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Europe et Union européenne - Page 1007

  • INSEE : Des inégalités sous-estimées ?

    La crise creuse plus les inégalités en France que ne le laissaient supposer les récentes statistiques de l’INSEE. D’après une publication de l’Insee passée inaperçue, la France se retrouve désormais parmi les pays les plus inégalitaires de l’UE à 15, en neuvième position.

    L’Insee vient de mettre en ligne son édition 2013 des Revenus et patrimoines des ménages. On y apprend certes des choses, mais qui étaient déjà assez largement connues par ceux qui fréquentent le site de l’Institut et ont la curiosité d’aller voir les données détaillées sur les revenus et les niveaux de vie, qui se trouvent depuis quatre mois environ sur le site : la crise a rendu les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. Et, du coup, la société française est plus inégalitaire qu’elle ne l’était en 2005.

     

    Mais, curieusement, rien n’est dit de l’enquête « EU-SILC », pour laquelle l’Insee vient de publier  un « Rapport intermédiaire sur la qualité des données françaises EU-SILC 2011 ». Voilà qui ne dira sans doute rien à la plupart des lecteurs. « EU-SILC » est pourtant l’une des enquêtes que chaque Institut statistique national des différents pays de l’Union européenne est tenu de mener sur le territoire qu’il couvre et de fournir à Eurostat, qui centralise ces enquêtes, les traite et en tire l’essentiel des informations mises sur son site à propos des revenus, des conditions de vie et de la pauvreté.

    En France, cette enquête porte un autre nom, SRCV, pour « Statistiques sur les revenus et les conditions de vie ». C’est en effet la seule enquête de l’Insee qui permette de mesurer la pauvreté en conditions de vie (endettement, privations, conditions de logement, …). La pauvreté monétaire, en revanche, est mesurée à partir d’une autre enquête, ERFS (enquête sur les revenus fiscaux et sociaux) qui s’appuie à la fois sur les déclarations fiscales d’un échantillon représentatif de ménages, sur une enquête sur les revenus du patrimoine et sur les données administratives issues des organismes versant des prestations sociales. Chaque année, l’Insee mène et publie cette enquête, qui est la source d’information la plus fiable sur les revenus et le niveau de vie des ménages. Pour connaître les résultats de l’enquête SRCV, il faut aller sur le site d’Eurostat. Cela devrait changer, nous dit-on. Sauf que l’utilisateur que je suis attend vainement la moindre confirmation que cela change…

    Voilà pour le contexte. Venons en maintenant à l’objet de ma surprise. Car la consultation de ce document m’a fait sursauter. Page 12, il est écrit : « le coefficient de Gini (…) s’élève à 30,8 [%] en 2010. » Je conviens que je dois être l’un des rares que cela fait sursauter car, pour la plupart des autres, cette affirmation, c’est du chinois. Le coefficient (ou indice) de Gini est l’indicateur le plus utilisé pour mesurer les inégalités, notamment celles de revenu disponible après impôt (ou « niveau de vie », lorsqu’on prend en compte la taille du ménage) dans une société : quand il y a égalité parfaite (chacun dispose du même revenu), il vaut 0, quand il y a inégalité totale (une seule personne perçoit tous les revenus, les autres n’ont rien), il est de 1. Plus son niveau est élevé, plus la société est inégalitaire. Or, les chiffres publiés jusqu’ici par l’Insee donnent de tout autres résultats pour 2010 : 0,299 (voir http://insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1412), chiffres repris dans la publication citée plus haut sur Le revenu…

    Il est intéressant en effet de comparer 2010 – l’année d’après-crise, ou du moins celle où l’on espérait en être sorti – et 2005. Difficile en effet de remonter plus haut, car l’enquête Insee sur les revenus des ménages a connu de sensibles modifications (et améliorations) en 2005, ce qui rend incertaines les comparaisons faites avec des années antérieures. Cette année-là, l’indice de Gini pour les revenus disponibles des ménages en France métropolitaine était de 0,286. Jusqu’ici, je pensais donc que les inégalités (mesurées par cet indice) entre 2005 et 2010 s’étaient accentuées de 1,4 % (0,299/0,286). En réalité, ce serait environ 5 fois plus !

