Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 396

  • Fabius s’assoit sur son devoir de réserve et attaque Trump et Marine Le Pen

    Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, était ce matin l’invité de RTL. Le prétexte : la parution – il y a deux mois ! – de son livre sur ses années au quai d’Orsay. En fait, au jour de l’investiture du 45e président des Etats-Unis, Fabius voulait se payer Donald Trump et en profiter pour se payer également Marine Le Pen. Et il l’a fait, au mépris non seulement de toute diplomatie mais aussi du devoir de réserve qu’exigent ses hautes fonctions, évoquant, face à une Elisabeth Martichoux plus que complaisante, « une présidence hautement risquée » quand on voit les « objectifs de politique intérieure et extérieure » de Trump ! Et de quoi je me mêle ?

    L’accord sur le nucléaire iranien ? Ce serait catastrophique si les Américains venaient à le remettre en cause. L’accord sur le climat ? Les déclarations de Trump sont « très très choquantes ». Et ne parlons pas de son « flirt éventuel avec monsieur Poutine » (sic) !

    « Vous avez eu l’occasion de le rencontrer ? », lui demande tout de même la journaliste. « Non, jamais », concède Fabius…

    Et Marine Le Pen, qui s’est félicitée de son élection, vous en pensez quoi Monsieur Fabius ? « Je ne veux pas me situer par rapport à tel ou tel candidat à l’élection présidentielle », répond-il d’abord, avant d’ajouter :

    « Je pense simplement que la politique de la France, ce n’est peut pas être simplement : “Bravo Poutine ! Bravo l’Iran !“ »

    Heureusement que, selon l’article 58 de la Constitution, le Conseil constitutionnel que Fabius est supposé présider jusqu’en 2025, « veille à la régularité de l’élection du président de la République »…

    http://fr.novopress.info/

  • Entre Kulturkampf & Remises en question, l’administration Trump prend ses marques…

    À la veille de sa prestation de serment, Donald J. Trump, imprime déjà sa marque sur la vie politique US. entre Kulturkampf & Remises en question, l’administration Trump, assurément, ne ressemblera à aucune de celles qui l’ont précédé.

    « La CIA a également délivré des armes et de l’argent via l’Arabie Séoudite, la Turquie, le Qatar et d’autres pour apporter un soutien direct et indirect à des groupes tels que l’État Islamique et Al-Qaïda (…). Cette folie doit cesser. Nous devons cesser d’armer les terroristes ».
    Tulsi Gabbard, Représentante (D-HI).

    Allons droit au but : quand se rencontreront Trump et Poutine ?

    Jacques Borde. Je vais vous faire une réponse de Normand : dès que l’occasion se présentera ! Il est quasiment assuré que les deux homme n’attendront pas le Sommet du G20, qui n’est prévu au cours de l’été 2017. Vu l’urgence des dossiers, la première opportunité sera la bonne.

    Coté russe, Vladimir V. Poutine Poutine s’est dit prêt à rencontrer Donald J. Trump dès que que celui-ci aura pris ses fonctions, en janvier 2017. « On sait que le président-élu des États-Unis a appelé publiquement à la normalisation de la relation russo-américaine. Nous ne pouvons que soutenir cela », affirmé Vladimir V. Poutine.

    L’occasion faisant le larron, cela pourrait être dès lundi (23 janvier 2017) au Sommet d’Astana, sur la Syrie. Mais pas sûr…

    Rex Tillerson au Département d’État. N’est-ce pas un peu illusoire de vouloir faire passer la diplomatie des États-Unis par un pétrolier comme Rex Tillerson ?

    Jacques Borde. Pourquoi illusoire ? Tout dépend de ce que vous voulez ! Le nouveau US Secretary of State, Rex W. Tillerson1 (64 ans), n’est pas n’importe qui. Et ExxonMobil, son entreprise, a conclu une dizaine de partenariats avec Rosneft, le principal pétrolier russe2. En fait, les contrats conclus avec la Russie par ExxonMobil pourraient potentiellement générer 500 Md$US.

    Or, soyons clair, l‘America First dont nous parle Donald J. Trump est celle d’un plein emploi qui doit passer par un apaisement des tensions internationales. Et surtout celles entre les grands de ce monde. Donc du business, y compris, voire surtout, avec la Russie.

