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élections - Page 420

  • Défense : Marine face à la ligne bleue du 2 %

    À l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « La paix a un prix ».

    2 % : telle semble être la nouvelle ligne bleue des Vosges de notre Défense. Objectif sur lequel la plupart des responsables politiques semblent, apparemment, s’entendre : l’effort de défense de la France doit impérativement être porté à 2 % du produit intérieur brut (PIB). Demain ou… « à terme », pour reprendre l’expression technocratique d’usage, moins poétique que celle des « calendes grecques » !

    Ainsi, à l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « la paix a un prix », a rappelé la candidate à l’élection présidentielle.

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  • Éditorial : « La colère des peuples »

    C’est un ouragan qui emporte tout. Les calculs des sondeurs et les prévisions des experts. Le confort des élites intellectuelles et les certitudes des milieux d’affaires. La suffisance des hommes politiques et l’arrogance des médias. Une lame de fond dont la brutalité coupe le souffle. Un raz de marée sidérant dont l’onde de choc n’épargne pas nos rivages. Dans tout l’Occident, les peuples sont en colère. Nous avions choisi de ne pas le voir. Depuis la victoire de Donald Trump, nous ne pouvons plus faire semblant.

    Dieu sait pourtant que nous nous sommes bouché les oreilles et voilé les yeux ! Les Américains, nous disait-on, n’allaient certes pas confier leur destin à ce clown, cet histrion… La première puissance économique et militaire de la planète ne s’abandonnerait pas aux pulsions populistes, forcément populistes, d’une poignée d’électeurs réputés racistes et supposés incultes…

    Mais, ces « petits Blancs », qui s’était donné la peine de les voir sans œillères, de les écouter sans préjugés ? Bien peu de monde parmi les observateurs patentés. Notre journaliste Laure Mandeville l’a fait. Elle en a tiré un livre indispensable, Qui est vraiment Donald Trump ? (Équateurs-Le Figaro), et des reportages qui disent tout de cette Amérique souffrante et révoltée, riche naguère de ses activités industrielles mais ravagée aujourd’hui par le chômage, l’alcool, l’échec scolaire et la perte de ses repères familiaux. Cette Amérique des « ghettos blancs », satisfaite autrefois de sa modeste prospérité, ulcérée aujourd’hui par les « privilèges » accordés aux minorités, les intrusions moralisatrices de l’« establishment » de Washington et par la condescendance de la majorité des grands médias. Pour comprendre ce qui advient, il fallait entendre cette Amérique-là.

    Colère « blanche », au sens littéral du terme ? Sans aucun doute, c’est l’alliance de la middle class et des poor white trash qui a fait la victoire de Donald Trump. Mais gare à la caricature ! Plus de 40 % des femmes ont voté pour Trump, plus d’un tiers des Latinos et 12 % des Afro-Américains. Les électeurs qui ont voté Trump n’ont pas obéi à un quelconque déterminisme « identitaire », ils ont tout simplement voulu dire leur colère d’habiter - de plus en plus mal - un pays qui se défait. [....]

    Alexis Brézet

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-La-colere-des-peuples

  • Trump président … voilà c’est fait ! Les pleurs des uns, l’étonnement des autres après les élections américaines

    Analyse en image : Anne Dohlein et Armel Joubert des Ouches 
    Contre toute attente médiatique, Donald Trump sera donc le 45è Président des Etats-Unis d’Amérique. Il va remplacer Barak Obama à la Maison Blanche. Ses dernières heures, les médias américains ont inondé de photos de femmes, de jeunes filles en pleurs. Sur ces portraits, on y voit également des membres de la communauté noire, latino et musulmane, dépités par le résultat des élections, comme si on voulait faire croire à tous que ces communautés seront les premières « victimes » de l’élection américaine. Il se trouve que les Noirs ou Latinos n’ont jamais autant voté pour un candidat républicain…

    Trump président : en France, on tente … l’étonnement
    Depuis des mois, de TF1 à BFMTV, du Figaro à Libération, d’Europe 1 à RTL, tous les sondages, toutes les analyses qu’elles soient françaises (ou américaines) donnaient Donald Trump largement perdant. Trump a en fait été « gratifié » d’une campagne de dénigrement permanente, conjuguée à la hargne des ténors politiques. François Hollande et Nicolas Sarkozy qui annonçaient officiellement leur soutien … peu prudents à Clinton, Raffarin et Juppé qui fustigeaient son « populisme ». De la gauche à la droite, hormis les Le Pen, Dupont-Aignan, Asselineau ou Tauzin, la campagne anti-Trump fut alimentée par les médias français à un point tel qu’il était facile de se convaincre d’un ras de marée de voix en faveur d’Hillary Clinton. Ce fut l’inverse qui se produisit. Outre Atlantique, les médias américains vont également avoir à gérer un sérieux problème : celui d’avoir porté Clinton à la Maison Blanche … avant même qu’elle y soit.

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  • Que penser de la victoire de Trump ?

