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élections - Page 741

  • Des élections présidentielles en Iran

    Des élections présidentielles en Iran
    Je me vois contraint de revenir sur les résultats de la dernière élection présidentielle qui eut lieu le 14 juin en Iran, tant celle-ci sembla laisser la mouvance indifférente. L'un des problèmes majeurs de la mouvance est justement de s'intéresser par trop aux problèmes strictement franco-français au motif du nationalisme; c'est pourtant là une grave erreur sachant que notre pays ne vit nullement sous un globe de pendule, comme s'il était préservé de toutes influences étrangères. Dans les faits, la plupart des problèmes auxquels nous sommes malheureusement confrontés, ne sont pas endogènes. Faut-il faire preuve d'une clarté quelque peu éblouissante pour les rappeler ?

    1/ Le chômage n'est nullement spécifiquement français.
    2/ L'écart croissant entre les salaires n'est pas spécifiquement français.
    3/ Le retour en force de la pauvreté n'est pas spécifiquement français.
    4/ Les délocalisations ne sont pas spécifiquement française.
    5/ Nos lois sont de plus en plus d'origine européenne.
    6/ L'immigration, par définition, est phénomène d'origine étrangère.
    7/ La délinquance que l'on associe souvent à l'immigration, n'est pas non plus spécifiquement phénomène français.

    Ni l'obésité, ni les phénomènes d'anorexie, ni le culte de la consommation, … etc...

    On comprendra dès lors que se polariser sur les problèmes au motif qu'ils sont français procèdent du ridicule: c'est tenter de soigner les conséquences alors que la démarche curatrice consisterait à soigner les causes.

    D'où mon retour sur la dernière élection iranienne, la Perse étant un des pays phare dans le domaine de la géopolitique. Il n'est d'ailleurs pas impossible que si, guerre mondiale venait à advenir, ce serait très probablement dans cette région du globe qu'on en trouverait l'origine.

    Il ne fallu qu'un tour de scrutin pour que les Iraniens élisent leur nouveau président même si, on s'en doute, la barre des 50% ne fut franchie que de justesse (50,71%). C'est donc Hassan Rohani a été élu président de la République islamique dès le premier tour. La participation a été de 72,7 %. Le candidat arrivé en seconde position, Mohammad Baqer Qalibaf, le maire de Téhéran, n’a recueilli que 6 077 292 voix contre les 18 613 329 voix du vainqueur. Voilà assurément qui constitue un avertissement au Guide Ali Khamenei, situé lui côté conservateur (principaliste).

    Une remarque vient spontanément à l'esprit: comment se fait-il que dans un pays que l'on présente en occident avec autant de tares, des élections démocratiques aient pu avoir lieu, ce au point de renverser la tendance en place. Comment se fait-il qu'il y ait de temps à autres, des manifestation en Iran, alors même que ce régime est si souvent qualifié de dictatorial quand ce n'est pas totalitaire. Pourquoi donc évoquer une théocratie de type médiéval, alors même que des groupes de rock sataniques ont là-bas, pignon sur rue.

    La première victime de cette élection démocratique, c'est l'occident menteur, désormais ridiculisé.
    Childéric Fonteney http://www.voxnr.com

  • Le « carburant du Front National »

    Le 24 mars dernier, lors du  duel opposant au second tour  dans la seconde circonscription de l’Oise,  la candidate frontiste Florence Italiani à l’UMP Jean-François Mancel, la progression enregistrée par l’opposition nationale avait surpris les observateurs.  Le FN  avait obtenu 48,59% des suffrages et quasiment doublé le nombre de voix recueilli au premier tour. Et ce, malgré les appels  au front ripoublicain entonnés par les ténors de l’UMPS.   Marine  s’était  félicitée d’une élection démontrant «une extraordinaire accélération de la dynamique du Front National et un magnifique signal d’espérance.» Une nouvelle démonstration en a été apportée hier dans la troisième  circonscription du Lot-et-Garonne où, face au notable UMP  Jean-Louis Costes, le frontiste  Étienne Bousquet-Cassagne  a profité d’une abstention en recul ( 47, 53%) pour quasiment doubler  son nombre de voix du premier tour (de 8 552   à 15 647) et gagner  20 points  ce dimanche  (de 26, 04%à 46,24 %). « Et cela précise Michel Guiniot,  le chevronné directeur de campagne d’Étienne Bousquet-Cassagne,  dans un département plus difficile pour le FN que dans l’Oise »…

     Le Parisien,  on se rassure comme on peut, indique qu’ « En dépit de sa progression, le FN confirme toutefois à travers cette élection son incapacité à passer la barre des 50 % dans un scrutin uninominal à deux tours. Seule Marie-France Stirbois était parvenue à l’emporter à Dreux en 1989 en face- à-face. »

     Pourtant, à bien  y regarder, dans 50 des 121 communes de cette troisième circonscription du Lot-et-Garonne,  Étienne Bousquet-Cassagne devance  le candidat UMP  et gagne trois cantons sur les 14 de la circonscription . « Le point de bascule se fera lors des prochaines échéances électorales, aux municipales et aux européennes. » a-t-il prédit.

     Un résultat d’autant plus encourageant que le front républicain semble faire la preuve de son obsolescence, cette consigne intimant l’ordre de voter pour un candidat du Système  étant de moins en moins  pris  au sérieux par les électeurs, de droite comme de gauche.

     Certes,   note Le Parisien,  si «  le vote blanc a gagné près de 4 000 voix pour atteindre 14,5 % des votants »,   « difficile d’écarter l’idée que de très nombreux électeurs de gauche, au cours d’un scrutin où la participation a gagné 7 points, ont contribué à l’élection de Jean-Louis Costes, qui, lui aussi, a engrangé deux fois plus de voix que dimanche dernier ».

