Europe et Union européenne - Page 1012
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Bruxelles, Le vrai pouvoir
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UE* la libre-circulation prend du plomb dans l’aile
Dans le débat relatif à la levée des restrictions sur la libre circulation des travailleurs dans l’UE, certains pays comme la Grande-Bretagne et l’Allemagne craignent une asphyxie de leur système de protection sociale. Dans le quotidien conservateur Financial Times, l’éditorialiste Gideon Rachman préconise de rompre avec le principe européen établissant l’égalité en droits de tous les citoyens de l’UE : “L’idée selon laquelle un gouvernement national ne doit faire aucune différence entre ses propres citoyens et les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE est un principe essentiel aux yeux de Bruxelles. Mais dans de nombreuses régions de l’UE, il paraît plus évident d’afficher davantage de solidarité avec ses propres citoyens qu’avec les autres Européens. …
La modification des règles relatives aux prestations sociales, laquelle confèrerait une plus grande marge de manœuvre aux pays pour privilégier leurs propres citoyens, permettrait de mieux faire passer le principe fondamental de la suppression des frontières. Pourquoi ne pas essayer ?” (Financial Times) -
Les camps-bidonvilles Roms ou les plateformes de la criminalité
« A l’époque, rapporte un gendarme, les équipes séjournaient durablement en Europe, de l’ordre de trois à quatre mois, ce qui explique qu’on ait pu les taper en Belgique, en Allemagne et en France. Aujourd’hui, les chefs d’équipe et les hommes de main sont plus mobiles. Ils travaillent en faisant des raids. Ils viennent une semaine ou deux, cassent et repartent. Le problème c’est que le temps de l’enquête judiciaire n’est pas le même. Lorsque les rapprochements sont faits entre les affaires, ils ne sont plus là et la marchandise est déjà en Roumanie. » Selon les observateurs et les enquêtes, les casseurs s’appuient sur des relais locaux lors de leurs brefs séjours. Des membres de la diaspora implantés durablement et des camps-bidonvilles.
En Roumanie, le milieu est divisé en deux communautés : non-Roms comme [certains gangs Roumains], et Roms. Ces derniers fonctionnent de la manière que leurs collègues, en trois niveaux.Dans leur cas, le caïd du clan resté au pays est appelé le Buli basha et offre souvent la même image caricaturale selon un connaisseur : « Il est entouré de gardes du corps, roule en Porsche, et possède plusieurs villas. »Si les deux communautés travaillent le plus souvent séparément, ils leur arrivent de cohabiter. Dans un camp de la banlieue parisienne, on assiste à une transposition de la situation locale : les Roms y sont exploités par les Roumains. Le chef et l’un de ses lieutenants receleurs non roms règnent sur des chefs d’équipe et des hommes de main tous roms et dont certaines des femmes sont obligées de se prostituer. Le patron a des chefs d’équipe en France, en Belgique, qui pilotent des équipes d’hommes de main.En juillet 2004, lorsque des policiers et des gendarmes ont débarqué dans un camp de Saint-Denis, le Buli basha, un homme de 49 ans, n’était pas là. Depuis la Roumanie, il faisait bosser une quinzaine d’hommes qui cambriolaient par équipes et de nuit dans un rayon de 300 kilomètres autour de Paris. Détectés en avril 2003, en Seine-et-Marne, les cambrioleurs auraient visité plus d’une centaine de maisons de particuliers et de commerces en Île-de-France, dans la région de Rouen et dans la Sarthe. Les vêtements, le matériel hi-fi et vidéo, les portables, les bijoux, etc., étaient revendus et prenaient sous forme liquide le chemin de la Roumanie.Idem, un an plus tard. En mai 2005, une autre équipe est interpellée dans le même camp. Chaque soir, elle prend le train, tape dans une ville et revient au petit matin. Les gendarmes avaient constaté une explosion des cambriolages le long de la ligne SNCF/Persan, autour des gares. Un mois après, en juin, une troisième équipe est à son tour levée. Celle-ci part travailler en voiture. En suivant les axes routiers, la A15 et la