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économie et finance - Page 853

  • Pauvreté en France : les cinq chiffres qui alarment

    La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a donné lundi le coup d’envoi de la conférence nationale de lutte contre la pauvreté. Retour sur les chiffres les plus marquants de la pauvreté en France.

    “Il est temps, plus que temps, de dire non à banalisation de la pauvreté”. Marisol Touraine s’est voulue ferme en ouvrant la conférence nationale de lutte contre la pauvreté au palais d’Iéna. “L’engagement du gouvernement doit être non seulement combattre la pauvreté mais aussi la faire reculer”, a insisté la ministre des Affaires sociales.

    Soupe populaire à Gennevilliers – 1965

    Les chiffres sont, en effet, particulièrement alarmants :

    8.6 millions. C’est le nombre de Français vivant avec moins de 964€ par mois. Selon l’INSEE, la France comptait en 2010 environ 8,6 millions de personnes pauvres, vivant avec moins de 964 euros par mois. Soit une augmentation de 350.000 par rapport à 2009.

    800.000 personnes. C’est le nombre de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire. Plus de 800 000 personnes bénéficient de l’aide alimentaire tout au long de l’année, soit l’équivalent de 133 millions de repas. Plus de 2 700 salariés et bénévoles permanents s’impliquent dans l’action menée par les Banques Alimentaires.

    1 Francais sur 5 a renoncé à des soins médicaux, selon une enquête du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique. Le renoncement aux soins, montre cette étude, tient plus à des raisons financières qu’à des raisons de proximité avec les professions de santé.

    3,6 millions. C’est le nombre de personnes mal-logées en France, selon la Fondation Abbé-Pierre qui chiffre plus largement à 8 millions celles concernées par la crise du logement. Le mal-logement s’est “profondément enraciné” en France dénonce la Fondation.

    1 Français sur 2 se voit pauvre. Interrogés sur leur “situation sociale personnelle”, 11 % des Français pensent aujourd’hui qu’ils sont pauvres et 37 % qu’ils sont en train de le devenir, selon un baromètre de l’institut CSA. Une certitude qui touche surtout les employés et les ouvriers.

    BFMTV  http://fortune.fdesouche.com/

  • Le Parlement russe s’apprête à examiner un projet de loi dirigé contre les Etats-Unis dans le dossier “Magnitski”

    MOSCOU (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation) — Les tensions montent entre les parlementaires américains et russes.  Jeudi 6 décembre, le Sénat américain a voté, à 92 voix contre 4, la “loi Magnitski”. Cette loi prise à la suite de la mort d’un juriste du fonds d’investissement Hermitage capital décédé dans une prison de Moscou faute d’avoir reçu des soins médicaux, prévoit des sanctions contre les fonctionnaires russes que Washington accuse de violer les droits de l’homme. Elle interdit, en particulier à ces derniers l’entrée aux Etats Unis et prévoit le blocage de leurs avoirs dans les banques américaines.

     

    L’assistant du président russe, Iouri Ouchakov, a donné suite aux menaces du ministère des Affaires étrangères de ces dernières semaines. Il a affirmé que l’adoption de la “loi Magnitski” oblige Moscou à prendre des mesures de rétorsion. La Douma (chambre basse du Parlement russe,) a prévu d’examiner dans la semaine un projet de loi prévoyant ès représailles des sanctions contre les Américains ayant violé les droits de citoyens russes, en particulier des enfants russes adoptés. Des sanctions économiques ont d’ores et déjà été prévues dans une quasi unanimité.

    Néanmoins, un jeu diplomatico-parlementaire subtil s’est mis en place. En effet, d’un côté des mesures agressives sont prises par le Parlement américain, de l’autre ce dernier lève les derniers obstacles qui empêchaient une pleine intégration de la Russie dans l’OMC.

    En tout état de cause, nous ne pouvons que nous étonner que cette mesure américaine ne concerne que les Russes et non tous les étrangers violant les droits de l’homme comme le prévoyait le texte initial. Un petit parfum de guerre fraîche !

    http://fr.novopress.info

  • Relance...

