Louis Tode entraîne son lecteur dans un vaste retour en arrière implacable.
Dans un long entretien donné à trois journalistes du « Monde » et publié dans ce quotidien des 19-20 mai 2013, Jean-François Copé annonce qu’ « une fois au pouvoir, il nous faudra réécrire le texte sur le mariage gay » et il « appelle les partisans de La Manif pour tous à “ transformer cet engagement ” dans les urnes », sous entendant, bien évidemment, avec un bulletin de vote pour l’UMP. Il ne se prive d’ailleurs pas, à l’occasion de cet entretien, de déclarer que le seul recours contre cette loi socialiste, c’est l’UMP et rien d’autre.
Polémia
Retour en arrière
L’UMP court après la Manif pour tous, cherche à tout prix à se réapproprier ce grand mouvement populaire contre la dénaturation du mariage, la préservation des valeurs face à un pouvoir voulant à tout prix écraser ce qui reste de civilisation, d’ordre et de beauté dans notre société, afin de mieux la guider vers la médiocrité, la décadence et l’hédonisme. Les Français seront-ils dupes ? Il reste à souhaiter que non !
Mais malgré cette écœurante tentative d’OPA du mouvement par le prétendu principal parti de droite, celui-ci, à la lumière de ses votes et de son histoire, est il crédible pour défendre la famille et la vie ?
C’est sous la droite qu’a été voté l’avortement en 1974, et l’ensemble des gouvernements et majorités de droite depuis maintenant 40 ans ne l’ont jamais supprimé ; les conditions n’ont jamais été alourdies, jamais un grand projet de soutien à la vie pour encourager à ne pas avorter n’a été pensé et mis en place, malgré 10 ans de majorité absolue de la droite (Elysée, Sénat, Assemblée nationale, entre 2002 et 2012) ;
C’est encore sous la droite qu’a été votée la loi sur le divorce, déstructurant totalement la cellule familiale ; au lieu d’opérer une reconquête de la morale et de défense de la famille, le pouvoir « de droite » se plie déjà à l’idéologie de la déconstruction et du néant ;
C’est sous un président de droite qu’a été voté le PACS, en 1998, auquel la droite a au début fait semblant de s’opposer, pour aujourd’hui l’invoquer avec fierté et proposer de l’améliorer pour contrer le mariage homosexuel, alors même qu’il est bien évident que le premier mène inexorablement vers le second ;
En 2006, Nicolas Sarkozy se déclare favorable à un « contrat d’union civique », faisant un pas vers la mariage gay ;
En 2008, plusieurs députés UMP, dont Alain Milon, Henri de Richemont et Nadine Morano s’expriment en faveur de la Gestation pour autrui (GPA, plus vendeur que « mères porteuses »…) ;
En 2009, une trentaine de députés UMP emmenés par André Wojciechowski proposent de légaliser l’euthanasie, arguant que « les mœurs doivent évoluer » ;
Toujours en 2009, l’UMP propose un texte de loi visant à reconnaître le statut du beau parent ; encore un pas vers le mariage gay en reconnaissant alors l’homoparentalité et en lui donnant un statut juridique. L’une des opposantes qui se fait connaître est alors Béatrice Bourges, porte parole du collectif pour l’enfant.
Le 11 mai 2011, le gouvernement français, UMP, signe la convention d’Istanbul, qui impose d’ « éradiquer toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). La théorie du genre est officiellement reconnue par l’UMP et le gouvernement français.
Le projet de loi visant à autoriser le mariage entre personnes du même sexe a été voté grâce au vote pour ou abstention des députés et sénateurs UMP (NKM, Apparu, Lellouche, etc.). Ces parlementaires n’ont toujours pas été suspendus (à la différence de le tête de liste UMP de Gamache qui a passé une alliance avec le FN, preuve du sens des priorités à l’UMP ) ;
L’UMP a durant ses années d’exercice du pouvoir grassement financé le lobby lesbiennes/gay/bi/trans, notamment, entre autre, par le biais de son association interne Gaylib, promouvant l’homosexualisme au sein de l’UMP.
