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élections - Page 436

  • L'union des droites est déjà réelle sur le terrain des idées

    Communiqué de Barbara Mazières, présidente du Cercle Anjou Conférences :

    6a00d83451619c69e201bb09455403970d-250wi.jpg"Très belle manifestation hier pour dire non à la casse sociétale et pour l'abrogation de la loi TAUBIRA !

    Parti de bon matin avec les militants de la région de SEGRE et du LIONS d'ANGERS, nous avons affirmé de nouveau notre attachement à la famille et à sa défense en battant le pavé avec nos amis du Maine et Loire.

    J’avoue avoir été surprise de la très forte mobilisation. On passera sur les chiffres fantaisistes de la kommandantur de Valls....

    Enfin, nous inscrivons un combat dans la durée, sans lâcher l’objectif premier : la défense du mariage et de la famille traditionnelle. Comme le disait le Pape François, et le Patriarche Cyrille avant lui d’ailleurs: il s’agit d’un combat mondial mené contre la famille.

    Notre mouvement s'inscrit sur le temps long et cela est important, car le combat politique est un combat qui se mène sur le long terme (cela fait 30 ans au moins que les officines LGBT travaillent dans l'ombre pour nous imposer ses vues). Nous devons cesser de subir les lois imposées par une gauche libertaire.

    Une autre bonne nouvelle, c’est l’union des droites, qui, comme le disait Charles Beigbeder, est déjà réelle sur le terrain des idées. Et hier quel bel démonstration d'union des droites à laquelle nous avons pu assister : Nous avons pu croiser Marion Maréchal Le Pen, Jean Frédéric Poisson, Jacques Bompard, Hervé Mariton… Mais étaient également présents (Merci twitter!) Karim Ouchikh, Charles Beigbeder, Charles Millon, Gilbert Collard, Valérie Boyer, M. Gillet et M. Retailleau, Nicolas Dhuicq, ou encore Henri Guaino …

    Oui, il faut briser le cordon sanitaire autour du FN comme le soulignait très justement Jean-Frédéric Poisson dans un récent entretien au journal Valeur Actuelles. Mais il faut surtout sortir de la logique néfaste des partis politiques.

    Plus que l’union des droites, nous voulons l’union des femmes et des hommes soucieux de l’avenir de la France et de nos familles.

    Je note enfin que, pour gagner, la droite ne doit pas se renier. Si, comme nous avons pu le constater, la popularité de Jean-Frédéric Poisson et de Marion Maréchal Le Pen était très forte hier, celle des professionnels du reniement était au plus bas.... Quand Valérie Boyer a prononcé le nom de Francois Fillon, elle a été copieusement huée : Logique, nous en avons assez des abandons, des lâchetés et de cette droite, dont M. Fillon est un représentant, qui ne fait que suivre le calendrier sociétal de la Gauche…

    Reprenons l'offensive, brisons le cliquet imposé par la gauche, et enfin nous vaincrons l’esprit mortifère de Mai 68. Une première victoire sera l'abrogation de la loi Taubira !

    Pour cela, votons avec conviction dès le premier tour de la primaire pour Jean-Frédéric Poisson, seul candidat en lice pour défendre cet objectif."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Yves Le Gallou : "Le FN doit se méfier des sirènes médiatiques"

    Suite à l'initiative du FN de réaliser une émission de télé banlieue, Jean-Yves Le Gallou donne son avis :

    Vous avez critiqué l’initiative de Banlieues patriotes, qui a lancé une web télé black-blanc-beur et invité Camel Bechikh pour son émission inaugurale. Pourquoi ?

    Parce que je ne crois pas que la vocation du FN – dernier espoir électoral des Francais de souche – soit de promouvoir une France black-blanc-beur, slogan de SOS Racisme dans les années 1980… D’autant que Camel Bechikh se voit reprocher par sa propre organisation – Fils de France – sa complaisance et ses liens avec l’UOIF, émanation des Frères musulmans.

    Mais il est bien normal que le FN cherche à élargir son électorat ?

