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Europe et Union européenne - Page 407

  • Une ancienne présentatrice explique la manipulation des débats télévisés

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    [Rediffusion d’un article publié le 22 mai 2018] Si l’unanimisme médiatique français est sidérant, il existe heureusement quelques exceptions. Ici, nous avons Jean-Pierre Pernault, pointé du doigt par soupçon que le présentateur préféré des François puisse voter à la droite d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Eva Herman a été pendant plusieurs années une présentatrice en vue. Jusqu’à ce qu’elle décide, en 2007, de défendre une vision de la famille qui n’était pas sans rappeler celle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, libérée de ses obligations, elle n’hésite pas à prendre la parole.
    Ce témoignage, traduit depuis l’allemand, est donc intéressant pour ce qu’il est : une ancienne présentatrice de JT dévoilant l’envers du décor médiatique allemand. Le plus intéressant dans ce témoignage, c’est qu’elle explique qu’il n’existe pas de grand complot. Les journalistes allemands pensent et agissent en toute liberté.
    Polémia

    Eva Herman, 60 ans, ancienne présentatrice du journal TV de la chaine allemande ARD nous explique très clairement et très précisément comment un débat de télévision est organisé en Allemagne. Ces réalités sont évidemment transposables en France…
    Le 9 octobre 2007 a eu lieu l’un des plus grands scandales médiatiques en Allemagne : la présentatrice et speakerine du journal télévisé d’ARD de l’époque, Eva Herman, a été expulsée en direct de l’émission ZDF par Johannes B. Kerner. Que s’était-il passé ? Selon Herman, rien d’autre que le fait qu’elle avait exprimé publiquement son opinion. Eva Herman a dit littéralement : « L’idéal pour les bébés, c’est qu’ils soient auprès de leur maman et non pas, comme le dicte le dogme politique, séparés très tôt et gardés dans des crèches par de quelconques personnes étrangères. »
    Cet incident est devenu l’un des symboles les plus importants de la liberté d’expression mourante en Allemagne. Après ce cas, beaucoup de gens se sont demandés ce qui est délibérément planifié à l’avance dans les débats télévisés allemands et ce qui arrive encore par hasard. Eva Herman en parle dans l’article suivant. Elle permet au spectateur de jeter un regard dans les coulisses de la télévision. Et elle fournit des réponses convaincantes à des questions controversées sur les chauffeurs de salle – c’est-à-dire des personnes qui applaudissent et que le public imite – rémunérés ou non, sur les manipulations dans les coulisses, sur les centres de formation politique pour les présentateurs ou sur les « plans secrets concernant des débats télévisés ».

    Bonjour mesdames et messieurs. Il y a actuellement beaucoup de discussions sur les plans secrets concernant les débats télévisés en langue allemande. Sur les chauffeurs de salle payés, sur la manipulation dans les coulisses. Les présentateurs des chaînes allemandes ARD, ZDF, RTL, LTV ou SAT 1 ont-ils subi un lavage de cerveau ? Sont-ils inscrits dans des centres de formation secrets où ils sont formés conformément au système ? Ces choses ou d’autres choses semblables sont discutées sans cesse sur toutes sortes de blogs et de canaux. Le public du studio a-t-il aussi été spécialement préparé, irradié d’une certaine manière ? Ou pourquoi les gens applaudissent-ils dans les moments les plus improbables ? Quelle est la part de vérité dans de telles spéculations?

    Donc, pour commencer de manière générale : Croyez-vous vraiment qu’à l’époque des fake news et de la terreur psychologique, à l’époque où la loi sur le contrôle des réseaux sociaux et d’autres interdictions de pensée sont décidées par les plus hautes instances gouvernementales, croyez-vous que dans les plus importantes institutions porteuses ou donneuses d’opinion la moindre chose serait encore laissée au hasard ? Je ne pense pas que ce soit le cas.

    Nous allons faire la lumière là-dessus. J’ai moi-même présenté une émission-débat pendant dix ans et j’ai également été impliquée dans le travail éditorial pendant dix ans. Ainsi les processus internes et les objectifs des programmes de la télévision publique ne me sont pas vraiment étrangers. J’ai eu en plus la possibilité de faire des expériences mémorables de l’autre côté – c’est-à-dire… j’ai participé en de nombreuses occasions à des tables rondes et j’ai en outre parfois donné ma propre opinion, qui était quelquefois politiquement incorrecte, alors je peux probablement vous donner des indices.

    De manière générale, les innombrables émissions de télévision n’ont, dans la plupart des cas, oui dans la plupart des cas, qu’un seul objectif : audimat, audimat, audimat. Pour y parvenir, il faut d’abord si possible faire suffisamment de bruit, il faut de temps en temps provoquer «par hasard» des scandales pendant l’émission en cours. Quiconque participe aux débats en tant qu’invité le sait. La plupart d’entre eux en tiennent compte, surtout s’ils sont politiciens de profession.

