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Europe et Union européenne - Page 406

  • Selon Le Pen, Macron «n'a d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale»

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    Marine Le Pen estime qu'il faut «dissoudre l'Assemblée nationale», après l'annonce que son parti, Rassemblement national, arrive en tête selon les résultats provisoires des élections européennes en France, devançant la liste d’Emmanuel Macron.

    Marine Le Pen, réagissant aux résultats de sondages réalisés à la sortie des urnes et anonçant le RN en tête des élections européennes en France, a déclaré que le Président français n'avait «d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale».

    «Compte-tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au Président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en en faisant un référendum sur sa politique, et même sur sa personne», a exposé Marine Le Pen.

    D'après elle, Emmanuel Macron n'a «d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin représentatif de l'opinion réelle du pays».

    Ensuite, Marine Le Pen a salué cette victoire de son parti en France, la considérant comme la «victoire du peuple qui avec fierté et dignité a repris le pouvoir».

    En guise de conclusion, la présidente du RN a indiqué que ces résultats provisoires des élections marquaient la naissance d'«un grand mouvement pour l'alternance». Ensuite, elle a invité tous les «patriotes» à rejoindre le Rassemblement national.

    Auparavant, commentant ces premiers chiffres, l'Élysée avait évoqué une «forme de déception» quant au score du Rassemblement national, précise l'AFP.

    Le Rassemblement national arrive en tête des élections européennes, avec 23% à 24,2% des voix, devant La République en Marche, 21,9% à 22,5%, selon les estimations de quatre instituts dimanche.

    https://fr.sputniknews.com/france/201905261041246319-macron-elections-europeennes/

  • Filip Dewinter lance sa propre campagne pour le climat

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    Aujourd’hui, dans la dernière ligne droite des élections du 26 mai, Filip Dewinter lance une campagne en ligne sensationnelle avec le slogan : "Quand parlerons-nous de ce climat ?"

    Avec cette campagne sur les réseaux sociaux, Filip Dewinter souhaite attirer l’attention sur les thèmes qui ont été mis en avant ces dernières semaines: la criminalité, la sécurité et l’islamisation.

    Dewinter est d'ailleurs convaincu que l'hystérie climatique devrait principalement servir à détourner l'attention de problèmes beaucoup plus essentiels, tels que l'immigration, l'islamisation et l'insécurité.

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  • Petit bilan de campagne

    6a00d8341c715453ef0240a4ae132a200b-320wi.jpgLa vraie campagne électorale se sera déroulée d'une façon presque aussi brève que l'hospitalisation de votre chroniqueur préféré. Dans notre circonscription hexagonale, elle aura été concentrée en pratique sur la dernière semaine, après quelques réunions publiques et surtout d'ultimes débats télévisés, de réussite inégale.

    L'hypothèse du duopole fictif entre deux listes a été martelée par la propagande officielle et par les gros médias. Et cette question est restée presque plus importante que l'examen des propositions respectives et les programmes publiés par les 34 listes.

    Et puis les options spécifiques dévolues au Parlement européen ont été esquivées au profit de compétitions locales. Tout le monde a fait semblant de s'investir par ailleurs dans le domaine de l'écologie, paradis contemporain de la pensée magique. On ne s'apprêtait pas à voter pour ou contre telle orientation en Europe : on débattait, en France, du salut de la Planète. Interdit de rire.

    Chacun, bien sûr, a vu midi à sa porte. Dans sa Nouvelle Lettre n° 1390, inlassable professeur de libéralisme, Jacques Garello fustige le manque de culture économique, y compris dans le camp conservateur, des candidats au point d'hésiter entre le vote blanc et l'abstention.

    Mediapart de ce 24 mai méritait d'être consulté. Le site gauchiste d’information dirigé par Edwy Plenel voit en effet dans la question de l'appartenance à l'Otan[1]le grand clivage entre les partis politiques français.

    D'autres pensent que le débat se limite à des choix agricoles, consommatiques, commerciaux ou environnementaux.

    Toute la classe politique se met, d'ailleurs, au garde à vous quand on évoque l'urgence climatique. Et bien entendu, s'agissant d'une élection européenne organisée dans 28 circonscriptions nationales, les doctrinaires mettent en avant la question de la souveraineté.

    Au contraire il a semblé à l'auteur de cette chronique, en toute honnêteté, après avoir consciencieusement visionné les 3 débats télévisés ainsi que la prestation de Nadine Morano sur LCP le 20 mai[2]que la vraie fracture se situe ailleurs.

