une aide de 4 à 10 centimes par exemplaire” -chiffre qui n’inclut pas la TVA réduite.

    Pour la Cour, “la presse magazine demeure rentable, alors que les résultats des quotidiens nationaux sont proches de l’équilibre, voire déficitaires“. Or “le soutien aux familles de presse économiquement viables ne se justifie pas“.

    Conclusion: “le soutien de l’État à des familles de presse économiquement rentables et présentant peu ou pas d’enjeux en termes de pluralisme paraît de moins en moins se justifier, a fortiori pour les deux mesures les plus coûteuses“.

    Le rapport propose donc de réserver ces subventions à la presse d’information politique et générale, et rappelle au passage que c’était le cas pour la TVA entre 1977 et 1989.

    2-les sites internet

    En 2009 a été créé un fonds d’aide aux services de presse en ligne (Spel), qui a distribué depuis 10,9 millions d’euros, dans des conditions critiquées par la Cour.

    Ainsi, ce fonds a accordé 68.464 euros de subventions à surfsession.com, 18.018 euros à moto-net.com, 53.573 euros à hoteletlodge.fr, 7.070 euros à lemondedusurgele.fr, 33.167 euros à pharedere.com (site sur l’actualité locale de l’île de Ré), ou 14.020 euros à frequence-sud.fr (guide des festivals des régions méridionales). “Des magazines de grands groupes qui, a priori, ne connaissent pas de difficultés particulières figurent parmi les bénéficiaires, tels les sites lejdd.fr (138.703 euros) et parismatch.com (57.390 euros) du groupe Lagardère”, pointe le rapport.

    En clair, la Cour estime que ce fonds n’est pas suffisamment ciblé sur la presse d’information politique et générale, qui n’a représenté que 60% des aides distribuées en 2011.

    Pour ne rien arranger, “le champ d’intervention était très large. En effet, les aides pouvaient concerner des dépenses d’exploitation telles que les rémunérations des journalistes concernés par les projets”.

    3-les journaux d’opinion avec peu de publicité

    Un fonds pour aider les quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires a été créé en 1986. En 2013, il devait distribuer 9,2 millions d’euros.

    Le principal bénéficiaire est l’Humanité (3 millions d’euros en 2011), suivi de La Croix (2,9 millions) et Libération (2,9 millions). Mais il y a aussi Présent (260.183 euros), qui reçoit la subvention la plus importante par exemplaire (31,2 centimes). Cette aide représente 27% des ressources du le quotidien d’extrême droite. Enfin, les derniers bénéficiaires sont les quotidiens pour la jeunesse Mon Quotidien, Le Petit Quotidien, et L’Actu.

    Selon le rapport estime, ces subventions sont attribuées de manière “incohérente”. En effet, l’aide n’est pas modulée en fonction du tirage, ni des recettes publicitaires encaissées, qui sont parfois non négligeables (22,5% des ressources totales pour Libération). “Une réforme complète de ce mécanisme paraît s’imposer“, conclut le rapport.

    4-l’acheminement du ‘Monde’ en province

    Enfin, il existe une aide au transport des journaux par la SNCF, qui représente 4,5 millions d’euros dans le budget 2013. Selon le rapport, Le Monde “est le principal bénéficiaire“, avec 3,9 millions d’euros d’aide par an en moyenne.

    Mais la Cour précise que “le ministère de la culture a d’ores et déjà décidé de supprimer cette aide“. Son montant décroît déjà régulièrement chaque année (il était de 7,3 millions d’euros en 2006).

