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élections - Page 396

  • Pour Alain de Benoist, le « moment populiste » remplace le clivage droite/gauche

    Moment-populiste-226x350.jpgLe Moment populiste – Droite/Gauche c’est fini ! : tel est le titre du fort essai que publie le 26 janvier Alain de Benoist, le directeur de la revue Krisis, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui en diffusent cette présentation :

    « L’extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les “partis de gouvernement“ et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau, qu’on appelle “populistes“, est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.

    Le phénomène tend même à s’accélérer, comme l’a montré l’élection de Donald Trump, survenant quelques mois après le Brexit britannique. Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche.

    Mais que faut-il exactement entendre par populisme ? S’agit-il d’un simple symptôme d’une crise générale de la représentation ? D’une idéologie ? D’un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? C’est à ces questions que répond ce livre, qui part de l’actualité la plus immédiate pour situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.

    A quelques mois d’une élection présidentielle où le thème du populisme ne va pas manquer d’être discuté avec vigueur, Alain de Benoist publie un véritable manuel de la question. »

    Alain de Benoist, Le Moment populiste, Pierre-Guillaume de Roux, 352 p., 23,90 € 
(en librairie le 26 janvier).

    http://fr.novopress.info/

  • OBAMA, MAUVAIS PERDANT, TENTE DE SAVONNER LA PLANCHE DE SON SUCCESSEUR !

    RL JCR 1.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    La fin de l’année 2016 nous a apporté quelques satisfactions, à nous autres Français, avec l’élimination de Sarkozy et de Juppé, ainsi que le renoncement de François Hollande. Elle a été assombrie par le drame de Berlin, sorte de répétition de notre 14 juillet niçois, conséquence de la folle politique d’Angela Merkel, et par le décès de célébrités inoubliables, chacune au firmament de leur art, comme les actrices Michèle Morgan et Claude Gensac, ou l’académicien Michel Déon, le dernier des « Hussards ». Nous aurons également une pensée pour nos amis russes qui ont perdu l’essentiel de leur plus célèbre chorale dans un crash aérien en Mer Noire. Mais la politique a repris ses droits et, tandis que la misérable comédie des primaires socialistes encombre nos écrans de télévision et colonise les ondes, la géopolitique subit les effets d’une nouvelle tectonique des plaques qui semble redistribuer les cartes.

    La Turquie change-t-elle de camp ?

    Longtemps l’alliée la plus sûre et la plus fidèle de l’OTAN, la Turquie vient d’effectuer un virage à 180 degrés de sa politique étrangère. A deux doigts de s’affronter avec la Russie après que son aviation ait abattu un appareil russe dans le ciel turco-syrien, Recep Tayyip Erdogan vient de parrainer avec Moscou un accord de cesser le feu en Syrie ! Pragmatique, réaliste, le Président turc s’est rendu compte que l’objectif qui consistait à renverser Bachar Al Assad en soutenant les guérillas islamistes, était impossible à atteindre. D’autre part, la menace kurde est trop présente dans l’esprit des dirigeants d’Ankara pour accepter d’être pris en tenaille entre un PKK très actif dans l’Est anatolien et un PYD syrien, sécessionniste, sur toute sa frontière sud. Ça tombe bien, Damas ne veut pas entendre parler non plus de séparatisme kurde, ces Kurdes – « cocus » de l’histoire, nation sans Etat - soutenus par l’Occident… Le prix à payer de cette réévaluation de la diplomatie est lourd : les attentats se succèdent, tous plus meurtriers les uns que les autres. Le dernier en date commis lors de la Saint-Sylvestre - des dizaines de morts dans une boite de nuit d’Istanbul, sorte d’opération « Bataclan bis » - est-il comme une piqûre de rappel après l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie fin décembre ? Etrange….Etrange aussi ce putsch raté qui visait le Chef de l’Etat turc, lequel dit-on, n’aurait dû son salut qu’aux informations données par les services secrets russes : à un quart d’heure près, il devait être arrêté ou exécuté dans sa résidence sur les bords de la Mer Noire, avant que son avion ne l’emporte vers la capitale, escorté par des F-16 de l’armée de l’air, cette même arme qui attaquait au même moment le Parlement d’Ankara ! Tout n’a pas encore été dit sur ce mystérieux « golpe » qui aurait été ourdi, à en croire certains officiels turcs, par la CIA. Mais il est vrai que l’on ne prête qu’aux riches ! Une explication plausible en tout cas à défaut d’être vraie, au rapprochement des présidents Poutine et Erdogan.

