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Tatiana Ventôse - Hystérie collective autour de Donald Trump - Mise au point
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Donald Trump, Marine Le Pen et une période d’incertitude
C’est un nouveau monde qui s’ouvre devant nous. Ou du moins, pour ces médias qui n’ont rien vu venir, chaque jour ressemble un peu plus à une exploration de la Terra Incognita que représente maintenant chaque consultation du peuple souverain. Malheureusement pour eux, l’année n’est pas finie et celle qui suit promet, là encore, tant de douloureux rebondissements possibles qu’on sent poindre chez les gentils animateurs du Camp du Bien comme un petit vent de panique.
Bien sûr, ce vent de panique s’explique facilement compte-tenu des bouleversements que le nouveau venu provoque : Trump voulant renoncer à certains traités internationaux, cela explique les réactions outrancières de tant de journalistes et de politiciens qui, pourtant, voudraient bien qu’on renonce à certains traités internationaux. Trump étant isolationniste, tous nos journalistes, régulièrement épris d’anti-américanisme, tremblent de peur à l’idée que l’Amérique s’isole et qu’il n’y aura peut-être plus de bombardements au Moyen-Orient, ou quelque chose comme ça…
Bref, la confusion règne en maître et on comprend sans mal que Trump au lieu de Clinton, ça bouscule non seulement du chaton, mais ça froisse autant la génération 68, qui jacasse chez nous, qu’elle « trigge » la génération Flocon de Neige outre-Atlantique.
Mais surtout, stupeur et cassoulet froid, cela remet sur la table l’hypothèse d’une accession de Marine Le Pen au pouvoir ! Eh oui : dans l’esprit simple (simplet ?) de la classe médiatique et politique actuelle, puisque Donald Trump a été taxé de populisme et qu’il en va de même en France avec Marine Le Pen, puisque le Donald est (évidemment) un gros fasciste et qu’on sait que la Marine est (évidemment) une grosse fasciste, ce qui est arrivé à l’un pourrait (évidemment) arriver à l’autre.
Horresco referens, les journaux de gauche tremblent. HuffingtonPost, L’Express, l’Obs, et même le petit dernier avatar payé avec vos sous, FranceTVinfo.
L’analyse des chroniqueurs politiques de nos superbes médias sur-subventionnés est d’ailleurs validée, sans souci, par rien moins que Le Président De La République Fromagère Française puisque, comme le rapporte le Monde, même pour François Hollande, la victoire de Trump « ouvre une période d’incertitude »
Eh oui : initialement, tout le monde a interprété les bredouillis hésitants du petit rondouillard comme un jugement personnel du chef de l’État français à l’égard du nouveau locataire de la Maison Blanche, qui serait, dans cette hypothèse, facteur d’agitation ou d’inquiétude dans le monde et dans son pays. Peut-être. Mais surtout et avant tout, la vraie pensée du politicien est que Donald Trump incarne un vote jusqu’à présent impensable par la classe jacassante qui devient possible, et qui ne se transpose que trop bien en France en laissant entrevoir un vote majoritaire pour Marine Le Pen.
Or, ça, c’est de l’incertitude qui pèse bien plus que tout le reste sur les épaules boudinées du petit François : se représenter, même avec 4% de satisfaits, il peut encore le faire, d’autant qu’il a été hontectomisé très jeune. Cependant, Trump élu, c’est aussi prendre le risque de faire élire Marine Le Pen, au deuxième tour, en face de lui… Et pour Hollande, devoir perdre devant Marine Le Pen, voilà qui serait une humiliation sans borne, d’autant qu’il ne commence que maintenant à intégrer cette possibilité, palpable, dans ses petits calculs politico-politiciens.
Bref, il apparaît à présent que les médias et la classe politique prennent violemment conscience que tout pourrait ne pas se dérouler comme prévu pour eux.
Cependant, comparaison n’est pas raison. Marine Le Pen n’est pas Donald Trump, loin s’en faut.
Oh, certes, l’un et l’autre personnage ont tous les deux une vision bien arrêtée de ce qu’il faudrait faire concernant l’immigration. L’un et l’autre ont expliqué assez clairement ce qu’ils pensent être bon en matière de protectionnisme. Et tous les deux n’ont jamais eu l’occasion d’exercer un mandat présidentiel. Pour Trump, on va donc pouvoir jauger en grandeur réelle de sa détermination et de sa capacité à tenir ses promesses. Pour Le Pen, l’élection n’est pas encore dans la poche.