    Qui plus est, certains de ceux qui critiquent les choix de Trump feraient mieux de se regarder dans une glace. Surtout dans notre vieille Europe.

    Pourquoi ?

    Jacques Borde. Primo, quand on a mis, comme l’a fait l’administration Hollande, la France à genoux géopolitiquement, géostratégiquement et économiquement, un peu de modestie serait de mise.

    Secundo, parce que nous avons toujours eu, dans notre vieille Europe, des gens venant des milieux du business en politique, voyons :

    Pompidou, Giscard, Berlusconi. Et le petit dernier en date, nous venant droit s de la finance : Emmanuel Macron ? En quoi Rex W. Tillerson ne pourrait-il pas exercer un office d’État. Surtout que lui a de vrais résultats au compteur !

    Tout va pour le mieux pour Trump, alors ?

    Jacques Borde. Oui, plutôt. Évidemment, les media, majoritairement démocrates, vont tenter d’habiller le nouveau US Secretary of State Tillerson, pour l’hiver. Mais le bonhomme sait se défendre. Et les Américains, qui sont plus pragmatique que nous, le jugeront sur ses résultats.

    À noter que tout ce qui ne va pas dans le sens du Trump bashing est systématiquement abandonné par nos media mainstream. Comme lorsque le recomptage des votes s’est encore plus mal passé que prévu pour les Démocrates, carrément pris la main dans le sac de « bourrage des urnes »…

    Où donc ?

    Jacques Borde. À Detroit, notamment. Quand ils ont fini le décompte pour la ville de Detroit, qui a voté à 95 % pour Hillary R. Clinton, ils ont trouvé plus de bulletins qu’il n’y avait d’électeurs ! Beaucoup plus ! Et que n’avait-on entendu sur le sujet dans la bouche des media mainstream.

    Gênant tout de même…

    Sinon, les critiques sont toujours aussi vives contre l’administration sortante de la part des Républicains ?

    Jacques Borde. Pourquoi des Républicains seulement ?

    Une des voix les plus décidées (et des plus lucides) contre l’administration Obama reste celle de la Représentante (D-HI) Tulsi Gabbard, qui avait fait les manchettes lorsqu’elle a démissionné de son poste de vice-présidente du Democratic National Committee (DNC, le Comité national démocrate).

    Tulsi Gabbard incarne l’essence même du rejet des politiques interventionnistes qui ont plombé l’Amérique au cours des deux dernières décennies. À ce titre, c’est bien d’elle que nous venait ce rappel que « La CIA a également délivré des armes et de l’argent via l’Arabie Séoudite, la Turquie, le Qatar et d’autres pour apporter un soutien direct et indirect à des groupes tels que l’État Islamique et Al-Qaïda (…). Cette folie doit cesser. Nous devons cesser d’armer les terroristes ».

    La Représentante Gabbard est, rappelons-le, tout à fait qualifié pour rendre ces jugements.

    En 2002, à l’âge de 21 ans, et élue depuis peu à la législature d’état hawaïenne, elle a rejoint la Hawaii National Guard, où elle s’était porté volontaire pour se déployer en Irak3. À l’époque, elle déclarera que « Bien que je n’étais pas en service actif, je me suis porté volontaire pour aller avec ses camarades de la Garde parce que je sentais que c’était mon devoir en tant que soldat et amie de me joindre à eux Au service de notre pays ».

    Sinon, c’est sérieux cette campagne de boycott lancée par des Pro-Trump contre le dernier épisode de Star Wars, Rogue One ?

    Jacques Borde. Oui, très. Et, c’est tant mieux au niveau du Kulturkampf, ou du combat des idées, si vous préférez.

    De quoi s’agit-il ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple. Alors même que le film n’était même pas en salles, une campagne de boycott du film a été lancée sur Twitter notamment par le biais du hashtag: #dumpstarwars (Abandonner Star Wars).

    D’où cela vient-il ?

    Jacques Borde. D’un dénommé Jack Posobiec, membre de Citizens for Trump, un mouvement citoyen en faveur du président Donald J. Trump.

    Sur le réseau social, Posobiec affirmait, dès le 8 décembre 2016, que « les scénaristes de Star Wars ont réécrit et retourné certaines scènes de Rogue One juste pour ajouter des séquences anti-Trump ». D’où l’idée du hashtag, qui, depuis, a été suivi par des dizaines de milliers de tweets de fans de Donald Trump. Franchement, je trouve le concept assez bon. Assez enrichissant même. Pourquoi seules les groupies d’Hillary R. Clinton devraient-elles être les seules à passer par la Toile pour faire passer leurs initiatives ?