    La véritable, la plus claire ligne de séparation au sein de l'opinion, tant hexagonale que continentale, porte sur la question de l'immigration. Celle-ci se trouve évidemment aggravée, encore cette année, par le développement considérable du droit d'asile demandé par 122 000 personnes[3]en 2018, sachant que les gens ayant essuyé un refus restent quand même en France dans un pourcentage supérieur à 95 %.

    Ce partage des eaux de l'opinion se manifestait de manière éclatante lors du débat du 23 mai sur BFM-TV, le mieux organisé en cette dernière semaine de campagne. La confrontation, entre les 11 principales têtes listes, hors la présence des chefs de partis, était habilement dirigée par Ruth Elkrief et Apolline de Malherbe. Ces deux journalistes choisirent en effet une question décisive : que feriez-vous en face d'un nouveau cas tel que celui de l'Aquarius ?

    Oui ou non le laisseriez-vous accoster dans un port français ?

    Si les réponses d'un Dupont-Aignan, d'un Bardella ou d'un Philippot ne faisaient guère de doute, pas plus que l'on ne devait attendre l'impossible d'un Glucksmann, d'un Jadot, d'un Brossat, d'un Hamon ou d'une Manon Aubry, certains pouvaient se demander comment réagiraient un François-Xavier Bellamy et une Nathalie Loiseau.

    Or, précisément sur cette question, le clivage droite/gauche retrouvait toute sa force chirurgicale et sa pertinence.

    Surprise : le candidat de la droite développa des idées de droite. Ce Bellamy, jusqu'ici peu connu du grand public, mérite décidément d'aller plus loin que son mandat d'élu local en Ile-de-France.

    En revanche, écoutant attentivement Mme Loiseau, on comprenait que, technocrate assumée, elle devait gérer la contradiction fondamentale de l'appareil branlant de son parti bancal.

    On savourait en la circonstance la portée du "en même temps" des macroniens: 80 % de leurs élus viennent des rangs socialistes, quand 80 % de leurs électeurs ont basculé, comme les anciens radicaux, dont ils ont hérité les postures et les ateliers discrets, vers des positions désormais conservatrices.

    "En Marche" reconstitue de la sorte la fameuse équation du MRP. Aujourd'hui disparue, cette formation défunte incarna quelque temps les délices de la Quatrième. Il s'agissait d'un mouvement composé de gens aux idées de gauche. Dénoncé par les communistes comme une Machine à Ramasser les Pétainistes, il siégeait, bien entendu, au centre. Ces démocrates chrétiens d'autrefois ne régnèrent vraiment qu'entre 1946 à 1954. Puis, ils laissèrent la place aux Edgar Faure, aux Guy Mollet, aux Félix Gaillard. Beau de Loménie appelait tout ça "les glorieux de la décadence". Une durée équivalente, de 7 ou 8 ans, semble représenter un exploit bien improbable pour la Macronie. Bienheureux Jupiter, s'il va jusqu'au bout de son mandat de 5 ans.

    Ses propres hésitations amenaient l'ancienne directrice de l'Ena à patauger, flanchant telle une mauvaise élève, à l'heure de son grand oral. Ni oui, ni non, là où il fallait trancher. Rappelons-lui que ce concours ne proposera pas de rattrapage en septembre.

    Une fois de plus, les immigrationnistes se décernaient à eux-mêmes l'étiquette bien flatteuse d'humanistes. Érasme doit se retourner dans sa tombe. Car, pêle-mêle, les continuateurs impunis du stalinisme, les égarés du socialisme et les héritiers appauvris de feu la Mitterandie triomphante s'autodésignent ainsi, quand ils ferment les yeux sur les initiatives des passeurs mafieux en Méditerranée. Qu'en gros, tout mouillés, ils représentent 30 % de l'opinion populaire, contre 60 ou 70 % de partisans du réalisme voilà devrait faire réfléchir tous ceux qui croient encore au sens du mot démocratie.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1]cf. article "Européennes: pour ou contre l’Otan, le grand clivage entre les partis"
    [2]cf. "Nadine Morano, candidate sur la liste Les Républicains aux élections européennes"
    [3]cf. sur le site de "France Terre d'Asile" : "Plus de 123 000 demandes d'asile ont été déposées en France en 2018, un chiffre en hausse de 22,7 % par rapport à 2017, selon un bilan définitif présenté mercredi par l'Ofpra[Office français de protection des réfugiés et apatrides]."

    https://www.insolent.fr/

  • Le Cardinal Burke estime juste “de résister à l’immigration musulmane à grande échelle”

    Lors d’une conférence pro-vie et pro-famille à Rome, le 17 mai dernier, veille de la Marche pour la Vie en Italie, le cardinal Burke a exposé son point de vue sur l’immigration.

