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entretiens et videos - Page 767

  • Entrevue exclusive des fondateurs du mouvement DEUS VULT par Bibliothèque De Combat

    Merci à BDC de nous avoir proposé cet entrevu.

    • BDC – Vous êtes à l’origine d’un jeune mouvement catholique et nationaliste de formation très récente qui commence à faire parler de lui. D’où vous est venue l’idée  ?

    DV – Nous sommes avant tout une école de formation métapolitique et culturelle. L’idée de fonder un mouvement à proprement parler est venue après.

    Nous n’avons pas vocation à faire de la « concurrence » à d’autres camarades mais plutôt à proposer à ces mêmes camarades une formation solide, sans engagement obligatoire à Deus Vult par ailleurs.

    Nous sommes tous issus du courant nationaliste militant, mais nous avions l’impression que les collages et les tractages sans formation parallèle ne servaient à rien et que beaucoup d’autres mouvements s’y étaient employés avant nous sans résultats concrets.

    Nous avons nous-mêmes suivi diverses formations et après avoir étudié les méthodes de nos adversaires, nous avons constaté que l’idéologie de mai 68, le libéralisme, le modernisme et l’esprit de la Révolution en général s’étaient imposés grâce à leur emprise sur trois grands secteurs : la culture, l’enseignement et les médias.

    Dans notre mouvance, peu de groupes s’intéressent à ces domaines bien qu’on sente un nouvel attrait aujourd’hui pour le combat métapolitique et culturel.

    Nous sommes donc partis avec la volonté de créer un mouvement dont l’action doit aboutir à un anti-mai 68, en proposant via diverses associations liées à Deus Vult un accès constructif à la culture ainsi qu’à une formation intellectuelle et pratique dans le but de forger à terme une nouvelle génération de militants, instruite et capable d’agir le plus efficacement possible.

    En plus d’apporter une formation à des militants, nous cherchons également à toucher l’ensemble de la jeunesse française dans l’optique d’un véritable renouveau culturel et surtout moral dont nos populations, hélas de plus en plus décadentes, ont cruellement besoin, et qui est un préalable indispensable à tout redressement politique durable. 

    • BDC – Quel est le profil des fondateurs de ce mouvement ?

    DV – Nous préférons parler d’esprit, et l’esprit qui anime les cadres de Deus Vult est celui du dépassement de soi, de la prise d’initiative et du sacrifice au service du Bien commun. Nous sommes à la recherche d’une certaine excellence à la fois intellectuelle, spirituelle et sportive.

    • BDC – Avez-vous des maîtres à penser ?

    DV – Nous en avons Un  : Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le moteur de notre combat car nous avons la conviction que rien ne peut être bâti sans Lui. Comme l’écrivait justement Saint Pie  X, « on n’édifiera pas la société si l’Église n’en jette les bases ». Notre combat pour la Royauté sociale de Notre-Seigneur est donc primordial.

    Ensuite nous parlerons plutôt de grands « inspirateurs », sur des points bien précis :

    Saint Louis pour son intransigeance en matière de foi et son art chrétien du gouvernement des peuples.

    Charles Péguy pour sa prose qui encense si bien la France éternelle.

    Joseph de Maistre pour sa philosophie contre-révolutionnaire.

    Monseigneur Lefebvre pour son combat pour la Sainte Messe et l’Église de toujours.

    Charles Maurras pour sa doctrine nationaliste et royaliste.

    Robert Brasillach et Léon Degrelle qui, chacun dans leurs engagements respectifs, sont allés jusqu’au bout du sacrifice et ont toujours su voir le monde en poètes.

    Mais nous nous intéressons également à certains de nos contemporains comme Julien Langella avec son ouvrage ‘La jeunesse au pouvoir’, Alain Escada qui mène avec courage le combat pour une société catholique, ou encore certains historiens dans leurs luttes pour la vérité historique.

    De manière générale, nous nous inspirons de tout ce qui est fidèle à la pensée française et chrétienne.

    • BDC – Si l’on en juge par les actions militantes des membres de Deus Vult relayées sur votre site web, le mouvement semble essaimer un peu partout en France. Combien êtes-vous et dans quels secteurs êtes-vous situés ?

