Selon une étude de projection publiée fin janvier par le groupe de réflexion European Council on Foreign Relations (ECFR), une percée des partis de droite issus des différents États membres de l’Union pourrait redessiner la configuration du Parlement européen.
Europe et Union européenne - Page 168
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Une union des droites pourrait faire basculer le Parlement européen
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.
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Crise agricole… les masques tombent, le roi est nu.
Bernard Germain
Hier j’avais terminé mon article peu avant 12 H 30, alors que Macron discutait à l’étage avec quelques dizaines de représentants des différentes structures agricoles tout en m’interrogeant sur le fait de savoir si Macron allait « déambuler » ou pas dans le salon. Sachant que dans le contexte du moment, « déambuler » aurait constitué une énorme provocation vis à vis des agriculteurs.
Le suspense n’a pas duré longtemps. Macron, le président à l’égo surdimensionné est allé « déambuler » comme si de rien n’était, mais nous allons y revenir. Pour l’instant, reprenons le déroulement de cette matinée.
Avant ce débat avec quelques dizaines d’agriculteurs choisis par les organisations professionnelles, il y en avait eu un autre moment des plus instructifs, à propos du « grand débat » qui a fait pschittt. Une question revenait en boucle : « Macron et ses services ont-ils invité ou pas les « soulèvements de la terre », cette organisation « éco-terroriste » dont le gouvernement a demandé la dissolution, refusée finalement par le Conseil d’État ? »
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L’incroyable bras d’honneur d’Ursula aux agriculteurs en pleine révolte !
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Suella Braverman, ex-ministre de l’Intérieur britannique : « Les islamistes sont désormais aux commandes du Royaume-Uni. Ils exercent leur influence dans tous les domaines. J’ai été limogée parce que je les défiais »
La députée conservatrice de 43 ans Suella Braverman a affirmé avoir été limogée par le Premier ministre britannique Rishi Sunak de son poste de Ministre de l’Intérieur pour s’être prononcée contre « l’apaisement des islamistes ».
L’ancienne ministre britannique de l’Intérieur, Suella Braverman, a affirmé que le Royaume-Uni perdait son identité de grande nation où différentes confessions et races coexistaient pacifiquement parce que les islamistes et les extrémistes prenaient le pouvoir dans tous les domaines.
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Crise agricole… d’une clarté aveuglante.
Bernard Germain
Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.
C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.
Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…
À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.
Du jamais vu !
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Pourquoi l’oligarchie s’attaque à la liberté d’expression
L’union des oligarques contre la liberté d’expression
L’Union européenne mène l’offensive contre les médias alternatifs : Twitter (X) et les réseaux sociaux, avec son règlement DSA, après avoir fait fermer les médias russes pour imposer le discours atlantiste et otanien sur la guerre en Ukraine.
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La Hongrie, le dernier État chrétien d’Europe ?
Par Antoine de Lacoste
La Hongrie est, à l’origine, le pays des Magyars. Ce peuple, venu des steppes d’Asie centrale, n’était pas turcoman comme tant d’autres mais finno-ougrien. Cela donne une grande originalité à sa langue, à nulle autre pareille. Seul le finnois peut s’y apparenter.
Il se fixa en Europe centrale et fut à l’origine de la création de la Hongrie. Les Hongrois ne sont donc pas, faut-il le rappeler, des descendants d’Attila et de ses guerriers comme le prétendent parfois certains, y compris en Hongrie. La rue Attila (Attila ut) que l’on emprunte à Budapest, à l’étonnement du voyageur occidental, ne doit pas faire illusion.
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Les stratégies judiciaires des islamistes
Michel Festivi
L’entrisme islamiste en France et en Europe est considérable. Seuls les aveugles et les sourds nous prétendront le contraire, comme la Commission européenne, le Conseil de l’Europe ou la plupart des gouvernements, dont le nôtre. Judith Waintraub, l’excellente journaliste du Figaro vient de publier, le 20 février, un article intitulé « Djihad judiciaire » : l’inquiétante stratégie d’intimidation des islamistes, où elle détaille avec de multiples exemples, la nouvelle avancée de cette idéologie totalitaire.
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L’Europe c’est l’Empire
Combat royaliste 10
Par Philippe Germain
Résistent encore la famille, en bas, et la nation, en haut. Au Carrefour royal de 1990 justement, un débat contradictoire de haut niveau sur le thème « Empire ou Nation » opposa le Secrétaire général des étudiants d’AF, Nicolas Portier, à Alain de Benoist. Le maître à penser de la Nouvelle droite, s’y posa en opposition des « tenants de la France seule, dont je ne suis pas », prônant l’espoir d’une Europe « impériale ». Sa revue Éléments espérait que « l’Europe future sera[it] un élargissement de l’Empire romain germanique ». En 2024, nous y sommes. L’Europe des vingt-sept n’est nullement une nation mais de plus en plus un État, un Empire démocratico-oligarchique construit par cliquets.