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Bourdin direct: Marion Maréchal-Le Pen - 18/03
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Raffarin craint l’éclatement de l’UMP
L'ancien Premier ministre UMP, Jean-Pierre Raffarin, a mis en garde jeudi contre un risque d'"éclatement" de son parti dont le bénéficiaire serait le FN, une inquiétude que partage l'ex-président de l'Assemblée Bernard Accoyer.Sur France Inter, le sénateur de la Vienne a assuré : "un virus mortel menace l'UMP, une forme de radicalisation. On l'a vu sur l'affaire de Nathalie Kosciusko-Morizet", attaquée par la motion Droite Forte pour s'être abstenue sur le mariage homosexuel.Il a cité encore la Droite populaire dont huit députés ont menacé de faire bande à part aux élections européennes si l'UMP reprenait à son compte la proposition de fédération franco-allemande du courant humaniste animé par M. Raffarin et Luc Chatel.
"Je suis inquiet de voir que la culture du débat n'est pas vraiment quelque chose qui est dans la nature de l'UMP", a dit l'ex-chef de Gouvernement.Or si l'UMP éclatait, "le FN serait en tête au premier tour comme ce fut le cas en 2002" par "effondrement du PS", a argumenté le sénateur d'opposition."Une UMP rassemblée est largement devant" le parti de Marine Le Pen, donc "l'unité de l'UMP est nécessaire au pays et à la vie républicaine"."Mais cette unité est menacée par manque de culture du débat et excès de culture du chef", a insisté M. Raffarin.Il pense, comme François Fillon, que le FN "est en dehors du pacte républicain".Au Talk Orange-le Figaro, M. Accoyer, député UMP de Haute-Savoie, a jugé que "l'avertissement" lancé par son collègue de la Haute Assemblée est "à prendre au sérieux"."Si l'UMP effectivement se disperse", a-t-il dit, "il y a un risque majeur" d'arriver "en troisième position".Guillaume Peltier, un des deux dirigeants de la Droite forte, "a commis une faute que je regrette". "Il faut que ces voix dispersées s'arrêtent", a demandé M. Accoyer."Patrick Buisson, il ne me semble pas qu'il soit d'un excellent conseil et je ne suis pas particulièrement heureux qu'il soit lié avec l'UMP, pour conseiller l'UMP", a-t-il commenté à propos de l'essayiste à qui certains reprochent une droitisation de la campagne et du parti de Nicolas Sarkozy.¢Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/
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Nantes : l’UMP à la peine pour les prochaines municipales
NANTES (NOVOpress Breizh) – Elu conseiller régional de la région dite des « Pays-de-la-Loire » en 2010, Franck Louvrier s’était même fait bombarder « secrétaire national de l’UMP chargé des relations avec les conseillers régionaux ». A l’époque, conseiller en communication du président de la République – Nicolas Sarkozy -, il faisait figure d’homme tout puissant capable d’imposer ses vues à la droite nantaise. On lui prêtait des ambitions locales qui n’avaient rien de médiocre. « Son rêve absolu ? Débarrasser Nantes, sa ville natale, de son maire socialiste, Jean-Marc Ayrault, aux municipales de 2014 » (Libération, 15/02/12). On avait même cru le voir sonder le terrain à La Baule, ville apparemment plus facile à conquérir. Ce qui l’amenait à déclarer : « Il y a un mandat qui me plait énormément, c’est celui de maire. C’est, à mes yeux, le mandat de proximité par excellence. Ce mandat, qui doit être passionnant, m’intéresse. » (Bretons, mai 2011). Mais la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle changeait la donne.
On le voyait alors réduit à l’état de conseiller régional de base, ne disposant plus du levier présidentiel pour mettre au pas les baronnets locaux plus indisciplinés les uns que les autres et à l’égo surdimensionné. Bref, des gens compliqués pour ne pas dire ingérables. Pendant son séjour à l’Elysée, Franck Louvrier n’aura pas été sans utiliser les moyens offerts par la maison pour tester le terreau nantais. Etudes quantitatives et qualitatives lui auront rapidement montré l’impossibilité pour l’UMP de récupérer Nantes. En effet, la réalité sociologique des grandes villes – Nantes, Rennes et Brest en Bretagne – en fait des chasses gardées du Parti socialiste. Nouvelles classes moyennes – les fameux « bobos » –, fonctionnaires territoriaux et d’Etat, personnel enseignant et professions libérales, sans compter les nouveaux habitants « issus de la diversité », offrent à la gauche un socle électoral suffisamment étoffé pour assurer mécaniquement la victoire. Bien entendu, il s’agit là d’une « gauche sociétale » qui n’a rien à voir politiquement et culturellement avec la « gauche sociale » encore présente dans les communes à forte composante ouvrière.
