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Europe et Union européenne - Page 462

  • Ils ont tout cassé

    rodin-le-penseur.jpgSortir de la crise... mais comment? Le Premier ministre reçoit aujourd’hui à la demande du président de la république les chefs ou représentants des principaux partis politiques, dont Marine Le Pen, après les manifestations de gilets jaunes qui ont de nouveau dégénéré samedi. Elles auraient rassemblé 119 500 personnes, selon le décompte toujours un peu surréaliste dans sa précision effectué par le ministère de l’Intérieur. Dimanche, à son retour de la réunion du G20 à Buenos Aires,  Emmanuel Macron s’est rendu sur les Champs-Elysées,  quelques heures après les émeutes qui ont saccagé aussi de nombreuses villes de province -la préfecture du Puy-en-Velay a notamment été ravagée par les flammes- mais aussi, de manière emblématique pour les médias étrangers, Paris. Ce sont principalement les artères proches de la plus belle avenue du monde, l’Arc de Triomphe, les VIIIe, XVIe et XVIIe qui ont le plus souffert et dans une moindre mesure les Ier, IIe, IVe et IXe arrondissements. Rien que dans la capitale, une centaine de voitures ont été incendiées, des dizaines de boutiques  ont été pillées; on  déplore 133 blessés (dont 23 dans les rangs des forces de l’ordre) et  378 personnes ont été  placées en garde à vue (630 dans toute la France).

    Accompagné par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner et du secrétaire d’État Laurent Nuñez, Emmanuel Macron,  hué par une  partie des badauds réclamant sa démission , a tenu à se recueillir  sur la tombe du soldat inconnu.  La flamme en avait été éteinte par des individus qui l’ont piétiné, sales types qui ont aussi souillé l’Arc de Triomphe par des déprédations et des graffitis, malgré les efforts des gilets jaunes pour protéger ce monument des  profanateurs. Ce qui donne déjà une indication sur l’identité des casseurs. Les profils des manifestants/émeutiers arrêtés hier tout au long de la journée  seraient très divers d’après les informations qui ont filtré : des gilets jaunes trentenaires ou quadragénaires, souvent pères de famille, habitants de la France des oubliés au bout du rouleau et qui voulaient en découdre; des militants d’ultra gauche rompus à l’exercice, certainement les plus nombreux;  des jeunes de banlieues attirés par les potentiels pillages et paraît-il, quelques manifestants appartenant à la mouvance de l’ultra droite. Notons quand même que quels que soient les reproches que l’ont peut adresser à l‘extrême droite, ses activistes les plus énervés n’auraient jamais attaqué l’Arc de triomphe et n’ont pas pour habitude de s’en prendre aux boutiques pour faire leur course…

    Samedi, sur BFMTV,  Christophe Castaner a confessé que le gouvernement n’avait pas su expliquer aux Français ses réformes et ses actions, le dossier de la transition énergétique, bref avait « mal géré un certain nombre de séquences de communication. » Les petits Machiavel de l’exécutif ont aussi mal géré,  mal dosé leurs actions visant à priver les gilets jaunes du soutien populaire dont il bénéficie en associant cette mobilisation citoyenne  aux désordres, à l’anarchie, aux violences. Il est bien connu que l’extension du chaos profite en général au régime en place.  Les craintes d’un basculement révolutionnaire a pour effet de souder l’opinion autour d’un gouvernement, de relégitimer le pouvoir porteur de la violence légale pour rétablir l’ordre.

    Existe-t-il une stratégie de la tension pensée et voulue par la caste qui règne sur notre démocratie  confisquée comme nous  l’évoquions dernièrement? Invité de l’émission dimanche en politique sur France 3 hier midi, Marine s’est en tout cas  interrogée à l’instar des Français: « Y a-t-il une volonté politique de laisser les choses dégénérer ? Pourquoi les groupuscules d’extrême gauche ne sont pas dissous, pourquoi les laisse-t-on venir casser ? » Beaucoup de nos compatriotes estiment aussi qu’il y a bien eu une volonté délibérée du pouvoir politique, si ce n’est peut-être d’utiliser des agents provocateurs infiltrés,  du moins  de ne pas protéger l’Arc de Triomphe (qui l’avait été lors des manifs précédentes) contrairement aux boutiques de luxe sur les Champs-Elysées qui étaient, elles,  sécurisées. Ou doit-on en conclure  que 5000 CRS, gendarmes mobiles et policiers seraient dans l’incapacité de mettre hors d’état de nuire quelques centaines de casseurs? Ce qui ne serait pas rassurant quand on connait la situation qui règne dans les centaines de zones de non droit que les gouvernements successifs ont laissé s’étendre un peu partout sur notre territoire.

