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élections - Page 741

  • Partis discrédités : pratiquons « l’abstention engagée » !

    « Soyons réalistes, exigeons l’impossible », braillaient en mai 68 les disciples en peau de lapin du Che, avant de rejoindre les appartements bourgeois de leurs parents. Ayant atteint l’âge de l’incontinence, ils nous lèguent le mariage homo comme le dernier avatar de leurs fantasmes consuméristes.

    Mais être réaliste en exigeant l’impossible, n’est-ce pas ce que font, à leur tour, ceux qui, pour lutter contre la dictature du grand n’importe quoi, en appellent à peser sur l’UMP pour la contraindre à revenir sur le mariage gay une fois revenue au pouvoir ? Ceux qui imaginent, avec ce réalisme qui les a toujours caractérisés, que la droite libérale revienne sur une évolution qu’elle a elle-même inaugurée en 1974 ? Qui a alors placé à l’Élysée en toute connaissance de cause celui que le philosophe Pierre Boutang qualifierait bientôt de « menteur », « pourrisseur » et « fossoyeur » ?

    Certes, le manque d’imagination ne réclame aucun courage, surtout quand il s’allie avec l’intérêt bien compris. Frigide Barjot a d’ailleurs ouvert la voie et Jean-François Copé, avec cet air qu’on lui connaît de prendre ostensiblement les Français pour des imbéciles, a déjà demandé aux manifestants d’hier de transformer en bulletins de vote leur légitime colère. [...]

    François Marcilhac - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les Résistants, d'Alain Sandler

    J’enrage de voir les citoyens français se laisser manipuler dans un système politique complètement sclérosé et rester inertes, léthargiques, alors que c’est à eux de réagir et de s’exprimer pour faire bouger la France.
    Le personnel politique tue à petit feu la Ve République, créée par le Général de Gaulle. C’est au Peuple de France de la soigner et de la guérir. C’est un devoir de mémoire et de respect envers celui qui a su être un homme providentiel, entré dans l’histoire de notre pays.
    Pour atteindre cet objectif, un seul mot d’ordre : résister. Résister à la mainmise des partis politiques sur le pouvoir et prendre la parole en imposant la démocratie directe pour accompagner la démocratie représentative qui ne suffit plus.
    Les citoyens se doivent de saisir cette chance pour la France, pour son sursaut.
    Cet appel s’adresse à tous les Français élus ou pas qui prennent conscience que nos institutions politiques, économiques et sociales ne sont plus adaptées au monde moderne et qu’elles ont besoin d’une refonte afin de retrouver la compétitivité indispensable pour le bien-être des Français.
    C’est la raison essentielle, pour laquelle il est nécessaire que le Peuple ait son mot à dire dans la gestion du pays, les élus ne pouvant être à la fois juge et partie, personne ne détenant la science infuse.
    Le général de Gaulle en dénonça tous les dangers : « Si, malgré l’esprit de ce qui a été voté en 1958, les partis se ré emparent des institutions de la République, alors rien ne vaut plus.
    Si à la place de ce chef de l’état, qui est fait pour empêcher que la République ne retombe à la discrétion des partis, on met un Chef d’État qui n’est qu’une émanation des partis politiques, alors tout ce que l’on aura écrit dans la constitution ne changera rien à rien. On en reviendra au point de départ, ce serait une catastrophe nationale. »
    Et bien, nous y sommes et c’est une très grande défaite pour la démocratie.

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    http://www.francepresseinfos.com/

  • L’Extrême droite ou la geôle médiatique imprenable…

    La dictature du relativisme.
    Certains se retrouvent épinglés sur « le mur des cons », d’autres sont matraqués par un agglomérat incertain, apostillés d’ « extrême droite », et les moins chanceux subissent les deux tourments à la fois, et bien d’autres encore.
    Vous considérez que le mariage entre un homme et une femme est la base de la société, le lien avec notre histoire et le pont vers l’avenir ? Vous êtes d’extrême droite !
    Vous pensez que la France est l’enfant de valeurs et de traditions nobles, vous revendiquez la pensée grecque et la chrétienté comme fondatrices de notre culture européenne ? Vous êtes d’extrême droite !
    Attention, parler de « culture européenne », c’est déjà un peu douteux !
    Toute votre énergie cérébrale et sensible se destine à la recherche de celui qui a tué votre enfant et vous êtes un fasciste stupide.

