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Europe et Union européenne - Page 463

  • CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS-UNIES : PARIS VA-T-IL CEDER A BERLIN ?

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    Le bloc-notes de Jean-Claude. Rolinat

    Pendant que les « gilets jaunes » défilent et captent l’attention des médias et du public, le pouvoir orchestre, en douce, dans ses arrières boutiques, quelques mauvais coups contre la France. La signature du pacte onusien de Marrakech en est une illustration. Mais il  y a une autre affaire qui pourrait se tramer dans le dos des citoyens français.

    Depuis la fondation des Nations Unies au lendemain de la deuxième Guerre mondiale, la France est avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’ex-URSS et la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, l’organe exécutif du « machin », comme disait De Gaulle. Une prime aux vainqueurs, en quelque sorte. Le siège onusien de la Chine changea, passant des mains du gouvernement du maréchal Tchang-Kaï-Tchek ,- celui de la Chine nationaliste réfugié dans l’ile de Formose (Taiwan) -, à celle de la Chine rouge, le gouvernement de Pékin. Après la reconnaissance du régime de Mao par, notamment, le Royaume-Uni, la France en 1964  et, surtout les USA du Président Nixon, Pékin devint aux yeux du monde la « seule Chine » au grand dam du gouvernement de Taipeh. Aujourd’hui, il semblerait que nos bons alliés allemands, faute de pouvoir accéder eux-mêmes à titre permanent au Conseil de sécurité, mènent une activité de lobbying pour éjecter, semble-t-il, leur partenaire d’outre Rhin, c’est-à-dire… nous !

    Prétexte, l’équilibre européen. C’est ainsi que le vice-chancelier de la République fédérale, Olaf Scholz, a déclaré, « Si nous prenons l’Union européenne au sérieux, l’U-E devrait également parler d’une seule voix au Conseil de sécurité des Nations unies (…) A moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’Union européenne ». Et ceci est exprimé au moment même où l’administration Trump ne semble plus accorder de statut diplomatique au représentant de cette Union européenne à Washington, au prétexte, tout à fait justifié, que l’U-E « n’est pas un Etat » !

    Une réforme, oui, un abandon, non

    La France propose une réforme du fonctionnement du Conseil de sécurité, en avançant l’idée d’un élargissement aux puissances montantes, une par continent, Inde, Nigéria ou Afrique du Sud, Brésil. Russes comme Américains estiment quant à eux, que l’institution onusienne est régulièrement bloquée par le fameux « droit de veto », dont les deux compères usent et  abusent réciproquement sans vergogne !

    Que va faire Paris alors que des voix s’élèvent, encore bien timides et isolées, pour suggérer que la France devrait se retirer au profit d’un partenaire européen ? Le Quai d’Orsay, par l’intermédiaire de son porte-parole a déclaré :

    « La France est favorable à l’élargissement du Conseil de sécurité (…) pour faire entrer comme membres permanents l’Allemagne, mais aussi le Japon, le Brésil, l’Inde ainsi que deux pays africains ».

    Un avocat des intérêts d’Outre-Rhin ?

    Paris qui, pour l’instant n’a officiellement rien choisi, s’efforce de cacher sa gêne derrière le paravent de sa bonne conscience européenne en disant qu’au-delà de son propre discours, la France s’efforce toujours d’exprimer le « consensus » européen tel qu’il ressortirait des décisions de son Conseil. Que fera Macron, européiste convaincu ? Voilà une bonne question à soumettre à un référendum : « Voulez-vous que la France abandonne son siège au Conseil de sécurité des Nations unies au profit de l’Union européenne ? ». Prenons tout de suite les paris ! Mais attention, il y a des voix étranges qui s’élèvent au sein de La République en Marche, - en marche arrière ? -, favorables à la « Grosse Germania », telle celle de cet Aurélien Taché, député du Val d’Oise, qui n’hésite pas à déclarer : « Le fait de transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen, c’est le cœur de ce que l’on va proposer aux élections européennes ».

    Ce jeune homme ferait mieux de lire et relire l’histoire s’il veut sauver en 2022 ou avant, son siège éjectable de parlementaire !

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  • Qu'est-ce qui est plus crétin qu'un Manuel Valls ? Une bande de gauchistes catalans qui le prennent pour un "fasciste"...

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    Source cliquez ici

    La campagne de Manuel Valls pour la mairie de Barcelone est décidément bien compliquée.

    Alors que les sondages semblent ne pas lui être favorables, sa sortie dans un quartier de la capitale catalane a été perturbé, mardi 4 décembre par quelques dizaines de militants d’extrême-gauche ou indépendantistes. 