Toutes les conditions étaient donc réunies pour s’oxygéner ailleurs. C’est ce que fit Franck Louvrier en devenant patron de « Publicis Events », la branche événementielle du groupe éponyme. Là il y a découvert une autre vie et goûté à d’autres plaisirs mieux rémunérés. Ainsi le gala organisé à l’Olympia contre le cancer le 7 mars dernier. Avec 2.000 femmes chantant en chœur et 50 grands artistes sur scène (Paris Match, 28/02/13). Il ne lui restait plus qu’à décliner l’offre de conduire la liste aux municipales et à botter en touche…en préconisant l’organisation d’une primaire. Façon élégante de tirer sa révérence.
C’est l’occasion de découvrir que l’UMP nantaise demeure régulièrement démunie en leaders solides après 23 ans de règne de Jean-Marc Ayrault. Incapable de mettre sur les rails une locomotive apte à réussir le fameux « rassemblement », elle en est arrivée à envisager le parachutage de Marie-Anne Montchamp, délégué général à l’UMP, ancienne secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale durant la présidence de Nicolas Sarkozy. Dans un premier temps villepiniste endiablée, elle s’empressa de trahir son idole dès qu’un petit maroquin lui fut offert par l’ennemi sarkozyste. Aux législatives de 2012, candidate UMP dans la 4ème circonscription des Français établis hors de France (Benelux), elle est battue par le socialiste Philippe Cordery.
Ce n’est donc pas ce qu’il est convenu d’appeler une grosse pointure, d’autant plus que sa notoriété et sa popularité apparaissent fort inexistantes dans la Cité des ducs. Autant dire que Patrick Rimbert ou Johanna Rolland peuvent espérer aborder l’échéance de mars 2014 en toute quiétude.
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Il faut donner la parole aux Français : vive le référendum ! par Alain Sandler
Le président de la République ignore, voire se moque de l’opinion des Français respectueux de leurs traditions et de leurs racines. On voit avec quel dédain, quel mépris il traite les centaines de milliers de personnes descendues dans la rue à l’appel de la Manif pour tous.Aussi, si nous ne voulons pas en rester sur cet échec, il faut poursuivre l’action mais avec une nouvelle approche : se battre pour qu’on instaure le référendum pour tous par une réforme de la Constitution. Il faut faire du référendum un contre-pouvoir.Cette réforme est attendue par 80 % des Français, selon un sondage de 2004. Depuis, cette volonté s’est encore renforcée. C’est la seule solution pour réformer notre pays et faire évoluer son système politique. Pour en finir avec cette démocratie confisquée.¢
Nous devons imposer qu’une pétition obtenant la signature de 1 % du corps électoral fasse obligatoirement l’objet d’un référendum. Si une telle réforme avait été adoptée, les 700.000 signatures obtenues par la Manif pour tous n’auraient pas pu être mises à la poubelle.Il y a urgence. Dans une démocratie, on ne peut accepter que le Peuple soit mis devant le fait accompli. Il doit pouvoir se prononcer. Il doit pouvoir prendre la parole en cours de mandat et non se contenter de signer un chèque en blanc tous les 5 ans. Quand après une année d’exercice du pouvoir le Président n’a plus que 25 % d’opinion favorable, il n’a plus la légitimité nécessaire pour imposer son idéologie.¢Auteur de l’ouvrage « Les Résistants », Alain Sandler est président du Cercle des Citoyens Français qui met à la disposition du Peuple sa pétition en faveur du RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) sur SON SITE : lecercledescitoyensfrancais.fr -
Et après le 26 mai ?
Extraits d'un article de Me Trémolet dans Présent :
"Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.
Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.
1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé. Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ? Non. Tout est clair. Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.
J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. A quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable. La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.
Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.
Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.
2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».
3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ? La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit ! Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. [...]
4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. » Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. » Pourquoi ? Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.
