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élections - Page 740

  • Nicolas, reviens vite !

     Certains de nos compatriotes, apparemment privés d’entendement ou de mémoire, regrettent déjà Nicolas Sarkozy et réclament bruyamment, sur tous les tons et toutes les ondes, son retour aux affaires (1). Ils ont même été jusqu’à créer une association « les Amis de Sarkozy », véhicule indispensable, comme on sait, pour recueillir de l’argent (*) et faire parler de soi en toute occasion.


    On les comprend. Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan exemplaire :

    - 5oo Milliards d’endettement public supplémentaire pendant son mandat : c’est Sarkozy ;

    - 250 000 immigrés de plus par an : c’est toujours Sarkozy ;

    - cerise sur le gâteau : le cher homme, devenu un vrai foudre de guerre, va chercher gratuitement noise à Kadhafi en Libye (2). Moyennent quoi, il a fait prestement sauter le verrou Kadhafi qui contenait Touaregs et islamistes, lesquels se sont empressés de dévaler sur le Mali. Ce qui a rendu obligatoire une nouvelle intervention de l’armée française. Et ce n’est probablement pas fini.

    Pour faire simple, on peut rappeler, comme suit, les réalisations remarquables de Maître Sarkozy pendant son mandat :

    - Les 35h : elles sont toujours là, fidèles au poste ;

    - Le collège unique : il est toujours là, pour la plus grande joie de nos chers petits, dont beaucoup terminent leurs études quasiment illettrés ;

    - la méthode globale, toujours appliquée, pour fabriquer des ignares en série ;

    - l’impôt sur la fortune, toujours présent.

    Et nous n’évoquerons pas ici la longue liste des réformes en trompe l’œil, inachevées ou carrément bâclées : les retraites (encore à réviser), la justice (toujours aussi bancale), l’université (à réformer) etc .etc. etc.

    Et dire que son slogan pour la campagne présidentielle était « la France Forte » ! Quelle galéjade.

    On comprend que l’on puisse regretter un homme providentiel de ce calibre.

    Yves-Marie Laulan http://fr.novopress.info/

    Notes :
    Yves-Marie Laulan est l’auteur des Années Sarkozy, chez Philippe Randa ,Ed de l’AEncre, 2012, (NDLR).
    (1) Pour dire vrai, la motivation principale de ces séides est l’espoir d’obtenir un poste en cas de retour de Sarkozy à la tête de l’Etat.
    (2) Pour effacer élégamment certaines dettes malencontreuses prétendent certains mauvais esprits. Mais allons donc ! .Pas un président de la République française quand même !

    Source : Polémia.

    (*) Note de Novopress. Ce “recueil d’argent” est indépendant de la souscription lancée par l’UMP pour compenser sa perte de 11 millions d’euros due à l’invalidation du compte de campagne de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

  • La berlusconisation de Nicolas Sarkozy

    « Il nous fait perdre la présidentielle, se fait rejeter ses comptes, et c’est à nous de payer en applaudissant son discours ! » (un député UMP).
    Victime, c’est le rôle qu’il préfère. Victime des chiraquiens au début des années 2000, de la crise pendant son quinquennat et aujourd’hui des juges et du Conseil constitutionnel. Lundi 8 juillet, dans un huis clos de l’UMP, Nicolas Sarkozy a fait ce qu’il fallait pour électriser son auditoire, chauffer les contributeurs afin de trouver 11 millions d’euros pour remettre à flot le parti de droite. Si ça marche, l’ancien président de la République sera redevenu le patron incontesté de son camp. Le « presque vainqueur » de 2012 endossera alors l’habit de faiseur de miracles. Qui pourrait contester une nouvelle candidature en 2017 à celui qui a sauvé le parti de la faillite ?
    Le succès éventuel de ce « sarkothon » repose sur l’identification de la base au héros à peine surgi du purgatoire de la défaite. La base appelée à venger l’idole d’une injustice. « Aidez-moi ! », répétait M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle. On y est revenu. N’en déplaise à l’ancien président, le roi de ces retours au finish est un homme qu’il n’aime pas : Silvio Berlusconi, 76 ans, lui aussi « presque vainqueur » des élections générales de février, et redevenu « l’actionnaire majoritaire » de la coalition droite/gauche au pouvoir en Italie.
    Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, qui a coïncidé avec l’ouverture des premiers procès contre lui – au choix : pour corruption, concussion, fraude fiscale, abus de pouvoir et prostitution de mineure –, le « Cavaliere », qui risque une peine d’interdiction d’exercice de charges publiques, s’est toujours posé en « victime » de la justice qui, selon lui, agirait dans un but politique afin de « retourner » le résultat des urnes.