    ... de la planche à billet.
    Certains sont marrants, comme chez Natixis, ils redécouvrent l'eau froide. En réalité, passé un certain seuil, la seule option, c'est de monétiser

    Tout, en bloc et en détail, parce que, simplement, on a franchi la limite, de ce qui était "gérable", et "ingérable".
    C'est vrai que dans un certain cadre, c'est à dire monnaie stable, étalon or, l'intolérable est vite atteint. On a donc supprimé ces "archaïsmes", et décider que le dollar était "as good as gold", que la libre entreprise fixerait la valeur de la monnaie (et qu'un jour, ce serait zéro, mais c'était un non-dit). 

    Les économistes sont des gens idiots et marrants à la fois. Ils font des schémas très complexes et sortent des tas de conneries, pour faire "plus mieux bien", et dire des choses très basiques et d'évidence.

    La suppression de la loi de 1973, en outre qu'elle pénalisait l'investissement, a donc finalement changé des doses homéopathiques de création monétaire, en doses massives et léthales.

    Comme ce n'est pas une politique délibérée, mais celle du chien crevé au fil de l'eau, le phénomène d'emballement n'aura donc pas de fin.
    J'avais indiqué ce qu'il fallait faire. Sacraliser le stock, et monétiser le flux. Les plus gros détenteurs n'y auraient pas perdu, ou peu, mais c'est un pacte faustien.

    Il faut tout, et en fin de compte, le diable vient tout prendre à l'heure prévue.

    Autre image évocatrice : celui qui s'enfile trop de pinard, finit toujours par le dégueuler. Certains peuvent en boire plus que d'autre, mais en persévérant, on y arrive toujours.

    Donc les rachats de dette par la FED vont passer de 40 à 85 milliards. Certains disent que les banques centrales sont des banques pourries, c'est vrai et faux.
    Ses actifs sont pourris, mais c'est sans importance, puisqu'elles fabriquent ce qu'elles veulent comme monnaie, et plus c'est pourri, plus elles vont en fabriquer.

    Mais bon, comme Natixis, ne nous arrêtons pas en chemin, demandons une politique de compression salariale à la France, histoire de passer du chômage "classique", au chômage "keynésien".
    Parce qu'il y a peu, les pays du sud souffrent aussi de chômage classique, c'est à dire que l'insuffisance de l'offre est masquée par l'insuffisance de la demande...
    Il n'y a qu'à voir les balances commerciales de ces pays ces dernières années, hier catastrophiques, aujourd'hui en amélioration, de par la dépression.
    En réalité, l'économiste, c'est comme le chien qui jappe, parce qu'il ne sait que japper. Il se croit autorisé à donner un avis, qu'il ferait mieux de mettre dans son mouchoir, et son mouchoir dans sa poche.
    C'est tout ce qu'ils ont à proposer ? Rajouter de la crise à la crise ? Pour ne pas avoir à changer de logiciel, mettre globalisation et libre échange aux poubelles de l'histoire ?

    http://lachute.over-blog.com/

  • Leur Europe est votre chômage :

    Sarkozy-Hollande, votre Florange est votre Montoire !

    Au lendemain de l’assassinat des hauts fourneaux de Florange, suite logique du démantèlement de pans entiers de l’industrie nationale, le syndicalisme français ainsi que l’ensemble des travailleurs, quelles que fussent leurs catégories, doivent ouvrir les yeux sur le mensonge d’Etat porté depuis des décennies par les instances politiques légales.

    Oui, le message politique et idéologique bradant les tissus économiques des Nations est un odieux mensonge. De droite comme de gauche, clivage institutionnalisé pour mieux diviser les Français, il privilégie, dans les faits la santé des places financières spéculatives au détriment du capital travail de vos emplois dans nos entreprises. Cette idéologie privilégie la stabilité des marchés financiers,de la parité monétaire (ex :de l’Euro )contre l’instabilité sociale. De droite comme de gauche, cette idéologie sort de la même cuisine. Leur Europe, c’est votre chômage.

    « Nous ne sommes pas là simplement pour être les protecteurs de nos propres citoyens » François Hollande( octobre 2011)……………..no comment :


    Nous ne sommes pas là pour être les protecteurs... par topcodec81

    Le mensonge est de vous avoir fait croire que brisant les frontières des Etats, la circulation des biens allait accroître l’accession à la consommation et au bien être matériel.

    C’était faire oublier que cette libre circulation des biens et des services, corollaire de la libre circulation des marchandises, et de la libre circulation des hommes, étaient, toutes les 3, les piliers de l’économie internationaliste d’une jungle libérale.

