Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 458

  • Brexit... (partie 2) Le fort abstentionnisme des jeunes Britanniques.

    La réaction des jeunes Britanniques en défaveur du Brexit ne surprend guère au regard des promesses toujours renouvelées de la mondialisation et de l’individualisme libéral dominant parmi les jeunes générations : on peut le regretter mais c’est un fait, non un bienfait sans doute, et aucune politique ne peut négliger cette appétence apparente des étudiants et de la jeunesse dorée (mais pas seulement) envers les avantages supposés des libres Marché et échange. Pour autant, faut-il se contenter ou se satisfaire de ce constat ? Ce n’est pas obligatoire…

    Quelques commentateurs et hommes politiques, dont MM. Moscovici et Juppé parmi les plus virulents, ont vanté la jeunesse et dénoncé ces « vieux » qui ont, selon eux, « gâché l’avenir des nouvelles générations » en votant pour le Brexit. L’âge du second pourrait le desservir, néanmoins, dans cet hymne jeuniste : a-t-il oublié que les « anciens » sont les plus mobilisés durant les élections, y compris en France durant l’élection présidentielle ? D’ailleurs, c’est ce que confirme l’étude de l’âge des électeurs britanniques s’étant déplacés l’autre jeudi, et que rapporte La Croix dans son édition du lundi 27 juin : « 75 % des 18-24 ans et 56 % des 25-49 ans ont voté en faveur du maintien dans l’UE. A l’inverse, 56 % des 50-64 ans et 61 % des plus de 65 ans se sont prononcés pour le Brexit. (…) Ces jeunes ne peuvent pourtant s’en prendre qu’à eux-mêmes : seuls 36 % des 18-24 ans et 58 % des 25-49 ans se sont rendus au bureau de vote contre 83 % des plus de 65 ans… », pour un taux de participation générale de plus de 72 %. 

    Ainsi, les classes les plus « mobiles » et, souvent, les plus instruites ou, du moins, les plus diplômées, si l’on en croit les instituts de sondage, seraient à la fois les plus europhiles et les moins « démocrates », au moins électoralement parlant, préférant l’abstention à l’expression du suffrage.

    A moins qu’il n’y ait un malentendu : si le vote avait été obligatoire, est-on sûr que les 64 % d’abstentionnistes de moins de 25 ans du jeudi 23 juin auraient forcément voté comme ceux qui se sont déplacés ? Rien n’est moins sûr, en définitive… Peut-être l’abstention signifie-t-elle un désaveu encore plus net de l’Union européenne de la part de cette jeunesse qui pratique l’abstinence des urnes ou, et ce n’est pas forcément plus rassurant pour les européistes même si c’est souvent plus confortable pour ceux-ci et leur pouvoir, une indifférence teintée de fatalisme ou de mépris. Mais l’on peut évidemment avancer l’explication inverse : l’Union européenne serait une telle évidence pour ces jeunes générations qu’elles n’éprouveraient pas le besoin de se déplacer pour le dire par le bulletin de vote. Dans ce dernier cas, c’est bien la démocratie comme mode d’expression électorale et politique qui est en cause…

    En somme, ce Brexit mérite une attention toute particulière pour tout ce qu’il révèle, au-delà même des faits et de leurs conséquences, et cela non seulement sur la question européenne mais aussi sur les questions politiques et civilisationnelles. Se contenter d’une lecture « unique » serait, à coup sûr et à coût élevé, ne rien comprendre de ce qui s’est passé et, bien plus encore, de ce qui se passe aujourd’hui. « L’Europe légale » aurait grand tort de ne pas entendre ou de se contenter de quelques préjugés rassurants pour elle, mais c’est aussi vrai pour ses opposants…

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • Sur l'économie, le FN devrait garder en 2017 le cap de 2012