    Se poser en victime
    Pendant vingt ans, il est parvenu, grâce à cet argument, à souder son camp derrière lui, empêchant toute remise en question de son leadership. La solidarité envers le chef tient lieu de ligne politique. « Je suis attaqué injustement, il faut me soutenir ! », a-t-il répété, usant ainsi ses dauphins successifs empêchés de conduire le moindre droit d’inventaire. Pendant vingt ans, l’Italie s’est divisée, hystérisée pourrait-on dire, entre pro et anti-Berlusconi, concentrant le débat politique sur les vicissitudes judiciaires de ce dernier et sa survie politique.
    La tentation, souvent grande, de comparer M. Berlusconi et M. Sarkozy n’est pas toujours opérante. Ils appartiennent à deux générations différentes, voire à deux mondes, évoluent dans deux systèmes politiques différents. Les affaires qui les concernent ne sont pas de même nature. Mais la manière de s’en servir est quasi identique : se poser en victime pour susciter la compassion et l’adhésion, fût-elle forcée.
    Depuis plusieurs mois M. Sarkozy bouillait en se demandant comment sortir par le haut des dossiers judiciaires – Karachi, Bettencourt, Tapie, comptes de campagne – dans lesquels son nom ou ceux de ses proches étaient cités. Déjà, il se posait en victime, laissant ses intimes rapporter aux journalistes son « écœurement », chargeant ses avocats de mener la contre-attaque contre le juge Gentil qui instruit l’affaire Bettencourt et auquel il en veut particulièrement. « L’acharnement des juges redouble son désir de retourner à l’Elysée », estimait un de ses anciens conseillers. « S’il devait être condamné, Berlusconi fera tomber le gouvernement et retournera au pouvoir », entend-on, comme un écho, de l’autre côté des Alpes.

    L’« acharnement » des juges
    Objectivement, M. Sarkozy est dans son tort. Il a « fraudé » en oubliant 1,7 million d’euros de dépenses de campagne. Tout comme M. Berlusconi est dans le sien quand il conteste une justice qui serait moins clémente à son égard et plus rapide dans certains cas que pour n’importe quel autre citoyen italien. Mais ce qui importe est moins la précision des arguments sur le fond que leur valeur symbolique. La curiosité des juges est vue comme un « acharnement », leurs enquêtes s’opposeraient à la volonté populaire exprimée par leur vote. « Pourquoi devrais-je être chassé de la vie parlementaire pour évasion fiscale, se demande M. Berlusconi, alors que de nombreux Italiens fraudent le fisc ? » « Pourquoi, en 1995, les comptes de campagne de MM. Chirac et Balladur ont-ils été validés par le Conseil constitutionnel et pas les miens ? », laisse dire M. Sarkozy.
    Alors qu’il risquait de rester dans l’histoire comme le fossoyeur de l’UMP, M. Sarkozy en deviendra peut-être le sauveur par le subterfuge de la victimisation. Les ressorts de la reconquête sont conformes au personnage : de l’audace, de la transgression, du show et de l’affect. L’exemple italien peut le conforter. Donné pour politiquement mort à son départ du pouvoir en novembre 2011, M. Berlusconi est revenu au centre du jeu politique en usant de la même stratégie un an plus tard. Il a échoué à un souffle du pouvoir en février en jouant à fond du ressort de l’identification d’une partie des Italiens à la victime supposée, comme dans les séries qu’il fait produire pour ses chaînes de télévision.
    Comme en 2007, M. Sarkozy use également de la victimisation pour souder ses supporteurs, les électriser et forcer à la solidarité de tous. Mais plus encore qu’en 2007, il prend la justice pour cible. Il sait que le principal danger pour son éventuel retour vient des juges qu’il cherche à faire tomber de leur piédestal. C’est encore au pouvoir qu’on s’en protège le mieux.

