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élections - Page 437

  • Le relèvement de la Russie par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Le 18 septembre dernier, 110 millions d’électeurs russes ont élu leurs députés à la Douma d’État pour les cinq prochaines années. Les Occidentaux dénoncèrent pour l’occasion les restrictions faites aux candidats d’opposition prévues par le code électoral. Ces âmes sensibles devraient plutôt regarder en Californie où les candidatures indépendantes sont quasi impossibles, en France et en Grande-Bretagne où des forces politiques importantes ne sont guère représentées au Parlement.

    Ces législatives sont un bon prétexte pour évoquer Un printemps russe, l’essai très intéressant d’Alexandre Latsa (Éditions des Syrtes, 2016, 309 p., 20 €). Français vivant et travaillant à Moscou, l’auteur donne aussi sur des sites russes francophones un point de vue bien différent des habituels fantasmes journalistiques hexagonaux.

    Dans cet ouvrage subjectif et engagé, l’auteur, s’il ne cache pas que la corruption demeure le principal problème social, estime que Vladimir Poutine a relevé la Russie, relèvement entamé, rappelle-t-il, – on l’oublie trop souvent – par Evgueni Primakov, le Premier ministre de Boris Eltsine en 1998 – 1999. Dans la décennie 1990, le pays sombrait dans le désordre, le risque d’éclatement séparatiste, une criminalité exponentielle, la paupérisation généralisée de la population et la confiscation des ressources nationales par une bande de financiers aventuriers et véreux, les futurs oligarques. Le rétablissement de l’ordre exigé et réalisé par un jeune président issu du KGB passa par la réduction de toutes les forces centripètes. C’est pourquoi le parti Russie unie monopolise la vie politique. Mais n’est-ce pas le cas avec l’ANC en Afrique du Sud ou la sociale-démocratie suédoise ?

    Y appliquer les critères de l’Occident est une erreur grossière, affirme Alexandre Latsa, car la Russie est un État-continent qui abrite en son sein une très grande diversité ethnique et spirituelle. Moscou demeure la capitale de l’ultime Empire qui ne saurait être un quelconque État-nation. L’unité (dans la diversité culturelle assumée) de ce très vaste espace prime sur les droits individuels. Faut-il cependant au nom de cette unité se réjouir comme le fait l’auteur de l’annexion de la Crimée et du conflit dans l’Est de l’Ukraine ? Les Européens devraient plutôt s’entendre face à des menaces plus sérieuses : les banksters, le mondialisme, l’immigration, l’islamisme et la société de consommation.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 2, d’abord diffusée sur Radio-Libertés, le 23 septembre 2016 vers 8 h 20.

    http://www.europemaxima.com/

  • Bis repetita : François Hollande, le président qui s’était fait élire grâce aux fonctionnaires, aux musulmans et aux habitants des Dom-Tom, entend bien rééditer le même exploit

    La tactique de François Hollande pour tenter de « s’incruster » cinq ans de plus à l’Elysée a fait l’objet d’un affichage sans vergogne salle Wagram, le 8 septembre dernier.

    1 – Cœur de cible

    La tactique mou-présidentielle pour tenter de s’incruster cinq ans de plus à l’Elysée a fait l’objet d’un affichage sans vergogne salle Wagram, le 8 septembre dernier, devant la claque de ministres au garde-à-vous et les maigres troupes des fondations Jean-Jaurès et Terra Nova.

    Pour espérer figurer au second tour et l’emporter face à Marine Le Pen, au milieu des trémolos et des beuglements droits-de-l’hommistes, François Hollande doit impérativement remonter à 20 ou 22 % des suffrages.

    Pour cela, il cible le cœur de son électorat de 2012. A l’époque, il avait fait la différence grâce à trois groupes principaux : les fonctionnaires, les musulmans et les Domiens (les habitants des Dom-Tom).

    Son discours de la salle Wagram est donc centré sur ces trois clientèles.

    Aux fonctionnaires, il vante la défense du modèle social français qui a fait de notre pays celui où les dépenses publiques sont les plus élevées des nations occidentales. Que ce record s’accompagne de performances en termes de croissance parmi les pires, depuis 2012, de ces mêmes nations n’est évidemment pas mentionné. Le pseudo modèle social français n’est que la défense d’une bureaucratie obèse de petits privilégiés dont les rentes s’étiolent et qui pourtant, par la charge fiscale et la dette qu’elle crée, empêche le développement d’initiatives privées qui permettraient de stimuler la croissance. C’est un système funeste, un jeu perdant-perdant dont le seul gagnant est un président qui se nourrit des échecs de son pays.