    Mais parfois, il y a aussi des gens tout à fait normaux qui espèrent que leurs déclarations lors d’une telle émission pourraient apporter un changement bénéfique à leur pays. Appelons-les les penseurs non conventionnels, les alternatifs. Il ne s’agit pas forcément d’un parti politique. En règle générale, ces personnes se caractérisent par le non-respect du politiquement correct ordonné et préconçu, qui est inscrit dans le traité national sur la radiodiffusion et doit donc également être observé dans les débats. D’ailleurs, grâce à la légendaire émission de ZDF avec Johannes B. Kerner il y a exactement dix ans, j’en ai appris beaucoup plus. On n’arrête jamais d’apprendre.

    Alors, que se passe-t-il exactement dans une émission de télévision ? Différentes personnes sont invitées et il y a généralement un, parfois plusieurs présentateurs. Aujourd’hui dans la plupart des cas, il y a aussi dans le studio un public, qui est souvent payé pour rester sur des chaises inconfortables. Pour cela il y a des entreprises, qui s’appellent agences de casting. Les critères de sélection du public dépendent du type et du contenu de l’émission. Bien sûr ce ne sont pas les mêmes personnes dans les émissions de potins de l’après-midi, que le soir chez Maybrit Illner ou Anne Will. Ces personnes sont souvent transportées en autobus. On les conduit au studio et on leur donne des instructions. A savoir : comment applaudir, et à quels moments – mais j’y reviendrai dans un instant. Tant qu’il ne s’agit que d’escarmouches innocentes pour le divertissement, tout cela n’est pas bien grave.

    Néanmoins là aussi, pour les présentateurs il est recommandé d’être prudent pour sauver sa peau. Parce qu’il arrive même que des acteurs ou des chanteurs présentent leur propre opinion, même politique et ne sont pas d’accord avec ce qui se passe dans le pays, sous l’influence d’un parti ou autre. Dans ce cas il est important de nettoyer rapidement les choses, de distraire avec une petite blague ou d’introduire sans retard dans la conversation d’autres participants peu méfiants avec des questions inoffensives.

    Mais lorsqu’il s’agit d’émissions traitant principalement de sujets tels que la politique, les finances, l’économie, les affaires sociales et les affaires familiales, les choses se présentent tout à fait différemment. En période d’élections au Landtag ou même d’élections au Bundestag, ça devient vraiment sérieux. Bien sûr, il y a généralement un objectif souhaité de la part de la rédaction en chef, que le présentateur doit connaître exactement et qui – aujourd’hui, ce n’est plus une surprise – devrait souvent coïncider avec la politique du gouvernement.

    Par exemple : En ce qui concerne la politique dite des réfugiés, il va de soi qu’à la fin de l’émission il ne faut pas que tous les invités soient d’accord sur le fait que des millions de migrants nuisent à notre culture occidentale et que nous ne pouvons plus vivre en sécurité comme avant, ou que l’Allemagne est en train d’être islamisée ou quelque chose de ce genre. Cela ne serait évidemment pas conforme à la politique du gouvernement d’immigration inconditionnelle. À la fin de l’émission, tous les invités ne devraient pas dire à l’unisson, par exemple, que l’introduction de l’euro a été une erreur ou que la chancelière Merkel doit partir. C’est exactement le contraire qui doit se passer. Il faut convenir qu’à part quelques petits problèmes, tout va bien dans le pays. Et que nous n’avons jamais eu une aussi belle vie qu’aujourd’hui et que nous arrivons à tout faire, bien sûr.

    Peut-être qu’il n’y aura donc qu’un seul invité dans la ronde qui sera d’un avis différent, notre penseur non conventionnel du groupe. Celui qui a le droit d’exprimer ses pensées critiques sur le gouvernement dans un débat télévisé, mais seulement dans une certaine mesure, bien sûr. Il ne doit pas trop parler, pas trop souvent et certainement pas trop longtemps. Et il y a un bon moyen d’éviter cela : on l’interrompt au milieu d’une phrase et ce, de façon récurrente.

    Il va sans dire que le présentateur ne peut pas toujours le faire seul. Ainsi, lors de la sélection des autres invités, on accorde une attention particulière à ceux qui seront choisis. Par conviction profonde, ces gens donneront alors tout ce qu’on attend d’eux. Ils se révèlent être des agents d’exécution reconnaissants. Après tout, ils veulent être invités de nouveau pour d’autres débats télévisés. Pas besoin de faire un arrangement avec eux, ils font d’eux-mêmes ce qu’on attend d’eux.Quiconque travaille de manière fiable sera toujours là. Leurs visages nous sont bien connus en Allemagne. Pendant la journée souvent au Parlement, le soir très souvent dans le studio.

    Maintenant, bien sûr, c’est également un fait que le présentateur ou la présentatrice est généralement informé à l’avance par les rédacteurs en chef lors des réunions dites éditoriales. Et ce, à propos de ce qui doit sortir à la fin. Parfois, il s’agit aussi, collectivement, de faire plonger le penseur non conventionnel et de le descendre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Il est même arrivé que la majorité politiquement correcte des invités du débat télévisé soit explicitement informée à l’avance pour que l’objectif éditorial souhaité puisse être atteint. Mais pas le penseur non conventionnel. Une sorte d’indignation permanente caractérise les invités du débat télévisé, qui peut aller jusqu’à l’augmentation de la fréquence cardiaque simulée. Le penseur non conventionnel isolé peut dire ce qu’il veut; à la fin, même si c’est juste et raisonnable, il sera inévitablement et impitoyablement massacré.

