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Europe et Union européenne - Page 464

  • Pour Alain Duhamel, Marine Le Pen est “plus forte que jamais”

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    Dans une interview à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, Marine Le Pen déborde d’optimisme quant à ses perspectives politiques. Cela se voit à travers la séquence des “gilets jaunes” où elle est particulièrement à l’aise. On voit bien que beaucoup des thèmes qui affleurent vont dans son sens et que son électorat est le plus proche des “gilets jaunes”.

    Pour Alain Duhamel, l’optimisme de Marine Le Pen est notamment dû au “mouvement populiste mondial”. Les populistes aujourd’hui sont au pouvoir aux États-Unis et au Brésil et progressent en Europe. Ce qui sont les adversaires de Marine Le Pen, sont aujourd’hui en mauvais état. C’est le cas d’Emmanuel Macron, qui n’a jamais été dans une situation aussi difficile, mais aussi Laurent Wauquiez qui visiblement est un des vaincus de l’affaire.

    Enfin, Marine Le Pen a également changé sa stratégie à propos de l’Europe. Elle se dit en situation de changer des choses de l’intérieur. Elle espère même que les populistes forment le premier groupe au prochain Parlement européen.

  • LA POLOGNE ET L’ITALIE TOMBENT D’ACCORD POUR RENFORCER LES FRONTIÈRES DE L’UE

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    z24345050IHMatteo-Salvini-i-Joachim-Brudzinski-na-wspolnej-ko.jpgLa Pologne et l’Italie se sont mis d’accord pour renforcer la frontière extérieure de l’Union européenne, a annoncé le ministre polonais des Affaires étrangères Joachim Brudzinski à l’issue des négociations avec le Premier ministre italien Matteo Salvini.

    Ce dernier a pour sa part souligné que Rome et Varsovie étaient disposés à coopérer en vue de construire une «nouvelle Europe».

    «La Pologne et l’Italie prendront part au nouveau printemps de l’Europe, à la renaissance des valeurs européennes», a affirmé M.Salvini au cours d’une conférence de presse.

    Selon lui, l’Europe d’aujourd’hui est «gouvernée par les bureaucrates», mais la situation sera différente après les élections européennes qui auront lieu en mai prochain.

    Lors de son séjour en Pologne, Matteo Salvini doit également se réunir avec le chef de file du parti au pouvoir Jaroslaw Kaczynski afin de discuter d’une nouvelle alliance eurosceptique.

    https://fr.sputniknews.com/international/201901091039572821-pologne-italie-frontieres-ue/

  • Mariani, Garraud, Juppé : la saignée des LR

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    Alain Juppé n’a pas renouvelé son adhésion aux LR. Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud ont envoyé leur démission des LR. Alain Juppé avoue, lors de ses vœux à la presse, mercredi 9 janvier à Bordeaux : « Je me reconnais de moins en moins dans cette famille politique. J’ai été un des tout premiers membres du RPR. C’est avec tristesse que je l’ai quitté, mais il y a une dérive vers des thèses qui sont celles très proches de l’extrême droite, et une ambiguïté sur l’Europe… Il y a des moments où je me demande qui j’entends à la radio ? Un membre de LR ou de RN ? »

    Thierry Mariani présente tout autant qu’Alain Juppé des lettres de noblesse de haut lignage RPR puisqu’il adhéra à ce parti, autrefois gaulliste, en 1976, alors qu’il était âgé de 18 ans : 42 ans dans la même formation, ce n’est pas rien ! Il justifie ainsi son ralliement à Marine Le Pen : « Je vais là où sont réellement mes idées, où j’ai des chances de les faire aboutir. » Une démarche de cohérence, en somme. De son côté, le haut magistrat Jean-Paul Garraud, ancien député UMP, et qui, lui aussi, figurera sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes, explique sa décision en déclarant que « finalement pour moi les valeurs du RPR d’hier sont celles du RN d’aujourd’hui ».

    On se demande alors qui a dérivé dans ses thèses. Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, qui ont toujours été sur une ligne souverainiste et, pour faire court, identitaire ? Ou Alain Juppé ? Alain Juppé, déjà hiérarque du RPR dans les années 90, quand ce mouvement, alors dans l’opposition à Mitterrand, prônait la fermeture des frontières, la suspension de l’immigration, la réservation de certaines prestations sociales aux nationaux, et soulignait l’incompatibilité entre l’islam et nos lois. Marion Maréchal-Le Pen n’avait, d’ailleurs, pas manqué de rappeler tout cela à Alain Juppé le 2 octobre 2014 lors de l’émission « Des paroles et des actes ». « Bravo, vous avez marqué un point… super », avait reconnu, un brin gêné, l’ancien Premier ministre. « Rétrospectivement, je pense que c’était une erreur », expliqua le maire de Bordeaux pour justifier son évolution idéologique, pour ne pas dire revirement. Évolution, revirement ou dérive ? Tout est une question de point de vue.