En effet, si Donald peut se targuer d’avoir bâti un empire, et d’en avoir le cuir tanné, ce n’est pas du tout le cas de Marine qui est bel et bien une politicienne jusqu’au bout des ongles. La carrière politique de l’une aura bien du mal à faire oublier la carrière industrielle et financière de l’autre. Si le second a pu se réclamer du peuple, et savoir de quoi il parlait lorsqu’il évoquait l’entreprise et le capitalisme, le sujet promet d’être ardu pour Marine qui ne connaît ni l’une, ni l’autre.
D’autre part et plus fondamentalement, on comprend lorsqu’on lit le programme de Trump que malgré une tendance étatiste indéniable et largement présente dans ses propositions, il lui apparaît nécessaire de diminuer le poids des impôts, des taxes, et d’une législation galopante (sa proposition de ne créer une nouvelle loi qu’avec l’assurance d’en supprimer deux anciennes est une bonne idée, par exemple). N’imaginez même pas voir un jour ce genre de propositions dans le giron du FN ou de la part de Marine Le Pen : l’étatisme y est puissamment implanté.
Enfin et surtout, la structure du vote français est fondamentalement différente du vote américain ce qui a permis à Trump de se jouer du système qu’il connaît bien. Le vote français, direct et en deux tours, signifie que la candidate du Front National devra rassembler bien au-delà de sa famille pour espérer l’emporter. Concrètement, elle devra viser 18 millions de votants, soit, grosso modo, trois fois son score actuel (modulo une abstention à peu près équivalente aux autres scrutins). Autrement dit, s’il y a un effet Trump en France, Marine Le Pen a peu de chance d’en bénéficier à moins d’une abstention record.
Il semble encore bien trop tôt pour déterminer de quoi l’élection présidentielle française sera faite. D’ici mai 2017, de nombreux paramètres sont encore incertains. Trop nombreux sont les candidats sur les rangs, et certains ne se sont toujours pas déclarés.
En outre, la dynamique des votes peut se modifier grandement en fonction du contexte économique ou international ; en cela, l’élection de Trump apporte, elle aussi, son lot d’incertitudes, comme le dirait Pas De Bol Hollande. La situation internationale peut s’améliorer ou s’embraser, accroissant le risque d’attentats en France, ce qui modifierait certainement l’opinion publique et obligerait les candidats à se positionner plus crûment sur des sujets éminemment glissants, électoralement parlant. La situation économique peut s’améliorer ou (Pas De Bol) continuer à se détériorer, accroissant le mécontentement des Français pour l’équipe en place ou les demi-mesures palotes proposées par nos candidats sépias.
En tout cas, il paraît donc particulièrement hasardeux de faire un rapprochement entre l’élection d’un magnat de l’immobilier au discours populiste plutôt conservateur et une politicienne de carrière au discours carrément socialiste.
Bien sûr, si les médias, dans leur immense clairvoyance, tiennent les mêmes discours, observent le même comportement général vis-à-vis de Marine Le Pen et de ses électeurs que ce que furent ses discours et ses comportements pour les électeurs du Brexit ou ceux de Trump, si la déferlante d’imbécilité et de remarques contre-productives est la même, alors oui, le résultat final pourrait être surprenant. Les pleurs et les grincements de dents auront ensuite beaucoup de ressemblance avec ce qu’on peut voir aux États-Unis ces derniers jours.
Ainsi, si nos médias se contentent de jeter l’anathème sur Marine Le Pen et ses électeurs, pourtant de plus en plus nombreux, en insultant copieusement ceux qui votent pour elle, ils ont toutes les chances de ne surtout pas aborder les problèmes de fond, bref, de refaire exactement les mêmes erreurs que celles qui furent faites en Grande-Bretagne puis aux États-Unis.
J’écrivais dans un précédent billet que les leçons pour les médias ne seront pas tirées, les comportements ne seront pas adaptés et que la grille de lecture restera la même. Et partant, la trajectoire étant la même, obtenir un résultat totalement différent de ce à quoi tout le monde s’attend ne semble plus improbable. Ici, on pourrait gloser à bon compte sur Juppé, LE candidat « proposition des médias » par excellence : jolie surprise et beau pied-de-nez s’il ne passait pas le second tour de la primaire, n’est-ce pas ?
