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élections - Page 433

  • Le PS espagnol, plus démocrate que le PS français ?

    Si le Parti Socialiste, par son abstention, permettait au gouvernement Rajoy de poursuivre sa route, ce serait une grande leçon de démocratie.

    Alors qu’elle bouleverse la politique interne de l’Espagne et fait la une de tous les médias nationaux, il est étonnant, pour ne pas dire stupéfiant, que la démission de Pedro Sánchez, leader du PSOE (Parti socialiste espagnol), n’ait pas eu davantage de résonance auprès du Président et du gouvernement français.

    Pedro Sánchez exigeait, une nouvelle fois, de dire « NON » à la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par Mariano Rajoy et le PP (Parti populaire).

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  • CES PROPOSITIONS DE TRUMP DONT LES MÉDIAS NE PARLENT JAMAIS

    Dans les médias du monde entier, l’image qui est véhiculée de Donald Trump est très souvent liée à ses sorties volontairement caricaturales et provocatrices.

    Ancien directeur du Monde Diplomatique, le journaliste Ignacio Ramonet a fait l’effort de s’intéresser à ce qui se cachait (ou à ce qui était caché) derrière ce voile teinté de fantaisie. « Comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés? Quelque chose ne cadre pas »écrit-il sur le site Mémoires des luttes.

    Ainsi, en se penchant de plus près sur le programme du candidat Républicain à la Maison blanche, le journaliste a découvert sept « options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence ». Certes, Trump met en scène des propositions et des déclarations sur les immigrés, les femmes ou encore les handicapés qui feraient fuir le premier socialiste (ou communiste) venu. Mais ce dernier a également promis de « diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes », note Ignacio Ramonet.

    Et ça, aucun média ne prend le risque d’en parler. Pas plus que de sa proposition d’augmenter « les taxes sur tous les produits importés » avec également des « droits de douanes de 40% sur les produits chinois ». Aussi, Trump a frappé un grand coup en proposant d’augmenter les impôts des traders travaillant pour des fonds spéculatifs. En effet, ce dernier propose « le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque », souligne Ramonet.

    Opposé au traité de libre échange nord-américaine (ALENA) et transpacifique (TPP), Trump n’exclut pas de quitter l’organisation mondiale du commerce. Un protectionnisme ayant pour seul objectif de protéger les plus faibles et les plus lésés par la mondialisation sauvage. « Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs », reconnaît ainsi le journaliste.

    Enfin, Trump est aussi l’un des seuls candidats à s’être positionné fermement contre l’impérialisme et l’interventionnisme étasuniens. Pour lui, il faut en finir avec cette politique étrangère d’interventions tous azimuts car l’Amérique n’en a plus les moyens ni même la vocation. Aussi, le milliardaire compte bien réformer l’Otan afin qu’il n’y ait plus de « garantie d’une protection automatique des États-Unis envers les pays membres ».

    Pour Ramonet, au-delà du bruit médiatique autour du candidat et de ses sorties tapageuses, qu’il condamne par ailleurs, ces propositions originales « expliquent sans doute un peu mieux les raisons de son succès auprès de larges secteurs de l’électorat américain ».

    Source : OJIM

    https://la-dissidence.org/2016/09/28/ces-propositions-de-trump-dont-les-medias-ne-parlent-jamais/

  • De la démocratie américaine en période électorale

    Bonjour, c'est lundi. Première semaine d'une période électorale agitée. Les primaires se suivent et se ressemblent : un seul mot, séduire ! Par tous moyens même loyaux, scabreux ou franchement dégueulasses, l'extraction de voix est un métier de mineur où tous les coups de grisou sont permis. Ne restent propres sur eux que certains "petits" candidats impatients de sauver le pays mais qui vont se résoudre bientôt à limiter leur propagande au témoignage de bonnes idées invendables, car la presse n'en met aucune en rayon. Parmi ces moines prêcheurs nous saluons le candidat de l'Alliance royale, Monsieur de Prévoisin. Qu'il accepte ici les encouragements qu'il mérite.
    Reste le saut dans l'inconnu. Un des meilleurs essayistes vivants de ce temps avait pondu jadis un livre remarquable sur notre atlanticité sous le titre de L'Edit de Caracalla (chez Fayard, 2002), dans lequel il était question de donner la citoyenneté américaine à tous les ressortissants de l'Occident. Cette chimère de Régis Debray nous aurait conduit aujourd'hui à voter à la présidentielle américaine pour départager le brillant charlatan républicain - mais qui a fait ses preuves dans le béton banché - et la Dinde de l'Arkansas qui me rappelle furieusement notre Ségolène Royal nationale, mais en plus cupide, moins belle, même carrément mégère ! Arrêtons-nous un instant sur leurs programmes qui fatalement changeront les nôtres à l'échéance :