Malgré ses grandes déclarations de soutien à la Manif pour tous, n’oublions pas que l’UMP a tout d’abord déclaré qu’elle ne reviendrait pas sur le mariage homosexuel (comme elle a accepté le PACS), avant, constatant l’ampleur du mouvement, d’envisager, comme le fait Jean-François Copé aujourd’hui, à « réécrire la loi », en cas de victoire en 2017.
Les Français doivent ouvrir les yeux sur ce qu’est vraiment la fausse droite, et ne plus se laisser bercer d’illusions.
Louis Tode 14/05/2013 http://www.polemia.com
élections - Page 742
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Mariage homosexuel : pourquoi l’UMP se moque-t-elle du bon peuple ?
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Italie: agression contre le candidat de Casapound Italia à la mairie de Rome
ROME (NOVOpress) – Simone Di Stefano, vice-président de Casapound Italia et candidat à la mairie de Rome, a été agressé par plusieurs individus casqués et masqués munis de manches de pioches.
Di Stefano venait de terminer une réunion électorale de quartier et se trouvait en voiture rue Tauranga, quand, à une intersection, il a été pris à partie par les voyous qui ont brisé les vitres du véhicule (photo) et également frappé au visage l’un des militants de Casapound qui accompagnait le candidat.” C’est un épisode très grave, surtout parce que Simone Di Stefano a été victime d’un véritable guet-apens, un traquenard prémédité - a déclaré Gianluca Iannone, président de Casapound Italia, dans un communiqué de presse – Il ne fait aucun doute que ce qui s’est passé cet après-midi était un plan organisé, fruit de l’atmosphère délétère et empoisonnée créée par les politiciens qui, tout en divisant toujours plus la nation ou ce qu’il en reste, ne cessent de diffamer les adversaires du système que nous sommes en laissant libre-cours au sang anti-fasciste qui coule dans leurs veines. Cette agression est un acte intolérable et lâche perpétré contre un homme qui, en conformité avec les règles de la démocratie, est candidat à la mairie de Rome. Un tel acte exige donc une réponse immédiate des institutions et un solidarité inconditionnelle des autres candidats”.
Pour le moment on ne sait si cet appel du président de Casapound Italia a été entendu par le monde politique italien, même si, dans le contexte actuel où la gauche et l’extrême gauche semblent vouloir rejouer la funeste « stratégie de la tension » qui accoucha des terribles « années de plomb », il est à craindre qu’il reste largement lettre morte.
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8-9 juin - Colloque à Orange : "Municipales 2014 : la méthode pour gagner"
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Paul-Marie Couteaux souhaite que l’UMP accepte des alliances avec le FN
Un allié de Marine Le Pen, le président du SIEL, Paul-Marie Coûteaux, demande dans une lettre ouverte aux dirigeants de l'UMP de ne plus "faire obstacle" à des alliances avec le FN, après la suspension d'un militant qui a noué un accord avec le parti d'extrême droite pour les municipales dans la Somme.Ce militant de l'UMP sans mandat électif, Arnaud Cléré, candidat à Gamaches, a par ailleurs adhéré au SIEL, une composante du Rassemblement Bleu Marine dirigé par la présidente du FN, a-t-il annoncé mercredi à l'AFP. "Je serai candidat avec une étiquette +union des droites+", a-t-il aussi affirmé.¢
Dans sa lettre ouverte, Paul-Marie Coûteaux demande "solennellement" aux dirigeants de l'UMP "de ne pas faire obstacle au mouvement unitaire qui s'esquisse dans le pays, et de ne pas écarter ceux des vôtres qui, d'ores et déjà, et non sans courage et lucidité, explorent ces voies nécessaires" d'union entre l'UMP et le FN.Selon lui, "il semble désormais qu'une telle démarche se trouve comprise et partagée par un nombre croissant de Français, notamment ce qu'il est convenu d'appeler +l'électorat de droite+"."Au-delà des municipales, je voudrais qu'on explore les points communs des projets entre l'UMP et le FN pour parvenir à un programme commun", a expliqué M. Coûteaux à l'AFP, une perspective pour l'instant rejetée tant chez les dirigeants de l'UMP que du FN."Nous sommes des opposants à l'UMP. Nous considérons qu'ils sont les co-responsables de la situation de notre pays", a ainsi récemment rappelé Marine Le Pen.Public Sénat http://www.francepresseinfos.com/
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Au Royaume-Uni, des tories au bord de la crise de nerfs
Toute ressemblance avec des faits réels relevés dans un État voisin continental ne serait que pure et fortuite coïncidence :
– difficultés au sein du parti majoritaire ;
– impossibilité de réduire le déficit public ;
– soutien au mariage homosexuel ;
– embarras avec l’Europe ;
– rejet de l ‘usage du referendum ;
– mécontentement du peuple
– etc.