    Mais ce n’est évidemment pas Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud qu’Alain Juppé visait en évoquant ces membres de LR qu’on croirait membres du RN lorsqu’ils s’expriment à la radio, d’autant que ces deux-là avaient pris leurs distances depuis quelque temps avec le mouvement. Il visait ceux qui restent à bord du navire LR et tentent de convaincre de la possibilité d’une « troisième voie ». Mais le parti de Laurent Wauquiez semble subir à son tour le supplice du casse-noix que connut le Parti socialiste en 2017, si cruellement décrit par Mélenchon à l’époque : « Il faut que ça serre des deux bords : Macron et Mélenchon… Et au milieu, ça fait de l’huile. » »

    Alain Juppé évoque « une ambiguïté sur l’Europe » dans le discours des LR. Sur ce point, il n’a pas tort. Il a même raison ! Et il semblerait qu’aujourd’hui, le parti de Laurent Wauquiez est en train de faire mentir le cardinal de Retz puisque son excès d’ambiguïté opère pour l’instant à son détriment.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/mariani-garraud-juppe-la-saignee-des-lr/

  • Matteo Salvini appelle à la renaissance des vraies valeurs européennes

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Lors de la présentation de ses vœux, hier, Matteo Salvini a notamment déclaré ceci :

    L’Europe s’est habituée pendant des années à parler de l’axe franco-allemand, nous nous préparons à avoir un nouvel équilibre et une nouvelle énergie en Europe. […] La Pologne et l’Italie seront, absolument, les protagonistes de ce nouveau printemps européen, de cette renaissance des vraies valeurs européennes avec moins de finances, moins de bureaucratie et plus de travail, plus de famille et surtout plus de sécurité.

    Cet appel à une réforme de l’Union européenne a ensuite été poursuivie de sa part par des instructions sur la nécessité de fermer les frontières et ne pas céder « aux chantages de Bruxelles ».

    Cette allocution semble faire également référence à son implication dans la cause des Gilets jaunes ainsi qu’aux mauvaises relations entre la direction italienne et française ; puisque pour lui une nouvelle Europe qui sera portée par les Gilets jaunes et autres mouvements va bientôt voir le jour.

    https://fr.novopress.info/

  • Italie : arrestation de 15 trafiquants qui organisaient des traversées de combattants djihadistes en les faisant passer pour des réfugiés

    Après avoir reçu des informations d’un ancien djihadiste, la police italienne a arrêté 15 passeurs appartenant à une organisation soupçonné d’avoir aidé des djihadistes à entrer clandestinement en Europe en tant que demandeurs d’asile, via des traversées en bateau.

    Les arrestations ont eu lieu cette semaine dans les villes de Palerme, Trapani, Caltanissetta et Brescia.

    L’ancien djihadiste a fait sauter le couvercle de l’opération en disant à la police : « Il y a une armée de kamikazes en Italie ».

    Les procureurs ont ajouté que l’organisation, qui a en grande partie fait passer clandestinement des djihadistes de Tunisie, « constitue une menace actuelle et concrète pour la sécurité nationale car elle est capable de fournir à plusieurs migrants illégaux un passage maritime caché, sûr et rapide.’

    (…)

    Il Giornale

    http://www.fdesouche.com/1139127-italie-arrestation-de-15-trafiquants-qui-organisaient-des-traversees-de-combattants-djihadistes-en-les-faisant-passer-pour-des-refugies

  • Le vrai débat? Brisons nos chaînes!

    BCE.jpgLe sondage Ifop-Fiducial pour  Paris Match et Sud Radio, indique, sans grande surprise,  que les scènes de violences auxquelles les gros médias ont voulu réduire les récentes mobilisations des Gilets Jaunes, ont permis à l’exécutif de bénéficier d’un petit rebond. Le désordre étalé  permet souvent  aux détenteurs de l’ordre d’obtenir un sursis, une nouvelle légitimation. Emmanuel Macron gagne ainsi 5 points, avec 28% d’approbation de son action, Edouard Philippe 7 points, (33 % d’approbation). Pour autant, est-il noté, le chef de l’Etat enregistre « son deuxième plus mauvais score depuis le début de son mandat » et «pour la première fois, le Rassemblement National de Marine Le Pen (35%, + 2 points en un mois, + 13 points depuis septembre) détrône  La France insoumise» (30%, –4 points, -12 points depuis septembre). Invitée de Guillaume Durand sur radio classique, Marine Le Pen  s’est appliquée à mettre en lumière la  cynique et dangereuse  stratégie de survie de ce gouvernement qui consiste à criminaliser les Français qui rejettent sa politique, illustrée par « les vœux de hargne » de M. Macron qui s’est drapé dans «  la posture d’un chef de clan. » Il ne faut pas  que nos compatriotes  « (tombent)  dans le piège de ce gouvernement  qui est l’unique responsable  et coupable  de cette situation de violences, des désordres » a relevé Marine,  sachant que  les déclarations provocatrices de MM. Macron et Griveaux , de Mme Schiapa  contribuent sciemment à « (hystériser)  le débat. » « Le piège consiste à jeter des Gilets Jaunes  face à des policiers, à jeter de l’huile sur le feu .» Or, «ce sont des Français de part et d’autres qui bien souvent partagent les mêmes espoirs, les mêmes inquiétudes, les mêmes préoccupations ». Alors, a-t-elle précisé,  il s’agirait de « sortir par  le haut » de cette crise, par  une  « sortie par les urnes »  avec l’instauration de « la proportionnelle intégrale », du «  referendum d’initiative populaire », la «  dissolution de l’Assemblée nationale» pour entamer dans un hémicycle renouvelé et représentant  enfin tous les Français,  le débat essentiel sur  une nouvelle «  politique fiscale et sociale » 