    A quelques jours de son effacement, OBAMA lâche son venin

    Faute de peser sur les évènements, le Président sortant à Washington tente de savonner copieusement la planche de son successeur. C’est, tout d’abord, l’invraisemblable accusation contre la Fédération de Russie d’avoir manipulé l’élection présidentielle pour favoriser Donald Trump, dont on connait par ailleurs les idées à propos de la politique russe. C’est ensuite, l’expulsion de 35 diplomates vers Moscou en représailles d’une supposée cyber attaque, piège dans lequel Poutine ne tombe pas, sachant très bien que la situation sera rétablie le 20 janvier : « Nous n’allons pas tomber au niveau d’une diplomatie irresponsable », déclarait le Président russe. Pour sa part, le successeur d’Obama se fendait d’un tweet où il saluait la « belle réaction de Poutine ». «  J’ai toujours su qu’il est très intelligent », ajoutait-il. Comme si cela ne suffisait pas, à l’ultime terme de son mandat, le Président américain par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat John Kerry, se lançait dans une féroce – mais à notre humble avis, justifiée – critique de la politique israélienne de colonisation : « Si le choix est celui d’un seul Etat, Israël peut être juif OU démocratique, mais pas les deux ». Comme pour appuyer sa démonstration, son délégué aux Nations Unies laissait filer, par son abstention, le vote de la résolution 2334, texte condamnant les implantations juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, partie de la ville prévue pour accueillir les institutions d’une éventuelles Palestine indépendante (1) dans le cadre d’une solution « à deux Etats ». Si Benyamin Nentanyahou, Premier ministre israélien, accusait mal le coup, le futur locataire de la Maison Blanche y voyait une pierre lancée dans son jardin, lui qui veut transférer l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, justement. (Mesure qui, soit-dit en passant, ne manquera pas de mettre le feu à la rue arabe…). Et même si l’Etat hébreu a besoin de l’aide militaire américaine, ses premiers avions furtifs F-35 – indétectables - viennent d’être livrés, il ne se prive pas de dialoguer avec les russes dont il s’est rapproché, ayant besoin de leurs garanties face à un Hezbollah « iranisé » sur leur frontière nord et sur le plateau du Golan, qu’Assad voudrait bien récupérer. On voit ici, une fois de plus, que « l’Orient compliqué » nous joue sa partition, qui n’est pas une petite musique de guinguette ! Et c’est sur ce fond de décor diplomatique que le « grand » François Hollande s’apprête à accueillir à Paris le 15 janvier, pas moins de 70 gouvernements, sauf le principal, celui d’Israël, pour parler du…Proche-Orient ! Totalement surréaliste, alors que Moscou comme la future administration américaine, sont partisans de négociations bilatérales, plutôt que d’une approche multilatérale. En tout cas, c’est au Kazakhstan, ex République soviétique, dans sa capitale Astana, que se dérouleront les prochaines conversations relatives à la situation syrienne, mais sans les Occidentaux. On voit se dessiner ici un complexe enchevêtrement d’alliances contre nature, qui fait la saveur de la géopolitique. Et la France hélas, avec ses petits poings, n’a pour l’instant aucun rôle à y jouer. Tournons vite la page de 2016 !

    (1) A noter tout de même, qu’un « plan de partage » de la Palestine a déjà été voté aux Nations unies à la majorité de ses membres en… 1947 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/05/obama-mauvais-perdant-tente-de-savonner-la-planche-de-son-su-5895224.html

  • François Fillon a-t-il encore une chance d’être élu Président ?

    Quatre mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, la question peut surprendre.