    « J’estime que le fait de résister à l’immigration musulmane à grande échelle, selon moi, est responsable », a déclaré le cardinal Burke, répondant à une question écrite.

    L’islam « se croit destiné à gouverner le monde », a-t-il déclaré. « Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des fusées pour voir ce qui s’est passé en Europe », a déclaré le cardinal, citant les importantes populations immigrées musulmanes en France, en Allemagne et en Italie.

    Les commentaires du cardinal s’inscrivent dans un débat qui opposent les libéraux (comme le pape actuel) à la tradition catholique sur l’application des préceptes de l’Évangile en ce qui concerne les immigrés arrivant dans les pays occidentaux en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.

    Début mai, le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique, a confié à un journaliste que le Vatican refuserait une bénédiction papale à Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, connu pour ses politiques d’immigration restrictives.

    Le cardinal Burke a déclaré que l’Église doit être généreuse envers « les individus qui ne sont pas capables de trouver un moyen de vivre dans leur propre pays », ce n’est pas le cas de nombreux migrants musulmans qui seraient selon lui « des opportunistes ».

    Répondant à la question écrite d’un participant à la conférence, le cardinal Burke a déclaré que l’abandon des normes morales traditionnelles par les nations chrétiennes était l’une des causes de l’afflux musulman en Europe. « Les musulmans ont déclaré qu’ils étaient aujourd’hui capables d’accomplir ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir dans le passé avec des armements parce que les chrétiens ne sont plus prêts à défendre leur foi, ce qu’ils croient ; ils ne sont plus prêts à défendre la loi morale [doctrine chrétienne] », a dit le cardinal.

    Une autre raison du changement démographique, a déclaré le cardinal, est que « les chrétiens ne se reproduisent pas ».

    Dans ce contexte, les catholiques ont le devoir d’informer les immigrés sur « la culture en faillite » dans laquelle ils sont reçus. Dans la mesure du possible, les catholiques devraient même essayer de travailler avec eux « pour recouvrer la véritable culture », ce qui inclut une reconnaissance de la dignité de la vie, le respect de la moralité sexuelle et le culte de Dieu, a déclaré le cardinal. Au vu de ces considérations, limiter « une immigration musulmane à grande échelle est en fait, en ce qui me concerne, un exercice responsable de son patriotisme », a déclaré le cardinal Burke.

    En avril, le cardinal Burke a rédigé la préface d’un livre de l’historien italien Roberto de Mattei traitant de la résistance filiale au pape dans l’histoire de l’Église. « En cette période de crise spirituelle et morale la plus profonde, l’Église catholique a plus que jamais besoin de rappeler sa tradition sacrée, ininterrompue depuis l’époque des apôtres », a écrit le cardinal.

    Vous pouvez retrouver tous les articles d'actualité religieuse de MPI, augmentés d'une revue de presse au jour le jour sur le site medias-catholique.info

    https://www.medias-presse.info/le-cardinal-burke-estime-juste-de-resister-a-lmmigration-musulmane-a-grande-echelle/108841/

  • Nigel Farage pulvérise les adversaires du Brexit, et affole Merkel-Macron

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    Jacques Guillemain, Riposte laïque cliquez ici
    Gros coup dur pour les conservateurs britanniques au pouvoir, relégués à la 5eplace dans les sondages sur les élections européennes.
    Alors que l’inénarrable Loiseau soutenait devant Bardella que les Britanniques regrettaient amèrement d’avoir voté pour le Brexit et souhaitaient faire machine arrière, c’est précisément le Parti du Brexit de Nigel Farage qui écrase ses adversaires.
    Un massacre ! Un fiasco pour Theresa May. Une humiliation de plus.
    37 % pour le Brexit Party.
    19 % pour les Libéraux
    13 % pour les Travaillistes
    12 % pour les Écologistes.
    7 % pour les Conservateurs.
    Comme quoi, asséner un mensonge n’en fait pas une vérité, madame Loiseau. N’est-ce pas ce que vous disiez à Jordan Bardella ?
    C’est donc un combat entre pro et anti-Brexit qui se joue dimanche outre-Manche.
    Theresa May, désavouée de tous côtés, y compris dans son propre camp, peut préparer ses cartons. Les carottes sont cuites pour les conservateurs.
    Ça se bouscule déjà pour la succession…
    Ex-patron de l’Ukip ( United Kingdom Independance Party ), Nigel Farage avait déjà totalisé 27,5 % en 2014, annonçant la forte poussée  des europhobes.
    Farage exploite à fond l’argument de la trahison des élites, qui n’ont pas respecté le choix du peuple souverain, dans un pays qui a vu naître la démocratie il y a plus de 800 ans, avec la Grande Charte de 1215.
    Sur les 73 sièges attribués aux Britanniques, le brexiter en chef en espère une trentaine.
    Le poids de Farage est tel que les « hard brexiters » du parti de Theresa May sont prêts à une alliance avec lui ! Ce qui dynamiterait définitivement le Parti conservateur.
    Ils sont pour un Brexit sans accord, semant la panique chez les pro-européens.
    Mais ces derniers font le pari d’un second référendum pour sortir du bourbier dans lequel les institutions pataugent depuis trois ans.
    Un pari loin d’être gagné puisque Boris Johnson, brexiter convaincu, tient la corde pour succéder à Theresa May.
    Quant aux Européens, ils attendent, sans grandes illusions.
    Mais quel que soit le successeur de Theresa May, pas question de revenir sur les accords de retrait signés par celle-ci. Cela dit, l’arrivée d’un Boris Johnson porterait en elle la menace d’un « no deal ». Un véritable coup dur pour Barnier, Junker, Merkel et Macron.
    On le voit, les tribulations du Brexit ne sont pas terminées ! Et bien malin celui qui peut dire si les 73 députés britanniques ne seront que de passage au Parlement de Strasbourg, ou s’ils en reprennent pour 5 ans ! Un pied dedans, un pied dehors…
    Mais le succès de Farage pourrait faire des heureux s’il rallie l’alliance Salvini-Marine le Pen. À suivre…
  • Europe : Orban contre Macron ou souverainistes contre globalistes