    La présidente du RN a relevé également  que d’ores et déjà le grand débat  annoncé  par Benjamin  Griveaux avait été vidé de sa substance avant même de commencer , puisque les sujets centraux, ceux qui intéressent les Français,  ne seront pas abordés.  Sur le site de l’AgrifBernard Antony notait pareillement à ce sujet:  « il y a des limites à tout et il ne pourra évidemment être débattu de ce qui ne saurait être remis en cause, à savoir : la suppression de la peine de mort ; le droit à l’avortement, le mariage pour les homosexuels, le racisme des pseudo-antiracistes.  Et bien sûr, il ne sera surtout pas non plus possible de parler de l’immigration. (…) Somme toute, ce Griveaux, porte-parole du gouvernement macronien annonce aux Français un débat ou plutôt un non-débat, bordé, limité, circonscrit, surveillé, censuré. Des fois qu’ils parleraient de ce qu’il ne faut pas… Car lorsque le peuple parle du plus important, gare, il y a danger de populisme !»

    Populisme, c’est-à-dire, phénomène politique par lequel le peuple réaffirme son droit d’être entendu, écouté, de recouvrer la maitrise de sa souveraineté, de son  destin,  qui,  loin d’être un danger  , constituerait plutôt la réaction de survie  d’une communauté nationale trahie par ses élites hors-sol. Sur voxnrNicolas Bonnal rappelait à bon escient   «l’admirable étude» sur La révolte des élites  (parue en 1994 mais plus actuelle que jamais)  de Christopher Lasch qui  écrivait :« Naguère c’était la révolte des masse qui était considérée comme la menace contre l’ordre social… De nos jours, la menace semble provenir de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie» « (Une caste qui)  a peu le sens d’une gratitude ancestrale ou d’une obligation d’être au niveau des responsabilités héritées du passé. Elle se pense comme une élite qui s’est faite toute seule et qui doit ses privilèges à ses efforts. » « Le multiculturalisme leur convient parfaitement car il évoque pour eux l’image d’un bazar universel où l’on peut jouir indéfiniment de l’exotisme…Leur vision est celle d’un touriste, ce qui a peu de chances d’encourager un amour passionné de la démocratie. »« (Elites qui) sont sorties de la vie commune, elles ne voient plus l’intérêt de payer pour des services publics qu’elles n’utilisent plus. »« Lorsqu’ils se trouvent confrontés à de l’opposition devant leurs initiatives,  écrivait encore Cristopher Lasch, ils révèlent la haine venimeuse qui se cache sous le masque de la bienveillance bourgeoise. La moindre opposition fait oublier aux humanitaristes les vertus généreuses qu’ils prétendent défendre. Ils deviennent irritables, pharisiens, intolérants. Dans le feu de la controverse, ils jugent impossible de dissimuler leur mépris pour ceux qui refusent de voir la lumière…ceux qui ne sont pas dans le coup, pour parler le langage du prêt-à-penser politique »…

    «Cette élite virtuelle (…) souligne M. Bonnal,  n’a plus aucune attache avec son pays et ses racines. Elle a été mondialisée, comme le disait Jean-Pierre Chevènement, elle a été convaincue que l’Etat-nation est  une monstruosité  et elle se moque de son cheap ex-concitoyen voué aux gémonies et diabolisé comme populiste, bon à être jeté dans les poubelles de l’histoire. Le remplacement de population, elle s’en accommode mieux que les autres puisque les populations elle n’est pas pour les côtoyer, mais pour les exploiter. Cette classe bobo-techno est transhumaine sans le savoir… Elle marche plus vite que ses robots. »