     Ce qui est assez  cocasse quand on sait que Jean-Louis Costes cultive une image très très droitière puisqu’il est réputé proche d’un  groupuscule lié à l’UMP, le  MIL(Mouvement initiative et liberté). Une  structure  héritière du SAC (service d’action civique) de sinistre mémoire,  utilisée déjà abondamment à l’époque du RPR, pour susciter des candidatures parasites afin d’empêcher  les candidats FN de faire le plein des voix patriotes et/ou d’accéder au second tour.

     M. Costes a immédiatement  relayé hier le discours habituel de l’UMP en expliquant  que « le Front National fait commerce de démagogies mais, du moment qu’on gratte le vernis idéologique, on constate qu’il n’y a pas l’ombre d’un programme. »

     Même son de cloche, même disque rayé  de Jean-François Copé qui,   tout en constatant que  « la notion de front républicain ne repose sur aucune réalité » , a défendu « une droite décomplexée, fière d’elle-même, qui assume un discours d’autorité, intraitable sur les questions d’insécurité, d’immigration, de montée des intégrismes sous toutes leurs formes » (sic).   Bref, tout ce que l’UMP au pouvoir pendant dix ans n’a pas su ou voulu  faire !

     « L’UMP est un parti de gouvernement (…) le Front National n’est pas un parti de gouvernement » a répété M. Copé, fustigeant   « la philosophie du rejet et de la peur » qui serait l’apanage du discours frontiste et rejetant de nouveau   « toute alliance électorale avec le Front National. »

    Ce cordon sanitaire antinational, que les Français qui se sont réveillés  ne comprennent plus, est en effet   encore  bien  présent dans les têtes des acteurs du  microcosme politico-médiatique. En  témoigne cet éditorial pathétique paru dans un journal qui se veut de référence,  Le Monde en date du 22 juin, qui recoupe les « analyses » de MM. Copé , Fillon et consorts.

    II y est écrit que « (le FN) s’il avance masqué, n’a renoncé à aucune des idées forces qui l’animent : attiser les peurs de la société française plutôt que les apaiser, stigmatiser les « élites« , jetées en pâture au « peuple« , rejeter l’Autre dès lors qu’il n’est pas gaulois de souche, fermer les frontières du pays contre l’Europe et la mondialisation.»

    «Quoi qu’il en coûte aux uns ou aux autres, le front républicain reste donc la seule riposte contre ce parti rétrograde, nationaliste et xénophobe. Sans quoi, droite comme gauche n’y perdront pas seulement des élections  mais aussi leur âme. »

    Un ramassis de clichés enfantins et de poncifs éculés  qui ne fonctionnent en effet plus vraiment. Arnaud Montebourg est -il plus proche de la vérité quand il déclare, ce fut le cas hier dimanche sur France Inter,  que le  président de la Commission européenne « José Manuel Barroso est le carburant du Front National » ?

     « Je crois a ajouté le ministre du redressement productif que la principale cause de la montée du Front National est liée à la façon dont l’UE exerce aujourd’hui une pression considérable sur des gouvernements démocratiquement élus »

     M. Montebourg n’a pas tort et aux côtés du refus de l’immigration de peuplement qui saccage notre pays et des insécurités grandissantes,   ce rejet d’un  euromondialisme  qui  détruit notre prospérité et nos libertés  est un facteur structurant  du vote FN.

     Mais à qui la faute ?  Elle est de  la responsabilité conjointe du  PS et de l’UMP affirme Bruno Gollnisch ; celle  d’avoir abandonné  par idéologie à Bruxelles  des pans entiers de notre souveraineté. Les mâles déclarations de « l’internationaliste »  Montebourg n’effacent pas cette réalité  là. Les « Etats profonds » PS et UMP, un Barroso et un Fillon,  un Copé et un Moscovici, sont intimement  liés par la même vision du monde.  Le carburant du FN ce sont les Français lucides qui  veulent le rester, tout simplement. Rendez-vous en 2014.

    http://www.gollnisch.com

  • Villeneuve-sur-Lot : bien plus qu'une victoire pour le Front National !

    Villeneuve-sur-Lot: bien plus qu'une victoire pour le Front National ! Cher lecteur, à l'heure où j'écris, c'est à dire 21h ce dimanche 23 juin, j'ai pris connaissance des résultats depuis peu. Dans les faits, utilisant un moteur de recherche bien connu sur internet, j'avais indiqué Villeneuve-sur-Lot dans la rubrique actualités, rafraîchissant ma page internet toutes les cinq minutes depuis 17h00. Fatalement, je finis par obtenir le renseignement tant attendu bien plus tard. J'ai donc appris, comme vous, que le candidat de l'Ump, soutenu en plus par toute la gauche, ce qui corrobore l'expression souvent utilisée par Marine le Pen d'Umps, n'avait obtenu que 53,76%... Avouez que pour toute la coalition, c'est bien peu et que les Frontistes ont tout à fait raison de postuler que le combat politique s'effectue de nos jours entre la France et l'anti-France.

    Voici moins d'une trentaine d'années, j'eus ma première récompense pour le travail de prosélytisme que j'effectuais déjà depuis deux ans au bénéfice du Front National lorsqu'aux élections européennes de 1984, la liste conduite par Jean-Marie le Pen obtint à peu près 10% des suffrages. «On» évoqua alors un vote Coluche qui ne durerait pas. Bernard Pons, acteur majeur du Rpr à l'époque, parla lui d'un épiphénomène. Et bien ce jour, c'est 47,24% qui viennent d'être atteints. Trente ans donc de labeur pour les engagés politiques, cadres, militants, sympathisants et électeurs qui ont su parvenir à multiplier par plus de quatre le score originel. Malgré railleries et haines, les Français sont en train de reprendre le contrôle de leur pays, dirigé depuis des décennies par une oligarchie polymorphe telle l'hydre, et assujettie aux desiderata de l'Etranger.

