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Europe et Union européenne - Page 1011

  • Gaz de schiste : l’UE renonce à encadrer l’exploitation

    Les défenseurs de l’environnement espéraient une législation en bonne et due forme, mais le projet risquait de semer la zizanie entre les États membres de l’Union. La Commission de Bruxelles a donc renoncé à encadrer par la loi, au niveau européen, l’exploration et l’exploitation des pétroles et gaz de schiste, préférant adresser une simple « recommandation » non contraignante aux capitales européennes.

     

    Elle en fera l’annonce officielle, le 22 janvier, lors de la présentation du « paquet énergie climat ».

     

    Cette décision représente un arbitrage défavorable à Janez Potocnik, le commissaire européen chargé de l’environnement, qui voulait limiter l’impact écologique de la fracturation hydraulique des roches renfermant pétrole et gaz de schiste. M. Potocnik était soutenu par les eurodéputés et – plus mollement – par certains États, comme la France et l’Allemagne. La première a interdit la fracturation hydraulique sur son territoire depuis la loi du 13 juillet 2011. La seconde la bannit dans les zones riches en eau.

     

    En revanche, le projet suscitait la très vive opposition de pays comme le Royaume-Uni, la Pologne, ou la Roumanie, soucieux, comme aux États-Unis, d’engager l’exploitation de ces ressources non conventionnelles pour disposer d’une énergie bon marché.

     

    « Pas besoin de régulation supplémentaire »

     

    Pris en étau entre les deux écoles, José Manuel Barroso, le président de la Commission, et son équipe ont tranché pour une simple recommandation.

     

    « De nombreuses législations environnementales sur l’eau et les déchets miniers, par exemple, permettent déjà d’encadrer l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste », justifie un haut responsable de la Commission : « Il n’y a pas besoin à ce stade d’une régulation supplémentaire. »

     

    Le document, qui sera présenté le 22 janvier et que Le Monde a pu se procurer, préfère donc fixer une série de « principes communs minimaux » afin d’harmoniser les conditions d’extraction des hydrocarbures non conventionnels. Libre à chaque gouvernement d’aller au-delà. Et de légiférer, s’il le souhaite.

     

    La future recommandation préconise une évaluation approfondie de l’impact environnemental de chaque projet avant l’attribution de permis d’exploitation et d’exploration et précise les critères qui devraient conduire au lancement de la production.

     

    « Un site ne devrait être choisi que si l’étude de risques démontre qu’aucune injection directe de polluants dans les nappes d’eaux souterraines ne résulte d’une fracturation hydraulique à haut volume », indique le document. Ce dernier précise aussi dans la foulée certaines « exigences opérationnelles » censées réduire l’impact sur l’environnement – sur l’eau en particulier – des techniques employées afin d’extraire les hydrocarbures. Le texte suggère entre autres d’informer les riverains quand certains produits chimiques sont utilisés, ou pas, sur un gisement : « Une transparence renforcée devrait faciliter l’acceptation par le public » de ces technologies, veut croire la recommandation.

     

    Fort lobbying pour éviter que Bruxelles ne légifère

     

    La Commission veut cependant pointer les risques liés à l’extraction des gaz de schiste, regrettant le manque de concertation entre les capitales européennes à ce sujet :

     

    « Les experts sont d’accord pour dire que les gaz de schiste équivalent à un impact environnemental cumulé supérieur, par comparaison, à celui de l’extraction de gaz conventionnel », observe le rapport à paraître le 22 janvier.

     

    « Les États membres ont commencé à interpréter la législation environnementale européenne de manière différente, et certains développent des règles nationales spécifiques, comme des interdictions et des moratoires », analyse la Commission : « Cela conduit à un cadre opérationnel de plus en place fragmenté et complexe au sein de l’Union européenne. »

     

    La Grande-Bretagne, elle, a fait ses choix, s’engageant clairement dans la filière du gaz de schiste, considérant qu’elle est aussi prometteuse que le pétrole de la mer du Nord découvert dans les années 1960. Rien d’étonnant donc à ce que Londres – avec d’autres capitales – ait déployé un fort lobbying pour que Bruxelles ne légifère pas.