    Les petits malins me feront remarquer que cet écart n’est pas étonnant puisque, dans le premier cas (0,299 comparés à 0,286), je m’appuie sur l’enquête ERFS, dans le second cas sur SRCV. Or chacun sait que les méthodologies différentes donnent des résultats qui peuvent être proches mais rarement identiques. Certes. Sauf que, pour éviter les biais liés aux déclarations des ménages enquêtés (qui ont toujours tendance à sous-estimer les revenus perçus), l’enquête SRCV « injecte » dans sa partie revenus les résultats de ERFS. Et que, par conséquent, ce sont les mêmes sources (au moins depuis 2008) dans les deux cas, les mêmes méthodologies de traitement, et les mêmes résultats.

    Avec un tel indice de Gini, la France se retrouve désormais parmi les pays les plus inégalitaires de l’UE à 15, en neuvième position. Derrière elle, on ne compte que l’Italie (0,319), le Royaume-Uni (0,33), l’Irlande (0,332), la Grèce (0,335), l’Espagne (0,34) et le Portugal (0,342). Mais alors que le Portugal a vu son coefficient d’inégalité reculer depuis 2005 (0,372), l’Espagne l’a vu fortement progresser (en 2005, son indice de Gini était de 0,312). Quant aux bons élèves de la classe dans l’UE à 15, on les trouve en Suède (0,244), en Finlande et aux Pays-Bas (0,258), en Autriche et en Belgique (0,263), au Luxembourg (0,272). Le Danemark, qui, en 2005, était le meilleur élève de tous (0,237), a vu ses inégalités de revenu progresser encore davantage que la France (0,278), mais, partant de plus loin, il demeure malgré tout dans les pays relativement égalitaires. L’Allemagne, avec 0,29, ne fait guère mieux que la France, et, comme nous, elle a vu son score d’inégalités augmenter sensiblement de 2005 à 2010.

    Revenons à la France. Entre 2005 et 2010, le niveau de vie moyen du dixième le moins bien loti des ménages, a progressé de 0,6 %. Celui du dixième le plus favorisé de 6,5 %.

    Entre 2005 et 2010, le pouvoir d’achat du niveau de vie total des ménages (mesuré en euros 2010) a progressé de 89 milliards d’euros. Sur cette masse en progression, le dixième le plus favorisé a raflé 40 % et le dixième le moins favorisé 1,7 %. Tout s’est donc passé comme si le marché (et les politiques publiques concernant la redistribution) avaient permis au dixième le plus riche des ménages d’augmenter sa part de 11 milliards de plus que ce qu’il aurait gagné si la répartition de 2005 était demeurée inchangée.

    Le dixième le moins favorisé des ménages a été en quelque sorte taxé d’1 milliard d’euros au bénéfice des plus riches, du fait de la montée du chômage, de la pauvreté laborieuse et de la diminution relative des aides sociales, toutes choses qui ont réduit sa part relative dans la répartition des revenus.

    La publication de l’Insee sur le revenu et le patrimoine des ménages nous permet même de constater que cet écart entre riches et pauvres s’est accru au sein même des riches. Toujours entre 2005 et 2010, le pouvoir d’achat du revenu déclaré (donc avant impôts) du centième le plus riche a progressé d’au moins 8 % par unité de consommation, celui du millième le plus riche de 14 % et celui du dix millième le plus riche de 26 %. Tout cela s’est passé dans le silence quasi absolu, chacun étant trop absorbé par les effets de la crise sur son sort personnel. Mais cette crise redistribue les cartes, et pas dans le bon sens.

    alternatives économiques   http://fortune.fdesouche.com

  • Violences policières : le gouvernement français devra s’expliquer devant le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe

    De Grégor Puppinck, Directeur du European Centre for Law and Justice :

    "Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a été saisi jeudi 25 avril 2013 d’une question écrite mettant en cause la gestion par le gouvernement français des manifestations en faveur de la famille, ainsi que l’impunité dont bénéficient les Femen.

    Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe regroupe les ambassadeurs des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Il exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces Etats de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit.

    L’auteur de cette question est M. Luca Volontè, député italien, Président du groupe PPE à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). Le PPE, Parti populaire européen, est le principal groupe politique de l’APCE, c’est un parti de centre-droit dont l’UMP est adhérant.

    Le Comité des Ministres devra apporter une réponse écrite et circonstanciée à cette question dans les prochaines semaines. A cette fin, il demandera au gouvernement français de s’expliquer sur sa gestion des événements. La réponse adoptée par le Comité des Ministres est dotée d’une autorité politique : elle peut exprimer une préoccupation, formuler des recommandations, etc. L’intérêt de cette procédure est d’évoquer au niveau européen des situations problématiques qui peinent à trouver une solution au niveau national pour des motifs de politique interne, et si nécessaire, de faire ainsi pression sur le gouvernement en cause.

