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Europe et Union européenne - Page 1015

  • Euro : la Lettonie, sacrifiée pour l’exemple ?

    par Pierre Marchand

    C’est à présent chose faite : malgré une opinion publique défavorable et l’absence de consultation par referendum, la Lettonie a intégré la zone euro ce 1er janvier 2014.

    Une adhésion sans déluge de communication, à l’image de l’enthousiasme qu’elle suscite chez les Letton. Les arguments du gouvernement (« cela aidera l’économie lettone en facilitant les échanges et en renforçant la confiance des investisseurs ») ne convainquent pas même les moins virulents d’entre eux qui, se contentant d’observer la zone euro, s’inquiètent de sa pérennité et prônent une posture prudente qui consisterait au minimum à attendre avant de l’intégrer ; les autres s’opposent plus fermement à ce qu’ils considèrent comme une perte d’identité, une mise à contribution au sauvetage des pays en difficulté et l’assurance d’une augmentation des prix à la consommation.

    Dans ces circonstances, pourquoi la classe politique Lettone tient-elle absolument à intégrer la zone euro ? Ou peut-être faut-il plutôt se demander pourquoi les instances européennes veulent-elles à tout prix de la Lettonie dans cette zone ? La réponse tient sans doute dans la question, qui mérite que l’on s’attache au contexte de cette adhésion, initialement prévue en 2008 après trois années de convergence. Mais 2008, point d’orgue de la crise des subprimes et année de la chute de Lehman Brothers, bloque le processus et voit la Lettonie frappée de plein fouet, au point de solliciter une aide du FMI à hauteur de 7,5 milliards d’euros. Evidemment, ce sauvetage était conditionné à la mise en œuvre de mesures d’austérité drastiques. C’est donc 6 ans plus tard qu’une Lettonie économiquement saine s’apprête à finalement adopter l’euro. Et avec 4 à 5% de croissance annuelle, une inflation quasi inexistante et un déficit public contenu (1,5% environ), le pays fait figure de bon élève. Peut-être même du bon élève, l’élève exemplaire, celui qui réussit là ou d’autres (Grèce, Irlande...) sont encore à la peine. Celui dont l’UE et l’Allemagne avaient besoin non seulement pour améliorer le visage de la zone euro, mais surtout comme démonstration du caractère vertueux et efficace de l’austérité, ce dont Christine Lagarde n’a pas manqué de se féliciter : « La Lettonie peut servir d’inspiration aux leaders européens pour prendre en main la crise européenne ».

    Le problème, c’est que la réalité de cette cure d’austérité est loin de faire l’unanimité : plusieurs chercheurs américains et un prix Nobel prétendent que c’est précisément parce que la Lettonie n’a pas suivi les mesures d’austérité requises par le FMI que le pays a pu se redresser si rapidement. En tout état de cause, une autre question mérite aujourd’hui d’être posée : que sa cure d’austérité ait été réelle ou supposée, en quoi un pays qui s’en sort apparemment mieux que les autres a-t-il besoin de l’euro aujourd’hui ? C’est précisément la question que le gouvernement letton, victime ou complice des instances européennes, ne s’est pas risqué à poser à son peuple qui, comme les autres, saura certainement lui rappeler en temps voulu.

    L’AF 2877

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Euro-la-Lettonie-sacrifiee-pour-l

  • Accusée de faire passer des messages codés aux islamistes égyptiens

    INTERNATIONAL - L'enquête est encore en phase préliminaire. Le parquet égyptien vient d'auditionner des responsables du groupe de télécommunication britannique Vodaphone. Lire la suite »

    http://fr.novopress.info/

  • Roumains et Bulgares sont libres de travailler partout dans l'UE

     

    Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans l'ensemble de l'Union européenne dès mercredi 1er janvier. Sept ans après l'accession de leurs pays à l'UE, la levée des dernières restrictions sur le marché du travail dans neuf pays de l'Union – Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg, Malte, Pays-Bas – n'a toutefois rien d'un « big bang », puisque 17 autres Etats ont déjà franchi le pas depuis des années. 

     

     

    « Cela cause de l'agitation, surtout en Grande-Bretagne et en Allemagne », où une partie de la presse et des hommes politiques brandit la menace d'une « invasion », relevait mardi le quotidien roumain Romania Libera, le seul à consacrer un article à ce sujet à la veille du 1er janvier. 