    Celui de la candidate de l'establishment démocrate, Hillary Clinton, se résume pour nous en une phrase : plus de social-démocratie contre le chien fou capitaliste de New York. A lire ses propositions (clic), on les croiraient sorties des cuisines de Solférino. Le programme affronte trente-neuf défis essentiels - ce que nous ne disputerons pas - mais qui semblent trop nombreux et trop lourds pour la future administration Clinton H. A la fin, cela tourne au racolage démagogique, même si le candidat républicain fournit lui-aussi à forte dose ; c'est la loi du genre.
    Voici pour mémoire les trente-neuf chapitres comme sur un tapis-roulant tels que les présente le site démocrate. Nous connaissons toute cette logorrhée socialiste chez nous, donc développer serait oiseux, à la limite pénible :
    (i) Aggravation de la pression fiscale sur les plus riches ;
    (ii) Lutte contre les narcotiques et l'alcool ;
    (iii) Une économie au service de tous ;
    (iv) En finir avec l'Alzheimer ;
    (v) Aider les autistes ;
    (vi) Réforme du financement des campagnes électorales ;
    (vii) Harcèlement sexuel sur les campus ;
    (viii) Réchauffement climatique et création de la superpuissance énergie propre ;
    (ix) Combattre le terrorisme et rendre le pays plus sûr ;
    (x) Réforme judiciaire en direction des minorités les plus contributives au crime ;
    (xi) Soutien aux handicapés ;
    (xii) Ecole maternelle ;
    (xiii) Réparer les infrastructures américaines en capilotade ;
    (xiv) En finir avec les attaques armées ;
    (xv) Sécurité sociale universelle pour tous les Américains ;
    (xvi) Lutte contre le SIDA ;
    (xvii) Politique du logement des travailleurs pauvres ;
    (xviii) Réforme du système immigratoire et régularisations ;
    (xix) Augmentation des emplois bien payés ;
    (xx) Réforme de l'Education nationale et de la carte scolaire ;
    (xxi) Amélioration des droits syndicaux ;
    (xxii) Droits égaux pour les LGBT ;
    (xxiii) Réforme des droits d'inscription dans les collèges et universités ;
    (xxiv) Fabriquer américain ;
    (xxv) Soigner les fous ;
    (xxvi) Maintenir le niveau et la puissance des armées américaines ;
    (xxvii) Améliorer la sécurité intérieure ;
    (xxviii) Créer un congé parental ;
    (xxix) Protéger la vie sauvage, les animaux et interdire la viande de cheval ;
    (xxx) Déracialiser la justice ;
    (xxxi) Soutenir les communautés rurales ;
    (xxxii) Soutenir les PME ;
    (xxxiii) Développer l'assistance publique à la santé (Medicare gratuit) ;
    (xxxiv) Privilégier la technologie et l'innovation ;
    (xxxv) Soutenir les anciens combattants et leurs familles ;
    (xxxvi) Défendre le droit de vote et les droits civiques ;
    (xxxvii) Réformer Wall Street ;
    (xxxviii) Egalité des droits des femmes ;
    (xxxix) Formation professionnelle pour tous.
    Voilà !
    N'avons-nous rien oublié ? Qui saurait le dire. Peut-être le moteur à l'eau de mer qui libérerait les automobiles des énergies fossiles. Il nous semble que le programme est faible à l'international, et pourtant c'est un ancien Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères qui se présente aux suffrages du peuple américain. Mais c'est un point discuté contre elle, qui n'a pas imprimé sa marque sur la diplomatie américaine, comme le firent Madeleine Albright ou Condoleezza Rice dans cet emploi.