    DV – Le groupe ayant été lancé en région parisienne, la plupart de ses membres sont en Île-de-France, mais nous avons ouvert des antennes locales et des relais dans plusieurs régions  : en Aquitaine, Lorraine, Pays de Loire, Anjou, Toulousain, Normandie et Flandre-Artois-Hainaut. Nous avons vocation à étendre notre idéal à tout le Royaume de France, qui est le royaume de Marie.

    À notre heureux étonnement, cette initiative française est en train de s’étendre en dehors de nos frontières et devient universelle, avec le lancement récent de Deus Vult Angleterre, Canada et Amérique. Nous pouvons également vous annoncer la naissance prochaine de Deus Vult Mexique et Autriche.

    • BDC – Vous avez déjà à votre actif quelques jolies réalisations : abattage d’un arbre maçonnique de la laïcité relayé par la Voix du Nord, conférence d’Alain Escada sur Degrelle, site très intéressant et fréquemment mis à jour… Avez-vous défini une stratégie particulière pour faire parler de vous ?

    DV – Notre communication est assez classique et s’exprime principalement via notre journal sur la toile, reconquetefrancaise.fr, et l’utilisation des réseaux sociaux.

    Vous pourrez y trouver des compte-rendus d’activités, des articles de fond, des commentaires d’actualité, des billets d’humour, des reportages etc…

    En tant que soldats politiques, nous communiquons également à l’aide du militantisme classique avec les collages, tractages etc…

    Nous partons du principe que vous ne pouvez pas prétendre vouloir faire la « révolution nationale » si vous n’êtes pas capables de distribuer des tracts ou encore passer une nuit blanche à militer ! Le militantisme est très formateur, favorise une saine cohésion et permet de garder les pieds sur terre.

    •   BDC – Quelle physionomie souhaitez-vous donner à terme à Deus Vult  ? Un simple mouvement politico-religieux amical  ? Un parti politique qui se présente à des élections locales  ? Une milice  ?

    Deus Vult est à l’origine un groupe d’amis, et nous voulons que cela reste une de ses particularités, avec la construction d’un véritable esprit communautaire qui débouche sur le renouveau et le renforcement d’une société chrétienne, via nos cercles de boxe, d’œnologie, de lecture et de réflexion, de cinéma, de chant, et via des conférences.

    Notre but est de poursuivre par nos actions auprès des jeunes et moins jeunes le travail de structures déjà existantes telles que les écoles hors-contrat ou les prieurés de la FSSPX par exemple, tout en proposant un panel de formation plus vaste.

    Notre prochain projet porte sur la création d’une ‘web-TV’ avec micro-trottoir et des reportages culturels enracinés. 

    • BDC – Deus Vult est-il uniquement un mouvement de jeunes  ? Quels profils recrutez-vous en priorité  ? Faut-il être obligatoirement catholique  ?

    Deus Vult est ouvert à tous, favorable aux rencontres intergénérationnelles enrichissantes, même si notre cible principale reste la jeunesse.

    Il faut néanmoins accepter le socle commun, qui est fondé sur l’amour et la défense de la France, de l’Europe et de la Chrétienté.

    Les profils recrutés en priorité sont donc des blancs de religion ou de culture catholique.

    • BDC – Que diriez-vous à un lecteur qui se sent en phase avec vos analyses pour le motiver à vous rejoindre ?

    « Deus Vult », qui est la devise historique des chevaliers croisés, se traduit en français par « Dieu le veut ! ». Or le Bon Dieu exige que nous œuvrions pour Lui et pour la restauration de son règne sur chacun de nous et sur la société.

    À travers notre structure vous pourrez recevoir une formation politique, transmettre à votre tour vos connaissances, et acquérir les bases du militantisme tout en participant aux diverses activités culturelles que nous avons évoquées. Le tout dans une saine (et sainte) ambiance où la pratique de la prière s’accompagnera de celle de l’humour conjugué à un solide esprit de camaraderie.

    De bons moments en perspective donc  !

    • BDC – Qu’est-ce qui vous différencie d’autres organisations comme le Front National, le Parti de la France ou le très récent Parti Nationaliste Français ?

    Nous nous différencions des « partis politiques » car nous n’en sommes tout simplement pas un. Les partis divisent un pays alors que nous cherchons au contraire l’unité. À dire vrai nous ne sommes tout simplement pas pour la démocratie, à l’exception des échelons municipaux et corporatifs.

    Alors que les partis électoralistes sont contraints de courtiser le public, nous avons la volonté de changer du mieux que nous pouvons la société. Nous voulons œuvrer pour le bien commun de manière plus charnelle, ancrés dans la réalité et le quotidien des Français du XXIe siècle.