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    En vue des élections européennes de 2019 par Irnerio Seminatore

    L’émergence conservatrice en Europe et la politique des identités

    2513755567.jpgL’évolution de la conjoncture européenne en vue des élections parlementaires de 2019 résulte d’une opposition entre dirigeants européens et américains à propos des deux notions, du « peuple » et du « gouvernement », se présentant comme une opposition entre populistes et élitistes, ou encore entre « nationalistes » et « globalistes », « souverainistes illibéraux » (Orban, Salvini et autres) et « libéraux anti-démocratiques », tels Macron, Merkel et Sanchez.

    Cette opposition reprend la classification de Yascha Mounk, Professeur à Harvard, dans son essai, « Le peuple contre la Démocratie« , qui explique pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce et pourquoi on assiste à la montée des populismes.

    La crise de la démocratie libérale s’explique, selon Mounk, par la conjonction de plusieurs tendances, la dérive technocratique du fait politique, dont le paroxisme est représenté par l’Union Européenne, la manipulation à grande échelle des médias et une immigration sans repères qui détruit les cohésions nationales.

    Ainsi l’atonie des démocraties exalte les nationalismes et les formes de « patriotisme inclusif », qui creusent un fossé entre deux conceptions du « peuple », celle défendue par Trump, Orban et les souverainistes européens, classifiés comme « illibéraux démocratiques » et celle des « libéraux anti- démocratiques »,pour qui les processus électoraux sont contournés par les bureaucraties, la magistrature (en particulier la Cour Suprême aux États-Unis) et les médias, dans le buts de disqualifier leurs adversaires et éviter les choix incertains des électeurs.

    Ce type de libéralisme permet d’atteindre des objectifs anti-populaires par des méthodes détournées.

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    Or, dans la phase actuelle, la politique est de retour en Europe, après une longue dépolitisation de celle-ci, témoignée par le livre de F. Fukuyama, qui vient de paraître aux États-Unis, au titre: « Identité: la demande de dignité et la politique du ressentiment« .

    Fukuyama nous expliquait en 1992, que « la fin de l’histoire » était la fin du débat politique, comme achèvement du débat entre projets antagonistes, libéralisme et socialisme, désormais sans objet.

    Au crépuscule de la guerre froide, il reprenait au fond la thèse de Jean Monnet du début de la construction européenne sur la « stratégie de substitution » de la politique pour atteindre l’objectif de l’unité européenne.

    Une stratégie qui s’est révélée une « stratégie d’occultation » des enjeux du processus unitaire et de lente dérive des nouveaux détenteurs du pouvoir, les »élites technocratiques », éloignées des demandes sociales et indifférentes, voire opposées au « peuple ».

    Pour Fukuyama l’approfondissement de sa thèse sur la démocratie libérale comme aboutissement du libéralisme économique, implique encore davantage aujourd’hui, après trente ans de globalisation, un choix identitaire et un image du modèle de société, conçue en termes individualistes, d’appartenance sexuelle, religieuse et ethnique.

    Le contre choc de la globalisation entraîne un besoin d’appartenance et une politique des identités, qui montrent très clairement les limites de la dépolitisation.