    Du site de campagne (clic) de Donald Trump nous rapportons treize chapitres. Le programme est moins convenu (c'est peu dire), il terrorise une partie de la classe politique, donc nous développerons un peu plus les propositions, renvoyant le lecteur à leurs sources :
    I.- Réforme de l'administration chargée des anciens combattants
    On peut résumer les dix propositions du candidat républicain en discrimination positive de ceux qui se sont battu pour les Etats-Unis.
    II.- Réforme fiscale profitant à la classe moyenne basse
    Simplification des règles et procédures, abrogation des niches fiscales, meilleure cotisation des tycoons (comme lui). Jusque-là que du classique à la différence près qu'il risque de faire cette réforme fiscale !
    III.- Réarmement général des armées payé par des économies de gestion
    C'est sans doute la chimère la plus grosse du programme avec le mur mexicain, car la réforme de la gestion des programmes militaires est quasiment infaisable tant ce domaine est imbriqué dans l'industrie et la politique des Etats. Tout nouveau programme de construction sera financé par le déficit fédéral bien avant que ne se fassent sentir les économies obtenues par le licenciement d'effectifs en double ou en triple, et ils sont nombreux mais souvent inexpugnables (clic).
    IV.- Privatisation et décentralisation de la Sécurité sociale
    il s'agit de dénationaliser l'Obamacare qui est une véritable usine à gaz, mais qui a le mérite de poser les bonnes questions.
    Le programme républicain est cohérent mais convoque l'adhésion des cinquante Etats qui pourraient être séduits par un dispositif intelligent d'assurances sociales créé sur place. C'est certainement le chapitre le plus crédible du programme. A voir (clic).
    V.- Débonder la production énergétique américaine tout en améliorant l'environnement
    Extraire du gaz de shiste partout et excaver du "charbon propre" plaira aux chômeurs mais moins aux écologistes. Faire de cette politique énergétique un pivot de la politique étrangère des Etats-Unis n'est pas une nouveauté. Cela fait un siècle qu'il en est ainsi pour l'or noir. Incantations (clic) ?
    VI.- Paix sociale : c'est le chapitre racoleur s'il en est et le plus fourni aussi, qui s'ouvre par un hymne à l'inviolabilité de la Constitution avec un effort particulier sur la Cour Suprême. Bien sûr, on commence par le fameux Deuxième Amendement qui octroie la permission de défense personnelle, mais l'application du texte à la lettre pourrait surprendre bien des cotisants à la NRA car il n'y est nulle part écrit que les cowboys puissent défourailler où et quand bon leur semble.
    Mais l'essentiel est dans le combat musclé contre la criminalité qui certainement enthousiasmera le président des Philippines Rodrigo Duterte et serait de bonne application chez nous.
    Mérite le détour (clic).
    VII.- Economie et emploi
    Créer vingt-cing millions d'emplois nouveaux en dix ans. Easy ! Les réformes sociales et économiques vont booster la croissance actuelle de 2% à 3,5% et même 4% à terme. Donc ce 1,5% d'augmentation créera mécaniquement les emplois nouveaux selon la règle éprouvé de 1,2 millions d'emplois par an pour 1% de croissance en plus. Le calcul est détaillé ici (clic).
    VIII.- Commerce international (7 mesures)
    On jugera la méconnaissance des affaires commerciales internationales chez le candidat républicain en ce qu'il a sélectionné les points les plus café-du-commerce sans savoir aller au fond des choses qui sont bien plus complexes.