     

     

    RÉTICENCES EN ALLEMAGNE ET EN GRANDE-BRETAGNE 

     

    En Grande-Bretagne, des membres du Parti conservateur ont, jusqu'au dernier moment, pressé le premier ministre, David Cameron, de repousser l'ouverture du marché du travail en estimant que « la vague d'immigrants roumains et bulgares pèsera sur les services publics ». Mais le chef du parti, Grant Shapps, a souligné qu'il n'était pas possible d'y surseoir. Des responsables roumains et bulgares et même un commissaire européen ont dénoncé le ton du débat à Londres. 

     

     

    En Allemagne, le parti conservateur bavarois, allié de la chancelière Angela Merkel, a également tempêté contre la levée des restrictions, l'associant à un risque accru « de fraudes aux prestations sociales ». Mais le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, a rétorqué que la « libre circulation des personnes est une chance pour les Allemands et l'Allemagne ». 

     

     

    « Faire comme si tous les gens en provenance de Bulgarie et de Roumanie étaient pauvres et ne venaient chez nous que pour percevoir des allocations passe sous silence les nombreuses personnes très qualifiées qui travaillent ici, par exemple comme médecins ou personnel de soins », a insisté de son côté la secrétaire d'Etat chargée des migrations, Aydan Ozoguz. 

     

     

    En Espagne, pays frappé par la crise qui accueille déjà un million de Roumains et de nombreux Bulgares, la fin des restrictions sur le marché du travail n'a pas suscité de controverse importante. « La grande majorité des Roumains est très bien intégrée », a déclaré l'ambassadeur d'Espagne en Roumanie. 

     

     

    « JE PRÉFÈRE ÊTRE DANS MON PAYS » 

     

    Sur un des marchés du centre de Bucarest, nombre de passants et de commerçants avouaient « ne pas bien savoir » ce qui changeait au 1er janvier et n'avoir aucun plan de départ. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et les responsables bulgares assurent régulièrement qu'il n'y aura pas de vague d'émigration à partir de mercredi. « Les citoyens (…) veulent un bon travail, un bon revenu et la justice dans leur patrie, pas s'acheter un aller simple pour quitter la Bulgarie ! », a encore insisté mardi soir le président bulgare, Rossen Plevneliev, dans son discours de vœux. 

     

     

    Nombre d'analystes indépendants en Roumanie et en Bulgarie soulignent l'impossibilité d'évaluer précisément le nombre des candidats au départ, mais estiment que les grandes vagues d'émigration ont déjà eu lieu. Depuis la chute du communisme, environ trois millions de Roumains et un million de Bulgares ont émigré, pour leur très grande majorité en Espagne et en Italie. France et Grande-Bretagne ont aussi recruté des milliers de médecins et d'aides-soignantes. 

     

     

    La faiblesse des salaires dans leur pays explique ces départs : un médecin gagne en général 400 euros par mois en Roumanie ou en Bulgarie, même si d'aucuns s'en sortent beaucoup mieux. « Si je pouvais gagner plus en Roumanie, je resterais, car je préfère être dans mon pays et proche de ma famille », confie ainsi Titu Ionut, 32 ans, ouvrier en construction installé en Espagne. 

     

     

    De nombreux Roumains et Bulgares veulent toutefois rester malgré les salaires bas, le manque de confiance dans la classe politique et le délabrement des services de santé. C'est le cas de Simona Mazilu, lectrice universitaire de 34 ans à Bucarest : « Il est important de croire qu'on peut arriver à quelque chose ici, et je crois que c'est possible. Les autres pays ont aussi leurs défauts. »

    http://www.oragesdacier.info/

     

  • Espagne : gauchistes et musulmans tentent d’interdire une commémoration de la Reconquista

    GRENADE (NOVOpress) - La fête multi-centenaire de la Toma (conquête), qui célèbre la conquête de Grenade (“Reconquista”) par les armées chrétiennes des Rois Catholiques en 1492 est un moment fondateur de la ville.

    La conquête de Grenade est l’aboutissement d’un long conflit de dix années. La disparition du dernier bastion musulman de la péninsule hispanique connaît un retentissement considérable. Quatre jours après la prise effective de la ville et de ses forteresses, les souverains espagnols entrent triomphalement dans Grenade le 6 janvier 1492, jour de l’Épiphanie, par l’une des portes principales de la ville, la Porte d’Elvira. On fait dire la messe dans la mosquée des convertis, consacrée par le nouvel archevêque Hernando de Talavera sous le nom emblématique de Saint Jean des Rois.