    Il y a un mois déjà, Jean-Pierre Maugendre, invitait les Gilets Jaunes à se poser les bonnes questions, ils sont fort heureusement  nombreux à le faire et à y apporter des réponses sensées. Il rappelait ainsi que « depuis longtemps, la France n’est plus maîtresse de son destin. Elle n’est plus un état indépendant, libre de faire les choix qu’impose sa situation. Ainsi,en raison des accords de Maastricht le déficit public ne peut dépasser 3% du PIB. Lié à l’Euro, notre pays ne peut dévaluer sa monnaie afin de retrouver une compétitivité perdue. Le seul moyen est de peser, à la baisse, sur les salaires et pour cela de faire appel à une main d’œuvre immigrée moins exigeante. Endettée d’un montant à hauteur de son PIB soit 2300 milliards d’Euro, 37 259 € par habitant, la France est entre les mains des détenteurs de sa dette, placée sur les marchés financiers internationaux. L’intérêt de la France n’est clairement pas la préoccupation majeure de ces institutions. Il y a deux manières de conquérir et d’asservir une nation, l’une est par les armes, l’autre par la dette disait John Adams, deuxième président des États-Unis. 80% des lois votées à l’Assemblée Nationale ne sont que la transposition en droit national de directives européennes. Au titre des accords de Schengen la France n’a plus la maîtrise de ses frontières (…). Le processus auquel nous assistons est En Marche depuis longtemps. Anatole France qu’il sera difficile de faire passer pour un suppôt de la réaction conservatrice écrivait en 1908 dans L’île des pingouins :  Après s’être soustraite à l’autorité des rois et des empereurs, la France s’est soumise à des compagnies financières qui disposent des richesses du pays et, par les moyens d’une presse achetée, dirigent l’opinion. »

    C’est donc  à bon escient que l’on  entend aussi, au nombre des revendications des Gilets jaunes, la remise en cause de la loi dite Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973. La  nocivité  de celle-ci  – les  esprits taquins  soulignent que M. Pompidou avait fait  carrière à la banque Rothschild, comme un certain Emmanuel Macron- est évoquée de longue date par Marine;  ce fut un des thèmes de sa première campagne présidentielle en 2012, mais aussi par Nicolas Dupont-Aignan,  Jean-Luc Mélenchon, de nombreux économistes, essayistes, intellectuels, cercles   de la  mouvance souverainiste et patriote.

    Cette loi a pour conséquence « d’interdire au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». L’Etat français se trouve ainsi de facto sous l’emprise financière directe des banquiers privés. Il a donc été accepté  par nos dirigeants le transfert de la création monétaire au secteur privé, en clair aux banques privées. Nous empruntons désormais à un taux de 3% à des banques alors que la banque centrale publique prête elle à 1% .

    L’article 104 du traité de Maastricht rappelle Bruno Gollnisch,  a achevé de « verrouiller » le dispositif en ôtant le droit de création monétaire à la Banque de France , qui n’est plus qu’un simple relais, une chambre d’enregistrements des décisions prises par la Banque Centrale Européenne (BCE) de Francfort et en livrant notre monnaie aux banques et autres sociétés d’assurance. Or, la dette publique française est largement due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Fin 1979 notre dette s’établissait à 239 milliards d’euros, fin 2008 à 1327 milliards d’euros, à 2322 milliards 10 ans plus tard, selon le décompte opéré le 30 septembre  dernier et rappelé plus haut par M Maugendre.  Soit prés de 100% du PIB,  une hausse de 2000  milliards en 40 ans, pendant lesquels nous avons dû nous acquitter de  plus de 1400 milliards d’intérêts ! On le voit, si grand débat il doit y avoir, il devrait en toute logique, aller au fond des choses. Mais ce régime acceptera-t-il que soit dévoilée, exposée sur la place publique, toute  l’étendue de ses trahisons, de ses obstinations coupables, de ses lâchetés? 

    https://gollnisch.com/2019/01/10/le-vrai-debat-brisons-nos-chaines/

  • Le très jeune Jordan Bardella, tête de liste aux Européennes pour le RN

    Le Rassemblement National vient de désigner officiellement sa tête de liste aux Européennes lors d’un bureau exécutif ce dimanche 6 janvier. Ce sera le très jeune Jordan Bardella, conseiller régional d’Île-de-France, âgé de 23 ans. Exit donc les figures phares de l’ex-Front National. Comme si cette jeunesse pouvait faire fuir les mauvais présages et rebooster le parti de Marine Le Pen en perte de vitesse malgré une conjoncture économique et sociale qui devrait lui être favorable…

    “Dans cette période trouble, il faut donner des signes d’espoir à notre jeunesse, montrer qu’on donne la chance à des jeunes issus de milieux populaires”, a fait valoir Louis Aliot sur BFMTV et RMC.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-tres-jeune-jordan-bardella-tete-de-liste-aux-europeennes-pour-le-rn/103309/

     

     
  • La France subit-elle une immigration de peuplement ?

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ La politique d’immigration de la France peut-elle être qualifiée de peuplement ? Les termes habituellement utilisés sont issus des catégories administratives : regroupement familial, études, asile, travail, etc. Pourtant, selon Paul Tormenen, différentes caractéristiques d’une véritable politique de peuplement par l’immigration seraient bien présentes dans notre pays.

    La politique d’immigration de peuplement est déclinée en une série de mesures et d’actions administrées par le pouvoir politique. Elle s’applique tant dans la gestion des entrées sur le territoire national que dans la gestion des migrants légaux et clandestins présents en France. Des mesures récentes ne viennent que renforcer cette tendance.