    Beaucoup de fonctionnaires ne sont pas dupes, sentant qu’il ne s’agit que de miettes et de poudre aux yeux. Mais sait-on jamais …

    Aux musulmans, François Hollande dit que leur religion est compatible (*) avec la République dès lors qu’elle en respecte les lois et qu’il convient de ne rien changer au droit actuel. « Rien dans l’idée de laïcité ne s’oppose à la pratique de l’islam en France pourvu qu’elle se conforme à la loi et nos lois suffisent » a-t-il asséné.

    Qu’après chaque crime et attentat, le port du voile bigot se soit répandu comme une affirmation communautaire bravache ne lui pose pas de problèmes. Que des accoutrements destinés à tester la résistance républicaine s’affichent jusque sur les plages ne l’émeut pas.

    Précisément, l’état de droit actuel ne protège pas la France contre cet ennemi. Il faut donc le changer, interdire les manifestations ostentatoires d’appartenance religieuse dans l’espace public, réformer le droit du sol, les conditions d’entrée et de séjour en France, l’attribution des aides sociales qui permettent aux femmes musulmanes de rester confinées à un rôle archaïque et favorisent le dynamisme démographique de communautés séparatistes, rétablir la double peine et expulser tous ceux qui ne se conformeront pas aux nouvelles lois.

    De tout cela, bien sûr, notre Enfumeur ne veut pas entendre parler et il badigeonne son clientélisme de références à la liberté et à la tolérance.

    Aux Domiens, François Hollande n’a rien dit de spécifique salle Wagram mais il les a déjà à maintes reprises assurés de sa sollicitude et recommencera bientôt à le faire.

    Ajoutez à ces cajoleries des crédits miraculeusement augmentés pour la presse et les milieux culturels, un peu de chance et la discorde chez les Républicains et vous obtiendrez, espère notre rafistoleur de pédalos, une élection ric-rac.

    C’est beau d’avoir de l’ambition pour son pays.

    2 – Arrêtez de décoder !

    Les décodeurs auto-proclamés du Monde et de Libé s’épuisent à dissiper la moindre intox venant de la droite et à défendre leurs vaches sacrées, au nombre desquelles figurent Hillary Clinton ou Anne Hidalgo en tête de troupeau.

    Concernant la première, les « journalistes » du Monde n’avaient pas de mots suffisants pour dire à quel point les doutes sur son état de santé étaient des affabulations fachosphériques et, pis encore, trumpistes.

    Las ! La candidate de l’oligarchie à la Maison Blanche cache manifestement quelque chose d’assez grave pour la faire plusieurs fois vaciller. Mais on attend toujours le décodage des décodages précédents. Au contraire, leMonde persiste. Il passe des : « invraisemblables intox sur la santé de Hillary Clinton » à « Hillary Clinton : une vraie pneumonie après des semaines d’intox sur sa santé. » Elle a donc quelque chose qui cloche Hillary ! Avouer qu’on s’est fait enfumer, c’est délicat pour un décodeur.

    Quant à la mairesse de Paris, ses mensonges éhontés sur la pollution et la congestion créées par la fermeture de la voie expresse Rive-droite et les énonciations pourtant extrêmement précises et étayées de la Commission d’enquête publique qui a rendu un avis défavorable n’ont bizarrement jamais suscité de décodages dans ces colonnes de vertu.

    3 – Les recasés de l’oncle Alstom

    Obliger la SNCF à commander des équipements inutiles, mettre en péril une entreprise au prétexte de sauver une usine dont la logique industrielle veut qu’elle évolue voire qu’elle ferme : toute la nocivité d’un interventionnisme impécunieux et émotionnel s’étale de nouveau au grand jour de Belfort.

    Mou-président est décidément sur de bien mauvais rails et il n’a même plus Montebourg pour lui servir de paravent. C’est du reste pour couper l’herbe sous le pied de ce rival qu’il s’excite autant. Et puis cette histoire risque d’occulter la baisse traficotée du nombre de chômeurs. Cela sert à quoi de se décarcasser et de créer 500 000 emplois bidons ?

    A moins qu’il ne s’agisse d’empêcher Chevènement, ancien élu du coin, de faire un dépôt nerveux et de prendre en otage sa Fondation pour l’islam de France en suggérant, qui sait, que le site industriel d’Alstom soit reconverti en mosquée géante où tous les musulmans manquant de discrétion seraient concentrés pour entendre des prêches étroitement surveillés.

    Atlantico.fr 14-15/09/2016

    Note :
    (*) voir : «L’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne».

    Source : Atlantico.fr

    http://www.polemia.com/bis-repetita-francois-hollande-le-president-qui-setait-fait-elire-grace-aux-fonctionnaires-aux-musulmans-et-aux-habitants-des-dom-tom-entend-bien-reediter-le-meme-exploit/

  • Des élections ou la Révolution ?