    On nous avait dit, la stupeur du résultat du premier tour de l'élection présidentielle passée, que le résultat obtenu au second tour lors du second tour par le Front National - 17,79 % - le disqualifiait définitivement pour l'avenir. Et les Français obligés, comme on tente si souvent de les y contraindre, d'abandonner le Front National. Dix ans plus tard environ, puisque c'est à nouveau un second tour avec une coalition générale contre le Front National, on est donc passé de 17,79 %, à 47,24 % …

    Cette fois ci, la bipartition de l'électorat se situe dans le juste référentiel: ceux qui servent la France et ceux qui s'en servent.

    N'allez pas croire Cher Lecteur que ceux qui ne nous ont pas encore rejoints soient viscéralement mauvais: on comprendra leur erreur au motif de tous les matraquages effectués par la quasi totalité des media, dont ils ont à souffrir. Fatalement lorsque lucidité adviendra, c'est avec le sentiment d'avoir été durant tant d'années trompés, qu'il nous rejoindront. Lionel Jospin, n'avait t-il pas fini lui même par avouer la vérité, une fois ses ambitions présidentielles définitivement enterrées, il est vrai. (1)

    Si Villeneuve-sur-Lot n'était, pour reprendre la formulation de Bernard Pons n'était qu'un épiphénomène, il y aurait certes matière à être satisfait, mais aussi à s'interroger sur l'avenir; or, il faut bien constater que celui ci est radieux. Ils sont maintenant de plus en plus en plus nombreux, les candidats du Front National à dépasser la barre des 22,5% au premier tour, et à laisser loin derrière celle des 45% au second, ce pour tous les types d'élections. Fatalement, puisque la politique menée par les uns et les autres est intrinsèquement mauvaise, les résultats obtenus par le Front National, tant au premier qu'au second tour iront crescendo. Et ils ont bien tort les thuriféraires de l'actuel mode de croire que le scrutin majoritaire va toujours les servir: il ne fait que ralentir une progression inexorable, dont ce même scrutin, va par la suite davantage augmenter l'amplitude. Faut-il rappeler que le candidat du Front National présent à Villeneuve-sur-Lot, Etienne Bousquet-Cassagne, n'a que 23 ans ? On ne peut donc pas invoquer son succès par des décennies de travail méticuleux sur le terrain. Si son dynamisme et son charisme expliquent en partie son succès, à l'évidence le label Front National a fait la différence. La différence d'âge aussi, entre les les deux candidats, nous indique aussi où se situe l'avenir.

    Mais il y a plus grave pour le Système.

    A droite, c'est à dire l'une des deux façons d'être tarte, on s'engueule ferme. Entre ceux qui veulent coller aux thématiques élaborées par le Front National et ceux qui souhaitent un recentrage, les couteaux sont tirés. Bien loin de la simple opposition entre Coppé et Fillon, dont on a bien compris que leur seule ambition pour la France qu'ils ont, n'est autre que d'être son président, on constate que la faille s'est ouverte entre militants, de plus en plus partagés quant à la conduite à tenir. Plus grave, la génération militante qui avait oeuvré pour Jacques Chirac naguère, vieillit et s'en va naturellement decrescendo. Celle là même, si opposée au Front National, suite aux consignes stupides d'un état major inconscient des périls qui désormais nous frappent. Les études effectuées par les politologues nous montrent au contraire, que la relève est d'un tout autre avis. L'idée d'une implosion de la droite, déjà consommée suite à l'advenue du modem et de l'Udi, doit maintenant être sérieusement envisagée.

    Et la gauche, Cher Lecteur ? Pas mieux ! On sait les engueulades suite au premier tour de Vileneuve-sur-Lot entre écolos citadins et socialo-capitalistes, variante actuelle du socialo-communisme des années 80. Et avant même cette élection le doute de nombreux cadres écologistes quant à la participation verte à l'actuel gouvernement. Ajoutez à cela, les diatribes du sieur Melenchon qui sont autant de missiles dirigés à l'encontre de l'actuelle coalition gouvernementale. Et Melenchon d'ailleurs de ne pas être souverain, les critiques du parti communiste communiste montant en puissance à son encontre.

    Ah, la belle journée que celle du dimanche 23 juin 2013 ! Quant à la rentrée de septembre, je vous laisse l'imaginer...

    Ps: désolé de vous apprendre Cher Lecteur, si vous possédez un ordinateur, que vous allez devoir probablement devoir payer une taxe; elle permettra peut être de financer les grandes entreprises qui délocalisent sachant que paraît-il, elles ont besoin d'argent... Il fallait bien ce soir, un petit nuage dans Notre grand ciel bleu.

    Alain Rebours  http://www.voxnr.com

    notes :

    (1) http://www.youtube.com/watch?v=xY3jUuFBWIM&feature=youtu.be

  • Le mimétisme journalistique et le politiquement correct

    Guillaume Bernard répond à Atlantico à propos de la droitophobie. Extraits :

    "Les choses sont en train, lentement, de changer, un certain nombre d’intellectuels ou de politiques s’assumant de nouveau de droite. Cependant, il est peu niable qu’il n’y ait encore, en France, une « droitophobie » qui a commencé à apparaître à la fin du XIXe siècle, s’est amplifiée dans l’entre-deux guerres mondiales et a joué à plein à partir de la guerre froide. Elle est le fruit, d’un côté, de l’offensive intellectuelle de la gauche et, de l’autre, de l’abandon du terrain culturel par la droite pendant des décennies, toute une grande partie d’entre-elle se cantonnant à des arguments, en attaque ou en défense, sur le terrain de la gestion et de la comptabilité : elle accusait la gauche d’être financièrement irresponsable tandis qu’elle s’affirmait économiquement compétence.

    La droite a donc longtemps laissé, même si elle s’en défendait, non seulement le « monopole du cœur » mais aussi celui du cerveau à la gauche : les idées nouvelles et généreuses étaient à gauche, les vieilles lunes poussiéreuses étaient de droite. La droite s’est laissée intellectuellement comme écraser par la gauche (ce qu’Albert Thibaudet a pu qualifier de « mouvement sinistrogyre »). D’ailleurs, sous la Ve République, à part quelques personnalités, les hommes politiques de droite ne se sont pas, jusqu’à très récemment, reconus comme tels. Une expression, bâtie par le philosophe américain Léo Strauss, permet de comprendre le ressort profond de la « droitophobie » : la reductio ad hitlerum. Autrement dit, toute une partie de la gauche ne cherche pas à répondre rationnellement aux idées, aux arguments et aux raisonnement de la droite, mais entend les disqualifier, émotionnellement, en les associant voire en les assimilant à ce qui est instinctivement honni. [...]