Polémia
Le Parti conservateur britannique semble être entré en phase d’autodestruction. Après treize années d’opposition, il n’est revenu au pouvoir que depuis mai 2010, avec l’élection de David Cameron. Mais, depuis un an, une centaine de députés tories, soit le tiers d’entre eux, tirent à boulets rouges sur leur propre leader.
Le premier ministre britannique est accusé pêle-mêle de ne pas réussir à réduire le déficit public, de promouvoir les fermes éoliennes, de soutenir le mariage homosexuel… Mais comme toujours chez les tories, c’est l’Europe qui est au cœur des désaccords.
Les divisions ont repris de plus belle depuis le revers des élections locales du 2 mai. Les conservateurs n’y ont obtenu que 25 % des voix, très loin des 36 % récoltés en 2010. Dans le même temps, le United Kingdom Independence Party (UKIP), qui milite pour sortir de l’Union européenne, a réussi une étonnante percée, avec 23 %. Dans ces conditions, la perspective d’une réélection de M. Cameron en 2015, date des prochaines élections législatives, s’éloigne à grands pas.
Depuis, l’aile dure des conservateurs réclame un virage à droite. Plus que tout, elle veut un référendum sur l’appartenance à l’Union européenne. M. Cameron en a promis un, mais seulement d’ici à la fin de 2017, après une possible – et très incertaine – réélection.
Trop lointain et improbable, estiment les rebelles. Ils réclament une loi garantissant l’organisation de la consultation populaire et, après avoir longtemps refusé, le premier ministre britannique vient de céder : mardi 14 mai, le Parti conservateur a publié une proposition de loi dans ce sens.
Calmer son aile dure
Le geste est avant tout politique, puisque le texte sera presque certainement bloqué à la Chambre des communes par les travaillistes et les libéraux-démocrates. Mais si M. Cameron espérait ainsi calmer son aile dure, il est loin d’être certain d’y parvenir. “La boîte de Pandore a été ouverte, et c’est désormais très difficile de contrôler la situation”, estime Tim Bale, politologue à la Queen Mary University, à Londres.
La colère des “ultras” remonte aux dissensions des conservateurs sous Margaret Thatcher. Dans leur esprit, ce sont les europhiles qui ont eu la peau de la “Dame de fer” en 1990, en s’opposant ouvertement à sa politique sur le système monétaire européen.
Leur rébellion relève aussi du calcul politique : ces députés, qui bénéficient souvent d’une assez faible majorité dans leur circonscription, craignent que l’UKIP ne grignote leur électorat sur la droite et ne fasse gagner les travaillistes.
M. Cameron n’avait pas besoin de cet étalage de divisions. La situation est déjà assez difficile pour lui : son principal problème résulte de la crise économique. Lors de son arrivée au pouvoir, sa promesse était simple : avec une sévère cure d’austérité, les finances du pays seraient assainies au bout de cinq ans et l’économie rebondirait.
La réalité est bien loin de cette ambition. La croissance est au point mort et le déficit stagne autour de 7 % du PIB, plus que la Grèce ou le Portugal. Le retour à l’équilibre des comptes publics a été repoussé à 2018 : c’est trois ans de plus que prévu… il y a trois ans.
Creux du mi-mandat
Pour les Britanniques, la crise signifie un pouvoir d’achat en baisse depuis cinq ans. Dans la fonction publique, 600 000 emplois ont été supprimés, soit environ 10 % des fonctionnaires. Et les économistes ne prévoient pas de retour à une croissance dynamique avant 2015. Politiquement, cela sera sans doute trop tard.
À cela s’ajoute l’habituel creux du mi-mandat : après trois années au pouvoir, le leader britannique convainc de moins en moins quand il affirme que le gouvernement précédent est responsable des problèmes actuels.