En politique, celui qui a le temps a tout. Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous ! Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces. La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon. Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons. Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai."
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Luc Chatel pour une fédération franco-allemande au sein de l'UMP
Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP"."Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens."Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro."C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion."Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise."Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/
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Quelle droite voulons-nous vraiment ?
La droite n’est pas un concours de beauté entre présidentiables. La droite doit être une espérance pour des Français capables de se rassembler pour un immense sursaut.
Curieux paradoxe. Jamais le pays n’a eu autant besoin d’une droite forte.
Jamais la France n’a eu autant besoin d’une opposition qui propose, qui rassemble largement et qui s’oppose durement. Jamais nous n’avons eu autant besoin de personnalités capables d’incarner non seulement l’alternance, mais surtout le sursaut, la remise sur pied d’une France abattue par une année de socialisme imbécile. Et malgré cela, à droite, c’est toujours le vide absolu, le règne des petites phrases et le choc des ambitions de canton.
François Fillon a cru bon de sortir le pays de sa torpeur des ponts de mai en déclarant depuis Tokyo qu’il serait candidat, en 2017, « quoi qu’il arrive », reprenant ainsi les mots qu’avait utilisés Michel Rocard en 1987. Pendant ce temps, Jean-François Copé continuait de labourer le terrain de l’exaspération des Français, en appelant à manifester fortement le 26 mai prochain. Cela ne lui permet pas de rattraper son retard en termes de popularité. Et puis il y a tous les autres, de la génération suivante, qui s’échinent à vouloir être là, au cas où la droite manquerait de candidats en 2017. [...]
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Le droit de vote des étrangers, le retour !
PARIS (NOVOPress) – Lors de sa conférence de presse de jeudi dernier, tout le monde se demandait ce que François Hollande allait bien pouvoir dire aux Français. Et voilà que celui-ci nous ressort cette vieille histoire de la gauche : le droit de vote des étrangers. Vous me direz, ce n’est pas nouveau ! C’était un sujet abordé dès 1981 avec François Mitterrand, et ensuite c’était l’une des promesses de la campagne de François Hollande. Oui, mais, pourquoi maintenant ?
Tous les journaux de gauche comme de droite s’interrogent. La France commence à peine – du moins le gouvernement l’espère – à sortir d’une réforme qui déchire la société : celle du mariage homosexuel. La majorité au pouvoir – maintenant que cette loi bâclée a été votée – espère pouvoir souffler un peu, et voici que François Hollande ne trouve rien de mieux que de se lancer aussitôt sur un autre sujet qui va diviser les Français. On se demande également l’intérêt de lancer ce nouveau débat, puisque François Hollande, comme s’il était encore en période électorale, en fait une promesse vague pour après les municipales de 2014, plutôt que d’en faire un projet concret.
Alors pourquoi maintenant ? Beaucoup en viennent à penser que le but est d’occuper le terrain : mettre en avant une nouvelle réforme sociétale, afin de distraire des sujets préoccupants, comme le chômage, auxquels Hollande n’apporte aucune solution. Au moins une réforme sociétale, ça occupe, ça agite, ça divise, et ça donne l’impression que le président est encore président, qu’il a un peu de pouvoir et les moyens de mener les réformes qu’il souhaite. Bien sûr, cette loi ne sera pas aussi évidente à faire adopter que celle du mariage homosexuel, étant donné que le président est loin d’avoir une majorité sur ce sujet au Parlement (c’est une réforme constitutionnelle qui nécessite les 3/5 des députés et sénateurs). Mais ceci est un problème qu’il ne faudra affronter qu’après les municipales : chaque chose en son temps !
Occuper le terrain : est-ce réellement la seule raison ? La popularité de Hollande dans les sondages est totalement catastrophique, si bien que ses partisans eux-mêmes sont déçus. Or le droit de vote des étrangers est une réforme qui tient cœur à la gauche depuis des années. Remettre le sujet sur le tapis pourrait donc être une façon de tenter, dans un dernier sursaut de désespoir, de regagner la confiance de ses électeurs.