    Les identités de Fukuyama sont « inclusives », car elles réclament l’attachement des individus aux valeurs et institutions communes de l’Occident, à caractère universel.

    Face à l’essor des mouvements populistes, se réclamant d’appartenances nationales tenaces, les vieilles illusions des fonctionnalistes, pères théoriques des institutions européennes, tels Haas, Deutsch et autres, selon lesquelles la gestion conciliatrice des désaccords remplacerait les conflits politiques et l’efficacité des normes et de la structure normative se substitueraient aux oppositions d’intérêts nationaux, est remise radicalement en cause, à l’échelle européenne et internationale, par les crises récentes de l’Union.

    En effet, la fragilité de l’euro-zone, les politiques migratoires, les relations euro-américaines et euro- russes révèlent une liaison profonde, conceptuelle et stratégique, entre politique interne et politique étrangère.

    Elles révèlent l’existence de deux champs politiques, qui traversent les différences nationales et opposent deux conceptions de la démocratie et deux modèles de société, celle des « progressistes (autoproclamés) » et celle des souverainistes (vulgairement appelés populistes).

    « L‘illibéralisme » d’Orban contre le »le libéralisme anti-démocratique » de Macron

    Ainsi l’enjeu des élections européennes de mai 2019 implique une lecture appropriée des variables d’opinions, le rejet ou l’aquiescence pour la question migratoire, l’anti-mondialisme et le contrôle des frontières.

    Cet enjeu traduit politiquement une émergence conservatrice, qui fait du débat politique un choix passionnel, délivré de tout corset gestionnaire ou rationnel

    Ce même enjeu est susceptible de transformer les élections de 2019 en un référendum populaire sur l’immigration et le multi-culturalisme, car ce nouveau conservatisme, débarrassé du chantage humanitaire, a comme fondement l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue, qui se sont installés partout sur le vieux continent.

    Il a pour raison d’être l’intérêt du peuple à demeurer lui même et pousse les dirigeants européens à promouvoir une politique de civilisation.Il n’est pas qui ne voit que le phénomène migratoire pose ouvertement la question de la transformation démographique du continent et, plus en profondeur, la survie de l’homme blanc,

    En perspective et par manque d’alternatives, l’instinct de conservation pourra mobiliser tôt ou tard les peuples européens vers un affrontement radical et vers la pente fatale de la guerre civile et de la révolte armée contre l’islam et le radicalisme islamique

    Ainsi autour de ces enjeux, le débat entre les deux camps, de « l’illibéralisme » ou de l’État illibéral à la Orban et du « libéralisme sans démocratie » à la Macron, creuse un fossé sociétal dans nos pays, détruit les fondements de la construction européenne et remet à l’ordre du jour le mot d’ordre de révolution ou d’insurrection.

    Il en résulte une définition de l’Europe qui, au delà du Brexit, n’a plus rien à voir avec le marché unique ou avec ses institutions sclérosées et désincarnées, mais avec des réalités vivantes, ayant une relation organique avec ses nations.

    Les élections parlementaires de 2019 constitueront non seulement un tournant, mais aussi une rupture avec soixante ans d’illusions européistes et mettront en cause le primat de la Cour européenne des droits de l’homme, censée ériger le droit et le gouvernement des juges au dessus de la politique.

    Ainsi le principe de l’équilibre des pouvoirs devra être redéfini et le rapport entre formes d’État et formes de régimes, revu dans la pratique, car mesuré aux impératifs d’une conjoncture inédite.

    Le fossé entre élites et peuple doit être ré-évalué à la mesure des pratiques des libertés et à l’ostracisation du discours des oppositions, classé « ad libitum » comme phobique ou haineux, ignorant les limites constitutionnelles du pouvoir et de l’État de droit classiques.

    Or la conception illibérale de l’État, dont s’est réclamé Orban en 2014, apparaît comme une alternative interne à l’équilibre traditionnel des pouvoirs et , à l’extérieur, comme une révision de la politique étrangère et donc comme la chance d’une « autre gouvernance » de l’Union, dont le pivot serait désormais la nation, seul juge du bien commun.

    Cette conception de » l’État non libéral, ne fait pas de l’idéologie l’élément central de l’organisation de de l’État, mais ne nie pas les valeurs fondamentales du libéralisme comme la liberté ».

    En conclusion « l’illibéralisme d’Orban »résulte d’une culture politique qui disqualifie, en son principe, la vision du libéralisme constitutionnel à base individualiste et fait du « demos » l’axe portant de toute politique du pouvoir.

    Le débat entre « souverainistes » et « progressistes » est une preuve de la prise de conscience collective de la gravité de la conjoncture et de l’urgence de trancher dans le vif et avec cohérence sur l’ensemble de ces questions vitales.