    Soit dit en passant, il y a des termes déclencheurs qui ne devraient jamais, vraiment jamais, jamais être utilisés dans un débat télévisé public. Par exemple «mis au pas» ou «mère». Bien sûr, le téléspectateur à la maison remarque que quelque chose ne va pas. Secouant la tête, il se demande ce que c’est que ce cirque et se met en colère parce que les téléspectateurs ne sont pas du tout aussi stupides que les rédacteurs et les présentateurs le pensent. Mais la populace du studio ne remarque pas qu’il y a des problèmes. La plupart d’entre eux ont tout oublié dans leur état d’ivresse. Ils s’avèrent être de parfaits agents d’exécution.

    Maintenant, vous devez également savoir que les différents acteurs ont une oreillette pendant un débat télévisé et sont connectés à la rédaction. La rédaction, c’est-à-dire les rédacteurs qui sont assis dans la direction, juste derrière le mur du studio. Ils surveillent méticuleusement le processus, pour intervenir naturellement si quelque chose ne fonctionne pas comme ils le souhaitent. D’une part, le présentateur a généralement une oreillette. Si, du point de vue de la rédaction, il pose les mauvaises questions, les bonnes questions lui sont chuchotées d’une manière amicale et emphatique. On lui rappelle aussi rapidement s’il a oublié de poser des questions importantes ou s’il a peut-être envie de les oublier. Alors ça, c’est vraiment pas possible ! Soudain, les opinions personnelles du soi-disant invité ne sont pas souhaitées.

    Cependant, si les rédacteurs eux-mêmes planifient une nouvelle stratégie pendant l’émission en cours et renversent l’ancienne, on parle bien sûr au présentateur à travers l’oreillette, sans même que le téléspectateur n’en ait le moindre soupçon – il ne devrait d’ailleurs pas avoir de soupçon ! Parfois, néanmoins, vous pouvez le voir à l’écran. Lorsque le présentateur hoche la tête alors qu’il n’y a pas de raison de hocher la tête, c’est que la connexion invisible est établie.

    Cependant, ça devient un problème si la stratégie est changée pendant l’émission et que les invités du débat télévisé, qui ont été initiés à un processus prédéterminé, n’en remarquent rien parce qu’ils n’entendent pas ce qui arrive à l’oreillette du présentateur.

    Prenons le cas fictif, c’est-à-dire un schéma de pensée – un invité, penseur non conventionnel, ne doit pas seulement être massacré lors du débat télévisé, mais aussi jeté hors du studio. C’est un vrai scandale. Il est planifié à l’avance – notre schéma de pensée. Tous les invités du débat télévisé sont au courant de cela, le présentateur bien sûr aussi, la rédaction aussi, le directeur aussi, le régisseur aussi, seul le penseur non conventionnel ne soupçonne rien. Pendant l’émission en direct, les rédacteurs en chef, derrière le mur se rendent compte à un moment qu’il faut continuer à massacrer le penseur non conventionnel, mais sans le jeter dehors. Parce qu’on ne pourrait pas expliquer cela au spectateur, qui n’est pas si stupide après tout, et parce que le penseur non conventionnel exprime en fait des points de vue assez sains.

    Cependant, les invités de l’émission insistent maintenant pour qu’il soit expulsé ! Ils continuent à harceler le présentateur, qui ne peut pas leur dire que la stratégie vient d’être à nouveau modifiée. Ils peuvent même dire des choses étranges au présentateur pendant l’émission, comme par exemple: Quand est-ce qu’on va faire ce qu’on avait décidé? Heureusement, ça n’est jamais arrivé avant, n’est-ce pas?

    Revenons à la question de départ! Comment se fait-il que le public du studio commence à applaudir aux moments les plus impossibles, parfois bêtes? A cause de la personne qui déclenche les applaudissements, on l’appelle aussi le chauffeur de salle. Il est responsable de l’ambiance dans tout le studio. De nos jours, la plupart des chauffeurs de salle ont aussi l’oreillette, c’est le rédacteur derrière le mur de carton qui communique avec eux pendant l’émission. C’est important, bien qu’un peu unilatéral, parce que le chauffeur de salle ne peut pas répondre, tout comme le présentateur ne peut rien dire sur les instructions pendant l’émission. Il doit faire ce qu’on lui dit sinon il aura un problème après l’émission.

    Mais le chauffeur de salle, qui avant chaque émission s’entraîne à applaudir avec le public, est presque aussi important que le présentateur. Dès qu’il frappe des mains – c’est comme ça que ça se fait – le public parfois payé commence à applaudir ! Ainsi, si un invité de débat TV exprime quelque chose qui n’a pas de sens, mais qui se rapproche de l’objectif éditorial du programme, le public sera de bonne humeur. Le rédacteur chuchote au chauffeur de salle en quelques secondes : «Applaudissements» et c’est là que ça commence. Heureusement, la personne qui déclenche les applaudissements s’était aussi entraînée avant avec le public à taper des pieds ou à crier, s’ils entendaient des paroles particulièrement agréables. Il réagit rapidement et le public le sait et il le suit. N’est-ce pas fantastique, un système génial… quand on est assis sur la bonne chaise, bien sûr !