    Cette année l’extrême gauche espagnole et leurs alliés musulmans ont tenté de bloquer ces festivités jugées trop nationalistes et islamophobes. La procession a été sifflée et injuriée et il s’en est suivi un face à face tendu avec les habitants qui brandissaient une banderole « Fiers de la Reconquista ».

    http://fr.novopress.info/

  • Le traité de Lisbonne fut conçu pour étouffer le "débat réel"

    Le commissaire européen au développement, le Belge Karel de Gucht qui a été nommé récemment, admet que le traité de Lisbonne fut conçu pour que les gens ne puissent le comprendre afin d'éviter un "débat réel". Il a dit que "Alors que la Constitution européenne originelle était technique et adéquate, les gens n'ont pas lu le traité de Lisbonne, ils n'en ont pas compris un seul mot. Aucun véritable débat ne pouvait avoir lieu sur le traité de Lisbonne. Ce fut une décision délibérée du Conseil européen.

     

    Jean Robin, Le livre noir de l'Union européenne
  • Marche de l’indépendance polonaise : près de 100 000 personnes, participation et discours du RF


    Orphelins depuis la disparition de la « Ligue des familles polonaises », les patriotes de Pologne sont dotés depuis un an d’une nouvelle structure, Ruch Narodowy (« Mouvement national »), qui regroupe diverses organisations.
    Celle-ci organise désormais chaque 11 novembre la « marche de l’indépendance » à Varsovie.
    En 2012, 100 000 personnes avaient participé à ce défilé, en faisant la première manifestation nationaliste d’Europe.
    Cette année, les organisateurs avaient à nouveau invité le Renouveau français à y représenter notre pays, de même qu’une douzaine d’autres délégations européennes.

    Une dizaine de jeunes patriotes français s’est donc rendue à Varsovie, pour quelques jours qui s’avéreront mémorables.

    Récit :
    « Accueillis chaleureusement et toujours accompagnés de sympathiques guides, nous avons bien sûr visité en long et en large la capitale, dont malheureusement pas grand-chose n’a subsisté aux vicissitudes de la Seconde guerre mondiale. Ce qui frappe, surtout les Franciliens, c’est l’impression de changer de continent, et de se retrouver en Europe…
    Une ville propre par ailleurs, et d’allure bien moins décadente que Paris.
    Nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de retrouver des camarades de nombreux pays : Italie, Hongrie, Espagne, Scandinavie, etc.
    Les occasions n’ont pas manqué de discuter ensemble et de festoyer, ce que les Polonais savent faire comme peu !

    Le dimanche, veille de la marche, Ruch Narodowy organisait un colloque scientifique et politique sur le thème du « réchauffement climatique » mondial. Ceci étant une réaction au sommet mondial, consacré au même sujet, réunissant quelques jours après 200 Etats dans un… climat mondialiste.

    Ce « contre-sommet » organisé par les patriotes fut de haute volée et attira de très nombreux journalistes. A l’issue, une déclaration commune fut signée, y compris par les délégations étrangères, demandant notamment plus de prudence et moins d’idéologie dans les interprétations des données climatiques.

    Dans la soirée, une réunion internationale fut l’occasion pour chaque délégation européenne de présenter son mouvement.
    La spécificité du RF et de la situation politique française fut donc précisée aux nombreux camarades présents, avant de laisser place à une soirée d’amitié, tandis que les cadres politiques polonais et invités se retrouvaient pour un dîner de gala et une soirée de charité.

    Le lendemain matin, lundi 11 novembre, on croisait partout à Varsovie des militants nationalistes. Et pour cause, cette année encore ce sont des dizaines de milliers de patriotes qui se retrouvèrent, en dépit des manipulations du gouvernement. L’après-midi, dans une chaude ambiance, une première série de discours – entrecoupée de chants et slogans patriotiques – eut lieu face à plus de cinquante mille personnes.

    Après l’intervention de l’Italien Roberto Fiore, président de Forza Nuova, notre directeur Thibaut de Chassey prit la parole pour – au nom des nationalistes français – saluer, féliciter et encourager les Polonais présents, et pour les mettre en garde afin qu’ils évitent à la Pologne de connaître le triste sort de la France, actuellement envahie et simple colonie de l’Union européenne.

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  • La Grèce qui souffre...

