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élections - Page 738

  • Elections européennes : vers une scission à l'UMP ?

    Lu dans Valeurs actuelles :

     

    V"Sans doute la question européenne est-elle la plus vivace des divisions de l’UMP. L’échéance des élections européennes impose au parti de trancher. [...] Tout a commencé avec la publication du projet de fédération franco-allemande, proposé par le courant humaniste de l’UMP de Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel [...]. En réponse, huit députés de la Droite populaire, parmi lesquels Lionnel Luca, Philippe Meunier et Jacques Myard, signent un communiqué de presse menaçant d’une scission aux européennes. « Il n’y a aucun point commun entre nos visions, qui sont absolument irréconciliables », nous confie ainsi l’un d’entre eux. Les tensions sont vives : le député Philippe Meunier, ainsi, annonce qu’il ne « suivra(i) pas une liste qui prône l’Europe fédérale », quand Luc Chatel indique qu’étant « les plus européens de l’UMP, il faut que (leur) voix soit entendue »… [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Si le pouvoir est accessible par les urnes, nous le prendrons bien volontiers »

    GazetteINFO.fr  (Dijon et Côte-d’Or ) a mis en ligne aujourd’hui  un entretien avec Bruno Gollnisch que nous reproduisons ici in extenso.

    GazetteINFO.fr : Le Front National réclame depuis longtemps la préférence nationale. En Grande-Bretagne, le Premier ministre David Cameron a évoqué cette possibilité…

    Bruno Gollnisch : Il l’a fait sous la pression, car en Grande-Bretagne, la situation de l’immigration est dramatique. On sait que des communautés, et notamment la communauté pakistanaise, a des membres violents, qui refusent de s’intégrer dans la société britannique.

    GazetteINFO.fr :La Suède a connu au mois de mai des émeutes urbaines très sérieuses. Comment analysez-vous cela ?

    Bruno Gollnisch :La Suède n’est pourtant pas un pays au passé colonial connu. Ces émeutes avaient une dimension avant tout ethnique, et même anti-suédois. Mais faut-il s’en étonner ? L‘Europe est devenue une vraie passoire. Les gouvernements occidentaux ont opté pour la politique du remplacement, celle des peuples européens par d’autres venus d’Afrique, d’Asie… C’est dangereux, et je ne comprends pas pourquoi cela ne soulève pas plus d’interrogation.

    Je crois surtout que les socialo-communistes français regardent cela avec une vraie complaisance. Il y a en Europe, et notamment en France, une tendance à l’auto flagellation. Sous prétexte que nous avons été un pays colonisateur, on se doit d’accueillir toute la misère du monde, à nos frais, avec des populations qui, dans certains cas, refusent de s’intégrer.

    GazetteINFO.fr : Marine Le Pen a réussi son opération dédiabolisation du Front National. En mesurez-vous les effets ?

    Bruno Gollnisch :D’abord, lors de l’élection à la présidence du parti, début 2011, certains ont tenté de m’opposer à Marine Le Pen, en affirmant que j’étais opposé à cette dédiabolisation, ce qui était évidemment une absurdité. Je crois que les gens s’aperçoivent que nous sommes un parti normal, légaliste, qui dit les choses et propose des solutions. Nos diagnostics sont souvent les bons.

     GazetteINFO.fr : Sur quels thèmes ?

    Bruno Gollnisch :L’Europe. On a clairement menti aux citoyens européens, et donc aux Français, en leur disant que l’Euro serait vecteur de stabilité, qu’il ferait baisser les prix. On voit le résultat… Nous avons dit la vérité sur l’immigration, la délinquance, l’arrogance et la brutalité des voyous. Qui peut nier tout cela ? Seulement, à la différence des autres partis, le FN en parle.

     GazetteINFO.fr :On dit souvent que Marine Le Pen veut le pouvoir, ce qui n’était pas forcément le cas de son père, Jean-Marie Le Pen…

    Bruno Gollnisch : C’est une erreur. J’attends que Jean-Marie Le Pen publie ses mémoires, pour rétablir la vérité. Il faut quand même se rappeler que le pouvoir ne lui a jamais été offert sur un plateau. On disait que le Front National était l’œuvre d’un seul homme, qu’il exploserait après son départ. Or, il n’en est rien. Rien n’a été fait pour aider le FN, qui parvient à atteindre en moyenne à chaque élection 18-20 %, malgré des modes de scrutin défavorables. Mais si le pouvoir est accessible par les urnes, nous le prendrons bien volontiers…

    http://www.gollnisch.com/

  • De quoi la référence au « populisme » est-elle le nom ?

