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Europe et Union européenne - Page 1008

  • La crise grecque et ce qui nous attend

    131021"Pour un Européen qui réfléchit, il n'est plus possible de se réjouir avec une malice machiavélique de l'infortune du voisin ; tous sont unis pour le meilleur et pour le pire." Robert Schuman.  (1)⇓

    Depuis maintenant plusieurs années je m'efforce de suivre, de comprendre, d'archiver les évolutions de cette crise. J'épargne à mes lecteurs les détails des incertitudes et les affres qu'elle recèle depuis 2009. Je préfère leur communiquer ce qui me semble les leçons valables pour chacun de nos pays, sans références aux spécificités locales, ouzo, rebetiko, folklore, etc.

    En effet, si, d'emblée certains médiats en France comme dans d'autres pays, se sont employés, pour des raisons parfois différentes, à noircir le tableau, il ne faut y voir un effet ni du hasard, ni de la méchanceté, ni de quelque estrangement remontant au Moyen âge européen et à l'apogée byzantine.

    On a fait croire aux Français, par exemple, que les Grecs ne payaient pas d'impôts afin de nous persuader qu'il fallait accepter sans broncher encore plus de fiscalisme, d'étatisme et de redistribution, alors que l'économie française travaille déjà à 57 % pour financer la gabegie publique.

    On a révélé aux Français que les armateurs résidant à Londres n'acquittaient pas d'impôts à Athènes. Il s'agissait à usage interne de justifier la gesticulation absurde contre l'émigration fiscale et sociale. Envieuse et contre-productive, cette campagne confond les causes et les conséquences. Les Français fortunés ne quittent pas leur pays de gaîté de cœur, ils ne se précipitent pas vers des paradis bancaires, ils fuient l'enfer administratif et collectiviste jacobin.

    Autrement dit, toute observation objective de la crise des États de l'Europe du sud membres de l'euro tend à nous ramener à la situation de la France.

    Or, ni l'Italie, ni la Grèce, ni le Portugal, ni même l'Espagne – dont les dirigeants s'emploient cependant par tempérament national à parler un peu "comme si" la loi de la pesanteur fonctionnait différemment sous le noble ciel de Castille – aucun de ces pays ne feint d'ignorer les faits. Le gouvernement de Paris, au contraire, s'est installé dans le déni. Le petit cochon rose s'ébroue dans sa boue. On a beaucoup reproché à The Economist de l'avoir souligné par sa couverture, le "Déjeuner sur l'herbe", à la veille des élections présidentielles de 2012. Or l'Angleterre et l'Irlande qui ont pris, leurs problèmes à bras le corps commencent à voir le bout du tunnel. L'Hexagone est au contraire en train d'y pénétrer, d'y stagner, d'y patauger.

    En ce moment que se passe-t-il en Grèce ?

    Le gouvernement de coalition, issu des élections si périlleuses du printemps 2012, dirigé par Antonis Samaras, commence à engranger les résultats de 15 mois d'efforts soutenus et de coopération, pas toujours facile, avec les représentants de ses bailleurs de fonds.

    Le budget de l'État dégage désormais des excédents primaires, c'est-à-dire qu'il commence à rembourser les dettes résultant des gestions antérieures.

    Soulignons que cela s'accomplit au prix d'une fiscalité très lourde : 13 % de TVA sur l'alimentation, contre 5,5 % en France, et un taux normal de 23 %. Aucun magasin ne vous laisse sortir sans votre reçu légal. Les taxes immobilières sont révisées, alourdies et rationalisées, etc.

    Aujourd'hui, préparant la loi de finances pour 2014, il se propose de partager les marges existantes entre l'amortissement de ses emprunts, la relance de l'économie et certains efforts ponctuels en faveur des détresses sociales.

    De la sorte, il est entré dans une nouvelle phase de négociations, extrêmement tendues avec la fameuse "troïka".

    Or, c'est bien là que, pour d'évidentes raisons les discussions achoppent avec les représentants du FMI et de l'Eurozone, eux-mêmes en désaccord.

    Le 18 octobre on disposait des déclarations du ministre des Finances Yannis Stournaras soulignant qu'en tout état de cause, il ne pouvait "accepter qu'on dévalue les efforts du pays".