    François Fillon a-t-il encore une chance d’être élu président de la République ? Quatre mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, la question peut surprendre. Mais n’oublions pas qu’il n’était que quatrième un mois avant la « primaire de la droite et du centre ». Les mêmes médias, qui nous trompaient sur ses chances, le voient désormais élu face à Mme Le Pen. Ces médias se sont aussi trompés sur le Brexit, sur Trump, donnés perdants à la veille du scrutin ! Une hola démocratique fait le tour de la planète : Autriche, Allemagne, Royaume-Uni, Grèce, Italie, USA. Sans parler des procédures de destitution de chefs d’État : Brésil, Venezuela, Corée…

    À la primaire, M. Fillon a obtenu environ trois millions de voix. Il lui reste, à présent, à convaincre 15 autres millions de Français ! Or, il a déjà claironné son programme ultralibéral, promis de n’en rien modifier, laissé filtrer les noms de son possible gouvernement et juré qu’il gouvernerait seul, par ordonnances, sans recourir au référendum… Quatre lourdes erreurs. En outre, l’actualité (affaire Lagarde) vient de déterrer son passé de Premier ministre (jusque-là habilement escamoté), nous rappelant ainsi la traîtrise du traité de Lisbonne.

    Si l’on accepte — pour la démonstration — les sondages qui, depuis des mois, font du FN le premier parti de France, le corps électoral se répartirait ainsi : 26-27 % pour le FN, 24-25 % pour la droite et le centre et 35-40 % pour une gauche très divisée : Mélenchon, Verts, Macron, le Survivant (de la primaire de gauche). Un quotient de 9 ou 10 % ! Mais rien n’est encore joué : un mauvais programme rejeté par une majorité de Français, même à droite (c’est le cas), une aggravation du chômage (passés les artifices du pouvoir sortant), de la dette ; des attaques islamistes gravissimes.

    Et la colère du peuple de France angoissé rebattra les cartes.

    Que veulent les Français ?

    – Moins d’Europe, de financiarisation, d’oligarchie ; la fin de ses échecs sur l’économie, les migrations, la sécurité.
    – Plus de France, d’emploi, de sécurité, de liberté, d’identité culturelle, de solidarité, de renouvellement politique ; la fin des combines, de la corruption.

    Arnaud Montebourg peut-il chiper la place de François Fillon au second tour ? Ce n’est plus à exclure car il offre ce que les Français demandent : une sorte de gaullisme actualisé, comme le fait – plus à droite -, avec constance et un programme cohérent, M. Dupont-Aignan.

    François Fillon va-t-il attirer les voix du FN ? Improbable, vu ses impairs et le flou qu’il entretient sur l’Europe, la Sécurité sociale, les retraites. Arborer son catholicisme ne suffira pas ; il faudra aussi être chrétien. Au FN, M. Philippot estime que ce discours antinational et antisocial va gonfler les scores des patriotes qui défendent le pouvoir d’achat sans cesse réduit des classes moyennes et laborieuses, la fonction publique, les systèmes de santé, de retraites, de chômage… Et si M. Fillon se trompe aussi lourdement, c’est en raison de la conception aberrante de l’économie qu’il a appliquée pendant cinq ans, asservi à la Commission et à la Banque centrale (Bruxelles, Francfort).

    Est-il encore temps pour lui de se dédire ? De se défaire du comte de Castries, son malin génie ? Qui n’a pas compris le projet de confier à la « bancassurance » nos retraites par capitalisation, et aux assurances privées nos « petits » risques médicaux ? Pour servir aux PDG des salaires annuels honteux de 3 ou 4 millions d’euros ? Et un risque de krach des fonds de pension boursicoteurs. Si M. Fillon se rétractait, peut-être pourrait-il sauver son destin national. Mais il saborderait alors sa crédibilité de présidentiable, puis d’éventuel Président, et serait considérablement affaibli, ne devant plus son succès qu’à l’hypothétique « front républicain ». Or, l’électeur de gauche s’est, depuis 10 ans, habitué à voter FN et DLF… plus sociaux.