    Le Front national lève peu à peu le voile sur son programme économique pour la présidentielle 2017, mis à jour par rapport à 2012 mais toujours basé sur la "clé de voûte" de la sortie de l'euro et de la manne financière attendue du frein à l'immigration.
    Le Cap éco, organe interne du parti, remettra jeudi à Marine Le Pen un "pré-programme économique" pour 2017, fruit de "quatre ans de travail" et d'adaptation, a déclaré à l'AFP le "stratégiste économique" du parti, Bernard Monot, confirmant des informations de Valeurs Actuelles et du Parisien.
    Le programme final pour 2017 ne devrait d'après lui guère varier de ce pré-programme : "Sur les grands thèmes, tout a déjà été arbitré par Marine Le Pen".
    Celle-ci a pourtant indiqué rapidement à l'AFP que ce que va lui soumettre le Cap éco est "un document de travail parmi d'autres. Rien n'est validé. Je présenterai mon projet, économique et autre, dans plusieurs mois".
    Pour la candidate à la présidentielle, l'enjeu est grand. Si son électorat et celui de droite en général partagent plutôt ses positions régaliennes ou sécuritaires, l'économie reste le principal point de clivage.
    Selon un sondage Odoxa d'avril, les sympathisants de droite hors FN approuvent à 79% une forme de préférence nationale, chère aux frontistes, mais 13% seulement souhaitent "sortir de la zone euro et revenir au franc", 14% "sortir de l'UE", deux mesures FN cardinales. 70% jugeaient d'ailleurs le programme frontiste "dangereux pour notre économie".
    Pourtant, dans ce pré-programme dévoilé par M. Monot, pas vraiment de virage à 180 degrés. La sortie de l'euro, transformé en "euro commercial à côté d'une monnaie nationale", sera "toujours la clé de voûte du patriotisme économique" FN, d'après lui.
    "Si Marine Le Pen dit demain +on est pour l'euro+, les adversaires diraient +vous êtes des incompétents, vous vous êtes trompés pendant des années, c'est sûrement la même chose avec l'UE, l'immigration...+. C'est perdant-perdant", décryptait en janvier Florian Philippot devant quelques journalistes.
    Quelques traductions concrètes de la communication FN depuis début 2017, axée sur le volet libéral de son programme économique, apparaissent.
    M. Monot propose ainsi un "objectif de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros", qui seraient à "moyen terme" ramenées à 50% du PIB (contre 57% en 2015). En 2012, Marine Le Pen n'avait pas pris d'engagement chiffré.
    De la même manière, le droit du travail serait "assoupli (...) quand les choses iront mieux". Sur l'emploi, les 35 heures seraient aussi "assouplies" pour favoriser les accords de branche et le "39 heures payées 39".
    Par rapport à 2012, la taxe sur les importations qui vise à augmenter de 200 euros net les salaires jusqu'à 1,4 fois le Smic, deviendrait "temporaire", selon M. Monot.
    - 40 mds € annuels attendus avec une immigration réduite -
    Constante par rapport à 2012, Marine Le Pen a récemment déclaré à plusieurs reprises qu'elle maintenait sa volonté de revenir à la retraite à 60 ans avec 40 ans de cotisation.
    Volet recettes, tous les Français seraient tenus de payer l'impôt sur le revenu (IR), même "symboliquement". Le FN souhaite aussi élargir l'assiette imposable des particuliers "mais surtout des entreprises", tout en réduisant les taux marginaux. En 2012, le FN prônait une tranche marginale de l'IR à 46%.
    Le FN escompte récupérer "15 à 20 milliards d'euros annuels" de la lutte contre la fraude fiscale des entreprises et des multinationales.
    Parmi les principaux postes, le FN attend, selon M. Monot, "40-42 milliards d'euros annuels à la fin du quinquennat" (11,5 en 2012), et 8,5 mds dès la première année (4,8 en 2012), d'une réduction de l'immigration à 10.000 entrées légales annuelles.
    Cette prévision de recettes, contredite par de nombreuses études universitaires, paraît d'autant plus ambitieuse que le parti d'extrême droite a discrètement assoupli sa position sur l'immigration: le chiffre de 10.000 entrées légales annuelles était en 2012 un plafond brut, il est devenu un solde, c'est-à-dire les entrées moins les sorties.
    Reste à savoir ce qui restera dans le projet final frontiste. Mme Le Pen prévoit de lancer officiellement sa campagne début 2017.

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyZkVZZFkuHFZVNrr.shtml

  • Brexit... (partie 1) Ce Brexit inattendu.