    Cette question écrite a été déposée le lendemain de la tenue d’un séminaire co-organisé par l’ECLJ sur les nouvelles atteintes à la liberté de conscience causées en Europe par les lois relatives au mariage, à l’adoption homosexuelle et à la non-discrimination. Les intervenants y ont notamment dénoncé le climat croissant d’hostilité et d’intolérance à l’encontre du christianisme en Europe et des personnes attachées à la famille et à la morale naturelles. Cette hostilité se traduit notamment par une violence de plus en plus ouverte et tolérée, y compris par certains grands médias et partis politiques. Un diaporama de ces agressions et violences a été présenté. Plusieurs députés ont alors convenu de se saisir du sujet, d’où cette question écrite.

    Voici le texte de la question écrite déposée, par le député italien Luca Volontè :

    "Le mouvement social de défense de la famille et des droits des enfants qui anime actuellement la France, à l’occasion notamment de très grandes manifestations, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un Etat membre du Conseil de l’Europe. Cette répression est attestée par de nombreuses vidéos, photographies et témoignages.

    Ainsi, par exemple, lors de la manifestation du 24 mars 2013, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées et gazées sans nécessité par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement ou d’un insigne marqué à l’effigie du mouvement. Les témoignages affluent de personnes frappées par la police. Le 19 avril, un prêtre qui tentait de protéger un jeune a été jeté à terre, frappé, et mis en garde à vue. Le 14 avril, 67 jeunes gens qui participaient à une veillée pacifique (bougies, silence et chants) ont été arrêtés et placés en garde à vue.

    A l’inverse, des mouvements violents, tels que les « Femen », multiplient leurs agressions contre les manifestants et contre des lieux de culte dans une totale impunité."

    M. Volontè

    Demande au Comité des Ministres:

    Face à ces évènements, quelles mesures le Comité des Ministres entend prendre pour engager le Gouvernement français à mettre un terme à cette violence, pour enquêter sur les agressions réalisées par les « Femen » et pour empêcher qu’elles se renouvellent à l’avenir."

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Italie : Bilderberg, Goldman Sachs et les immigrés toujours au pouvoir

    ROME (NOVOpress ) – Giorgio Napolitano va avoir 88 ans et il a toujours été du côté du manche. À 16 ans, jeune membre des Gruppi Universitari Fascisti, il écrivait dans le journal du mouvement un hymne à la Wehrmacht : « L’Opération Barbarossa civilise les peuples slaves. Puisque notre fidèle allié est lancé à la conquête de la Russie, il y a un besoin absolu d’un corps expéditionnaire italien pour soutenir le titanique effort guerrier allemand, afin de faire prévaloir les valeurs de la Civilisation et des peuples d’Occident sur la barbarie des territoires orientaux ».

    À 31 ans, l’apparatchik Napolitano insultait les communistes italiens qui avaient osé prendre leurs distances avec l’invasion soviétique de la Hongrie. « L’intervention soviétique, outre qu’elle a empêché la Hongrie de tomber dans le chaos et la contre-révolution, a contribué de manière décisive, non pas seulement à défendre les intérêts militaires et stratégiques de l’URSS, mais à sauver la paix dans le monde ».

    En 2011, le président Napolitano n’avait pas ménagé son soutien à l’invasion de la Libye, soulignant « le devoir de l’Italie de rester en Libye au côté des autres pays qui ont écouté l’appel des Nations Unies ». C’est ensuite lui qui avait mis en place le gouvernement de la Goldman Sachs, présidé par le mondialiste Mario Monti.

    Réélu pour sept ans (aux applaudissements des mêmes journalistes de gauche qui trouvaient aberrant que le pape ne prenne pas sa retraite), le dinosaure libéralo-communiste n’a, pour une fois, pas changé de maîtres. Il a désigné comme président du Conseil Enrico Letta, membre du comité européen de la Commission Trilatérale, participant en 2012 à la réunion du Groupe Bilderberg aux États-Unis.

    Letta s’était en outre signalé, en septembre dernier, en revendiquant publiquement le patronage de la Banque Goldman Sachs. « Aujourd’hui, s’était-il félicité, Goldman Sachs reconnaît au Partito Democratico sa vocation européiste [sic] ainsi que l’autorité indispensable pour conduire une majorité de centre-gauche qui soit en état de gouverner l’Italie dans une des phases les plus dramatiques de son histoire. C’est un signal important. » Et Letta n’avait pas craint de saluer à cette occasion « le courage et la lucidité d’analyse » de la Goldman Sachs.