A115, les casseurs fracturent des pavillons en série dans le Val-d’Oise (130 pour ce seul département), l’Oise, la Somme, l’Eure, le Calvados... entre minuit et cinq heures avec une technique immuable : ils percent un trou à la chignole dans une poignée de fenêtre et s’introduisent chez les propriétaires pendant leur sommeil. Les deux équipes auraient cassé plusieurs centaines de pavillons en quelques mois à raison d’une dizaine par nuit.Lorsqu’ils ne volent pas à l’étalage, dans des entreprises ou chez les particuliers, les « petites mains » roumaines le font dans les remorques des camions. Ils ne sont pas les seuls bien sûr. Faute de banques à dévaliser, le banditisme – notamment les équipes de cités et les manouches – s’y est mis. Les vols de fret (braquage de camions, vol de remorque, cambriolage dans les entrepôts...) ont augmenté de 85% entre 1997 et 2003, avec 3 500 cas en 2002, avant de se stabiliser ces dernières années (2 500 en 2006) et de baisser en 2007 (1 500), notamment depuis le renforcement des mesures de sécurité prises par les entreprises de transport : accès aux entrepôts, sélection du personnel, camions équipés de système de repérage GPS... Ce qui n’a pas vraiment gêné les voleurs roumains habitués du « vol à la bâche » : une discipline – 80% des vols de fret – pratiquée sur les aires de repos des autoroutes lors de raids nocturnes. En février 2007, une équipe roumaine était surprise en train de lacérer une vingtaine de camions sur l’aire de repos de Nemours sur l’A6. Une fois dans la remorque, les voleurs ouvrent les cartons et font leur marché : spiritueux, chaussures, produits d’hygiène, etc. En juin 2005, ce sont des mineurs recrutés au pays et logés dans des hôtels en banlieue parisienne qui étaient convoyés chaque nuit sur les aires d’autoroute de la région. Pour endiguer le vol à la bâche, les chauffeurs sont encouragés à se reposer sur des aires sécurisées et les sociétés de transport à camoufler les marques des cartons avec des enveloppes de film plastique noir.Mais des équipes roumaines – ainsi que britanniques – ont contourné le problème, en créant de vraies sociétés de transport qui répondent à des annonces d’appel d’offres dans les bourses de fret sur Internet. La marchandise chargée, les camions loués pour l’occasion disparaissent avec...Jérôme Pierrat, Mafias, gangs et cartels. La criminalité internationale en France
http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-camps-bidonvilles-roms-ou-les.html
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La fin du monopole de la Sécurité sociale…
L’ordonnance 2001-377 dispense de payer la CSG et la CRDS ceux qui choisissent un organisme dans un autre pays européen, et cela est caché...
Il n’est pas question, dans cet article, d’inciter à fuir notre régime d’assurance obligatoire… cela est interdit par l’article L114-18 (2006) du Code de la sécurité sociale…
Cependant, il n’est pas inutile de rappeler les éléments suivants…
La Commission européenne a confirmé la fin du monopole des retraites et, implicitement, de la Sécurité sociale en France instaurée par de Gaulle en 1945 sous l’influence du Parti communiste français et des syndicats très puissants à l’époque. Nos avantages sociaux ont tenu bon durant plus de 60 ans tout en creusant régulièrement le trou de leur déficit. La Sécurité sociale est un État dans l’État et son budget est comparable à celui de la France. Son déficit entraîne le pays vers des profondeurs abyssales. Il est plus que probable qu’elle ne tardera pas à exploser, et il est donc urgent de rechercher des solutions avant l’effondrement total du monopole.
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¡ Viva España ! Le ministre de la Justice espagnol, à propos du projet de loi sur l’avortement : « Cette loi nous situera à l’avant-garde du XXIe siècle et elle va rouvrir le débat ailleurs en Europe. »
Avec le soutien du premier ministre Mariano Rajoy, Alberto Ruiz-Gallardón défend l’avant-projet de loi adopté quelques jours avant Noël par le gouvernement espagnol conformément à sa promesse électorale de restreindre l’accès à l’avortement.