    L’Europe doit beaucoup à la Grèce, historiquement comme politiquement, et jusqu’à son nom, celui de la fille d’Agénor et de Téléphassa, enlevée et violée par Zeus en Crète… Les noms et les principales notions de politique, mais aussi des différentes sciences sociales, de l’histoire à l’économie, des mathématiques à la philosophie, sont d’origine grecque : ainsi, la monarchie et la démocratie, par exemple, qui sont, à mes yeux, les éléments essentiels du débat politique en France, même si le terme république, d’origine latine, a tendance à les cannibaliser ou à les occulter dans la plupart des expressions politiques et civiques, jusqu’à entretenir quelques confusions malheureuses, en particulier lorsque les hommes du pays légal évoquent les « valeurs »…
    L’Europe doit beaucoup à la Grèce et pourtant, l’Europe ne lui en est guère reconnaissante ces dernières années, et encore moins l’Union européenne depuis 2010 et le déclenchement de la crise grecque qui a révélé, non seulement la forte corruption des féodalités politiciennes locales, mais aussi et surtout que les institutions européennes avaient fait le choix d’un libéralisme qui, en définitive, s’accorde mal à la solidarité pourtant nécessaire à la cohésion de l’ensemble européen : ainsi, c’est une Grèce exsangue qui va, à partir du 1er janvier, présider l’Union européenne pour six mois, une Grèce qui n’en finit pas d’expier les fautes des siens politiciens et les défauts de construction de la monnaie unique, et de subir un véritable régime punitif de la part d’une troïka constituée de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international.
    « Cinq ans de traitements de cheval des bailleurs financiers ont produit le plus haut chômage d’Europe (27 % en moyenne et près de 60 % pour les jeunes de moins de 25 ans) », rappelle Laurent Marchand dans son article du quotidien Ouest-France (lundi 30 décembre 2013), tandis que, dans ce même journal, Marc Pennec enfonce le clou : « Dans un pays d’à peine onze millions d’habitants, on compte désormais 1.450.000 chômeurs, un million de plus qu’il y a trois ans. Le PIB a chuté de 25 %, le pouvoir d’achat de 37 %. Entre 2008 et 2012, la consommation a reculé de 30 %. » Et Le Figaro d’ajouter : « La dette publique atteint 322 milliards d’euros fin 2013, soit 176 % du PIB. Elle est jugée insoutenable sur le long terme. » Un tableau économique et social terrifiant, et dont les effets se font dramatiquement sentir, y compris dans le domaine de la santé publique : « Trois Grecs sur dix n’ont plus de couverture sociale, si on compte les ayants droits, rapporte Christina Psarra, responsable de Médecins du Monde à Athènes. De plus en plus d’enfants qui ne sont ni couverts ni vaccinés. (…) Depuis septembre, (…), si l’enfant ne présente pas de carnet de vaccination, il peut être déscolarisé. » Sans oublier l’augmentation tout aussi terrifiante du taux de suicide des Grecs, pourtant jadis le plus bas d’Europe !
    On aurait pu attendre de l’Union européenne envers les citoyens grecs une certaine solidarité, même critique des causes intérieures qui avaient aggravée la situation : or, l’UE n’a joué qu’un rôle sinistre de Père Fouettard, et, par ses principes idéologiques libéralistes, ses blocages europhiliques, ses institutions mêmes, cette « Europe légale » qui apparaît si lointaine de « l’Europe réelle » a manqué à ce qui aurait pu être ses devoirs si elle avait eu quelque conscience au-delà de ses seuls intérêts financiers…
    Et d’ailleurs, la troïka qui « occupe » Athènes (selon le terme employé par de nombreux Grecs), cette troïka dans laquelle l’Europe a la part la plus importante, continue à écraser la Grèce et à lui compter l’aide à lui apporter de la façon la plus sordide : ainsi, elle réclame instamment la levée du moratoire sur les expulsions et les saisies immobilières, et cela pour permettre, dit-elle, le recouvrement des créances impayées des banques… Mais quelle est donc cette Europe qui oublie les hommes et les réduit à la misère lorsque ce sont les banques et les politiciens qui ont, d’abord, failli ?