    Pour autant, la volonté sous-jacente de refiler le mistigri de la haine aux gilets jaunes ne fonctionne pas, dans une France tabassée par la violence économique, sociale, fiscale, qui compte huit millions de pauvres, six millions de chômeurs, et des millions de foyers qui basculent (ou craignent de basculer) dans la paupérisation, le déclassement. Selon le sondage Harris interactive pour RTL et M6, si 85 % des sondés désapprouvent le recours à la violence,  « les gilets jaunes sont (toujours) soutenus par 72% de Français après le rassemblement du samedi 1er décembre. Ce chiffre est similaire à celui mesuré juste avant le 17 novembre, première journée de mobilisation des gilets jaunes. Par ailleurs, près de 90% de Français estiment que le gouvernement n’a pas été à la hauteur des événements

    « E. Macron est dans la situation d’un gamin buté, qui refuse d’entendre ce que le peuple lui dit ! » notait la présidente du RN  hier qui réclamait une dissolution de l’Assemblée pour sortir de la crise.  Incapacité de se remettre en question que l’on constate aussi avec l’approbation  par le gouvernement français du  Pacte International sur les migrations, dit pacte de Marrakech. Celui-ci a été  refusé par l’Australie, l’Autriche, les pays baltes, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie,  la Hongrie, les Etats-Unis,  Israël,  l’Italie, la Pologne, la Serbie   la République Tchèque, la Slovaquie, la Suisse... Un pacte    qui, malgré la double langage consistant à nous dire qu’il s’agit de réguler et d’encadrer les flux migratoires, établit  une volonté de poursuivre l’immigration de peuplement. Ce qu’un article des Echos  qui lui est consacré résume benoitement :  «Beaucoup de bruit pour rien, estiment les partisans du pacte, les pays africains en tête, ainsi que Paris ou Berlin, où le consensus des dirigeants est favorable à l’immigration pour compenser la dénatalité. »

    Là aussi la caste méprise les voeux du peuple français. Le JDD confirme dans sa dernière livraison que « selon une vaste étude sur l’immigration en France, réalisée par l‘Ifop en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès et l’American Jewish Committee », les Français ont le ras-le-bol de l’immigration planétaire qu’ils subissent. Quel scoop! Après des dizaines d’enquêtes allant toutes dans le même sens ces dernières décennies et qui n’ont jamais été prises en compte par les Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron,  ce sondage indique (confirme) que l’immigration est perçue négativement  quant à son impact sur nos finances, notre sécurité,  notre identité, le statut de  la femme, la  cohésion  et l’avenir de notre pays…

    Selon, cette nouvelle enquête détaille le JDD,« le  verdict  (est) sans appel» : «une majorité de Français (52%) estiment que l’on accueille trop d’étrangers, et un peu plus d’un quart (27%) qu’on en accueille “suffisamment”. Cela veut dire, par déduction, que 79% ne veulent pas accueillir davantage de ces personnes. Dans le même esprit, 64% de nos concitoyens adhèrent à l’idée selon laquelle notre pays compte déjà beaucoup d’étrangers et accueillir des immigrés supplémentaires n’est pas souhaitable. Ce refus s’explique largement (77%) par la crainte qu’une politique trop accueillante n’attire encore davantage d’étrangers (la fameuse théorie de l’appel d’air), que la main-d’œuvre immigrée ne contribue à “tirer les salaires vers le bas (71%), que la différence de valeurs ne provoque des problèmes de cohabitation (60%) (…). 84% des Français pensent qu’on ne peut pas parler de l’immigration sereinement (…) près des trois quarts considèrent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte tandis que 7 sur 10 estiment que le pays n’a plus les moyens d’accueillir des immigrés. L’impact de l’immigration est perçu comme négatif sur les comptes publics par 64% des répondants (…) Le lien prétendu (sic)  entre l’insécurité et l’immigration, agité (sic)  par le Front National depuis les années 1980, fait l’objet d’une adhésion majoritaire…»

     Le fiscalisme confiscatoire a été le  point de départ, la mèche qui a allumé la  révolte, voire l’insurrection populaire des gilets jaunes. Ce qui conduit  experts et autres spécialistes à deviser doctement  sur les impôts, les taxes à baisser (ou non), les impôts pour les plus riches à rétablir (ou non). Or, cela fait des années que l’opposition nationale évoque non seulement les dégâts sécuritaires et identitaires générés par l’immigration massive, mais aussi son monstrueux coût financier dont nos compatriotes les plus modestes sont là aussi les premières victimes.