    Mais ces accusations contre Rogue One, vous en pensez quoi ?

    Jacques Borde. Sur ce point précis, je n’ai pas d’éléments précis. Mais tout ceci n’est pas si étonnant que ça ! Hollywood a toujours été un véhicule idéologique majeur pour l’hegemon étasunien. Ainsi (exemple), Star Trek, à l’époque, a fait la promo de la politique d’ingérence pendant les guerres de Yougoslavie…

    Et, ça n’est pas un exemple isolé ?

    Jacques Borde. Non, de toujours, aux États-Unis le 7ème Art a été une machine de guerre plutôt implacable et pas seulement un divertissement. Même lorsqu’on y fait mine de battre sa coulpe.

    Par exemple, prenez le film Soldat bleu4, supposé nous éclairer sur la brutalité des guerres indiennes, il se termine par une citation du général Nelson Appleton Miles, condamnant un massacre (de Sioux Lakotas si ma mémoire est bonne). Or, Miles est un des plus grand massacreurs d’Indiens que le Nord-ouest est connu. C’est lui, avec le général Oliver O. Howard, qui écrasa les Nez Percés qui vont finir en déportation dans une de ces réserves-mouroirs ou vont être épurées ethniquement, une à une et sans état d’âme, les Premières nations amérindiennes.

    Les réalisateurs américains ne trouvent pas grâce à vos yeux ?

    Jacques Borde. Sur ce sujet ? Si, un tout de même. John Ford, le maître ! Qui catholique et Irlandais d’origine marqué par les massacres et la volonté véritablement génocidaire de la Couronne britannique vis-à-vis du peuple libre d’Irlande, aura toujours une empathie véritable pour les Premières Nations.

    Voir son remarquable Cheyenne Autumn5, sorti en 1964. Pour moi, le seul vrai plaidoyer sincère contre le génocides des Premières Nations des États-Unis.

    Sans parler de The Searchers6, sorti en 1956. En 2008, l’American Film Institute l’a, à juste  titre, désigné comme le « plus grand western de tous les temps ». Il est inscrit depuis 1989 au National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis « pour tous les temps en raison de son importance culturelle, historique ou esthétique ». Bibliothèque (Sourire) où, en toute immodestie, il côtoie mes deux livres7

    Si dans The Searchers, les Comanches sont bien les ennemis. Ceux-ci sont dépeints comme des adversaires redoutables et à traiter avec respect.

    Notes

    1 Pdg du géant pétrolier ExxonMobil.
    2 Détenue par l’État russe depuis 2011.
    3 Où elle a effectué deux tours opérationnels.
    4 Film américain de Ralph Nelson, sorti en 1970. Le film renvoie au Massacre de Sand Creek (Colorado), le 29 novembre 1864, par 700 hommes de la Cavalerie du Colorado. Les soldats assassinèrent beaucoup de femmes et d’enfants, prirent une centaine de scalps et commirent de nombreux viols et mutilations.
    5 Les Cheyennes.
    6 La Prisonnière du désert.
    7 Vol 688 Iran Air, Un Crime de guerre américain, Éd. Dualpha, 2000, et Pourquoi l’Amérique – 11 Septembre, Éd. Avatar, 2001.

    http://www.voxnr.com/7754/entre-kulturkampf-remises-en-question-ladministration-trump-prend-ses-marques

  • La ligne Marion plébiscitée par les sympathisants du Front national

    Marion-LE-PEN-1-1-600x400.jpg

    Les résultats du sondage réalisé par l’Ifop pour Le Figaro sont sans appel : la ligne portée par Marion Maréchal-Le Pen est plébiscitée par les sympathisants du Front national. Et celle défendue par Florian Philippot est rejetée dans toutes les classes d’âge, dans toutes les catégories socio-professionnelles – y compris chez les ouvriers – et dans toutes les régions de France, y compris dans le Nord-Pas-de-Calais.