     

    « Notre stratégie à court terme est de s’assurer que le paquet climat contienne des lignes directrices robustes, inspirées par le Royaume-Uni, mais pas de proposition législative », écrivait en novembre 2013 le nouveau représentant britannique à Bruxelles, Ivan Rogers, dans un courrier à son gouvernement.

     

    L’ancien conseiller de David Cameron sur les questions européennes se voulait d’autant plus déterminé qu’une éventuelle législation aurait pu être soutenue par le Parlement européen et une majorité d’États. « Nos alliés les plus importants sont la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, et la République tchèque, ce qui veut dire que nous ne sommes à ce stade pas en mesure de rassembler une minorité de blocage, en cas de propositions législatives », écrivait-il. Depuis, son pays a obtenu gain de cause et la négociation tant redoutée par Londres n’aura pas lieu.

     

    LeMonde.fr

    http://fortune.fdesouche.com/325564-gaz-de-schiste-lue-renonce-encadrer-lexploitation#more-325564

  • Euro : Le pêché originel

    En ce début d’année 2014, il est fondamental de dresser un constat troublant. A savoir que nombre de pays d’Europe périphérique auraient de toute manière été aujourd’hui en récession, avec ou sans crise de l’euro. Le péché originel de l’Union européenne étant précisément et nommément le Pacte de Stabilité qui a, contre toute attente, éclipsé toute discipline fiscale !

    Effectivement, en focalisant toutes leurs attentions et tous leurs efforts à le respecter – ou à tenter de s’en approcher –, les gouvernements successifs sont passés à côté de politiques contre-cycliques précieuses. En axant leur politique et leurs efforts sur la seule lutte contre les déficits publics afin de satisfaire au Pacte.

    En se focalisant sur leurs seuls comptes publics, excédentaires pour nombre de ces nations du Sud. Leurs dirigeants ont omis de faire usage du levier fiscal censé modérer les enthousiasmes, calmer les ardeurs spéculatives et contrôler l’envolée de la consommation.

    Du reste, pourquoi ces États auraient-ils mis en place de telles politiques, qui se seraient traduites par un tassement de leur croissance, alors même que leurs ratios dettes/ P.I.B. ne faisaient que s’améliorer entre 2000 et 2007 ? Après tout, du fait même de ce Pacte de Stabilité qu’ils respectaient, nulle pression ne s’exerçait sur eux dans le sens d’une mise en place de mesures menant à une contraction de leur économie. Ce Pacte a donc totalement brouillé la vision et le jugement de nos autorités qui ne juraient plus que par ces critères, et qui jaugèrent l’ensemble des données et des statistiques de leurs économies nationales respectives au prisme de ce Pacte. À l’exclusion de tout esprit critique, de toute analyse qualitative et de toute anticipation macroéconomique élémentaire.

    Pour autant, ce sont exactement les mêmes erreurs grossières qui sont réitérées aujourd’hui. En concentrant leurs tirs sur les seuls déficits de ces pays, les autorités européennes (et l’Allemagne) pensent se payer le luxe d’éviter toute politique fiscale contre-cyclique, dont l’objectif et dont les effets seraient de relancer la croissance. Tandis que le levier de la fiscalité avait été ignoré afin de modérer des économies en surchauffe à l’occasion du lancement de l’euro, ce même levier est encore aujourd’hui ignoré alors même qu’il serait à même de neutraliser la récession.

    Comme nos dirigeants sont des femmes et des hommes politiques élus et donc logiquement préoccupés par leur réélection. Comme ils ne sont en outre que peu ou prou spécialistes ès macro-économie. Comme il n’est pas dans les attributions de la Banque centrale européenne de plaider en faveur de telle ou de telle mesure fiscale dans tel ou dans tel pays.

    L’idéal serait que l’Union européenne soit également une union fiscale où les citoyens d’un pays membre à forte croissance paient des impôts qui iraient aux citoyens de pays à la croissance molle. Comme de tels mécanismes automatiques sont aujourd’hui impossibles à mettre en place pour des raisons essentiellement politiques, les membres de l’Union n’ont donc aucun autre choix, si ce n’est celui de mesures fiscales contre-cycliques afin d’éviter à l’Union et à ses citoyens des crises récurrentes.