    Certes, mais nul besoin, pour cela, de faire le grand écart à la mode UMP ou LR. Au demeurant, la première démarche pour élargir son électorat, c’est de mobiliser les abstentionnistes de son camp. C’est ce qu’avait recommandé le think tank Terra Nova à Hollande et aux candidats socialistes en 2012. Ils avaient, alors, fait le porte-à-porte dans les quartiers immigrés. Avec succès.

    Est-ce à dire que le vote des banlieues est définitivement perdu pour le FN ?

    Assurément, non : il y a des réserves d’électorat démoralisé dans les quartiers pavillonnaires encore européens. Il faut aller les voir. Rue par rue et maison par maison. Et les convaincre. Il y aussi toute la « France périphérique », celle qui se révolte contre l’implantation de clandestins venus de Calais. En voilà, des champs électoraux à labourer avec des militants convaincus et formés.

    Cela suppose un travail militant plus ingrat, c’est sûr, que de faire le beau dans les médias. Mais le plus grand risque aujourd’hui pour le FN, ce serait d’apparaître comme un parti comme les autres. D’autant que la « normalisation » n’empêchera pas les campagnes de « diabolisation » là où il y aura des deuxièmes tours.

    Le FN doit-il renoncer à tout espoir de vote immigré ?

    Ce n’est pas sa vocation première ! Et les études politiques sont implacables. Selon l’IFOP et Jérôme Fourquet : « Karim vote à gauche et son voisin vote FN. »

    C’est si radical que cela ?

    À 95 %, c’est vrai. C’est de la statistique électorale. Cela n’interdit pas les phénomènes individuels d’assimilation ni les distinctions subtiles. Je ne crois pas à un vote musulman pour le FN qui n’a jamais existé. Pour une raison simple : l’islam est incompatible avec la culture, la civilisation, le mode de vie français.

    Pour autant, il y des hommes et des femmes originaires d’Afrique du Nord qui ont choisi de devenir des patriotes français et des Européens de civilisation. Mais ils sont chrétiens et/ou ont rompu avec l’islam. Je pense à Malika Sorel, qui a claqué la porte du « Haut Conseil de l’intégration ». À Jean Messiha, le porte-parole des Horaces. Ou à Karim Ouchikh, qui fait un travail remarquable avec le SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés) et la droite hors les murs. Mais ceux-là n’attendent pas un discours complaisant avec l’islam. Ni la mise sur le même plan, au nom d’une illusoire laïcité, de l’islam d’un côté et du christianisme et des traditions européennes de l’autre.

    Que doit faire le FN, selon vous ?

    Se méfier des sirènes médiatiques : les médias, c’est la France des années 68. Chercher à leur faire plaisir ou éviter de les heurter, c’est risquer d’être ringard, néo-ringard, en croyant être moderne. N’oublions pas que le grand mouvement social des années 2010, c’est la Manif pour tous contre la loi Taubira : l’arbre de vie, non la culture du bonzaï. La

    Écouter davantage les grands intellectuels. À quoi sert de nier le Grand Remplacement pensé par le grand écrivain Renaud Camus ? À quoi sert de de ne pas reconnaître le bien-fondé des analyses d’Éric Zemmour ? À quoi sert d’affirmer, comme Valls et Juppé, que l’islam est compatible avec la République et la France. Dans son livre de confessions (Un Président ne devrait pas dire ça), Hollande dit tout bas ce que le FN officiel n’ose plus dire tout haut… J’ajoute que c’est aussi inélégant que contre-performant de hurler avec les loups contre Camus, Zemmour, Ménard ou Morano (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Terrorisme, que proposent la Droite et le Centre ?

  • Jean-Frédéric Poisson explose sur twitter

    Lu sur le Figaro :

    "Un candidat a gagné plus de popularité que tous les autres grâce au débat. Logique puisqu'il était inconnu du grand public avant cette élection. Jean-Frédéric Poisson connaît une hausse jamais vue dans ce #baromètre: +757% en une semaine.

    En sept jours, le candidat chrétien-démocrate est passé de la dernière place qu'il trustait depuis le début de la campagne à la quatrième place, avec plus de 60 000 citations. De même, il dépasse trois candidats en termes d'écho, puisque chacun de ses tweets a été repris en moyenne 86 fois. Le candidat est parvenu à imposer ses thématiques, son rejet de l'immigration massive et du «multiculturalisme». Pour couronner le tout, sa prestation lors du débat a été appréciée des twittos, les deux mots qui reviennent le plus souvent étant «surprenant» et «révélation»."