    Question posée par l’Ifop pour Le Figaro : « Vous, personnellement, vous sentez-vous plus proche : 1. Des idées et des valeurs défendues par Marion Maréchal-Le Pen ? 2. Des idées et des valeurs défendues par Florian Philippot ? 3. Autant des unes que des autres ? »

    Réponse : plus proches de Marion à 52 % ! Et seulement plus proches de Philippot à 29 %.

    Auprès des jeunes, le triomphe de la ligne Marion est encore plus marqué : elle est plébiscitée par 62 % des moins de 35 ans contre 18 % pour la ligne Philippot, soit un différentiel de 44 points, qui monte même à 54 point chez les 18-24 ans : 62 % des jeunes sympathisants FN se lèvent pour Marion… et seulement 8 % pour Philippot !

    On habite en Paca, on préfère la ligne Marion à 51 %. On habite dans le Grand-Est ? On préfère aussi la ligne Marion (48 %) à celle de Florian Philippot (34 %). On réside dans le Nord-Pas-de-Calais ? On préfère aussi la ligne Marion à 55 % !

    Chez les ouvriers aussi, Marion Maréchal-Le Pen fait un tabac : 62 % d’entre eux ont choisi les idées et les valeurs qu’elle défend contre seulement 26 % celles portées par Florian Philippot.

    Aucune sous-catégorie des sympathisants du Front national ne place la ligne Philippot en tête. Ni les « sans religion », qui sont 53 % à choisir la ligne Marion contre seulement 25 % pour la ligne laïcarde de Philippot. Ni les anciens électeurs de gauche : parmi ceux ayant voté pour François Hollande ou Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2012 et s’étant depuis rapprochés du Front national, le verdict est sans appel : ils se prononcent à 51 % pour Marion Maréchal et à seulement 32 % pour Florian Philippot.

    Le message envoyé à Marine Le Pen est clair : les sympathisants du Front national veulent une ligne identitaire. La balle est maintenant dans son camp.

  • Sondage : les Français considèrent la classe politique comme non empathique, ­corrompue et qui ne tient pas ses promesses Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Capture-9-768x376.jpg

    Le baromètre de la confiance politique du Centre de recherche de Sciences Po (disponible ici ou ci-dessous) est une enquête sur la confiance des Français vis à vis de la politique (institutions, hommes politiques etc…). Pour 89 % des sondés, les responsables politiques « ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens comme nous » ; pour 75 %, ils sont « plutôt corrompus » ; 40 % des personnes interrogées éprouvent de la « méfiance » en pensant à la politique et 28 % du « dégoût » ; seules 11 % d’entre elles ont « confiance » dans les partis et près des trois quarts (70 %) estiment que « la démocratie ne fonctionne pas bien en France ».

     http://www.contre-info.com/ |

  • La Manif pour tous : retour de boomerang ?

    Le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68, aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé.

    Lors de la dernière Manif pour tous du 16 octobre, Ludovine de La Rochère avait déclaré :

    « Je lance un appel solennel aux famille de France : mobilisez-vous, engagez-vous et votez lors des primaires des partis dont vous vous sentez proches. Votez lors des futures élections présidentielle et législative pour les candidats qui prendront en compte la famille. »

    Un site d’information a également été lancé pour informer sur la position de chaque candidat à ces primaires et qui sera certainement utilisé pour la présidentielle. Il faut cependant constater qu’aucune grille de lecture récapitulative n’a été faite, et que l’utilisateur doit chercher les informations en lisant toutes les déclarations.

    Pour la primaire de la droite, seul Jean-Frédéric Poisson avait des positions conformes aux positions des militants de la Manif pour tous, ce qui ne se voyait pas sur le site, certainement en raison du noyautage du mouvement par Sens commun. Ce manque de lisibilité a probablement permis le détournement des électeurs proches de la Manif pour tous par François Fillon.

    Pour la primaire de la gauche, aucun candidat n’a de position compatible avec le combat.

    Du côté du Front national, aucune primaire n’est prévue, puisque la candidate du parti, Marine Le Pen, a déjà été choisie. Marine Le Pen a, de toute façon, une position claire sur l’abrogation.