    La politique de peuplement en matière d’arrivées d’étrangers

    Les entrées illégales : La maîtrise des frontières est une dimension essentielle de ce qui « fait nation ». La France a abdiqué cette prérogative en signant l’accord de Schengen en 1985. Cet accord permet cependant dans certaines circonstances une suspension temporaire de la libre circulation entre pays européens. Compte tenu de la pression migratoire et de la menace terroriste, le contrôle des frontières nationales a été rétabli jusqu’en avril 2019. Mais comme l’indique une note des autorités françaises adressée au Conseil de l’Union Européenne (1), « il ne s’agit pas de contrôles systématiques mais d’une possibilité de procéder à des vérifications d’identité aux frontières, par dérogation aux règles de la libre-circulation dans l’espace Schengen ».

    Les conséquences de la politique de contrôle aléatoire et non systématique des entrées sur le territoire sont tangibles. Par exemple dans la ville de Bayonne, près la frontière franco-espagnole, une centaine de clandestins arrivent chaque jour, souvent en taxi, comme le relate la presse quotidienne régionale (2). Plus globalement, le Pôle national d’analyse migratoire estime que le nombre de clandestins qui entrent annuellement en France est passé de 26 000 en 2014 à 79 500 en 2017 (3).

    Le gouvernement a délibérément décidé de ne pas procéder, à tous les points de passage aux frontières, à des contrôles systématiques et continus. La frontière franco-espagnole est ainsi devenue la nouvelle porte d’entrée des clandestins dans notre pays (4). L’immigration de peuplement est donc favorisée dans le cas des entrées illégales par le laxisme du pouvoir politique dans sa gestion des frontières.

    Les entrées légales : L’immigration de peuplement est également organisée par l’octroi de titres de séjour toujours plus nombreux. Des spécialistes de la question (5) en soulignent l’ampleur depuis plusieurs années, ainsi que les transformations que ce phénomène implique dans la société française. Les chiffres de l’INSEE montrent une envolée depuis 2012 des premiers titres de séjour délivrés à des immigrés extra-européens (6), ceci bien que notre pays ne brille pas par sa cohésion sociale et le dynamisme de son économie. 262 000 nouveaux titres de séjour ont ainsi été délivrés en 2017. Le fait que l’immigration de travail soit très minoritaire dans le nombre de premiers titres de séjour délivrés illustre la volonté d’organiser une immigration de peuplement. C’est-à-dire une action délibérée visant à accroitre la population du pays avec des étrangers.

    La politique de peuplement passe par la répartition administrée des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile

    La politique de peuplement passe également par l’accueil inconditionnel des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile et leur répartition sur le territoire.

    Les jeunes étrangers sont de plus en plus nombreux à se prévaloir de leur minorité pour demander une prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Ils seraient selon les chiffres officiels 40 000 en ce début d’année (7). Le phénomène a pris une telle ampleur que de nombreux départements connaissent une saturation de leurs capacités d’accueil. Pour « résoudre » ce problème, ou à tout le moins en réduire les effets, le gouvernement a décidé par Décret ministériel pris en 2016 d’appliquer une clef de répartition des orientations des mineurs étrangers. L’objectif est de « répartir de manière proportionnée les mineurs entre les départements » (8). Il en résulte que des départements qui étaient jusqu’à maintenant à l’écart des flux d’immigration se voient imposer de fait la création de structures d’accueil pour les jeunes étrangers et/ou de les loger à l’hôtel (9). On commence à assister à des arrivées en nombre de jeunes étrangers dans les chefs-lieux et autres communes de départements, à la recherche d’une prise en charge impliquant hébergement, nourriture, loisirs, formation et recherche d’emploi.

    Les demandeurs d’asile sont également de plus en plus nombreux dans notre pays (10). Près de 120 000 ont fait cette démarche en 2017. A l’arrivée, seule une minorité se verra reconnaitre le statut de réfugié. Il est vrai que le « benchmarking » (comparaison entre pays) tourne souvent à « l’avantage » de la France (11). Les règles françaises permettent à des ressortissants de pays sûrs de demander l’asile et de s’inscrire dans le processus d’assistance sociale (demande d’asile, prise en charge, allocations, etc.). Ainsi, les ressortissants d’Albanie et d’Haïti figurent parmi les pays en tête du nombre des demandes d’asile en France (12). Des pays que l’on ne peut pas considérer comme des « zones de conflit ». Le phénomène a atteint une telle ampleur que la Cour des comptes parlerait de l’asile en France comme d’une nouvelle filière d’immigration clandestine (13).

    Comme pour les mineurs étrangers, les structures d’accueil, essentiellement présentes dans les métropoles, sont arrivées à saturation. A tel point que les centres d’hébergement d’urgence prévus pour les SDF logent des demandeurs d’asile et que des campements sauvages émergent dans différentes villes. L’étude d’impact de la Loi asile et immigration (14) fait le constat en février 2018 que « les flux de demandeurs d’asile sont en constante progression dans certains territoires. Les régions de l’Île-de-France, d’Auvergne-Rhône-Alpes, des Hauts-de-France et du Grand-Est sont principalement concernées ».