    Comme caution immigrationniste, Monti avait le catho-conciliaire Tartuffe-Riccardi, dont il avait fait son ministre de la Coopération internationale et de l’intégration. Letta a trouvé mieux encore en allant chercher la députée du Parti Démocrate, Cécile Kyenge Kashetu (photo en Une), d’origine congolaise, symbole vivant de la diversité.

    « Première ministre de couleur de l’histoire italienne », Kyenge Kashetu est connue pour son militantisme immigrationniste, notamment à la tête de la Rete Primo Marzo, qui organise chaque année « la journée sans immigrés » (censée démontrer les bienfaits de ces derniers). Dans une interview récente, elle avait annoncé que sa priorité était la réforme du code de la nationalité pour imposer le droit du sol. Et elle s’était réjouie : « L’idée d’une société métissée, sans distinction entre “nous” et “eux”, est toujours moins utopique. »

    À défaut d’avoir vu la « civilisation » des peuples slaves par son « fidèle allié » allemand, le dinosaure Napolitano entend bien « civiliser » l’Italie. Avec d’autres troupes.
    http://fr.novopress.info/

  • « Le ver est bien dans le fruit, gâté, de l’OMC »

    Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le rapport Rapport Svensson (A7-0054/2013) ayant trait à la Promotion du développement par le commerce

    Ce Parlement, qui pendant des décennies, pour mieux l’imposer, a prétendu mordicus que la mondialisation et la libéralisation du commerce international apporteraient paix et prospérité au monde, en découvre quelques effets néfastes pour les pays en développement : accentuation de la pauvreté, danger sur les productions locales, augmentation de la dépendance aux importations ou aux exportations de matières premières… pour en conclure ce que tout le monde, sauf lui, savait déjà : se sont développés les pays qui l’ont fait à travers la protection de leurs fragiles industries naissantes.

    Il s’inquiète également du retour du spectre de l’AMI, l’Accord multilatéral sur les investissements, par l’intermédiaire des recours devant les panels OMC. Cet accord, s’il avait abouti, aurait permis aux investisseurs de s’affranchir des législations nationales susceptibles d’entraver leurs intérêts privés. Aujourd’hui, les multinationales tentent d’atteindre cet objectif par la jurisprudence. C’est que le ver est bien dans le fruit, gâté, de l’OMC.

    Malheureusement, le rapport ne va pas jusqu’à remettre en cause le principe même de la mondialisation telle qu’orchestrée par les Accords de Marrakech. Je n’ai pas pu voter pour.
    http://www.gollnisch.com