    Comment les 60-65 % promis à la nébuleuse contradictoire des droites (euro-libéralisme contre social-souverainisme) se répartiront-ils ? Des trois candidats désormais connus (Dupont-Aignan, Fillon, Le Pen), qui va monter au détriment de qui ? Une surprise inédite est possible (Angleterre, Allemagne, Italie, USA). Y compris avec l’émergence d’une force politique nouvelle, promue par une opinion publique excédée par l’indignité, la compromission, le double langage, le mépris, l’incompétence et le fiasco des politiciens officiels.

    http://www.bvoltaire.fr/henritemple/francois-fillon-a-t-il-encore-une-chance-detre-elu-president,304187

  • Journal du jeudi 5 janvier 2017 - Marine Le Pen : des voeux et une réforme des institutions

  • Clientélisme

    Le site Atlantico citait le cas du cinéaste de gauche Michael Moore qui prédisait une victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Il rapportait l’anecdote suivante au cours de la campagne électorale: «Donald Trump est allé au Club économique de Detroit et, devant des cadres de Ford, a dit Si vous fermez les usines que vous avez prévu de fermer à Detroit et que vous les construisez au Mexique, je vais mettre un tarif de 35% sur ces voitures lorsque vous les renverrez ici et personne ne les achètera, c’était incroyable à voir. Aucun politicien, républicain ou démocrate, n’avait jamais dit quelque chose comme ça à ces dirigeants (…)». Pas encore officiellement élu (ce sera le 20 janvier) , M. Trump se targue déjà d’une victoire sur le front de la lutte contre les délocalisations. Après avoir longtemps résisté aux demandes pressentes du successeur de Barack Obama, Mark Field, le PDG de Ford, arguant d’un «meilleur environnement économique et industriel sous la présidence de Donald Trump»,  a annoncé mardi qu’il renonçait  à délocaliser une nouvelle usine à San Luis Potosi au Mexique (pour un coût de 1,6 milliard). Le groupe a finalement décidé de redéployer 700 millions de dollars pour le développement de la production de véhicules électriques dans son usine du Michigan. Une première victoire symbolique pour Trump, même si les grincheux soulignent que la direction de Ford a trouvé ici un échappatoire commode pour se dépêtrer de ce projet d’usine mexicaine pour y produire  des ford focus dont les ventes sont en chute libre.

    Une chute libre, intellectuellement parlant en tout cas, qui caractérise aussi la dernière sortie en date du candidat à la primaire socialiste Vincent Peillon. L’ex très sectaire ministre de l’Education nationale a créé l’émoi jusque dans son propre camp par la bêtise de ses propos lors de son passage dans l’émission L’Entretien politique sur France 2 mardi. Il a ainsi affirmé que «Certains veulent utiliser la laïcité – ça a déjà été fait dans le passé – contre certaines catégories de population, les Juifs à qui on mettait des étoiles jaunes». «C’est aujourd’hui un certain nombre de nos compatriotes musulmans qu’on amalgame souvent avec les islamistes radicaux». «C’est intolérable», a-t-il conclu avec emphase.

    L’entourage de M. Valls, le sénateur LR Roger Karoutchi se sont émus de cet amalgame, Florian Philippot lui a conseillé de «réviser son histoire». Autorité suprême, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a dénoncé des «déclarations (qui) ne servent que ceux qui cherchent à réécrire l’Histoire». «L’histoire de la déportation de plus de 75.000 Juifs, de la spoliation des biens juifs ou des lois discriminatoires comme le port de l’étoile jaune» ne saurait être «dévoyée et instrumentalisée au nom d’un soi-disant équilibre des souffrances». Le Crif  a exigé «une clarification et un correctif immédiat» auquel M. Peillon s’est soumis.