     Françoise Fressoz et Philippe Ridet
    Le Monde.fr, 11/07/2013 http://www.polemia.com
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/07/11/la-berlusconisation-de-nicolas-sarkozy_3445978_3232.html

  • François Hollande ne finira pas son mandat, par MATTHEUS

    Lu sur le site ami « LibertyVox »

    L'erreur de casting du siècle ! L'homme a été élu par défaut. Il n'a pas gagné l'élection présidentielle ; il a seulement profité que son adversaire la perde. Il est là par hasard, comme une parenthèse de l'Histoire, et il le sait. Normal Ier sera Normal dernier.
    La cravate de travers, la manche trop courte, la veste mal taillée, assurément, le costume de chef de l'État lui va mal. Difficile d'être un successeur crédible d'un De Gaulle quand on a la stature d'un chef de cabinet de sous-préfecture... "Il n'a rien fait en trente ans", disait perfidement Ségolène. Il s'est rattrapé. En seulement un an, il a battu tous les records d'impopularité, toutes républiques confondues. En soi, c'est une réussite...
    On l'appelle "Flanby", "Fraise des bois", "Guimauve le Conquérant". Les surnoms sont nombreux et, pour l'instant, pas bien méchants. Ils évoquent quelque chose de mou, de sucré, de flasque, d'inconsistant. Il nous faudrait d'urgence un régime hyperprotéiné ; on n'a qu'une masse de gelée à la menthe tiède. On parle en ce moment de vendre le Charles-de-Gaulle, qu'on se rassure : il nous restera toujours un capitaine de pédalo.
    Pour un peu, on aurait pitié. Pour un peu, seulement. Difficile de faire abstraction du mépris hautain, de l'arrogance opiniâtre de son entourage. On ne parle pas seulement de l'impudence hallucinante de la maîtresse présidentielle, mais aussi et surtout de la morgue d'un Valls ou d'une Taubira, ou de la fatuité un rien ridicule des Duflot, Touraine et consorts.
    Une pétition de 700 000 signatures écartée d'un revers de la main. Plus d'un million et demi de personnes réduites, par la magie du chiffre, à seulement 300 000. Marseille est en coupe réglée, la police ne rentre pas dans les cités interdites, mais la Place de l'Etoile, qu'on se le dise, est bien défendue contre les hordes fascistes. Les CRS et gendarmes mobiles reculent devant la racaille armée, mais sont impitoyables sur les Champs-Élysées contre des contribuables sans casier judiciaire. Les trafics en tous genres explosent, mais les forces de l'ordre n'hésitent pas à interpeller les dangereux terroristes qui se promènent avec un T-shirt politiquement incorrect sur le dos ou, pire ! un simple drapeau tricolore à la main.
    François Hollande devrait prendre garde. Les Français, jusqu'ici, étaient agacés, parfois prodigieusement. Depuis la Manif pour tous du 24 mars, ils sont en colère. Depuis les gazages, les arrestations arbitraires, les condamnations absurdes, les tracasseries policières, le matraquage médiatique permanent, ils sont furieux. Furieux d'être ignorés. Furieux d'être méprisés, furieux d'être traités de fascistes, de racistes, d'islamophobes, furieux de devenir des citoyens de seconde zone dans leur propre pays, furieux des repentances perpétuelles, furieux d'êtres les esclaves de Bruxelles, furieux d'être rackettés sur les routes, furieux de la profanation des églises et de l'éclosion des mosquées, furieux de payer sans fin pour la cupidité des banques, furieux, tout simplement, d'être humiliés, et abasourdis de voir à la tête de l'État un chef de rayon de Prisunic sans charisme ni talent, mais affichant fièrement son étiquette de "normalité".
    Il nous fallait un nouveau François Ier ; nous n'avons qu'un Triboulet sans talent. Un fou du roi malgré lui, mais qui fait rire à nos dépens.¢
  • "FN... tout ça pour ça ! " conférence d'Anne Kling sur le LTS (19 Février 2012)

  • Parti islamiste en France : Amirshahi s’excite contre Delahousse

    PARIS (NOVOpress) – Lors de la traditionnelle interview du président de la République le 14 juillet, le journaliste Laurent Delahousse a évoqué la possible création d’un parti islamiste en France. « Une question digne de la propagande des groupuscules d’extrême-droite » pour Pouria Amirshahi (photo). Le député socialiste des “Français établis hors de France” s’est ensuite déchaîné sur Twitter : « Il travaille pour qui Delahousse ? Le FN ou Al Qaïda ? », a-t-il posté sur internet.