    Toute une gauche intellectuelle a toujours eu un sentiment de supériorité parce qu’elle est supposée incarner le progrès, être dans le sens de l’histoire (et de la science). Ses adversaires étant, de toute façon, inéluctablement condamnés par l’évolution du monde, leurs idées étant malséantes voire nauséabondes, il est légitime d’utiliser contre eux des moyens radicaux pour les mettre hors jeu. Nous sommes, là, en présence d’une manifestation de terrorisme intellectuel dont le « politiquement correct » est la forme édulcorée. Le terrorisme intellectuel est l’une des stratégies visant la manipulation de l’opinion publique (elles ont été mises au jour notamment par le linguiste nord-américain Noam Chomsky). Ses méthodes peuvent être résumées ainsi : l’intimidation de l’adversaire par l’invocation de tabous « moraux » (c’est la police de la pensée), puis sa disqualification par le recours à des arguments d’autorité (la position combattue étant présentée comme simpliste, dépourvue de fondement ou inapplicable) entrainant son isolement par une présentation manichéenne des enjeux (contraignant les « neutres » à se coaliser contre lui sous peine de lui être assimilé) et, enfin, si nécessaire, sa diabolisation (technique de l’amalgame). [...]

    Vu de l’extérieur, il est assez fascinant de constater une quasi-unanimité parmi les journalistes sinon sur la position défendue sur certains sujets du moins dans la manière de les aborder. D’aucuns pourraient y voir un complot. L’explication est, très vraisemblablement, beaucoup plus simple : le mimétisme (dévoilé par Gabriel Tarde). Chacun cherche, naturellement, à réussir ou maintenir son intégration dans le corps social (en règle générale, la société dans son ensemble mais aussi, parfois, une communauté choisie). Afin de ne pas en être rejeté, l’individu épouse les valeurs majoritaires du groupe en question. Les idées qu’il défend sont moins les siennes que celles auxquelles il adhère par imitation du comportement dominant. Il n’y a pas de raison que ce qui est vrai pour le commun des mortels ne le soit pas aussi pour les journalistes.

    Faut-il en conclure que l’opinion publique est manipulée par une profession idéologiquement homogène ? Il s’agit d’une des questions les plus délicates de la sociologie politique. Il est certain que l’individu est influençable. Tout un chacun a souvent besoin (parce que personne n’est omniscient) d’être aidé pour formuler un avis sur certains sujets. En raison de son manque de temps et de références pour étudier une question, il recherche une synthèse. Or, les journalistes (avec les hommes politiques et les sondeurs) sont un relais privilégié des « abrégés de la décision » (énoncés courts et simples résumant une problématique et une position). Aussi, la personne est-telle tentée, par facilité, d’endosser ces formulations (le « prêt-à-penser ») et de les prendre pour le résultat de sa propre réflexion. En outre, ses groupes de référence (famille, amis, travail) filtrent l’information qu’elle reçoit et, par souci de tranquillité d’esprit, elle ne s’expose généralement qu’aux médias qui la confortent dans son opinion préétablie.

    Les journalistes ont donc la capacité de participer à faire progresser ou à bloquer le développement de certaines idées. Ils contribuent à former l’opinion publique en sélectionnant et hiérarchisant les sujets : ils focalisent l’attention sur certains événements ou idées et détournent d’autres. Sauf à faire ouvertement de la propagande, les médias ne disent pas directement et ouvertement ce qu’il faut penser, mais ils orientent vers ce à quoi il est intelligent, moral et légitime de s’intéresser. Tabler sur la sincérité et la compétence des journalistes ne les exonère donc pas de leur immense responsabilité. Sont-ils dans leur rôle et font-ils preuve d’une indépendance d’esprit quand ils se font les propagateurs du « politiquement correct » ou du « historiquement dans le vent » ? [...]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hollande, un ennemi idéal

    Et si la meilleure façon de se débarrasser de Hollande était de lui ficher la paix ?
    Il se débrouille si bien tout seul, il est son propre ennemi, ses opposants ne pourront jamais le “descendre” mieux qu’il ne le fait lui-même.
     
    Hollande choisit si mal les combats qu’il doit mener qu’il les perd et les perdra tous, toujours. Là où le peuple français voulait un changement brutal de direction (chômage, insécurité, etc.), il a été un homme asservi à l’ultra-libéralisme le plus cynique, un roi de la collaboration active.
    En revanche, quand Hollande s’agite et lance une de ses foutus “réformes” c’est qu’il y a quelque chose de trop français à ses yeux. Pas de chance pour lui : la solution à nos problèmes est un retour à l’étalon France !
    Avec lui, l’ENA est décrédibilisée pour toujours et tant mieux, cette école a fait assez de mal comme cela à notre pays.
    Alors pourquoi le laisser agir ?
    A chaque fois que notre président pose un acte, une parole, il crée l’effroi et la stupeur chez le français qui aime son pays ou plutôt ce qu’était son pays. A la moindre de ses interventions, il cimente la résistance naissante en France et l’esprit souverainiste déploie les piquets de sa tente.
    Finalement, la politique de Hollande nourrit le sentiment de défiance vis à vis du mondialisme et de l’ultra-libéralisme et renfloue donc généreusement les rangs des défenseurs de la nation.
    Regardez comment son gouvernement (à l’image du président dans la 5ème République) a réagi face au refus populaire du mariage gay… Nous avons eu une Taubira éclatant de rire et embrassant chaleureusement Ayrault au passage en force de la loi, pendant que Valls lançait des troupeaux de CRS contre le peuple… Une véritable aubaine pour les prétendus “fachos”. Les rares français qui n’avaient pas encore déchanté ont été choqués par les dénis de démocratie multiples constatés.
    Rien ne vaut en effet pour le combat nationaliste qu’un citoyen arrêté abusivement, une maman et son bébé gazés par deux “robocops”, un panier à salade rempli de pères de famille et de grand-mères… Aujourd’hui, les images font le tour de France en une heure via les réseaux, et le gouvernement a beau nier les faits, les images sont dans la boîte. Les puissants ne peuvent réécrire les pages du net comme ils réécrivent les pages des manuels scolaires d’histoire.
    Laissons donc Hollande faire du hollandisme et déployer ses ailes bien haut dans le ciel, la chute n’en sera que plus violente…
    Hollande est paradoxalement le meilleur ennemi que les souverainistes pouvaient avoir : prévisible, maladroit, mauvais menteur et mauvais stratège.
    Franck Vinrech http://fr.novopress.info