    Abstraction  faite de la grossière propagande de ceux qui, avec un  fanatisme sectaire assez inquiétant, tordent les chiffres pour nous prouver que l’immigration serait stable et serait  est une chance   pour la France, les travaux sérieux affirment l’inverse;  ce que même une démographe de gauche  comme Michèle Tribalat  admet  aujourd'hui.  Le site Polemia,  le relevait,  le  surcoût budgétaire dû à l’immigration est mis en lumière par de nombreux travaux: de 17 milliards dans une  étude de Jean-Paul Gourévitch (2012); de 42 milliards chez Pierre Milloz (1997) dont l’étude ancienne continue de faire référence par sa rigueur méthodologique, de 73 milliards chez Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards chez André Posokhow. Jean-Yves Le Gallou a  évalué à 18 milliards (en 2014 )le seul coût d’entrée et d’accueil des 200.000 immigrés supplémentaires annuels (coût en infrastructure notamment)».« Ces écarts de chiffres peuvent légitimement surprendre mais ils s’expliquent de trois façons : d’abord, par l’omerta statistique qui rend l’accès aux données difficile et qui implique de poser des hypothèses; ensuite, par les définitions retenues pour les populations étudiées; enfin, par le périmètre des dépenses et des recettes analysé. »

    Alors oui, constate Bruno Gollnisch, ce sont les partis qui se succèdent au pouvoir depuis trente ans qui ont tout cassé,  abîmé la France, enlaidi nos communes et nos paysages,  détruit des pans entiers de notre économie, liquidé notre industrie, paupérisé nos services publics,  nos territoires, pressuré les contribuables,  répandu partout  l‘enfer multiculturaliste et communautariste, méprisé le vote des Français    par idéologie et/ou pour se plier aux injonctions de Bruxelles et du lobby immigrationiste. Ce sont les mêmes qui, pour reprendre la formulation de feu le  grand sociologue Jules Monnerot, se livrent à des « rites d’exécrations », à  des « malédictions collectives à la mode du xxe siècle réputé civilisé » à l’encontre des résistants, traitent les gilets jaunes de suppôts de la peste brune, les  nationaux d’extrémistes  en les accusant de répandre la haine!   Mais encore une fois que peuvent leurs mensonges, armature de ce système vacillant,   face au choc du réel? Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir mais le pousser. Avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, nous sommes prêts à assurer l’alternative. Pour le peuple et avec lui.

    https://gollnisch.com/2018/12/03/ils-ont-tout-casse/

  • En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent contre le pacte mondial des migrations de l’ONU

    En Allemagne, le mouvement des Gilets Jaunes est apparu dans différentes villes. Mais ici, les revendications sont différentes. S’il est aussi question du niveau de vie, les Gilets Jaunes allemands mettent l’accent sur le coût de l’immigration. Ils militent contre le pacte mondial pour les migrations de l’ONU. Ils dénoncent aussi la dictature de l’Union Européenne. Et ils veulent la démission d’Angela Merkel.

    Avec de tels objectifs, rien d’étonnant à voir le mouvement Pegida prendre le gilet jaune.

    Et l’AfD n’est pas en reste. L’une des responsables régionales du parti a publié sur sa page Facebook ce visuel avec pour message : “Il faut bien le reconnaître : en matière de mode, les Français ont bon goût ! Je porte le gilet jaune. Et vous ?”

    Les images des manifestations allemandes de ce 1er décembre ne montrent pourtant qu’une minorité de manifestants arborant le gilet jaune.

    Ci-dessous, le rassemblement à Berlin.

  • [vidéo] Pourquoi le pacte sur les migrants pose-t-il problème ?

    Le Pacte mondial sur les migrations devrait être signé à Marrakech les 10 et 11 décembre par 190 pays mais il est de plus en plus contesté par certains pays d’Europe qui refusent de le ratifier.

    L’Autriche reproche notamment au document d’instaurer un droit à l’immigration. Explications.