    En France le bonapartisme est la quintessence et la clef de compréhension de l’illibéralisme français, qui repose sur « le culte de l’État rationalisateur et la mise en scène du peuple un ».

    Orban réalise ainsi la synthèse politique de Poutine et de Carl Schmitt, une étrangeté constitutive entre « la verticale du pouvoir » du premier et du concept de souveraineté du second, qui s’exprime dans la nation et la tradition et guère dans l’individu.

    Cette synthèse fait tomber « un rideau du doute » entre les deux Europes, de l’Est et de l’Ouest, tout au long de la ligne du vieux « rideau de fer », allant désormais de Stettin à Varsovie, puis de Bratislava à Budapest et, in fine de Vienne à Rome.

    D’un côté nous avons le libre-échange sauvage, la morale libertine et une islamisation croissante de la société, sous protection normative de l’U.E et de certains États-membres, de l’autre les « illibéraux » de l’Est, qui se battent pour préserver l’héritage de l’Église et de la chrétienneté.

    L’espace passionnel de l’Europe centrale, avec, en fers de lance la Pologne et la Hongrie puise dans des « gisements mémoriels », riches en histoire, les sources d’un combat souverainiste et conservateur, qui oppose à l’Ouest deux résistances fortes, culturelles et politiques.

    Sur le plan culturel une résistance déclarée à toutes les doctrines aboutissant à la dissolution de la famille, de la morale et des mœurs traditionnelles (avortement et théorie du genre).

    Sur le plan politique, la remise en question du clivage droite-gauche, la limitation des contre- pouvoirs, affaiblissant l’autorité de l’exécutif et au plan général, la préservation des deux héritages, la tradition et l’histoire, qui protègent l’individu de la contrainte, quelle qu’en soit la source, l’État, la société ou l’Église; protection garantie par une Loi fondamentale à l’image de la Magna Carta en Grand Bretagne (1215), ou de la Constitution américaine de 1787.

    Cette opposition de conceptions, de principes et de mœurs, aiguisés par la mondialisation et la question migratoire, constitueront le terrain de combat et de conflit des élections européennes du mois de mai 2019 et feront de l’incertitude la reine de toutes les batailles, car elles seront un moment important pour la création d’un nouvel ordre en Europe et, indirectement, dans le monde.

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore est le Directeur de l'IERI (Institut européen de relations internationales). Professeur des Universités, Essayiste, spécialiste de l'Europe, il est très proche de Résistance républicaine quant à ses analyses sur l'islam.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/23/europe-orban-contre-macron-ou-souverainistes-contre-globalistes.html

  • Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Suite à son communiqué, Yasmine Benzelmat, conseillère régionale d’Ile de France, démissionnaire de Debout La France, a été interrogée dans L’Incorrect. Extrait :

    Vous vous interrogez sur la mise à l’écart de personnalités prometteuses telles Damien Lempereur et la capacité d’influence de Jean-Philippe Tanguy sur Nicolas Dupont-Aignan ainsi que sur la composition de la liste de Debout La France. Auriez-vous une idée de la raison de cette influence néfaste ? Jean-Philippe Tanguy  joue t-il aujourd’hui auprès de NDA le rôle que jouait Florian Philippot hier auprès de Marine Le Pen ?

    Je me pose la question de la raison de cette influence mais je n’ai toujours pas la réponse. Il doit peut-être détenir des informations ou disposer d’un moyen de pression le rendant incontournable. Aujourd’hui en tout cas, Debout La France roule pour Jean-Philippe Tanguy et pas l’inverse. De nombreuses personnalités de la liste s’avèrent très déçues par la façon dont se déroule la campagne. Toute la stratégie d’alliances lancée avec les Amoureux de la France a volé en éclat par la seule volonté de Jean-Philippe Tanguy d’être troisième de liste.

    J’étais très enthousiaste devant cette dynamique qui s’est crée au Cirque d’Hiver. Aujourd’hui, des gens extrêmement talentueux comme Emmanuelle Gave ou Jean-Frédéric Poisson ont été évincées de façon fallacieuse et cruelle.

    Cela, alors que la place de quatrième de liste de Madame Zimmerman n’est pas remise en cause par la vidéo compromettante où, alors candidate UMP en 2014, elle tente par un discours qu’elle déclame voilée dans une mosquée auprès de la communauté musulmane de Metz, de récupérer leurs votes en sa faveur contre la  promesse de construction d’une grande mosquée.

