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Scholz se prépare à affronter les électeurs en février prochain, après que la coalition qui lui permettait de gouverner a volé en éclat. L’enjeu est de taille pour l’Allemagne et aussi pour l’avenir de l’UE. Son parti, le SPD, essaye de reprendre la main mais se trouve pour le moment en mauvaise posture. L’AFD, le parti « dit » d’extrême droite est devant, crédité de 20%, il vient de compléter son programme en intégrant le Gexit. Une victoire de cette formation et un excellent score du parti de Sarah Wagenknecht annonceraient la fin de l’UE. Les mois qui arrivent doivent être scrutés avec attention. Deux cas de figures simplissimes se profilent. Soit cette volonté de quitter l’Europe sonne l’effondrement de l’AFD, les électeurs effrayés par l’idée de retrouver indépendance et souveraineté se réfugient dans la soumission complète à Bruxelles, soit il se produit l’inverse. On sait depuis le début que l’Euro n’était pas une monnaie assez forte pour l’industrie allemande, mais trop forte pour l’industrie française.