    Mais c’est stupide quand le public du studio commence à penser par lui-même, alors on applaudit aussi à des moments qui ne sont pas dirigés par le chauffeur de salle. De cette façon, des situations parfois vraiment paradoxales surgissent et la tromperie devient rapidement visible dès que les téléspectateurs, c’est-à-dire vous à la maison, vous observez de plus près et vous réfléchissez un peu. Eh bien, c’est comme ça que ça marche dans les émissions, un monde vraiment très particulier. Vraiment, éblouissant, fort et coloré.

    Oh oui, il y avait encore la question de savoir si les présentateurs avaient subi un lavage de cerveau ou s’ils devaient suivre une formation secrète régulière ? Je ne pense pas qu’on puisse dire ça ; non, non, je ne voudrais pas du tout dire cela. En fait, c’est bien pire : aucune chaîne qui emploie des présentateurs très bien payés n’a besoin d’un plan secret aujourd’hui, parce que ces gens fonctionnent de leur propre chef ! Tout fonctionne automatiquement pour le système.

    Les esprits de la plupart des présentateurs, des journalistes, des correspondants ou autres, sont aujourd’hui politiquement corrects, fortement développés de telle sorte qu’ils croient tout ce que le système leur donne et ce qu’ils disent d’eux-mêmes.

    Il s’agit, par exemple, des histoires du méchant Russe, du dangereux Assad, de la politique géniale de Mme Merkel en matière de réfugiés ou de la thèse abrupte de George W. Bush sur les attentats du 11 septembre. Ils ont intériorisé tout cela de telle sorte qu’ils y croient fermement eux-mêmes. Honnêtement, ils pensent que tout est vrai et juste, et c’est bien sûr l’exigence de base pour ces emplois bien payés ! Ces gens qui ont le micro dans leurs mains pour traîner dans la boue devant les caméras des gens qui ne pensent pas pareil, pour les massacrer devant le public, ils n’ont pas besoin d’un plan secret: ils sont le plan secret! … si vous voulez utiliser ce vocabulaire et très peu de gens le connaissent. Terriblement triste, en fait, n’est-ce pas ? Constamment disposés à l’indignation, ces gens connaissent tous les déclencheurs qui doivent tomber dans une émission de télévision pour clouer au mur l’autre personne politiquement correcte. J’avais déjà mentionné quelques termes déclencheurs : «mère» ou «histoire allemande».

    L’histoire allemande ? Impossible, impossible ! Les présentateurs, les journalistes, s’y tiennent, après tout, ils veulent s’asseoir devant l’auge et manger. Qui mordrait la main qui le nourrit ?D’ailleurs, personne n’est obligé de faire ce qu’on attend de lui, parce que chaque employé de ce système a la liberté de prendre la porte de sortie à tout moment quand il ne peut plus dormir la nuit ou quand se regarder dans le miroir le matin devient un calvaire. Tous ces gens glamour et entraînés travaillent seuls, sans plan secret. J’ai personnellement eu affaire à un grand nombre d’entre eux, certains d’entre eux, que je rencontre encore aujourd’hui, par hasard. Presque tous présentent leur show politiquement correct avec une expression significative, tout à fait volontiers aussi en privé. On peut difficilement avoir avec eux des conversations critiques qui peuvent stimuler leur esprit de l’intérieur, ils se ferment ! Ils construisent des murs, ils se sont habitués à tout cela depuis longtemps, car c’est ça qui assure leur pain quotidien et celui de leur famille. Toute autre chose serait beaucoup trop dangereuse, surtout par les temps qui courent ! Amusez-vous bien au prochain débat télévisé. Voyons combien de temps ça va durer.

    Crédit photo : Medienbüro hamburg [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/ancienne-presentatrice-explique-manipulation-debats-televises-rediff/

  • Autriche. Terrifiant : Près des deux tiers des meurtres sont commis par des étrangers

    Au moins 35 meurtres ont déjà été commis en Autriche cette année.
    Particulièrement choquant : dans 22 cas, les auteurs ont un passé migratoire avéré.
    Si l'on inclut le nombre de cas non signalés pour lesquels il n'existe pas d'informations plus précises sur l'auteur de l'infraction, on peut constater : Les deux tiers des meurtres en Autriche sont commis par des personnes d'origine étrangère.
    Le Ministère fédéral de l'Intérieur (BMI) n'a pas voulu commenter l'exhaustivité de cette liste. 
    Ainsi, il pourrait y avoir un nombre de meurtres plus élevé, qui n'ont jamais été publiés pour des "raisons d'enquête". 
    Nous avons appris que les statistiques officielles ne seront publiées que l'année prochaine.
    [...]
    (Traduction libre Christian Hofer pour lesobservateurs.ch )
    Wochenblick.at
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

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    Article initialement paru le 24 février 2019 Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.

    Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

    Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

    Les déficiences de l’article de Libération

    Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

    L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
    Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

    Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

    Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

    L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

    Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

    Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

    Enfin, le plus grave est que l’article ne présente pas d’argumentation de fond, si ce n’est l’affirmation que le pacte de Marrakech n’est pas contraignant. On pourrait s’attendre à un minimum lorsque l’on accuse autrui de délire anti-immigrationniste.