    Ce mensonge vous a volé vos entreprises rachetées par des multinationales dont les centres de décisions stratégiques obérèrent les contingences sociales au pur profit des retours d’investissements des actionnaires. Economie cosmopolite du profit mercantile et du terrorisme financier.

    Ce mensonge vous a volé votre travail : les compressions des poste, les délocalisations de chaîne de montage (PSA , Renault), les privatisation de services publics, la braderie de votre savoir faire en assortissant les contrats de vente à la formation de ceux qui vous remplaceront dans vos emplois ( voir les conditions de vente des Airbus 380 en Chine), ne sont que des exemples. Votre travail a été désorganisé sans vous.

    Ce mensonge vous a volé vos emplois en organisant sous l’alibi humanitaire la déportation de populations destinée à fournir sur votre sol un prolétariat à bas coût. Fi des acquis sociaux chèrement payés par vos parents quand par exemple, la loi Mariani dédouanent tacitement les entrepreneurs véreux du travail irrégulier auquel ils ont recours. Vous devez refuser ce marché aux esclaves.

    Non, ce ne sont pas les populations migrantes, victimes des marchands de mirages, qui sont responsables de votre paupérisation, ce sont ceux qui, organisant leurs venues, ont organisé contre vous un travail régit par le code de la jungle. Parallèlement il crée un appel social supporté fiscalement par les travailleurs, petits entrepreneurs, artisans et tous les vecteurs locaux du tissus économique national … Cette idéologie sabote vos emplois.

    C’est que, pour cette idéologie des laissés pour comptes, peu importe qu’il n’y ait pas de travail pour tout le monde. Caves, squats, marchands de sommeil, trottoirs, délinquance ne sont que les inévitables conséquences dont cette politique mortifère imposée est responsable et coupable. Ne laissez plus cette idéologie faire son marché sur votre dos !

    « Je participe, tu participes, il participe, nous participons, vous participez, elle profite ! » (d'après un slogan de 1968)

    Déstabilisant, appauvrissant la cohésion sociale, la déportation des populations pudiquement appelée immigration, est l’outil de destruction de la cohésion sociale, donc d’affaiblissement de votre résistance. Voila pourquoi elle est taboue. En outre elle nourrit un conflit potentiel entre les peuples du nord et ceux du sud.

    Les Présidents Sarkozy, Hollandes, serviteurs du marché mondialiste Euro- Atlantique, Mr Mélenchon , serviteur de l’internationale de l’utopie sont les fossoyeurs des Nations au profit de la supranationalité des trusts sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir. Ils sont les alliés serviles de l’internationale de la finance. Ils sont condamnés à apporter des croissants en forme de suppositoires pendant que les lobbies leur dictent leurs conditions dans les sommets "bunkerisés". Après le Munich de Gandrange,

    Leur « Florange », c’est leur « Montoire » !

    Méprisant le vote populaire ( déni du " non" au référendum sur le traité Européen), depuis des années ils entretiennent la division des Français entre eux, trahissant la constitution, attisant les haines, l’intolérance, réduisant au silence par l’intimidation ou la calomnie, ils ont institué une dictature morale, législative pour faire taire la libre expression au profit de la pensée unique, pour mieux faire régner la peur : peur de la perte du travail, peur de la misère, peur de la violence, peur d'être criminalisé, peur de parler. Peur du délit d’opinion autrefois appelé liberté d’expression.

    Ceux qui en 1968 disaient « Il est interdit d’interdire », aujourd’hui au pouvoir, interdisent tout.

    Leur mensonge est un message de crétinisation sociale diffusé par la désinformation médiatique dont leurs complices financiers ont acheté le silence ( TF1, M6, RTL, ARTE, Le Monde,ne sont que quelques exemples flagrants). Ils ont leurs kapos : Joffrin, Minc, Ockrent, Colombani, Bompard ...... entre autres : Crétinisation de la connaissance, du déroulement des faits au sein du marché commun de la duperie.

    Leur mensonge s’attaque à nos enfants privés, dans les programmes scolaires de la fierté de leurs racines et de leur culture : Crétinisation de l’esprit.

    Pendant cela, Mr Mélenchon « s’amuse » (dixit) et invective par l’insulte, l’outrance, alors qu’il est le complice silencieux de la première heure : « aux ordres citoyen ! ». En fait, aux ordres, il est là uniquement depuis 30 ans pour canaliser la révolte dans une impasse sectaire.