Autrement dit, si rien ne change, au contraire de ce que prétend François Hollande, une surprise (de tout ordre) n’est pas incertaine, elle est plutôt garantie sur facture.
http://www.voxnr.com/5979/donald-trump-marine-le-pen-et-une-periode-dincertitude
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Chronique de la haine gauchiste ordinaire
L'élection de Donald Trump et les commémorations du 13 novembre auront révélé une nouvelle fois la nature du gauchisme culturel qui nous oppresse.
Entre les appels au meurtre, les agressions et autres réactions et propos tous plus délirants les uns que les autres, les petits soldats zélés du totalitarisme gauchiste se sont montrés particulièrement en forme ces derniers jours. En France évidemment, on ne parle que d'agressions contre les "minorités" par de prétendus partisans de Donald Trump.
Outre-Atlantique, le choc de la victoire de Trump a pourtant permis d'ôter les masques : manifestations violentes pour s'opposer au résultat d'une élection démocratique, hypothèse de sécession de la Californie multi-culturelle et post-moderne, agressions contre des électeurs de Trump, appel au viol de la femme du nouveau président (Rape Melania), voilà quelques exemples des réactions « normales » de l'autoproclamé camp du bien. Des « anti-capitalistes » financés par le milliardaire Georges Soros. En France, un chroniqueur appelle tranquillement à l'assassinat de Trump, un autre à raser Versailles, une ministre réclame le contrôle d'internet, dernier espace de liberté, et les membres des Eagles of Death Metal sont interdits d'entrée au Bataclan où ils ont pourtant été la cible, un an plus tôt, des islamistes. Là aussi, tout est normal pour le camp du bien.
Il ne faut pas s'étonner de ce type de réactions, c'est souvent quant ils se sentent menacés que les gens montrent qui ils sont vraiment. Ce sont des réactions de défense, souvent épidermiques. Le vent tourne et de nombreux signaux vont dans le sens d'une révolution culturelle en notre faveur. Demain nous appartient.
Le Cercle Non Conformehttp://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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La réussite de la campagne de JF Poisson, c'est d'avoir initié le regroupement de la droite conservatrice
Jean-Frédéric Poisson répond au Parisien :
"Vous plafonnez à 3 % dans les sondages mais, désormais, les Français vous connaissent. Mission accomplie ?
Pas tout à fait car il reste à mieux identifier le projet que je porte. Je crois à une droite qui soit conservatrice de manière tranquille sur les sujets de société, souverainiste sur le plan européen, pas atlantiste, ni libérale. Cette droite-là existe depuis longtemps en France, mais elle est éclatée et doit être rassemblée. La réussite de ma campagne, c'est d'avoir initié ce regroupement, et déclenché chez beaucoup l'envie de s'engager de manière militante. Pour nous, les choses ne s'arrêtent pas dimanche.
Qu'est-ce qui vous distingue des autres candidats ?
Moi, je n'étais pas sur la passerelle du « Titanic » quand il a sombré le 7 mai 2012. Nous vivons les conséquences d'une très lente érosion de la puissance de l'Etat, de la cohésion sociale et nationale... Ces problèmes, que je sache, ne datent pas que de l'élection de François Hollande. Mes six concurrents veulent nous faire oublier ce qu'ils ont dit et fait quand ils étaient au pouvoir. Ils veulent aujourd'hui régler les problèmes qu'ils n'ont pas su régler hier. Contrairement à d'autres, mes convictions ne varient pas. Et je ne pompe pas certaines de mes idées chez le voisin, comme François Fillon le fait en reprenant mes thématiques et même mes mots.
[...] Il faut dialoguer avec le FN. Il ne m'appartient pas de dire qui fait partie de la République et qui n'en fait pas partie."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Front républicain face à la menace Juppé !
Ce dimanche, nous élirons probablement le prochain président de la République, que cette perspective nous plaise ou non. Quoi que l’on pense des sondages et de leur formidable capacité à être déjoués, François Hollande est dans les cordes, Manuel Valls est emprisonné dans sa loyauté au chef de l’État comme l’était le capitaine du Titanic à son navire. Marine Le Pen pourra compter sur la formidable arme de destruction massive médiatique pour lui barrer la route façon « front républicain ». Ce front républicain, organisons-le dès aujourd’hui afin de renvoyer les faiseurs d’opinion à leurs appartements haussmanniens.