    Le Brexit a eu lieu contre toute attente et à rebours des derniers sondages, ce qui confirme, une fois de plus, que « sondage n’est pas suffrage ». Ce qui a suivi n’a pas clarifiée la situation, bien au contraire, et il faudra sans doute attendre que soit retombée la fumée pour mieux saisir les perspectives de cet événement qui sort des schémas les mieux établis par Bruxelles et par le monde de la Finance :parler trop tôt sur tous les sujets serait parler trop vite, avec tous les risques de dérapage que cela peut entraîner. 

    Ce qui est certain, pour l’heure, c’est la réalité du vote majoritaire des Britanniques pour la sortie de l’Union européenne, après 43 ans d’un mariage peu sentimental entre le Royaume-Uni et le continent bruxellois. Un vote qui reflète aussi les paradoxes de la mondialisation et la complexité, parfois antagoniste, des rapports entre les sociétés et en leur sein face à ce grand remue-ménage mal ordonné par la « gouvernance mondiale », autre nom de la domination de l’Economique sur le Politique.

    Ainsi, les Anglais et les Gallois ont voté pour la sortie de l’Union quand les Ecossais et les Irlandais ont voté contre ; même dissensus entre les classes aisées, urbaines et mondialisées, favorables au maintien dans l’UE, et les classes populaires, hostiles à celui-ci, sans oublier la fracture générationnelle entre la jeunesse dorée de Londres, europhile, et ses géniteurs, moins enthousiastes devant l’Union européenne… Certains y voient les signes probants d’un « royaume désuni », en oubliant, un peu vite, que le trait d’union entre toutes ces différences (ou diversités de situation et d’appréciation) est, lui, toujours là et a encore plus de raisons d’exister, à bien y regarder… Un ami britannique me confiait il y a peu : « la famille royale unit ceux qui, aujourd’hui, ne veulent plus (ou ne peuvent plus) se parler en face. Tant qu’elle est là et qu’elle assume sa tâche historique et symbolique, le Royaume-Uni a un lendemain ». Et il ajoutait que, même si l’Ecosse s’émancipait du Royaume (ce qui n’est pas fait), c’est encore la famille régnante qui servirait d’intermédiaire pour nouer des relations « sentimentales » durables et apaisées entre les deux pays… 

    En tout cas, le jour d’après le référendum, la Bourse de Londres n’a pas dévissé au contraire des bourses du continent, et la dépréciation de la livre sterling n’a pas forcément affolé les entrepreneurs anglais qui y voient, en fait, le moyen de gagner en compétitivité à moindre frais, leurs produits étant désormais moins chers pour les clients étrangers. En revanche, les touristes britanniques ou les expatriés sont désormais moins à l’aise, mais cela pourrait aussi favoriser Londres aux dépens de Paris, désormais trop cher pour les touristes d’Outre-Manche et moins sûr en raison des menaces d’attentats, sans oublier que Londres aura toujours la relève de la Garde (royale) et le trésor de la Tour de Londres, entre autres, pour satisfaire les étrangers férus d’exotisme européen : verdict dans six mois, lorsque la saison estivale sera passée…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le bilan de François Hollande (Bruno Guigue et Jean-Michel Vernochet)

    A moins d’un an de l’élection présidentielle, Jean-Michel Vernochet demande à Bruno Guigue de donner pour Médias-Presse-Info son analyse du bilan de François Hollande, essentiellement en ce qui concerne la politique étrangère de la France.

    http://www.medias-presse.info/le-bilan-de-francois-hollande-bruno-guigue-et-jean-michel-vernochet/57269

  • Un deuxième scrutin sera bien organisé...

    ...en Autriche :

    "La Cour constitutionnelle autrichienne a annoncé vendredi l'invalidation du résultat de la présidentielle qui a vu l'écologisteAlexander Van der Bellen battre de peu le candidat d'extrême droite Norbert Hofer en mai, en raison d'irrégularités dans le dépouillement de certains suffrages.

    Cette décision sans précédent, qui valide le recours déposé par le parti FPÖ de Norbert Hofer, ouvre la voie à un nouveau scrutin, sans doute à l'automne. Alexander Van der Bellen, qui l'avait emporté avec 50,3% des voix, devait prendre ses fonctions le 8 juillet. L'intérim à la tête de l'Etat sera assuré par la présidence de la chambre basse du parlement."

    Nos grands démocrates qui veulent faire revoter les Britanniques, le résultat du référendum ne leur plaisant pas, vont finir par s'étrangler de ce trop plein de vraie démocratie en Europe.