    (1) Se retirer du Partenariat Trans-Pacifique (ce qui annonce un retrait symétrique du TAFTA. Youpi !) ;
    (2) Nommer des pointures dans les négociations commerciales capables de défendre les travailleurs américains (c'est pas cher);
    (3) Chasser les violations des accords commerciaux chez les partenaires étrangers des Etats-Unis et mettre fin aux abus ;
    (4) Renégocier l'ALENA avec le Canada et le Mexique pour rechercher le meilleur avantage des travailleurs américains, et menacer les maquiladoras qui trichent par surtaxation des exportations mexicaines ;
    (5) Décréter officiellement la Chine, manipulateur de sa monnaie (?! Janet Yellen ne manipule rien) ;
    (6) Attaquer la Chine à l'OMC et aux Etats-Unis sur les subventions cachées à son industrie ;
    (7) User de tous moyens légaux y compris l'application de droits de douane pour remédier aux activités illégales chinoises comme le pillage de secrets commerciaux.


    IX.- Dérégulation générale
    Supprimer toute règle qui freine l'emploi et l'expansion économique, et toute agence dépensière attachée à l'application des politiques de contraintes (clic).

    X.- Réguler l'immigration
    C'est le gros morceau médiatique surtout dans les journaux européens. Il est développé endix points que nous donnons ci-dessous. Certains chez nous les connaissent déjà :

    (1) Lancer la construction du mur mexicain dès le premier jour. Le Mexique paiera ;
    (2) Cesser le jeu d'interpellation-relaxe des clandestins ;
    (3) Expulsion des criminels étrangers dès le premier jour ;
    (4) En finir avec les villes-sanctuaires ;
    (5) En finir avec les amnisties du président Obama. Toutes les lois d'immigration doivent s'appliquer.
    (6) Stopper la délivrance de visas en tous lieux où les contrôles des sources sont douteux jusqu'à mise en place de mécanismes fiables ;
    (7) S'assurer que les pays étrangers récupèrent leurs ressortissants quand nous les déportons ;
    (8) S'assurer que tous les points d'entrée aux Etats-Unis disposent d'un contrôle biométrique des visas ;
    (9) Cesser les emplois et bénéfices sociaux qui attirent l'immigration clandestine;
    (10) Réformer l'immigration légale pour préserver les intérêts des Etats-Unis et de ses travailleurs.


    XI.- Politique extérieure
    Le programme est assez copieux et soulève peu de critiques bizarrement puisqu'il se contente de généralités et de bonnes intentions (clic). Un seul point coupe à angle droit la politique des administrations précédentes :
    - End the current strategy of nation-building and regime change.
    En clair, cessons de mettre la panique partout, à peine de savoir la gérer ensuite. C'est une resucée de la doctrine Monroe si encore Donald Trump est capable de développer une doctrine. L'enfoncement de portes ouvertes en affaires étrangères laisse planer le doute sur ce chapitre. Son souci le plus vendeur est l'Etat islamique en Irak et au Levant (Daech). Mais il a la tâche facile depuis les interventions américaines au Proche Orient qu'il dénonçait déjà dans un article à Esquire en août 2004 (dans le même état d'esprit que celui de la diplomatie française qu'il ne cite pas). En voici un extrait dans le texte :

    « Look at the war in Iraq and the mess that we're in. I would never have handled it that way. Does anybody really believe that Iraq is going to be a wonderful democracy where people are going to run down to the voting box and gently put in their ballot and the winner is happily going to step up to lead the country ? C'mon. Two minutes after we leave, there's going to be a revolution, and the meanest, toughest, smartest, most vicious guy will take over. And he'll have weapons of mass destruction, which Saddam didn't have. What was the purpose of this whole thing ? Hundreds and hundreds of young people killed. And what about the people coming back with no arms and legs ? Not to mention the other side. All those Iraqi kids who've been blown to pieces. And it turns out that all of the reasons for the war were blatantly wrong. All this for nothing.»
    XII. Education (c'est aussi un gros sujet)
    L'Amérique est connue pour le bas niveau de son système public que la France atteindra bientôt, et pour la cherté des études supérieures. Le candidat a visiblement fait un effort d'analyse sur ces sujets et ses intéressantes propositions croisent celles d'un Bernie Sanders, même si les financements sont moins simples qu'annoncés. Qu'on en juge en cliquant ici.
    XIII. Politique familiale
    C'est le dernier point du programme Trump. Comme le précédent, ce chapitre détonne par la complexité de l'analyse et l'intelligence des réformes proposées. On sent que le candidat républicain a un souci sincère des familles américaines. Qu'on en juge par ici, il y en a cinq pages !
    Le régime partisan américain est arrivé au bord de l'épure démocratique en sélectionnant des médiocres dans les deux camps. Ce pronostic a de quoi nous inquiéter car c'est du chef du monde libre dont on parle, et que les effets pervers de ces politiques vont nous prendre à la gorge.
    L'Europe en miettes ne peut plus opposer de résistance et les Etats européens qui envisageraient d'aller seuls à la bataille sont battus d'avance. Qu'on garde présent à l'esprit l'inutile combat des autorités helvétiques contre l'Etat américain sur la question du secret bancaire. Elle a plié, et deux fois quand l'Allemagne s'y est mise aussi, jusqu'à entrer dans l'Espace économique européen à son corps (électoral) défendant pour se rapprocher du manche de la cognée !
    Le pronostic électoral est impossible car la dernière semaine de campagne sera celle de tous les excès à cause de l'étroite différence des intentions de vote. L'électorat américain est-il aussi manipulable que le disent les médiats ? Existe-t-il d'ailleurs "un" électorat ou autant de communautés électorales que d'ethnies, opposées les unes aux autres ? Une chose nous semble acquise, beaucoup de gens voteront "contre", et des deux côtés, ce qui promet de grandes difficultés à gouverner ensuite, quelque soit le vainqueur.
    Le lectorat de Royal-Artillerie est maintenant paré pour les dîners en ville.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Après Estrosi et Bertrand, Juppé sera-t-il, demain, un Président « de droite » élu par la gauche ?