    Certains, munis de drapeaux antifascistes et de banderoles prônant la liberté d’expression n’ont pas hésité à le qualifier de fasciste, raciste et lui intimant de rentrer en France.

    Manuel Valls n’a pas pu prononcer son discours jusqu’au bout dans les rue de Barcelone.

    Il a dû finir par quitter le quartier, escorté par des forces de l’ordre jusqu’au métro.

    NDLR SN : trop drôle... mais surtout, gardez-le et arrêtez d'insulter le fascisme !

  • Le « Grand débat » est un piège !

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    Par Étienne Tarride, avocat ♦ Pour Etienne Tarride, le « Grand débat » proposé par Emmanuel Macron et son gouvernement est plus dangereux qu’on l’imagine. Un pas de plus vers la « post-démocratie ». Explications.

    Dans une Démocratie, le débat a lieu tous les jours et n’est pas limité à des dates décidées par les pouvoirs publics. Dans une Démocratie, chacun des citoyens décide de quoi il veut parler et quand il veut en parler. Or, de même que les gens du pouvoir et ceux des médias dominants indiquent aux opposants, aujourd’hui, qu’ils veulent refaire l’élection de 2017 dès qu’ils émettent une critique, il y a fort à parier qu’ils leur diront demain qu’il n’est plus temps de donner son opinion puisque le débat est clos.

    Pourquoi ne pas décider, dans la foulée, que les élections auront désormais lieu l’année et le jour fixés par le pouvoir sans s’attacher à un vieux calendrier dépassé ? Pourquoi ne pas décider que les manifestations ne pourront se tenir que dans les lieux choisis par le pouvoir et que les revendications non déclarées à la préfecture trois jours à l’avance au moins exposeront leurs auteurs à des sanctions pénales ?

    Le « Grand Débat », moment autorisé de critiques et de propositions suivi du silence dans les rangs, est un pas de plus vers une post-démocratie vers laquelle nous avançons en pente douce. Une post-Démocratie qui n’est pas une dictature mais qui fait litière de nombre nos droits d’expression.

    Si la situation se présente ainsi,c’est d’abord du fait des partis politiques qui ne remplissent plus leur rôle. Ce sont les partis politiques qui ont pour mission première d’organiser des débats puis d’en faire remonter les conclusions vers les pouvoirs législatif et exécutif. Ils se sont tous montré défaillants et se sont transformés en des écuries présidentielles.

    La « République En Marche » a, de ce point de vue une responsabilité principale. Ce parti détient le pouvoir exécutif et l’essentiel du pouvoir législatif. L’organisation du pseudo Grand Débat montre d’abord que ce parti n’a pas su mener de débats en son sein ce qui était pourtant, à en croire son candidat pendant la campagne, sa vocation première. Convoquer un débat public pour tenter d’effacer cette carence est une opération à la limite de l’abus de pouvoir. Votre débat, faites- le chez vous d’abord.

    Le débat, continuons à le faire chez nous sans nous préoccuper des oukases publics. Apprenons à débattre avec des gens que nous estimons éloignés de nous et dont certains le sont peut-être moins que nous le croyons aujourd’hui. Je ne crois pas qu’il soit impossible de nous rapprocher sur quatre points capitaux :

    • L’Europe de Nations
    • L’immigration voulue et non subie
    • Une meilleure distribution des richesses
    • La réforme des institutions par une Constituante.

    Mais le « Grand Débat » à la Macron, c’est non.

    Etienne Tarride 12/01/2018

    https://www.polemia.com/grand-debat-piege/

  • Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc – Journal du lundi 14 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc

    Les Gilets Jaunes défient le temps. Pour le 9ème samedi consécutif, le mouvement s’est encore regonflé. De plus en plus de villes moyennes emboîtent le pas de la mobilisation, au mépris de l’essentiel des commentateurs.

    Société / Grand débat et petites diversions

    Alors qu’Emmanuel Macron a adressé une lettre pour esquisser les contours du grand débat national, une majorité de Français ne souhaite pas y prendre part. En cause : la crainte d’un débat verrouillé et sans solution possible.

    Politique / La machine RN en marche vers Bruxelles

    Dimanche, le Rassemblement National a présenté ses 12 premiers candidats pour les élections européennes. Une échéance cruciale pour le parti en tête des sondages.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-ix-regonfle-a-bloc

  • Immigration : L’Espagne empêche le bateau de l’ONG Open Arms de prendre la mer

    L’ONG de sauvetage de migrants Proactiva Open Arms a affirmé ce lundi que l’État espagnol empêchait son bateau Open Arms de prendre la mer pour aller secourir des migrants en Méditerranée.