    Et de rectifier tout penaud  son propos sur twitter: «Je n’ai évidemment pas voulu dire que c’était la laïcité qui était à l’origine de l’antisémitisme de la France de Vichy. (…) Et ce qu’ont vécu les Juifs sous Vichy ne saurait être banalisé d’aucune façon».«J’ai voulu dénoncer la stratégie de l’extrême droite qui utilise les mots de la République pour les détourner contre la population. »

    Autre politicien peu réputé pour sa finesse, Christian Estrosi est lui aussi la cible de critiques après son voyage en Israël à la fin de l’année en une période de vives tensions.  M.  Estrosi qui ne cesse de dénoncer souvent sur un mode incantatoire et fantasmatique  le danger Front National, ne s’embarrasse pas d’un paradoxe près en apportant son appui au chef de file de l’extrême droite israélienne. Il n’a certes pas commenté la dernière déclaration du Premier ministre israélien. Réagissant au verdict hier  du tribunal militaire israélien de Jaffa qui  a déclaré coupable d’homicide Elor Azaria, un soldat franco-israélien, accusé d’avoir achevé à terre un assaillant palestinien blessé, M. Nétanyahu a  déclaré  soutenir  la grâce demandée pour ce jeune militaire de vingt ans.

    Le voyage du chef de file de LR en PACA  avait aussi pour but officiel de  «nouer et renforcer les relations que Nice entretient avec les villes israéliennes», et comportait des « rendez-vous institutionnels de haut niveau, notamment avec le Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui fut un des premiers à témoigner son soutien à Nice après l’attentat du 14 juillet». Lors de sa visite le président de la région PACA  a notamment pris 50 000 euros dans la poche des contribuables Français pour attribuer une subvention  au  KKL (Keren Kayemeth LeIsrael, ou Fonds national juif), une association para-gouvernementale de  défrichement, de reboisement de l’Etat d’Israël. M. Estrosi entendait, a-t-il dit, «contribuer au reboisement de la forêt détruite» (par les incendies de l’été dernier ),  «planter 86 arbres en mémoire des victimes de l’attentat de Nice».

    Plus largement,  le site  droitier pro-israélien Dreuz info précise que« fondé  en Grande-Bretagne en 1901 par Theodor Herzl lors du Ve Congrès sioniste, le KKL est le bras exécutif du peuple juif pour la rédemption et le développement de la terre d’Israël. Sa première vocation fut de racheter des terres en Eretz Israël en vue de l’installation de pionniers juifs. Mais très vite, ses missions se sont diversifiées».  Ce même site loue l’activisme du KKL après les récentes séries d’incendies criminels  qui ont  été allumés par des Palestiniens.

    Les détracteurs du KKL insistent plutôt sur son aide à la construction de colonies en Cisjordanie (une dizaine d’habitations palestiniennes ont été détruites de nouveau ce lundi à Khan al-Ahmar mettant à la rue près d’un centaine de palestiniens, femmes et enfants inclus), les forêts plantés à des fins  politiques pour effacer la présence des populations non juives en Palestine, pour s’accaparer les zones de pâturages des bédouins;  les plantations sur les lieux de  villages arabes dont les populations ont été chassées  ou se sont enfuies, l’arrachage des oliviers et des orangers  des palestiniens…

    Ce voyage de M. Estrosi a déclenché l’ire des socialistes dans sa région : «À quel titre un président de Métropole et des élus métropolitains vont-ils soutenir la politique étrangère d’un Etat condamné par l’ONU ?» a confié à  à l’AFP Xavier Garcia, le premier secrétaire du Parti socialiste dans les Alpes-MaritimesChristophe Castaner, tête de liste du PS en PACA lors des dernières élections régionales,  a  dénoncé  également à l’AFP un voyage assimilé à «du clientélisme pur». «Non seulement le contribuable paie le déplacement, mais on apprend qu’il engage la région pour acheter une clientèle», celle des amis d’Israël». Il a regretté que Christian Estrosi «conteste l’existence de la Palestine» quand la France porte «la position de l’équilibre».«Rien ne peut justifier le déplacement (de Christian Estrosi) en Israël aux frais de la métropole (Nice Côte d’Azur) pour soutenir Netanyahu», a insisté  Patrick Allemand, à la tête de l’opposition municipale de  gauche  à Nice. Il est vrai que  François Hollande, lors de sa rencontre en Israël en novembre 2013 avec le Premier ministre israélien, avait évoqué «l’amitié entre Benjamin (Netanyahu) et (lui-)même» mais avait  aussi rappelé devant la Knesset  la position officielle de la France contre la colonisation juive en Cisjordanie.