    Bernard Plouvier

    L’année 2017 s’annonce grandiose… dans la nullité ! Quels que soient les candidats désignés de la droite molle et de la droite dite « dure », un honnête Européen de souche ne peut guère espérer d’heureuse surprise.

    Idem d’ailleurs du côté de la pseudo-gauche friquée. Comment pourrait-on en attendre de ce bord ? Puisque les chefs socialistes et du soi-disant « Parti de gauche » sont des millionnaires en euros, tout juste capables de promettre la lune : augmenter les dépenses publiques et, parallèlement, réduire les impôts… ce qui rappelle les contorsions verbales d’un certain Tsipras en Grèce, officiellement ex-communiste, en pratique tout dévoué à la finance internationale.

    À dire vrai, tous nos beaux candidats font la révérence aux merveilleuses notions d’économie globale – qui détruit l’industrie et l’agriculture européennes et crée un chômage de masse – et de mondialisation de la vie politique – ce qui implique de suivre les yeux fermés les dirigeants fous furieux de Washington et de New-York dans leurs entreprises guerrières et d’accueillir toujours plus d’immigrés-réfugiés d’origine extra-européenne… avec la bénédiction pontificale.

    On discute, entre sages candidats, des conditions dans lesquelles on pourrait, éventuellement et à très-très long terme, aménager l’Union Européenne dans un sens qui soit plus favorable aux travailleurs et aux entrepreneurs européens, voire envisager l’ombre d’une velléité de quitter l’euro et ses contraintes. On ergote sur les minimes difficultés nées de l’islam en Europe occidentale et scandinave. Bref, on refait – mais sur un mode ultra-mineur - la campagne électorale britannique du brexit.

    Et les brillants commentateurs des media conventionnels d’avoir des vapeurs, voire même de se pâmer parce que tel candidat ultra-hyper-engagé envisage la possibilité, au moins théorique – sinon virtuelle –, de réexpédier à l’envoyeur tel uléma enragé ou tel complice de terroriste islamiste, ou encore promet d’agiter un doigt - le petit - devant la face molle et inexpressive des tyranneaux de Bruxelles « pour défendre les intérêts de la France »… on connaît les trémolos d’indignation des brillants journalistes lorsqu’ils sont confrontés à une situation risquant d’amoindrir les revenus de leurs maîtres et, par ricochet, leurs émoluments.

    Aucun candidat, même la Dame du nouveau centre-droit, dite droite tellement dure qu’elle en serait extrême (ce qui fait hurler de rire qui a soutenu son père autrefois), n’ose envisager le retour des millions d’immigrés extra-européens dans leurs continents d’origine. Puisqu’après tout, la France est riche de 5 millions de chômeurs, on ne voit guère de nécessité d’importer des « travailleurs », mais l’on en voit beaucoup de réexporter les indésirables.

    Aucun, même la Dame ci-dessus évoquée, n’ose proclamer cette évidence historique, géographique et sociale : la France étant située en Europe, continent d’origine de la race blanche, ne devrait être peuplée, en toute logique, que de Blancs… ce qui ne signifie pas que l’on rejette les diplomates, touristes, affairistes, étudiants et stagiaires extra-européens, mais on ne les accepte que pour une durée de séjour limitée.

    Autrement dit, après la comédie électorale des présidentielles et des législatives – où seront élus de gentils toutous des vrais maîtres du monde -, si l’on veut réellement résoudre les multiples problèmes auxquels les vrais Français sont confrontés, il faudra faire la Révolution.

    Le mot implique destruction, reconstruction et remise au goût du jour d’anciens usages. Il est évident qu’il faut nettoyer le pays de la racaille politicienne, corrompue et parfois crapuleuse (les exemples ne manquent pas), qu’il faut enrichir l’Afrique et les Antilles, le Moyen et le Proche-Orients par le retour au pays des merveilles immigrées. Les islamistes en terre de charî’a et les Africains en Afrique, ce sont deux slogans inattaquables aux plans éthique, logique et géographique. Il est non moins évident qu’il faut rompre l’allégeance de la France (et d’une manière générale de l’Europe) aux requins d’affaires des multinationales.