  • Comment l’Europe vous ruine

    Ras-le-bol.
    Agriculteurs, pêcheurs, industriels… Jamais les Français, frappés par la crise, n’ont été aussi europhobes. D’atout et de bouclier protecteur, l’Europe s’est transformée dans l’opinion en handicap et en boulet. V.A.
    Qui est Catherine Ashton ? Le premier passant d’une rue parisienne à qui est posée la question réfléchit quelques secondes, l’air concentré, pour finalement avouer qu’il n’en a aucune idée. Les trois suivants feront la même réponse. Il faut attendre la cinquième tentative pour qu’un commercial d’une quarantaine d’années réponde qu’il s’agit de « la ministre des affaires étrangères de l’Europe ». Avant d’ajouter immédiatement qu’elle « ne sert absolument à rien, ne joue aucun rôle, comme tous les dirigeants du Parlement européen ». Les mêmes sèchent également, parfois, quand on leur demande qui est Herman Van Rompuy, l’actuel président du Conseil européen.
    À quelques mètres de là, Colette, 80 ans, est attablée à une terrasse de café. Grande, mince, l’oeil vif, elle ne fait pas son âge, malgré ses cheveux blancs. Elle a élevé seule ses deux enfants et a dû parfois cumuler deux emplois pour s’en sortir, le premier la nuit, aux Halles, le second chez un marchand de volailles. L’Europe, elle ne veut plus en entendre parler. « C’est totalement inefficace. Non seulement elle ne nous protège pas, mais elle nous tire vers le bas, avec tout ce qu’ils nous font payer. Quant à l’euro, c’est une cochonnerie, qui n’a servi qu’à faire augmenter les prix. Il faudrait revenir au franc, ajoute-t-elle. Mais je n’y crois pas. Cela ne se fera jamais. »
    « L’Europe, ça sert à protéger les intérêts industriels et financiers, pas les Européens, lâche, d’un air définitif, l’un de ses voisins. Et tous les pays devraient reprendre leur monnaie. » Sur la Toile, les commentaires d’internautes sont tout aussi virulents, comme celui de cet homme, qui se définit lui-même comme « un très ancien Européen qui y a cru un temps »… « Puis est venu le temps des nichées de fonctionnaires européens, d’élus dont on ne sait rien, d’une chienlit de textes en tout genre se superposant à notre législation déjà démentielle. Si les jeunes croient en l’Europe, le réveil sera dur… », écrit-il. Les buralistes des régions frontalières sont, eux aussi, vent debout quand ils voient leurs clients faire quelques kilomètres pour acheter des cigarettes bien moins chères qu’en France.
    Mais c’est peut-être chez les agriculteurs que le rejet de l’Union est le plus brutal. Comme Roger Violant, petit producteur de lait breton que nous avons rencontré, étranglé par le prix du lait qui ne cesse de baisser tandis que les contraintes, notamment environnementales, sont de plus en plus lourdes… à cause de l’Europe. Une Europe incohérente qui coûte cher. Les témoignages se succèdent. Au désamour a succédé la défiance, quand ce n’est pas le rejet pur et simple. À Bruxelles, les eurocrates sont déprimés… et détestés. Les 56 000 fonctionnaires européens se sont longtemps distingués dans les rues de la capitale belge. Eux étaient toujours bien habillés, leur badge d’accès à la Commission autour du cou. Ils roulaient dans les plus belles voitures, avec leurs plaques d’immatriculation bleues sur fond blanc commençant par « EUR », vivaient dans les plus belles maisons, étaient attablés dans les meilleurs restaurants… Aujourd’hui, ils rangent leur badge dans leur poche quand ils sortent de la Commission et sont quasi tous passés aux plaques belges, à force de voir leurs voitures vandalisées. L’année dernière, des affiches ont été collées un peu partout dans le quartier de la Commission. Un homme y était pendu par sa cravate, sur fond de drapeau étoilé. Avec cette légende : « Eurocrate, sers-toi de ta cravate ».
    Les dernières enquêtes d’opinion confirment le malaise : les Français ne croient plus en l’Europe. Ils n’ont jamais été autant « eurosceptiques ». Dans une enquête réalisée en février par BVA, seuls 38 % des sondés considéraient encore la construction européenne comme une « source d’espoir », alors qu’ils étaient 61 % en 2003. Et 75 % des Français estiment que l’Union a été « inefficace » ces dernières années.
    « Pendant longtemps, l’Europe a incarné un espoir, sa construction était un atout, un bouclier, commente Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Aujourd’hui, elle est ressentie comme un handicap. Un boulet. Les Français ont le sentiment que non seulement l’euro n’a pas tenu ses promesses en termes d’emploi, d’activité économique, mais de surcroît, la monnaie unique est jugée responsable de l’augmentation des prix. L’Europe solidaire ? Pour l’opinion, c’est une solidarité qui nous tire vers le bas, car en plus de la crise économique sévère qui secoue notre pays depuis bientôt cinq ans, il faut de surcroît payer pour la Grèce… et les autres. Au sein d’une Europe qui n’a cessé de s’élargir jusqu’à devenir ingérable. »
    Qu’elles sont loin les années 1980
    où les Français étaient dans le peloton de tête des euro-enthousiastes ! C’est dans cette décennie que la confiance dans l’avenir de l’Europe a été la plus forte : 74 % des Français avaient une opinion positive de l’Union en 1987. C’était l’époque de la présidence Delors (1985), de l’Acte unique européen (1986). La première fracture devait se produire en 1992, autour du débat sur le traité de Maastricht, qui a pour la première fois, politisé et clivé la question européenne. On est alors sorti de ce que les observateurs qualifiaient de « consensus permissif ». À partir de 1995, la barre des 50 % d’opinions favorables ne sera que rarement dépassée dans les sondages d’opinion. L’érosion de la confiance dans l’avenir européen n’a jamais cessé depuis, jusqu’au choc de 2005, où les Français votent non à plus de 54 % au référendum sur le projet de Constitution, pourtant soutenu par l’UMP et le PS. Aujourd’hui, la France fait partie des pays les plus europhobes. Un sondage réalisé par l’Ifop va jusqu’à révéler que les Français, s’ils avaient dû revoter pour la ratification du traité de Maastricht (prévoyant le passage à l’euro), auraient voté contre à 64 % !
    « La réaction des Français est légitime, confie l’ancien ministre de l’Économie Jean Arthuis. On s’est doté d’une monnaie unique orpheline d’une gouvernance politique, dans une course continue à l’élargissement où le laxisme a été la règle, l’euro un anesthésiant. »
    Même constat de l’ancien député européen centriste Jean-Louis Bourlanges : « L’Europe est devenue le bouc émissaire d’un monde qui s’est transformé et dont les Français ne veulent pas tel qu’il s’offre à eux. On accorde à l’Europe beaucoup de pouvoirs imaginaires. Les politiques budgétaires, fiscales, sociales, du logement, de la défense, de l’aménagement du territoire, de l’éducation, du droit du travail, entre autres, restent pilotées au niveau national. Mais l’Europe est un touche-à-tout. Alors on lui reproche paradoxalement de ne pas mener à bien les missions qu’on ne lui confie pas. Second problème : après une génération de pro-européens, de Mitterrand à Delors, en passant par Helmut Kohl, Felipe González, en Espagne…, au milieu des années 1990, au moment où on créait une monnaie fédérale, un peu partout en Europe, les eurosceptiques ont pris le pouvoir : Jacques Chirac, totalement indifférent, Gerhard Schröder, qui, en 1998, fait campagne contre l’euro, Silvio Berlusconi, en Italie, José María Aznar, en Espagne… Contradiction ingérable. » L’époque, justement, où les Français (comme les dirigeants européens ?) vont commencer et ne jamais cesser de douter, jusqu’à arriver à un véritable rejet de la construction européenne.
     Josée Pochat 
Valeurs Actuelles
 25/04/2013
    http://www.polemia.com