    Bruno Gollnisch défend contrairement à M. Estrosi une position plus favorable aux droits des Palestiniens, qu’il soient chrétiens ou musulmans, nettement moins outrancière, nettement  plus équilibrée et partant, nous le croyons, bénéfique à terme également pour les Israéliens. Pour autant  le député FN estime que  Christian  Estrosi  est  parfaitement en droit de nouer les relations privilégiées avec qui il veut,  de dénoncer la veto de l’Onu sur la  politique de colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Bruno Gollnisch  note également que l’indignation des socialistes qui  eux aussi n’ont pas fréquenté amicalement que de parfaits dirigeants respectueux des droits de l’homme, n’est peut-être pas elle aussi dénuée de tout clientélisme dans la perspective des échéances à venir

    https://gollnisch.com/2017/01/05/clientelisme/

  • Journal du mercredi 4 janvier 2017 - Politique / Election présidentielle : rentrées médiatiques

  • Le secrétaire général de l’Enseignement catholique s’en prend à Marine Le Pen

    Dans ses vœux à tous les chefs d’établissement, « et par eux à l’ensemble des communautés éducatives », Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique, s’en prend, sans la nommer mais la référence est explicite, à Marine Le Pen. Après une première allusion à « la période électorale que nous vivons », qui « peut s’avérer propice à bien des surenchères, à bien des controverses non maîtrisées comme à bien des simplifications hâtives », Pascal Balmand écrit, et c’est même sa conclusion :

    « Face aux divers courants de balkanisation de notre société, et à l’heure où des voix s’élèvent pour réclamer que les portes de l’École se ferment aux enfants de parents étrangers en situation irrégulière, il en va de notre responsabilité partagée que de rappeler que l’éducation et l’instruction sont un droit pour chacun, et que notre École catholique constitue un service que l’Église propose à tous les parents qui le souhaitent, pour tous les enfants et tous les jeunes. »

    Faudrait-il bientôt mettre ses enfants dans le public pour les faire échapper à la propagande politique… du privé ?

  • Le camp de Marine Le Pen tente de relancer le hashtag FillonGate

    Apparu fin 2014 lorsque François Fillon fut soupçonné d’avoir demandé au secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet de porter l’estocade judiciaire contre Nicolas Sarkozy, le hashtag FillonGate a été repris par les partisans de Marine Le Pen. Et à une heure du passage de l’ancien premier ministre au 20 heures de TF1, les attaques redoublent d’intensité sur Twitter, mettant notamment en cause son activité professionnelle et ses revenus, dont il n’a pas communiqué la provenance.

    Lire la suite

  • François Fillon a fait 107 ans de mandats cumulés

    Adjointe déléguée à la Santé auprès du maire PS de Rennes, Charlotte Marchandise-Franquet a été désignée candidate à l'élection présidentielle par les internautes, avec 50,64% des voix, lors de la primaire citoyenne La Primaire.org, dont l’objectif est de porter un candidat citoyen, non encarté, à la présidentielle. Non encartée mais de gauche, puisqu'elle a été élue sur la liste PS à Rennes, elle choisirait bien Dominique de Villepin comme ministre des Affaires étrangères :

    "C’est la personne qui m’a le plus convaincue, même si ça n’est pas mon bord politique théorique. Eh bien, je veux bien qu’il soit mon ministre".

    Il y a eu 126000 inscrits et 16 candidats sur La Primaire.org.

    La candidate avoue ne pas se retrouver dans les autres candidatures à la présidentielle :

    "Ce sont des gens qui sont élus depuis très longtemps : Jean-Luc Mélenchon ça fait trente ans qu’il est élu, François Fillon ça fait 107 ans de mandats cumulés. Je ne me reconnais pas non plus dans la méthode. Il y a plein de propositions, mais il n’y a pas de méthode".

    Pas mal comme méthode. J'ai compté 57 ans de mandats cumulés pour Manuel Valls. Et les autres ?

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/fran%C3%A7ois-fillon-a-fait-107-ans-de-mandats-cumul%C3%A9s.html