    Rappel des faits ici et ici.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'après-Brexit (Franco)-Allemand

    Les résultats du Brexit, inattendus et malvenus auprès des élites de l'Union Européenne ne se seront pas fait attendre d'une réponse rapide et virulente concernant le futur envisagé par l'Allemagne et la France de ce que devrait devenir l'Union Européenne. En effet, un média d'Europe Centrale Polonais a révélé le document de neuf pages(1) qui a été soumis le lundi 27 juin au groupe de Visegrád(2) par les Allemands(3). Il est déjà important de noter que ce document n'a été diffusé à aucun moment avant qu'il ne soit transmis aux pays d'Europe Centrale du V4. Il s'agit ici de présenter les points centraux du document de 9 pages et leurs conséquences.

    Toute la rhétorique du texte tourne autour de l'importance capitale de la France et (surtout) de l'Allemagne pour mener de futurs projets européens au sein de l'UE, le premier étant ici la mise en place d'une construction supranationale étatique remplaçant à minima partiellement les instances politiques, économiques et sécuritaires des États-nations historiques engagés dans l'intégration à l'Union Européenne. Mais cette condition s'accompagne de clauses, et pour les États européens qui refuseraient cet état de fait au sein de l'UE, une place de pays de seconde zone clairement mentionnée leur serait réservée. En effet « La France et l'Allemagne reconnaissent leurs responsabilité de renforcer la solidarité et la cohésion au sein de l'Union Européenne. A ce titre, nous devons reconnaître que des États-membres diffèrent dans leur niveau d'ambition comme État-membre quand on en vient au projet d'intégration Européenne. »

    Le premier volet de supranationalité présenté concerne la sécurité européenne, vu comme un élément essentiel pour assurer la pérennité de l'Union Européenne(4). Devant des succès supposés de la diplomatie de l'UE comme en Libye (pays en ruine, plus aucune force politique, des islamistes et des migrants qui traversent jusqu'en Europe) ou en Ukraine avec les Accords de Minsk (le conflit dure toujours avec son lot de morts quotidien, l'Ukraine n'a récupéré aucun des territoires qu'elle a perdu du fait de l'ingérence Russe et les accords de Minsk concernant le cessez-le-feu n'ont jamais été appliqués)(5). L'Union Européenne devrait mettre en place des réformes pour promouvoir une « Union sécuritaire » qui inclurait à terme une intégration complète d'une sécurité des États-nations vers la sécurité d'un État Européen. Est également évoqué dans ce cadre sécuritaire la mise en place d'une véritable armée européenne pour remplacer les armées nationales (Armée qui serait donc bien entendu centrée autour des intérêts Allemands). Sans compter une ingérence dans les choix militaires de toutes les anciennes structures étatiques dans le processus pour répondre aux intérêts de la « défense européenne » en priorité(6).

    Le deuxième volet traité est celui du droit d'asile et de la question de la politique migratoire. Le ton est donné sous forme de menace quant aux choix concernant leur politique migratoire des pays d'Europe Centrale dans l'actualité récente. « Il n'y aura pas de réponses unilatérales nationales au défi de la migration, qui est véritablement le défi Européen du XXIème siècle. » Les propositions de ce volet sont donc tout simplement un rattachement unilatéral à la politique migratoire allemande depuis maintenant le début de la « crise des migrants » mais à une échelle européenne, sous prétexte de renforcer l'Europe avec une ligne commune(7). Le texte reste donc clair sur le fait d'accueillir sans hésitation les migrants arrivant en Europe, et qui continueront d'affluer dans le futur(8). A ce titre, il se permet d'ailleurs même d'affirmer que c'est l'expérience en terme d'intégration des migrants de la France et de l'Allemagne qui « bénéficieront » aux autres pays européens sur cette même voie. Des viols, des agressions et des Cologne bis seraient donc potentiellement à prévoir à une plus large échelle pour plus d'intégration et d'acceptation. A ce phénomène de politique migratoire est par ailleurs ajouté la perte de la gestion de ses frontières au profit de l'instance supranationale européenne et aussi comme justificatif d'une sécurité européenne.