    Pendant cela Hollande, comme Sarkozy, Ayrault, Montebourg démontrent qu’ils ont perdu le pouvoir d’imposer les intérêts du peuple français autour d’une table parce qu’ils sont soumis à l’idéologie de Bruxelles, elle même acculée à gérer la misère des peuples qu’elle engendre ; Grèce, Espagne, Portugal, à qui le tour? . Ils fréquentent les mêmes loges, les mêmes salons, les mêmes buffets. Pour Hollande, Sarkozy, Montebourg, Moscovici mais aussi Pecresse, Juppé, Kosciusko-Morizet, Wauquiez, ce sont ceux du lobby de l’atlantisme Americain de la French American Foundation dont ils sont membres.

    Aujourd’hui Mittal a donc le pouvoir de détruire en France les emplois de la siderurgie que cette idéologie de l’anti France lui a vendu. Demain, AEDS, en passe de tomber sous contrôle Allemand, subira le même sort. C’est qu’il n’y a que dans les catastrophes que les Français ne prennent conscience de la nécessité de l’indépendance de leurs pays. Ils le payent de leur sang.

    Hier : « Les effets sont perçus quand ils commencent à se produire » disait l’historien J. Bainville qui en 1920 annonçait 1939 (dans « Les conséquences politiques de la paix »). Il ne fut pas entendu par les parents ou grands parents de ceux qui aujourd’hui refusent la réalité des faits à venir.

    Aujourd'hui : dès 2005, P. Hillard dans son livre « Décomposition des nations européennes : de l’union euro-Atlantique à l’Etat mondial », puis dans ses 3 ouvrages suivants annonçe les mécanismes du désastre économique à venir, basé sur le mépris des peuples.

    Demain: 2014, la France sera soumise au marché du bloc Euro Atlantique dont l’Allemagne depuis l’entretien Bush Schroeder de 2004 est l’instigateur ; voir : http://challenges.fr/economie/20120611.CHA7352/europe-usa-la-zone-de-libre-echange-dont-reve-bruxelles.html.

    On y apprend que le chantre de la marinière "made in France" et de la dé mondialisation, A. Montebourg déclarait : "Je suis favorable à des accord équilibrés de continent à continent ou de continent à grand pays, comme la Chine". Fourberie du double langage ?

    Dans le plus grand silence, ils vous vendent au mondialisme: Vous en serez les serfs.

    Parce que vous avez commis l’erreur d’aveuglement de vos pères, vous n’avez d’autres choix aujourd’hui que de suivre l’exemple de leur combat, de Résistance et de libération, pour rappeler à "l’Imposture" que la France est votre bien. Ce combat est désormais indissociable de votre travail, de l’existence de vos familles, de l’expression de votre liberté et de votre culture Nationale. Comme chez vos pères, votre détermination est l’héritage à transmettre à vos enfants. C’est le sens profond du combat de Résistance qui s’annonce autour du service de l’Etat, de la restauration de la Nation et des valeurs sociales, humanistes qui l’ont façonnée au cours du dernier millénaire. Ceux qui n'en respectent pas les valeurs ne sont pas légitimes. En cela ce combat est celui de la France Libre dont le seul cri unanime est un ralliement: En France, dans nos entreprises, dans nos rues, par notre histoire, par la sueur et le sang,

    On est chez nous !

    Leur Europe est votre chômage, leur mondialisme sera votre misère. Refusez les !

    Agathon http://www.actionroyaliste.com/

  • Florange : quand la République trahit les travailleurs.

    La lamentable affaire de Florange est révélatrice des risques et des conséquences d’une mondialisation bien ordonnée quoique l’on en dise (en particulier dans le désarmement du politique face à l’économique – ou prétendu tel…) et fort peu sociale (ce n’est pas son problème, pourrait-on dire ironiquement !), et de l’impuissance, voire pire, d’une République qui, désormais, n’est plus que la gestionnaire zélée et « réaliste » du « désordre établi », selon l’expression d’Emmanuel Mounier, personnaliste chrétien qu’il serait sûrement bon de relire au-delà de ses engagements circonstanciels et, parfois, opportunistes.