    Selon Pouria Amirshahi la question « était pitoyable, pour un 14 juillet. Elle ne fait que nourrir les peurs et les fantasmes (…). C’est une question digne de la propagande des groupuscules d’extrême-droite. Au mieux, elle était dérisoire, au pire elle était un élément de plus dans la peur ambiante relayée par les théoriciens de l’invasion ». Pourtant, la création d’un parti islamiste n’a rien d’un phantasme. Elle serait une suite logique de l’islamisation galopante en France.

    Si au début des années 1960, un Français avait prédit que quelques années plus tard des millions de mahométans s’installeraient dans l’Hexagone, que des milliers de mosquées s’y implanteraient, que de nombreuses femmes voilées déambuleraient dans les rues  des villes parfois encombrées de prières publiques musulmanes et que des attentats au nom de l’islam feraient couler le sang… ses contemporains l’auraient peut-être traité de fou ou de « facho » ?

    http://fr.novopress.info

  • Sarko : ni providentiel ni présidentiel !

     

    Analyse d’Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, sur le retour annoncé de Nicolas Sarkozy.

    Il est omniprésent, mais s’imaginer qu’il puisse être la solution, c’est refuser de comprendre les origines de la situation actuelle.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le détonateur FN a eu raison du front républicain

    L'annonce a fait l'effet d'un coup de tonnerre : après le premier tour qui avait vu l'éviction du candidat socialiste (au grand dam des bien-pensants de gauche comme de droite), l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot s'est, certes, soldée par la victoire du candidat UMP. Mais Jean-Louis Costes ne l'emporte qu'avec 53,76 % des suffrages, laissant 46,24 % des voix à son jeune challenger Front national : Etienne Bousquet-Cassagne. Deux voix pour une en quelques jours, puisque l'entre-deux-tours le voyait passer de 8 522 voix à 15 647 !
    Les réactions de stupéfaction, voire d'inquiétude, ont immédiatement fusé, la classe politico-médiatique peinant à comprendre les raisons de cette progression FN entre les deux tours. Incapables d'y parvenir, droite et gauche se renvoyaient, par médias interposés, la responsabilité d'un état de fait qui, malgré le score électoral, est une victoire en soi. Ainsi le patron du PS reprochait-il à l'UMP son « inacceptable ambiguïté vis-à-vis de l'extrême droite ». Pauvre Harlem Désir ! Devenir responsable de parti ne l'a pas fait plus fin analyste politique...
    Pour l'heure, du haut de citadelles moins imprenables qu'ils ne le croyaient, les caciques de droite comme de gauche veulent donc croire que la victoire psychologique du Front national ne serait que le fruit de dissensions plus ou moins irréductibles entre eux.
    Un « très gros coup de semonce politique », affirme le ministre du Logement Cécile Duflot. Un « avertissement », claironnent en chœur - si ! - Jean-François Copé et François Fillon.
    On pourrait multiplier les citations, pour constater que, droite ou gauche, ils sont incapables d'admettre les raisons de leur échec, à l'instar d'Arnaud Montebourg accusant le président de la Commission européenne José-Manuel Barroso d'être « le carburant du Front national ».
    On a beau y assister, on a quelque mal à croire : en la réalité de ce mauvais vaudeville...
    Front républicain
    Plus perspicaces, certains se sont tout de même interrogés sur l'avenir du front républicain. Interpellés sans doute par Marine Le Pen qui, au soir du scrutin, en publiait l’avis de décès, repris en boucle par un certain nombre de médias. En effet, il n'y a guère encore, le Front national ne parvenait qu'avec difficulté au second tour. Et surtout, lorsqu'il y parvenait, il ne disposait d'aucune réserve de voix... Dans le Lot-et-Garonne, le FN a sans doute profité, au second tour, des abstentionnistes du premier. Mais manifestement aussi, d'électeurs de gauche lassés de se porter au secours de l'UMP, et avant lui du RPR. L'élection, en 2002, de Jacques Chirac n'a toujours pas été digérée...
    Après mûre réflexion, Alain Juppé déclare donc : « Je ne suis pas sûr que faire du « front républicain » une stratégie nationale soit une bonne idée ; je me demande même si ça n'alimente pas, d'une certaine manière, la propagande du Front national qui veut mettre l'UMP et le PS dans le même sac - le "touspourris" - pour s'en dissocier. » Si c'est le meilleur d'entre eux qui le dit...
    Pour François Hollande, la situation est encore plus tragique. Aussi affirme-t-il qu'il faut « tirer les leçons du premier tour et du second tour » de cette élection.
    Mais il ne suffit pas, pour cela, de reconnaître la victoire du candidat UMP, tout en accusant l'opposition d'être responsable de la situation, selon « la psychologie de canapé » dénoncée par Marine Le Pen.
    Il ne suffit pas non plus de reconnaître que le front républicain a vécu.
    Il ne suffirait même pas d'admettre que le FN est devenu un parti de gouvernement, et que, à 51 %, selon un sondage paru deux jours avant le scrutin, ses électeurs affirment adhérer à ses idées politiques. Fini donc la simple tentation du rejet.
    Désobéissance civile
    S'en tenir là, ce serait ignorer une réalité affirmée de plus en plus haut, de plus en fort, dans la rue, par des Français de plus en plus nombreux, par des millions de Français : celle de la désobéissance civile, qui a son berceau dans l'imposition par la force du pseudo-mariage pour tous. Une force qui a déjà fait plus d'un millier d'interpellations, six cents gardes à vue. Et un prisonnier politique.
    Dans ce rejet, les Français, on l'a vu dans le Lot-et-Garonne, englobent le PS et l'UMP. Dépassant le front républicain, ils ne veulent plus d'un système qui a usé, trahi notre pays.
    Et, s'ils ont mis un certain temps à se décider, ils ne sont manifestement pas prêts à lâcher !
    Olivier Figueras monde & vie . 2 juillet 2013