    Le pacte de Marrakech est-il contraignant ?

    D’emblée le pacte de Marrakech « pour des migrations sures, ordonnées et régulières » a été présenté comme non contraignant aussi bien par ses auteurs que dans le texte même du Pacte.

    Nous soutenons qu’il s’agit d’un faux semblant, en français courant d’un enfumage, à l’échelle planétaire. Nous renvoyons aux six articles argumentés et documentés que Polemia a consacrés au sujet en 2018 dont la liste est présentée ci-dessus.

    Nous nous bornerons à souligner quelques points fondamentaux

    Les intentions sont claires

    Le Pacte n’est pas une simple déclaration symbolique de coopération internationale comme a osé le déclarer un journaliste du Monde : Samuel Laurent.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction :

    • « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas »,
    • « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
    • « Les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
    • « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».

    En mai 2017, un tweet de l’Organisation Mondiale pour les Migrations qui dépend de l’ONU, affirmait : « avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».

    Dans un document paru sur son site, l’Organisation a estimé que le pacte mondial offre à la communauté internationale une occasion d’avancer vers la gouvernance mondiale des migrations et un droit international de la migration,

    Le pacte vaut engagement des Etats signataires

    Le Pacte est clair. Sa signature par un Etat membre vaut engagement de l’Etat signataire. Si la France ne veut pas appliquer telle ou telle disposition de ce traité, il n’y aura pas de sanction, du moins pour l’instant. Mais on peut faire confiance aux immigrationnistes de tout poil : associations, diasporas, médias, juges nationaux comme européens pour en faire le levier au moins moral d’un tsunami migratoire.

    Des objectifs agressifs

    Le pacte affiche 23 objectifs très détaillés qui, s’ils étaient appliqués, balaieraient toute possibilité de préservation et de défense de nos nations contre les invasions migratoires à venir que souhaite l’archipel onusien.

    L’objectif 17 du Pacte constitue le pivot de la lutte contre l’esprit de résistance à l’invasion migratoire

    Répression, dénonciations, formatage des esprits, bobardisation, recours contre les institutions légitimes, condamnations des opposants, telles sont les armes de l’objectif 17 pour abattre les défenses immunitaires des nations contre le déferlement migratoire.

    Une stratégie de contournement

    Face aux résistances, l’archipel onusien mettra en œuvre une stratégie inspirée de la méthode Jean Monet grâce à des traités internationaux et des artifices juridiques.

    – Emploi de groupes d’experts de l’ONU qui prononcent sans légitimité condamnations, interdictions et recommandations.

    – Appel aux tribunaux locaux

    – Judiciarisation par le gouvernement des juges.

    Cela a déjà commencé et l’affaire Baby loup en est un exemple.

    Le contrôle de la mise en œuvre du pacte

    Le pacte contient des stipulations pour contrôler sa mise en œuvre. Tous les deux ans, le secrétaire général de l’ONU rendra compte à l’Assemblée générale de la mise en œuvre du pacte.

    C’est dire s’il ne comporte pas d’obligations et de contrainte.

    Notre « délire anti-immigrationniste » est-il une fake news ?

    Au fond, il faudrait savoir ce qu’est une fake news afin de lever toute équivoque. Un tel sujet nécessiterait un ouvrage de spécialistes des médias. Essayons seulement de le relier à la question du pacte de Marrakech.

    A notre avis il y a fake news quand :

    • Il y a erreur pure, non volontaire, peut-être par imprudence.
      Exemple : la fausse arrivée de Nungesser et Coli en Amérique en 1927.
    • Il y a mensonge délibéré à l’état pur.
      Exemples : 
      – Les armes de destruction massive de l’Iraket la petite fiole agitée par C.Powell à l’ONU ;
      – Donner dans la presse des prénoms chrétiens à des délinquants extra-européens.
    • Il y a information déformée par parti pris idéologique.
      Exemple : la présentation déshonorante par le Monde et Jean Lacouture de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh en 1975.
    • Il y a information erronée ou volontairement biaisée mais discutable selon les postulats retenus au départ.
      Exemple : un solde migratoire français de 30 000 personnes résultant de la confusion de deux soldes : celui des arrivants allogènes et celui des Français qui partent.
    • Il y a occultation ou oubli grave, volontaire ou non.
      Exemple : 
      – Oubli dans la presse d’indiquer qu’environ la moitié des mineurs isolés étrangers ne sont  pas plus mineurs que vous ou moi ;
      – L’occultation du traité d’Aix la Chapelle.

    La caractéristique de ces exemples est qu’ils portent sur des faits précis, passés ou en cours.

    Mais qu’en est-il de l’avenir ? Y-a-t-il fake news lorsqu’une annonce porte sur des événements ou des faits futurs ? Probablement non, sauf tricherie avérée et escroquerie intellectuelle patente.

    Y-a-t-il eu fake news chaque fois qu’Alain Minc et Attali ont fait des prédictions et qu’ils se sont allègrement plantés ? Non probablement.

    Et quand Charles de Gaulle a annoncé en juillet 40 que la guerre serait mondiale et que l’Allemagne l’avait déjà perdue ? Il a eu raison. S’il avait eu tort, et il s’en est fallu de peu, cela n’aurait pas été une fake news pour autant. Par contre, à cette date, des fake news sur les évènements, il en a prononcées.