Si la gauche espagnole, parti socialiste (PSOE) en tête, parle d’un terrible retour en arrière et promet de refuser en bloc toute remise en cause de la libéralisation de l’avortement jusqu’à la 14e semaine instaurée par le gouvernement Zapatero alors que cela n’avait pas fait partie de son programme électoral, le ministre de la Justice du Parti Populaire (PP) estime lui que son projet sera la loi la plus avancée et la plus progressiste qu’il lui aura été donné de soutenir en 30 ans de politique. Malgré quelques voix discordantes au sein du PP, et même si le premier ministre a promis que l’avant-projet de loi pouvait encore être modifié dans le cadre du débat parlementaire, Gallardón semble convaincu qu’il n’y aura pas de modification majeure puisque le projet actuel est déjà le fruit de deux ans de discussions au sein du PP et que son parti votera en bloc pour cette loi conformément à une de ses promesses électorales pour lesquelles les Espagnols lui ont donné la majorité absolue au parlement il y a deux ans. [...]
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Dictature grecque : deux députés de l’Aube dorée, Giorgos Germenis et Panagiotis Iliopoulos, emprisonnés
« Giorgos Germenis et Panagiotis Iliopoulos, deux députés du mouvement nationaliste de l’Aube dorée ont été arrêtés samedi et incarcérés après plus de 12 heures de comparution devant un juge. Ils ont nié les charges retenues à leur encontre, la prétendue appartenance à un « groupe criminel », et dénoncé le caractère fallacieux des preuves qui les relieraient à la mort d’une racaille antifasciste en septembre 2013.
Un montage grossier puisque c’est cette racaille, Pavlos ‘Killah P’ Fryssas, qui avait agressé des supporteurs attablés à un bar au soir d’un match de football et qui avaient perdu la vie durant des incidents qui avaient suivi.C’est le programme du mouvement, nationaliste, défendant la famille, l’ordre social, moral, luttant contre l’invasion et la finance internationale, qui est au cœur de l’accusation. Le pouvoir grec, désormais totalement aux ordres du FMI, du Congrès juif mondial et de l’Union “européenne”, qui contrôle les finances du pays, a reçu des ordres clairs pour éliminer la résistance.
Au contraire, le même gouvernement a, par laxisme, laissé s’évader il y a quelques jours l’un des pires tueurs de l’histoire grecque, le terroriste marxiste Christodoulos Xiros, impliqué dans 23 assassinats et une dizaine d’attentats. A l’inverse, l’enquête sur la mort de deux jeunes patriotes le 1er novembre 2013, Giorgos et Manos, n’a été suivi d’aucune interpellation.
« Nous ne reculerons pas. L’Aube dorée vaincra – la Grèce vaincra » a déclaré Panagiotis Iliopoulos au moment de son arrestation.
Ce dimanche, Stathis Boukouras, un troisième député, pourrait être arrêté après sa comparution devant un juge. Il affirmait hier : « Tous ces mensonges seront dévoilés et la vérité éclatera ».
C’est la première fois depuis la dictature des colonels, soutenue déjà à l’époque par la CIA, qu’un groupe de députés est arrêté et incarcéré en Grèce. Cette nouvelle phase de la répression intervient alors que l’Aube dorée a atteint des niveaux encore plus importants qu’avant la première vague de manipulation politico-médiatique de l’automne dernier.
Evgenia Christou, l’épouse de Yorgos Germenis, a pris la parole samedi soir devant plusieurs dizaines de militants dénonçant la dictature Samaras. Elle a exhorté les militants de l’Aube dorée et les Grecs à se battre et à soutenir les prisonniers :
« Ils luttent pour nous tous, pour tous les Grecs, pour vous et vos enfants. Je crois qu’à la fin la vérité brillera et la justice trouvera son chemin » »
D’après Jeune nation
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Royaume-Uni : David Cameron bousculé par les eurosceptiques
Près d’une centaine de députés conservateurs britanniques demandent à David Cameron que la chambre des Communes du Parlement du Royaume-Uni puisse mettre son veto à toute législation européenne existante et future, rapporte le Sunday Telegraph.
« Nous vous appelons à [...] faire de l’idée d’un veto national sur les lois actuelles et futures de l’Union européenne, une réalité », écrivent 95 députés au premier ministre britannique, de nouveau pressé par son aile droite de durcir sa position vis-à-vis de l’UE. Ce veto, qui nécessiterait l’adoption d’une loi par les parlementaires britanniques, « permettrait au Parlement [de Westminster] de ne pas appliquer la législation européenne quand il en est de notre intérêt national », ajoutent-ils.