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     La Une de Libération, le 22.12.2014... Déjà ! 

    Le « Front républicain » est la tendance actuelle du Système; lequel, comme les virus, mute en permanence : non pas pour perdre sa nocivité, bien au contraire, mais pour mieux la et se conserver. Aujourd'hui, pour « barrer la route » à ce qu'ils appellent « extrême droite » (alors qu'ils disent, curieusement, « la gauche de la gauche »), les politiciens de tous bords, intellos et « médiacrates » de tout poil, ont imaginé de faire bloc contre l'extrémisme; et de baptiser ce bloc - ou prétendu tel - « Front Républicain». C'est ce danger extrême, qui prétend se lever contre l'extrémisme, qu'il faut dénoncer et combattre aujourd'hui, comme le premier et le plus grand de tous les dangers immédiats.
    Ce Front Républicain a marché aux dernières Régionales, où - dans le Nord et en Provence - Xavier Bertrand et Christian Estrosi ont été élus par une alliance contre nature et ont réussi à fausser le jeu normal d'une élection qui aurait, sinon, porté les deux candidates Front national aux commandes de ces deux Régions.
    Aujourd'hui, pour la Présidentielle, « on » s'apprête à refaire le coup, mais avec Alain Juppé, cette fois. Il fallait l'entendre et le voir, sur RTL, lancer un appel jubilatoire à la gauche pour venir voter pour lui à la primaire... de la droite ! N'importe qui voit dans ces tactiques douteuses le dévoiement illégitime d'une saine représentation de la réalité vraie de l'opinion publique. N'importe qui, mais pas la classe politique. Dérouter ainsi les gens, fausser ainsi la représentation nationale, cela ne gêne pas nos grandes consciences, promptes à donner par ailleurs des leçons de morale à la terre entière.
    Ces basses manoeuvres politiciennes s'exercent, aujourd'hui en faveur d'Alain Juppé. Que l'on peut clairement désigner comme le candidat de l'Islam en France. « Dhimmi volontaire » - comme l'a appelé un de nos lecteurs/commentateurs - Juppé n'a-t-il pas offert à l'imam de Bordeaux, Tarek Oubbrou - dont certains disent qu'il en ferait un ministre - un vaste terrain pour la construction d'un gigantesque centre « culturel » (bien entendu, avec mosquée, puisque, en Islam, culturel et cultuel ne font qu'un). Si ce n'est pas une violation flagrante de la loi de 1905...
    Voilà l'homme que, demain, le Front Républicain, cette dégénérescence dans laquelle est tombé le Système, voudrait placer à la tête de l'Etat. Au moins, hier, il ne s'agissait que - si l'on peut dire - de deux Régions... 
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • La renaissance de l’extrême droite en Allemagne

    Jusqu’à ces toutes dernières années, l’extrême droite était représentée en Allemagne par le Parti national-démocrate (NPD), menacé à plusieurs reprises d’interdiction à la demande du gouvernement fédéral pour menées contraires à l’ordre constitutionnel et qualifié à juste titre de « néo-nazi ». Depuis 1969, date à laquelle il a frôlé la barre des 5 % (au-delà de laquelle il aurait eu des députés au Parlement fédéral), il menait plutôt une vie politique dans l’ombre.

    Ce n’est qu’au lendemain de l’unification allemande, en 1990, que ce parti a – pour l’essentiel dans les Länder de l’ex-RDA – connu quelques succès locaux qui ont alerté l’opinion allemande et internationale. En raison de la montée d’un autre mouvement protestataire radical de droite, sous le sigle d’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et sur lequel nous allons revenir, on a porté peu d’attention à l’évolution du NPD qui mérite pourtant d’être regardée de plus près.