    Ce péché originel de l’euro a donc conduit les responsables politiques et économiques des divers pays membres à focaliser toutes leurs attentions sur le quantitatif, c’est-à-dire sur ces fameux critères qui étaient largement respectés dans nombre de ces nations.

    En effet, pourquoi se lancer dans une analyse qualitative dès lors que les comptes sont excédentaires ? Et pourquoi se creuser les méninges à faire un travail de discernement macro-économique si le sacro-saint Pacte est respecté ?

    Dans le cas de l’Espagne ou de l’Irlande, il aurait pourtant été basique de reconnaître que les excédents budgétaires dont ces deux pays jouissaient étaient quasi obligatoires en période de boom immobilier.

    En mettant l’accent sur les excédents budgétaires, le Pacte a donc forcé à regarder dans la mauvaise direction et à analyser les mauvais indicateurs. En fait, les architectes du Pacte de Stabilité et de croissance n’ont fait qu’envoyer de mauvais signaux.

    Par Michel Santi

    http://fortune.fdesouche.com/325402-euro-le-peche-originel#more-325402

  • [Entretien] Oskar Freysinger à L’Action Française : " Sans frontières pas de diversité "

    Avec De la Frontière, ce n’est pas seulement un livre utile qu’Oskar Freysinger a publié, c’est aussi un beau livre. Homme politique et poète — ils sont rares aujourd’hui à être l’un et l’autre à la fois —, Oskar Freysinger poursuit un parcours original dont les bien-pensants ne retiennent que ce qui choque leur prêt-à-penser sans approfondir la démarche d’un homme qui est à la fois attaché de toutes ses fibres à ses racines helvétiques et reste ouvert sur l’universel.

    Nul paradoxe à cela, pour celui qui a compris que l’universel ne peut être visé, sinon atteint, que d’un lieu qui est le sien, sous peine de n’être qu’une abstraction vide de contenu réel et que remplit très vite l’idéologie, l’argent ou l’empire — la nature ayant horreur du vide. Comme Barrès, homme de la terre natale, comme lui également — on oublie trop souvent la part germanique de l’auteur des Déracinés — nourri à deux cultures qui sont également les siennes, Oskar Freysinger, conseiller national au Parlement suisse et conseiller d’Etat dans le canton du Valais — qu’il chante comme Barrès chantait la Moselle —, a su changer le regard de sa jeunesse ou plutôt comprendre que celui-ci exclut trop souvent des dimensions qui se complètent. Barrès est passé du culte du moi à l’amour d’une terre qui donne à ce moi toute sa dimension à travers les générations et permet la transition vers l’universel. Freysinger, lui, avoue : « Adolescent, je rêvais d’un monde sans frontières, d’espaces illimités, de liberté absolue », avant de comprendre, passé la trentaine, qu’il convient avant tout de se libérer de ses prisons intérieures, comme ne sait précisément pas le faire la panthère encagée de Rilke, « qui choisit de porter sa tombe au fond de son âme longtemps avant sa mort », alors que les frontières réelles sont avant tout protection et lieu de passage, condition d’accès à l’universel. Maurras ne disait pas autre chose : « Je suis de Martigues, je suis de Provence, je suis de France, je suis Romain, je suis humain ». « Faites tomber les frontières, écrit Oskar Freysinger, et vous détruirez l’inconnu à découvrir au-delà de celles-ci, vous rendrez impossible la recherche de l’autre dans sa spécificité, sa différence, vous sacrifierez la diversité. [...] Un monde dont on a effacé l’horizon ne permet plus de s’élever. » Et de juger lucidement un occident qui a nié ses racines : « On pourrait même dire que le slogan omniprésent “à bas les frontières !” qui est le leitmotiv de notre époque prend sa racine dans cette première et capitale abolition : celle de la transcendance. » L’amour lui-même, demande encore Oskar Freysinger, n’a-t-il pas besoin de frontières pour s’exprimer — celle des corps ?