Dans ces conditions difficiles, la crise de nerfs des conservateurs est un magnifique cadeau offert aux travaillistes. Ed Miliband, leur leader, n’a qu’à se frotter les mains en assistant à l’implosion de la majorité. Un de ses proches conseillers résume ainsi la situation : “A chaque fois que les conservateurs parlent de l’Europe, ils renforcent l’UKIP. Et c’est autant de voix qu’ils perdent.” Pour lui, le scénario idéal serait une percée du parti antieuropéen lors des élections législatives de 2015.
Cette stratégie est cependant un peu courte. Lors des élections locales, les travaillistes n’ont obtenu qu’une petite victoire, avec 29 % des voix. Peu charismatique, intellectuel, emprunté, M. Miliband peine à convaincre. Sa popularité est aussi faible que celle de M. Cameron, alors même qu’il n’est pas au pouvoir et que le pays traverse une crise économique. Son discours en faveur d’une social-démocratie à l’européenne demeure inaudible. Avec à peine une dizaine de points de plus que les conservateurs dans les sondages, son avance actuelle risque de s’effriter. Les Britanniques doutent de son sérieux budgétaire.
Entre un gouvernement impopulaire et une opposition qui ne convainc pas, le jeu politique britannique est donc grand ouvert. Si bien que l’un des scénarios les plus probables est qu’aucun des deux grands partis traditionnels n’obtienne de majorité absolue.
Comme en 2010, cela ouvrirait la porte à une coalition. À l’époque, c’était une première depuis presque un siècle. Cela semble désormais appelé à devenir la norme.
Eric Albert, Le Monde
15/05/2013 http://www.polemia.com -
Que des ennemis à droite !
Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le « mariage pour tous »: le serpent de mer de « l’union des droites » est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits.
Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socalisme et localisme/mondialisme, l’actualité à offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux certes non négligeables mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la « stratégie » et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voir nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…
Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermer dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore tant que nous n’aurons pas compris, intégrés, admis, affirmés et réaffirmés que nous ne sommes pas de droite. Nous, jeunes et moins jeunes patriotes, identitaires, solidaristes, fascistes n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est à dire de la mondialisation.
Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où était les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui?), la suppression de la dite « double peine », la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons!
De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9000 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite!
Source: Zentropa
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Monsieur Hollande, de quel droit ?...
Certains sites présentent cette lettre comme ayant été écrite par Philippe Bouvard. D’autres l’attribuent à Carole Farjala. Malgré ses recherches, « Le Gaulois » n’est pas en mesure d’en préciser le véritable auteur. Il n’empêche que ce texte mérite bien sa place dans nos colonnes tant il est criant de vérité, de colère et de bon sens.
L’élection démocratique a fait de vous un Président. Elle vous a donné des Droits, certes, mais pas TOUS les Droits. Elle vous a surtout donné des Devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre Nation. En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.Alors, de quel droit ?...De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Élysée ? L'’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’'ont prêté pour la durée de votre mandat.Rendez-nous nos Couleurs !De quel droit faites-vous disparaître les archives de l'’Élysée ? La mémoire de la France ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’'ont confiée pour la durée de votre mandat. Faire croire que l'’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’'Élysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c'’est-à-dire « RIEN DU TOUT », et d'’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre Mandat. Rendez- nous notre Argent !De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable » (engagement 53 : je garantirai l’'Indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.Rendez-nous notre Justice !De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’'antichambre du Parti Socialiste ? (Engagement 48 : 'j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l'’État afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d'’une autorité indépendante et non plus du Chef de l'’État).Rendez-nous notre Indépendance, MENTEUR !De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d'’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l'’instrumentaliser à des fins électorales.Honorez nos fêtes chrétiennes !De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu'’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l'’Inter LGBT ?Rendez-nous nos écoles Monsieur Hollande !De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d'’une douzaine d’'autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande. Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre Pays.Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.Rendez-nous notre Famille !Cela fait des Semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, « mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le Chapitre 8 », avait répliqué la Ministre de la Justice Christiane Taubira.« Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qu'’ils représentent.Respectez nos Parlementaires !De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d'’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?Qu’avez-vous à votre actif Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l'’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?Rendez-nous la valeur du travail !De quel droit mettez-vous en danger l'’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les Indicateurs de votre mauvaise gestion ? (Rapport cinglant de la Cour des Comptes, Rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et 'j’en passe).Quand tous, unanimement, réclamons d’'urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité. Rendez-nous notre économie !