    En outre, nous misons sur la qualité de notre action et non sur la quantité de votes en notre faveur.

    L’esprit d’apostolat nous semble également être un principe essentiel, car beaucoup de nos camarades n’ont pas reçu d’éducation religieuse et ne connaissent pas ou mal la religion catholique, qui a fait la grandeur de la France et permet seule de sauver son âme.

    Deus Vult.

    http://reconquetefrancaise.fr/entrevue-exclusive-des-fondateurs-du-mouvement-deus-vult-par-bibliotheque-de-combat/

  • Comment le désir d'émancipation libérale est porteur d'un système post-totalitaire

    Entretien avec Chantal Delsol

    Ex: http://www.atlantico.fr

    Dans son dernier livre, la Haine du monde, Chantal Delsol explique comment l'Occident postmoderne mène une croisade contre la réalité du monde au nom de l'émancipation totale.

    Chantal Delsol, philosophe, membre de l'Institut, poursuit une oeuvre majeure à la croisée de la métaphysique et du politique. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages aux éditions du Cerf dont "Le Nouvel âge des pères" (2015), "Les pierres d'angles" (2014) et "L'âge de renoncement" (2011).

    Atlantico : Selon vous, la volonté d'émancipation par le communisme, ou celle de la période de la Terreur, venait d'en haut. Elle était imposée par l'Etat, alors qu'aujourd'hui elle est individualisée. Cette nouvelle forme de l'émancipation est-elle meilleure ou pire ? Pour quelles raisons ?

    Chantal Delsol : Meilleure ou pire tout dépend selon quels critères. La terreur est ce qu’il y a de pire, et quand on pense à ce qu’ont subi les sujets des totalitarismes on aurait honte de comparer à quoi que ce soit. Cependant il faut préciser une chose : la terreur détruit les vies et les existences, mais en semant des martyrs elle sème aussi la résistance et la ferveur : les militants des droits de l’homme écrivent en cachette, les prêtres disent la messe dans les caves. Mais la dérision détruit beaucoup plus surement, ce peut être une sorte d’acide sur lequel l’herbe ne repousse plus.

    Pour lutter contre la terreur il faut être courageux, pour lutter contre la dérision il faut être intelligent et profond : il faut carrément retourner aux racines – c’est plus difficile et cela confère à la dérision une plus grande force de frappe.

    Cette recherche d'une émancipation plus personnelle n'est-elle pas due au fait que les "simples" citoyens ne croient plus au politique et aux élites, dont ils se sentent déconnectés?

    C’est dû à l’individualisme en général. Et au dégoût de l’oppression étatique et idéologique après ce qui s’est passé au XX° siècle. Personne n’acceptera plus de devenir le pion d’un système. Mais les mêmes finalités doivent être obtenues individuellement. L’un des exemples les plus intéressants est l’ « eugénisme libéral », qui nous montre que finalement ce que l’on reprochait à Hitler ce n’était pas l’eugénisme, mais le fait que cet eugénisme venait de l’Etat – puisque nous le justifions aujourd'hui quand il est individuel. Ce raisonnement date d’ailleurs de la période révolutionnaire. Par exemple, on le trouve chez Sade (dans Français encore un effort…) quand il délégitime la peine de mort parce qu’elle vient de l’Etat, et la justifie quand elle est le fruit du désir individuel…

    Notre volonté d'émancipation est-elle finalement plus destructrice que créatrice ? Dans certains cas, n'exprime-t-elle pas une forme de négation coupable, ou en tout cas dangereuse, de la réalité ? Lesquels ?

    L’émancipation est évidemment constructrice : comment peut-on nier par exemple que l’abolition de l’esclavage par les sociétés occidentales était constructrice de civilisation ? Mais l’émancipation commence à engager des destructions quand elle récuse la notion même de limite, quand elle se déploie sans réfléchir. Je pense qu’il y a là une négation de la réalité parce qu’une réalité résiste : une réalité anthropologique et morale que nous ne pouvons pas évincer. L’être humain ne peut pas devenir n’importe quoi, la différenciation du bien et du mal, non plus (sinon nous ne serions pas si horrifiés devant les destructions totalitaires). Tout n’est pas possible !

    Sans pointer bêtement du doigt une catégorie de la population en particulier, qui est à l'origine de cette négation de la réalité ?

