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Avec la séance constitutive qui a eu lieu le 16/7/2024, on connait mieux les forces qui composent le nouveau parlement européen (PE).
Voici la signification des abréviations du graphique: PE: Patriotes pour l’Europe, CRE: conservateurs et réformistes européens, ENS: Europe des nations souveraines, PPE: Parti populaire européen, R: Renew (Renaissance, libéraux), SD Socialistes et démocrates, V: Verts, GUE: Gauche unie européenne (extrême-gauche).
La victoire éclatante de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine ne saurait être ramenée aux dimensions d’une simple alternance de majorité, telle qu’elle se produit régulièrement dans les démocraties occidentales. Elle ne se comprend que sur fond de crise de civilisation, à l’heure où nos sociétés se trouvent bouleversées du fait de l’affaiblissement de leurs ancrages historiques. Sans doute y a-t-il plusieurs dimensions à envisager dans le phénomène Trump, celle qui concerne l’économie n’étant nullement secondaire. C’est le Parti républicain, à l’encontre de la tradition américaine, qui se trouve aujourd’hui investi par ce qu’on appelle les couches populaires, à l’image de ce qui se passe chez nous avec le Rassemblement national. Mais ce qui s’est exprimé aussi au tréfonds de la sensibilité de tout un peuple, c’est le refus d’une désappropriation de sa culture profonde. Et cela en raison même d’un affaissement des convictions religieuses.
Depuis sa récente réélection, Donald Trump incarne plus que jamais une figure singulière de la scène politique mondiale. Son retour sur le devant de la scène s’inscrit dans une tendance qui semble aujourd’hui s’affirmer avec force outre-Atlantique : celle d’une "post-politique", une forme de communication politique épurée de l’art du raisonnement, où le discours se résume à une série de slogans bien frappés. Dans cette ère de l’instantané et de l’image, Trump se distingue comme un maître dans l’art d’incarner ses messages. Là où l’homme politique français doit justifier chaque promesse, chaque projet, Trump n’a qu’à affirmer — le verbe lui suffit, la posture achève le reste.
Un Trump français ? les mêmes causes l’appellent. Mais la scène politique, ici, est emplie de silhouettes fuyantes. Pourtant, les raisons existentielles et économiques, qui ont amené les Américains à plébisciter la bête noire du Système, existent pareillement en France. S’y retrouvent la même morgue des élites mondialistes, l’invasion du wokisme et de l’antisémitisme musulman, la flambée des violences et des drogues liées à l’immigration. S’y ajoute une crise sociale qui menace 150.000 emplois. La décision de Michelin de fermer ses sites de Vannes et de Cholet (1300 emplois) vient avec celle d’Auchan de supprimer 2300 postes. La hausse de l’énergie, l’imposition fiscale démentielle, la multiplication des normes expliquent la vulnérabilité des entreprises, singulièrement dans l’automobile, la chimie, la métallurgie.
La presse française et les instituts de sondages ne se sont pas « trompés », comme le racontent les analystes, à propos de l’élection américaine et de la victoire de Trump. Ils sont simplement dévoilé leur vraie nature. Ils ne sont ni presse, ni instituts de sondages, ils sont influenceurs et ils ont usé de leur poids médiatique, largement subventionné, pour tenter de nous imposer Kamala, de manière à perpétuer leur idéologie du moment, une gauche dévoyée, devenue woke. Ce faisant ils n’ont pas compris que ce ne sont pas les Français qui élisent le président américain et à les voir et les entendre, on avait l’impression que si. Ils pourraient faire un mea-culpa ? Pensez-donc. Ils se remettent en ordre de marche pour débiter avec des airs sentencieux, les pires prédictions et les pires traits de caractère pour les années à venir de la présidence Trump. Ils comptent quoi, ce faisant ? Faire annuler l’élection américaine par les électeurs Français ? Convaincre les Français qu’une part de nationalisme à la Trump ne serait pas bonne pour eux ?
Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a officiellement annoncé la tenue d’élections générales anticipées le 29 novembre 2024. Avec cette décision, Fine Gael, le parti de centre-droit dirigé par Harris, espère capitaliser sur la faiblesse actuelle de Sinn Féin et conforter sa place au gouvernement en coalition avec Fianna Fáil et le Parti Vert.
La réalité militante est souvent marquée par une certaine tristesse, alimentée par des échecs répétés au fil des décennies. Je n’ai jamais applaudi à ce que certains considèrent comme des sursauts d’espoir : les qualifications de Jean-Marie et Marine Le Pen pour le second tour d’une Présidentielle ou les succès du Rassemblement National lors d’élections dites intermédiaires. Ces faits n’ont guère changé la situation catastrophique de la France. Loin de représenter de véritables tournants, ils révèlent au contraire les limites de l’électoralisme face aux crises majeures qui frappent notre pays.
Voici l’édito que je vous avais préparé hier mais qui n’a été publié en raison d’un problème informatique que je ne m’explique toujours pas!! Entre temps une nouvelle vidéo de Peanut l’écureuil venant hanter Kamala est sortie.
Incroyable.
Dieu, je peux vous le dire, à vraiment beaucoup d’humour!
Quelques instants avant que Kamal Harris ne prenne la parole hier pour son discours confirmant sa défaite, un écureuil s’est invité sur l’estrade comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.
« En démocratie, c’est le peuple qui choisit. » Mais les démocrates considèrent qu’il vote mal s’il ne choisit pas leurs champions. Les États-uniens viennent de le démontrer une deuxième fois en réélisant Donald Trump à la tête de leur pays : majorité des suffrages, majorité des grands électeurs, majorité au Sénat et à la chambre, la victoire est nette. Mais les États-Unis ne sont pas la France et nous ne pouvons que regretter cette marque d’aliénation intellectuelle, qui consiste à s’enthousiasmer de cette victoire, comme une certaine droite nationale, ou, comme le centre et la gauche, à la déplorer comme une catastrophe de portée mondiale. Les États-Unis sont également forts de cette américanisation des esprits, qu’on ne s’attendrait pas à trouver chez des patriotes.