
Le candidat prorusse Calin Georgescu, que les sondages plaçaient à moins de 10 %, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, devant le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu.
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Le candidat prorusse Calin Georgescu, que les sondages plaçaient à moins de 10 %, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, devant le Premier ministre pro-européen Marcel Ciolacu.
5 mois après avoir remporté dix des seize circonscriptions législatives du département, le Rassemblement national prend les manettes de la commune de Rognac dans les Bouches-du-Rhône. Christophe Gonzalez, 53 ans, l’a emporté, dimanche 24 novembre, avec près de 150 voix d’avance et près de 38 % des bulletins dans une quadrangulaire, avec un taux de participation à 52,07 %. La liste de M. Gonzalez se présentait sous une double étiquette d’« union des droites » RN-RPR, du nom de la formation Rassemblement pour reconstruire lancée en juin 2023 par Franck Allisio, responsable départemental du parti d’extrême droite et conseiller politique de Marine Le Pen.
La réédition de l’ouvrage de Jérôme Fourquet La France d’après (Points, octobre 2024) nous incite à nous replonger dans cette masse d’informations. Par exemple, le chapitre consacré au vote des militaires permet de se faire une idée sur les bureaux de vote situés à proximité d’une caserne. Et de constater un survote en faveur de Marine Le Pen. C’est le cas de Lanvéoc dans le Léon où est localisée une base aéronavale. Au second tour de l’élection présidentielle de 2022, Mme le Pen y réalise le score de 44,7 % (465 voix) contre une moyenne départementale de seulement 32,5 %, tandis que Emmanuel Macron termine en tête (575 voix, 55,29 %).
Avec la réélection de Donald Trump, l’aigle qui symbolise les États-Unis a pris la forme d’un phoenix. D’abord, c’est la résurrection d’un homme politique dans un pays où la défaite est le plus souvent sans recours, puisque le fait n’avait eu qu’un seul précédent. Ensuite, c’est la possibilité de tenir la promesse d’un slogan qui a marqué toute sa vie politique : faire renaître l’Amérique à la grandeur. Il s’agit d’un événement prodigieux, là aussi inhabituel dans un pays où les alternances régulières s’effectuent dans le cadre d’une grande continuité, notamment en raison de l’équilibre entre l’exécutif présidentiel et le législatif du Congrès, souvent en opposition, l’un étant républicain et l’autre démocrate.
Le nouveau parlement européen
Avec la séance constitutive qui a eu lieu le 16/7/2024, on connait mieux les forces qui composent le nouveau parlement européen (PE).
Voici la signification des abréviations du graphique: PE: Patriotes pour l’Europe, CRE: conservateurs et réformistes européens, ENS: Europe des nations souveraines, PPE: Parti populaire européen, R: Renew (Renaissance, libéraux), SD Socialistes et démocrates, V: Verts, GUE: Gauche unie européenne (extrême-gauche).
Par Gérard Leclerc
La victoire éclatante de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine ne saurait être ramenée aux dimensions d’une simple alternance de majorité, telle qu’elle se produit régulièrement dans les démocraties occidentales. Elle ne se comprend que sur fond de crise de civilisation, à l’heure où nos sociétés se trouvent bouleversées du fait de l’affaiblissement de leurs ancrages historiques. Sans doute y a-t-il plusieurs dimensions à envisager dans le phénomène Trump, celle qui concerne l’économie n’étant nullement secondaire. C’est le Parti républicain, à l’encontre de la tradition américaine, qui se trouve aujourd’hui investi par ce qu’on appelle les couches populaires, à l’image de ce qui se passe chez nous avec le Rassemblement national. Mais ce qui s’est exprimé aussi au tréfonds de la sensibilité de tout un peuple, c’est le refus d’une désappropriation de sa culture profonde. Et cela en raison même d’un affaissement des convictions religieuses.
Depuis sa récente réélection, Donald Trump incarne plus que jamais une figure singulière de la scène politique mondiale. Son retour sur le devant de la scène s’inscrit dans une tendance qui semble aujourd’hui s’affirmer avec force outre-Atlantique : celle d’une "post-politique", une forme de communication politique épurée de l’art du raisonnement, où le discours se résume à une série de slogans bien frappés. Dans cette ère de l’instantané et de l’image, Trump se distingue comme un maître dans l’art d’incarner ses messages. Là où l’homme politique français doit justifier chaque promesse, chaque projet, Trump n’a qu’à affirmer — le verbe lui suffit, la posture achève le reste.
Un Trump français ? les mêmes causes l’appellent. Mais la scène politique, ici, est emplie de silhouettes fuyantes. Pourtant, les raisons existentielles et économiques, qui ont amené les Américains à plébisciter la bête noire du Système, existent pareillement en France. S’y retrouvent la même morgue des élites mondialistes, l’invasion du wokisme et de l’antisémitisme musulman, la flambée des violences et des drogues liées à l’immigration. S’y ajoute une crise sociale qui menace 150.000 emplois. La décision de Michelin de fermer ses sites de Vannes et de Cholet (1300 emplois) vient avec celle d’Auchan de supprimer 2300 postes. La hausse de l’énergie, l’imposition fiscale démentielle, la multiplication des normes expliquent la vulnérabilité des entreprises, singulièrement dans l’automobile, la chimie, la métallurgie.
La presse française et les instituts de sondages ne se sont pas « trompés », comme le racontent les analystes, à propos de l’élection américaine et de la victoire de Trump. Ils sont simplement dévoilé leur vraie nature. Ils ne sont ni presse, ni instituts de sondages, ils sont influenceurs et ils ont usé de leur poids médiatique, largement subventionné, pour tenter de nous imposer Kamala, de manière à perpétuer leur idéologie du moment, une gauche dévoyée, devenue woke. Ce faisant ils n’ont pas compris que ce ne sont pas les Français qui élisent le président américain et à les voir et les entendre, on avait l’impression que si. Ils pourraient faire un mea-culpa ? Pensez-donc. Ils se remettent en ordre de marche pour débiter avec des airs sentencieux, les pires prédictions et les pires traits de caractère pour les années à venir de la présidence Trump. Ils comptent quoi, ce faisant ? Faire annuler l’élection américaine par les électeurs Français ? Convaincre les Français qu’une part de nationalisme à la Trump ne serait pas bonne pour eux ?