  • Iran : recherche printemps désespérément

    Encore un modéré, ce n’est pas le premier

    Les médias qui tentent désespérément de trouver des espoirs de démocratisation dans le monde arabo-musulman ont un nouveau chouchou. Déçu cruellement par « l’islamiste conservateur » Erdogan, au pouvoir en Turquie, ils ont trouvé l’ayatollah modéré Rohani (photo), en Iran. On pourrait sourire si ce n’était désespérant. Voilà maintenant qu’en Turquie, les islamistes se tournent vers l’armée qu’ils ont brisée par peur de la voir s’opposer à l’islamisation d’un état laïc et kémaliste. L’armée sauvant les islamistes d’une révolte laïque…. Ce n’est tout de même pas gagné pour le pouvoir.

    En ce qui concerne la théocratie iranienne, on fera remarquer que la bête noire de l’occident et d’Israël, le président Ahmadinejad, présenté parfois comme le nouvel Hitler n'a pas été battu contrairement à ce que croient beaucoup de gens mal informés par les médias. Il a joué le jeu démocratique ou en tout cas constitutionnel et ne s’est pas représenté. Drôle de dictateur tout de même !

    Le modéré a gagné, car les conservateurs étaient divisés. Une victoire qui dés le premier tour est tout de même une surprise. La joie des femmes et des jeunes montrent cependant que ce vote a un sens : une demande de libéralisation de la vie dans le cercle privé. Avec 18,6 millions de voix, Hassan Rohani a largement devancé les cinq adversaires conservateurs qui se présentaient face à lui. En recueillant 50,68 % des suffrages, il est élu septième président de la République islamique d’Iran dès le premier tour, reléguant le favori, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf, à 12 millions de voix derrière lui. Il y aura donc plus un changement de forme que de fond.

    Le dossier nucléaire en est un exemple.

    Rohani veut la reconnaissance des droits de l’Iran qui ne sont pas négociables mais il promet le dialogue dans la transparence. Il a été surnommé le «cheikh diplomate» pour son rôle en tant que chef de la délégation de son pays, de 2003 à 2005, dans les négociations avec les européens sur le nucléaire iranien, ayant abouti à la suspension du programme d’enrichissement de l’uranium. Mahmoud Ahmadinejad avait ensuite mis fin à l’embellie. «On ne s’attend pas à un bouleversement, mais c’est l’occasion peut-être de prendre les choses différemment», commente un diplomate européen, selon lequel le nouveau président «ne va rien changer de fondamental dans le fond, mais peut-être dans le style», forcément différent de celui de Mahmoud Ahmadinejad.

    A l’annonce de la victoire d’Hassan Rohani, la plupart des états se sont dits prêts à travailler avec lui, l’invitant à trouver «une nouvelle voie», notamment sur le dossier nucléaire et la crise syrienne. Denis McDonough, secrétaire général de la Maison Blanche, ce dimanche sur la chaîne de télévision CBS, a voulu voir dans son élection «un signe porteur d’espoir».

    Israël craint un état de grâce qui permette à l’Iran, au contraire, d’atteindre son objectif alors qu’une ligne rouge militaire avait été élaborée contre le nucléaire de l’ancien président. Benjamin Netanyahu a appelé à ne pas «se bercer d’illusions», à maintenir la pression et à faire cesser le programme nucléaire iranien «par tous les moyens nécessaires». Il n’y croit pas et redoute que des partenaires ne se laissent abuser.

    Geneive Abdo, du groupe de réflexion Stimson Center à Washington, prédit, reprise par Libération, «une probable lune de miel au début», mais se dit «très sceptique sur de réels progrès dans le dossier nucléaire» et «en Syrie, je pense qu’il n’y aura pas de changements», souligne-t-elle. Le régime iranien estime en effet que la Syrie était d’un intérêt vital et stratégique. L’Iran est un pays qui a une stratégie à long terme et le président aura du mal à tempérer le vrai pouvoir, celui du guide Khamenei.

    Âgé de 64 ans, Hassan Rohani (dont le nom de famille signifie “religieux” en persan) possède un long passé de responsable politique en République islamique. Fervent soutien du fondateur du régime, l’ayatollah Khomeiny, il a été député entre 1980 et 2000, avant d’être élu membre de l’Assemblée des experts, une instance chargée de superviser le Guide suprême. Il est d’ailleurs toujours le représentant de l’ayatollah Khamenei au sein du Conseil suprême de la sécurité nationale. C’est dire si les deux hommes se font confiance. Hassan Rohani est également membre de l’Association du clergé combattant, qui réunit les religieux conservateurs.

    Un “modéré”, au discours plat, dépourvu de charisme et d’envergure politique, que personne en Iran ne voyait triompher il y a à peine un mois. Mais le soutien prononcé des deux anciens présidents Khatami et Rafsandjani puis le renoncement du seul candidat réformateur, Mohammad Reza Aref, en faveur de Rohani ont propulsé ce dernier au rang de candidat frondeur. À Téhéran, ce sont des milliers de personnes qui sont descendues, à pied ou en voiture, dans la rue pour célébrer la victoire à coups de klaxon et même avec de danses endiablées. Ces images rappellent la victoire tout aussi inattendue du réformateur Mohammad Khatami à la présidentielle de 1997, et surtout les scènes de joie et d’espoir de la campagne réformatrice de 2009, rebaptisée Mouvement vert, qui se sont achevées dans le sang.