    Le troisième et dernier volet du texte concerne l'économie et les politiques monétaires qui devraient être mises en place pour garantir une meilleur intégration européenne et une économie stable en Europe d'après les politiciens Allemands et Français. Dans la lignée de la fusion en un seul État européen tournant autour de l'Allemagne et de la France, le texte évoque le besoin « d'organiser un processus de convergence économique et de gouvernance politique », donc garder l'€uro comme monnaie unique et faire en sorte qu'elle soit avant tout une monnaie qui servirait des intérêts franco-allemands, tout en continuant de garder les autres États européens dans son giron(9). Il est également expliqué qu'il faudrait encore d'avantage accentuer la politique économique européenne par un renforcement du marché unique en Europe (à mettre en corrélation avec le TAFTA qui est toujours d'actualité), ainsi qu'une gestion monétaire transférée entièrement des États-nations aux instances de cette nouvelle structure européenne, notamment dans le cadre de la fiscalité(10). C'est ainsi la chambre du parlement Européen qui détiendrait toutes les directives concernant les décisions monétaires autour de l'€uro. (11)

    En définitive, ce texte « franco-allemand » s'apparente plutôt à un texte dont les intérêts sont avant tout Allemands, pour faire pression sur le reste de l'Europe, et notamment l'Europe Centrale et orientame en tentant d'aligner tous les acteurs européens aux positions des élites allemandes actuelles en matière politique, migratoire et économique. Un tel projet est un danger pour les États-nations historiques et pour les peuples Européens. Si l'Allemagne n'est plus la même entité et ne possède plus les mêmes élites que sous le IIème et le IIIème Reich, l'impérialisme allemand comme affirmation politique est loin d'être enterré, et constitue aujourd'hui une menace grave pour les Européens.

    Lilian / C.N.C.

    Notes :

    (1)http://s.tvp.pl/repository/attachment/d/5/1/d51736df11c6a...

    (2) http://www.radio.cz/fr/rubrique/infos/le-brexit-au-coeur-...

    (3) http://www.tvp.info/25939371/nasz-news-superpanstwo-zamia...

    (4) “Dans ce contexte, la France et l'Allemagne se réengagent à partager une vision de l'Europe à travers une Union dans la sécurité, basée sur la solidarité et l'assistance mutuelle entre les Etats membres, en soutien de la sécurité commune et de la politique de défense. Assurer la sécurité pour l'Europe ainsi que contribuer à la paix et la stabilité à l'échelle mondiale est au coeur du projet Européen."

    (5) “L'engagement Européen dans le processus de Minsk a aidé à contenir une confrontation militaire dans l'Est de l'Ukraine qui aurait pu facilement échapper à tout contrôle. Nos efforts diplomatiques ont pavé la voie pour un réglement politique dans le conflit qui continue de se poursuivre. En Libye, nous soutenons le gouvernement sortant des accords nationaux cherchant à répondre aux risques posés par la fragilité de l'Etat et par l'instabilité dans le Sud Méditerranéen.”

    (6) "L'une des principales caractéristiques de l'environnement de sécurité d'aujourd'hui est l'interdépendance entre la sécurité intérieure et la sécurité extérieure, étant donné que les risques les plus dangereux et déstabilisants émanent de l'interaction entre les menaces externes et les faiblesses internes. Pour répondre à ce défi, l'Allemagne et la France proposent un Pacte de Sécurité Européen qui englobe tous les aspects de la sécurité et de la défense traités à un niveau Européen et qui doit donc répondre à la promesse de l'UE de renforcer la sécurité pour ses citoyens.

    [...]

    La stratégie globale de l'Union Européenne est une première étape dans cette direction. Mais nous avons besoins de pousser plus loin : sur une plus contestée et compétitive scène internationale, la France et l'Allemagne vont promouvoir l'UE comme un acteur indépendant et global capable de tirer parti de sa game unique de compétences et d'outils, civils et militaires, afin de défendre et de promouvoir les intérêts de ses citoyens. La France et l'Allemagne vont promouvoir la politique étrangère et sécuritaire intégrée de l'UE pour rassembler tous les instruments politiques de l'UE."

    (7) "Les demandeurs d'asile atteignant l'Europe ont le droit d'être traité selon la Convention de Genève, peu importe où ils atteignent nos côtes. A cette fin nous devons continuer d'harmoniser et de simplifier nos normes et procédures dans des régions spécifiques.