    On parle en permanence du danger « populiste ».
    Et si cette référence masquait l’incapacité des élites à prendre en compte la rupture avec des classes populaires qui contestent les politiques menées ces dernières années, tant par la droite que par la gauche ?
    Christophe Guilluy donne son analyse, dans « Marianne », n° 841 du 1er au 7 juin 2013.

    Se poser la question du « populisme », obsédante aujourd’hui dans le débat public, c’est déjà tomber dans le piège de la mise à distance des classes populaires. Cet a priori récurrent permet de délégitimer leur discours. En effet, l’approche de la crise par le « populisme » vise à décrédibiliser les réactions des classes populaires et, in fine, à occulter les causes du rejet des classes dirigeantes. Cette rhétorique vise à écarter la responsabilité des partis de droite et de gauche depuis une trentaine d’années. Il s’agit, en fait, de rendre illégitime la contestation des choix économiques et sociétaux effectués par les organisations ayant exercé le pouvoir, quelles que soient leurs étiquettes.
    Si la mise en avant du « populisme » s’est généralisée parmi les élites, c’est parce qu’elle permet d’imposer un diagnostic « par le haut », en décrédibilisant le diagnostic « par le bas », celui des classes populaires. Or, contrairement à ce que l’on croit, le diagnostic rationnel, objectif, est celui des classes populaires, car ce sont elles qui vivent au quotidien, depuis trente ans, les effets de la mondialisation (stagnation ou déflation salariale, précarisation, chômage, fin de l’ascension sociale) et de son corollaire lié à l’immigration (aléas de la cohabitation, quartiers difficiles, problèmes de logement, déshérence de l’école, instabilité démographique, …).
    À la limite, on pourrait inverser le propos et dire que le « populisme » est le code de conduite des classes dirigeantes, car elles mentent sciemment aux classes populaires depuis des décennies sur leur projet néolibéral.
    Ainsi, contrairement à ce que l’on écrit et dit un peu partout, le diagnostic « par le bas » (désigné comme « populiste ») n’est pas le fruit d’un emportement irréfléchi, d’une radicalisation irrationnelle ou d’une protestation superficielle. Il s’agit bel et bien d’une analyse objective des retombées de choix économiques et sociétaux précis.
    Pourtant, à l’exception de quelques intellectuels, comme le philosophe Vincent Coussedière, auteur d’un livre intitulé Eloge du populisme, le problème est toujours abordé dans un sens péjoratif ou avec un regard condescendant. Certes, depuis le retour des « classes populaires » dans le débat public, la prudence est de mise. On ne dénonce plus le « beauf raciste et fasciste ». La stigmatisation du peuple « à la papa » a laissé place à une stigmatisation plus light.

    Des classes exclues et oubliées
    Aujourd’hui, on joue plutôt à la vigie antifasciste sur le mode de « l’histoire qui bégaie » ou de « la peur des années trente ». C’est plus subtil. Après chaque élection on a droit à la sempiternelle analyse sur le faible niveau scolaire des électeurs du FN, qui seraient peu éduqués, presque débiles et donc aptes à la manipulation. On suggère également que le « populisme » séduit des vieux (donc gâteux et limite débiles) qui ne comprennent rien au monde et se replient sur eux-mêmes.
    Le problème, c’est que l’électorat du FN est surtout composé d’actifs et de jeunes, alors qu’il est sous-représenté chez les plus de soixante ans. Jusqu’à présent, le vieillissement de la population est en réalité l’un des remparts les plus efficaces contre cette prétendue montée du « populisme ».
    Pour bien appréhender le phénomène, il faut l’instruire dans le temps long. Il est en effet la conséquence d’une mise à l’écart économique, sociale, culturelle, mais aussi géographique, d’une majorité des nouvelles classes populaires (ouvriers, employés, paysans, jeunes et retraités de ces catégories). Celles-ci ne font plus partie du projet des classes dirigeantes. Elles sont de plus exclues, oubliées, rejetées. D’où l’abstention et le vote FN, impossible à comprendre sans prise en compte de cette donnée structurelle.
    Dans ces conditions, le sempiternel débat sur les stratégies électorales du FN est vain. Si l’on n’agit pas sur les raisons qui conduisent à la montée de Marine Le Pen, il ne sert à rien de crier au loup. Le FN existe parce que des électeurs votent pour ce parti, et pas l’inverse. Les gens qui font ce choix ne sont ni débiles ni manipulés. Ils font des analyses rationnelles de leur vécu et en tirent des conséquences contestables, certes, mais qui s’expliquent. Et ils le font d’autant plus que Marine Le Pen a su adapter son discours à la sociologie de ses électeurs.
    Le « populisme » pose ainsi un problème de fond à l’ensemble de la classe politique. Il tend à faire disparaître la fracture artificielle entre la gauche et la droite, pour laisser pointer un affrontement entre les classes dominantes (qu’elles soient de droite ou de gauche) et les classes populaires. Il contraint les classes dirigeantes à ouvrir les yeux sur l’émergence de nouvelles classes populaires et d’une forme de contre-société.
    Christophe Guilluy, Marianne n° 841 - http://www.polemia.com
    1-7/06/2013