  • Européennes : Quel avenir pour France Europe Vie ?

    Commentaire de Jeanne Smits dans Présent :

    "Ainsi donc, Christine Boutin la pourfendeuse du FN accepte de voisiner avec un « extrémiste » de droite (comme le disent les médias) de l’acabit de Jean-Claude Martinez, ancien député FN au Parlement européen, aux côtés de Patrick Louis, ancien député MPF au Parlement européen, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil où il a succédé à Pierre Bernard, très proche du Centre Charlier, Béatrice Bourges et quelques autres ont fait conférence de presse commune à Paris jeudi matin pour annoncer la création de listes aux européennes de 2014, afin que la vie soit défendue à Strasbourg.

    Serait-ce là enfin une ébauche du mouvement politique ferme sur les « principes non négociables », capable de réunir des personnalités diverses et de faire sauter le mur de verre qui coupe la « droite » de sa composante la plus structurée doctrinalement ? « Le » rassemblement capable de combler le vide ressenti par tant de participants aux divers mouvements contre le « mariage pour tous » ? Il faut noter que discrètement, et la Manif pour tous et le Printemps français ont laissé aux intéressés la responsabilité de leur action, ce qui somme toute est plutôt sain.

    J’en discutais jeudi après-midi avec Bernard Antony qui disait regarder cette initiative avec « intérêt » et « bienveillance », mais non sans interrogations sur le plan humain et politique. Connaissant nombre des intéressés, il prévoyait des confrontations à court terme. Sa prédiction s’est réalisée dans les minutes qui ont suivi, ou presque. Patrick Louis, déplorant une « récupération politique » et une orchestration « à son profit exclusif » de la part de Christine Boutin, présidente démissionnaire du parti chrétien démocrate mais toujours membre, a claqué la porte du rassemblement moins de huit heures avant sa présentation à la presse. Il a affirmé que le « projet initial » n’avait pas été « respecté ».