    [...]

    Dans un premier temps, le système de Dublin doit être amélioré pour faire face à des circonstances exceptionnelles au moyen d'un mécanisme permanent et contraignant qui prévoit le partage des charges entre tous les Etats membres. Si nécessaire, l'Allemagne et la France sont prêtes à procéder à ce sujet avec un groupe de partenaires aux vues similaires."

    (8) "L'Europe devrait rester ouverte à ce que la migration et la mobilité peuvent contribuer à nos sociétés dans les domaines de l'économie, de la culture et de la diversité."

    (9) "Nous avons donc l'intention de procéder sur trois fronts simultanément : Le renforcement de la convergence économique, l'amélioration de la justice sociale et la responsabilité démocratiques.

    [...]

    Les pays exédentaires et déficitaires devront bouger, comme un alignement unilatéral est politiquement irréalisable."

    (10) "Par conséquent, en tant que principe général, toute démarche visant à approfondir l'Union économique et monétaire devrait être accompagnée par des progrès dans le domaine de la fiscalité commune, notamment en ce qui concerne les sociétés transnationales, ainsi que le développement d'une union sociale soutenue par des normes sociales minimales communes."

    (11) "Par conséquent, en tant que principe général, toute démarche visant à approfondir l'Union économique et monétaire devrait être accompagnée par des progrès dans le domaine de la fiscalité commune, notamment en ce qui concerne les sociétés transnationales, ainsi que le développement d'une union sociale soutenue par des normes sociales minimales communes."

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/06/29/l-apres-brexit-franco-allemand-5820573.html

     

  • I-MEDIA S03E22 Brexit sectarisme des journalistes

  • La république du mensonge statistique

    Nous avons tous ouï-dire que l'Ancien Régime était tombé du fait de son incapacité à équilibrer la dépense publique. Certains croient même pouvoir écrire tel un Piketty que la révolution de 1789 aurait institué d'un coup de baguette magique, un impôt juste, équitable et rationnel. La création à jet continu ces dernières années de fiscalités innovantes et discrètes prouve d'ailleurs de ce point de vue qu'on n'arrêtera jamais le progrès.

    Le leitmotiv de la propagande gouvernementale va répétant que ça va mieux. Bientôt, si quelques rayons du soleil s'enhardissent à apparaître d'ici le mois d'août le gouvernement prétendra, que, sans vouloir s'en vanter il revendique à son bénéfice le retour du beau temps tout en mettant, bien sûr les pluies diluviennes du printemps au passif de la droite et de la finance internationale.

    Voici en effet ce qu'a déclaré le président que le monde ne nous envie pas au quotidienLes Échos en date de ce 30 juin : "Il y a bien une reprise en France et un début d'inversion de la courbe du chômage. C'est un fait indiscutable."

    Souvenons-nous que cette hypothèse improbable était présentée depuis le départ comme la condition d'une candidature du président sortant. L'affirmation qu'elle se serait réalisée ne doit donc être considérée ni comme innocente ni comme fortuite. Au moment où son impopularité bat tous les records de la Cinquième république, le successeur d'Armand Fallières et d'Albert Lebrun nous annonce qu'il va se représenter en 2017.

    Et il poursuit : "Notre croissance sera supérieure à 1,6 % cette année, ce qui nous permettra de créer au moins 200 000 emplois." Certes ces chiffres optimistes, annoncés au milieu de l'année, restent inférieurs à eux de la zone euro, mais de cela il ne tire pas argument. Il se contente d'intérioriser la fameuse règle de Winston Churchill : "Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même trafiquées".

    Il concède seulement, qu'en effet, au 31 décembre, ses prévisions pourraient se trouver contrariées. Ce sera la faute des autres, bien entendu : "Le Brexit aura surtout un impact défavorable pour le Royaume-Uni et c'est par le biais d'une éventuelle récession outre-Manche qu'il peut y avoir un risque pour la zone euro et pour la France."