  • A Lyon, il n'y a pas que l'UMP

    Extrait d'un article de Minute sur la primaire UMP à Lyon :

    "[...] Pour comprendre pourquoi tout ne se joue pas pour la droite lyonnaise lors de cette élection primaire de l’UMP, il nous faut revenir à la soirée du vendredi 15 mars 2013. Ce soir-là, une centaine de jeunes se pressaient dans une salle de la rue Sala, à quelques dizaines de mètres de la célèbre place Bellecour. Ils étaient là pour écouter la philosophe Chantal Delsol discourir sur l’actualité du clivage entre la droite et la gauche. [...] Il serait plus juste d’y voir aujourd’hui le pôle transpartisan de rassemblement de la droite indépendante lyonnaise. Ce soir de mars, on pouvait par exemple croiser Denis Broliquier, maire UDI du 2e arrondissement de Lyon (où se trouve la rue Sala), Patrick Louis, déjà cité, conseiller du 6e arrondissement, ou encore le président national des jeunes du Cnip, Antoine Aupetitallot. [...]

    Denis Broliquier, 51 ans, ancien directeur de cabinet de Million, incarne les espoirs de cette famille politique. Rappelons que la ville de Lyon compte au total neuf arrondissements, dont plus aucun n’est détenu par l’UMP! Sept sont en effet aux mains de la gauche et deux dans celles de « Lyon Divers Droite », la structure locale de Broliquier. Il faut rappeler aussi que Jean-Jacques David, maire Lyon DVD du 6e arrondissement, a battu l’UMP Dominique Perben, ancien garde des Sceaux, aux élections cantonales de 2011, sur le score sans appel de 54,06 % à 45,94 %. Déjà, à l’époque, Patrick Louis avait appelé, dans l’entre-deux-tours, à sauver le soldat Perben… [...] « Lyon Divers Droite », écrivions-nous après la défaite de Dominique Perben et la victoire de Jean-Jacques David – une « surprise majeure » pour « Le Progrès » –, « est l’une des meilleures preuves qu’une droite indépendante peut exister politiquement en dehors de l’UMP ». Il reste à savoir si le futur vainqueur de la primaire UMP et Denis Broliquier, patron de « Lyon Divers Droite », voudront s’entendre ou s’ils partiront en ordre dispersé."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • C’est beau, c’est grand, c’est impartial, la justice ! Mais est-ce utile ?