    À l’époque, Hassan Rohani n’avait eu aucun mot pour condamner la répression féroce des manifestants pacifiques, dont beaucoup ont voté pour lui aujourd’hui. Durant la campagne de 2013, le candidat modéré a veillé à ne pas prononcer, au cours des débats télévisés, les noms de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karroubi, les deux leaders du Mouvement vert, emprisonnés à domicile depuis plus de deux ans. De la même manière, il s’est bien gardé d’évoquer la chape de plomb sécuritaire qui s’abat depuis quatre ans sur les journalistes, activistes, avocats ou politiciens réformateurs en Iran.

    Modéré peut-être, mais pas dans tous les domaines apparemment.

    Jean Bonnevey  http://fr.novopress.info/

    Source : Metamag.

  • La digue anti FN…

    Après Marion Maréchal,  membre du groupe parlementaire d’amitié France-Russie, qui  s’était rendue à Moscou en décembre dans le cadre  d’un forum international organisé par la Douma; après Bruno Gollnisch reçu le mois dernier à ce même parlement russe  dans le cadre des travaux de la commission des doits de l’homme dirigé par  Yaroslav Nilov ( président de la Commission parlementaire pour les organisations sociales et religieuses) et pour un entretien avec  la vice-ministre de la justice de Vladimir Poutine, Marine Le Pen est également cette semaine en Russie . Après un passage en Crimée et avant une halte à Saint-Pétersbourg, la présidente du  FN était reçue hier (en compagnie du Vice-président Louis Aliot et du conseiller  Ludovic de Danne) par  le président de la Douma, Sergueï Narychkine. Elle  tient aujourd’hui une conférence à l‘Institut  d’Etat des Relations internationales de Moscou (MGIMO).

    Au moment ou  Vladimir Poutine, lors de la réunion du G 8 la semaine dernière en Irlande, est resté intransigeant sur sa volonté de ramener la paix en Syrie en refusant notamment toute idée d’armer les miliciens   soutenus par Washington, l’UE, l’Otan et les fondamentalistes islamistes,  Marine Le Pen  a réitéré à l’occasion de ce déplacement son souhait d’un «rééquilibrage » des  relations entre la Russie et l’Europe .

    « Aujourd’hui a-t-elle déclaré aux journalistes, «  j’ai quand même le sentiment que l’Union européenne mène une sorte de Guerre froide à la Russie »

    «Je pense a-t-elle ajouté  que nous avons des intérêts stratégiques communs, je pense que nous avons aussi des valeurs communes, que nous sommes des pays européens».  «La Russie est présentée sous des traits (…) diabolisés». «Ce serait une sorte de dictature, un pays totalement fermé. Cela n’est pas objectivement la réalité», a-t-elle précisé.

    Alors que  la Douma a voté en deuxième lecture un projet de loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples homosexuels ou des célibataires dans les pays ayant légalisé les unions entre personnes de même sexe,  la présidente du FN a souligné que «la Russie ne sera pas la seule à prendre cette décision ». « Probablement, beaucoup de pays dans le monde vont prendre la décision de supprimer l’adoption pour les parents français. C’est bien regrettable mais ce sont des choses qu’il faut intégrer avant de faire voter une loi»

    Télescopage des dates, tandis que la présidente du Front faisait entendre la nécessité de relations fructueuses entre la Russie, l’Europe et la France, une nouvelle offensive était menée contre un Front National qui défend la cause des peuples libres, des identités et des souverainetés nationales.

    Mercredi, la commission des Affaires juridiques du Parlement européen (onze voix pour, une contre et quatre abstentions)  a adopté un rapport (concocté par l’élue «  libérale », immigrationniste  et  théologienne suédoise Cecilia Wikström, membre du  Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe),  qui  recommande la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen.

    Comme cela avait été déjà le cas dans le passé à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch, cette entité bruxelloise a donc validé  le  vœu  transmis fin novembre au Parlement européen par le ministère de la Justice du gouvernement Ayrault .  Ce texte sera  soumis au vote en session plénière le mardi 2 juillet prochain à Strasbourg.

    En cause, nous l’évoquions sur ce blog,  les propos de Marine, en décembre 2010 lors de son passage à Lyon dans le cadre de la campagne interne, évoquant les prières de rue de certains groupes  musulmans. « Je suis désolée avait-elle dit,  mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde guerre mondiale , s’il s’agit de parler d’occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c’est une occupation du territoire (…) Certes il n y’a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ». Les habituelles officines communautaires,  faisant commerce d’antiracisme, subventionnées avec nos impôts et soutenues par l’UMPS se sont elles senties visées?

    Les avocats du FN soutiennent que la plainte est irrecevable, et Bruno Gollnisch, très en pointe dans la défense de Marine au Parlement, rappelle aussi, comme il l’avait fait lorsqu’il fut pareillement harcelé par la « justice » bruxelloise que  l’immunité parlementaire couvre justement des propos tenus en dehors du Parlement européen puisque, selon les textes, les déclarations d’un député dans l’hémicycle ne peuvent donner lieu à des poursuites.

    Excommunication et procès en sorcellerie que l’UMP mène aussi de concert avec la gauche et ses soutiens. En pleine promotion de son film Né quelque part (qui fait un bide retentissant), le « comique »  Jamel Debouze comme Valérie Pécresse, NKM, Laurent Wauquiez ou Xavier Bertrand,  a déclaré à l’adresse de Marine Le Pen que « L’immigration, c’est pas un problème, c’est une solution ». Avant d’ajouter, y aurait-il un lien de cause à effet ?,   que «  bientôt, l’Afrique va mettre une claque à l’Europe »…

    Dans le même temps,  Jean-François Copé annonçait l’exclusion d’Olivier Lapierre, ancien maire UMP de Saint-Gilles (Gard),  coupable d’avoir confessé que Gilbert Collard était « un ami de longue date » et qu’il le soutiendrait si celui-ci se présentait aux municipales.