De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse ?De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?De quel droit faites-vous le paon lorsque le Vice-Président des US honore nos soldats ? C’est un scandale Monsieur Hollande. Honte à vous. Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne. Ils sont derrière leur armée et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre. Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.Rendez- nous notre Armée !De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’'exercer ? Que n’'ont-ils demandé la citoyenneté française ?Rendez- nous notre Identité Nationale !De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l'’union civile, le renforcement du Pacs ?Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s'’en souvenir lors des prochaines élections.Rendez-nous nos voix !Rendez-nous notre démocratie!Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre Économie, notre Justice, nos Valeurs, notre Démocratie, notre Armée et notre Identité.GARE À LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS. IL N’A PLUS RIEN À PERDRE. VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS ! -
FN/UMP : J.-F. Copé prend ses électeurs pour des benêts !
Souvenez-vous, c’était le 27 mars devant le bureau politique de l’UMP. Son président Jean-François Copé rappelait qu’il ne « donnerait pas de consigne », que « la liberté était tout à leur honneur » et qu’il était « important que chacun puisse exprimer sa position sur le sujet ».
Il s’agissait du vote de la loi par les sénateurs sur le mariage pour tous. Bien sûr, à l’UMP, aucun sénateur, aucun député ne serait sanctionné pour avoir aidé le gouvernement à faire passer le mariage gay. Pensez-vous, à l’UMP, on ne mange pas de ce pain-là. Jean-François Copé est bien trop épris de démocratie, de liberté (sur mes cahiers d’écolier, j’écris ton nom) et tutti quanti. Seulement voilà, les postures de poète façon Paul Éluard, c’est sympa, mais c’est comme tout, ça a ses limites. Et Jean-François Copé, il faut bien le dire, ne fait pas toujours preuve d’autant d’ouverture d’esprit magnanime. Il y a, à l’UMP, des dogmes de foi indiscutables avec lesquels on ne transige pas, des péchés mortels qui vous valent de facto une excommunication immédiate : Arnaud Cléré, représentant de L’UMP à Gamaches, dans la Somme, vient de le comprendre. [...]
Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire
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Ce grand nettoyage qui s’impose
Les acteurs de notre Système politique ont décidément perdu tout sens de la mesure et de et de la retenue, mais ne dit-on pas que Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre ? Alors qu’il était annoncé officiellement que notre pays entrait en récession, Pierre Moscovici s’auto-congratulait hier dans Le Monde pour sa premier année passée à Bercy. Le député UMP Sébastien Vialatte se sentait pour sa part obligé de pondre un tweet peu finaud pour faire oublier les propres turpitudes de son parti en avançant que « Les casseurs (du Trocadéro le 13 mai, NDLR) sont sûrement des descendants d’esclaves, ils ont des excuses #Taubira va leur donner une compensation.»
Trop heureux de bondir sur cette diversion et malgré les excuses de M. Vialatte qui s’est immédiatement auto-flagellé pour ce moment d’égarement, le Parti socialiste a demandé à l’UMP « qu’une sanction sévère soit prononcée » contre le député, en raison des « propos nauséabonds et racistes ».
« Ces propos sont inadmissibles. Ils révèlent l’extrémisation d’une certaine droite égarée et perdant tout repère, et sa volonté de remettre en cause le vivre-ensemble au sein de notre société » (sic), ont estimées les socialistes Marc Coatanéa, secrétaire national aux questions de société et Elsa Di Meo, secrétaire nationale aux adhésions.