    Sous l’impulsion du Président de la République qui a fait en septembre 2017 de la « mise à l’abri » des migrants, indistinctement légaux et clandestins, une priorité (15), des centres d’accueil et d’hébergement voient le jour dans de nombreux points du territoire. La Cimade, une association d’aide aux migrants, en dresse une cartographie impressionnante (16). Des crédits toujours plus importants sont alloués pour créer de nouvelles structures (17).

    Pour y établir les migrants, une répartition administrée a également été mise en place avec la Loi asile et immigration promulguée en 2018 (article 13) (18). Cette répartition des demandeurs d’asile est organisée selon un schéma national d’accueil. « Le projet de loi entend équilibrer la répartition de ces flux sur le territoire national » et « mettre en place un mécanisme d’orientation directive des demandeurs d’asile vers une région déterminée dans certaines conditions », peut-on lire dans l’étude d’impact du projet de Loi. Si les demandeurs d’asile ayant obtenu une réponse positive auront le choix de s’établir où bon leur semble, ils auront été préalablement répartis de façon administrée et installés en différents points du territoire. Comme le relate l’Observatoire du journalisme, la presse quotidienne régionale annonce les ouvertures de nouvelles structures d’accueil pour les demandeurs d’asile et mineurs étrangers en province comme autant de bonnes nouvelles (19).

    On le voit, la politique du gouvernement aboutit à accueillir un nombre toujours croissant d’étrangers en France. L’immigration de peuplement est rendue possible par :

    • l’absence de maîtrise des frontières nationales,
    • un nombre croissant et élevé de titres de séjour délivrés,
    • l’accueil inconditionnel des mineurs étrangers et demandeurs d’asile,
    • le nombre dérisoire de reconduites à la frontière ou dans le pays d’origine,
    • la répartition administrée sur le territoire des mineurs étrangers et des demandeurs d’asile.

    En matière de flux, les entrées en France, tous motifs confondus, ne font qu’augmenter. Les jeunes étrangers et demandeurs d’asile présents sur le territoire sont répartis en différents points du pays en application de ratios, les départements les moins pourvus étant sommés de rattraper rapidement un retard sans doute considéré comme insupportable. Nous sommes donc en présence d’une politique gouvernementale visant à organiser un peuplement sur l’ensemble du pays. Quant à l’avis de la population, c’est un autre problème…

    Paul Tormenen 05/01/2018

    (1) « Les contrôles aux frontières prolongés jusqu’en avril 2019 ». Le Figaro. 5 octobre 2018.

    (2) « Afflux de clandestins à la frontière franco-espagnole : un problème de prise en charge pour les médias ». OJIM. 12 novembre 2018

    (3) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018

    (4) « Pourquoi l’Espagne est devenue la nouvelle route des migrants ». Le Progrès. 22 octobre 2018.

    (5) « Immigration, la catastrophe, que faire ? ». Jean-Yves Le Gallou. 2016. « Une guerre sans fin ». Pierre Lellouche. 2017. Les ouvrages de la démographe Michèle Tribalat et de Jean-Paul Gourévitch.

    (6) « Les chiffres de l’immigration en France ». Le Figaro. 20 juin 2018.

    (7) « Congrès de l’ADF-Départements, l’amorce d’un dégel ? ». Assemblée des Départements de France. 18 novembre 2018

    (8) Décret 2016-840 du 24 juin 2016. Legifrance. JO 26 juin 2016. Décision du 26 avril 2018 fixant pour l’année 2018 les objectifs de répartition proportionnée de l’accueil des mineurs. JO 10 mai 2018.

    (9) « Montpellier, la situation complexe de ces mineurs étrangers protégés ». Le Midi Libre. 2 novembre 2018.

    (10) « La France débordée par les demandes d’asile ». Le Figaro. 29 août 2018.

    (11) « Oui, les migrants font du benchmarking ». Le Figaro. 1er juin 2018.

    (12) Chiffres clefs. Demandes d’asile. Ministère de l’intérieur. 12 juin 2018.

    (13) « Ce que révèle le rapport confidentiel de la Cour des comptes sur le droit d’asile ». 20 minutes. 13 avril 2015.

    (14) Etude d’impact. Projet de Loi asile et immigration. Assemblée nationale. 20 février 2018.

    (15) « Emmanuel Macron veut « une réorganisation en profondeur » de la politique d’asile et d’immigration ». La Gazette des communes. 6 septembre 2017.

    (16) Dispositif d’accueil des demandeurs d’asile, état des lieux. Cimade. 18 novembre 2018.

    (17) Rapport sur le projet de Loi de finances. Assemblée nationale. 11 octobre 2018.

    (18) Loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée. Article 13. JO 11 septembre 2018.