    Philippe Carhon

  • Choisir son camp, éviter le pire

    C’est une première, dix jours après l’attaque au cocktail Molotov  faite pour tuer contre leurs collègues à la Grande Borne, des centaines de policiers ont manifesté hier  sur les Champs-Élysées à Paris. Ils ont crié leur ras-le-bol devant  la montée en puissance de la violence anti-flics des bandes en banlieues, qui  découle du sentiment d’impunité au sein des territoires perdus de la république. Etat d’urgence ou pas, plusieurs cocktails Molotov ont été lancés également  par des jeunes hier sur  le lycée professionnel Hélène-Boucher de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) La proviseure de cet établissement a été frappée, les forces de l’ordre dépêchés sur place  ont essuyé des tirs de mortiers artisanaux  et ont été harcelés par une centaines de «sauvageons», dixit M. Cazeneuve, qui  savent apparemment qu’ils ne risquent pas grand-chose…

    De racailles, d’un autre calibre peut-être, il est encore question avec la reprise ces dernières heures  de la ville syrienne de Dabiq aux mains de l’Etat islamique, proche de la frontière turque, par des miliciens anti Assad soutenues par Ankara. Une petite commune de 5000 habitants connue pour «abriter le mausolée du septième calife de la dynastie omeyyade, Sulayman Ibn Abd Al-Malik(674-717), que les djihadistes ne se sont pas privés de détruire à l’été 2014 au nom de la lutte contre les symboles idolâtres. Une ville érigée en symbole par l’EI comme lieu «d’une tradition prophétique particulièrement populaire chez certains djihadistes: celle de la dernière heure. Un hadith attribué au prophète Mahomet évoque une bataille décisive qui devait opposer   les musulmans et les Romains, les Byzantins à l’époque. Lesquels sont aujourd’hui les croisés et les Occidentaux, dans la propagande de l’EI» (LeMonde).

    Bien sûr les regards sont aussi tournés vers l’Irak dont la capitale Bagdad est toujours l’objet quasi quotidiennement d’attentats sanglants.  A Mossoul, deuxième plus grande ville irakienne à majorité sunnite, l’attaque au sol pour chasser l’EI  a débuté, avec le soutien de l'aviation de la coalition internationale. 30 000 hommes, militaires et policier irakiens, peshmergas kurdes, milices chiites du Hachd al-Chaabi (en retrait pour ne pas attiser les tensions communautaires, forces spéciales américaines britanniques, françaises sont donc engagés dans la libération de cette agglomération de 1,5 millions et demi d’habitants qui abriterait entre 3000 et 9 000 djihadistes de l’EI.

    Le site de langue française Sputnik, qui défend et promeut la politique de Vladimir Poutine, doute de la sincérité des intentions de Washington et de Ryad de se débarrasser vraiment du golem djihadiste. Il cite les propos d’«une source militaire et diplomatique russe», qui explique que «les services spéciaux américains et saoudiens sont convenus d’assurer pour les extrémistes de l’État islamique (…) une sortie en toute sécurité de Mossoul avant son assaut par les forces de la coalition internationale.» Selon (cette source), le plan des États-Unis et de l’Arabie saoudite prévoit également que les rebelles se déplacent de Mossoul à la Syrie pour attaquer les villes contrôlées par les troupes gouvernementales. Plus de 9000 militants de Daech seront déployés de Mossoul dans les régions orientales de la Syrie pour procéder à une offensive majeure qui impliquerait la prise de Deir ez-Zor et de Palmyre. L’autre but de cette opération sera, évidemment, de discréditer les réussites des forces aérospatiales russes et, bien sûr, c’est une tentative de saper les positions du président Bachar el-Assad.»

    Djihadistes qui fuyant l’offensive pourrait aussi  débarquer sous nos latitudes. Le britannique Julian King, commissaire européen à la Sécurité, a déclaré au quotidien allemand Die Welt que «la reprise (…)  de  Mossoul, peut conduire à ce que des combattants de Daech prêts à en découdre reviennent en Europe». «Même un petit nombre (de djihadistes) représente une menace sérieuse, à laquelle nous devons nous préparer » en « augmentant notre capacité de résistance face à la menace terroriste».