    D'une manière générale, les courants qui récusent l’existence d’une anthropologie et d’une morale qui nous précèdent et nous dépassent. C’est à dire les pensées de la déconstruction en philosophie, en littérature, en art, et en politique une grande partie des courants de gauche. C’est extraordinaire de détester la réalité à ce point. Nous avons vu tout le long du XXe siècle les désastres humains qui se produisent quand on dit « tout est possible », et il y a des courants qui continuent à croire que tout est possible.

    C’est le sujet de mon livre.

    Pourtant nous souffrons d'une vacuité du symbolique. Alors comment ré-enchanter le monde sans tomber dans l'écueil du progressisme aveugle que vous dénoncez ? 

    Il ne faut pas croire que la vacuité du symbolique dont vous parlez peut trouver une réponse dans je ne sais quelle nouvelle construction. On ne ré-enchante pas le monde parce qu’on le décide ! D'ailleurs je ne vois pas en quoi « ré-enchanter le monde » nous ferait tomber dans le progressisme aveugle… Le phénomène de refus de la réalité que je décris, est à la fois vide de symbolique (dans son matérialisme par exemple), et aussi créateur de certains ré-enchantements (par le retour aux mythes, dans j’ai parlé dans L’âge du renoncement)…

    Peut-on parler d'une nouvelle génération plus "rebelle" et défiante, ou d'un contexte qui rend cette demande de rupture plus forte ?

    Les générations qui viennent sont capables de répondre à ces destructions dont je parle. Elles ont compris qu’il fallait retourner aux fondements pour lutter contre la dérision. Je suis frappée par leur courage et leur détermination. Ma génération, qui est celle de Mai 68, n’est pas aussi sympathique ! Elle est tombée tout entière dans les idéologies les plus violentes et n’a jamais assumé ses convictions meurtrières. Nous avons des enfants qui ne nous ressemblent pas et c’est une bonne chose.
    Les générations qui viennent sont capables de répondre à ces destructions dont je parle. Elles ont compris qu’il fallait retourner aux fondements pour lutter contre la dérision. Je suis frappée par leur courage et leur détermination. Ma génération, qui est celle de Mai 68, n’est pas aussi sympathique ! Elle est tombée tout entière dans les idéologies les plus violentes et n’a jamais assumé ses convictions meurtrières. Nous avons des enfants qui ne nous ressemblent pas et c’est une bonne chose.
  • Charlotte d’Ornellas – journaliste : « pour éviter la désinformation, il faut une fois de plus être honnête.» [interview]

    13/02/2016 – 06h00 Paris (Breizh-info.com) – Depuis quelques années, une jeune femme occupe une place de plus en plus importante dans le journalisme de réinformation ; il s’agit de Charlotte d’Ornellas, qui travaille aujourd’hui pour Boulevard Voltaire, mais aussi occasionnellement pour de nombreux autres médias. Nous l’avons d’ailleurs retrouvée très récemment sur TV Libertés, comme nous l’avions présentée.

    Afin de mieux découvrir Charlotte D’Ornellas, qui est aussi par ailleurs une bénévole très engagée sur le front humanitaire du Proche-Orient, aux côtés de Chrétiens d’Orient, nous l’avons interrogée. Elle nous parle à coeur ouvert de son métier, de ses idéaux, de son engagement caritarif.

    Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

    Charlotte d’Ornellas : Orléanaise, j’ai rejoins Paris à 17 ans pour y étudier la philosophie, avant de partir pour l’Australie un an, et d’entrer en école de journalisme dès mon retour.

    J’ai effectué mon stage de fin d’études au Liban, à L’Orient le Jour, avant de me lancer dans ce métier difficile mais passionnant de journaliste. J’ai gardé le goût de l’Orient, et j’ai continué à m’y rendre très régulièrement.

    En France, je me suis mise à traiter toutes les questions de société, par intérêt de la chose politique bien plus que de la vie politique !

    Breizh-info.com : Qu’est ce qui fait un bon journaliste pour vous ? Qu’est-ce qui vous a donné cette passion du reportage ?

    Charlotte d’Ornellas : Tous les journalistes du monde ont des idées, une histoire, une éducation, des convictions, il est assez ridicule de faire semblant de ne pas être influencé par toutes ces choses. En revanche, cela n’empêche pas nécessairement d’être honnête !