    Le 20 octobre le Premier ministre Antonis Samaras montait au créneau sur un ton inhabituel dans deux entretiens aux éditions dominicales de "Ethnos" et de "Kathimerini". Observant la géométrie variable des nouvelles pressions que l'on cherche à exercer à son encontre, le gouvernement grec s'apprête à dire "un double non" aux exigences inacceptables de la fameuse "troïka". On notera que les trois technocrates projettent de revenir le 28 octobre, jour parfaitement symbolique, fête nationale et anniversaire de l'ultimatum de Mussolini du 28 octobre 1940... Bref, il fait remarquer que son pays a tenu ses engagements, qu'il a accompli un effort budgétaire égal à 19 % de son déficit en quatre ans, que son déficit 2014 sera réduit à 0,7 milliards [France= "environ 80 milliards, 120 fois plus"].  (2)⇓, et que ses partenaires de la zone euro doivent maintenant tenir les leurs.

    On ne peut prévoir bien sûr les conclusions de ces pourparlers. Les financiers ont toujours tendance à en demander plus à leurs interlocuteurs. Mais déjà le FMI de Mme Lagarde a commencé à reculer, à démentir, à se défausser de ses responsabilités, à désavouer les pressions qu'on lui attribue. On ne prête qu'aux riches.

    La formation du nouveau gouvernement de coalition en Allemagne pourrait lancer un nouveau signal. Le hasard fait qu'il sera composé selon la même clef de répartition : à Berlin comme à Athènes 2/3 de conservateurs plus ou moins libéraux ; 1/3 de sociaux-démocrates.

    Désormais allié d'Angela Merkel, le chef du SPD Sigmar Gabriel n'a-t-il pas annoncé : "n'oublions pas que l'Europe n'est pas un fardeau pour l'Allemagne, ni un poids pesant sur nos épaules, bien au contraire. Notre avenir économique dépend de l'avenir de l'Europe. Nous n'aidons pas simplement les autres pays parce que nous sommes des gens bien, parce que nous voulons soulager nos consciences et être gentils. Nous les aidons aussi parce que cela sert nos propres intérêts. Nous devons stabiliser l'Europe, sinon, le chômage et les difficultés de la croissance se propageront à notre pays."  (3)⇓

    Ainsi plusieurs leçons à usage général se dégagent de cette expérience, douloureuse et humiliante pour ce pays et ceux qui lui sont attachés. Tout d'abord chaque nation peut se relever à condition que ses gouvernements aient la force de caractère de voir les choses en face. D'autre part, certes, on doit tout faire pour dépendre le moins possible de la finance internationale. Ceci rendra nécessaire dans l'avenir de tendre vers le moins de démagogie possible, vers le moins de gaspillage possible, vers des budgets en équilibre, en renonçant de manière définitive aux fausses doctrines du keynésianisme et du contructivisme. Redécouvrir Bastiat… retrouver Hayek… s'inspirer de Thatcher…

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/10/la-crise-grecque-et-ce-qui-nous-attend.html 

    Apostilles
    1 - "Pour l'Europe", 1963.
    2 - information qu'en général les médiats d'Europe occidentale dissimulent désormais à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs..
    3 - cf. La Tribune en ligne le 18 octobre 2013, 14 h 04

  • Demande de renvoi en commission du rapport Estrela (Bruno Gollnisch)

  • Tollé après l'ouverture d'un nouveau chapitre d'adhésion de la Turquie à l'UE

    La présidence lituanienne de l'Union européenne a annoncé ce matin l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion avec la Turquie. Il s'agit du chapitre de la politique régionale. Ce sera le 14e sur 35. (Un seul a été conclu)

    Charles-Henri Jamin, Président du Parti Chrétien-Démocrate, réagit vivement :

    «Je réaffirme haut et fort l’opposition du Parti Chrétien-Démocrate à l’intégration de ce pays dans l’espace communautaire. L’Europe doit rassembler les peuples et nations de civilisation judeo-chrétienne présents sur le continent européen. Telles étaient la volonté des pères fondateurs et le choix du drapeau européen. Alors que la construction européenne est en crise, il convient de lui redonner du sens. Seule une alliance fondée sur une civilisation commune pourra y contribuer. Souhaiter l’élargissement de l’Union sur de seules considérations économiques aboutirait à dissoudre le lien historique et anthropologique de l’Europe. Il y a là une ligne de principe à ne pas franchir. Par ailleurs, et ce de manière conjoncturelle, la Turquie ne reconnait toujours pas Chypre, pays membre de l’Union, ainsi que sa responsabilité dans le génocide arménien. Le Parti Chrétien-Démocrate appelle les Français à s’opposer fermement contre l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne ».