    Parler du monde réel, c’est risquer d’être taxé d’extrémisme
    Nous ne pouvons plus accepter d’être taxés d’extrémisme dès que l’on parle du monde réel. Dans l’univers idéologique, mondialiste actuel, la reconnaissance des richesses de notre histoire et de ses valeurs enracinées est jugée, par contraste, identitaire et nationaliste. En cela, elle est imperceptible au plus grand nombre.
    Toute tête qui dépasse, en famille ou dans les médias, toute personne qui se lève et ne partage pas l’idéologie bobo et cotonneuse de Benetton est décapitée, par une lame efficace et affûtée qui lance la tête et son cerveau de l’autre côté du visible et de l’audible. Gestes quotidiens accompagnés d’une belle huée, d’une clameur en chœur : « Extrême droite » ! Pourquoi diable leur « humanisme » et  leur grand cœur affichés ne les poussent-t-ils pas à expulser l’extrême gauche et le communisme qui ont fait tant de morts et continuent à verser le sang et à briser encore des libertés de nos jours ?

    Inversion des valeurs, relativisme : armes de destruction massive
    L’objectif des grands manitous de la finance est de faire un monde homogène, où brouteraient  des troupeaux léthargiques. Leur gémellarité assurerait, aux enseignes marionnettistes, l’économie d’une unique stratégie commerciale.
    Pour atteindre ce but, elles brouillent des réalités pourtant évidentes, ainsi : les femmes et les hommes sont identiques, les victimes deviennent coupables, les coupables sont des victimes, les races et les cultures sont en définitive  insignifiantes…
    Leur arme redoutable est le relativisme. L’inversion des valeurs ne peut, en définitive, qu’aboutir à leur destruction.
    Si la différence sexuelle est une vue de l’esprit, si les races n’existent pas, l’homme se détache de la nature, de sa nature.
    Mais, et là cela devient vertigineux, si l’Européen n’est pas déterminé par son histoire, si l’Antiquité grecque et les vingt siècles de chrétienté doivent être oubliés, l’Européen se détache aussi de sa culture.
    Ce n’est pas l’Europe de Bruxelles, financière, atone et souffreteuse qui peut lui transmettre une identité singulière et enracinée.
    Alors, que va devenir l’Européen ? Un usager parfaitement lobotomisé, sans aspérités, lisse, centré sur lui, individualiste, recroquevillé dans un cercle bien étroit bordé par des gardiens qui éradiquent le moindre mouvement débordant, déjà jugé « extrémiste ».
    Les gardiens du mondialisme veillent à ce que l’Européen soit ignorant des grandeurs de son histoire afin qu’ils puissent dissoudre, sans difficulté aucune, les valeurs de celle-ci dans un avenir cosmopolite diffus.
    Voilà une curieuse conséquence du délitement des frontières !

    Lorsque l’individualisme faiblit la conscience renaît
    Notez comme les adversaires des opposants au Mariage pour tous ne comprennent pas les raisons de ces manifestations. Ils considèrent, en effet,  que l’on ne retire aucun avantage à personne. A l’ère de l’individualisme outrancier il est bien difficile d’envisager qu’un égo puisse réagir alors qu’il n’est pas lui-même lésé.
    Il faut profiter de cet éveil en cours et éviter que les coups de matraque étiquetés « extrême droite » renvoient ces consciences alertées au pays des songes idéologiques.
    Il serait intéressant de demander à ces détenteurs du fil à plomb de la vérité absolue, bavards et assourdissants, ce que signifie pour eux, à notre époque, le fait d’être « d’extrême droite ». En écoutant les médias, il semble que cette expression serve, essentiellement, de déchetterie où se jettent, négligemment ou avec violence, les signes et les turbulences du monde réel susceptibles de froisser leur utopie idéologique.
    Il est moins grave d’être taxé « d’extrême droite » que de taire la réalité du monde réel. C’est pourquoi il nous faut dénoncer cette chasse aux sorcières, qui nuit à toute réflexion singulière, à toute distance avec l’idéologie dominante,  détentrice du périmètre de la pensée acceptable, même si nous prenons le risque d’être ostracisés par les « Saint-Just » contemporains.