    Le parallèle entre Florian Philippot et JPT est plus compliqué à faire car le premier est évidemment bien plus talentueux que le second. Mais dans leur volonté hégémonique et l’emprise qu’ils ont eu sur leurs chefs, la comparaison peut se faire effectivement. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-philippe-tanguy-dispose-t-il-dun-moyen-de-pression-contre-nicolas-dupont-aignan/

  • Intégration suédoise : la faillite…

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    Depuis les années 1960, la Scandinavie était vantée comme cette terre favorable à l’accueil des migrants, comme la terre de l’asile par excellence, prête à accueillir tous les réfugiés, qu’ils soient politiques ou économiques.

    Or, en moins de trois ans, ce modèle tant vanté par la pensée unique vacille sérieusement au point d’être remis en cause par les ressortissants nationaux en personne.

    La Suède fut, pendant très longtemps, l’exemple archétypal de la terre d’accueil. Résultat : aujourd’hui, d’après les premiers sondages, 40 % des Suédois estiment que les immigrés ne devraient pas bénéficier des mêmes droits sociaux que les nationaux. De même, un cinquième des Suédois pensent que la diversité menace la culture nationale et trois Suédois sur dix déménageraient volontiers en cas d’installation d’immigrés originaires du Proche-Orient à côté de leur lieu de résidence. Ce sont là des chiffres criants de vérité révélés par le journal Le Monde, pourtant peu enclin à remettre en cause le péril migratoire.

    Rendons-nous bien compte que la Suède est l’un des pays qui a accueilli le plus d’immigrés annuellement : plus de 140.000 par an, ces trois dernières années, soit un chiffre énorme comparé proportionnellement à sa population de dix millions d’habitants.

    Inutile de souligner que soixante ans d’ouverture des frontières a des conséquences identitaires marquées sur la vie nationale. « J’ai fait le choix de ne pas vivre à l’étranger, parce que j’aime le confort d’être chez moi. Mais parfois, j’ai le sentiment de ne plus savoir où je me trouve » : cet autre exemple tiré du même article du Monde souligne à quel point le sentiment de dépossession est entier. Le témoignage sincère de cette cinquantenaire appartenant à la classe moyenne suédoise n’est pas teinté de racisme ni même de xénophobie. Il s’agit simplement d’un cri d’alarme attestant de la menace identitaire qui guette notre vieille Europe.

    À trop défendre la culture des minorités, nos pays européens respectifs risquent sérieusement d’abandonner leurs propres rêves, leurs propres idéaux et surtout leur propre identité pour faire des soi-disant apports étrangers leur modèle culturel par excellence.

    Bastien Gorse

    https://www.bvoltaire.fr/integration-suedoise-la-faillite/

  • Stéphane Buffetaut refuse de voter LR

    Stéphane Buffetaut refuse de voter LR

    Ancien député européen sur la liste de Philippe de Villiers (1997-1999), ancien membre du CNI et de l’UMP, membre du PCD, Stéphane Buffetaut explique sur Nouvelles de France :

    Monsieur Wauquiez a fait un choix habile pour la tête de liste des Républicains aux élections européennes. François-Xavier Bellamy est un homme intelligent, assez ferme dans ses convictions et sa jeunesse en politique ne l’a pas empêché de faire une bonne campagne. A l’évidence, le président des Républicains comptait sur ce jeune candidat pour rallier un électorat conservateur qui aurait pu être tenté par le vote Rassemblement national ou Debout la France. C’était bien joué.

    Toutefois il ne s’agit pas d’une élection uninominale mais d’un scrutin de liste. Or la liste que mène François-Xavier Bellamy est composée d’hommes et de femmes qui sont loin de partager ses convictions. Il faut certes être rassembleur mais les sortants qui siégeaient au groupe du Parti populaire ont largement démontré pour certains leur complaisance à l’égard d’une machinerie européenne devenue folle, voire leur lâcheté lors du vote du rapport l’élue « verte de gauche » néerlandaise Judith Sargentini.

    Mais là n’est pas le plus préoccupant. Monsieur Bellamy siégera au groupe PPE dont le président Manfred Weber a déclaré que ses alliés naturels étaient le Parti socialiste européen et les Libéraux. Il serait intéressant de savoir si les électeurs de la droite conservatrice considèrent d’un cœur léger une alliance avec les socialistes européens et les libéraux qui sont porteurs d’une idéologie libérale-libertaire à tendance totalitaire.

    Autre question sérieuse: le préambule des statuts du PPE indique que cette formation travaille à construire une Union européenne fédérale. La droite conservatrice est-elle favorable à un Etat fédéral européen ? De surcroît, dans la réalité, il s’agit d’un Etat centralisé habité par une furie réglementaire et qui ne laisse aucune marge de manœuvre aux Etats membres dans les compétences qui lui ont été cédées. Le débat Europe fédérale ou Europe confédérale est depuis longtemps dépassé.