    Yannick Moreau, Député UMP de la Vendée, dénonce :

    "Les technocrates de la Commission européenne tentent une nouvelle fois d’imposer leur vision de l’Europe, une Europe sans cohérence ni racines. Mais si l’Europe se construit sans les peuples, elle court à sa perte. « Est-il vraiment raisonnable et prioritaire en ces temps perturbés de vouloir intégrer dans notre communauté un pays qui possède des frontières avec la SYRIE, l’IRAK et l’IRAN ? » La réponse est évidemment NON. La nécessaire coopération entre la TURQUIE et l’Union Européenne passe par la conclusion d’accords privilégiés respectant les particularités de chacun plutôt que par la volonté de fondre les identités respectives dans un magmainforme."

    Pour Véronique Besse, député MPF, cette décision de rouvrir les négociations avec la Turquie est « inacceptable pour trois raisons :

    • La Turquie n’est pas en Europe ; ni géographiquement, ni culturellement.
    • La Turquie ne remplit pas les conditions d’adhésion à l’Union européenne.
    • La France n’en a pas les moyens.
    En 2013, la candidature de la Turquie a encore coûté 165 millions d’euros aux contribuables français. Dans le contexte économique actuel, et compte tenu de la dette croissante de notre pays, les Français attendent du Gouvernement qu’il s’occupe d’abord de leurs préoccupations ».

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Rapport Estrela : un coup d’arrêt pour les partisans de l’idéologie du genre

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "Après avoir appelé ses sympathisants à se mobiliser contre la proposition de résolution du Parlement européen en faveur du gender et de la PMA pour les couples de femmes et les célibataires, La Manif Pour Tous se félicite de l’issue du renvoi en commission de ce texte scandaleux. « C’est inespéré. Aucun observateur ne s’ y attendait. C’est un coup d’arrêt voire un recul pour les partisans de l’idéologie du genre et de la filiation bidon. Nous remercions vivement tous nos sympathisants et tous ceux qui se sont mobilisés. Le résultat est là : c’est une grande victoire » se réjouit Ludovine de la Rochère.

    Cette proposition de résolution prévoyait en effet l’enseignement du Gender à l’école et réduisait les parents à être de simples « protagonistes » de l’éducation sexuelle de leurs propres enfants. Sous couvert de bons sentiments et au nom du principe de non-discrimination, cette proposition de résolution entendait également promouvoir « la procréation pour tous. » En permettant « aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée », ce texte conduisait à institutionnaliser la fabrication d’enfant délibérément privé d’un père.

    La Manif Pour Tous rappelle qu’en France, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) est un acte médical réservé aux couples hétérosexuels qui se trouvent face à une infertilité médicalement constatée ou risquant de transmettre une maladie grave à l'enfant ou sa mère. « Notre mobilisation et celle d’innombrables citoyens européens a permis d’éviter l’adoption ce matin de cette proposition de résolution. C’est une victoire pour les droits des enfants, pour la justice et pour la solidarité » déclare Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Nous restons bien évidemment extrêmement vigilants puisque ce texte n’est pas définitivement enterré. Il a en effet été renvoyé en Commission. Nous allons donc maintenir la pression » poursuit-elle."

    Michel Janva

  • Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 2ème partie

  • Radio Courtoisie - Libre journal de la France libre 20131015 1ère partie

  • Manifestation à Strasbourg contre la résolution pro-mort du Parlement européen

    C'était cet après-midi :

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    Michel Janva

  • Un shutdown européen ?

    La Commission européenne a demandé lundi au Parlement européen d'approuver en urgence un versement de 2,7 milliards d'euros supplémentaires pour le budget 2013 afin d'éviter à l'Union européenne de se retrouver en cessation de paiement à la mi-novembre.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/un-shutdown-europ%C3%A9en-.html