    Un communiqué diffusé par le Bureau politique de l’UMP souligne implicitement  que M. Copé entend   permettre aux socialo-communistes de garder autant que faire se peut leurs fiefs électoraux et le contrôle des assemblées.

    Il  a ainsi  rappelé qu’ «aucun accord d’aucune sorte ne sera accepté avec le Front National et que tout membre UMP qui viendrait à passer un accord avec le FN ou qui soutiendrait une candidature se placerait immédiatement en situation d’être exclu de l’UMP ».

    Est-il étonnant note Bruno Gollnisch, que cette digue anti FN, cette   alliance pour  faire perdurer le partage du gâteau ripoublicain  entre les dirigeants de la  droite et de la  gauche euromondialistes, soit  tout naturellement la même que celle   que l’on retrouve au niveau de l’Europe bruxelloise entre libéraux et socialistes? Elle s’expose crûment  au travers de  la politique   de l’entité européiste, trop souvent  servilement alignée sur celle du Nouvel ordre mondial, comme dans  le voeu délirant  de priver Marine Le Pen de son mandat parlementaire.

    http://www.gollnisch.com

  • PRIORITÉ À LA JEUNESSE QU'IL DISAIT ! IL A TENU PAROLE

     

    OUI, RAPPELEZ-VOUS SES FIERS ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE, en 2012 ! ses 60 propositions...

    "Je veux remettre l’éducation et la jeunesse au cœur de l’action publique.... Mes trois priorités : le redressement des comptes publics et de l’industrie, la justice et la jeunesse...

     

    "Je veux donner confiance dans l’avenir et retrouver la promesse républicaine, et d’abord pour notre jeunesse. "

    Il ne fait plus rire personne !

     

    http://www.actionfrancaise.net

  • La gauche à l’épreuve du peuple par Pierre LE VIGAN

    La victoire de la gauche est déjà du passé. Elle a déçu à la vitesse grand V. C’était une victoire en trompe-l’œil. La gauche n’a en effet pas gagné la bataille des idées. Idéologiquement, les jeux sont inversés par rapport aux années 1970 : c’est la droite qui est à l’offensive et la gauche qui est mal à l’aise. Certes, le discours de Nicolas Sarkozy sur « les frontières nécessaires » n’a pas suffi à son succès, non pas que les Français le rejettent mais parce que la storytelling (Christian Salmon) du président sortant ne reposait plus sur aucune fiabilité personnelle. Sarkozy, entre éloge du métissage, défense du droit de vote des étrangers,  et création d’un ministère de l’identité nationale avait trop souvent et trop longtemps dit tout et le contraire de tout. De là un échec. Le sortant est sorti. Pour l’instant. Mais de là aussi une victoire en trompe l’œil de la gauche. D’où la nécessité d’analyser sur le fond, et dans la durée, la situation de la gauche en France. C’est ce qu’a fait Jean-Pierre Le Goff, poursuivant un remarquable travail sur l’héritage de mai 68 et la « barbarie douce » de nos temps modernes.

     

    La gauche se définit en partie par ses marges. Celles-ci se divisent en deux groupes. L’un est l’extrême gauche néo-bolchévique. Sous cette forme, elle est très minoritaire et peu influente. L’autre est le gauchisme culturel. C’est un gauchisme flou mais qui imprègne une bonne partie de la gauche. Un gauchisme immature mais remarquablement prégnant de trotskistes reconvertis dans ce que l’on appelle « les nouveaux mouvements sociaux ». Ce gauchisme culturel s’est inscrit comme un refus des positions modernes que nous connaissions depuis des décennies et qui se situaient en grande partie dans le sillage des Lumières. Ces positions modernes relevaient de la  croyance au progrès. C’est contre cela que s’est construit le gauchisme, tout en gardant de la gauche l’irénisme sociétal. Le gauchisme culturel – de Télérama aux Inrocks – a ainsi débouché sur le refus de tout projet, sur une réflexion en termes de flux, et non de positions, et sur une dialectique centre-périphérie à la place de l’analyse de classe. C’est un refus post-moderne de toute narration en termes d’inscription historique dans la durée, de toute prise en compte de la valeur des traditions, fussent celles du mouvement ouvrier. C’est l’abandon de tout intérêt pour la notion de transmission et d’héritage culturel.

     

    Le gauchisme culturel constitue aussi un pseudo-dépassement de la pensée marxiste. Ce « dépassement » est d’autant plus déterminé que les acteurs de ce conglomérat n’ont jamais cherché à comprendre sérieusement Marx. La force de ce courant, le retentissement de ce courant sur l’ensemble de la gauche est d’autant plus fort que la « deuxième gauche » (Alain Touraine, Michel Wieviorka…) reprend le même schéma post-marxiste que le gauchisme, à savoir que l’opposition capital-travail n’est plus structurante. À bien y regarder ce « dépassement » est une régression en-deça des apports de Marx. Comme sans Marx il ne reste que la prolifération des droits, la deuxième gauche se contente de tirer des conclusions moins hystériques des « nouveaux mouvements sociaux » que les gauchistes du droit au logement ou de la régularisation de tous les sans-papiers.

     

    Ainsi, la modernité reposait sur l’idée que le projet d’un monde neuf était possible et nécessaire. Le gauchisme culturel repose sur une idée encore plus folle : la table rase est déjà là et il ne faut en aucun cas essayer de construire quelque chose. Tout est possible, tout a la même valeur (c’est-à-dire que plus rien n’a vraiment de valeur), on peut « tout essayer ». Le maître-mot du gauchisme culturel – et au-delà le maître-mot de la post-modernité, c’est « pourquoi pas ? ». Pourquoi pas l’adoption d’enfant par des couples homosexuels ? Pourquoi un homme ne serait-il pas une maman ? Pourquoi les enfants n’auraient-ils pas les mêmes droits que les parents ? Pourquoi faudrait-il apprendre l’orthographe ? pourquoi pas en inventer une nouvelle ? Ou pourquoi pas chacun son orthographe ? (comme « chacun sa culture »).