    Dans un article intitulé : "Exit l’Europe d’autrefois", Le Monde écrit ainsi ce 30 juin :"Pour certains, c’est une tragédie. Pour d’autres, l’opportunité de repartir sur de nouvelles bases. Le vote britannique en faveur du leave, survenu jeudi 23 juin, a fait l’effet d’un coup de tonnerre sur le Vieux Continent. Il a déjoué tous les pronostics, ceux des marchés, des bookmakers et des dirigeants européens"

    Hollande, lui, reste imperturbable, bovin. Il ne se laisse pas impressionner. Il se félicite même de l'argument électoral à venir : "si ça va moins bien que prévu (au lieu de "ça va mieux"), c'est la faute au Brexit"

    De même d'ailleurs ne s'était-il pas ému le 29 juin de la publication du rapport annuel de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques.

    Il apparaît pourtant qu'au moment de l'établissement de ce rapport, 5 milliards de promesses 2016 de Hollande n'étaient pas "financées". S'y sont ajoutées cette semaine les deux dispositions tendant à financer sur fonds publics à concurrence de 0,4 milliard le tarif unique du Pass Navigo et de 0,6 milliard le surcroît de dépense résultant de la réforme régionale. Depuis, Hollande annonce, par ailleurs, une "réduction des impôts"de 2 milliards au profit des "classes moyennes". Et nous n'en sommes qu'au milieu de l'année.

    Comment ce personnage ose-t-il laisser son ministre des Finances et ancien camarade de chambrée prétendre qu'il se rapproche de la convergence monétaire qu'il fixe à 3 % de déficit ?

    http://www.insolent.fr/

  • Trop c’est trop!

    Un nouveau record d’impopularité battu par François Hollande. Selon la dernière enquête TNS Sofres pour Le Figaro Magazine,  la cote du président de la République est tombée à seulement 12% d’opinions favorables. En novembre 2014 déjà, invité de TF1,  François Hollande avait juré la main sur le cœur, sur l’air du « je vous ai compris » qu’il était hors de question de procéder à une nouvelle augmentation d’impôts d’ici à la fin de son quinquennat : « A partir de l’année prochaine, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit. » « Il y a un moment où la classe moyenne ne peut plus accepter de hausse d’impôts. J’en prends l’engagement ! »

    Pourtant le refrain du « ça va mieux », les promesses et les annonces de baisses d’impôts, en direction notamment des traditionnels bataillons de l’électorat de gauche que sont les enseignants et les fonctionnaires (pour combien de temps?) ne suffisent plus. Dans son entretien accordé aux Echos  et publié hier,  le champion du PS, qui se voulait combatif, déterminé comme doit l’être un chef d’Etat briguant un second mandat, affirme que la « reprise » et le « début d’inversion de la courbe du chômage » sont « un fait indiscutable. »

    Il suppute comme très probable en 2017 « une baisse supplémentaire d’impôt sur les ménages »  d’environ « 2 milliards d’euros« , idéalement pour soulager « les classes moyennes » matraquées, emblématiques du ras-le-bol fiscal du pays. Last but not least, a-t-il dit encore, « le quantum des 41 milliards d’allègements de prélèvements prévus par le Pacte de responsabilité sera intégralement respecté », « le taux de l’impôt sur les sociétés « sera en baisse pour les PME et une mesure d’allègement sera prévue pour les artisans qui ne bénéficient pas du Cice« .

    En réalité, François Hollande délègue à d’autres le soin d’annoncer la création d’une nouvelle taxe qui a pour objectif de ponctionner annuellement 600 millions d’euros dans la poche des contribuables Français, ménages et entreprises. Ce nouvel impôt a été baptisé Taxe Spéciale d’Equipement Régional (TSER) et sa création nécessitera la saisie prochaine du Parlement par l’Etat, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances de 2017. Cette « Taxe spéciale » a pour  objet avoué de  financer le développement économique et l’accompagnement des PME. L’Association des régions de France (ARF) l’a annoncé lundi par un communiqué, après avoir cosigné avec le gouvernement l’Acte II de la plateforme Etat-Régions, qui comprend la création de cette TSER.

    Autre mensonge gouvernemental débusqué par une étude de UFC Que Choisir, malgré les fanfaronnades de Marisol Touraine, les discours lénifiants du ministère de la Santé, la fracture sanitaire ne cesse de s’étendre. Nos compatriotes subissent depuis 2012 une constante dégradation de l’offre de soin sous le double effet d’une progression des déserts médicaux et de la généralisation des dépassements d’honoraires. 