Pas en reste, la Fondation du Mémorial de la traite des Noirs, établie à Bordeaux, a dénoncé « une insulte inacceptable à la mémoire des victimes de la traites des Noirs et de l’esclavage » ainsi qu’ « une incitation à la haine ». Elle a décidé de porter plainte contre le député auprès de la justice varoise pour « fausse accusation, diffamation et incitation à la haine raciale. »
Le PS et l’UMP se sont accordés pour le coup pour ne pas communiquer sur les derniers déclarations d’un chef rebelle syrien qui a le bon goût d’être dans le camp du bien américano-centré puisqu’il fait la guerre au « régime monstrueux » de Bachar-el Assad, dixit le phare de la pensée Bernard-Henry Lévy et ses disciples MM. Fabius, Juppé, Fillon, Copé et consorts
Dans un vidéo largement diffusée depuis le 12 mai dans le monde entier via les réseaux sociaux, et que même le magazine américain Time affirme être véridique, on aperçoit le chef d’une milice rebelle, Khalid Al-Hamad, mutilant le cadavre d’un soldat syrien fidèle au régime laïc en place pour lui arracher le cœur avant de le manger.
« Moi-même j’ai une autre vidéo (…) J’y découpe un chabih (combattant pro-régime, NDLR) avec une scie. La scie qu’on utilise pour couper des arbres. Je l’ai découpé en petits et en grands morceaux », a encore confessé ce valeureux défenseur des droits de l’homme et de la démocratie au Time.
Autre domaine dans lequel droite et gauche savent se serrent les coudes, celui des « Affaires » sur lesquelles chacun prend bien soin de ne pas trop dénoncer le petit camarade du camp d’en face au nom du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette »
L’un des fils de l’actuel ministre des Affaires étrangères, Thomas Fabius, propriétaire d’un appartement estimé à 7 millions d’euros à Paris, est non imposable, puisqu’il qu’il n’a pas de revenus officiels. Son papa affirme ne pas lui avoir donné un sou mais il a tout de même obtenu un prêt bancaire…quand on connaît la difficulté pour de très nombreux français d’en obtenir un de nos jours.
Cela a tout de même attiré l’attention de Tracfin, l’organisme chargé de la lutte contre le blanchiment et la fraude fiscale…mais curieusement, et cela ne semble pas étonner l’UMP, le ministère des Finances de Bercy n’a pas procédé à un contrôle fiscal de M. Fabius junior qui affirme désormais avoir gagné son argent en jouant…
Au sein du parti de MM. Copé et Fillon, l’ancien ministre Claude Guéant, qui a eu dernièrement des mots peu courtois dans le cortège de la Manif pour tous à l’adresse de la délégation frontiste, défraye lui aussi la chronique depuis plusieurs jours.
Après les factures réglées en liquide, « après les 500 000 euros retrouvés sur son compte en banque et qui proviendraient selon lui de la vente de deux tableaux d’un artiste pourtant évalués à un prix bien moindre, après que la presse ivorienne a repéré dans son cabinet d’avocats une autre toile, offerte lors d’une visite officielle et qu’il aurait dû restituer en quittant son ministère (…)selon L’Express, M. Guéant aurait (aussi) reçu un autre virement suspect, cette fois de 25 000 euros, en provenance de Jordanie. »
Nous sommes attachés comme il se doit à, la présomption d’innocence et ne doutons pas que M Guéant fournira des explications convaincantes ( ?) pour répondre à cette cascade de « révélations ». Mais force est de constater que si l’adage populaire dit qu’«il n y a pas de fumée sans feu », les nuages s’accumulent au dessus de l’UMP.
Le 15 août dernier, le site Mediapart mettait en ligne à destination de ses abonnés le dernier volet d’une enquête au sujet de ce qu’il considère comme un des plus gros scandales politico-financiers français de ces dernières décennies.
A savoir les interventions de Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy ou encore de François Léotard dans l’affaire du financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur qui renvoie aussi au volet financier de l’affaire de Karachi, parfois appelé également l’affaire Takieddine, du nom de cet homme d’affaires ami de nombreux pontes de l’UMP.
« D’après les derniers développements de l’enquête, la religion du juge semble faite pour ce qui concerne le financement politique » résumait le site Rue 89 : « L’argent, après avoir été blanchi dans une nuée de paradis fiscaux (Luxembourg, Ile de Man, Iles Vierges britanniques, Liechtenstein, Suisse…), provient des commissions occultes des marchés d’armement du gouvernement Balladur avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite (…) »
Qu’il nous soit permis de douter une nouvelle fois de la réelle volonté de la classe politicienne de lutter contre les paradis fiscaux! – voir l’article publié à ce sujet sur le site de l’AEMN.