    Des manifestants grecs brûlent un drapeau de l'Union européenne... un geste symbolique !
    La Grèce, « cette Grèce où nous sommes nés », comme l’écrivait Thierry Maulnier (ce royaliste qu’il est urgent de relire en ces temps troublés), mérite mieux que les oukases des banquiers de l’euro : elle peut être, au-delà de ses épreuves terribles, l’occasion de penser une nouvelle fondation de l’Europe, au-delà et peut-être même hors des clivages et des habitudes d’une Union européenne trop peu sociale pour être viable à long terme…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1108:la-grece-qui-souffre&catid=47:2013&Itemid=58

  • Les bonnes nouvelles du front démographique russe

    Les bonnes nouvelles du front démographique russe En novembre dernier j’écrivais un article soulevant la question de savoir si la population russe allait finalement augmenter en 2013 pour la première fois depuis 1991, une augmentation naturelle (solde des naissances moins les décès) et sans prendre en compte l’immigration.
    Les derniers chiffres de la situation démographique pour les 11 premiers mois de 2013 sont enfin sortis et confirment que 2013, brisant tous les pronostics démographiques, devrait en effet voir une hausse naturelle de la population.
    Novembre 2013 a vu 151.662 naissances contre 157.272 en novembre 2012, soit 5.610 naissances en moins, pendant que le nombre de décès a lui considérablement diminué, passant de 153.462 en novembre 2012 a 145.823 en novembre 2013 soit 7.639 décès en moins.
    Les 11 premiers mois de 2013 ont vu 1.743.278 naissances contre 1.744.197 naissances pour les 11 premiers mois de 2012 (919 naissances de moins) et 1.720.628 décès contre 1.739.597 décès pour les 11 premiers mois de 2012 soit 18.969 décès de moins.
    Depuis le début de cette année la population a donc augmenté de 22.650 habitants et il semble évident que le mois de décembre n’inverse pas la tendance : la population russe devrait naturellement augmenter en 2013, plausiblement de 15 a 20.000 personnes. Sur les 10 premiers mois de l’année l’apport migratoire (séjour, résidence, naturalisation) s’est monté à 244.791 individus.
    La répartition démographique est la suivante, en comparaison de la même période pour l’année précédente :
    Le District Fédéral central de la Russie a connu 402.892 naissances (contre 403.889 sur les 11 premiers mois de 2012) et 485.936 décès, contre 490.379 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Nord-ouest du pays a lui connu 153.978 naissances (contre 152.612 sur les 11 premiers mois de 2012) et 168.671 décès contre 171.705 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Sud du pays a lui connu 160.145 naissances (contre 160.430 sur les 11 premiers mois de 2012) et 167.797 décès contre 170.036 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral du Caucase du Nord a lui connu 151.322 naissances (contre 152.105 sur les 11 premiers mois de 2012) et 70.038 décès contre 71.819 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de la Volga a lui connu 363.027 naissances (contre 362.591 sur les 11 premiers mois de 2012) et 381.228 décès contre 380.071 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de l’Oural a lui connu 169.105 naissances (contre 168.577 sur les 11 premiers mois de 2012) et 138.359 décès contre 140.181 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral de Sibérie a lui connu 263.039 naissances (contre 264.115 sur les 11 premiers mois de 2012) et 236.2732 décès contre 240.328 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    Le District Fédéral d’Extrême Orient enfin a vu 79.770 naissances (contre 79.878 sur les 11 premiers mois de 2012) et 72.326 décès contre 75.078 décès sur les 11 premiers mois de 2012.
    La population ne diminue donc pas (naissances > décès) dans les District Fédéraux du Caucase du Nord, de l’Oural, de Sibérie et d’extrême Orient, sauf dans ce dernier cas au Birobidjan et dans la région de Vladivostok. Notons que l’Oblast de Tioumen, le plus riche de Russie, a connu pour les 11 premiers mois de 2013 55.045 naissances et 26.442 décès.
    2014 devrait vraisemblablement voir une légère baisse du volume de naissances et une baisse continue du nombre de décès, entrainant peut être de nouveau une faible hausse naturelle de population, a l’instar de 2013.

    Alexandre Latsa

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFllZVuklyadaVVzbB.shtml

  • David Cameron veut préserver les peines de perpétuité réelle

    LONDRES (NOVOpress) - Le ministre de la Justice du Royaume-Uni Damian Green étudie actuellement différentes options qui permettraient de contourner un jugement de la Cour européenne des droits de l’homme rendu en juillet dernier, stipulant que la prison à vie sans aucune perspective de libération constitue un traitement inhumain et dégradant.

    Cette décision de Strasbourg a ouvert une brèche qui incite des condamnés britanniques à faire appel. Une des pistes envisagées par David Cameron serait de mettre en place des peines de cent ans, à l’image de la loi américaine : « Il y a des gens qui commettent des crimes si atroces qu’ils doivent être envoyés en prison et pour lesquels perpétuité doit signifier perpétuité réelle. Quoi qu’en dise la Cour européenne, nous devons prévoir des aménagements pour nous assurer qu’il en soit toujours ainsi », a-t-il prévenu.