    Nul mieux que lui ne pouvait dans ces conditions évoquer la Suisse et sa particularité, mais, par-delà sa spécificité, sa leçon vaut pour toute nation historique qui veut persévérer dans l’être, dans un même refus des empires, dans l’affirmation tranquille de soi, laquelle permet seule le dialogue avec autrui, et son accueil, qui n’est pas un droit.

    F. M.

    Oskar Freysinger, De la Frontière, Editions Xenia (Sion, Suisse), 80 pages, 2013.

    Oskar Freysinger à l’Action Française : «  Sans frontières, pas de diversité »

    L’ACTION FRANÇAISE - Un éloge des frontières à l’heure de la mondialisation, n’est-ce pas une provocation ?

    OSKAR FREYSINGER - Je ne pense pas. L’économie globalisée est en train de s’essouffler. On constate qu’un système sans garde-fous politiques, axé uniquement sur l’aspect économique, jette les plus faibles en pâture aux plus riches. Il ne faut pas abattre les frontières, mais les réinventer intelligemment.

    La frontière, dites-vous, n’est pas seulement barrière, elle est aussi protection : le « village mondial » ne serait-il qu’une imposture ? La frontière serait-elle la condition paradoxale de la diversité ? « La promiscuité que génère une proximité contrainte dégage une odeur de mort », écrivez-vous...

    Sans frontières, pas de diversité, en effet. Le village global est un miroir aux alouettes favorisant la fuite de l’homme devant lui-même en lui donnant une illusion d’omniprésence. [...]

    La suite dans L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-Oskar-Freysinger-a-L

  • L’Europe de Hollande, Bartolone et Schulz: « le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale »

    Salués par   les bruxellois de droite qui ne cherchent pas à camoufler l’évidence, comme Alain Juppé  et le MEDEF, suscitant l’embarras des autres qui constatent  la poursuite assumée de la politique impulsée par Nicolas Sarkozy, à savoir l’alignement complet  sur l’idéologie euromondialiste, ultra-libérale et « austéritaire »,   la   conférence de presse mardi  de François Hollande aura un effet dévastateur sur l’électorat de gauche.   C’est en tout cas la conviction de nombreux pontes du PS. La sénatrice Marie-Noëlle Liennemann  le confesse: «pour l’instant ce n’est pas une politique de droite, mais il y a un risque que cela  le devienne (sic). C’est en tout cas très éloigné du programme sur lequel Français Hollande a été élu en 2012 ». Bravo pour l’euphémisme. Emmanuel Maurel, membre du bureau « national » du PS est plus direct : « je me demande comment nos électeurs de gauche vont s’y retrouver ».

     Cet effort de clarification opéré par M. Hollande rend perceptible au plus grand nombre la nature identique du logiciel de  l’UMP et du  PS. Elle rend clairement intelligible la grande alternative des mois et des années  à venir énoncée par Marine, Bruno Gollnisch, les dirigeants frontistes. D’un côté la poursuite dans la fuite en avant désastreuse d’une  coalition UMPS qui entend poursuivre la liquidation  de notre nation ; de l’autre le front des patriotes et  de souverainistes, les porteurs d’un projet solide, cohérent validé par un nombre croissant d’économistes prestigieux, (ceux là mêmes qui sont privés de tribunes dans « nos » médias…) pour affronter la mondialisation,  rétablir la  justice sociale ,restaurer notre prospérité, notre génie français, au sein d’une Europe des patries restaurée.  

     C’est dans ce contexte que lundi matin à Bondy (Seine-Saint-Denis), le social-démocrate allemand Martin Schulz, alias papa Schulz,  président du Parlement européen et candidat à la présidence de la Commission européenne, était invité par Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, au lycée Jean-Renoir.

     Il s’agissait  de vanter les bienfaits de l’Europe bruxelloise aux lycéens de cet établissement pluriel, dans un département où l’abstention à atteint 69% lors des précédentes  élections européennes de 2009.

     Ce débat était officiellement organisé à  l’initiative du laboratoire d’idée (« think-tank ») Europanova, en partenariat avec le  Parlement européen en France, l’association  Touteleurope,  Paris Match,  et le  Ministère des Affaires étrangères.