    (19) « L’accueil des migrants en maisons de retraite vu par la PQR : un filet d’eau tiède ». OJIM. 13 mai 2018.

    https://www.polemia.com/france-subit-immigration-peuplement/

  • Un axe Rome-Varsovie pour un « nouveau printemps européen »

    Un axe Rome-Varsovie pour un « nouveau printemps européen »

    Matteo Salvini a déclaré mercredi à Varsovie que l’Italie et la Pologne seraient les « protagonistes du nouveau printemps européen » qu’il appelle de ses voeux pour réformer l’Union européenne.

    « l’Europe s’est habituée pendant des années à parler de l’axe franco-allemand, nous nous préparons à avoir un nouvel équilibre et une nouvelle énergie en Europe ».

    « La Pologne et l’Italie seront, absolument, les protagonistes de ce nouveau printemps européen, de cette renaissance des vraies valeurs européennes avec moins de finances, moins de bureaucratie et plus de travail, plus de famille et surtout plus de sécurité ».

    « La sécurité ne s’obtient pas en aidant les contrebandiers, les trafiquants et les ONG complices, mais en défendant le droit de chaque pays à protéger ses frontières. Celui qui cède au chantage de Bruxelles ou des ONG rend un mauvais service non seulement aux Italiens, mais à tous les Européens ».

    https://www.lesalonbeige.fr/un-axe-rome-varsovie-pour-un-nouveau-printemps-europeen/

  • Dans quel Etat j’erre?

    europe-des-nations-276x300.jpgLouis Aliot l’a annoncé (confirmé) sur BFMTV lundi, c’est le jeune (23 ans) et  talentueux  Jordan Bardella, responsable de Génération Nation et Conseiller régional d’Ile-de-France, qui sera la tête de liste du RN pour les élections européennes. Hier, ce sont l’ex ministre des Transports Thierry Mariani et le magistrat et ancien député Jean-Paul Garraud qui ont officiellement déclaré qu’ils rejoignaient la liste du RN et de facto, quittaient LR, dont ils auraient été de toute façon exclus. En septembre dernier, M. Garraud, cofondateur avec M. Mariani du courant La droite populaire au sein de l’UMP, avait déclaré: « Je partage la philosophie et les orientations du Rassemblement National parce qu’il y a des choses que je ressens profondément comme l’identité et la souveraineté. C’est par le politique qu’on peut agir. Dans l’urgence, je suis prêt à aller au bout de la démarche. »

    Thierry Mariani, né en 1958, encarté au RPR dès 1976, n’a pas eu, bien sûr, toujours des mots aimables vis-à-vis de l’opposition nationale, populaire et sociale qu’il a combattu sur le terrain électoral. Mais il a su évoluer, comme beaucoup de nos compatriotes  confrontés au choc du réel. En septembre 2012, au moment ou M. Mariani formulait déjà des propositions très fermes pour contenir l’immigration, nous nous interrogions: « la grande question est de savoir si l’UMP est  réformable  de l’intérieur, ou si le destin des membres (sincères) de La droite populaire n’est pas justement de larguer les amarres, de quitter un parti voué à l’implosion comme l’a affirmé Marine Le Pen et de s’allier à terme avec l’opposition nationale autour d’une plateforme commune ?»

    M Mariani a donc fait le choix de larguer les amarres avec un parti miné par ses incohérences internes, l’immigrationnisme, l’atlantisme, le mondialisme d’une large partie des ses figures. Lui le gaulliste, n’avait pas hésité à saluer en 2013  la mémoire d’un ex militant de l‘OAS, l’écrivain  Dominique Venner, héraut du combat identitaire. Ex ministre des transports de Sarkozy l’américain, dont l’intervention en Libye a eu les calamiteuses répercussions que l’on sait, il s’est signalé par son soutien ces dernières années à la République arabe syrienne en lutte contre le terrorisme islamiste et par son souhait d’un rapprochement avec la Russie. Il motive aujourd’hui son ralliement au courant national au nom de son attachement, plus que jamais, à «la question de l’identité et de l’immigration.» «On rejoint la liste du RN avec Jean-Paul Garraud parce qu’aujourd’hui, c’est celle qui correspond le plus à nos convictions pour changer l’Europe. » «Chez Les Républicains, on est dans une impasse stratégique avec une absence de liste claire.»

    Ce combat pour la défense de l’identité des peuples européens, au sein d’une Europe des nations souveraines et des libres coopérations,  suscite encore et toujours la haine des supplétifs de l’euromondialisme. On le constate en Allemagne où la main des idiots utiles d’extrême gauche apparaît derrière la série d’attaques (huit depuis la mi-décembre) menées contre les permanences du parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD). Un attentat à la bombe a même été perpétré le 3 décembre en Saxe contre des bureaux de l’AfD. Ce lundi 7 janvier, Frank Magnitz, député et responsable local de l’AfD,  a été très violemment agressé par trois individus cagoulés dans sa ville de Brême,  «frappé à terre presqu’à mort» a constaté son collègue et camarade Jörg Meuthen. M. Magnitz a échappé certainement au pire grâce à l’intervention d’un ouvrier travaillant sur un chantier à proximité. Bruno Gollnisch se joint au député et coprésident de l’ENL,  Nicolas Bay, qui a souhaité bon courage à Frank Magnitz et a apporté son soutien à l’AfD dans cette épreuve.