    Pour l’élection présidentielle, seule Marine Le Pen souhaite l’abrogation (parmi les candidats médiatiques) ; bien qu’elle soit pour un « PACS amélioré », cette mesure va dans le bon sens. François Fillon, de son côté, ne fait qu’affirmer que cette loi est gravée dans le marbre : si, après une alternance, la loi n’est pas abrogée, alors les chances d’abrogation future seront fortement réduites. De la part d’Emmanuel Macron, de Jean-Luc Mélenchon ou du candidat socialiste, il n’y a rien à espérer, bien au contraire. Et parmi les petits candidats déclarés, il y a bien Robert de Prévoisin qui souhaite l’abrogation : oserai-je demander aux élus qui me lisent d’avoir le courage de lui apporter son parrainage ?

    Pour les législatives, on pourra s’attendre à une nouvelle charte, qui sera signée par de nombreux candidats « Les Républicains », qui voteront pourtant toutes les lois LGBT. Faute d’avoir soutenu le seul candidat qui aurait pu défendre la famille lors de la primaire de la droite et du centre, ses électeurs sont privés d’un candidat à la présidentielle, et d’investitures de candidats pro-famille aux législatives. Certains passeront peut-être au vote Front national, en espérant que le candidat investi pour leur circonscription ne soit pas un proche de Florian Philippot.

    Ainsi, le plus grand mouvement de contestation vu en France depuis mai 68 aura, par une mauvaise stratégie, perdu le combat qui avait tant mobilisé. En lançant le boomerang, les responsables de la Manif pour tous auraient dû se souvenir qu’un tel instrument peut leur revenir en pleine figure et leur faire très mal ! Serait-il possible d’espérer que, pour l’élection présidentielle, les responsables de la Manif pour tous lancent un appel clair à voter pour le ou les candidats qui veulent réellement l’abrogation, sans condition ?

    http://www.bvoltaire.fr/benjaminleduc/manif-retour-de-boomerang,307361

  • Le patron du Medef recevra Marine Le Pen

    marine-le-pen-rose-bleue-300x154.jpgA l’approche des présidentielles de 2017, le patron du Medef, le syndicat des patrons, Pierre Gattaz, a décidé de recevoir la patronne du Front National.

    C’est une grande nouveauté dans le cercle fermé des grands patrons : un cordon de sécurité faisait barrage à toute rencontre avec le président du mouvement nationaliste.

    Marine Le Pen, d’après les indiscrétions du journal l’Opinion,, devrait venir présenter son programme économique, fin février ou début mars.

    « Stratégiquement, il est bien plus productif d’attaquer Mme Le Pen sur ses aberrations économiques que de l’exclure » affirme un membre du Medef à l’Opinion.

    Du côté du FN, si on se réjouit de cette ouverture, on ne crie pas victoire :

    « Le Medef n’est pas notre ami et nous ne sommes pas le sien, mais nous sommes toujours partisans du débat et heureux de pouvoir expliquer nos propositions pour tordre le bras aux caricatures »,

    s’empresse de préciser David Rachiline, le directeur de campagne de Marine Le Pen.

    « Il semble que les faits s’imposent au Medef avec le Brexit, la mise en œuvre de la politique de relocalisation industrielle de Donald Trump aux États-Unis ou encore avec le gouffre économique qui se creuse entre la France et l’Allemagne »,

    explique de son côté Wallerand de Saint-Just, le trésorier du FN. 

    Quoi qu’il en soit, le Front National édulcoré version bleu marine n’effraie plus comme du temps de papa Le Pen et s’impose donc dans le système  : effet de la dédiabolisation en marche ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-patron-du-medef-recevra-marine-le-pen/68005/

  • Fillon a sauvé le soldat Kosciusko-Morizet !

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus.

    Rien ne ressemble plus à un bobo de gauche qu’un bobo de droite. Dans les deux cas, il est bien argenté mais se dit proche du peuple. Il est libertaire, défend la PMA, éprouve de l’empathie pour les immigrés : il a ses pauvres, qui lui donnent bonne conscience. Ouvert à autrui, il reste centré sur ses propres intérêts.

    Nathalie Kosciusko-Morizet en est un bel exemple. Le 13 juin 2016 – avant la primaire de la droite –, elle annonce sa candidature aux législatives dans la 1 1e circonscription de Paris, qui représente principalement le 14e arrondissement. Elle y était partie à l’assaut de la capitale : « C’est ici que se joue la reconquête ! » lance-t-elle fièrement à Anne Hidalgo. Mission difficile, car cet arrondissement est détenu par Pascal Cherki, un député PS bien implanté.