     D’inspiration mondialiste  et atlantiste,  Europanova  fut fondé en 2002 par Guillaume Klossa, ex conseiller de Jean-Pierre Jouyet pour la Présidence française de l’Union européenne, puis du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe,  présidé par Felipe Gonzalez au Conseil européen.

     Il fut à l’initiative  en 2007 du bidule  intitulé les États Généraux de l’Europe puis en 2010  de l’opération baptisée (en bon français…)  « 40under40 ». En l’espèce le «premier programme continental de jeunes leaders européens » sur le modèle initié par les gouvernements  américains en Europe via leurs ambassades, visant à détecter des agents d’influence  et des relais de leur politique dans les jeunes générations, le programme « young leaders » que nous avons déjà  évoqué sur ce blog.

     Sur le site Slate, M. Klossa expliquait  son vœu de « lancer  un programme européen pilote de leadership ». En l’espèce les « programmes de leadership » « mis en place par les Etats-Unis dès 1941 visant à identifier en Europe des gens ayant (…)  une vocation à influencer l’opinion publique (…). L’objectif était de développer parmi ces  leaders potentiels une fibre proaméricaine en Europe en leur faisant découvrir  l’Amérique, sa culture, ses valeurs, son histoire, sa géographie et rencontrer  d’autres américains (…) . Nous pensons qu’il est temps d’initier des programmes au sein de l’Union européenne (UE) qui visent de  jeunes talents de tous les pays membres»…

     En se déplaçant à Bondy, notons aussi au  passage que M. Bartolone  a choisi un complice emblématique. Martin Schulz , alors président du groupe socialiste au Parlement européen avait suscité l’indignation  des défenseurs des libertés d’expression par son vœu exprimé en 2007  de mettre en  place  un « cordon sanitaire » autour des élus siégeant  au Parlement, attachés au maintien des identités et des souverainetés nationales.

     La même année, alors que  le Parlement européen avait proclamé la Charte des Droits Fondamentaux, (ancienne partie II de la Constitution européenne), faisant ainsi fi des contestations venant des bancs souverainistes qui réclamaient un référendum,   Martin Schulz avait  osé affirmer  que l’indignation exprimée par les députés nationaux lui rappelait les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine allemande.

     Une obsession grotesque qui n’a pour effet que de banaliser les épisodes les plus épouvantables de la seconde guerre mondiale, conflit qui fut encore évoqué devant les lycéens du « 9-3 » par M. Schulz pour justifier le maintien en place de la très totalitaire Europe bruxelloise. L’article de Paris-Match consacré à ce déplacement indique d’ailleurs que les deux hommes « n’ont pas vraiment remporté la bataille des coeurs et des esprits pour l’Union européenne.»

     « La journaliste Rokhaya Diallo (présidente des Indivisibles, dont le talent  a été repéré par le gouvernement américain de M Obama, NDLR…), qui animait le débat, a demandé aux élèves qui se sentent européens de lever la main. A la fin, elle a posé de nouveau la même question. Moment d’embarras dans l’assistance: dans les deux cas, très peu de mains se sont levées. Les interventions passionnées des deux hommes pour défendre l’Europe n’ont pas retourné les élèves.»

     Quand  on connait la difficulté de très nombreux jeunes du 9-3 à s’appréhender comme Français et à se trouver  une identité française, le vœu des euromondialistes  à la sauce Bartolone et  Schulz  de les conforter dans leur identité européenne n’est certes pas gagné d’avance. Même si cette fameuse identité européenne pour les bruxellois militants ne saurait se confondre avec le vraie génie européen,  sa réelle identité  physique, culturelle, civilisationnelle  qu’ils rejettent, méprisent et craignent tout à la fois.  