    Enfin, dans notre continent exclusivement peuplé d’Européens de souche, il faudra mettre en place un régime populiste, soit un type de gouvernement où le travail est honoré, rétribué à sa juste valeur, où la paresse mène à la mort par inanition, où les assassins sont exécutés, où les voleurs doivent travailler pour rembourser ce qu’ils ont dérobé… en bref, le retour à un grand classique de la réflexion politique européenne : « À chacun selon son dû ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/tribune-du-dr-bernard-plouvier/

  • « Sarko en prison » : à Tourcoing, Sarkozy a subi les quolibets

    Lors du déplacement de Nicolas Sarkozy à Tourcoing, où il était annoncé pour une séance de dédicaces dans une librairie, plusieurs opposants – parmi lesquels de nombreux militants de la CGT – sont venus perturber ce qui devait être une démonstration de l’intérêt que les Français lui portent. “Sarko en prison”, “escroc” ou encore “Sarko, déjà vu, on n’en veut plus”, scandaient les opposants à Nicolas Sarkozy, faisant référence aux multiples affaires dans lesquelles son nom est cité.

    Les partisans du président des Républicains ont répondu par des “Nicolas, Nicolas”, “Sarkozy président!”.

    Précisons que Tourcoing est administrée par Gérald Darmanin, le coordinateur de la campagne de Sarkozy.

    http://www.medias-presse.info/sarko-en-prison-a-tourcoing-sarkozy-a-subi-les-quolibets/61489

  • Le Brexit analysé par un britannique

    Le Brexit, ses causes et conséquences, présentés par John Laughland, intellectuel et militant du combat contre l'oligarchie mondialiste, que votre blog a déjà plusieurs fois évoqué. Cohérence et fluidité de la pensée et de l'expression.

    Paula Corbulon

  • Sarkozy : faites ce que je dis, pas ce que je fais !

    Les ancêtres gaulois, c’est une référence à une communauté en mal d’union nationale qui arrive à se réunir autour d’un héros pour se battre.

    Il y a des coïncidences qui ne trompent pas : entre Foncia qui veut empêcher de braves gens d’afficher le drapeau tricolore à la fenêtre de leur logement et la classe politique qui s’ébranle à l’évocation des « ancêtres gaulois » de Nicolas Sarkozy, c’est un sale temps pour l’Histoire de France.

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit : regarder dans le rétroviseur, trouver ce qui nous unit à nos voisins de palier et à cette terre que l’on appelle France. Bien que biaisé et d’une profondeur historique très peu rigoureuse, Nicolas Sarkozy n’a pas tout à fait tort : il s’agit bien de trouver une image pour rassembler et fédérer. Quel dommage que cette pensée ne lui reste que le temps d’une campagne…

    Cependant, même si la substance historique est fausse, l’idée est juste : pour être français, il faut reconnaître que nous faisons partie d’un passé spécifique avec une histoire et une culture spécifiques.

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  • Les convictions avant les calculs

    Jean-Frédéric Poisson est interrogé dans le JDD. Extrait :

    Hervé Mariton, dont certaines idées sont proches des vôtres, n'a pas été qualifié pour la primaire. Espérez-vous un ralliement?

    Il faut qu'on en discute, mais je n'oublie pas que derrière la candidature invalidée, il y a un homme qui s'est pris un coup dur sur la tête. Pour avoir perdu des combats difficiles, je sais ce que ça coûte. Après, je ne veux pas faire de calculs stratégiques ou politiciens. Je suis un homme de convictions qui veut d'abord mettre en avant un projet.

    Vous êtes le candidat le plus fermement opposé au mariage pour tous. Avez-vous été déçu que le mouvement Sens commun, né après les manifestations de 2013, ait choisi de soutenir François Fillon?

    Ça m'a surtout surpris. Sens commun et François Fillon sont dans des univers programmatiques et intellectuels assez différents, et en particulier sur le mariage. Il y a une seule vertu à la loi Taubira : elle rappelle que filiation et mariage sont liés. Or,François Fillon envisage de dissocier filiation et mariage, une manière de planter lui-même le clou sur le cercueil des institutions matrimoniales. Ceci dit, Sens commun semble avoir fait un choix tactique. Je considère pour ma part que la primaire est d'abord un lieu de débat et doit permettre de défendre ses convictions. Si c'est pour faire de la stratégie, autant se rendre directement au second tour de l'élection présidentielle.

    Vous allez participer à la manifestation du 16 octobre, organisée par le collectif Manif pour tous. Cela peut-il porter votre candidature?

    La manifestation en tant que telle, j'y serai présent mais le plus important, c'est d'abord ma constance sur le sujet. Depuis quatre ans, une partie des électeurs sont attentifs et connaissent ma position. C'est même l'un des rares dossiers sur lequel tout le monde connaît mon avis. Maintenant, le collectif Manif pour tous va publier un comparatif des programmes des candidats à la primaire et, bien sûr, si je fais partie des candidats plébiscités, cela sera toujours bénéfique. [...]"

    Michel Janva

  • Immigration : les mensonges de Sarkozy

    Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy… 

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/09/21/immigration-les-mensonges-de-sarkozy-5850037.html