    A l’occasion de la réunion à Luxembourg des ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’UE pour discuter du siège d’Alep en Syrie, le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a affirmé que Bruxelles  n’envisage pas de sanctions contre la Russie mais probablement d’autres supplémentaires contre le régime syrien.  La veille à Londres, en présence du ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est montré beaucoup plus agressif et menaçant au terme d’une autre réunion avec les pays soutenant les milices décidées à abattre le régime laïque syrien.

    «Nous envisageons des sanctions supplémentaires et nous voulons nous montrer clairs, le président Obama n’a exclu aucune option pour le moment», a déclaré M. Kerry qui a qualifié les bombardements contre les civils à Alep de «crimes contre l’humanité»;  M Ayrault a demandé lui aussi que les bombardements cessent sur cette « ville martyre », son homologue britannique Boris Johnson s’est prononcé pour des sanctions accrues «contre les auteur de ces crimes».

    Sur le site Atlantico Roland Hureaux (universitaire, diplomate, membre de plusieurs cabinets ministériels) étrille l’«alignement aveugle (de la  France) sur la diplomatie américaine dominée par les néo-conservateurs». «La rupture totale des relations diplomatiques avec la Syrie en 2012 nous a privés de moyens essentiels tant pour lutter contre le terrorisme que pour diversifier notre action comme il sied à toute diplomatie compétente, ce que n’est plus la nôtre

    «Les Russes affirme-t-il, ont naturellement les moyens de réduire en quelques jours la résistance. Si la bataille traîne, c’est que, à l’encontre de la propagande déchaînée contre leurs supposés crimes contre l’humanité, ils tiennent à épargner la vie des civils, moins par humanisme d’ailleurs que par souci de l’opinion.»

    «Ceux qui tiennent le quartier Est d’Alep depuis quatre ans avaient commencé – qui s’en souvient ? – par précipiter leurs prisonniers du haut des immeubles. Les mêmes se réjouissent bruyamment (quand ils ne les revendiquent pas) des attentats perpétrés en France depuis deux ans». « Le gouvernement syrien, sinon démocratique (il n’y a plus de démocratie passé un certain seuil de tensions sociales, comme nous risquons d’en faire bientôt l’expérience) du moins légitime en droit international, a demandé l’appui des Russes dont l’intervention est donc légale. Toutes les autres interventions étrangères, à commencer par celle de nos forces spéciales en appui des djihadistes, sont illégales.»

    http://gollnisch.com/2016/10/18/choisir-son-camp-eviter-le-pire/

  • Pour « ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part ! »

    La cause du peuple, comme son titre l’indique assez, est une réflexion sur l’avenir des Français, notre avenir ? Pour Buisson comme pour monde&vie, il est national et il est chrétien.

    En refermant ce livre de 450 pages, je me disais qu'il n'a pas son pareil, que cette longue chronique offre surtout à qui veut s'en saisir un programme politique et que Patrick Buisson, au fond, ne fait dans ces pages que républicaniser un certain Charles Maurras. On appréciera par exemple, ses pages sur la constitution de la Ve République, qui devait tenir la fonction présidentielle au-dessus des luttes de Partis mais qui, à contre-emploi, fait de cette élection, tous les cinq ans, la lutte finale. Reste, très clairement, une logique présidentielle, qui est une logique d'incarnation, avec la part de sacralité que cela comporte dans ce pays depuis la monarchie de droit divin. Sarkozy, arrivant à l'Elysée, pour la première fois de sa présidence, comme un joggeur, en short et baskets, n'a assurément jamais voulu de cette dimension transcendante, mais il n'est pas le seul. « De Giscard à Hollande, en passant par Sarkozy, la crise de la fonction présidentielle, quelle qu 'en aient été les formes, n'aura eu en définitive qu 'une seule origine : le refus des présidents successifs d'incarner la place du sacré dans la société ». Même s'il n'a sans doute pas beaucoup changé sur l'affaire algérienne, comme il le confie dans un chapitre évocateur, intitulé "La Guerre d'Algérie n'est pas terminée", on constate, chez Patrick Buisson des accents profondément gaulliens. Le Général reste pour lui la référence, ce gouvernant qui a gouverné pour la France. Quant à ses successeurs, le costume de président de la Ve est manifestement trop grand pour eux. Leur impéritie mène à une situation explosive. Le problème français est donc d'abord un problème d'incarnation du pouvoir.