    Dominique Venner a voulu nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste
    Il faut dire, haut et fort, que Dominique Venner était un grand historien qui n’a jamais émis l’idée de la supériorité d’un peuple sur l’autre. Il défendait la richesse de la tradition européenne comme tout enfant doit défendre sa famille et, par là-même, en assurer la force et la pérennité. Il la défendait avec l’honnêteté de l’expert et avec la recherche attentive de la vérité.
    Dominique Venner, avec l’intelligence lucide et forte qui est la sienne, a voulu, par son acte extrême, nous faire sortir définitivement de la bulle ouatée de l’idéologie individualiste pour nous projeter vers le monde réel ; projeter ceux qui sauront assumer sans sourciller les étiquettes d’extrême droite que l’on jettera  sur eux et sur leurs sépultures ; nous projeter vers la réalité du choix qui s’impose.
    Ce choix, il le dépose au pied de l’autel. Il en appelle à l’Eglise. Sa dernière lettre est claire.
    L’Europe est en danger, cernée par de multiples périls dont le plus redoutable est l’islam.
    L’Église ne doit pas être bridée par l’image d’une certaine forme de charité, qui se métamorphose trop souvent, dans le monde médiatique, en sensiblerie qui inhibe toute démarche politique et salvatrice.
    Pour  limiter cette immigration massive qui anémie la richesse des pays d’origine et atrophie la portée de l’histoire des pays accueillants, les bons interlocuteurs sont les politiques et les décideurs.
    Dominique Venner, qui n’était pas croyant, savait l’importance de l’Eglise catholique, co-fondatrice de l’histoire européenne. Il est, bien sûr, impossible d’éviter la subjectivité de l’interprétation personnelle, mais le contexte fortement symbolique choisi par Dominique Venner, nous incite à dépasser ce type de réticence et nous engage à réfléchir au sens de son acte.
    Si Dominique Venner n’était pas désespéré comme nous sommes nombreux à le penser à travers ses écrits et ses paroles, son suicide prend alors une dimension historique et politique qui nous engage. Cet homme exceptionnel a choisi, en toute conscience, la radicalité de cet acte pour symboliser, avec le plus grand réalisme qui soit, la gravité de la situation de notre société.
    Dominique Venner, qui insistait tant sur l’importance de l’action, a fait de sa mort un acte, afin qu’il puisse se perpétuer en nous et aiguiser, ainsi, notre motivation à agir ; un geste destiné aux personnes qui portent les valeurs et le sens de l’humanité et particulièrement à ceux qui doivent les défendre à travers les évangiles : les  catholiques de France.

    Un germe sur une terre pétrie d’histoire
    Dominique Venner était un semeur. Il vient de déposer un germe sur une terre pétrie d’histoire et d’éveil potentiel. Il sollicite ainsi la réaction de ceux qui ont la foi. Cette foi en l’humanité qui cherche l’élévation de l’homme, contrairement à l’humanisme en vogue qui cherche son contrôle. Cette foi des bâtisseurs des cathédrales. Cette foi que l’on retrouve  dans le regard de ce païen à l’âme noble  qui grandit dans les forêts de France, et confie l’extrémité de son espérance, où commence notre devenir, devant l’autel de Notre-Dame.
    Les catholiques doivent se souvenir qu’ils sont garants de la singularité européenne.
    Mettons notre foi au service de notre courage afin de briser l’hypocrisie du chant médiatique. Chant des sirènes qui, en vantant le multicolore des identités sexuelles, culturelles et raciales, piétine la poésie de l’amour qui ne peut être légalisée, nie la famille comme base de la société, bafoue la richesse des différences culturelles, et, dans une toute-puissance achevée, croit dominer la biologie, le mystère de la vie et son temps impénétrable. Cet humanisme-là est l’achèvement du désir imbécile du contrôle de l’homme sur un univers qui lui échappe. C’est le début de l’horreur.
    Les catholiques de France et, plus largement, les Français de cœur doivent éviter la non-assistance à civilisation en danger. Il est temps d’exprimer une position claire et de résister à l’avancée périlleuse de la dilution des valeurs qui nous mène vers le champ des larmes.
    Laurence Maugest, 29 mai 2013 http://www.polemia.com

  • MZ n°144 - La gauche dans tous ses états - En écoute ICI

     

    Vendredi 17 mai, Méridien Zéro s'est penché sur l'état calamiteux de ce que l'on peut encore difficilement appeler "la gauche" et notamment l'équipe haute en couleurs au pouvoir actuellement.