     Non c’est à une Europe désincarnée, élevée sur les ruines des Etats-nations,  qu’il faudrait que les jeunes, tous les jeunes  adhérent  constate Bruno Gollnisch, et le think tank Europanova, cher au coeur du PS, en fait d’ailleurs l’aveu de manière plus directe sur son site  que MM. Hollande,  Bartolone,  et Schulz : « Malgré une dynamique chaotique, l’Europe demeure le seul laboratoire concret d’une future gouvernance mondiale… ».

    http://gollnisch.com/2014/01/16/leurope-de-hollande-bartolone-schulz-le-seul-laboratoire-concret-dune-future-gouvernance-mondiale/

  • Changement de cap : c’est maintenant que l’Euro va nous plomber

    François Hollande va devoir faire avec une monnaie forte, incompatible avec la situation alarmante de notre balance des paiements.

    François Hollande promet une baisse massive des charges des entreprises (30 milliards en plus des 20 milliards issus du crédit d’impôt compétitivité) afin de restaurer la compétitivité des entreprises françaises tombée à un plus bas historique et qui place la France au dernier rang de la zone euro. Contraint de réduire les déficits publics, il va devoir contrebalancer ce manque à gagner par des économies équivalentes sur les dépenses – dépenses de santé et des collectivités territoriales notamment. L’idée bien sûr est que, si les entreprises pouvaient retrouver un niveau de marge suffisant, elles pourraient investir et donc embaucher. Sur le papier, cela semble logique, sauf…

    La suite ici

  • Nigel Farage/Antonis Samaras : "Vous êtes une marionnette de Goldman Sachs" 15/01/14

  • Le petit européiste – Les référendums sur l’Europe

    Aujourd’hui je vais vous parler des référendums sur la question de l’Europe, de toute la propagande qu’il y avait eu à l’époque et à la fin je vais essayer d’expliquer pourquoi ils se sont embêtés à faire des référendums alors qu’ils pouvaient très bien faire la même chose sans en faire.

    Je vais parler juste de deux référendums qui ont eu lieu : celui de Maastricht en 1992 qui a apporté le Traité sur l’Union Européenne (ou dans la pochette surprise il y avait la création de l’euro) et celui de 2005 sur la Constitution Européenne.

    Le premier des référendums c’est celui qui intéresse le plus les politiques car c’est là ou les français ils ont dit oui même si c’est passé tout juste avec 51,04% au final. Mais en fait quand on regarde les citations de l’époque on se rend compte que les arguments de ceux qui disaient qu’il fallait voter oui ils étaient super cool. En fait si on votait oui on allait pouvoir éradiquer le chômage, retrouver de la croissance, éviter des guerres et en plus de tout ça la démocratie elle allait pouvoir être partout grâce à ce traité.

    PSD-kouchner

    L’Europe au final c’est vrai que c’est une vaste blague

    mélenchon

    Grâce à Jean-Luc les gens ils pensaient qu’on allait faire une Europe à gauche

    udf europe béni oui oui

    Bizarrement ces quatre enfants ne se sont plus exprimés depuis

    sapin3

    Non il n’y a aucune faute de frappe dans cette citation

    PSD-rocard

    Le plus rigolo c’est quand il parle de bureaucratie

    Après on s’est retrouvé en 2005 ou il y avait un nouveau référendum. Mais comme les gens ils trouvaient que les promesses qui avaient été faites avant elles étaient toujours pas arrivées bin dans les sondages on voyait le « non » qui progressait de plus en plus.

    Du coup, la stratégie elle a été complètement différente cette fois. Les ouiouistes ils ont continués à faire des promesses mais en même temps ils ont fait peur en disant que si on votait non ce serait la catastrophe, que l’économie elle allait s’effondrer d’un seul coup et que la guerre éclaterait avec des camps de concentration partout.

    Moi ça me fait un peu penser à une mafia qui fait des menaces si les gens ne votent pas oui avec des menaces gentilles au départ et de plus en plus méchantes pour ceux qui résisteraient encore. Et quand les gens ils résistent toujours, la mafia en général elle enlève son masque et elle dit franchement que de toute façon elle fera ce qu’elle veut quoiqu’il arrive.

    bayrou

    Ça c’est la version douce de l’apocalypse promise.

    PSD-chirac

    Jacques lui il choisit la technique du calimero

    royal

    Ségolène elle est plus directe et commence à faire un peu peur

    PSD-cavada

    Et ça c’est une menace très méchante par exemple

    Bon bin comme les gens ils ont finis par voter non à 54,68%, Valéry Giscard d’Estaing s’est beaucoup énervé et a finalement dit tout haut ce que les autres pensaient tout bas c’est à dire que les gens ils étaient obligés de voter oui et que sinon il fallait les faire revoter encore et encore.