Oui, si la perspective est aussi agréable que celle d’un cours d’anglais donné par Jean-Pierre Raffarin, nous devrions aller prendre notre part à la primaire du centre et de la droite. Et j’ai mis les mots dans le bon ordre. Une fois n’est pas coutume, passé le constat, j’ose appeler clairement à faire barrage à Alain Juppé. Pas parce qu’il était déjà en politique alors que mes parents envisageaient à peine ma conception. Pas parce que cet homme méprise profondément notre police et gendarmerie, pas parce qu’il est aussi drôle qu’un spectacle de Guy Bedos. Nous devons, simplement, empêcher l’accession à la tête de l’État du frère siamois de François Hollande. Avec Juppé, ce seraient les mêmes inconvénients, mais sans les avantages.
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Marine Le Pen vous présente son logo de campagne
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ZOOM - Robert Ménard : "Je soutiens Marine Le Pen malgré de vrais désaccords"
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De l’impossibilité Donald à la possibilité Marine
C’était un des axes de campagne de Donald Trump, le nouveau président américain s’est entretenu hier au téléphone avec son homologue russe, pour évoquer sa volonté de nouer des «relations fortes et durables avec la Russie et avec le peuple russe», souhait partagé par Vladimir Poutine «prêt à faire sa part du chemin difficile» pour restaurer de bonnes relations avec Washington. Ne soyons pas naïfs, il serait illusoire de penser, nous l’avions déjà noté lors de la première élection de Barack Obama, qu’un nouveau président puisse s’affranchir dans son action des impératifs géopolitiques, des intérêts permanents de son pays qui sont souvent opposés à ceux de ses partenaires et même à ceux de sesalliés. Cependant, beaucoup peut être fait quand on est animé par une volonté sincère d’en finir avec les oukases, les préceptes, les tables de la loi du mondialisme auxquels adhérent tout autant Mme Clinton que ses amis de la Fondation Soros ou de Goldman Sachs.
L’hystérie anti Trump, souvent camouflée derrière les mantras d’excommunication habituels (raciste, sexiste, misogyne, homophobe…) est avant tout la réaction paniquée de la Caste sans-frontiériste et des messies aux troubles arrières-pensées se drapant dans les postures droits-de-lhommiste. Nous avons évoqué sur ce blogue les vraies raisons de la haine qui animent les adversaires du nouveau président américain qui aura fort à faire, y compris dans son propre camp, pour faire triompher ses vues de bon sens mais jugées hétérodoxes selon les critères de la presse progresssiste et bourgeoise.
Dans Le Point, Michel Colomès écrivait que «ce n’est pas le FBI qui a fait échouer la candidate démocrate, mais ses erreurs tactiques. Elle n’a pas su répondre aux inquiétudes des Américains», elle qui sablait déjà le champagne en famille dans son avion de campagne 24 heures avant les résultats, certaine de triompher du candidat populiste dont la victoire était impossible disait-on. Elle fut finalement contrainte «de faire ce qu’elle n’avait jamais imaginé, même dans ses pires cauchemars : téléphoner à Donald Trump, un homme qu’elle méprise, pour le féliciter d’être le nouveau président des États-Unis.»
Sur le site du magazine La Règle du Jeu cornaqué par le très pipo(le) BHL, qui, après le Brexit, s’est encore trompé dans ses prédictions au sujet de l’élection américaine (certes il ne fut pas le seul), David Isaac Haziza a publié un article catastrophé, ampoulé, plombé par tous les poncifs idiots imaginables et frappé au coin d’une irréductible poutinophobie.
Mais la réponse à M. Haziza a été apportée en quelques lignes par le commentaire d’un internaute qui résume parfaitement les raisons de la victoire de « Trump (qui) a seulement posé la bonne question: Voulez vous redevenir une nation dont tout les américains profitent ou voulez vous rester le bras armé d’un empire dont les 1% se gobergent et qui met à feu et à sang le monde et qui est en train de préparer une guerre thermonucléaire avec la Russie ?».