     

    A la barre Jean-Louis Roumégace accompagné de Maurice Gendre, Adrien Abauzit et Ulysse Girard.

     

    A la technique, lord Igor.

     

    Pour écouter, c'est ICI

     

    MZ144

    http://www.scriptoblog.com/

  • Droitisation de l’UMP : Laurent Wauquiez n’a rien trouvé à redire sur l’occupation de Solférino par Génération identitaire

    PARIS (NOVOpress) - Laurent Wauquiez, vice-président de l’UMP –  meneur de la motion “Droite sociale” et ardent soutien de François Fillon durant la campagne des primaires qui a déchiré l’UMP -, a réagit dimanche dernier sur BFMTV sur la Manif Pour Tous du 26 mai, et plus particulièrement à l’occupation pacifique de la terrasse du siège du PS par des militants de Génération identitaire. Geste symbolique pour lequel Harlem Désir a demandé une condamnation ferme et la dissolution de Génération identitaire.

     

    Laurent Wauquiez a tenu à rappeler que Harlem Désir a eu des façons de manifester bien plus violentes dans son passé et que mettre gentiment une banderole “Hollande Démission” sur le siège du PS n’était finalement pas bien grave. Des propos qui ont entraîné des cris d’orfraie du PS.

    Une UMP qui compte par ailleurs de beaux jours de déchirement devant elle. En effet, les militants devront voter oui ou non pour savoir si ils doivent réélire un nouveau président en septembre. Sans parler du spectacle pitoyable que montre la primaire pour les municipales 2014 à Paris.

    En matière de “droite la plus bête du monde”, l’UMP vient de franchir un nouveau pas !


    BFM Politique: l'interview de Laurent Wauquiez... par BFMTV

    http://fr.novopress.info/

  • Tout à gauche, des recettes pour la résistance

    Les jeunes qui sont descendus dans la rue pour dire non à la dénaturation du mariage veilleurs, campeurs ou autres, ont montré leur efficacité et leur créativité militante. Et pourquoi ne pas puiser aussi des idées et des recettes dans le champ d'expérience de l'ultra-gauche ?
    Le pouvoir démocratique, dans son déni de la réalité, dans son adhésion brutale au marché, dans sa mainmise totalitaire sur la production médiatique de masse, a provoqué depuis longtemps des résistances organisées : l'époque est aujourd'hui favorable à l'émergence d'une version « catho de droite » pérenne et décomplexée.
    À ce titre, l'extrême gauche représente un laboratoire intéressant puisque, hormis le meurtre, tout y est toléré et faiblement réprimé par le pouvoir. Cette tolérance est le fruit de la collusion entre la gauche extrême et les corps intermédiaires (syndicats, partis, médias) et de la « victoire morale » de la gauche bourgeoise sur la droite bourgeoise, qui lui amène un flot continu de personnalités (politiques, scientifiques, universitaires, intellectuels, histrions...), comme caution médiatique et gage de financements.
    Mais l'extrême gauche vit aussi alternativement selon d'autres modalités, moins spectaculaires, dans une résistance quotidienne, intellectuelle et communautaire - qui risque d'ailleurs de finir par transformer les gauchistes en affreux réacs, façon « révolution moulée à la louche » et « contestation à l'ancienne, garantie faite main ». Résistance communautaire, dans la reconnaissance mutuelle et la capacité à oublier très régulièrement les divergences théoriques au profit d'actions concertées: mise à disposition du réseau, forte implication des militants, affichage égalitaire des différents groupuscules organisateurs...
    Investir les médias collaboratifs
    Résistance intellectuelle, dans la capacité à réfléchir en permanence la société, à critiquer sans relâche les pouvoirs en place, quels qu'ils soient, sans prétendue et illusoire concession tactique, à proposer en continu séminaires, colloques, universités d'été, à créer des médias alternatifs (sites, revues et blogs) riches en contenus, mais surtout à investir les médias collaboratifs : Wikipédia, blogs asiles dans les plateformes de presse, site à la « rue89 », longs commentaires dans les forums, etc.
    Par comparaison, si la révolution digitale réactionnaire est bien en route - avec une faiblesse dans le collaboratif -, il lui manque sans doute encore un véritable écosystème éditorial, capable de proposer une offre culturelle complète (le réactionnaire est individuel, farouche et vétilleux : difficile de lancer avec lui une librairie-imprimerie coopérative).
    Un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes
    Résistance quotidienne, enfin, dans ses modes de vie. Si la vocation catholique a tendance à interdire les réflexes identitaires, qui seraient une abdication, la résistance au marché et à ses sbires, dans l'esprit de non-violence des veilleurs, autorise en revanche des comportements communautaires de refus et de survie : utilisation intelligente du chômage pour donner des cadres bénévoles aux mouvements, constitution de groupements de production/consommation (comme les AMAP), habitat collectif raisonné (ne serait-ce que saisonnier), préférence pour les acteurs économiques acquis à la cause, la gamme est large qui permet de constituer un « entre soi » économique tout en promouvant un « vivre ensemble » universel. Les jeunes générations, économiquement sacrifiées, digitalisées à outrance et biberonnées au tribal ont devant elles un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes. Pour ne rien lâcher.
    Hubert Champrun Monde & Vie mai 2013