    En effet, la mondialisation n’est pas que le simple échange apparemment neutre de biens matériels ou virtuels, et la libre circulation de personnes sur toute la planète désormais accessible en tous ses lieux, mais aussi, surtout peut-être, la mise en concurrence des producteurs et, en particulier, des travailleurs, dans la recherche du meilleur profit pour l’industriel ou l’actionnaire de l’entreprise : à ce jeu-là et suivant ses règles qui ne sont guère au bénéfice des faibles ou des « petits », les ouvriers français sont, aujourd’hui, forcément perdants… Ils sont considérés comme des « privilégiés » (sic !) en termes de rémunération et de protection sociale au regard de leurs collègues chinois, roumains ou indiens, et, de ce fait, si peu compétitifs aux yeux des experts autoproclamés de l’économie, et donc, condamnés à plus ou moins court terme au chômage qui sanctionnerait leur absence de flexibilité et leur coût trop élevé. Cette mondialisation-là (mais il n’y en a pas d’autre à ce jour !), c’est le moins-disant social maître du jeu et légitimé par cette fameuse « liberté du travail » qui, depuis 1791 en France, empoisonne les rapports sociaux et « opprime les ouvriers », selon l’expression des catholiques sociaux du XIXe siècle qui dénonçaient le libéralisme économique à la base de cette mondialisation comme « le renard libre dans le poulailler libre ».

    Face à la mondialisation qui est, en fait aussi, une véritable idéologie et non seulement une réalité économique (qui, comme toute réalité, préexiste à sa possible remise en cause et éventuellement « mise au pas »…), la République semble impuissante, et les derniers événements de Florange, socialement dramatiques, le prouvent à l’envi, de façon presque caricaturale même. Impuissante, vraiment ? Non, soyons juste, pas autant que cela ! M. Montebourg, tout aussi isolé soit-il dans ce gouvernement de M. Ayrault, a montré qu’il n’y avait pas de fatalité mais plutôt des renoncements, voire des reniements qui, il faut le reconnaître, ne sont pas de son fait mais bien de ceux qui l’ont désavoué pour satisfaire aux féodalités financières et économiques mondialisées. L’idée d’une nationalisation temporaire que le ministre du Redressement productif avait émise n’était pas absurde ni irréalisable et aurait, en définitive, coûté moins cher que la crise sociale qui s’annonce et la désindustrialisation qui, elle, est déjà bien là, conquérante et dévastatrice.

    La République, aujourd’hui, trahit les travailleurs et, au-delà, le Travail français, s’abandonnant à une mondialisation qui n’est heureuse que pour ceux qui en ont les moyens et en acceptent les principes au détriment des réalités et des enracinements nationaux et sociaux. Les réalités, ce sont ces hommes de Florange qui, les poings serrés, entendent le Premier ministre s’en remettre à la bonne volonté de M. Mittal, sinistre oiseau de mort et charognard tout à la fois qui rachète les entreprises pour mieux les dépecer sans égard pour ceux qui y travaillent et en vivent. M. Ayrault, mais aussi MM. Moscovici et Sapin, sont de bons petits soldats d’une mondialisation dont ils savent pourtant le coût pour ce pays et ses ouvriers : mais ils croient en la mondialisation libérale-libertaire comme d’autres (ou eux-mêmes, hier…) croyaient en l’advenue du paradis socialiste en d’autres temps ! Leur foi est plus forte que les cris de colère des sidérurgistes de Florange, plus vive que la douleur des familles sacrifiées sur l’autel de la compétitivité, plus terrible que les larmes de ce syndicaliste furieux de la trahison de ce gouvernement si peu politique de M. Ayrault…

    Ce n’est pas de moyens dont manque ce gouvernement mais de courage, d’ambition : l’impression qu’il dégage est celle d’une certaine indifférence à la France, comme si celle-ci était condamnée à n’être plus qu’une pièce du puzzle de la mondialisation entre les mains de financiers et de technocrates qui se voudraient les maîtres d’une « gouvernance » si peu politique.

    Ce renoncement de la République à porter une parole originale française dans le monde et face à la « fortune anonyme et vagabonde » (qui, pourtant, n’est pas si anonyme que cela quand elle porte le nom de Mittal), ce n’est que la confirmation de ce que les royalistes français disent, parfois maladroitement mais néanmoins à juste titre : la République ne mérite pas la France et la France mérite mieux que la République…

    http://www.nouvelle-chouannerie.com

  • Monti crise de la gouvernance et de la démocratie


    Pas facile de mesurer, même pour un pays aussi proche que l'Italie, les conditions politiques locales. Ainsi la menace de démission de Mario Monti, formulée le 9 décembre, si elle devait se confirmer est ressentie comme une formidable menace pour la gouvernance européenne. Le motif de cette crise réside dans l'annonce d'un retour de son prédécesseur sur la scène électorale.