    VGE.jpg

    Le référendum sur l’Europe il a servi à rien du tout là au final car comme vous le savez les français ils ont dit non et y’a pas eu besoin de les faire revoter pour que finalement il passe et soit ratifié.  Ils sont très fort en marketing – et comme la communication pour que les gens ils disent oui elle avait raté – ils ont juste changé l’emballage et ils ont fait passer le traité quand même. D’ailleurs les irlandais ils ont dit non eux aussi et ça a servi à rien du tout.

    En fait un référendum à la base c’est pour demander au peuple si il est d’accord avec ce que l’on veut faire, sauf que là dès le départ il n’y avait pas le choix. Le problème ça vient pas du fait de faire un référendum car c’est plutôt bien de demander à la population, mais c’est de faire un référendum sur le sujet de l’Europe car sur ce sujet c’est pas la France qui décide puisqu’il y a plein d’autres pays européens autour.

    Alors du coup on comprend plus trop pourquoi il ont fait un référendum pour demander à la population alors que c’est pas eux qui décident et que de toute façon ils devaient ratifier le traité à la fin.

    Sur le sujet de l’Europe en fait le référendum il a juste servi à faire une opération de communication pour dire qu’on avait le choix et cacher à tous les français le fait qu’on est en dictature. Ça a marché tout juste en 1992 grâce à beaucoup de propagande (la publicité l’Europe elle maîtrise ça) et ça a permis de dire en plus de ça que les français ils étaient pour l’Europe. Mais ça a pas marché en 2005 alors que pourtant ils avaient fait beaucoup d’effort pour faire peur aux français ! Donc du coup maintenant on ne fait plus du tout de référendum sur la question de l’Europe et c’est pour ça qu’il n’y en aura pas par exemple sur le grand marché transatlantique. Comme ça c’est beaucoup plus simple.

     Source : http://lepetiteuropeiste.blogspot.fr/2014/01/les-referendums.html

    http://francelibre.tumblr.com/

  • French bashing : Messieurs les Anglais, tirez les premiers !

    Mais tirez-vous surtout de l’Europe. Ce qui est déjà à moitié fait.

    Ce qu’il y a de bien, avec les Anglais, c’est que lorsqu’il n’y en a plus, il en reste encore. Comment s’occuper quand on s’ennuie ? En tapant sur les Français, pardi : d’où le fameux French bashing. En 2003, lors de la seconde guerre d’Irak, alors que Tony Blair mentait comme un arracheur de dents à son propre peuple, Jacques Chirac avait les honneurs de leur presse de caniveau, la tristement célèbre « gutter press ». Parce qu’il s’opposait à cette ratonnade internationale, il n’était qu’un « ver ». Photomontage à l’appui avec notre Président d’alors en forme de lombric.

    Là, voilà que ça les reprend. Une véritable manie depuis Fachoda et Mers el-Kébir. À tel point que Bernard Émié, notre ambassadeur en perfide Albion – plénipotentiaire incarnant la fine fleur du Quai d’Orsay –, a dû remettre les pendules de Big Ben à l’heure. Motif de cette énième fâcherie ? Un article publié par City A.M., quotidien économique gratuit. Lequel assure que « l’expérience socialiste de la France tourne à la tragédie » et stigmatise au passage notre « haine généralisée pour le commerce, le capitalisme, les succès et l’effort »… Ambiance.

    Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire

  • "Il n'y a plus de politique intérieure nationale"

    "Il n'y a plus de politique intérieure nationale"

    C'est ce que dit la vice-présidente de la commission européene en visite en France à l''assemblée nationale devant ministres et députés français au garde à vous et résignés...

    Vidéo effrayante mais bien réelle à regarder jusqu'au bout (4'56'') pour ouvrir les yeux de ceux qui croient encore à la souveraineté nationale !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/il-ny-a-plus-de-politique-int%C3%A9rieure-nationale.html