  • "Les Français nous ont élus pour..." : le "parler faux" d'Harlem Désir, alors que l'insincérité des scrutins est à tous les niveaux, du "cantonal" au "présidentiel"...

    erwann binet,mariage gay,vingt-trois,bfm tv        On savait qu'il avait été condamné (comme son premier ministre d'ailleurs, bien que, pour ce dernier, ce soit beaucoup plus ancien, mais quand même...); on vient de découvrir une nouvelle facette d'Harlem/Jean-Philippe : celle de quelqu'un qui a peur, et qui n'hésite pas à dresser les Français les uns contre les autres, excluant de la vie publique ceux qui "votent Front national". 

    Nous ne sommes ni "de droite", ni "du centre", ni "de gauche", puisque nous ne sommes pas "dans" le Système, pas "du" Système, et que nous pronons la Royauté - qui, elle, peut fédérer - est qui est précisément l'alternative au Sytème. 

    Il ne nous appartient donc pas, comme le fait Harlem/Jean-Philippe, le condamné, de décider de quel parti doit faire quoi, avec qui, s'allier ou non avec qui, etc... 

    Cependant, on ne peut laisser passer sans réagir les propos haineux - et peureux - tenus par le premier secrétaire du PS, au lendemain du grand succès de la dernière manif pour tous.

           En substance, Harlem, courroucé de voir que la rue se levait contre ses "nuées", a dit deux choses : d'abord qu'il était hors de question pour "la droite" de s'allier avec l'extrême droite; ensuite, "les Français nous ont élus pour...".

           Commençons par rappeler qu'en son temps le précédent Comte de Paris (Henri VI) avait créé un certain émoi (doux euphémisme !...) dans les milieux conservateurs, en déclarant qu'on ne pouvait exclure de l'effort national 25% des Français sous prétexte qu'ils votaient communiste. Les injures et quolibets fusèrent de maints endroits, alors que le Comte de Paris avait, évidemment, pleinement raison...

            Le même raisonnement vaut aujourd'hui - inversé, en quelque sorte - pour le Front national : on ne voit pas pourquoi il faudrait exclure de l'effort national entre 20 et 40% des Français, sous prétexte qu'ils votent Marine Le Pen. 

            Mais, en fait, c'est là qu'on comprend le mélange de courroux et de peur du condamné Harlem/Jean-Philippe : car il sait très bien ce qui se passerait si droite et extrême-droite s'alliaient : la gauche, qui gagne toutes les élections, à tous les échelons, les perdrait toutes, tout simplement, et à tous les échelons, de la commune et du canton à la Présidence...

           Parlons-en, en effet, de cette "majorité à François Hollande" que revendique le condamné/condamnateur...

           Alexis Brézet (dans Le Figaro magazine du 22 juin) l'avait déjà noté : "52% des sièges, c'est beaucoup; mais quand se lève la tempête, 16,5 des inscrits (29% des suffrages exprimés pour le PS au premier tour) c'est fort peu..."