C’est dans ce climat pour le moins délétère que Jérôme Cahuzac envisagerait de se présenter à sa propre succession dans sa circonscription de Villeneuve-sur-Lot, malgré la mise en lumière de son mensonge après la révélation de l’existence d’un compte en Suisse lui appartenant.
Le site du Point a d’ailleurs mis en ligne une liste d’hommes politiques qui ont été réélus malgré leurs démêlés avec la justice, souvent très lourds.
Et de citer notamment le chiraquien Gaston Flosse, Patrick Balkany (UMP), Harlem Désir (PS), Jean-François Mancel (UMP), Jacques Mellick (PS), Pierre Bédier (UMP), Henri Emmanuelli (PS), Alain Juppé (UMP).
Tête haute et mains propres, Bruno Gollnisch constate aussi que les électeurs ont une responsabilité dans la permanence de la corruption et des affaires touchant le monde politique en assurant la réélection des corrompus et la position dominante des partis dont ils sont les représentants. 2014 doit être l’occasion de commencer ce grand nettoyage de printemps dont la France a besoin.
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L'UDI contaminée par les anciens sarkozystes de gauche
Rien ne va plus entre la base du parti de Jean-Louis Borloo et ses porte-parole médiatiques.
Avec trente députés et trente sénateurs, l'UDI de Jean-Louis Borloo a réussi à reconstruire un embryon d'UDF, en fédérant les radicaux, les chapelles centristes et le CNIP. Seuls cinq députés et un sénateur de ce nouveau parti lancé à l'automne dernier, ont voté en faveur du mariage homosexuel. Pourtant ses leaders, dont Jean-Louis Borloo lui-même, ont confisqué la parole médiatique sur le sujet, si l'on excepte les engagements très militants de Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly et d'Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris, qui ont lutté sans relâche contre le projet et manifesté à de nombreuses reprises au sein de la Manif pour tous.
En effet, si l'UDI regroupe en province les anciens bataillons de l'UDF, plutôt bourgeois et souvent catholiques, les icônes sarkozystes qui l'ont rejointe sont nettement plus progressistes. Ainsi Yves Jego, député-maire de Monterault-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), est un élu historiquement membre du RPR, puis de l'UMP : il n'a adhéré au Parti radical qu'en 2009 et n'a quitté l'UMP qu'en 2011. Cet ancien secrétaire d'État à l'Outre-Mer, de 2008 à 2009, a voté en faveur du mariage homosexuel.
Base provinciale contre bobos de Paris
Ancienne collaboratrice de Nicolas Sarkozy, Chantal Jouanno, au gouvernement de 2009 à 2011, a quitté fin 2012 l'UMP pour devenir adhérente directe de l'UDI, dont elle est devenue vice-présidente. Sénatrice de Paris depuis 2011, elle est la seule du groupe UDI-UC a avoir voté en faveur du mariage homosexuel, ce qui lui a valu d'être réveillée au petit matin par des militants du Printemps français.
Enfin Rama Yade, secrétaire d’État de 2007 à 2010, a ensuite rejoint le Parti radical, dont elle est vice-présidente. Elle n'est plus que conseillère régionale d'Ile-de-France. Musulmane, elle est néanmoins favorable au mariage homosexuel et a participé à la soirée de Pierre Berge le 27 janvier au théâtre du Rond-Point.
Le constat est clair : les déçus du sarkozysme, pour des questions de carrière et d'ambitions personnelles, ont « gauchise » l'UDI. Ce qui ne manque pas d'irriter la base provinciale du parti, qui râle ouvertement contre les « bobos de Paris ».
Morale de l'histoire : si Nicolas Sarkozy a permis à Patrick Buisson d'insuffler de saines idées de droite au sein d'une partie de l'UMP, il a aussi créé des créatures politiques gauchisantes qui contaminent aujourd'hui la direction du principal allié politique de cette même UMP. C'est toute l'ambiguïté du dernier quinquennat qui resurgit dans cette affaire.
Antoine Ciney monde & vie 30 avril 2013