
Cela s’appelle un scandale démocratique : en choisissant d’appliquer, sans retenue ni discernement, l’ « exécution provisoire » de la peine d’inéligibilité prononcée ce lundi contre Marine Le Pen, le tribunal correctionnel de Paris force la candidate à la présidentielle à abandonner la course. L’abus de pouvoir est d’autant plus révoltant qu’un sondage Ifop-JDD la créditait hier de 37% des suffrages au premier tour, loin devant ses concurrents. Le 13 novembre, le parquet avait requis cinq ans de prison dont deux ferme, 300.000 euros d’amende et l’application de l’exécution provisoire, en sanction d’un détournement de fonds publics liée à l‘emploi d’assistants parlementaires européens du RN.