             Encore Alexis Brézet ne parlait-t-il pas des 9 à 10% de non-inscrits sur les listes électorales, c'est-à-dire, tout de même entre 4 millions et 4 millions et demi de Français...

            On peut tortiller et torturer les chiffres tant et comme on voudra : hier, comme le disait la marquise de Sévigné, c'était le papier qui souffrait tout, aujourd'hui, évolution technologique oblige, c'est le micro ! Il n'empêche, la réalité est bel et bien là : ceux qu'Harlem nous présente comme "majoritaires" ("les Français nous ont élus..."), ne le sont tout simplement pas, majoritaires...

            Certes, ils ont gagné toutes les élections, d'une façon parfaitement légale, mais ces victoires souffrent d'un défaut de représentativité : si l'on ajoute les Français non inscrits, les abstentionnistes, les votes blancs et nuls, on est bien loin d'arriver, avec les résultats du PS, à une majorité vraie de l'opinion...

            Encore et surtout faut-il ajouter, à ce défaut de représentativité, celui de l'insincérité des scrutins : les choses ne se passent pas, en France, comme dans tous les autres pays dits "démocratiques" du monde; une police  de la pensée autoproclamée, toute puissante sur les ondes, y fait règner un terrorisme intellectuel et un "politiquement correct" qui aboutit, dans les faits, à changer les résultats : si, comme aux États-Unis, en Allemagne ou ailleurs, toutes les composantes "des droites" s'opposaient à toutes les composantes "des gauches", il est clair que, comme nous l'avons dit, non seulement les socialistes ne gagneraient pas toutes les élections, mais qu'ils les perdraient, sinon toutes, du moins presque toutes.

            On rétorquera peut-être que les Français n'ont que ce qu'ils méritent, puisqu'ils laissent faire une telle incongruité, ce qui est juste.

            On rétorquera peut-être aussi - et ce sera juste, également - que les jeux internes du Pays légal ne nous concernent pas, puisque, c'est bien connu, et nous l'avons dit en commençant, nous ne plaçons pas nos espoirs dans des changements de majorités, mais dans un changement de Système, comme nous le rappelions récemment avec l'excellent texte de Léon Daudet, racontant ses quatre ans et demi de député : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2012/07/17... .

             Et que, toujours pour reprendre Léon Daudet, nous ne croyons pas à "l'amélioration électorale de la peste républicaine".....

            Il n'en demeure pas moins que nous ne sommes pas des extra terrestres; nous ne vivons pas sur Sirius, et nous ne nous désintéressons pas des réalités, au milieu desquelles, bien loin de les ignorer, nous voulons inscrire notre action aujourd'hui; ici et maintenant.

            Et la première des choses que nous pouvons faire - lorsqu'on entend un chef de parti, condamné, dire n'importe quoi - est de mettre en évidence les deux tares dont souffre l'actuelle représentation nationale : son défaut de représentativité et son insincérité.

    ps : et, puisqu'on parle d'Harlem Désir... Question pour un champion.pps

    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Les adversaires de NKM à la mairie de Paris

    Extrait des portraits dans Minute :

    M"Son plus sérieux adversaire, Jean-François Legaret, est maire du 1er arrondissement et conseiller régional d’Ile-de-France. Il préside le groupe UMP au Conseil de Paris. Fils du sénateur CNIP de Paris Jean Legaret, il fut l’adjoint aux finances de Jean Tiberi entre 1995 et 2001. Il a fait une campagne résolument à droite et a pris part à toutes les manifestations contre le mariage homosexuel. Soutenu ouvertement par Jean Tiberi, il paraît le plus à même de pouvoir battre NKM.

    Le Corrézien Pierre-Yves Bournazel, élu du XVIIIe arrondissement, est, lui, un adepte du grand écart à la mesure de son ambition, dévorante : jadis membre de la Diagonale, un club de sarkozystes de gauche très en pointe sur les questions sociétales, il est désormais proche de la Droite forte, le club de son grand ami Geoffroy Didier et de Guillaume Peltier. En 2011, il était favorable au mariage gay, au nom de l’« égalité des droits » ; il ne l’est plus. [...]