    Mardi dernier, Donald Trump a surpris le monde entier en emportant l’élection américaine, alors que tous les pronostics le donnaient perdant. Nous ne pouvons que nous réjouir de la défaite de l’establishement qui avait parié sur sa rivale, mais nous restons lucides et ne sommes pas naïfs, il est bien trop tôt pour crier victoire, tant le système sait gérer ses défaites et les transformer en victoire pour lui.

    Il y a 6 mois, les Anglais, eux aussi à la surprise générale et contre le système, votaient pour le Brexit. Depuis, que s’est-il passé hors effet d’annonce ? Rien, absolument rien, les Anglais sont toujours membres de l’Union Européenne, leur sortie est sans arrêt reportée et même renvoyée aux calendes grecques. Les gens qui n’ont que le mot démocratie à la bouche savent s’asseoir dessus quand icelle ne donne pas les résultats escomptés. Concernant Trump, le système ne peut pas faire la même chose et il est certain que le 20 janvier prochain, ce sera Trump qui succédera à Obama. Néanmoins, le système est déjà à l’oeuvre pour récupérer sa défaite, avec semble-t-il, la complicité de ce dernier lui-même.

    On sait que le système sait retourner les personnes qu’il a combattues et qui ont néanmoins gagné contre lui. Celui qui était « dangereux« , « contre nos valeurs » devient acceptable, et ce d’autant plus si lui-même donne des gages. Or, depuis son élection, Trump a bien adouci son discours. Certes, on ne peut pas lui reprocher d’avoir perdu un ton agressif pour un ton plus policé (Trump est passé de statut de candidat à statut de président), mais, et c’est bien plus gênant, le changement a également eu lieu sur le fond. Qu’on en juge, si l’on en croit la presse :

    Une proposition controversée de Donald Trump sur l’immigration musulmane retirée de son site web. Même si cette proposition est réapparue, le site web de Trump expliquant qu’il s’agit d’une erreur de manipulation.
    Donald Trump songe à demander conseil à Bill clinton. Il faut savoir que trump connaît les Clinton depuis de très nombreuses années, ont joué au golf ensemble.
    Clinton, Obamacare, Trump semble adoucir le ton, même si, selon cet article, Trump confirme le changement de diplomatie concernant la Syrie et la Russie, et semble se montrer toujours autant inflexible concernant l’immigration, bien qu’il n’aborde pas le sujet du mur qu’il a promis de construire à la frontière sud des Etats Unis.

    Enfin, last but not least, Trump veut jouer un rôle dans le conflit Israël-Palestine. Certes, Trump semble moins lié aux lobbys sionistes que ne l’était Hillary, mais on sait que ce lobby a su mettre ses deux fers aux feu, et tout semble indiqué que Trump ne défendra pas la justice, mais au contraire la puissance agressive d’autant qu’il avait soutenu durant sa campagne électorale que Jerusalem devait être la capitale d’Israël, ce qui serait un scandale absolu. Néanmoins, là encore, il reste prudent disant : son « administration peut jouer un rôle important en aidant les parties à parvenir à une paix juste et durable, qui doit être négociée entre les parties elles-mêmes, et pas imposée par d’autres. » Bref, difficile de se réjouir réellement, même si ce discours est plus rassurant que celui que tenait Hillay Clinton.

    Au final, de la victoire de Trump si elle nous réjouit pleinement en ce sens qu’elle est un camouflet pour le système, s’il ne fait aucun doute que Trump sera un meilleur président que ce qu’aurait été Clinton, nous en pensons qu’il est néanmoins trop tôt pour être totalement comblé, et on le jugera à l’usage.

    http://www.contre-info.com/que-penser-de-la-victoire-de-trump

  • Jérôme Sainte Marie : «Trump renverse le système de valeurs de la politique française»

    Donald Trump a déjoué les pronostics en battant Hillary Clinton. Pour Jérôme Sainte Marie, cette subversion électorale pourrait délégitimer le libéralisme tant économique que culturel et porter la dynamique de Marine Le Pen.

    Pour le dirigeant de Pollingvox, une société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion, l’impact le plus fort et le plus durable est celui de la légitimation :

    L’hégémonie idéologique américaine perdurera, et de la même manière que l’élection de Ronald Reagan en 1980 avait transformé le débat politique en France et partout ailleurs, celle de Donald Trump modifie le cadre de l’admissible et du concevable. Le rapport à l’immigration est bien sûr un aspect essentiel de sa campagne, comme il le fut pour celle du Brexit. Si l’on considère à l’inverse les déboires électoraux d’Angela Merkel, le message envoyé aux candidats à la prochaine élection présidentielle en France est assez évident. La dynamique portant depuis des années Marine Le Pen en sera naturellement favorisée. Cette légitimation idéologique va bien plus loin, et peut bouleverser notre rapport au libéralisme. Au libéralisme économique d’abord, avec les positions iconoclastes de Donald Trump sur le protectionnisme mais aussi, et ce fut moins remarqué, sur la protection sociale, voire sur les salaires de certains désignés en bouc-émissaires de la finance, les traders. Au libéralisme culturel aussi, car, comme le sociologue Thomas Frank l’a souvent écrit, la focalisation des élites démocrates et universitaires sur les enjeux sociétaux se paie lourdement dans les urnes.