Et de constater une réalité que les années Obama n’ont pas fait reculer, bien au contraire, à savoir que « 13% des américains sont en état d’insécurité alimentaire (ils crèvent la dalle en bon Français), la mortalité infantile de certains états est proche du Bangladesh. Quand à l’autoritaire Russie, ils ne fallait peut être pas encenser les oligarques dépeceurs de la Russie pendant l’ère Eltsine (58 ans l’âge moyen de mortalité), Poutine engagé par Eltsine pour sécuriser la déprédation de ces ordures a regardé ses chaussures pendant 10 ans, quand il a pris le pouvoir, il a redressé le pays et il a fait inverser les courbes des naissances et de la mortalité. Désolé les nations se réveillent et seul la nation nous protège, pas l’empire.»
Plus lucide que d’habitude, le très antinational Bruno Roger-Petit a publié il y a six jours sur le site de Challenges un article («Brexit, Trump et bientôt Le Pen ? Gare au vote anti-élites !») dans lequel il énonce que le temps des certitudes est fini pour les partis et les figures du Système: «La victoire de Trump est aussi la défaite de tous ceux qui ont refusé de voir jusqu’au bout que le milliardaire américain a bâti sa victoire sur le rejet d’une élite politico-médiatique et la promesse d’un retour à la dignité sociale et culturelle pour les classes moyennes et populaires (…). A force de ne pas entendre la demande de protection, de verticalité rassurante, les élites mondialisées et européistes ont perdu le fil du peuple. La cassure est nette. Et partout constatée dans les démocraties occidentales.»
«Contre le vote Le Pen, la raison (sic) n’a plus de prise. La gauche ayant opté pour le sociétal au début des années 2000 (…) est la première victime de cette stratégie de temps court appliquée à la présidentielle 2012. Aujourd’hui, le vote des classes populaires, c’est le vote Le Pen. Qui sait si cet acquis de temps long (…) ne lui permettra pas d’entrer à l’Elysée dès 2017? Bien aventureux celui qui se hasardera à un pronostic assuré sur l’impossibilité (Marine) Le Pen…».
A la gauche de la gauche, certains comme Jean-Luc Mélenchon ou ses frères ennemis du PC entretiennent l’illusion que là ou Mme Clinton a échoué, un immigrationniste laxiste comme Bernie Sanders aurait pu l’emporter. Un scénario qui n’est avalisé par personne ou presque aux Etats-Unis, M. Sanders n’ayant pas su capter les espoirs des classes populaires, notamment blanches, comme l’a fait M. Trump.
Un aveuglement de la gauche française constate Bruno Gollnisch, devant les préoccupations identitaires, une demande de protection du socle culturel français, dont L’Humanité a encore apporté la démonstration ces derniers jours en attaquant Jean- Pierre Pernaut, «le présentateur le mieux payé du PAF»… c’est faux mais les mieux payés crachent sur le FN donc on les balance pas dans L’Huma ! Cela fait maintenant des années que le présentateur sur TF1 du 13 heures le plus populaire de France, les reportages franco-français, provincialo-franchouillard qui sont la marque de fabrique de ce journal télévisé, excitent la haine et les moqueries de tous les Besancenot et Yann Barthès du microcosme.
Mais pour L’humanité qui a reçu en son temps l’aide du grand capital (dont celle de M. Lagardère…et de TF1), M. Pernaut a commis le plus atroce des crimes: il a émis le début du commencement d’une doute sur le bien fondé de l’accueil des immigrés clandestins. «Entre un sujet sur les maraudes de la Croix-Rouge et un autre sur l’ouverture d’un centre d’accueil pour réfugiés à Paris, le chantre réactionnaire de la France éternelle (JP. Pernaut, NDLR) lâche : Voilà, plus de place pour les sans-abri, mais en même temps, les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. De quoi entrevoir le fond de sa pensée, inspirée des campagnes du FN (…).»
Libéraux-libertaires clintoniens à la sauce canal plus ou Solferino, Sociaux-démocrates atlanto-européistes ou plumitifs communistes, leur incapacité à prendre acte de la tendance lourde que constitue le rejet du sans-frontiérisme, qu’il soit d’obédience mondialiste ou altermondialiste, est fascinante. Mais combien de temps encore ce petit monde qui contrôle ce Système (redoutable quand il s’agit de se défendre), pourra-t-il contenir la colère qui gronde? Oui, «bien aventureux celui qui se hasardera à un pronostic assuré sur l’impossibilité Le Pen…».
http://gollnisch.com/2016/11/15/de-limpossibilite-donald-a-la-possibilite-marine/
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David Rachline présente la table ronde sur les banlieues.
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Marine Le Pen : « Je peux être Présidente de la République. »