    Décidément, la réalité de la politique française rejoint la fiction des séries télévisées… Corruption à tous les étages, règlement de comptes maffieux, ces choses sont dites, c’est chaque jour une valse de mises en examen, suivies souvent, plus moins rapidement, de non-lieux…
    Aujourd’hui, on annonce que Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste de Marseille, se voit à nouveau mis en examen et ce coup-ci pour « association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, corruption passive, détournement de fonds publics et favoritisme »… après que sa camarade députée à la rose Sylvie Andrieux ait été déclarée coupable, le 22 mai dernier, de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille, condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité…
    La semaine dernière, c’était l’ancien haut magistrat Pierre Estoup – l’un des trois juges du tribunal arbitral qui décida, en 2008, d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie dans le litige l’opposant au Crédit lyonnais – de l’être pour « escroquerie en bande organisée » par les juges chargés du volet non ministériel de l’affaire.
    Qu’on soit donc président de la France (Chirac, Sarkozy), ministre (Cahuzac), députés, sénateur, simple maire ou juge, voire ancien ou ancienne président(e) du FMI, personne ne semble échapper à la justice française, quelle que soit son étiquette politique.(1)
    C’est beau, c’est grand, c’est impartiale, la justice !
    Oui, mais est-ce utile ? That is the question…
    Car la question, justement, n’est désormais plus de savoir qui sera le prochain mis-en-examen ou si telle formation politique est plus pourrie que telle autre, mais si l’action de la justice, suivie ou non de condamnations, sert à quelque chose.
    Citons deux cas.
    Celui d’Alain Juppé, condamné en 2004, par le tribunal correctionnel de Nanterre  à dix-huit mois de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d'inéligibilité. Le tribunal avait alors notamment jugé qu’« Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain…  »…  Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu, puis réélu Maire de Bordeaux et nommé en 2007 ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement  et de l'aménagement durables,  puis en 2010 ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants et enfin, toujours restant ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes  jusqu’en 2012.
    Le cas, encore plus symbolique, de Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie française,  réélu à de nombreuses reprises malgré sa mise en cause dans plusieurs affaires, ses innombrables non-lieux, sa radiation des listes électorales, le bénéfice d’une amnistie dans une affaire de déclaration de patrimoine dans laquelle il était poursuivi pour « faux et usage de faux »,  la privation de son immunité parlementaire, son placement à deux reprises en détention provisoire à la prison de Nuutania… Chaque fois, parvenant à faire annuler ses peines d’inéligibilité, il a conservé son mandat de sénateur. Il est redevenu le 15e président de la Polynésie française  le 17 mai dernier.
    Par ailleurs, on envisage le retour éventuel de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République « malgré son parcours d’obstacles judiciaires », tandis que Bernard Tapie, malgré ses dénégations, envisage, lui, de l’avis de tous, de se présenter à la Mairie de Marseille et que Jérôme Cahuzac n’entend pas quitter la scène publique sans s’être « expliqué devant les électeurs qui lui avaient fait confiance par le passé » : pas tout de suite, certes, mais plus tard, « quand les esprits se seront apaisés…», c’est-à-dire quand bien d’autres scandales politiques auront fait oublier sa petite indélicatesse fiscale, tout autant que son gros mensonge devant l’Assemblée nationale.
    Quant à Dominique Strauss-Kahn, il attend sans doute de revenir, lui aussi, sous les feux de la rampe politique, en faisant don de sa personne à la France, sans cesser pour autant de faire celui de son corps aux dames.
    Croire en la justice de son pays, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?
    Philippe Randa www.francephi.com
    Note
    (1) On prendra connaissance avec stupéfaction de la longue liste des députés UMP confrontés à la justice (http://aqni.forumactif.org/t3528-la-liste-des-deputes-ump-confrontes-a-la-justice)… et de celle, toute aussi longue des députés socialistes, communistes et écologistes (http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-liste-des-elus-ps-et-de-gauche-condamnes-98170356.html)… La liste des sénateurs et maires UMPS, Centristes et autres condamnés peut aussi se découvrir sur (http://grosseimposture.over-blog.com/article-les-elus-et-la-justice-la-liste-noire-s-allonge-97122589.html).
    En ce qui concerne les membres ou élus du Front national, il y en aussi, certes, mais si quelques-uns l’ont été pour des délits dignes des autres élus de la République, dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de condamnations politiques, généralement d’« incitation à la discrimination raciale » pour avoir prôné la préférence nationale.

  • Droitiser la droite

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "[L]a situation politique de la France change, sous l’influence d’au moins deux facteurs : la montée en puissance d’internet et le lancement de primaires ouvertes. Alors que la grosse presse est massivement acquise au politiquement correct, internet ouvre une fenêtre de liberté d’expression. Et, désormais, les sites de ce que l’on appelle la « réinfosphère », qui présentent les points de vue des dissidents que nous sommes, reçoivent des millions de visiteurs par mois. Ce ne sont pas encore des chiffres de l’ordre des audiences de TF1, mais ce sont déjà des chiffres comparables à ceux de la presse quotidienne nationale. Or, ces sites, dans leur diversité, ont ceci de commun qu’ils refusent le politiquement correct et qu’ils n’obéissent pas aux décisions des partis – même amis ! Désormais, une force de plusieurs centaines de milliers d’électeurs (et de lecteurs) de droite existe, fortement « conscientisée » comme disaient naguère les marxistes, contre tous les aspects du socialisme (qui agit contre l’identité française, contre les libertés économiques et contre la famille). Cette force est difficilement cernable, car elle est extrêmement diverse. Pourtant, elle existe bel et bien. Et présente la particularité d’un engagement politique principalement fondé sur des convictions.

