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« Bienvenue au Strasbouristan ! » Depuis l’annonce de la candidature de Cem Yoldas, ancien porte-parole du collectif antifasciste la Jeune Garde, à la mairie de Strasbourg, beaucoup grincent des dents. Avec sa liste « Strasbourg, c’est nous », soutenue par le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le jeune homme entend construire « une alternative populaire, solidaire et antiraciste » dans la capitale alsacienne. Et pour détrôner Jeanne Barseghian, l’actuelle édile écologiste, tous les moyens semblent bons… même celui de proposer des tracts en turc et en arabe.
Le Rassemblement national va-t-il conquérir Ajaccio ? La question, qui eut paru loufoque, au mieux incongrue il y a à peine deux ans, est aujourd’hui abordée par les observateurs de la vie politique corse avec le plus grand sérieux, à quelques mois des élections municipales du printemps 2026.
José Antonio Kast, qualifié par tous les médias qui se recopient les uns les autres, « d’extrême droite », se contentant de reprendre comme des perroquets les dépêches de l’AFP sans aucun commentaire critique, même dans un journal comme Le Figaro, sera présent au second tour de cette élection présidentielle, qui s’est déroulée ce dimanche au Chili. Il a obtenu 23,93% des suffrages. La communiste, candidate d’une coalition hétéroclite de la gauche et du centre actuellement au pouvoir, recueille 26,85 % et arrive en tête, mais devrait, sauf surprise, être battue le 14 décembre prochain, date du second tour. Elle était dans le gouvernement, ministre du Travail. Seulement 400.000 voix les séparent à l’issue de ce premier tour.
C’est d’une aveuglante évidence. C’est la raison pour laquelle on enfume le peuple français en lui faisant croire à un clivage entre droite et gauche qui n’existe plus depuis des des décennies.
Celui-là même que Philippe Seguin avait dénoncé dans un des plus beaux discours tenu devant l’Assemblée Nationale en 1992, peu de temps avant le référendum de Maastricht et à propos duquel il disait : «La droite et la gauche sont deux détaillants qui ont le même grossiste, l’Europe.»
Errare humanum est, perseverare diabolicum. Après la diffusion d'un premier diagramme des intentions de vote pour 2027 partiellement erroné, France Info a présenté ses excuses et... présenté un rectificatif aux proportions dénuées de correspondance avec les chiffres !
À Bourg-en-Bresse, une liste d’union des droites déchaîne les passions. La situation est insolite et a de quoi surprendre : Reconquête et Les Républicains sont main dans la main pour faire tomber la gauche.
Une fois de plus, les médias dominants occidentaux ont pris leurs rêves pour des réalités. C’était sûr : Javier Milei devait perdre les élections législatives après deux ans de présidence. Les sondages allaient dans ce sens, de récentes élections locales s’étaient mal passées et les Argentins ne supportaient plus les remèdes de cheval imposés à marche forcée par le tonitruant président.
Qu’il s’agisse de Jordan Bardella ou de Marine Le Pen, le candidat du RN est plus que jamais le grand favori de la présidentielle de 2027. C’est le premier enseignement du sondage réalisé par Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV. Jordan Bardella obtiendrait, selon les différentes hypothèses, entre 35 et 37,5 %.
Nos très chers experts de plateaux télévisés, en France, ont pris l’habitude de prendre leurs désirs pour des réalités. Ce n’est pas qu’ils sont simplement mauvais, mais qu’en plus, ils croient à la faculté imaginaire que leurs discours, répétés en boucle, pourraient changer les réalités. Il faut une bonne dose de bêtise tout de même pour en arriver là et y croire encore. Après le Covid, l’Ukraine, Gaza, Meloni, les voilà qui ont pratiqué la méthode Coué avec les législatives de mi-mandat en Argentine, s’imaginant encore une fois que leurs « analyses » allaient produire un résultat conforme à leur souhait et que leurs auditeurs allaient tout gober. Seulement, on n’est pas en France et les candidats ne perdent pas des milliers voix en direct à la télévision, c’est à dire que les votes sont conformes aux suffrages de la population. Les valeureux « spécialistes » nous promettaient la déroute Milei, le président « d’extrême droite », qui tout comme Meloni, plus proche de nous et pour les mêmes raisons, devait se planter. Résultat : une victoire éclatante et une opposition laminée. Milei passe de 37 à 101 députés au parlement et de 6 à 20 sénateurs. Quand on est « analyste » et qu’on décrit le monde comme on voudrait qu’il soit et pas comme il est réellement, on passe pour une bille, ce qui n’empêche pas les intéressés, gamelle après gamelle, d’arborer encore des airs sérieux et définitifs.
Javier Milei et son parti La Libertad Avanza viennent de remporter ce dimanche les élections législatives de mi-mandat en Argentine. Le parti présidentiel a raflé 40,7% des voix, ce qui l’emmène à tripler son nombre de sièges, passant de 37 à 101 sur un total de 257 !