    Parallèlement, Damian Green travaille à l’élaboration du manifeste pré-électoral du Parti conservateur, qui prévoit de réformer les relations entre le Royaume-Uni et la Cour européenne. Les ministres les plus influents s’accordent sur la nécessité de conférer à la Cour suprême britannique l’autorité ultime d’interpréter la législation des Droits de l’homme, afin d’empêcher Strasbourg d’étendre son pouvoir dans sa juridiction. « Les lois britanniques doivent être faites en Grande-Bretagne. Je veux restaurer la respectabilité des Droits de l’homme. Je pense qu’il est absurde et préjudiciable que ce terme soit désormais agité comme un épouvantail », a expliqué Damian Green, qui voit dans cette dérive « un signe que le système se détraque horriblement ».

    http://fr.novopress.info/

  • En Italie aussi, la colère monte

    "La classe politico-médiatique italienne ne sait trop comment interpréter les mouvements de protestation, voire de révolte, qui traversent le pays en revêtant depuis un mois une ampleur inaccoutumée. Sans véritable leader ni identité affirmée, le "peuple des Forconi" (fourches) dénonce la politique d'austérité du gouvernement Letta – dont il demande la démission – et par-dessus tout la pression fiscale qui étreint nombre de petits entrepreneurs, chauffeurs routiers, travailleurs précaires, qui s'estiment en outre victimes de l'euro.

    Les autorités espéraient que la période des fêtes de fin d'année serait propice à une démobilisation. Mais on a retrouvé une partie de ces protestataires sur la place Saint-Pierre où, au cours d'une audience générale, le pape François a repris à son compte un slogan inscrit sur une banderole brandie dans la foule : « Les pauvres ne peuvent attendre. » Au milieu des fidèles, quelques activistes en ont essuyé une larme. Cependant, le pape a mis en garde les Forconi : « Défendez vos droits, a-t-il dit, mais rejetez la tentation de la violence. » C'est parce que la classe politique – la Caste, ironisent les Italiens – est restée sourde aux doléances que la violence a pris le dessus, en particulier à Turin et à Rome. Dans ces villes on a pu assister à des scènes bien plus frontales que les manifestations des Bonnets rouges français, auxquels on a parfois comparé les Forconi. Ceux-ci peuvent d'ailleurs se prévaloir d'une antériorité ; leur mouvement a pris son essor il y a deux ans en Sicile, en réaction aux mesures d'austérité préconisées par Mario Monti. Essentiellement méridional et paysan à l'origine – d'où les deux fourches croisées qui tiennent lieu d'emblème – le mouvement a par la suite essaimé dans toute la Péninsule, au point d'être aujourd'hui plus fortement implanté dans le Nord. Il est vrai qu'au fil des mois les paysans ont été rejoints par d'autres catégories de laissés-pour-compte, et récemment par des groupes jugés extrémistes. Néanmoins, les principales composantes du mouvement se proclament apolitiques et hors partis ; leurs cibles sont la pression fiscale, les syndicats, l'Europe de Bruxelles, la mondialisation. Plus que les Bonnets rouges, les Forconi évoqueraient plutôt les Chemises vertes d'Henri Dorgères et l'UDCA de Pierre Poujade. La bien-pensance dût-elle en frémir.

    Beppe Grillo a lourdement tenté de capitaliser sur la colère des Forconi en demandant aux policiers de fraterniser avec les manifestants. Une suggestion peu suivie d'effets. Au contraire, les policiers ont eu la main lourde le 14 décembre devant le siège romain de l'UE, où des militants de Casa Pound ont voulu remplacer le drapeau européen par les trois couleurs italiennes. Les forces de sécurité ont chargé les jeunes manifestants et arrêté le vice-président de Casa Pound, Simone Di Stefano, condamné illico à trois mois de prison.

    Groupe identitaire, Casa Pound se réfère évidemment à l'auteur des Cantos, Ezra Pound, le poète transgressif mort en 1972 à Venise où sa tombe (sur l'île de San Michele) est devenue lieu de mémoire. Quel rapport avec le mouvement des Forconi ? Indépendamment d'une même détestation de la Caste, les militants de Casa Pound éprouvent eux aussi une solide aversion contre l'Europe de Bruxelles. Reste à savoir si les revendications sociales des uns resteront durablement compatibles avec la contre-culture prônée par les autres."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/