    Or les choses qui paraissent simples au départ, se compliquent souvent à l'usage. Les organes de la désinformation parisienne nous apprenaient ainsi, le 12 décembre, que Silvio Berlusconi change son fusil d'épaule. Il se dit prêt à se retirer en cas de candidature du chef du gouvernement, aux élections législatives anticipées (1)⇓ "J'ai proposé à Monti d'être candidat en tant que chef de file du centre modéré et il a dit qu'il ne le voulait pas. Si sa position change, je n'aurai aucun problème à m'écarter (...) Je n'ai pas d'ambition personnelle", déclare maintenant l'ancien président du Conseil.

    Observons aussi que tout ceci pose en fait la question de la démocratie dans chacun de nos pays que nous croyons encore des États souverains.

    Ce n'est pas en effet dans le cadre des débats internes, que fut décidée la chute de deux gouvernements, celui de Silvio Berlusconi à Rome et celui de Georges Papandréou à Athènes. Ils furent éliminés en fait lors de la réunion de Cannes du 3 novembre 2011 en marge du G20.

    Les deux personnages n'incarnaient à vrai dire, dans leurs pays respectifs, ni les mêmes idées, ni les mêmes pratiques, ni les mêmes configurations psychologiques

    Mais l'un comme l'autre se trouvaient confrontés à la même situation financière inextricable. Celles-ci résultent de pratiques budgétaires désormais incompatibles avec l'Union monétaire.

    Il se trouve cependant que l'un comme l'autre disposait de majorités parlementaires. Assurant leur légitimité au regard des règles démocratiques celles-ci les avaient soutenus jusque-là.

    On jugeait alors inadmissible le cas du chef de gouvernement grec, président de l'Internationale socialiste. Mais on ne lui reprochait pas la suite d'erreurs d'orientations économiques, pourtant impardonnables, et démagogiques, infligées à son pays à partir de sa victoire électorale de l'automne 2009.

    On n'acceptait simplement pas l'idée qu'il pût soumettre à référendum l'accord financier de sauvetage conclu avec ses partenaires européens et avec les bailleurs de fonds. Cette procédure aurait pu sembler pourtant la moindre manifestation de politesse à l'égard du peuple souverain.

    Quant à son homologue de Rome on avait laissé passer toutes ses frasques et incongruités : on n'acceptait pas son esquisse, tant soit peu bâclée, en quelques jours, de rétablissement des comptes publics. Or, rappelons-le, les finances de l'État italien dégagent ce qu'on appelle des "excédents primaires", c'est-à-dire des amorces de remboursement de la dette. En revanche, depuis plusieurs années les nouveaux emprunts contractés par le Trésor Public hexagonal servent à financer les échéances des prêts antérieurs. (2)⇓

    La manière dont les deux hommes furent alors débarqués a fait l'objet d'un témoignage, pour une fois recevable, venant d'un témoin direct, le petit ministre parisien des finances Baroin. Il n'hésite pas d'ailleurs à contredire aujourd'hui, dans son livre (3)⇓ les déclarations qu'il diffusait à l'époque pour convaincre le monde de la solidité de la Zone Euro.

    Et donc, sous la pression du Directoire de fait au sein de l'Union européenne, et Berlusconi et Papandréou ont dû laisser la place. Celui-ci s'est retiré au profit d'un gouvernement provisoire constitué, pour quelques mois, autour du respectable banquier central Loukas Papadimos. Celui-là s'est démis au profit d'un ministère technique dirigé par Mario Monti, honnête transfuge de la Commission.

    Certains ont cru pouvoir monter en épingle les liens réels ou supposés avec la finance internationale et plus précisément avec la firme Goldman Sachs. Ils auraient sans doute gagné en crédibilité en pointant d'autres ramifications : le malaise est le même, on l'exorcise comme on veut, ou comme on peut.