  • Politiquement correct : la Grande-Bretagne s’enlise dans les scandales des viols commis par des gangs pakistanais

    sex-gangs-uk.jpgLes autorités du Royaume-Uni, à force de vivre dans la peur de déplaire au politiquement correct, d’être traitées de racistes, n’en finissent plus de s’enliser dans la fange du pire scandale sexuel et raciste qu’ait jamais connu le pays.

    Dans de nombreuses petites villes anglaises, pendant des décennies et des décennies, un vaste réseau de pédophiles et proxénètes, quasiment tous originaires du Pakistan ou d’Afrique, a semé la frayeur et la désolation parmi les familles ouvrières de Tedford, de Rotherham, Rochdale, Huddersfield, et tant d’autres. Droguées, battues, violées, manipulées et menacéespar ces gangs Indo-pakistanais actifs depuis les années 1980, l’enfer pour ces jeunes filles blanches dont certaines n’avaient que 11 ans au début de leur calvaire s’est éternisé sans que la police et les autorités locales n’interviennent : « les policiers avaient peur d’être traités de racistes, aussi ils préféraient laisser tomber » raconte le père d’une des victimes qui ajoute avoir été plus de 200 fois porter plainte au commissariat.

    Mais le drame de quelques unes de ces filles devenues femmes aujourd’hui persiste : hier victimes de violences sexuelles couvertes par des autorités craintives, aujourd’hui victimes de la justice britannique, tout aussi lâche que la police et les services sociaux.

    L’une d’elles, Sammy Woodhouse, crie sa colère sur twitter. Après avoir été violée quand elle avait quinze ans, elle a eu un petit garçon. Son père ? Arshid Hussain, un des responsables d’un de ces gangs pakistanais qui violaient, exploitaient sexuellement et contraignaient à la prostitution pendant des années ces filles anglaises. Les autorités anglaises admettent aujourd’hui que ce réseau est structuré comme une organisation terroriste, ce qui témoigne de sa dangerosité. Arshid Hussain a été condamné en 2016 à 35 ans de prison. Dans le cadre d’une procédure de placement, les autorités locales ont proposé à cet homme de lui accorder un droit de visite pour qu’il rencontre son fils, sur lequel il n’exerce pas d’autorité parentale, comme le rapporte The TimesLe journal britannique précise que le Conseil de Rotherham « a invité l’agresseur a joué un rôle actif dans le futur de l’enfant » et lui a proposé de recevoir les visites de son fils en prison.

    Une décision révoltante contre laquelle la mère de l’enfant s’insurge :

    « Cette histoire me concerne, concerne mon enfant, l’homme qui m’a gang-pakistanais-viol-grande-bretagne-filles.jpgviolée et le fait que le conseil de Rotherham lui a proposé de solliciter des droits parentaux sur mon enfant »,

    rappelle-t-elle sur Twitter.

    « La juridiction de Rotherham lui a offert la possibilité d’obtenir des droits parentaux sur mon enfant, alors même qu’un tribunal l’a condamné à 35 ans de prison et prouvé qu’il était un danger pour moi et pour d’autres enfants. J’ai aussi prouvé qu’il était un danger direct pour mon fils ».

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  • Révolte des Gilets Jaunes à Bruxelles : véhicules de police en feu

    Belgique – Les Gilets Jaunes manifestent à Bruxelles ce vendredi. Il faut se souvenir que si le mouvement des Gilets Jaunes est né en France, il s’est rapidement étendu en Belgique.

    Dans une certaine confusion, un appel à manifester à Bruxelles ce vendredi avait été lancé sur les réseaux sociaux par un individu qui avait ensuite fait marche arrière et annulé son appel. Mais l’idée lancée, d’autres Gilets Jaunes avaient rapidement fait savoir qu’ils avaient bien l’intention de se rendre malgré tout à Bruxelles.

    Depuis ce vendredi matin, quelques centaines de Gilets Jaunes avaient entamé des actions de blocage aux abords de la rue de la Loi, lieu du pouvoir fédéral belge. A midi, la police annonçait quelques 60 arrestations sans signaler le moindre incident.

    Mais cet après-midi, les Gilets Jaunes sont revenus avec détermination vers le barrage de police fixant la zone infranchissable. Les affrontements sont devenus de plus en plus violents. Les autopompes de la police ont copieusement aspergé les Gilets Jaunes. Et plusieurs véhicules de police ont été renversés et/ou incendiés. Depuis 16h, la police a fait savoir que tout porteur de gilet jaune dans les rues du centre de Bruxelles  sera potentiellement mis en état d’arrestation.

  • Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Lancement, au sein du Rassemblement national, du forum Terres de France, sur l’agriculture et la ruralité

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque sur Boulevard Voltaire le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables. Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre. Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs, selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.

    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer. À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel.Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise. Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.

    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.

    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national. Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

  • Loup Mautin : « En travaillant 70 heures par semaine, 40 % des agriculteurs gagnent 350 euros par mois »

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables.

    Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre.
    Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs , selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.
    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer.
    À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel. Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise.
    Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.
    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.
    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national.
    Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

    Loup Mautin

    http://www.bvoltaire.fr/loup-mautin-en-travaillant-70-heures-par-semaine-40-des-agriculteurs-gagnent-350-euros-par-mois/

  • Pacte migratoire de l’ONU – Pour Nicolas Bay, on cherche à aboutir “à la consécration d’un prétendu droit à la migration”

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    Si le gouvernement français soutient le pacte migratoire de l’ONU, le Rassemblement national s’y oppose logiquement, voyant dans ce texte la porte ouverte à de nouveaux mouvements migratoires.

    Selon Marine Le Pen, ce texte “exprime un immigrationnisme radical qui non seulement engage tous les pays à faire la promotion de cette immigration sans limite, mais fait disparaître le concept de clandestinité.”

    Nicolas Bay ajoute : “C’est toujours la même manière de procéder. On va aboutir à la consécration d’un prétendu droit à la migration présenté comme un nouveau droit de l’homme“.

    Diverses pétitions fleurissent sur le Net pour dénoncer ce projet de l’ONU. Exemple avec celle-ci : “Non au Pacte mondial sur les migrations qui met en danger la France et l’Europe

    Le Scan Politique
    @Le_Scan

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration» http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/28/01002-20181128ARTFIG00296-rn-et-lr-denoncent-l-avenement-d-un-droit-a-l-immigration.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1543432072 

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration»

    Le parti de Marine Le Pen a lancé une pétition contre la signature du pacte par la France.

    lefigaro.fr 
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  • Merkel, Macron et le pacte migratoire

    6a00d8341c715453ef022ad37dce57200c-320wi.jpgCourant décembre, trois réunions vont orienter la politique de l'Union européenne et conditionner son avenir.

    La conférence dite COP24 se tiendra à Katowice en Pologne. Elle prétendra trancher sur le climat. Elle préoccupe certes notre président préféré et les stratèges politiciens parisiens[1].

    Or nos grands habiles ne sauraient ignorer que deux échéances plus importantes et probablement plus explosives attendent les Européens. On y débattra, en deux temps, du projet tout à fait délirant d'un pacte mondial migratoire. IL consiste à imposer, à quelques pays cibles, considérés comme importateurs de main-d’œuvre, d'accueillir la misère du reste du monde.

    Chaque jour ce dossier s'aggrave. Et, dans certaines nations développées, un conformisme idéologique de plus en plus intolérant proclame une réponse que l'on qualifiera de complaisante.

    Rappelons avant tout que, si le projet onusien apparaît en surface comme ratifié par 190 États, bien peu nombreux se trouvent les pays d'accueil en capacité, en désir ou en capitulation devant l'application du principe.

    Or, le pacte doit être entériné à Marrakech les 10 et 11 décembre. Il doit cependant être dénoncé comme totalement faux de limiter les réticences à deux ou trois mauvais coucheurs. En mettant seulement en avant, le 27 novembre, les craintes de l'Autriche et de la Hongrie, Le Monde reste fidèle à ses habitudes. Il rappelle, mais de façon subliminale, leur défaite en 1918 et le démantèlement de l'Europe centrale.

    Et, certes les discours d'une Merkel, de l'actuelle commission Juncker à Bruxelles, de Macron en France, d'un Trudeau au Canada vont hélas dans le sens du projet et de sa moraline hypocrite.

    Au contraire, les grands pays du monde, dans les faits, ne se préparent pas à accueillir la vague migratoire qui en résulte, et qui se révélerait un tsunami. Les soi-disant experts onusiens manifestent au moins le mérite de nous en révéler la dimension. Leur chiffrage ne se limite pas aux 25 millions de réfugiés vrais ou faux. Il atteint actuellement une projection 9 (neuf) fois plus large soit 225 millions de « chances » pour leurs pays, offertes essentiellement à 400 millions d'Européens et aux Canadiens. Ce chiffre pour commencer…

    Notons qu’ailleurs personne ne s'y consent.