    Le combat est risqué ? C’est bien plus beau lorsque c’est difficile, penserait le Cyrano d’Edmond Rostand. Mais NKM est réaliste, son retentissant échec à la primaire la fait réfléchir : battue aux législatives, adieu les portefeuilles ministériels ! Il faut trouver une autre solution. La 2e circonscription, celle de François Fillon, se libère. Dans le 7e arrondissement, c’est gagné d’avance !

    NKM aurait cherché à convaincre François Fillon à Las Vegas, où elle l’accompagne au Mondial du High Tech : « Elle ne l’a pas lâché d’une semelle pendant tout le séjour », rapporte Le Parisien, qui a recueilli les confidences d’un proche de Fillon. Finalement, elle rafle la mise et remporte le jackpot.

    François Fillon l’a officiellement annoncé mardi soir. En échange, elle participerait sans réserve à sa campagne et chercherait à séduire l’électorat de Macron.

    Après le chant du déserteur, le chant des sirènes. Voilà qui ne va pas améliorer ses relations avec Rachida Dati, maire du 7earrondissement, et autres prétendants légitimes. L’ex-ministre de la Justice a pourtant officiellement soutenu François Fillon dès le soir du premier tour de la primaire à droite. Il faut croire que le vainqueur final n’a pas oublié ses quolibets passés et qu’il estime que les dents longues de Nathalie lui seront plus utiles que celles de Rachida.

    « Quelle image donnons-nous de la politique ! NKM prétendait construire, dans la durée, un véritable ancrage. Voilà qu’elle abandonne le terrain. Si cette 11e circonscription reste à gauche, ce sera sa faute ! » s’indigne un jeune conseiller de Paris. Réaction compréhensible, traduisant le sentiment de nombreux élus qui ne portent pas spécialement l’intéressée dans leur cœur.

    Cette affaire d’investiture ne rehausse pas le niveau de la politique ni le jugement qu’on peut porter sur les motivations d’un certain nombre d’élus. À en juger par de telles manœuvres, il apparaît qu’ils ont plus pour objectif de se servir que de servir. NKM se serait honorée en affrontant un adversaire solide : elle a préféré le parachute doré qui lui assure un atterrissage en douceur dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. On va en arriver à penser que le tirage au sort proposé par Mélenchon ou Montebourg n’est pas si absurde : la démocratie athénienne l’avait d’ailleurs théorisé.

    De plus, il n’est pas du tout certain que François Fillon tire profit de ce coup de piston. À y regarder de près, Nathalie Kosciusko-Morizet n’est-elle pas plus représentative des valeurs de la gauche que de celles de la droite ?

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/fillon-a-sauve-soldat-kosciusko-morizet,307536

  • Sens commun obtient de Fillon cinq investitures aux législatives dans des circonscription de gauche Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com/ |

    Sens commun est une association issue des manif’ pour tous, affiliée à l’UMP puis à LR. Elle s’est fixé pour but de pousser l’UMP/LR à revenir sur la loi Taubira (alors que la majorité de ses principaux ténors n’ont pas pris part aux manifestations ou ont déclaré depuis ne pas vouloir abroger cette loi).

    Elle a soutenu François Fillon lors de la primaire de la droite et du centre dés le premier tour. Pourtant, celui-ci n’a jamais manifesté en 2013 et a toujours dit qu’il n’abrogerait pas cette loi.

    On aurait pu s’attendre à ce que sens commun soutienne au moins Jean-Frédéric Poisson à cette élection : celui-ci n’a pas manqué une manifestation, a toujours dit qu’il abrogerait le prétendu « mariage pour tous » et n’a eu de cesse de rappeler que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme.

    Les convictions oubliées, SC aura donc obtenu cinq investitures dans des circonscriptions, qui aujourd’hui sont toutes à gauche.

    Comme l’aurait dit Salvador Dali : « tant d’arrivisme pour si peu d’arrivage ».

    D’après Europe 1, les cinq candidats sont : ces cinq candidats sont :

    Anne Lorne dans la 1ère circonscription du Rhône, Sébastien Pilard (ancien président de Sens Commun) dans la 2e de Loire-Atlantique, Hayette Hamidi dans la 2e de Seine-Saint-Denis, Charles d’Anjou dans la 10e circonscription de Seine-Maritime et Maxence Henry dans la 2e circonscription du Maine-et-Loire. 
    http://www.contre-info.com/ |