    Ainsi tout le monde cite cette fameuse banque, presque comme on pourrait parler des clients de la SNCF, mais on omet soigneusement de rappeler le rôle néfaste de Strauss-Kahn aux côtés de Papandréou, ou la réunion du groupe de Bilderberg à Vouliagmeni en 2009, à laquelle participait le gentil fonctionnaire de l'OCDE Papakostantinou qui allait deviendra ministre [socialiste] des Finances du calamiteux gouvernement.

    La réalité cependant n'est pas aussi "journalistique" ; elle ne correspond pas nécessairement à un "complot" : elle résulte en effet d'une contradiction mécanique.

    Ainsi lorsque Mario Monti annonce sa décision à la fois "irrévocable", mais "à terme", et quoique soumise à condition suspensive... lorsqu'il dit qu'il déclare qu'il se retirera "après le vote sur la loi d'orientation budgétaire" ... supposée répondre en décembre 2012 à des objectifs posés en novembre 2011... il paraît logique de se poser certaines questions subsidiaires.

    L'Italie va de toute manière vers des élections. Anticipées ou non, la différence ne semble pas considérable. Le parti "démocrate" ex-démocrate sinistre, et ex-communiste, est présenté comme bénéficiant d'un fort vent en poupe. Que se passera-t-il dès lors si le nouveau gouvernement remet en cause, comme le suffrage universel pourrait bien l'y inviter, les conséquences monétaires des accords européens ?

    Conservant pour ma part une certaine sympathie pour Gianfranco Fini, considéré comme un traître par les inconditionnels berlusconiens, et actuellement président de la chambre des députés italiens, je consulte toujours ses commentaires et je lis celui du 9 : à propos de la démission [annoncée] du chef du gouvernement, il trouve qu'elle "fait honneur à son sens des responsabilités". Certes : mais comment compte-t-on s'y prendre pour faire face aux pressions qui vont, immanquablement s'exercer sur l'état italien et sur sa Trésorerie du fait de cette hypothétique décision.

    Nous disposons, avec la Grèce, hélas pour ce pays, d'un laboratoire expérimental particulièrement riche en enseignements depuis 2009.

    On doit mettre en cause la lucidité de tous ceux qui, depuis, ont répété successivement "l'Espagne c'est pas pareil", "l'Italie c'est pas pareil". Ils diront bientôt que "la France c'est pas pareil", comme les chips et les chipsters, alors qu'en réalité ce sera pareil, les mêmes causes [le surendettement] provoquant les mêmes effets [la ruine].

    Qu'avons-nous pu observer en Grèce :

    1° Ne perdons pas de vue le malheur d'une partie du pays. À ce jour le chômage atteint officiellement un taux de 24,8 % et les jeunes prennent comme aux pires heures de l'Histoire, chemin de l'exil. Tous les journaux de l'Hexagone en parlent. On peut regretter cependant qu'ils en profitent pour distiller un sous-entendu permanent... celui dont nous ont toujours intoxiqués les républiques successives "tout va mieux en France"... comme s'il fallait remercier notre classe politique de lambeaux de prospérité que l'État central parisien n'a pas encore gâchés.

    2° Les manifestations de masse contre l'austérité se sont soldées par des échecs. Elles ne servent à rien sinon à renforcer la méfiance des investisseurs, et même à encourager la sortie, légale ou non, des capitaux : pourquoi détenir un compte bancaire local susceptible de changer de devise de référence du jour ou lendemain ?

    3° la sympathie des Étrangers ne produit pas grand-chose. Elle s'émousse très rapidement, dans le meilleur des cas, quand elle ne se transforme pas en suspicion et hostilité.

    4° l'incompréhension des médiats, des observateurs et même des décideurs les amène à confondre la classe politique et le pays en général, à assimiler les discours des imprécateurs et de l'opposition aux actes réels du gouvernement, etc.

    Au total les réponses technocratiques à la crise, opérées par d'irresponsables et molles synarchies n'ont fait dans un premier temps que renforcer les courants d’opinions protestataires. Fort heureusement, les baudruches apparues depuis plusieurs mois commencent à se dégonfler.

    Car, quelle que soit l'aide extérieure, un pays ne peut s'en sortir que par lui-même.

    La simple "gouvernance", ce mot horrible réduisant les choses à leur dimension administrative, cela ne suffit jamais. Les mesures les plus arithmétiquement évidentes requièrent l'adhésion des hommes.