    Cette force peut constituer l’embryon du « Tea party à la française », dont beaucoup parlent, ces derniers jours, sur internet (et dans nos colonnes!). Notamment à la faveur des primaires ouvertes (c’est-à-dire où des non adhérents à l’UMP peuvent voter), qui devraient se développer dans les années à venir. Naturellement, ce mouvement sera différent du mouvement américain, mais il aura logiquement la même conséquence que ce dernier: il « droitisera » la droite. Plus précisément, il « droitisera » les deux droites: l’UMP et le FN. Pour l’UMP, c’est une évidence: les électeurs étant nettement plus à droite que les élus, donner la parole aux électeurs va mécaniquement « droitiser ». Mais, en retour, cela va influer sur le FN. De deux choses l’une: soit le FN continuera sur la ligne chevènementiste de Florian Philippot et, tôt ou tard, ses électeurs de droite le quitteront, comme ils l’ont fait en 2007, lors de l’élection de Nicolas Sarkozy; soit il reviendra sur la « ligne Reagan » (qui semble celle de Marion Maréchal) qu’il avait dans les années 80, pour être au moins aussi à droite que l’UMP sur les questions économiques et plus à droite sur les questions d’identité. Dans les deux cas, il cessera d’être un « problème » pour une UMP droitisée, puisque, soit une alliance sera possible, soit une alliance sera inutile.

    Cela en inquiète certains. Beaucoup continuent, en effet, à penser qu’une élection se gagne au centre. Mais c’est faux. Une élection se gagne principalement en réunissant son camp. Derrière cette idée fausse se cache certes une question importante : celle de l’expérience des personnalités choisies. Car, après avoir été exclus du pouvoir pendant des décennies, nous manquons effectivement d’hommes politiques d’expérience. Mais, d’une part, on voit mal comment des personnes inexpérimentées feraient moins bien que ce qui se fait aujourd’hui ; et, d’autre part, on peut acquérir de l’expérience en dehors des ministères. Et nous pourrions présenter bien des gens connaissant mieux le monde réel que « nos » ministres d’aujourd’hui !"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

     

    La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cette élection primaire se transforme en pugilat. Les Parisiens sont appelés jusqu’à ce soir à désigner le candidat de l’UMP pour les prochaines élections municipales. Ils doivent départager l’ancien ministre Nathalie Kosciusko‑Morizet, présentée comme la grande favorite du scrutin, et Jean‑François Legaret, Franck Margain et Pierre‑Yves Bournazel.

     

     

    Cette élection n’a, semble‑t‑il suscité d’engouement que chez les opposants au mariage homosexuel qui entendent sanctionner l’abstention de Nathalie Kosciusko‑Morizet à l’occasion du vote de la loi Taubira. Ils privilégient les candidatures de Jean‑François Legaret et de Franck Margain, qui ont tous deux participé aux manifestations contre la loi Taubira.

     

    Les défenseurs de la famille traditionnelle font aujourd’hui figure de faiseurs de rois.

     

    Le scrutin se déroule dans un étrange climat de suspicion

     

    Dès vendredi, le quotidien gratuit Métro annonçait avoir réussi à déjouer les sécurités du système de vote électronique. Ses journalistes ont fait voter une même personne plusieurs fois. Immédiatement, Pierre‑Yves Bournazel a réagi publiquement pour demander l’interruption du scrutin.

     

    Antoine Rufenacht, ancien maire du Havre et président du conseil supérieur de la primaire, a opposé une fin de non‑recevoir à Bournazel.

     

    Pour calmer les esprits, il a toutefois accepté d’organiser une réunion samedi soir entre les différents candidats. Présents en personne à l’exception de Nathalie Kosciusko‑Morizet, tous ont accepté que le scrutin se poursuive.

     

    Cela veut‑il dire que tous les esprits sont calmés ?