    Notes: Subventions reçues par les journaux (en millions d’euros)

    LE MONDE 18,4

    LE FIGARO 17,2

    OUEST FRANCE 15,8

    LE PARISIEN & AUJOURD’HUI EN FRANCE 13

    LA CROIX 9,9

    LIBÉRATION 9,9

    TÉLÉRAMA 9,4

    NOUVEL OBSERVATEUR 7,8

    TÉLÉ 7 JOURS 7,3

    L’HUMANITÉ 6,8

    SUD OUEST 6,3

    L’EXPRESS 6,2

    NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE 5,6

    VOIX DU NORD 5,4

    PARIS MATCH 5,15

    DÉPÊCHE DU MIDI 5

    LES ÉCHOS 4,5

    LE POINT 4,5

    DAUPHINE LIBÉRÉ 4,5

    TÉLÉ STAR 4,45

    TÉLÉ LOISIRS 4,4

    DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE 4

    BFM TV

  • Dette publique : l’éternel faux problème

     

    Que s’est-il passé en France entre 1671 et 1738 ? Trois fois rien : la France a tenu tête à presque toute l’Europe durant les guerres louisquatorziennes, elle s’est accrue de l’Alsace, de la Franche-Comté, du Roussillon et du Nord, les arts et les sciences ont rayonné, Versailles a été construit, l’administration modernisée et la noblesse rabaissée.

     

    Or, pendant cette période, les budgets du gouvernement n’ont jamais été en équilibre. La France en est ressortie très endettée. Seule la saine gestion du cardinal Fleury a permis de rééquilibrer les comptes.

    De ce regard sur l’Histoire, une conclusion s’impose : la grandeur, la prospérité et le bien-être d’un pays ne sont pas conditionnés à son endettement public. Nous, Français, devons le savoir mieux qu’aucun autre peuple. La monarchie a sans cesse été endettée. L’histoire de France s’est faite à crédit. Nette différence toutefois avec notre époque : nos rois imposaient leurs lois aux créanciers tandis que l’UMPS leur est soumis. Songeons à notre cher Philippe le Bel qui expulsait ses créanciers du royaume quand il ne les assassinait pas si, par malheur, ils avaient le toupet de réclamer leur dû. Assurément, nous sommes loin de notre UMPS qui évoque une rigueur budgétaire pour tous les services de l’État, sauf celui du service du remboursement de la dette. [...]

    Adrien Abauzit - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Dette-publique-l-eternel-faux

  • La Bourse attaquée par des robots plus rapides que les humains

    Les marchés financiers internationaux ont récemment subit une série de pannes informatiques qui ont subitement forcé la suspension des activités boursières. L’une des raisons de ces « plantages rapides » pourrait être l’émergence soudaine d’un grand groupe de robots ultrarapides, qui procèdent à des transactions financières sur les marchés et agissent plus rapidement que ce que les humains peuvent détecter, ce qui surcharge le système.

    Les apparences de cette « écologie de machines ultrarapide » sont documentées dans une nouvelle étude publiée la semaine dernière dans les Scientific Reports du magazine Nature.

    Selon les conclusions des chercheurs, lorsque le monde boursier passe dans des intervalles moindres qu’une seconde, le secteur financier effectue une transition soudaine dans une cyberjungle habitée par des algorithmes de transactions agressifs.

    « Ces algorithmes peuvent opérer si rapidement que les humains sont incapables d’y participer en temps réel, et c’est plutôt un groupe de robots ultrarapides qui prend le contrôle », explique Neil Johnson, un professeur de physique au College of Arts and Sciences de l’Université de Miami.

    La demande sociétale pour des systèmes plus rapides qui dépassent leurs compétiteurs a mené aux développement d’algorithmes capables d’agir plus rapidement que le temps de réaction des humains. Par exemple, le temps de réflexe le plus faible pour une personne face à un danger est d’approximativement d’une seconde.

    Même un grand maître aux échecs a besoin de près de 650 millisecondes pour réaliser qu’il est en danger, mais les programmes de transactions financières peuvent agir en moins d’une milliseconde.

     

    Lors de l’étude, les chercheurs ont assemblé et analysé une série de transactions financières.