    Franck Margain fait figure de petit poucet dans cette élection. Malgré leur différend sur le mariage homosexuel, il est assez proche de NKM."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Tugdual Derville : “C’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller”

    Extrait de l’interview de Tugdual Derville sur France Info :

    “Cette manifestation est la dernière d’un cycle ; il y aura d’autres manifestations dans les années à venir pour défendre l’enfant, pour protéger la famille. (…)

    Ce fut une fête des mères extraordinaire ! La manifestation est historique par sa taille. Pourquoi tant de personnes pour une loi promulguée, démocratiquement votée mais qui, à nos yeux, blesse en profondeur la démocratie parce qu’elle ne respecte pas l’enfant qui est le plus fragile. (…)

    Depuis le début, on a toujours été piétiné, étouffé, méprisé. Notre colère s’exprime dans la non-violence ; c’est la seule solution. Le gouvernement a fait une lourde faute politique en ne voulant pas nous entendre. Nous sommes entrés dans une forme de résistance intérieure. (…)

    Nous avons toujours dit que les élus étaient les bienvenus dans notre mouvement, de droite comme de gauche, mais nous avons voulu récuser, depuis toujours, toute récupération politique. Aucun parti politique n’est capable de rassembler de telles foules. Notre mouvement est inédit.(…)

    Les dizaines de milliers de jeunes qui se sont mobilisés vont construire une nouvelle société non pas individualiste, comme la montré la loi Taubira, mais altruiste ; c’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller. (…)

    Nous n’avons pas été compris parce que nous ne nous battons pas pour notre intérêt, mais pour un altruisme qui doit construire une société qui respecte les plus faibles et les plus fragiles”

    source Le Salon Beige

    http://fr.altermedia.info

  • Les vieux chefs de l’UMP ont peur

    D'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :

    "Toujours, quand la gauche est amenée à constater son propre déclin, elle s’efforce de manipuler l’opinion pour affaiblir son adversaire, la droite parlementaire, dite « de gouvernement ». Ses tiroirs sont pleins de bombinettes, dont les matières explosives s’appellent « modification du mode de scrutin », « droit de vote des étrangers », « taxe exceptionnelle sur les riches »… En 2012, ce fut donc le mariage homo. Le sujet ne concernait que quelques milliers de personnes, et même peut-être quelques centaines seulement. Mais c’était un marqueur. Comme la peine de mort trente ans plus tôt. François Hollande, en bon politicard, devait savoir que le projet de loi, qui plus est défendu par une ex-indépendantiste guyanaise, mettrait la France « normale » en révolte. Qu’il y avait des risques de guerre civile, en tout cas de débats sans fin et inopportuns. Une sorte de nouvelle « affaire Dreyfus », du point de vue de la césure entre les pour et les contre au niveau de l’opinion.

    Et tout ça, 1) pour « embêter » l’UMP, 2) pour occulter la situation économique calamiteuse. Pour ce qui est de l’UMP, le « coup », comme disent les journalistes politiques, est peut-être bien joué. On verra d’ici peu si l’appareil entend ses troupes – accessoirement présentes sur le pavé le 26 mai – et, au-delà, le peuple de droite, hier couché et maintenant debout. On voit bien que les vieux chefs de l’UMP ont peur. Ni Juppé, ni Raffarin ne sont à l’aise. Jusqu’à NKM qui voudrait que le mariage homo « n’interfère » pas sur les primaires à Paris ! Comme s’il revenait aux stars de dire aux électeurs-téléspectateurs ce qu’ils doivent considérer…

    Compte tenu de ces circonstances, les primaires pour la désignation du chef de file UMP en vue des élections municipales à Paris de mars 2014 seront plus qu’un test, un moment de vérité. Le taux de participation sera un premier indicateur. Les caciques parisiens tablaient sur 12000 votants. Il y en a déjà plus de 16000. Qu’il y en ait finalement plus de 20000 et on pourra mesurer l’influence des réseaux numériques participant activement à cette nébuleuse qu’il faut bien appeler – comme Christophe Barbier – « teaparty à la française ». Qu’il y ait un deuxième tour serait aussi inattendu que la victoire de Copé sur Fillon à la présidence de l’UMP!… Mais, bien sûr, le nom du vainqueur sera l’essentiel. J’espère que ce ne sera pas NKM, mais plutôt JFL, c’est-à-dire Jean-François Legaret, le plus fidèle à la « Manif pour tous » des quatre élus (dont trois « parisiens ») candidats à cette primaire."

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/