    Ne parlons même pas des pays musulmans riches : les pays du Golfe ou l'Arabie saoudite manifestent une compassion bien limitée envers leurs frères islamiques pauvres.

    Les États-Unis, où les bien-pensants feignent de rappeler qu'ils ont été peuplés d'immigrants, les refoulent activement à la frontière du Mexique. Mais ni la Chine, ni le Japon, ni la Russie, le plus vaste espace sous-peuplé du monde ne leur ouvre vraiment les bras. N'oublions pas que la raison principale de la victoire du Brexit en Angleterre en 2016 vient de ce dossier. L’immense Australie les rejette à la mer : ils n’y viennent plus.

    Le 28 novembre il se confirme que deux pays comme l'Italie[2] ou la Belle Province du Québec[3] se rallient à une opposition significative.

    Et, deux jours avant la conférence de Marrakech des 10 et 11 décembre, en Allemagne, les 7 et 8 décembre, les 1000 délégués de la droite en débattront.

    Ce 21 novembre, au Bundestag, favorable au texte, la chancelière a encore cru pouvoir soutenir que "la question migratoire ne peut être abordée que dans un cadre international, et il ne faut pas croire qu’un pays peut à lui seul affronter cet enjeu".

    En face Jens Spahn, candidat à sa succession et opposant au projet a pu obtenir, le 26 octobre que le congrès se prononce sur le texte. Sa rivale Annegret Kramp-Karrenbauer, au contraire, s’est prononcée sans ambiguïté en faveur du pacte tout en ronchonnant contre la double nationalité, ce qui ne fait, à terme, qu'aggraver le problème.

    Ceci concerne en fait l'ensemble de l'Union européenne puisque son enjeu déterminera le premier et le plus puissant des États-Membres. Hors d'Allemagne l'Union CDU-CSU, est considérée en général comme la représentative de la partie conservatrice de l'opinion. Mais, attelage un peu étrange, elle est composée d'un parti implanté dans l'ensemble des Länder et d'un autre qui domine en Bavière, ceci pratiquement depuis les élections régionales de 1946. Sous l'étiquette chrétienne-sociale, cette CSU constitue sans doute l'une des principales forces authentiquement étiquetées à droite outre-Rhin. Elle ne manque pas de se présenter comme très proche de partis homologues dans l'espace germanique, l'Union du centre en Suisse alémanique et l'ÖVP, parti populaire en Autriche. Une forte résonance fonctionne aussi dans des pays de tradition habsbourgeoise et catholique comme la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie et même la Pologne.

    La CDU qui, elle aussi, a le plus souvent dominé les autres Länder cherche aujourd'hui à survivre aux deux grandes erreurs émotionnelles imposées au pays par la chancelière Merkel. Celle-ci, en 2011, avait prétendu rompre avec le modèle dit "multikulti" laissait certes un espace économique social libre à ceux qu'on appelait des Gästarbeiter, des travailleurs hôtes. Mais on ne leur accordant pas ou très difficilement la citoyenneté allemande. L'idée nouvelle consistait à leur imposer une assimilation, comparable à [l'ancien] modèle français, l'apprentissage de la langue allemande, etc. Les immigrés allaient devenir citoyens, et électeurs, beaucoup plus vite, et ceci pour des raisons analogues à celles de la Troisième république en France, ou dans le Bas Empire Romain : la dénatalité. Rappelons que la plupart de nos dirigeants, à commencer par celle qu'on appelle Mutti, n'on pas élevé d'enfants.

    En 2015, faute pratiquement impardonnable aux yeux de la majorité de ses compatriotes, la chancelière allait élargir le champ de cette politique en accueillant massivement les réfugié, son fameux "wir schaffen das" – "nous y parviendrons". Cette nouvelle politique n'a pas seulement produit de graves remises en cause dans le paysage politique de son pays, elle a engendré un déséquilibre et une crise d'identité dans toute l'Europe.

    JG Malliarakis  

    [1] cf. Chronique de L'Insolent du 28 novembre : "L'Écologisme dictatorial persiste dans son mépris"
    [2] cf. "Les députés italiens adoptent la loi anti-migrants souhaitée par Matteo Salvini"
    [3] cf. "Le Québec envisage de réduire l’immigration"

    https://www.insolent.fr/

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    https://www.tvlibertes.com/les-gilets-jaunes-changement-de-cap-journal-du-jeudi-29-novembre-2018