    «De nouveau bloqués au port. La capitainerie de Barcelone (dépendant du ministère espagnol de l’Équipement, ndlr) refuse à l’Open Arms l’autorisation de partir vers la Méditerranée», a tweeté ce lundi matin l’ONG qui a son siège près de Barcelone.

    Open Arms
     
    @openarms_fund

    Bloqueados de nuevo en puerto.
    Capitanía Marítima deniega permiso para zarpar central.
    Motivo: Si los Estados incumplen sus obligaciones de salvamento nosotros tampoco debemos proteger sus vidas.
    Acabar con testigos para esconder sus muertos sin pudor. 

    1 273 personnes parlent à ce sujet

    «Nous empêcher de sauver des vies est irresponsable et cruel. De lâches politiciens mettent en marche le compteur de morts», a dénoncé le fondateur de l’ONG, Oscar Camps.

    […]

    La Voix Du Nord

    http://www.fdesouche.com/1141061-immigration-lespagne-empeche-le-bateau-de-long-open-arms-de-prendre-la-mer

  • Politique & Eco n°198 – UE : des origines viciées dès le départ ?

    A quatre mois des élections européennes, retour sur une construction hybride.

    1) Les origines : viciées dès le départ ? L’Europe est une civilisation, pas une nation.
    2) Les trois pouvoirs selon Montesquieu : qui est l’exécutif européen ?
    3) Maastricht, l’euro et la Commission de Bruxelles pour enchaîner les peuples et les Etats.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n198-ue-des-origines-viciees-des-le-depart

  • L’AfD brise un tabou et propose un Dexit « en dernier recours »

    Après la Grande-Bretagne, où un vote crucial sur le Brexit est prévu pour mardi, le débat sur une sortie de l’UE gagne l’Allemagne: l’extrême droite a décidé de faire campagne en ce sens, brisant ainsi un tabou national.

    Réuni en congrès à Riesa dans la région de Saxe ce dimanche, son principal bastion électoral, le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) a adopté un programme pour une sortie du pays de l’UE, en vue des élections européennes de fin mai.

    Les délégués du mouvement l’ont fait prudemment, sans fournir de date et en stipulant que le « Dexit », version germanique pour Deutschland du Brexit britannique, devrait intervenir « en dernier recours » si l’Union européenne n’était pas réformée de fond en comble « dans une délai raisonnable ».

    (…)

    Les Allemands attachés à l’Europe

    De nombreux délégués de l’AfD voulaient au départ un programme encore plus dur sur le « Dexit », avec une date-butoir fixée à l’issue de la prochaine législature européenne, à savoir 2024, pour la mise en place des réformes que le parti appelle de ses voeux. Mais les dirigeants de l’AfD ont fait pression pour que cette formation ne se lie pas les mains avec une date contraignante.

    L’AfD redoute plus fondamentalement, en allant trop loin sur le sujet, de s’aliéner une part importante de l’opinion allemande majoritairement pro-européenne.

    (…)

    L’Echo

    http://www.fdesouche.com/1140873-lafd-brise-un-tabou-et-propose-un-dexit-en-dernier-recours

  • Thierry Mariani : « Nous pouvons remettre l’Europe au service des Nations et de leurs peuples. »

  • Européennes : Marine Le Pen lance sa campagne et étrille Macron

    marine-le-pen-candidate-fn-a-la-presidentielle-le-26-fevrier-2017-a-saint-herblain-pres-de-nantes_5807921.jpgMarine Le Pen a donné le top départ de sa campagne pour les élections européennes, ce dimanche 13 janvier, à la maison de la Mutualité, à Paris, rapporte Le Figaro. 
    La présidente du RN veut faire de cette élection un référendum sur la politique d'Emmanuel Macron, embourbé dans la crise des « gilets jaunes ».
    Un objectif «  battre Macron », a martelé Marine Le Pen. Pour la présidente du RN, le chef de l’Etat est « le principal responsable de la situation (des gilets jaunes), c’est lui. Il n’incarne rien d’autre que la confusion, le tâtonnement et le désordre. Peut-être demain, le chaos ? ».  
    Marine Le Pen a estimé que « dans le contexte de la saine révolte des gilets jaunes », les européennes constitueront « l'occasion de dénouer la crise politique née de l'aveuglement, de l'intransigeance, du mépris de classe, de la spoliation fiscale et de la déconnexion humaine d'un président, dérangeant dans ses attitudes, inquiétant dans ses comportements, incompétent dans ses fonctions. » 
    La présidente du RN a également fustigé l'Europe actuelle, jugeant qu'avec son Rassemblement, « l'Aquarius n'accostera pas sur les côtes européennes ».
    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com

  • Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.