    Qu’est donc devenue l’Union européenne telle qu’elle est a été voulue par le PPE qui, depuis des décennies, a soutenu les divers présidents de la Commission européenne et les politiques qu’ils menaient ? De quelle idéologie est-elle porteuse ? […]

    https://www.lesalonbeige.fr/stephane-buffetaut-refuse-de-voter-lr/

  • L’Europe, c’est la guerre…

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    …Contrairement à ce que prétend Emmanuel Macron.

    Acculé, Emmanuel Macron sort l’artillerie lourde. Suivant une rhétorique trop connue, il dénonce avec véhémence le nationalisme, cause selon lui de toutes les guerres et de tous les malheurs. Il lui oppose l’Europe – et, avec elle, tout ce qui transcende les nations : le mondialisme, la supranationalité, l’ouverture des frontières identifiés au bien.

    C’est faux historiquement : la principale cause des guerres et des grands massacres du XXesiècle, ce n’est pas le nationalisme, c’est l’idéologie. C’est en tous les cas vrai pour la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide, les grands massacres de Staline ou de Mao, lesquels n’ont pas tué par nationalisme mais au nom d’une idéologie totalitaire.

    Le slogan de Macron est également faux en ce qui concerne l’Europe. On dit « L’Europe (celle de Bruxelles), c’est la paix. » Mais l’Europe était déjà en paix quand ont été mises en place les institutions européennes actuelles, à partir de 1957. Et depuis ? Qui est responsable de la guerre des Balkans, qui est responsable de la guerre d’Ukraine ? Sans doute les États-Unis, mais ils n’auraient pu rien faire sans l’appui des Européens et des instances de Bruxelles.

    Pourtant favorable à la construction européenne, l’ancien chancelier Helmut Schmidt n’a pas hésité, peu avant sa mort, à mettre en cause le rôle des commissaires de Bruxelles dans le conflit ukrainien.

    Aujourd’hui, les anti-Poutine les plus exaltés, dont certains envisagent même une guerre contre la Russie, se tournent vers Bruxelles. L’Union européenne lui a infligé des sanctions économiques lourdes et n’envisage pas de les lever. Cela, sous le prétexte de l’annexion de la Crimée qui offense, certes, le droit international, mais pas plus que l’indépendance de l’État mafieux du Kosovo encouragée par Bruxelles. Interrogé sur la défense européenne par un journaliste : « Pour se défendre de qui ? », Macron a répondu « de la Russie, par exemple ». Bien inutile provocation : l’Europe n’existerait qu’en se trouvant un ennemi !

    Les guerres qui ont ensanglanté le Proche-Orient au cours des dernières années, dont celle de Syrie, ont fait près de cinq millions de morts. Elles se sont toutes faites avec l’appui des instances de l’Union européenne, qui a ainsi subventionné largement l’Observatoire syrien des droits de l’homme, officine de propagande djihadiste basée à Coventry, voix des opposants à Assad. Elle a aussi imposé un embargo qui a fait souffrir presque autant le peuple syrien que les combats. Cette machine inhumaine se refuse à les abroger alors que la guerre est pratiquement terminée. Même chose au Yémen, où les famines dues aux sanctions tuent encore plus que les bombardements saoudiens.

    Les guerres récentes du Proche-Orient n’ont pas été causées par le nationalisme mais par la fureur idéologique des mondialistes américains, dits néo-conservateurs, relayée par les européistes de tout poil au nom des grands idéaux : droits de l’homme, démocratie, lutte contre le nationalisme. Ces guerres ont, au contraire, été désapprouvées par ceux que l’on taxe de nationalisme ou d’extrémisme, à droite ou à gauche.

    Pourquoi la construction européenne menace-t-elle la paix ? Parce qu’elle est elle-même une idéologie, ce qui veut dire un projet messianique de transformation de la condition humaine fondé sur des concepts simplificateurs : hier, l’abolition de la propriété ou des classes sociales, aujourd’hui, celle des nations. Les idéologues sont manichéens : ils diabolisent leurs adversaires intérieurs, mais aussi extérieurs, tenus pour des monstres innommables auxquels on ne saurait faire quartier : Milošević, Saddam Hussein, Assad… demain Poutine ?

    C’est cette approche idéologique propre à l’Union européenne qui menace la paix en Europe, bien plus que le nationalisme, une expression qui, dans la bouche de Macron et des mondialistes, ne désigne d’ailleurs que l’amour sain de sa propre patrie et donc l’attachement à sa souveraineté.

    Roland Hureaux

    https://www.bvoltaire.fr/leurope-cest-la-guerre/