    Sur le plan politique, nous observions également, avec Bernard Antony, que la défense de la vie, pour importante qu’elle soit, ne peut pas être le seul moteur d’une initiative politique européenne. Quelle sera la position de ce mouvement sur l’Europe, sur l’intégration économique et fiscale, sur la défense commune, le fédéralisme galopant, l’immigration, tous ces dossiers où l’UE joue son rôle néfaste en démantelant les souverainetés nationales ? On sait bien que le pouvoir supranational européen est justement celui qui nous impose toutes les lois néfastes et « l’esprit LGBT » tyrannique au service de la culture de mort contre les peuples.

    Pour ce qui est du mur de verre, il est toujours là. Pensez-vous que Présent ait été invité à la conférence de presse ? Non, bien sûr. Un ancien député européen comme Bernard Antony, à la pointe du combat pour la vie, Bruno Gollnisch, l’AGRIF qui la première a défendu les persécutés et gardés à vue des manifs, avec actuellement une centaine de dossiers à sa charge, n’ont pas été tenus au courant.

    On devine la crainte de ce nouveau mouvement « France Europe Vie » de montrer les moindres signes de connivence avec ceux que les médias taxent d’extrémisme de droite.

    Ce qu’il n’a sans doute pas compris, c’est qu’en s’opposant frontalement à la loi sur le « mariage pour tous » et même sans s’attaquer à la loi Veil en France, il est déjà d’« extrême droite ». Déjà tricard dans les médias. Déjà comme le FN, voire, s’il ose critiquer l’avortement légal un tant soit peu, pire.

    Bienvenue au club !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • À Béziers pour soutenir Robert Ménard, par Christian VANNESTE

     La candidature de Robert Ménard pour les municipales de Béziers peut revêtir lampleur dun séisme. La forte personnalité de lhomme, son courage, son combat incessant en faveur de la Liberté de la Presse et donc de la liberté dexpression en font un personnage hors du commun

    Robert Ménard soutenu par le FN,
    le RPF et Debout la République
    Fondateur de Reporters sans frontières et Secrétaire Général, il na jamais craint de sexposer pour défendre et protéger la liberté des journalistes. Son parcours politique peut paraître étrange, de lextrême gauche à lextrême droite.
    En fait, il est très logique : déranger, briser le système de la connivence des pouvoirs, transgresser en permanence la pensée unique et le politiquement correct. Cest sur ce chemin que je lai rencontré.
    Ce quon attend de lui à Béziers, cest de faire souffler un vent de liberté, non pas de proposer une alternance classique et superficielle, mais de réussir une alternative au système paralysant qui limite loffre politique à lUMP et au PS.
    La France est bloquée depuis 1981 entre de réformes idéologiques de gauche et la peur de la droite de les remettre en cause. Au niveau local, le passage dun camp à lautre ne se traduit pas par un changement politique : le socialisme municipal, des dépenses excessives pour soutenir une démagogie catégorielle, perdurent au-delà des alternances partisanes.  La soif de pouvoir et de revenus de plus en plus confortables, qui sadditionnent discrètement, a développé le mille-feuille territorial.
    En revanche, le recul de la liberté est de plus en plus frappant. Une censure qui ne dit pas son nom multiplie les procès liés à lexpression de la pensée. On semble trouver normal quun manifestant non-violent soit en prison quand des pilleurs de trains de banlieue sont en liberté. En fait, les parlementaires, qui viennent deux jours par semaine à lAssemblée ou au Sénat sont davantage mobilisés par leurs mandats locaux que par des questions de principe ou de valeur qui les intéressent peu.
    La candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers, ce sera laffrontement dérangeant entre un paradoxe et une imposture.
    Ménard est, en effet, un candidat qui a une stature nationale, et même internationale en raison de son activité de journaliste et de Secrétaire Général de Reporters Sans Frontières, et cependant, il va être Maire à plein temps dune ville dans laquelle il a vécu auprès de ses parents, lorsque ceux-ci ont quitté lAlgérie Française en 1962, pour sinstaller dans le quartier populaire de la Devèse à Béziers.
    Il aura à affronter une quadruple imposture : comme la indiqué sans vergogne la responsable UMP de la circonscription, un « chabada politique » va tenter de contrer loffensive de Robert Ménard.
    Dans la mesure où la gauche est divisée à Béziers, la « droite » va essayer de se maintenir en douceur en soutenant les maires en place dans quatre ou cinq communes des environs, notamment Sauvian.
    À l’évidence, il ne sagit pas dun accord de bonnes volontés en vue du Bien Commun mais simplement dune entente de connivence afin de préserver un pouvoir.
    Contrairement à ce quavait annoncé le député récemment réélu, le cumul des mandats nationaux et locaux se perpétuera en cas de maintien de l’équipe en place : un député-maire et un sénateur et président de lagglomération.
    Cette situation fera, comme la dit sans ambages le maire sortant du député-maire un maire annexe, député voué localement au quotidien tandis que le président dagglomération se réservera les projets.
    Enfin, on voit dans le double discours de lUMP une quatrième imposture. Les affiches parlent de reconquête comme si les municipales sinscrivaient dans une sorte de guerre civile où chacun des camps devait planter son drapeau sur des fiefs.
    Et on se rend compte à travers cet exemple que les élus sont prêts à toutes les compromissions avec ladversaire pour se maintenir au pouvoir.
    Robert Ménard lance aujourdhui une opération pilote. Soutenu par de nombreux Biterrois, rejoint par Debout la République, par le RPF et par le FN, il casse un système qui consistait à faire monter les voix du FN, tout en maintenant les votes de 20% des Français dans une zone dexclusion.
    En réunissant tous les Français, Robert Ménard bouscule le système et se dote dune force de frappe électorale capable de réveiller la Belle Endormie quest Béziers, et de choisir entre les folies dépensières de Frèche à Montpellier et limmobilisme de Couderc à Béziers, une troisième voie, celle dun dynamisme réaliste et responsable.
    Dans le Nord, il y a un exemple dune pareille remise en cause d’élus en place depuis trop longtemps pour répondre avec efficacité aux problèmes du jour : lorsque Borloo a gagné Valenciennes en 1989.