     

     
  • Les minorités raciales et le futur départ de Trump

    Tim Carney, journaliste américain, souligne que le petit blanc de Pennsylvanie qui avait voté Obama en 2008 a voté Trump en 2016. Voilà pour le soi-disant racisme du petit blanc. Il restera chômeur non recensé.

    Ceci dit, le vote des noirs en faveur de Clinton s’est monté à 92%. Le vote musulman en faveur de Hollande était identique, 93%, et c’est pour cela que Nicolas Sarkozy fut défait. Les latinos votent démocrate à 70% et les asiatiques aussi votent démocrate (73%), alors qu’on les prétend de droite. Le PS observe la même stratégie que le parti de la lointaine cousine de Hollande. Sarcler son électorat de souche pour le remplacer par un électorat de couleur, orange par exemple, celui qui veut mettre le président républicain à la porte au nom de la démocratie, et faire de Donald Trump un nouveau président ukrainien un nouveau Ianoukovitch. Car on est en démocratie occidentale, c’est-à-dire que le candidat qui n’est pas dans la ligne de la clique des minorités milliardaires et mondialistes doit ficher le camp.

    Sachant en effet qu’une minorité vote à 90% en votre faveur vous avez grandement intérêt à la favoriser, à la laisser grandir. Et vous serez réélu. Cela sonne comme une fable de La Fontaine. Selon que vous serez…

    Voici ce que dit le politiquement incorrect Emmanuel Todd au journal Médiapart (qui a cité sur ses blogs mes articles sur Juppé-Bilderbergs et sur la conspiration anglo-saxonne de mai 68) :

    « Les démocrates sont les partisans d’une société post-démocratique. La force électorale de l’Amérique impériale représentée par Clinton est constituée d’un groupe supérieur assez massif croyant à la globalisation, allié à Wall Street et disposant d’un mercenariat électoral captif, les minorités. Le simple fait que les classes moyennes et le prolétariat noirs votent de la même façon montre du reste que la question raciale n’est pas résolue. »

    Alliance des minorités et du grand capital, du rapper black et de Soros (son nom veut dire cercueil en grec). Merci de nous le dire. Todd encore :

    « Le parti démocrate repose sur l’espoir d’une évolution démographique : l’importance des minorités, alors que l’Amérique de Trump ne reposerait que sur une minorité blanche. Mais la rhétorique des minorités produit des effets de sur-mobilisation blanche (le corps électoral est encore aux 3/4 blanc). Les noirs qui votent démocrates votent contre leur intérêt économique. »

    En effet, les noirs ne savent pas qu’ils votent pour ceux qui les ruinent. Sous Obama-Yellen-Clinton, les 0.1% les plus riches ont autant que les neuf dixièmes les plus pauvres. Lisez cet article de Perry Stein (il aurait pu être censuré, mais on n’est pas en France) dans le Washington post :

    « A new study that aims to explore the historical wealth disparities between black and white residents in the D.C. region found that white households have a net worth 81 times that of black households. The Great Recession and housing crisis of 2007 to 2009 exacerbated long-persistent disparities, with black and Hispanic households losing about half of their wealth. In 2013 and 2014, white households in the D.C. area had a net worth of $284,000 while black households had a net worth of $3,500, the report said. Hispanics had a net worth of $13,000. »

    Le problème racial en Amérique été étudié par Tocqueville, et je l’ai recensé ailleurs (le noir est infantilisé, l’indien marginalisé). Il subsiste, comme le rappelle Emmanuel Todd :

    « La démocratie américaine est une démocratie raciale fondée sur la solidarité du groupe blanc contre les minorités indienne et noire. La notion de race semblant indépassable, la déségrégation issue des lois civiques a déstabilisé le système démocratique américain. Le Parti républicain s’est redéfini comme un Parti blanc. »

    Si le honni Donald est démissionné ou se fait descendre, on célébrera ce haut fait comme une révolution orange américaine ; après « on » pourra reprendre les traités de commerce et atomiser la Russie.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/5823/les-minorites-raciales-et-le-futur-depart-de-trump

  • Marine Le Pen : "France, civilisation mondiale au XXIe siècle"

  • Bistro Libertés avec Guillaume Bernard : La guerre des droites aura bien lieu

  • Election de Donald Trump : réaction du MNR

    Trump à la tête des États-Unis : un espoir pour le monde

    913647494.2.jpgCette date du 9 novembre 2016, avec l'annonce de l'élection de Donald Trump, sera sans doute historique, marquant la défaite cuisante du « politiquement correct » face aux aspirations de tous ceux qui souhaitent un renouveau libéré des diktats médiatiques et politiques « bien pensants ». Qu'il s'agisse de l'attitude – cruciale pour la paix du monde - vis-à-vis de la Russie, ou de la lutte contre les attaques islamistes, les plus grands espoirs sont permis. Remarquons au passage que cette date est aussi l'anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989: coïncidence ou signal du destin ?

    Avec tous les vrais patriotes, souhaitons que cette élection désinhibe les forces nationales dans notre pays, en montrant qu'il n'est pas nécessaire de vouloir à toute force se « dédiaboliser » pour arriver au pouvoir.