    Le grand remplacement prédit par Renaud Camus n’est pas certain, même s’il est bien avancé, et seul l’avenir dira s’il a eu définitivement raison ou non. Il le croit sincèrement et il ne manque pas d’arguments. Il n’en est pas moins ostracisé au nom des fake news alors qu’il est objectivement concevable qu’il ait malheureusement raison un jour.

    En fait, ces prévisions ou anticipations relèvent de l’expression d’une opinion. Et c’est pour ôter le gout aux Français d’avoir une opinion qu’on veut, sans l’exprimer ouvertement, les sidérer par les médias et les intimider par des lois de censure, recommandées d’ailleurs par l’objectif 17 du pacte de Marrakech.

    En définitive

    Ce serait une fake news que de nier que les auteurs du Pacte ont affirmé publiquement et écrit que celui-ci n’était pas contraignant. Personne ne l’a fait.

    Ce ne peut-être une fake news que de prédire ce que nous avançons. Par tous les moyens décrits plus haut tout sera fait par l’oligarchie mondialiste pour que ce Pacte devienne une obligation morale et s’impose aux Etats nationaux. Peut-être cela n’aura pas lieu du fait de guerres, de révoltes des peuples etc… Mais le risque existe et doit être mis en exergue.

    Nier ce risque de la part des médias ne serait pas une fake news si ce refus était dûment expliqué et argumenté.

    Mais c’est une fake news par occultation que de ne pas examiner et de ne pas prendre en compte, par ignorance, idéologie, partialité ou malhonnêteté intellectuelle, le contenu révélateur du Pacte et l’argumentation que nous en tirons.

    C’est bien ce type de fake news que les médias subventionnés, en l’occurrence Libération, ont commis quant au pacte de Marrakech et dont ils portent la responsabilité.

    André Posokhow 22/08/2019

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-liberation-lanceur-alerte-polemia-rediff/

  • Castaner a «cédé au chantage émotionnel des ONG pro-migrants», estime Marine Le Pen

    Selon Marine Le Pen, le ministre français de l'Intérieur a non seulement «piétiné l’avis des Français», mais a aussi «cédé au chantage émotionnel des ONG pro-migrants» en acceptant d’accueillir en France dans les prochains jours 150 personnes se trouvant à bord du navire Ocean Viking.
    En réaction à la décision de la France d’accueillir dans les prochains jours 150 personnes qui se trouvent à bord du navire Ocean Viking, Marine Le Pen s’est lancée danse une critique acerbe contre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, l’accusant d’avoir «piétiné l’avis des Français» sur son compte Twitter.
    En accueillant des clandestins de l’#OceanViking,  @CCastaner piétine l’avis des Français, cède au chantage émotionnel des ONG pro-#migrants et crée un appel d’air considérable vers la France. Les mafias de passeurs se frottent les mains... ! MLP
    La France va accueillir 150 des 356 migrants à bord de l’Ocean Viking
    Le navire de l’ONG SOS Méditerranée a recueilli ces personnes en mer.
    leparisien.fr

    Auparavant, suite à un accord européen trouvé pour faire débarquer et accueillir par six pays de l'Union européenne les 356 migrants qui se trouvent à bord du navire l’Ocean Viking, Christophe Castaner a annoncé que le pays accueillerait 150 des 356 migrants, soulignant que «la France maintient sa solidarité», trois jours après le débarquement en Italie du navire espagnol Open Arms, dont la France va recueillir 40 migrants.

    L'Ocean Viking, bateau humanitaire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) parti le 4 août de Marseille.

    https://fr.sputniknews.com/france/201908231041975636-castaner-a-cede-au-chantage-emotionnel-des-ong-pro-migrants-estime-marine-le-pen/

     

  • Ces « réfugiés » qui partent en vacances… dans leur pays d’origine, par Franck Deletraz

    Voilà une affaire hautement révélatrice de la gigantesque escroquerie que recouvre aujourd’hui le statut de « réfugié » dans nombre de pays de l’Union européenne, et notamment en Allemagne. Dénoncé par Die Welt et par Deutsche Welle, le scandale de ces centaines de « réfugiés » syriens qui, bien qu’ayant affirmé être en danger dans leur pays d’origine, n’hésitent pas à retourner régulièrement en vacances en Syrie fait – tout de même ! – un peu grincer des dents outre-Rhin, où le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer a menacé de déchoir ces gens de leur droit d’asile. Une affaire qui ne concerne que l’Allemagne, penseront peut-être certains, mais qu’en est-il en France ?