    Christian VANNESTE

    Député Honoraire - Président du RPF - Président Famille et Liberté

    http://www.francepresseinfos.com/

  • France-Europe-vie : communiqués croisés

    Communiqué l'association Cosette et Gavroche, proche de Patrick Louis :

    "Cosette et Gavroche à l'origine des manifestations populaires du 17 novembre à Lyon et en France dénonce toute récupération politique du mouvement «anti mariage pour tous». Ce mouvement initié et entretenu par la société civile devant le projet Taubira n'a de valeur que par sa totale spontanéité. Il ne peut être réduit à la seule vision de Madame Boutin dont le rôle dans cette aventure historique a été négligeable. Le mouvement «anti-mariage pour tous» est largement au-dessus des partis politiques et des différentes religions. C'est un mouvement citoyen attaché aux valeurs fondamentales de notre société. L'originalité de ce mouvement est d'avoir suscité en France un esprit de responsabilité personnelle qui se traduira dans le débat politique par des engagements individuels au sein des différents partis déjà existants. La lutte contre le mariage et l'adoption par les homosexuels ne peut être en soi un programme politique mais doit s'inscrire dans le cadre très général de la défense des droits de l'enfant à disposer d'un père et d'une mère."

    De son côté, le Printemps Français :

    "Le Printemps Français apprend la constitution d'une liste pour les élections européennes, "La France-l'Europe-la Vie", réunissant plusieurs personnalités, dont Béatrice Bourges. C'est son engagement personnel, qui prolonge et poursuit ses engagements précédents mais n'engage pas le Printemps Français, dont le principe est d'exister indépendamment de tout esprit de parti et qui n'a pas vocation à soutenir des mouvements constitués mais à susciter, chez chacun, le désir d'agir pour changer le système.
    • Le Printemps Français est donc par nature transverse, trans-courant, attentif aux initiatives locales comme aux discours nationaux et aux vues européennes, et libre de reconnaitre son esprit de résistance chez tous ceux qui se dressent contre un pouvoir et des représentants qui ont renoncé à une vision humaine de la société et ne privilégient plus qu'une approche économique libérale.
    • La liste "La France-l'Europe-la Vie"défend des valeurs compatibles avec celles du Printemps Français et, à ce titre et comme pour toutes les initiatives qui vont dans le sens de son combat, le Printemps Français souhaite que ce nouveau canal d'expression permette aux idées neuves d'émerger et de prendre corps dans la société – mais ne donnera aucune consigne de vote."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/