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  • Le président al-Assad à l’AFP : La France doit changer ses politiques erronées envers la Syrie pour lutter contre le terrorisme

    Damas / Le président Bachar al-Assad a accordé un entretien à l’AFP sur les développements en Syrie et dans la région.

    Entretien de Monsieur le Président avec l’AFP

    Journaliste : Monsieur le Président quels sentiments vous inspire la vue de dizaine de milliers de vos compatriotes affamés sur les routes qui tentent de rejoindre la Turquie pour échapper aux bombardements de vos alliés russes sur Alep, et aussi la vue d’enfants syriens qui sont noyés en tentant de traverser la mer pour rejoindre l’Europe ?

    Monsieur le Président : Si vous voulez qu’on parle des sentiments, j’appartiens bien à ce peuple. Il est donc évident que j’éprouve les mêmes sentiments que lui. Tout spectacle douloureux nous fait tous ressentir de la peine en tant que Syriens. Mais en tant que responsable, la question devrait être non pas quel est votre sentiment, mais qu’est-ce que vous allez faire devant une telle situation.
    Lorsque la cause n’est pas véritablement les bombardements russes, comme le prétendent aujourd’hui les médias occidentaux, mais plutôt les terroristes; lorsque l’embargo imposé par l’occident depuis déjà cinq ans est l’une des causes de la migration, il est normal que ma première mission, comme celle de tout responsable dans ce pays, dans cet Etat, soit d’abord de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme. Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que celui de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé sur le peuple syrien.

    Journaliste : Justement nous parlons d’actes pour alléger cette souffrance, est-ce que vous pourriez envisager de cesser les bombardements sur la population civile et surtout le siège des villes, comme le demande d’ailleurs l’opposition, comme condition pour retourner à Genève ?

    Monsieur le Président : Depuis le début de la crise, le conflit portait sur qui pourrait gagner la base populaire en Syrie. Théoriquement parlant, il nous est impossible de bombarder les civils et de vouloir en même temps les gagner à nos côtés. Quant à la pratique, vous pouvez vous-même effectuer des tournées en Syrie, dans les régions contrôlées par l’Etat. Vous trouverez alors que toutes les composantes de la société syrienne, y compris les familles des hommes armés, vivent sous la protection de l’Etat. En plus, pour ce qui est de la ville de Raqqa qui est totalement sous la domination de Daech, nous payons toujours les salaires des fonctionnaires et envoyons les vaccins aux enfants qui s’y trouvent. Il est donc illogique que l’Etat bombarde les civils en offrant tous ces services ; à moins qu’il y ait des erreurs, qui peuvent d’ailleurs se produire dans n’importe quel combat. La règle générale c’est d’avoir dans toute guerre des victimes innocentes, mais ce n’est certainement pas la politique de l’Etat syrien.

    Journaliste : Que dites-vous des gens qui s’en vont pour l’Europe, vous leur dites revenez, qu’est-ce que vos leur dites ?

    Monsieur le Président : bien sûr. J’espère certainement que toute personne ayant quitté la Syrie y retourne. C’est normal, mais cela ne suffit pas. Les sentiments ne suffisent pas. Ces gens-là vont me demander qu’est-ce qui nous pousse à revenir ? Est-ce que le terrorisme a cessé? Est-ce que les premières nécessités de la vie sont désormais disponibles? Beaucoup de ceux qui ont émigré ne sont pas contre l’Etat, ni pro-terroristes. Mais il y a parfois des circonstances qui vous obligent à émigrer. Aussi ma réponse à cette question sera-t-elle la suivante : lorsqu’il y aura un recul du terrorisme et que les choses s’amélioreront, ils retourneront de leur propre gré sans invitation. Plutôt donc que d’inviter ce citoyen à revenir, je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à cet exode en assurant d’abord une couverture aux terroristes, et en imposant l’embargo à la Syrie, à aider au retour des Syriens chez eux.

    Journaliste : Est-ce que la reprise d’Alep est une question de jours, et après quelles sont les prochaines étapes : la reprise totale de Lattaquié, d’Alep, d’Idleb ?

    Monsieur le Président : Actuellement, le combat à Alep n’a pas pour but de récupérer la ville, car nous y sommes déjà. La bataille principale vise plutôt à couper la route entre Alep et la Turquie qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes. Nous menons actuellement des combats sur plus de dix fronts, du Nord au Sud, à l’Est et au Nord-Est, de même qu’à Lattaquié à l’Ouest. Il y avait également des combats à Homs, lesquels ont maintenant pris fin. Toutes les étapes vont donc en parallèle.