Peut-être pas uniquement : les électeurs du PS ne cessent de changer et la gauche traditionnelle a cédé peu à peu la place à la gauche immigrée. On ne peut que tenir compte du vote immigré qui a permis de faire pencher la balance du côté de Hollande lors des dernières élections. Remettre sur la table ce sujet du droit de vote des étrangers, juste au moment où des milliers d’immigrés envahissent les Champs-Elysées et le Trocadéro, et saccagent tout, ne serait-ce pas une façon de tendre la main à ceux qui l’ont élu ou qui l’éliront demain ? Une supplication, comme si Hollande leur adressait un petit message : « S’il vous plaît, calmez-vous, tenez-vous tranquilles, vous ne voyez donc pas ce que je suis prêt à faire pour vous ? »
Marie Vermande http://fr.novopress.info
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[Municipales parisiennes] Battre NKM : Pourquoi et comment ?
Une tribune de Sébastien de Kerrero sur NdF
Le principal motif qui nous pousse à participer à cette primaire – non seulement en votant mais en prenant une part aussi active que possible à la campagne – c’est de sanctionner Nathalie Kociusko-Morizet en raison de ses positions sur la dénaturation du mariage, mais pas seulement (ci-après).
Nathalie Kocisuko-Morizet (NKM dans la suite de l’article) n’a rien d’une femme de droite, mis à part l’héritage paternel, elle fera sans doute pire que Delanoë, parce qu’elle sera tentée d’en rajouter pour compenser son affiliation nominale à la « droite ».
Le motif suffisant pour vouloir sanctionner NKM est son abstention « militante et engagée » (sic) lors du vote à l’Assemblée de la loi Taubira.
Dans une tribune désormais célèbre intitulée « Du bitume aux urnes, participez aux primaires à Paris ! », le site officiel de La Manif pour tous propose un lien direct pour s’inscrire et voter à la primaire, en rappelant « le positionnement des candidats sur le mariage et l’adoption pour tous ». On ne peut que se féliciter de cette « politisation » de la mobilisation.
La consigne de LMPT est claire, cependant, il m’a semblé utile d’y apporter quelques précisions qui ont donné lieu à une conférence devant les militants de Dextra le vendredi 17 mai 2013 résumée dans la présente tribune (1). [...]
La suite sur Nouvelles de France
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Des comités d'accueil pour les représentants de l'UMP ?
Le débat semble être lancé au sein de l'UMP à propos due la loi Taubira en cas d'alternance comme l'explique Le Point :
"Que faire de la loi sur le mariage homosexuel en cas d'alternance en 2017 ? Cette question, qui pèse déjà sur les municipales de 2014, divise l'UMP, dont le président, Jean-François Copé, navigue entre partisans et adversaires d'une abrogation. Dans l'immédiat, si la participation à la manifestation du 26 mai pour la défense de la famille constitue un autre point de clivage - Jean-François Copé ira, mais pas François Fillon -, les responsables du parti se retrouvent en revanche pour ne pas embrayer sur la position du maire UMP de Vienne (Isère), Jacques Remillet, qui a déclaré lundi dans le Figaro refuser "de célébrer les mariages de même sexe"."
Au sein de l'UMP, la plupart des responsables (Fillon, Juppé, NKM, Copé) semble avoir déjà renoncé à considérer ce débat comme un changement de civilisation puisque très peu voire aucun ne parlent d'abrogation. A quoi cala aura-t-il donc servi pour des millions de Français de descendre dans la rue si, au final, il faut abandonner le combat 4 ans après ? Ainsi, Luc Chatel, ancien ministre de l'Education et responsable de l'introduction du gender à l'école déclare :
"Je crois qu’il faut, si nous voulons reconquérir le coeur des Français, si nous voulons retrouver leur confiance, je crois qu’il faut être crédibles et responsables. C’est un texte que nous avons condamné, sur lequel je me suis opposé mais je ne crois pas qu’on reviendra en arrière. Sur des sujets aussi sensibles que cela, qui sont des sujets de société, très personnels, il faut respecter la sensibilité, l’avis de chacun"
En clair, nous avons fait semblant d'être d'accord avec les millions de Français scandalisés par cette loi pour retrouver des électeurs perdus mais pas au point d'être courageux en 2017. François Hollande sera ravi de savoir qu'il pourra ainsi être réélu haut la main en 2017... Et ce n'est pas la poudre aux yeux de l'union civile, véritable arnaque sémantique, lancée par certains, dont Hervé Mariton, qui changera quoi que ce soit !
On ne lâche rien : ni loi Taubira, ni union civile, abrogation pure et simple !