Les responsables politiques tchèques qui débattent de l’adoption de l’euro devraient garder à l’esprit que la situation économique des pays de la zone euro n’est pas très bonne, indique un rapport publié par la Banque nationale tchèque (ČNB). Le rapport souligne qu’aucun progrès n’a été réalisé dans l’approfondissement de l’union économique et monétaire et que l’architecture de la zone euro reste imparfaite. La ČNB prévient également que l’évolution future de l’union monétaire est imprévisible.
Europe et Union européenne - Page 170
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La République tchèque ne veut pas de l’euro
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Le leurre des européennes
Le billet de Patrick Parment
Seules élections avant la présidentielle, les européennes focalisent les énergies du marigot politique. Tous les sondages le confirment, le Rassemblement national arrive largement en tête. Il fallait s’y attendre, tant on assiste dans toute l’Europe à une montée de ce que l’on appelle les partis populistes qui oeuvrent moins pour la fin de l’Europe que sur un réaménagement de l’administration Bruxelloise et la fameuse Commission. Ce qui ne manque pas de sel à l’heure où on enterre un Jacques Delors à l’origine de ladite Commission. C’est la raison pour laquelle on est en droit d’attendre quelques bouleversements au sein de l’exécutif européen.
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Allemagne : Les tracteurs barrent les routes dès ce lundi
Les tracteurs allemands vont bloquer les routes (X)
Les agriculteurs allemands vont paralyser le pays avec leurs tracteurs dès ce lundi 8 janvier 2024 et durant toute la semaine. Ils s’opposent à la politique agricole et au plan d’austérité du gouvernement.
La semaine s’annonce très agitée dans toute l’Allemagne du 8 au 15 janvier 2024. Des convois de tracteurs et des rassemblements sont prévus dans tous les Länder pour dénoncer la politique agricole du gouvernement fédéral. L’Union des agriculteurs, le syndicat majoritaire, a appelé ce week-end les participants à renoncer à des actions visant les hommes et femmes politiques.
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L’Union européenne cherche-t-elle à étouffer un nouveau « Qatargate » ?
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Jacques Delors,... traître à sa patrie
Bernard Germain
Le 27 décembre s’éteignait à 98 ans Jacques Delors, père de Martine Aubry la maire de Lille. Il commença sa carrière comme militant syndical CFTC puis CFDT et travailla auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas de 1969 à 1972. Il adhéra au Parti Socialiste à compter de 1974 et devint député européen en 1979. Lorsque François Mitterrand fut élu président de la république il devint ministre de l’économie et des finances de 1981 à 1984. C’est à lui qu’on doit le virage de « la rigueur » en 1983, qui viola sans état d’âme les engagements du candidat Mitterrand, au motif de l’indispensable réalisme économique et de la nécessaire conversion au libéralisme en vogue dès 1982 avec Thatcher et Reagan à leur apogée. Un moment pressenti pour devenir Premier ministre, il fut de 1985 à 1995 propulsé à la tête de la commission européenne à Bruxelles. En 1995, alors qu’il était favori pour l’élection présidentielle, il refusa d’être candidat.
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Pologne. Le putsch de Donald Tusk sur les médias publics, nouvelle manifestation de la dérive autoritaire de l’extrême-centre libéral
Polémia
Que n’avait-on entendu de critiques dans les médias français et européens, en 2016 quand la nouvelle majorité parlementaire du PiS avait pris le contrôle des médias publics polonais ! Même la Commission européenne s’en était mêlée au nom de la défense du pluralisme des médias, de l’indépendance des médias publics et de l’État de droit.
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Notre société s’effondre sous nos yeux : « Bonne année ! » quand même !
Bernard Germain
Cette année, je n’ai envie de présenter mes bons vœux à personne. Pourquoi ? mais parce que je sais qu’elle va être mauvaise et peut-être même terrible, sans doute pour tout le monde. Dans ce contexte présenter des bons vœux m’apparaît comme le summum de l’hypocrisie. Sincèrement, vous y croyez aux vœux que vous avez formulés en ce début d’année à votre famille, vos amis ou vos relations ? C’est devenu une sorte de coutume automatique, sans aucun fondement ni bon sens. Cette année, de manière encore plus caricaturale.
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“Trop c’est trop” : le mouvement des agriculteurs allemands s’intensifie
Tracteurs stationnés sur la Pariser platz, non loin de la Porte de Brandebourg, Berlin, 18 décembre 2023.John MacDougall
MONDE - La fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR) déclenche la colère des agriculteurs allemands. Qui devraient être bientôt rejoints par les cheminots et les routiers. Le mouvement de manifestation "Zu viel ist zu viel" (“Trop, c'est trop”) s’intensifie. Une vague de manifestations sans précédent est annoncée pour le 8 janvier prochain.Le 18 décembre dernier, plus de 1 500 tracteurs ont bloqué la circulation des rues de Berlin. Depuis, des centaines d’engins agricoles circulent dans de nombreuses autres villes allemandes.
Fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR)
A l’instar de la France, l'Allemagne se dirige vers la fin des avantages fiscaux sur le gazole non routier (GNR). Dans l’Hexagone, Bruno Le Maire, soucieux de favoriser les investissements verts, a annoncé dès septembre qu’il fallait s’attendre à une défiscalisation progressive du carburant de 2024 à 2030. De l’autre côté du Rhin, on mise plutôt sur la fin des subventions, mais pour des raisons budgétaires.
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Violences et immigration : Rien à voir ? Vraiment ?
La chronique de Philippe SCHNEIDER
Les crimes continuent en France, l’insécurité ne fait que grandir. Il ne se passe plus de jour sans que nous apprenions des attaques au couteau, des viols, des « passages à tabac », des agressions… Celle qui a eu lieu à Crépol a marqué tout spécialement les esprits. Oh, l’Etat a tout fait pour minimiser « l’affaire » : prénoms des assaillants cachés, caractère « raciste » de l’agression non reconnue par le juge (sur ordre ?), etc. Pourtant, les témoignages ont fini par être connus et les cris des assaillants (« On est là pour planter des blancs ! ») diffusés partout. Cette affaire est grave et il faut que la vérité soit reconnue.
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Moins d’Europe, plus de France
Combat royaliste
Moins d’Europe, plus de France
Par Philippe Germain
Les royalistes défendent le droit à penser autrement et pour cela s’appuient sur leur doctrine du nationalisme intégral. Celle-ci dénonce le régime des partis permettant la domination du pays légal sur le pays réel. Le pays légal est une oligarchie politico-techno-médiatique, vendue à l’étranger et soumise à l’impérialisme européen. Le pays réel, pour reprendre le contrôle de son destin par réappropriation de ses libertés et pouvoirs locaux, doit lutter contre l’Europe.