    Une violence qui, comme en France, est implicitement encouragée outre-Rhin contre les nationaux, les patriotes, tous ceux qui ont le front de refuser le multiculturalisme et l’effacement de toutes les frontières. Et les gouvernements européens qui ne veulent pas de cette politique bruxelloise du laisser-faire, laisser-passer,  laisser-couler, sont désignés à la vindicte avec une hargne qui contraste avec toutes les belles paroles sur  la paix et l’unité qui doit régner entre membres de l’UE.

    En septembre dernier, furieux du refus de la Hongrie  et de la Pologne d’accueillir des quotas d’immigrés clandestins (migrants, réfugiés...), le ministre socialiste des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian,  affirmait qu’il ne fallait pas « laisser (le) sujet (de l’immigration) aux populistes et aux marchands d’illusions », et qu’il fallait mettre à l’amende lesdits gouvernements. « Chaque État membre est libre d’élire les dirigeants qu’il souhaite, mais notre vision de l’Union européenne comme cercle premier d’alliance et de valeurs n’est pas compatible avec des gouvernements qui n’en respectent pas les principes fondamentaux, ne se sentent aucunement liés par la solidarité communautaire. (Ces pays) ont une approche utilitariste de l’Union, dans laquelle ils ne choisiraient que ce qui les intéresse, et en premier lieu la redistribution d’argent ». « Nous ne sommes pas prêts à payer pour cette Europe-là » claironnait M. Le Drian.

    Les Européens, eux, ne veulent plus payer tout court pour la folle politique d’immigration. Nouveau chantage, deux ONG immigrationnistes allemandes, Sea-Eye et Sea-Watchfinancées parGeorge Soros, complices de fait des trafiquants d’êtres humains, des mafias de passeurs, retiennent sur deux navires plusieurs dizaines de clandestins au large de Malte. Ils intiment l’ordre aux gouvernements européens de les accueillir et sont soutenus dans leur démarche une nouvelle fois par le pape François qui ne semble décidemment pas pleinement  conscient (?) de ce qui se trame dans cette affaire… L’Afp rapporte que «selon une source diplomatique européenne, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et Malte se sont dits prêts à accueillir une partie de ces migrants. De même que la Roumanie, qui assure la présidence tournante de l’UE et a accepté à ce titre d’en recevoir cinq.»

    «Mais aucun accord n’a encore été trouvé pour qu’ils débarquent à Malte. Le Premier ministre maltais,Joseph Muscat (gauche), a expliqué dimanche qu’il voulait éviter de créer un « précédent » (…). En Italie, le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (Ligue), a réitéré (lundi) son refus (…) :  Quand les navires arrivaient dans les eaux italiennes, c’était notre problème (…). Je ne comprends pas pourquoi (…) s’il y a 49 personnes dans les eaux maltaises sur des navires allemand et néerlandais, c’est encore le problème des Italiens.  L’intérêt de ces femmes et de ces enfants est qu’on ne les contraigne plus à risquer leur vie en traversant le désert et en embarquant pour enrichir des passeurs afin qu’ils s’achètent drogue et armes.»

    Et c’est cette Union Européenne en pleine dérive totalitaire, dont le joug est rejeté sans cesse plus avant par des peuples européens qui ont soif de protections et de respect de leurs identités particulières qui prétend avoir rang d’«Etat»! Donald Trump, jamais avare d’une petite vacherie, voire d’une humiliation quand il s’agit de rabattre le caquet de ses adversaires, ne veut plus marcher dans la combine.

    Le journal L’opinion note ainsi que «L’administration américaine a subrepticement décidé, il y a quelques semaines, de rétrograder le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’a pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. Le pot aux roses a été découvert à l’occasion de différents événements officiels, notamment les funérailles de George Bush senior, auxquelles le diplomate n’a pas été invité. L’information, révélée par la radio allemande Deutsche Welle, n’a pas été confirmée par la Commission européenne. Laquelle, faute de toute notification officielle, évoque simplement  des changements récents dans la manière dont les directives diplomatiques sont mises en œuvre par le protocole américain.  Nous sommes en discussion avec les services pertinents au sein de l’administration américaine pour voir les implications que cela pourrait avoir, a déclaré lundi une porte-parole de l’institution (…). Les Européens n’envisagent pourtant pas de contre-mesure, histoire de ne pas mettre d’huile sur le feu.  Nous restons amis des Etats-Unis et cette amitié ne va pas s’étioler, a récemment rappelé la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini. » Voilà une information qui ne manquera pas de réjouir M. Trump,  lui qui a été traîné dans la boue et traité de nombreux noms d’oiseaux par la quasi totalité des dirigeants de la technostructure européiste depuis sa campagne victorieuse contre la «formidable» Hillary Clinton

    https://gollnisch.com/2019/01/09/dans-quel-etat-jerre/