  • Trisomie 21 : en route vers l’eugénisme !

    Le Comité consultatif national d’éthique vient de se déclarer favorable à l’introduction de nouveaux test génétiques fœtaux pour dépister la trisomie 21 dans le sang maternel au cours des premières semaines de grossesse. Ce sont les industries pharmaceutiques commercialisant ces tests qui vont pouvoir lui offrir une grosse boîte de chocolats ! Depuis le temps qu’elles trépignaient devant la porte : pensez, un marché d’un milliard d’euros, alors que, comme le rappelle Jean-Marie Le Méné, 97 % des enfants trisomiques sont, sans leurs services, d’ores et déjà détectés.

    De l’avis du CCNE, ces tests seraient « un progrès du point de vue éthique ». Ils viendraient en effet remplacer le dépistage actuel reposant in fine sur une amniocentèse invasive, source de fausses couches. Grâce à eux, l’éradication d’un segment de population jugé inapte à vivre dans notre environnement sera surtout plus performante : leur fiabilité, leur innocuité vont mettre un terme aux « ratés » (la naissance d’un enfant T21 passé entre les mailles), en même temps qu’aux dégâts collatéraux (la perte, par l’amniocentèse, d’un enfant sain).

    Mais attention ! Parallèlement, le comité d’éthique insiste sur la nécessité d’une meilleure « prise en charge » par la société des personnes porteuses d’un handicap et atteintes d’une maladie. C’est sûr. Comme genre de « prise en charge » efficace, l’élimination, ça se pose là. Encore fallait-il y penser, et Hippocrate, cet âne, est passé bêtement à côté. Si l’on « prenait en charge » toutes les pathologies comme on « prend en charge », dès qu’on l’a détectée, celle des trisomiques 21, au service des urgences, au moins, ça ferait de la place dans les lits.

    GabrielleCluzel

    La suite sur Boulevard Voltaire
    http://www.actionfrancaise.net

  • Sarkozy confirme son européisme

    « L'euro survivra et l'Europe n'explosera pas », a déclaré jeudi à Montréal l'ancien président français Nicolas Sarkozy, réaffirmant ainsi son européisme lors d'une conférence payante devant environ 800 personnalités québécoises.
    « L'Europe étant un continent qui s'est entre-déchiré dans le passé, l'Union européenne lui a apporté la paix », a-t-il expliqué en substance. Et nous qui croyions bêtement que c’était la victoire de 1945 !
    L'ancien chef de l'État a ponctué son intervention de plusieurs formules chocs: « L'Europe c'est la paix », « L'euro est le cœur de l'Europ », « Si l'euro échoue, l'Europe explose ».
    Ceux qui, en toute sincérité, persistent à voir en cet homme des sentiments véritablement nationaux en seront malheureusement et une nouvelle fois pour leurs frais.
    Interrogé, à l'issue de l'exposé, sur les conséquences d'une éventuelle sortie d'un pays de la zone euro, M. Sarkozy l'a jugée improbable, car elle ne serait pas dans l'intérêt du ou des pays en question.
    « Leur dette est libellée en euros », donc la sortie de l'euro et la dévaluation de la monnaie nationale qui devrait suivre, rendraient la dette encore plus lourde, a-t-il expliqué.
    Puis, « si on laisse tomber un pays, les marchés se demanderont quel est le suivant », a-t-il ajouté, avant de conclure: « l'euro est un tout, l'Europe est un tout ».
    M. Sarkozy a évoqué aussi la "maladie" de la gouvernance étatique de l'Europe, à savoir la nécessité d'avoir le consensus de 27 pays pour prendre une décision.
    « Faire croire à 27 pays qu'ils ont tous les mêmes droits et les mêmes devoirs est un mensonge », a-t-il asséné, avant d'affirmer que l'Allemagne et la France « ont une responsabilité particulière car elles font 50% du PIB » européen.
    Quant aux accords de libre-échange négociés entre l'UE d'une part, le Canada --avec d'importantes difficultés de dernière minute-- et les États-Unis d'autre part, l'ancien président français y croit, car tous ces pays « font partie de la même famille ». Ce qui n'enlève rien, selon lui, au besoin de développer les relations avec la Chine.
    Avec AFP
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Europe : austérité contre croissance