    Le NPD, un parti surtout représenté à l’Est

    Un premier constat s’impose : pour l’ensemble des élections qui ont eu lieu dans les Länder de 2012 à 2016, y compris donc lors des dernières élections régionales, le NPD ne n’a rassemblé que 1,1 % des suffrages, ses scores étant à l’Ouest tous inférieurs à 1 % (sauf dans le Land de Hesse où il atteint en septembre 2013 1,1 %). C’est à l’Est qu’il a obtenu ses meilleurs résultats.

    DR, Author provided
     

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    Depuis 1969 – quand le NPD a donc raté de peu la consécration qu’eût représentée son entrée au Bundestag –, l’électorat ouest-allemand semble immunisé contre ce parti par le souvenir du national-socialisme et des atrocités qui lui sont liées. Le débat politique démocratique et la politique de confrontation au passé entreprise à l’Ouest a réussi à isoler le NPD. En dehors de poussées de fièvre localisées qu’on ne peut exclure, ce dernier survit difficilement, mais n’a pas d’existence parlementaire sérieuse.

    Le NPD et quelques autres formations d’extrême droite n’ont connu un renouveau qu’à compter de l’unification (1990), limité aux nouveaux Länder de l’Est pour trois raisons majeures liées à la RDA :

    • l’absence d’un apprentissage du dialogue démocratique public ;
    • l’émergence d’une réaction qu’on a pu qualifier d’« anti-antifa », consistante à défendre – par réaction – ce que l’idéologie officielle condamnait comme fascisme ;
    • l’existence d’une « xénophobie sans étrangers », par manque d’esprit d’ouverture à l’autre. Si ce phénomène ne se limite pas à l’Est, il y est depuis vingt-cinq ans ans beaucoup plus développé : actions contre des foyers de demandeurs d’asile sous forme d’incendies criminels et de manifestations haineuses de quelques populations locales.

    La montée en puissance de l’AfD

    Dans un Land comme le Mecklenbourg-Poméranie occidental, où le NPD avait obtenu 7,3 % des voix en 2006 et sept sièges au parlement de Schwerin, puis encore 6 % des voix (cinq sièges) en 2011, ce parti n’a obtenu, lors du scrutin du 4 septembre dernier, que 3,02 %. De ce fait, il n’est plus représenté au Parlement régional.

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  • Barbara Mazières"Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même"

    Ainsi s'exprime Barbara Mazières dans Présent :

    "Beaucoup d’électeurs de droite ne se sentent pas concernés par la primaire « de la droite et du centre ». Ils considèrent qu’il s’agit de la cuisine interne des LR (ex-UMP). En réalité, l’élection est plus ouverte que cela : elle concerne potentiellement tous les électeurs ou presque. Rappelons que, selon certaines estimations (rapportées par Libération) jusqu’à 10 % des électeurs de François Hollande pourraient participer à cette primaire « de droite », pour y soutenir Alain Juppé. Tout simplement parce qu’ils anticipent que le vainqueur aura de fortes chances de gagner la présidentielle et, à défaut de candidat socialiste, ils veulent pouvoir influer sur le choix du futur président.

    Il semble donc tout aussi logique que les électeurs de droite, non LR, participent à cette primaire pour y porter leurs convictions le plus haut possible : nous nous engageons dans une élection à six tours, deux pour la primaire, deux pour la présidentielle, et deux pour les législatives. Il faut faire de ces échéances autant d’occasions de dire ce que nous pensons.

    Jean-Frédéric Poisson est à présent le seul candidat pro-vie de cette primaire, le seul candidat favorable à l’abrogation pure et simple de la loi Taubira, le seul cohérent avec son engagement catholique. Il est aussi le seul candidat à connaître l’entreprise de l’intérieur : il a un parcours professionnel en entreprise et a d’ailleurs dirigé une PME. Il est aussi le plus proche de la « droite hors les murs » en termes de politique étrangère : « eurosceptique » depuis au moins 25 ans, il soutient les chrétiens d’Orient et récuse la politique absurde des Etats-Unis dans cette région martyre ; et il est favorable à une sortie de l’OTAN.