     

    C’est loin d’être le cas. A l’issue de la réunion de samedi, les candidats à la primaire ont également accepté de ne pas intervenir dans les médias jusqu’à la clôture du scrutin, ce soir. Les perdants ne devraient pas manquer de dénoncer des fraudes dès l’annonce des résultats. La démonstration de la faillibilité du système de vote, qui s’ajoute aux nombreuses difficultés techniques rencontrées par les votants, leur donnera du grain à moudre. Pendant ce temps, un boulevard s’ouvre pour la candidate socialiste, Anne Hidalgo.

     

    Crédit photo : Fondapol, via Flickr (cc).http://fr.novopress.info

  • Partis discrédités : pratiquons « l’abstention engagée » !

    « Soyons réalistes, exigeons l’impossible », braillaient en mai 68 les disciples en peau de lapin du Che, avant de rejoindre les appartements bourgeois de leurs parents. Ayant atteint l’âge de l’incontinence, ils nous lèguent le mariage homo comme le dernier avatar de leurs fantasmes consuméristes.

    Mais être réaliste en exigeant l’impossible, n’est-ce pas ce que font, à leur tour, ceux qui, pour lutter contre la dictature du grand n’importe quoi, en appellent à peser sur l’UMP pour la contraindre à revenir sur le mariage gay une fois revenue au pouvoir ? Ceux qui imaginent, avec ce réalisme qui les a toujours caractérisés, que la droite libérale revienne sur une évolution qu’elle a elle-même inaugurée en 1974 ? Qui a alors placé à l’Élysée en toute connaissance de cause celui que le philosophe Pierre Boutang qualifierait bientôt de « menteur », « pourrisseur » et « fossoyeur » ?

    Certes, le manque d’imagination ne réclame aucun courage, surtout quand il s’allie avec l’intérêt bien compris. Frigide Barjot a d’ailleurs ouvert la voie et Jean-François Copé, avec cet air qu’on lui connaît de prendre ostensiblement les Français pour des imbéciles, a déjà demandé aux manifestants d’hier de transformer en bulletins de vote leur légitime colère. [...]

    François Marcilhac - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les Résistants, d'Alain Sandler

    J’enrage de voir les citoyens français se laisser manipuler dans un système politique complètement sclérosé et rester inertes, léthargiques, alors que c’est à eux de réagir et de s’exprimer pour faire bouger la France.
    Le personnel politique tue à petit feu la Ve République, créée par le Général de Gaulle. C’est au Peuple de France de la soigner et de la guérir. C’est un devoir de mémoire et de respect envers celui qui a su être un homme providentiel, entré dans l’histoire de notre pays.
    Pour atteindre cet objectif, un seul mot d’ordre : résister. Résister à la mainmise des partis politiques sur le pouvoir et prendre la parole en imposant la démocratie directe pour accompagner la démocratie représentative qui ne suffit plus.
    Les citoyens se doivent de saisir cette chance pour la France, pour son sursaut.
    Cet appel s’adresse à tous les Français élus ou pas qui prennent conscience que nos institutions politiques, économiques et sociales ne sont plus adaptées au monde moderne et qu’elles ont besoin d’une refonte afin de retrouver la compétitivité indispensable pour le bien-être des Français.
    C’est la raison essentielle, pour laquelle il est nécessaire que le Peuple ait son mot à dire dans la gestion du pays, les élus ne pouvant être à la fois juge et partie, personne ne détenant la science infuse.
    Le général de Gaulle en dénonça tous les dangers : « Si, malgré l’esprit de ce qui a été voté en 1958, les partis se ré emparent des institutions de la République, alors rien ne vaut plus.
    Si à la place de ce chef de l’état, qui est fait pour empêcher que la République ne retombe à la discrétion des partis, on met un Chef d’État qui n’est qu’une émanation des partis politiques, alors tout ce que l’on aura écrit dans la constitution ne changera rien à rien. On en reviendra au point de départ, ce serait une catastrophe nationale. »
    Et bien, nous y sommes et c’est une très grande défaite pour la démocratie.

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  • L’Extrême droite ou la geôle médiatique imprenable…

    La dictature du relativisme.
    Certains se retrouvent épinglés sur « le mur des cons », d’autres sont matraqués par un agglomérat incertain, apostillés d’ « extrême droite », et les moins chanceux subissent les deux tourments à la fois, et bien d’autres encore.
    Vous considérez que le mariage entre un homme et une femme est la base de la société, le lien avec notre histoire et le pont vers l’avenir ? Vous êtes d’extrême droite !
    Vous pensez que la France est l’enfant de valeurs et de traditions nobles, vous revendiquez la pensée grecque et la chrétienté comme fondatrices de notre culture européenne ? Vous êtes d’extrême droite !
    Attention, parler de « culture européenne », c’est déjà un peu douteux !
    Toute votre énergie cérébrale et sensible se destine à la recherche de celui qui a tué votre enfant et vous êtes un fasciste stupide.