  • Londres invite les immigrés clandestins à rentrer chez eux... par texto

    Après les camionnettes placardées d'affiches "Go Home" à l'intention des immigrés illégaux, le gouvernement britannique a envoyé un texto à près de 40 000 personnes soupçonnées d'être en situation irrégulière, les invitant à quitter le territoire.  
    "Nos registres montrent que vous pourriez ne pas être en droit de rester au Royaume-Uni. Merci de nous contacter afin que nous puissions discuter de votre cas": près de 40 000 personnes, soupçonnées d’être en situation irrégulière, ont reçu ce texto des autorités britanniques entre septembre 2012 et juin 2013.
    En ajoutant celles contactées par courrier, e-mail ou téléphone fixe, 58 800 personnes au total ont été ainsi approchées par le Ministère de l’Intérieur, qui les invite à se faire connaître et, en cas d’irrégularité avérée, à quitter le territoire.
    Marge d’erreur 
    Qualifiée de "proactive" par le gouvernement, la méthode a soulevé des critiques au Royaume-Uni de la part de l’opposition, comme de la société civile, qui a dénoncé des erreurs de destinataires. Selon le ministère de l’Intérieur, 14 personnes sur les 58 800 contactées n’étaient pas concernées par le texto. Les militants des droits civiques affirment qu’elles ont été bien plus nombreuses à recevoir le message à tort.
    Suresh Grover, militant des droits de l’Homme, et Bobby Chan, avocat spécialiste de l’immigration, ne décolèrent pas depuis qu’ils ont vu le message laconique s’afficher sur l’écran de leur téléphone. "Je suis arrivée en Grande-Bretagne en 1966 avec mes parents, je suis né en Afrique de l’Est et j’ai un passeport britannique", a expliqué Suresh Grover dans les colonnes du quotidien The Independent, se disant "choqué" et "horrifié" d’avoir été contacté de la sorte.
    Si le ministère se défend d’avoir envoyé le message à Suresh Grover, ce dernier a déclaré à la BBC vouloir porter plainte. Plus de 140 plaintes ont été reçues à ce jour par les autorités.
    "Go Home" 
    Le secrétaire d'État à l'Immigration, Mark Harper, a défendu sa politique, déclarant qu'il n'avait "pas de problème à dire aux personnes qui sont là illégalement qu'elles ne devraient plus l'être". Il a ajouté que la campagne "Go Home" (Rentrez chez vous), pourrait être étendue au reste du pays.
    Cette campagne, vivement critiquée outre-Manche, a été testée pendant deux semaines en juillet dans six quartiers londoniens à forte population étrangère. Deux camions, ornées d’une affiche représentant une paire de menottes géante, portait le slogan: "Illégal au Royaume-Uni ? Rentrez chez vous ou prenez le risque d’être arrêté". Prospectus et affiches proposant une aide au retour ont également été distribués. 
    La tournée des camions, appelés "racist vans" par leurs détracteurs, avait suscité une vive émotion en Grande-Bretagne l’été dernier. Les organisations des droits de l’Homme avaient accusé le gouvernement de créer un climat de peur et d’intolérance. La coalition au pouvoir elle-même s’était divisée sur la question.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2013/10/londres-invite-les-immigres-clandestins.html

  • Berlin croule sous… les recettes fiscales !

    Alors que la France peine à boucler son budget, l’Allemagne engrange des recettes fiscales dépassant les attentes des prévisionnistes les plus optimistes.

    En septembre, la République fédérale a encaissé 54,7 milliards d’euros d’impôts divers et variés, soit un pactole 7,8 % supérieur à celui enregistré un an plus tôt. Si les recettes des impôts sur le revenu ont progressé de 6,1 %, ce sont surtout les impôts sur les sociétés qui ont littéralement explosé de 93,6 % à la suite d’une année 2012 bien morose. Depuis janvier, les rentrées fiscales ont dépassé de 3,2 % le montant de l’année précédente, soit la bagatelle de 416,4 milliards d’euros. Le ministère fédéral des Finances pense que cette spirale positive devrait continuer de se développer, car ses prévisions de croissance pour l’économie allemande sont bonnes. Le gouvernement table ainsi sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5 % en 2013 et de… 1,6 % un an plus tard. Ces chiffres sont proches de ceux récemment révisés à la baisse des principaux instituts économiques allemands (0,4 % et 1,8 %). “L’économie allemande est face à une reprise, portée par la demande intérieure, résument dans un communiqué les instituts Ifo à Munich, DIW à Berlin, IW à Halle et RWI à Essen. L’environnement économique mondial qui s’améliore et une moindre insécurité stimulent les investissements. La consommation privée profite (quant à elle) de perspectives d’emploi et de revenu favorables.” Le Rhin n’a jamais semblé aussi large qu’aujourd’hui…
    Berlin rit, Paris pleure

    Car, si en Allemagne l’État voit ses revenus gonfler de mois en mois, en France la tendance est inverse. En juin, le gouvernement a ainsi dû réduire de… huit milliards d’euros ses prévisions de recettes budgétaires pour l’année 2013 par rapport à la loi de finances votée par le Parlement.(…)

    Le Point

    http://fortune.fdesouche.com/329183-berlin-croule-sous-les-recettes-fiscales