Actuellement, le Parlement britannique n’a pas de droit de veto automatique sur les lois européennes, et le premier ministre ne peut utiliser de veto que sur des sujets très sensibles, comme la défense et le budget de l’UE. Peu de temps après son élection en 2010, M. Cameron avait cependant mis en place « un verrou législatif » rendant obligatoire le recours à un référendum à chaque future velléité d’abandon de prérogatives au profit de Bruxelles.
Downing Street a réagi dimanche à la lettre des députés en assurant que le premier ministre allait « étudier de près cette idée. Mais nous avons besoin de savoir ce que cela signifierait sur le plan pratique ». « Cependant, a poursuivi un porte-parole de M. Cameron, si des Parlements nationaux rejetaient régulièrement et unilatéralement des lois européennes, le marché unique ne fonctionnerait pas. »
EUROSCEPTIQUES FRUSTRÉS, UKIP EN HAUSSE
La lettre des députés traduit la frustration des eurosceptiques dans le camp du premier ministre sur le dossier européen, alors même que M. Cameron s’est engagé, sous la pression précisément de cette aile, de renégocier les relations entre Londres et Bruxelles et d’organiser d’ici à 2017 un référendum sur une sortie éventuelle du Royaume-Uni de l’UE. Pour que ce référendum soit organisé, il faudra cependant que les conservateurs gagnent les élections générales prévues en 2015. M. Cameron avait aussi fait cette promesse dans un contexte de montée en puissance du parti populiste et antieuropéen UKIP à l’approche des élections européennes de 2014.
Par ailleurs, le ministre du travail britannique, le conservateur Iain Duncan Smith, a formulé le souhait, dans le Sunday Times, que les immigrés issus de l’Union européenne et installés au Royaume-Uni attendent deux ans, et non plus trois mois, avant de pouvoir être éligibles aux prestations sociales. Le Royaume-Uni devrait leur demander de « démontrer qu’ils s’engagent vis-à-vis de ce pays [...], travaillent et contribuent » à l’économie, a-t-il estimé dans une interview au journal.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Royaume-Uni-David-Cameron-bouscule
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Compte rendu: Acca Larenzia 2014 - En mémoire des camarades italiens morts pour leurs idées
Rome 7 janvier 1978, Via Acca Larenzia.Sur le pas de la porte de la porte de la section locale du MSI, Franco Bigonzetti ( 20 ans) et Francesco Ciavatta (18 ans) tomberont sous les balles d'armes automatiques au nom de "' l' antifascisme militant" et du Noyau armés de contre pouvoir territorial. Pour parachever l'abjecte, un journaliste de la rai balance son mégot dans la flaquer de sang de Francesco, face à la virulente et légitime réaction de ses camarades les carabiniers chargent, la tension est a son maximum. Un carabinier tirera néanmoins en direction de la foule, réclamant meme un 2eme pistolet car le premier était enrayé, Stefano Recchioni du Fronte della Gioventu décédera de cette balle perdue 2 jours plus tard.Rome 7 janvier 2014, Via Acca Larenzia.Un cortège de plusieurs centaines de militant de Casapound est venu célébrer , rendre hommage à ceux qui sont tombés au pied de cet immeuble modeste d'un quartier populaire. Depuis la station de métro ils rejoignent l'esplanade en face de la porte, digne , silencieux pour accomplir le rituel du Presente. D'abord une longue colonne de 3 est formé pour réaliser l'alignement face aux fresques ornant le mur du local. L’émotion est palpable, le silence est seulement troublés par les pales de hélicoptère ou par des bribes de voix s’échappant des fenêtres adjacentes. La notion de temps est totalement suspendu. Tout est réalisé avec une discipline à la hauteur de l’événement. Le rituel de l'hommage est fidèle à l'esprit romain.Il est également nécessaire de préciser que cette année les portes furent fermés pour Alleanza Naionale, Fratelli d'italia ou encore Forza italia. L’antifascisme de droite n’étant pas compatible et la présence de ces individus pas souhaité.
Un représentant d'Aube dorée porteur de l’étendard grec était , actualité ressente oblige, aux coté d'un homologue italien.Avec force, rage, émotion. Les voix traversant les cieux vers le paradis, le Walhalla pour tous ceux qui furent victime de la haine communiste ou de crime d’état a l’époque ou pour ces hyènes "tuer un fasciste n’était pas un crime". Les mots sont atrocement désuet tant le coté spirituel de cet événement est incommensurable . La mémoire collective n'est pas un vain mot pour certains.