    Parler du monde réel, c’est risquer d’être taxé d’extrémisme
    Nous ne pouvons plus accepter d’être taxés d’extrémisme dès que l’on parle du monde réel. Dans l’univers idéologique, mondialiste actuel, la reconnaissance des richesses de notre histoire et de ses valeurs enracinées est jugée, par contraste, identitaire et nationaliste. En cela, elle est imperceptible au plus grand nombre.
    Toute tête qui dépasse, en famille ou dans les médias, toute personne qui se lève et ne partage pas l’idéologie bobo et cotonneuse de Benetton est décapitée, par une lame efficace et affûtée qui lance la tête et son cerveau de l’autre côté du visible et de l’audible. Gestes quotidiens accompagnés d’une belle huée, d’une clameur en chœur : « Extrême droite » ! Pourquoi diable leur « humanisme » et  leur grand cœur affichés ne les poussent-t-ils pas à expulser l’extrême gauche et le communisme qui ont fait tant de morts et continuent à verser le sang et à briser encore des libertés de nos jours ?

    Inversion des valeurs, relativisme : armes de destruction massive
    L’objectif des grands manitous de la finance est de faire un monde homogène, où brouteraient  des troupeaux léthargiques. Leur gémellarité assurerait, aux enseignes marionnettistes, l’économie d’une unique stratégie commerciale.
    Pour atteindre ce but, elles brouillent des réalités pourtant évidentes, ainsi : les femmes et les hommes sont identiques, les victimes deviennent coupables, les coupables sont des victimes, les races et les cultures sont en définitive  insignifiantes…
    Leur arme redoutable est le relativisme. L’inversion des valeurs ne peut, en définitive, qu’aboutir à leur destruction.
    Si la différence sexuelle est une vue de l’esprit, si les races n’existent pas, l’homme se détache de la nature, de sa nature.
    Mais, et là cela devient vertigineux, si l’Européen n’est pas déterminé par son histoire, si l’Antiquité grecque et les vingt siècles de chrétienté doivent être oubliés, l’Européen se détache aussi de sa culture.
    Ce n’est pas l’Europe de Bruxelles, financière, atone et souffreteuse qui peut lui transmettre une identité singulière et enracinée.
    Alors, que va devenir l’Européen ? Un usager parfaitement lobotomisé, sans aspérités, lisse, centré sur lui, individualiste, recroquevillé dans un cercle bien étroit bordé par des gardiens qui éradiquent le moindre mouvement débordant, déjà jugé « extrémiste ».
    Les gardiens du mondialisme veillent à ce que l’Européen soit ignorant des grandeurs de son histoire afin qu’ils puissent dissoudre, sans difficulté aucune, les valeurs de celle-ci dans un avenir cosmopolite diffus.
    Voilà une curieuse conséquence du délitement des frontières !

    Lorsque l’individualisme faiblit la conscience renaît
    Notez comme les adversaires des opposants au Mariage pour tous ne comprennent pas les raisons de ces manifestations. Ils considèrent, en effet,  que l’on ne retire aucun avantage à personne. A l’ère de l’individualisme outrancier il est bien difficile d’envisager qu’un égo puisse réagir alors qu’il n’est pas lui-même lésé.
    Il faut profiter de cet éveil en cours et éviter que les coups de matraque étiquetés « extrême droite » renvoient ces consciences alertées au pays des songes idéologiques.
    Il serait intéressant de demander à ces détenteurs du fil à plomb de la vérité absolue, bavards et assourdissants, ce que signifie pour eux, à notre époque, le fait d’être « d’extrême droite ». En écoutant les médias, il semble que cette expression serve, essentiellement, de déchetterie où se jettent, négligemment ou avec violence, les signes et les turbulences du monde réel susceptibles de froisser leur utopie idéologique.
    Il est moins grave d’être taxé « d’extrême droite » que de taire la réalité du monde réel. C’est pourquoi il nous faut dénoncer cette chasse aux sorcières, qui nuit à toute réflexion singulière, à toute distance avec l’idéologie dominante,  détentrice du périmètre de la pensée acceptable, même si nous prenons le risque d’être ostracisés par les « Saint-Just » contemporains.