    Journaliste : Pensez-vous être capable de reprendre tout le territoire syrien et dans quel délai ?

    Monsieur le Président : Que nous soyons capables de le faire ou non, c’est un but que nous œuvrerons à atteindre sans hésitation. Il n’est pas logique de dire qu’il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons. Quant au délai, cela dépend de deux cas : à supposer d’abord que le problème est uniquement syrien, c’est-à-dire que la Syrie est isolée de son entourage, dans ce cas-là, nous pouvons régler le problème sur deux axes : le combat contre le terrorisme, et l’action politique. Dans le deuxième cas, le cas actuel où il y a ravitaillement permanent des terroristes à travers la Turquie, la Jordanie, et parfois encore à travers l’Irak bien sûr, puisque Daech s’y trouve avec les soutiens saoudien, turc, et qatari, il est évident que les délais de la solution soient longs et les prix lourds. Il est donc difficile de donner une réponse précise quant aux délais.

    Journaliste : Vous ne pouvez pas dire dans combien d’années la paix reviendra en Syrie ?

    Monsieur le Président : La question est de savoir combien d’années la Turquie et l’Arabie Saoudite maintiendront leur soutien au terrorisme. Telle est la question. Et quand l’Occident fera–t-il pression sur ces pays pour qu’ils cessent leur soutien au terrorisme.

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  • Interview de Karim Ouchikh : « Pour nos libertés publiques »

    8543P1.jpg(Présent 8543)
    Président du SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés), Karim Ouchikh appelle à manifester jeudi soir place du Trocadéro pour soutenir le général Piquemal et défendre nos libertés publiques.

    Présent : Comment analysez-vous l’interpellation et la garde à vue du général Piquemal ?
    Karim Ouchikh : Les mesures de répression dont le général Piquemal a fait l’objet paraissent totalement disproportionnées. Certes, il a bravé un arrêté d’interdiction de manifester adressé par la préfecture à PEGIDA, qui était la puissance invitante. Mais l’action qu’il a eue sur le terrain (prise de parole limitée sans prendre la tête de la manifestation : il était un acteur parmi d’autres) ne justifie pas à mes yeux qu’il soit d’abord interpellé, ensuite déféré en comparution immédiate. Ces deux mesures ne sont pas en rapport avec le droit de manifester qui appartient aux libertés publiques. Celles-ci doivent absolument être préservées, or nous voyons avec cette « affaire Piquemal » que le pouvoir socialiste cherche à priver les patriotes de leur liberté d’expression.

    Présent : Avez-vous eu connaissance des conditions dans lesquelles s’est déroulée la garde à vue du général ?
    Karim Ouchikh : Il semblerait que les conditions d’interpellation et de garde à vue aient été éprouvantes, et par leur brutalité, et eu égard à l’âge de la personne concernée qui souffre de certaines pathologies. Avant de mettre le général Piquemal en garde à vue, il aurait fallu y regarder à deux fois. Son hospitalisation lundi matin a été l’une des causes de renvoi de son procès, l’autre étant l’impréparation de sa défense. Son avocat considérait qu’il ne pouvait assurer sereinement sa défense, n’ayant pas eu accès totalement au dossier. Au vu de ces motifs – là, la justice a fonctionné de façon normale – l’audience a été reportée au 12 mai prochain.

    Présent : Que pensez-vous des propos du général Piquemal lundi soir sur RTL, où il a dit que PEGIDA est un mouvement « extrêmement intolérant » avec lequel il n’avait aucun lien ?
    Karim Ouchikh : Il n’y a pas de revirement de sa part. Il affirme d’une part qu’il ne fait pas partie du mouvement PEGIDA, ce qui est une donnée objective. D’autre part il porte un regard sur PEGIDA, qui est le sien et que je ne partage pas : à mes yeux PEGIDA n’est pas un mouvement néonazi, mais un mouvement contestataire qui œuvre contre le chaos migratoire. PEGIDA ne mérite pas des mots aussi excessifs. Je retiens surtout que le général Piquemal, et cela était manifeste dans l’interview qu’il a donnée à TV Libertés à la sortie du commissariat, a été particulièrement indigné de la répression dont il a été victime. Évoquant le système, il a parlé de dictature. On est en présence d’un homme qui s’est déplacé pour manifester contre la présence migratoire massive à Calais et qui a fait l’objet d’une répression totalement disproportionnée et qui, au sortir du commissariat, affirme très clairement son indignation face à l’ampleur de cette répression. Qu’il dise ensuite qu’il ne partage pas les idées du mouvement PEGIDA et qu’il s’est trouvé par hasard au sein d’une manifestation conduite par PEGIDA, c’est un propos qui lui appartient – je le respecte. Cela n’efface pas la réalité du débat et le bien-fondé de ses déclarations : le général Piquemal s’indigne de la manière dont la répression s’est exercée.