    Avec le retour de la récession un peu partout en Europe, les politiques de rigueur budgétaire sont sous le feu des critiques. Si plusieurs pays d’Europe du Sud veulent injecter un peu de croissance dans la rigueur, l’Allemagne maintient son cap.
    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a plaidé ce jeudi 25 avril 2013 pour la poursuite de la consolidation budgétaire et des réformes en Europe. À l’appui de leur fermeté, les dirigeants allemands citent les dernières statistiques publiées par Eurostat, qui montrent que la dette souveraine de la zone euro s’est élevée à 90,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre 87,3% l’année précédente.¢
    Une déclaration de Wolfgang Schaüble qui vient en réponse aux débats suscités cette semaine, un peu partout en Europe, sur l'austérité accusée d'empêcher la croissance. La veille, le ministre français des Finances, Pierre Moscovici a invectivé Berlin, en affirmant que « l'Allemagne ne peut ignorer qu'elle a intérêt à avoir une zone euro qui soit en croissance ». Rappelons-le, le président socialiste François Hollande a été l’un des premiers politiques à s’opposer à cette stratégie, mise en place en 2010 par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
    PAS DE VIRAGE À 180° À ATTENDRE
    L’Italie a également donné des signes encourageants en ce sens. Le président du Conseil, Enrico Letta, a déclaré « qu’en Europe, les politiques d’austérité ne suffisent plus. » Même les Pays-Bas, bons élèves de l’Europe, ont décidé de renoncer à leur plan de réductions budgétaires de 4,3 milliards d'euros, pour donner un peu d’oxygène à leur économie. Comme la France, les Pays-Bas ont abandonné leur objectif de réduction de déficit de 3% pour cette année.
    Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, lui-même a pointé les limites de la rigueur. Mais, à ceux qui s’imaginaient que Bruxelles était sur le point de changer de philosophie, la Commission a très vite répondu qu'il n'y avait pas de virage à 180° à attendre. Le président de la Commission a juste dit qu'il fallait « combiner la correction budgétaire avec des mesures adaptées pour soutenir la croissance. »
    LE SPD POUR UN MINIMUM DE CROISSANCE
    Au final, la décision ne se prendra pas à Bruxelles, mais à Berlin. A cinq mois des élections législatives en Allemagne, la chancelière Angela Merkel est de plus en plus critiquée par l’opposition de centre gauche pour son insistance à exiger des membres de la zone euro qu’ils poursuivent leurs programmes de réduction des dépenses publiques.
    Le Parti social-démocrate (SPD) allemand qui ambitionne de battre Angela Merkel, estime que l’heure est toujours à la réduction de la dette, mais plaide également pour « un minimum de croissance », afin de combattre le chômage dans le sud de l’Union européenne.¢
    Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/

  • Filip Dewinter ne viendra pas à Marcq-en-Baroeul, mais bien à Nieppe.

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    France et Belgique. La réunion avec Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre - Belgique), prévue à Marcq-en-Barœul (France) ce dimanche 28 avril 2013, est déplacée à Nieppe (France), près de Lille.

    Voici un texte écrit par Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, à ce propos :

    Depuis deux mois, la revue Synthèse nationale avait décidé d’organiser dans l’agglomération lilloise une journée régionale à l’image de celles qui se déroulent depuis 7 ans à Paris. Ces journées sont l’occasion pour les différents mouvements de la Droite nationaliste et identitaire de se réunir pour débattre d’un thème précis. En l’occurrence, celle-ci était consacrée au combat national et aux élections locales à venir. Pour cela, Synthèse nationale avait retenu, pour dimanche prochain 28 avril, l’Espace St Joseph situé sur la commune de Marcq-en-Barœul. La réservation a été faite en bonne et due forme auprès des services municipaux sans que cela ne pose aucun problème. L’invité d’honneur de cette réunion étant Filip Dewinter, député d’Anvers et porte-parole du Vlaams belang.