    Dominique Venner a voulu nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste
    Il faut dire, haut et fort, que Dominique Venner était un grand historien qui n’a jamais émis l’idée de la supériorité d’un peuple sur l’autre. Il défendait la richesse de la tradition européenne comme tout enfant doit défendre sa famille et, par là-même, en assurer la force et la pérennité. Il la défendait avec l’honnêteté de l’expert et avec la recherche attentive de la vérité.
    Dominique Venner, avec l’intelligence lucide et forte qui est la sienne, a voulu, par son acte extrême, nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste pour nous projeter vers le monde réel ; projeter ceux qui sauront assumer sans sourciller les étiquettes d’extrême droite que l’on jettera  sur eux et sur leurs sépultures ; nous projeter vers la réalité du choix qui s’impose.
    Ce choix, il le dépose au pied de l’autel. Il en appelle à l’Eglise. Sa dernière lettre est claire.
    L’Europe est en danger, cernée par de multiples périls dont le plus redoutable est l’islam.
    L’Église ne doit pas être bridée par l’image d’une certaine forme de charité, qui se métamorphose trop souvent, dans le monde médiatique, en sensiblerie qui inhibe toute démarche politique et salvatrice.
    Pour  limiter cette immigration massive qui anémie la richesse des pays d’origine et atrophie la portée de l’histoire des pays accueillants, les bons interlocuteurs sont les politiques et les décideurs.
    Dominique Venner, qui n’était pas croyant, savait l’importance de l’Eglise catholique, co-fondatrice de l’histoire européenne. Il est, bien sûr, impossible d’éviter la subjectivité de l’interprétation personnelle, mais le contexte fortement symbolique choisi par Dominique Venner, nous incite à dépasser ce type de réticence et nous engage à réfléchir au sens de son acte.
    Si Dominique Venner n’était pas désespéré comme nous sommes nombreux à le penser à travers ses écrits et ses paroles, son suicide prend alors une dimension historique et politique qui nous engage. Cet homme exceptionnel a choisi, en toute conscience, la radicalité de cet acte pour symboliser, avec le plus grand réalisme qui soit, la gravité de la situation de notre société.
    Dominique Venner, qui insistait tant sur l’importance de l’action, a fait de sa mort un acte, afin qu’il puisse se perpétuer en nous et aiguiser, ainsi, notre motivation à agir ; un geste destiné aux personnes qui portent les valeurs et le sens de l’humanité et particulièrement à ceux qui doivent les défendre à travers les évangiles : les  catholiques de France.

    Un germe sur une terre pétrie d’histoire
    Dominique Venner était un semeur. Il vient de déposer un germe sur une terre pétrie d’histoire et d’éveil potentiel. Il sollicite ainsi la réaction de ceux qui ont la foi. Cette foi en l’humanité qui cherche l’élévation de l’homme, contrairement à l’humanisme en vogue qui cherche son contrôle. Cette foi des bâtisseurs des cathédrales. Cette foi que l’on retrouve  dans le regard de ce païen à l’âme noble  qui grandit dans les forêts de France, et confie l’extrémité de son espérance, où commence notre devenir, devant l’autel de Notre-Dame.
    Les catholiques doivent se souvenir qu’ils sont garants de la singularité européenne.
    Mettons notre foi au service de notre courage afin de briser l’hypocrisie du chant médiatique. Chant des sirènes qui, en vantant le multicolore des identités sexuelles, culturelles et raciales, piétine la poésie de l’amour qui ne peut être légalisée, nie la famille comme base de la société, bafoue la richesse des différences culturelles, et, dans une toute-puissance achevée, croit dominer la biologie, le mystère de la vie et son temps impénétrable. Cet humanisme-là est l’achèvement du désir imbécile du contrôle de l’homme sur un univers qui lui échappe. C’est le début de l’horreur.
    Les catholiques de France et, plus largement, les Français de cœur doivent éviter la non-assistance à civilisation en danger. Il est temps d’exprimer une position claire et de résister à l’avancée périlleuse de la dilution des valeurs qui nous mène vers le champ des larmes.
    Laurence Maugest, 29 mai 2013 http://www.polemia.com