    Plus tard l'opinion prend conscience de l'obligation de ne pas dépenser l'argent dont on ne dispose pas, plus le rétablissement se révèle douloureux.

    Il était bien tard à Athènes en juin 2012 lorsque fut enfin constitué le gouvernement d'Antonis Samaras.

    Et, en France l'heure tourne, au point que le soir tombe, quand chaque semaine le gouvernement Ayrault annonce de nouvelles dépenses non financées.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles :

    1. cf. AFP du 12/12/2012 à 18:42
    2. cf. "Pour une libération fiscale" chapitre "L'Etau budgétaire de 2012"
    3. cf "Journal de crise" JC Lattès, 2012, 220 pages.
  • Inventaires des biens du clergé : quand la gauche renoue avec son instinct anticlérical

     

    Le Conseil de Paris s’est prononcé mardi, en adoptant un voeu rédigé par les Verts, pour un inventaire des biens des congrégations religieuses. Le voeu propose à la mairie de Paris de solliciter les congrégations religieuses afin d’ »engager un travail d’inventaire de l’occupation » de leurs biens immobiliers : « en vue de mobiliser les bâtis vacants sur le territoire parisien, le maire de Paris sollicite les acteurs des congrégations confessionnelles pour engager un travail d’inventaire de l’occupation et des potentialités de ce foncier spécifique » exprime-t-il.

    Allez, c’est reparti comme en 1905… Décidément, Cécile Duflot et ses amis du gouvernement ont décidé de rallumer une vieille querelle… qui ne s’est jamais vraiment éteinte. Qu’ils se rassurent : les catholiques répondront présents pour défendre leur religion et celle de leurs pères, dans cette terre de France qui fut jadis « miroir de Chrétienté », selon la formule de Pie VI,  toutes les fois qu’elle sera menacée par les ennemis de la France et de l’Autel !

    http://www.contre-info.com/

  • L’automobiliste, souffre-douleur de leur République !

     Le ministère de l’Intérieur a annoncé il y a quelques jours que douze millions de points ont été retirés en France en 2011, soit une augmentation de plus de 19 % par rapport à 2010, un chiffre record ! Jamais depuis la création du permis à points il y a tout juste vingt ans, en 1992, on n’avait connu une telle situation. Ce sont les excès de vitesse qui constituent, et de très loin, la première infraction. 5 660 403 contraventions (78 % du total des infractions, + 13,56 % par rapport à 2010) ont ainsi été infligées à des automobilistes qui sont de plus en plus le souffre-douleur et la vache-à-lait de la République. Par ailleurs, près de cent mille personnes (85 067 exactement) se sont vu retirer tous les points de leur permis, perdant ainsi le droit de conduire leur véhicule. Cette situation est ubuesque : en effet les personnes qui, du fait de leurs obligations professionnelles ou familiales, doivent prendre quotidiennement la voiture s’exposent à perdre rapidement des points de leur permis. L’expérience prouve en effet que, même en faisant attention, en restant vigilant, il est quasiment impossible de ne jamais dépasser les vitesses légales autorisées, sauf à avoir toujours les yeux sur le compteur, ce qui est d’ailleurs dangereux. Par cette loi détestable l’on transforme d’honnêtes citoyens en délinquants puisque désormais un nombre grandissant d’automobilistes qui ont perdu tout leur capital de points, la peur au ventre, prennent le risque de conduire sans permis en poche parce que c’est pour eux une nécessité vitale. On en arrive à des situations potentiellement dramatiques car si ces personnes ont un accident de circulation leur assurance refusera de les prendre en charge car elles roulent sans le précieux sésame rose.

    Chacun le voit, cette traque chaque jour renforcée de l’automobiliste (on annonce sans cesse des radars supplémentaires tant fixes que mobiles et de plus en plus sont installés sur les feux rouges) est un moyen pour les gouvernements successifs d’amasser facilement des fonds en pressurant les citoyens. Ce que le régime ne prend pas dans la poche des contribuables par le biais des contributions directes et indirectes, des impôts nationaux et locaux, il le prélève par le biais d’amendes dont le montant est de plus en plus exorbitant. Lorsqu’il faut payer 90 ou 135 euros pour un petit excès de vitesse ou l’oubli du port de la ceinture de sécurité, cela crée pour les personnes ayant des ressources modestes, un budget serré, des emprunts à rembourser une situation dramatique.

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