    Présent : Vous appelez justement, avec le SIEL, à manifester jeudi soir au Trocadéro pour soutenir le général Piquemal et, surtout, défendre les libertés publiques.
    Karim Ouchikh : L’affaire Piquemal, je le répète, c’est d’abord la menace grandissante qui pèse sur nos libertés publiques. Elle révèle la mise en place progressive d’un État policier entre les mains du gouvernement socialiste qui vise ni plus ni moins à faire taire les patriotes en tout temps et partout sur le territoire français. Les patriotes sont les seuls qui ont le courage de tenir tête au gouvernement et de contester la politique migratoire qu’il applique sous l’influence de l’Union européenne et de Merkel. Le dispositif mis en place sous couvert d’état d’urgence n’est pas autre chose qu’une police d’État chargée de réprimer la liberté d’expression, enchaîner la liberté de pensée et interdire le droit de manifester. Le SIEL appelle donc à manifester jeudi soir contre la mise en place de cette dictature socialiste.

    Présent : Vous prendrez la parole, ainsi que François Billot de Lochner et Frédéric Pichon. Le général Piquemal sera-t-il présent ?
    Karim Ouchikh : Il est invité à prendre la parole et nous serions heureux qu’il soit là. Mais je comprends tout à fait qu’il se repose après des événements qui l’ont passablement secoué.

    Présent : Avez-vous d’ores et déjà l’autorisation pour tenir ce rassemblement ?
    Karim Ouchikh : Nous avons décidé ce rassemblement lundi après-midi, les demandes d’autorisation ont été déposées. Les prestataires (matériel, service d’ordre…) ont été contactés. Nous attendons la réponse pour mercredi ou jeudi. Compte tenu de l’état d’urgence, la préfecture peut nous opposer un refus. S’il y a refus de se rassembler, je le dis par avance, il sera parfaitement condamnable. À Paris ou ailleurs, les préfectures laissent s’organiser des manifestations. Dès lors que le SIEL garantit une sécurité absolue avec son expérience et un service d’ordre à la fois militant et professionnel, je ne vois pas pourquoi la préfecture nous interdirait ce rassemblement – alors qu’un accord implicite et une complicité objective sont de mise quand il s’agit de manifestations organisées par la gauche. Je ne comprendrais pas une politique de deux poids, deux mesures. Le SIEL a organisé samedi à Bordeaux une manifestation dans le cadre des journées européennes contre le chaos migratoire, en partenariat avec Résistance républicaine et Riposte laïque : elle était autorisée et s’est très bien déroulée. Le système des interdictions et des autorisations de manifester est disparate et relève de l’arbitraire. Nous condamnons cette insécurité politique où les services préfectoraux laissent les patriotes qui veulent simplement alerter l’opinion publique.

    Présent : Imaginons que l’autorisation vous soit refusée… Tiendrez-vous malgré tout cette réunion ?
    Karim Ouchikh : Nous attendons l’autorisation, et en cas de refus nous verrons sur quelles motivations il repose : raisons de sécurité ou arbitraire policier ? Une décision serait alors prise. Au regard du degré d’exaspération, de colère et d’indignation du peuple français face au chaos migratoire qui touche la France et l’Europe, je n’imagine pas un instant qu’on nous interdise le droit de manifester.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    http://fr.novopress.info/

  • Independenza webtv s'entretient avec Adrien Abauzit : "L'anti-France est au pouvoir"

     

    http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/geopolitique/1836-independenza-webtv-s-entretient-avec-adrien-abauzit-l-anti-france-est-au-pouvoir

  • ZOOM - Jean-Marie Le Pen :"En matière d'immigration, notre pays est "full up"." (plein)

  • Francis Cousin - Spinoza, Theodore Kaczynski, Survivalisme, Eurasisme et lutte des classes...