     

    Rien ne va plus de soi. Le besoin humain d’avoir des repères relativement stables qui permettent d’établir une certaine familiarité avec le monde (Hannah Arendt) est nié. Une « barbarie douce »  s’installe ainsi. Elle est fondée sur la négation des permanences, des héritages culturels, des transmissions, des repères. Le langage lui-même est simplifié et déstructuré : les métiers sont remplacés par des « compétences », les enseignements sont remplacés par des « formations », les agressions physiques sont appelées des « incivilités ». Peuples et familles sont remplacés par des « tribus ». La perte des repères va avec la perte des symboles qui amène chacun, dans nos démocraties de marché, à « vivre et penser comme des porcs » selon l’expression qu’avait eu Gilles Chatelet.

     

    C’est à cela qu’a contribué, en ruinant la décence commune qui était celle du mouvement ouvrier, le gauchisme culturel, inspiré sommairement de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, et illustré maintenant par Antonio Negri et Michael Hardt et leurs théories sur la multitude (Karl Marx, Friedrich Engels et Georges Sorel disaient « la populace »). C’est ainsi que les gauchistes, pour le plus grand bien du capital, et en parfaite symbiose avec la post-modernité et les apologistes du « temps des tribus », ont évacué le peuple de l’histoire. Cette déconstruction des repères a amené le triomphe d’une « décivilisation » (Renaud Camus), un génocide culturel tranquille, et cette « barbarie douce » proche du nouvel état de fausse liberté qu’anticipait Tocqueville (De la démocratie en Amérique, tome 2) c’est-à-dire combinant une nouvelle servitude avec le maintien voire l’affirmation tonitruante des « formes extérieures de la liberté ».

     

    Nos démocraties de marché ont donc instauré un totalitarisme doux particulièrement efficace pour déposséder les peuples du politique. Le revers de la massification est que nos sociétés sont minées par un individualisme où les personnes sont désaffiliées et déculturées, les liens affaiblis, les générosités mêmes devenues impersonnelles (donner pour de « grandes causes » médiatiques).

     

    Dans le même temps, la dictature de l’urgence évite de penser à ce qui importe vraiment. La décence ordinaire est remplacée par l’idéologie du « c’est mon choix ». Cet éclatement post-moderne des identités, des personnalités, et des trajectoires cache mal une insécurité culturelle, qui se traduit justement par la revendication populiste. Tant que la gauche n’y répondra pas elle ne pourra compter que sur les faiblesses de ses adversaires pour accéder au pouvoir et aura bien du mal à y rester. Qu’elle y reste ou non, cela ne changera rien au sentiment d’abandon éprouvé par le peuple.

     

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

     

    • Jean-Pierre Le Goff, La gauche à l’épreuve, 1968 – 2011, Perrin, coll. « Tempus », 2011, 288 p., 8,50 €.

     

    • Article déjà paru dans Éléments et modifié pour Europe Maxima.

  • L’UMPS se dévoile enfin au grand jour, par Le Crieur du Cœur

     

     « La faim fait sortir les loups du bois ». Ce vieux proverbe, comme tant d’autres, révèle une part de vérité absolument indéniable- quelle que puisse être la faim concernée. J’ajouterai même : quels que soient les loups concernés !!!

     

     

    Mais c’est aujourd’hui de notoriété publique : la politique a rendu les Français aveugles à la réalité, obnubilés qu’ils ont été, noyés sous les mensonges des médias stipendiés… Ils ne savent même plus additionner deux nombres simples. Par exemple : quelques nombres du genre 28+26=54… sans compter les décimales.

     

    Et qu’un parti qui se prétend « démocratique » - tout en ayant oublié le sens du terme (car si peuple il y a, ce parti devrait en écouter les volontés de la majorité, et non des minorités déviantes…) et en ayant aussi oublié après avoir négligé cette réalité fondamentale, que le marxisme n’est pas, n’a jamais été, et ne peut pas devenir démocratique, car par principe c’est une idéologie de division.¢

     

    Ainsi l’on voit un Jean-Philippe (?) - qui se pose en désiré ! appeler les électeurs qui rêvent encore du socialisme, à voter pour leur « ennemi de classe », rêvant de permettre ainsi à un candidat d’un parti qu’ils combattent depuis des décennies de se faire élire au lieu du candidat du front populaire, dénigré sous l’appellation de « populiste », cette appellation qui devrait être reconnue, proclamée et affirmée comme flatteuse et plus vraiment démocratique que le terme populaire…terme dévalorisé depuis des décennies lui aussi…

     

     

    Mais lorsque plus de la moitié  des électrices et électeurs votent à droite, il faut vite hurler que la droite ce n’est pas le « vrai peuple », que seuls les extrémistes et fascistes de gauche ont droit aux sièges du Parlement ; que la droite n’est composée que de « groupuscules terroristes et racistes » (mais ici il faut rappeler une fois de plus que l’amalgame entre les notions de races et de religions est un crime contre la vérité).

     

    Comment osent-ils demander aux Françaises et aux Français de remplacer un tricheur socialiste par un « ennemi de classe » qu’ils ont dénigré, et comment un télévalet qui arbore un cache-col rouge sang et une cravate rose,  ose-t-il  remplacer ses faux-fuyants habituels par un énorme mensonge et dire, sans rougir plus, que le rejet électoral est causé par une impatience de voir plus de réformes destructrices ???

     

     

    Des chèques perdus en régie et des piratages informatiques ont causé ce long silence (je ne sais mais je pense au mot de censure politique) ; mais votre porte-voix  espère pouvoir enfin recommencer à crier pour vous… Car il reste le Crieur du Cœur.