    « Nous devons annuler [leur] statut de réfugiés »

    Rappelons que, depuis 2011, Berlin a accordé l’asile politique à quelque 780 000 Syriens qui prétendaient pour certains fuir le régime d’Assad, pour d’autres les égorgeurs de l’EI, et les deux pour la plupart d’entre eux. Or, il se trouve que, leur statut de « réfugiés » en poche, un certain nombre de ces « persécutés en grand danger » n’ont pas hésité à retourner régulièrement en vacances au « bled », aux frais du contribuable allemand… Autant dire que ces gens, comme l’écrasante majorité des clandestins qui déferlent chaque jour sur notre continent, sont surtout des migrants économiques et non des « réfugiés » ayant droit à l’asile politique. Une nuance capitale dont se moque évidemment la chancelière Merkel qui, comme chacun sait, s’est fixé pour objectif d’accueillir un maximum de clandestins pour pallier la faillite démographique de son pays, mais pas son ministre de l’Intérieur. Très irrité par ce scandale, Horst Seehofer a en effet rappelé avec le plus grand bon sens que « si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie » et donc « nous devons annuler son statut de réfugié ». Ce qui, selon le BAMF, l’office allemand des migrations et des réfugiés, aurait déjà été fait pour… 39 806 Syriens !

    Et en France, combien de faux « réfugiés » ?

    Un scandale qui, de toute évidence, est très loin de ne concerner que l’Allemagne. Quand on connaît l’incroyable incurie des autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, le nombre astronomique de déboutés du droit d’asile qui ne sont jamais expulsés et sont tout bonnement relâchés dans la nature, il ne fait aucun doute que de très nombreux étrangers officiellement « réfugiés » en France doivent régulièrement partir en vacances dans leur pays d’origine sans déranger plus que cela notre gouvernement. Les allées et venues de ces gens sont-elles seulement surveillées ? Evidemment, non. Et il est fort peu probable, hélas, que cette affaire de faux réfugiés qui fait actuellement grand bruit outre-Rhin encourage nos autorités à s’intéresser d’un peu plus près aux agissements des bénéficiaires de l’asile politique dans notre pays.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 22 août 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Navire-taxi « Open Arms » : tout était bidon

    open-arms-ong.jpg

    Commentaire de Gates of Vienna :

    Nouveau bateau de « sauvetage des réfugiés », nouvelle arnaque

    Cette fois, c’est l’Open Arms, dont les propriétaires disent qu’il est rempli d’enfants désespérés et en mauvaise santé. Il s’avère que la situation désespérée est un mensonge, que des mineurs sont majeurs et que la mauvaise santé est un mensonge – une fake news sur toute la ligne.

    ******

    Article du Giornale di Sicilia, 18 août 2019

    N.d.t. : c’était donc avant que les migrants ne soient finalement autorisés à débarquer à Lampedusa pour être transférés vers les pays d’accueil.

    Open Arms, inspection à bord : « Aucune urgence ». Des migrants sautent à la mer.

    D’après ce que nous avons appris sur l’inspection de l’Open Arms ordonnée par le Procureur général d’Agrigente, il n’y avait aucun problème hygiénique ou sanitaire critique de nature à déclencher l’urgence. L’inspection a été effectuée hier [samedi] pour vérifier les conditions d’hygiène et de santé à bord du navire où se trouvaient 107 naufragés.

    Les migrants étaient entassés sur le pont du bateau, dormaient par terre sans matelas, se couvraient de draps et de nappes, et selon l’ONG ils étaient psychologiquement épuisés.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Manifestement, la controverse se poursuit. « Des patients imaginaires, des mineurs imaginaires, des urgences sanitaires imaginaires… L’ONG Open Arms et ses complices atteignent le sommet du ridicule ; les Italiens sont bons mais pas idiots », a écrit Matteo Salvini sur Facebook.

    « Jour 17. Misérables. Misérables sont ceux qui prennent en otage 107 êtres humains « sans nom » et des bénévoles pour faire de la propagande xénophobe et raciste. Complices, tous ceux qui le permettent et qui plaisantent sur leur douleur », a répliqué l’ONG sur Twitter.

    Dix-neuf mineurs sur les 27 personnes débarquées de l’Open Arms seront transférés à Porto Empedocle par ferry. Les huit autres, qui ont admis être adultes après leur débarquement, resteront au « hotspot » de l’île et des contrôles médicaux seront effectués pour évaluer leur âge réel.

    « Nous ne pouvons plus contenir le désespoir. Nous ne pouvons plus expliquer. Il n’y a pas de mots. Vous êtes des lâches. #unportosicurosubito [un port sûr tout de suite] », a twitté pour sa part l’ONG espagnole Open Arms, avec une vidéo de quatre migrants qui ont essayé d’atteindre Lampedusa à la nage, après s’être jetés à l’eau avec des gilets de sauvetage. Trois sauveteurs les poursuivent et les ramènent à bord du bateau.

    Article original : Giornale di Sicilia (avec photos)

    Traduction anglaise : Gates of Vienna

    Traduction française Cenator pour LesObservateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/22/navire-taxi-open-arms-tout-etait-bidon/

  • Brexit – rencontre entre Emmanuel Macron et Boris Johnson : « les Français se comportent comme des cons »

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    Une rencontre entre Emmanuel Macron et Boris Johnson a eu lieu ce 22 août à Paris. À cette occasion, Franceinfo s’est rappelé ces situations dans lesquelles le Premier ministre britannique a créé la polémique, s’exprimant sans retenue sur des personnalités politiques françaises, comme François Hollande ou Arnaud Montebourg.