    De janvier 2006 à février 2011, ils ont découvert 18 520 événements extrêmes durant moins d’une seconde et demie, y compris des crashes et des pics. L’équipe a réalisé qu’alors que la durée de ces événements extrêmes ultrarapides tombait sous le seuil du temps de réponse humain, le nombre de chutes et de poussées augmentait de façon dramatique.

    Les chercheurs ont créé un modèle pour comprendre le comportement de ce système et ont conclu que les événements étaient le produits d’échanges informatisés ultrarapides, et n’étaient pas attribuables à d’autres facteurs, comme la réglementation ou des échanges erronés.

    Selon M. Johnson, cette situation est comparable à celle d’un environnement écologique.

    « Tant et aussi longtemps que vous avez la combinaison normale de proies et de prédateurs, tout est équilibré, mais si vous introduisez des prédateurs trop rapides, cela crée des événements extrêmes, dit-il. Ce que nous voyons avec les nouveaux algorithmes ultrarapides est un système de transactions au profil de prédateur. Dans ce cas, le prédateur agit avant même que la proie ne se rende compte de sa présence. »

    Selon lui, pour réglementer et normaliser ces algorithmes ultrarapides, il est nécessaire de comprendre leur comportement collectif. Il s’agit-là d’une tâche complexe, mais celle-ci est facilitée par le fait que les algorithmes fonctionnant plus rapidement que le temps de réponse humain sont relativement simples, puisque la simplicité permet de traiter une opération plus rapidement.

    « Les algorithmes ultrapides effectueront relativement peu de choses, poursuit M. Johson. Cela signifie qu’ils sont davantage portés à adopter le même comportement, et donc former un groupe cybernétique qui attaque une certaine partie du marché. Voilà ce qui donne naissance aux événements extrêmes que nous observons. Notre modèle mathématique est capable de capturer ce comportement collectif en modélisant la façon dont ces groupes numériques fonctionnent. »

    En fait, M. Johnson croit que cette nouvelle compréhension de ces groupes de programmes informatiques pourrait avoir d’autres applications importantes à l’extérieur du domaine financier, comme la gestion des cyberattaques et de la guerre informatique.

    pieuvre.ca

    http://fortune.fdesouche.com/323641-la-bourse-attaquee-par-des-robots-plus-rapides-que-les-humains#more-323641

  • Association humanitaire SDF : c’est reparti pour une nouvelle saison le 30 septembre

    PARIS (NOVOpress) – Lundi 30 septembre, à partir de 20H00, sur l’esplanade de la gare Montparnasse à Paris : ce rendez-vous marque le début de la nouvelle saison d’actions de l’association humanitaire Solidarité Des Français dont les distributions ne s’étaient arrêtées que le 29 juillet.

    Un bon repas chaud et consistant sera partagé avec nos compatriotes en difficulté. Affaires et produits de première nécessité seront distribués à l’issue du dîner par les bénévoles de SDF qui organisent cette soirée comme à chaque fois, avec dévouement et bonne humeur.

    “Face aux difficultés exceptionnelles, le gouvernement a décidé de débloquer sans attendre 107 millions d’euros via un décret d’avance” a annoncé le pouvoir. Hélas cet argent sera vite pompé par l’énorme demande de toute la misère ou pseudo-misère du monde qui bénéficie souvent en fait d’une priorité.

    On peut participer à l’action de Solidarité Des Français en apportant à Montparnasse vêtements chauds, sacs de couchage, chaussures, chaussettes, caleçons, affaires de toilette, en faisant un don par chèque (reçu fiscal sur demande) ou via Paypal, en devenant adhérent à l’association, ou encore en aidant sur place au service, ou partageant du temps avec certains de nos compatriotes à qui plus personne ne parle, et parfois, qu’on ne regarde même plus…

    http://fr.novopress.info/141562/association-humanitaire-sdf-cest-reparti-pour-une-nouvelle-saison-le-30-septembre/#more-141562