    Le deuxième problème est la question des priorités : quelle peut être la priorité d'un Président en exercice ? La réponse fuse : c'est la nation. « Le collectif reprend le pas sur le connectif [le réel sur la télé]. Voici que le XXI siècle qui devait marquer l'avènement d'un monde postnational, s'ouvre sur une demande de réenracinement. Voici que contre toute attente, ta terre, l'attachement au territoire reprend place dans l'imaginaire politique et affectif des Français. Voici que sonne l'heure de la revanche pour les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ». Telle est la foi inoxydable de Patrick Buisson, telle est l'intuition mère de sa stratégie politique. Elle est valable plus que jamais... Mais en même temps, elle ne suffit pas. Il faut préciser que, pour Buisson, la France qu'on aime ne saurait être que la France chrétienne. C'est naturel !

    Je ne résiste pas à citer une improvisation de Nicolas Sarkozy lui-même, dans une salle des fêtes de Vaucouleurs où l'on avait réuni les écoliers de la commune : « Jeanne d'Arc, ce n'est pas une légende, c'est une histoire vraie, comme les historiens viennent de vous l'expliquer. Et ce qui est extraordinaire dans cette histoire, c'est la dimension du sacré, de la transcendance. Les voix que Jeanne entend ne s'adressent pas à son for intérieur, elles lui intiment de prendre la tête d'une aventure collective. Ce n'est pas un miracle religieux qu'elle va accomplir, c'est un miracle politique. C'est rare les miracles politiques, croyez-moi, je sais de quoi je parle. Ce qui est inouï dans notre histoire, c'est ça : c'est que la France est née de la rencontre de l'Église et de la monarchie ». Du Sarkozy dans le texte, collationné par Patrick Buisson. C'était en 2012, pour le sixième centenaire de la naissance de la sainte de Domrémy.

    C'est sans doute la dimension la plus originale du livre de Buisson, celle que l'on pourrait placer sous le signe du « populisme chrétien ». La laïcité est traditionnellement un système de partage des pouvoirs spirituels et temporels. Mais comme ciment social, elle ne fonctionne pas ; elle ne fait qu'exaspérer les populations étrangères, surtout quand elles sont d'origine musulmane. La laïcité, transformée en laïcisme n'est ni un moteur ni une espérance. Telle est « la supériorité des valeurs spirituelles sur des valeurs démocratiques que ne soulève aucune transcendance ».

    Le livre de Buisson commence par une phrase de Bernanos, continue avec force citations de Chesterton et se clôt sur une formule de Péguy, qui me semble donner le sens de toute la réflexion du Conseiller et la signification des deux voyages au Vatican de Nicolas Sarkozy : « Il faut que France, il faut que chrétienté continue. Par chrétienté, Péguy entendait, non pas tant une adhésion confessionnelle, que cette amitié supérieure, qui lie les Français entre eux...».

    Il faut lire Buisson de toute urgence ! 

    Abbé G. de Tanoüarn monde&vie 12 octobre 2016

    Patrick Buisson. La Cause du peuple éd.Perrin 466p. 21.90€.

  • Donald Trump : "Les Clinton sont des criminels, rappelez-vous de cela, ce sont des criminels"

  • Jean-Frédéric Poisson, la "révélation" des primaires de la droite

    LE SCAN POLITIQUE - Inconnu avant la soirée de jeudi, le président du Parti chrétien démocrate a bénéficié de l’« effet nouveauté » et s’est attiré les faveurs des téléspectateurs. Il est en tête des recherches Google et Twitter. Pari réussi.

    Venu avec la seule ambition de sortir de l’anonymat, Jean-Frédéric Poisson a su profiter du premier débat de la primaire à droite, organisé jeudi soir par RTL, Le Figaro et LCI, pour se faire connaître. Fort d’un « effet nouveauté », le candidat issu du Parti chrétien démocrate a en effet montré un visage sérieux et décontracté, et paru au point sur l’ensemble de ses dossiers. Une prestation sans pression, contrairement à ses adversaires, qui semble avoir convaincu les téléspectateurs et internautes.