Per tutti camerati caduti.Le Sacristain/CNC http://cerclenonconforme.hautetfort.com/Note: vidéo dans la presse italienne: Libero TV
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Rassemblement du Jobbik, troisième parti de Hongrie
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Kosovo : les Chrétiens empêchés de célébrer les offices de Noël
Nada allume des bougies devant l'autel. L’église de l'Assomption de la ville de Djakovica au sud du Kosovo se prépare aux offices religieux de Noël, célébrée le 7 janvier fidèlement à l’ancien calendrier julien. Si la joie de la Nativité du Christ demeure, la cérémonie s’en tiendra à son minimum. Nada rejoint ses trois consœurs dans la nef. Le prêtre orthodoxe n’arrive toujours pas.Dehors, 150 Albanais étouffent l’entrée de l’église. Les poings levés, chargés de pierres, la foule se compacte pour bloquer l’accès à la rue.« Pas de Chrétiens à Djakovica ! Pas de Noël au Kosovo! »Ils étaient 12.000 Serbes orthodoxes en 1999. Elles ne sont plus que 4 en 2014. Plus un seul foyer chrétien ne vit à Djakovica. Seules quatre rescapées sexagénaires appelées affectueusement les « grands-mères de Djakovica», entretiennent l’église de la ville. Une église emblématique pour les Serbes du Kosovo. D’abord refuge en 1999 pendant la guerre, l’église de l'Assomption fut détruite au cours des pogroms antichrétiens de mars 2004. Dix ans plus tard, à la veille de la Nativité, c’est une église condamnée par une marée humaine.Des persécutions sans pitié ni appelPour la première fois depuis la guerre, une centaine de Chrétiens de Djakovica réfugiés en Serbie ont formulé le vœu de célébrer la veille de Noël dans leur paroisse d’origine. Ils auront voyagé un jour durant pour arriver jusqu’au Kosovo et atteindre enfin leur ville d’antan. Finalement, ils n’auront pu caresser le parvis de l’église de l’Assomption que du regard depuis leurs sièges. A leur arrivée, les deux cars spécialement affrétés pour l’occasion ont été la cible de jets de pierre et de mouvements de foule obligeant les chauffeurs à rebrousser chemin. Les réfugiés de Djakovica n’assisteront pas aux offices religieux de Noël, empêchés par le rassemblement de 150 Albanais.Hier soir, les passagers serbes ont tous été contraints de repartir de Djakovica sans même y avoir posé le pied. Plusieurs d’entre eux ont été blessés dont un grievèment à l’œil par éclats des vitres des cars pris pour cibles par les jets de pierre des manifestants albanais.Le dernier apartheid en EuropePour Aleksandar Vulin, ministre du gouvernement serbe, invité à commenter les faits de la veille pour la télévision du Kosovo : « Hier, ce fut une triste journée pour les Serbes qui représentent le seul peuple en Europe à ne pas pouvoir se rendre dans une église pour y célébrer la Nativité ». Interdit lui-même de séjour à Djakovica, le ministre rappelle dans son interview que depuis la guerre pas un seul Noël ne s’est déroulé sans incidents à l’encontre des Chrétiens avant de conclure « à quand la fin de l’apartheid au Kosovo-Métochie ? »Alors que le Kosovo constitue le seul territoire du continent européen à apparaître sur l’Atlas de l’intolérance 2014, Solidarité Kosovo condamne sévèrement l’atteinte à la liberté religieuse dont les Chrétiens du Kosovo-Métochie ont été cette année encore victimes à la veille de la Nativité. Deux ans auparavant c’était le Président serbe, Boris Tadic, venu assister aux cérémonies de Noël au monastère de Visoki Decani qui fut accueilli à Pec dans les mêmes conditions.Revenue tout juste de son 30ème convoi humanitaire, Solidarité Kosovo exprime son fidèle soutien aux hommes et aux femmes qui, la foi chevillée au corps, vivent un nouveau Noël sous tension.http://www.oragesdacier.info/2014/01/kosovo-les-chretiens-empeches-de.html