    Enfin, le vote de conviction sera, dans cette primaire, surreprésenté, et peut créer la surprise. Les « experts » s’attendent en effet à ce que cette primaire réunisse moins de trois millions d’électeurs. 10 % des suffrages, c’est 300 000 électeurs. Si Poisson réunit un chiffre de cet ordre sur son nom, ce sera un coup de tonnerre, car cela signifiera que la droite pro-vie va peser demain, quel que soit le vainqueur des présidentielles. Plus le pourcentage des « gros » candidats sera faible, plus ils seront soumis à la pression de la droite de conviction.

    Face à ces arguments, soutenir que cette élection ne nous concerne pas du tout serait une erreur. Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même."

    Michel Janva

  • Election départementale à Orange : la Ligue du Sud a su mobiliser

    Les chiffres montrent que La Ligue du Sud est le parti qui perd le moins de voix par rapport à 2015 :

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    Bernard Antony s'en réjouit :

    "Yann Bompard avait précédemment remporté son élection de conseiller général d’Orange avec quelques voix d’avance sur le candidat du FN. Ce dernier ayant obtenu l’annulation en raison de cet écart trop faible, une nouvelle élection a eu lieu hier.

    Dès le 1° tour, Yann Bompard dispose d’une avance considérable. Avec plus de 41 % des voix, il devance cette fois très largement le candidat de Marion Maréchal (25 %). C’est évidemment dû au mérite de Yann qui s’est rapidement affirmé comme un élu efficace. Comme ses parents : Marie-Claude, maire de Bollène, et Jacques, député et maire d’Orange.

    Il est vrai aussi que Marion Maréchal qui n’est peut-être pas tout à fait la nouvelle « Jeanne d’Arc » que certains s’efforcent de voir en elle, ne s’entoure pas toujours très bien. Ainsi a-t-elle engagé comme « nègre » le sieur Jacques de Guillebon qui, ne sachant rien de la législation antiraciste, avait attaqué l’AGRIF comme si on y considérait le catholicisme comme une race (sic !). Cet infatué ne savait même pas que la loi Pleven de 1972 dite antiraciste considère les délits perpétrés « en raison de l’appartenance à une race, à une nation, à une religion ».

    On ne fut pas surpris de le retrouver parmi les néo-cathos qui, pour être dans le vent des cultureux, dénigrèrent les opposants courageux aux spectacles ignobles de dérision anti-chrétienne, contre lesquels s’éleva l’AGRIF. Avec tout le pays réel du catholicisme de conviction.

    Le voilà aujourd’hui dans le registre de ceux qui, parmi les ouvriers de la onzième heure, croient nécessaire de cracher sur ceux de la première. Ignorant que Bernard Antony n’est plus au Front National depuis douze ans, il a cru bon de dénigrer injurieusement les « aînés » de Marion symbolisés pour lui  (pas pour elle, du moins espérons-le) par « Bruno Gollnisch et Bernard Antony » (sic).

    À l’évidence, il ne sait pas non plus que ceux qui sont dans le conformisme jeuniste du mépris pour « les vieux cons » sont toujours assurément perçus par le peuple comme des « jeunes cons ». Que pense de cela son cousin Hervé de Lépinau, ancien vice-président de la Ligue du Sud, suppléant de Marion et qui fut l’avocat de l’AGRIF à Avignon dans l’affaire Piss Christ ?"

    Michel Janva

  • Quand "Le Monde" relate la Journée de Synthèse nationale, ça donne : Jean-Marie Le Pen navigue dans les eaux radicales de « Synthèse nationale »

    Le Monde Droite extrême cliquez ici

    Le Front national ne veut plus de lui ? Qu’à cela ne tienne. Jean-Marie Le Pen a décidé de grimper sur toutes les tribunes où il est encore invité à s’exprimer. Y compris les plus radicales.

    Le député européen était l’invité d’honneur, dimanche 2 octobre, de la revue identitaire Synthèse nationale, qui fêtait ses dix ans, à Rungis (Val-de-Marne). Dirigée par Roland Hélie, un ancien du FN, période années 1980, cette revue – dans laquelle le pro-nazi belge Léon Degrelle, ancien de la division SS Wallonie, est traité avec égards – se veut un pont entre les différentes chapelles de l’extrême droite radicale.