    Selon Que Choisir lesdits dépassements ont continué à croître depuis 2012. « Alors que l’inflation sur la période n’a pas été supérieure à 1%, le tarif moyen d’une consultation a progressé de 3,2% chez les généralistes, de 3,5% chez les ophtalmologistes, de 5% pour les gynécologues, et même de 8% pour les pédiatres. »  « Dès lors que l’on souhaiterait se soigner au tarif de la sécurité sociale, ce sont plus de 8 Français sur 10 qui manquent de gynécologues et d’ophtalmologistes sans dépassements d’honoraires à moins de quarante-cinq minutes de leur domicile. »

    D’après cette même étude, un Français sur quatre à des difficultés « d’accès géographique » aux médecins généralistes, un sur trois à des spécialistes comme les gynécologues, les , ophtalmologistes, les pédiatres. « En quatre ans, 27% des Français ont vu leur accès géographique aux généralistes reculer, et jusqu’à 59% pour les gynécologues», toutes choses qui matérialisent signe l’échec gravissime des politiques pour inciter les médecins à s’installer dans les déserts médicaux. »  A fortiori souligne Bruno Gollnisch, quand un numerus clausus imbécile bride le nombre des médecins français diplômés au profit de disciples d’Esculape étrangers, venant de pays où les besoins en médecins sont encore plus criants  que chez nous…

    L’Etat a d’autres priorités plus urgentes (?) là encore avec l’argent des contribuables. L’Afp rapporte ainsi « une instruction aux préfets » mentionnant qu’il entend « créer 3.000 places d’hébergement supplémentaires dans les CAO (centres d’accueil et d’orientation) » pour les migrants.« L’objectif est d’atteindre un parc total de 5.000 places de CAO réparties sur tout le territoire, et ce dans les délais les plus rapides, et au plus tard fin septembre, souligne cette instruction du 29 juin signée par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et sa collègue du Logement Emmanuelle Cosse (…). »  « Selon la circulaire, les préfets pourront, si nécessaire, réquisitionner des bâtiments ou faire installer des structures modulaires sur des terrains disponibles« .

     « Mais ces 3.000 places ne sont qu’une partie de l’effort consenti, puisque le texte évoque par ailleurs la création de 5.000 places  supplémentaires au titre de l’ATSA (Accueil temporaire-Service de l’asile, qui relève de l’hébergement d’urgence). En juin 2015, le gouvernement avait déjà annoncé la création de plus de 10.000 places d’hébergement supplémentaires pour les migrants … sans préjuger des initiatives d’élus locaux comme le maire de Paris Anne Hidalgo qui  a décidé de créer de son côté un centre humanitaire d’accueil pour les migrants, qui devrait ouvrir en septembre, et dont la localisation reste soigneusement tue jusqu’à présent ».

    En début d’année le 21e rapport de la Fondation Abbé Pierre, structure, faut-il le préciser, qui ne remet pas en cause le bien fondé de la poursuite d’une politique d’immigration massive, expliquait dans son chapitre consacré à « la lutte contre la ségrégation urbaine » que les vœux exprimés par Manuel Valls en janvier 2015, après la tuerie dans les locaux de Charlie hebdo, visant à favoriser « la mixité sociale » (comprendre disséminer, disperser l’immigration) étaient légitimes. Mais « à condition de ne pas pénaliser les ménages modestes, comme c’est encore trop souvent le cas. Pour la Fondation, les ménages pauvres ne doivent pas faire les frais de la politique de mixité sociale. » Ces politiques doivent pouvoir dessiner un « socle républicain » capable de dépasser les contradictions entre mixité et droit au logement. »

    Il est en évidemment très légitime affirme Bruno Gollnisch, dans un pays comme la France qui, selon la Fondation Abbé Pierre compte 3,8 millions de mal logés et 12 millions de personnes touchées par la crise du logement, de ne pas pénaliser plus avant les ménages modestes. Mais en prenant le problème dans le bons sens. C’est-à-dire en stoppant toute immigration massive, en refoulant  tous les immigrés illégaux, en privilégiant en tout et partout les Français d’abord sur notre sol; c’est comme cela que l’on renforcera « le socle » de la  République Française.

    http://gollnisch.com/2016/07/01/trop-cest-trop/