    Selon notre sondage Kantar Sofres pour Le Figaro, LCI et Public Sénat, réalisé avant et après l’émission et publié ce vendredi, le député des Yvelines obtient 37% d’opinions favorables, soit un bond de +29% en une soirée. Idem sur Le Figaro.fr, où il vient fermer le podium des candidats jugés les plus convaincants avec 17% des voix exprimées par les quelque 30.300 votants recensés vendredi matin. S’il devance la plupart de ses adversaires, il reste toutefois distancé par Alain Juppé (24%) et Nicolas Sarkozy (26%).

    Favorable à des passerelles avec le FN et critique sur l’avortement [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jean-Frederic-Poisson-la

  • Charles Beigbeder : « L’union des droites progresse. Par les idées, pas encore par les partis ! »

    Charles Beigbeder a cosigné avec Christian Vanneste, Robert Ménard, Jean-Frédéric Poisson, Xavier Lemoine et d’autres encore une tribune appelant à « une vraie droite ».

    Ils manifesteront tous dimanche car, plus que jamais, la famille traditionnelle doit être défendue.

    http://www.bvoltaire.fr/charlesbeigbeder/lunion-des-droites-progresse-par-les-idees-pas-encore-par-les-partis,288649

  • [Point de vue] Des primaires pour amuser le peuple

    La campagne présidentielle s'ouvre par des primaires à l'américaine au sein de la droite dite modérée. Tout cela ressemble à une drôle de "grand-messe" dite de la laïcité républicaine. Mais, soyons sérieux, lorsque l'on est royaliste, que l'on œuvre pour le retour de Louis XX, comment peut-on soutenir un de ces idiots qui nous polluent les ondes aujourd’hui de la droite à la gauche en passant par les LR et autres PS ? D'un autre côté tout n'est-il pas fait pour qu'une majorité insolente (comprendre ici en grand nombre et quelque peu impertinente) de personnes n'aillent pas voter afin que seuls les apparatchiks et leurs appareils votent et puissent se réélire ? Car il n'y a que grâce à l'abstention que ceux qui tuent la France (depuis plus de cinquante ans pour les plus récents et plus de deux siècles en général) peuvent être réélus... A moins que la République ne permette à des "idiots" qui seraient, de surcroît manipulés, de voter. Platon aurait-il vu juste ?
    Je me suis laissé dire que l'Alliance Royale envisageait de présenter un candidat dont le programme serait de réveiller les esprits afin de rétablir la monarchie. L'initiative est louable, mais y parviendra-t-elle dans ce jeu de polichinelles républicains où les parrainages sont difficiles à décrocher lorsqu'on sort du "système"?  Et les Français suivront-ils ce candidat, eux se déclarant favorables pour un tiers d'entre eux (selon un sondage de l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles" publié le 30 août 2016)) au retour d'un Roi ?

    Certes Louis XX, seul détenteur légitime du trône de France, n'a pas vocation à se présenter à une élection présidentielle, pourtant il porte le seul message et le seul programme crédibles dont la France a réellement besoin.
    Sans cette alternative contre révolutionnaire royale,  il nous resterait à voter pour le moins pire, mais ne serait-ce pas continuer à encourager ces erreurs devenues errements ou seul l'individualisme commande au pire, justement ? 
    Et si le Roi ne pouvait resurgir en France que du chaos ? Il suffirait alors de "les laisser faire et rester à la maison le jour du vote".
    Nous savons que la France est et restera catholique, que son socle social demeurera la famille traditionnelle, et ses valeurs celles que les rois lui ont donné. Alors la fin de leur "récré" sonnera toute seule car la France n'a plus les moyens de financer ses détracteurs et ce ne sont ni l'euro, ni l'UE moribonds s'effondrant qui les sauvera, mais les choses rentreront enfin dans le bon ordre... par notre action et par la grâce de Dieu, n'en déplaise à beaucoup.
    La France, notre France, ne saurait être autre que catholique et Royale. Vive Louis XX. 

    Michel Andriot

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2205-point-de-vue-des-primaires-pour-amuser-le-peuple