    «Il semble bien que les sans-culottes ont pris le pouvoir à Paris», «les Français se comportent comme des cons», voici certaines des déclarations de Boris Johnson sur la France, dont Franceinfo s’est souvenu alors que le Premier ministre britannique a été reçu ce jeudi 22 août à Paris par Emmanuel Macron.

    La plus récente a été prononcée en 2018, quand Boris Johnson, alors ministre des Affaires étrangères, était suivi par une équipe de la BBC dans le cadre du tournage d’un documentaire, au cours duquel il a dit que «les Français se comportent comme des cons sur le Brexit».

    Cette déclaration n’apparait pas dans le documentaire, car le Premier ministre aurait demandé à ce qu’elle soit coupée au montage. Mais l’affaire a fini par faire surface en juin. Johnson, pour sa part, affirme n’avoir «aucun souvenir de ce commentaire».

    François Hollande, Arnaud Montebourg

    En 2017, l’homme politique britannique a «prêté attention» à François Hollande dans le contexte des négociations sur Brexit.

    «Si M.Hollande veut administrer une correction à quiconque essaie de s’échapper, un peu comme dans les films sur la Seconde Guerre mondiale, je pense que ce n’est pas la bonne voie pour aller de l’avant», a-t-il lancé.

    Avant l’arrivée à l’Élysée de M.Hollande en 2012, Boris Johnson s’est attaqué à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui envisageait de nationaliser l’usine d’ArcelorMittal à Florange.

    «Il semble bien que les sans-culottes ont pris le pouvoir à Paris», avait-il alors confié lors d’un déplacement en Inde, ajoutant, en français, «Venez à Londres, les amis!».

    «Peut-être que les Anglais vont avoir beaucoup d’influence sur les Français à Calais. Peut-être qu’ils vont regagner Calais!», avait annoncé le Premier ministre quelques années plus tôt, en français, sur le tunnel sous la Manche.

    Sputnik

    Photo : © REUTERS / Simon Dawson

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/22/brexit-rencontre-entre-emmanuel-macron-et-boris-johnson-les-francais-se-comportent-comme-des-cons/

  • G7 sans la Russie: Marine Le Pen dénonce une «parodie de guerre froide»

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    S’opposant à une réintégration de la Russie aux côtés des pays du G7, l’UE agit de façon «contre-productive pour les intérêts» de ses nations, a estimé la présidente du Rassemblement national.

    Marine Le Pen a fustigé l’UE pour son opposition au retour de la Russie dans un G8 des grandes puissances industrialisées, format dont Moscou a été exclu en 2014 sur fond des événements en Ukraine.

    «En s'opposant au retour de la Russie dans un nouveau G8, l'UE nous rejoue une absurde parodie de guerre froide», a-t-elle écrit sur son compte Twitter.

    «En plus d'être anachronique, cette idéologie antirusse est totalement contre-productive pour les intérêts des nations européennes!», a ajouté la femme politique.

    ​Donald Trump a estimé mardi 20 août qu'il serait «approprié» que la Russie puisse réintégrer ce club aux côtés des États-Unis, du Japon, du Canada, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la France.

    La question de cette réintégration a été abordée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon, la situation en Ukraine demeurant toujours un point de tension entre Moscou et une partie des pays occidentaux.

    https://fr.sputniknews.com/international/201908231041970132-g7-sans-la-russie-marine-le-pen-denonce-une-parodie-de-guerre-froide/

  • Open Arms: Pour Eric Ciotti, Emmanuel Macron « trahit les Français » en acceptant les clandestins

    Open Arms.jpgÉric Ciotti refuse l’ouverture des ports français aux clandestins de l’Open Arms « aucun bateau ne doit accoster en France. Emmanuel Macron trahit les Français en acceptant que des clandestins soient répartis sur notre sol sans aucune concertation parlementaire et populaire. »
    L’équipage illégal de l’Open Arms a débarqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l’île de Lampedusa avec, à son bord, plusieurs clandestins.
    Au nom de la France Emmanuel Macron, tout comme cinq autres pays européens, s’est engagé à les accueillir alors même que la crise migratoire frappe l’Europe depuis plusieurs années. Cette position de pseudo solidarité est irresponsable et trahit les Français qui refusent cette immigration massive pour laquelle ils n’ont jamais été consultés. C’est cette fausse générosité qui est à l’origine de tels drames alors que seule la fermeté peut être gage d’humanité. Le rôle des États est de sauver des vies mais pas de se faire les complices répétés et aveugles des passeurs.
    Un an après le chantage de l’Aquarius le problème reste entier : des clandestins sont accueillis en Europe alors que nos capacités d’intégration sont largement saturés et sans aucun consentement populaire et parlementaire. Je regrette que le projet de hotspots promis par Emmanuel Macron pour étudier les demandes d’asiles dans les pays d’origines soit toujours lettre morte.
    Les associations d’extrême gauche qui réclament que les maires des villes portuaires ouvrent leurs ports aux migrants font preuve d’une irresponsabilité confinant à l’inconscience. Les ports français ne doivent pas devenir de nouveaux Lampedusa. Je m’y refuse. Ce sont en priorité les ports d’Afrique du Nord qui doivent accueillir ces clandestins. Ceux qui se félicitent de l’arrivée en Europe de clandestins sont les complices des passeurs.
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com