    Mais il se trouve que la ville de Marcq-en-Barœul est administrée par un personnage peu scrupuleux dont le courage ne semble pas être la qualité première. En effet, M. Bernard Gérard, puisque c’est son nom, a décidé, prétextant un fantasmé risque de trouble à l’ordre public (pauvre chochotte, il faudrait nous expliquer lequel ? A moins que quelques menaces téléphoniques anonymes, comme il prétend en avoir reçu, aient suffit pour lui faire peur ?), de retirer au dernier moment à Synthèse nationale la salle attribuée par ses services. Monsieur Gérard préfère, selon ses dires (cf. La Voix du Nord), prêter une salle au Parti communiste plutôt qu’à la résistance patriotique et identitaire. Bravo l’UMP, avec de tels comportements, on comprend mieux pourquoi la gauche est au pouvoir ! En se conduisant ainsi, ce petit bonhomme nous montre son vrai visage : celui d’un poltron, comme il en pullule dans la pseudo droite, juste bon à collaborer avec les partis de gauche et cracher sur les patriotes. Pitoyable personnage que ce dénommé Bernard Gérard qui prétend qu’il ne connaissait pas Synthèse nationale. Il est vrai que ce n’est pas la culture politique de ce député-maire insipide qui a ébloui ses administrés jusqu'à présent… Avec une telle « droite », la gauche peut continuer tranquillement à détruire la France et à gazer ceux qui manifestent contre sa politique antifamiliale puisque dans le Nord c’est l’UMP Bernard Gérard qui, en bon supplétif du ministre de l’Intérieur qu’il voudrait être, muselle l’opposition patriotique. Ce que ce politicard aux petits pieds de M. Bernard Gérard n’a sans doute pas encore compris, c’est que la France est en train de se lever massivement contre les misérables comme lui. Il incarne à lui seul toute la lâcheté d’une classe politique déconsidérée qui, pour se maintenir aux affaires et protéger ses prébendes, est prête à se livrer toutes les forfaitures.

    Evidemment, pour récompenser ce bon petit serviteur zélé de la pensée unique, la « justice » du Système, celle dans laquelle le Syndicat de la magistrature semble faire sa loi, a rejeté en début d’après-midi le pourvoi en « référé  liberté » déposé par l’avocat de Synthèse nationale sans tenir compte de ses arguments. Il est vrai que nous ne faisions pas beaucoup d’illusions sur ce recours… tant nous connaissons le parti-pris de la « justice » de Madame Taubira. Et, comme si cela ne suffisait pas, les juges lillois condamnent Synthèse nationale à verser 1 000 €, oui 1 000 €, à la mairie de Bernard Gérard. On Hallucine.

    Cette nouvelle affaire prouve en tout cas, comme s’il en était encore besoin, la collusion entre l’UMP et le PS contre les forces patriotiques et pour servir les intérêts du mondialisme destructeur de nos identités.

    Dans les jours qui viennent Synthèse nationale distribuera dans toute la 9e circonscription du Nord un tract présentant aux électeurs la vraie nature de Gérard, le député UMP qui préfère le parti stalinien à la Droite nationale et identitaire. Bernard Gérard, en voilà un que nous ne sommes pas prêt d’oublier… Tout sera désormais fait pour que ce triste sire dégage au plus vite de la scène politique…

    Mais, malgré cette atteinte flagrante à la liberté d’expression et n’en déplaise à Gérard, Taubira et autre Valls, Synthèse nationale tiendra quand même sa journée régionale dimanche prochain 28 avril 2013 dans le Nord. Celle-ci se déroulera donc, de 11 h à 18 h, à  La Ferme de l’Epinette, rue de l’Epinette à Nieppe (A 25, sortie n°9) en présence des intervenants prévus à Marcq-en-Baroeul.

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    http://lionelbaland.hautetfort.com/

  • Europe : Pour Angela Merkel le SMIC est la cause du chômage

    Vous la sentez bien là la petite info qui pue ? Le SMIC responsable du chômage ? Ce qui signifie qu’ils risquent de tenter de nous convaincre de la véracité de ces propos…

    http://lesmoutonsenrages.fr/