    Un panel radical

    De fait, le panel était large. Entre l’ancien chef skinhead Serge Ayoub, le patron du Parti de la France Carl Lang, celui des néopaïens de Terre et peuple Pierre Vial, le responsable de l’association islamophobe Riposte laïque Pierre Cassen, ou encore le chef de file des identitaires de la Ligue du Midi Richard Roudier, c’était ambiance « auberge espagnole » dans les couloirs de l’espace Jean-Monnet, notait en s’amusant un participant. La légèreté en moins.

    Sur les stands, les convives – Roland Hélie revendiquait la présence de 700 personnes – avaient le choix pour faire leurs emplettes : portraits du maréchal Pétain, bagues arborant une croix de fer ou une croix celtique, livres aux titres évocateurs (Ces Français qui ont choisi Hitler, Adolf Hitler, chef d’Etat et chef de guerre)… Mais aussi CD des Brigandes, le girls band adepte du salut nazi, qui s’est produit en fin de journée, après les différentes tables-rondes.

    Carl Lang fait huer Marine Le Pen

    Un peu plus tôt, Jean-Marie Le Pen avait suscité une franche curiosité à son arrivée dans les lieux. Alors qu’il répondait aux questions de la presse « amie », un homme s’est posté à quelques mètres de lui pour effectuer un salut nazi, avant de repartir tout sourire, comme si de rien n’était.

    L’ancien président du FN s’est retrouvé sur scène aux côtés, entre autres, de son vieux compère Roger Holeindre, cofondateur du parti d’extrême droite en 1972, de Carl Lang, ou encore du chef de file du Vlaams Belang belge Filip Dewinter.

    Carl Lang est parvenu à faire huer sans trop de difficulté Marine Le Pen (« Il y a eu la volonté d’offrir sous une forme d’holocauste la tête de Jean-Marie Le Pen à des forces de l’anti-France »). Filip Dewinter, lui, s’est attiré des applaudissements en dénonçant « la troisième invasion musulmane de l’Europe » et en défendant la nécessité de « rejeter l’islam de l’autre côté de la Méditerranée » et de préserver la « civilisation européenne et blanche ». Le Vlaams Belang est allié du FN au niveau européen.

    Jean-Marie Le Pen cite Brasillach

    Enfin, Jean-Marie Le Pen a pris à son tour la parole. Le temps pour lui de citer l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, de pointer le péril de « l’explosion démographique » et de s’interroger pour savoir si « nos temps » ne sont pas « ceux de la fin du monde ». « Le principal problème, parce qu’il est mortel, c’est l’immigration massive. C’est elle qu’il faut bloquer, avant même d’organiser la rémigration. C’est cela, ou ce sera la disparation de notre peuple », a lancé le patriarche de 88 ans, faisant se lever la salle.

    L’ancien candidat à la présidentielle était accompagné de son avocat Me Frédéric Joachim, qui va plaider, mercredi 5 octobre, devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour la réintégration de Jean-Marie Le Pen au sein du FN. Même s’il parvenait à ses fins, ses pérégrinations radicales le rendent a priori peu compatible avec la stratégie de normalisation du parti dirigé par sa fille. Cette dernière lancerait, à n’en pas douter, une nouvelle procédure d’exclusion contre son père.

    Olivier Faye

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ho ! Hé ! Lâchez-nous la grappe avec le Front national !

    Le FN, faute d’avoir jamais été aux affaires, est le seul parti totalement innocent du désastre qui s’étale sous nos yeux.

    Éric Zemmour publie un livre et hop ! tous les pleurnichards patentés et prébendés s’étranglent : « Il fait le jeu du Front national. » Bernard de La Villardière fait un reportage de 90 minutes sur l’islam et c’est la curée : « Ce n’est pas une méthode, Monsieur », tance doctement Libé-la-morale en traitant le journaliste de « caillera ». « Le drôle de journalisme que voilà », ironise L’Express. 20 Minutes tracte que l’émission a scandalisé les téléspectateurs : où est le sondage ? Enfin, injure suprême : en déparlant de l’islam, La Villardière « fait le jeu du Front national ».

    D’abord, le Front national ne joue pas, il fait de la politique, et la politique n’est pas un jeu. Sauf, peut-être, pour l’actuel Président : depuis bientôt cinq ans, Pépère joue à « qui perd perd » et, avec son petit seau et sa petite pelle, creuse des trous abyssaux dans la finance du pays sans parvenir à faire frémir son « électoragramme » plat.

    Lire la suite

  • Discours de Serge Ayoub à la 10ème jounée nationale et identitaire