
Réaction à chaud de Philippe Vardon.
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Réaction à chaud de Philippe Vardon.
27/05/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
71% des minorités ethniques auraient eu à faire face à de la discrimination raciale selon le journal anglais The Guardian. Dans l’article en question paru le lundi 20 mai 2019, ces statistiques sont comparées à celles de janvier 2016, et en ressort une hausse de 13%. De même, est reporté dans cet article une multiplication par deux des actes racistes en Angleterre depuis 2013. Fort de ces chiffres, le quotidien en tire une conclusion sans appel, titrant que le racisme était en hausse dans tout le pays depuis le vote du Brexit.
Si en effet le référendum de départ de l’Union européenne du Royaume-Uni s’est déroulé en juin 2016, donc entre les deux études statistiques, le mettre en cause à partir de cette unique concordance peut sembler hâtif.
À ce compte de nombreux événements majeurs s’étant déroulés entre ces deux dates de sondages pourraient être dénoncés comme cause de cette montée de la discrimination raciale. L’on pourrait citer la crise migratoire à laquelle l’Europe fait face, mais aussi les scandales de gangs de violeurs de Rotterham, dans lesquels l’origine ethnique des criminels avait engendré l’inaction des autorités.

Et quel paradoxe ! Ces élections européennes, pas plus que les précédentes, ne semblent beaucoup intéresser les Français. Je n’en suis pas tout à fait convaincu quand bien même les résultats de dimanche viendront certainement me contredire. Car le paradoxe est que les Français à l’image de nos voisins sont profondément européens. Nous saisissons bien la nécessité de l’Europe et plus encore les bienfaits que l’on pourrait en tirer.
Alors, qu’est-ce qui cloche ?
Tout simplement une classe politique qui d’élection en élection se fout complètement de l’Europe qui lui sert bien souvent de gadgets pour recaser ses élus qui se sont faits bananer aux élections nationales. De sorte qu’on envoie à Bruxelles ou Strasbourg des branquignols que l’Europe ne motivent guère – et souvent n’y comprennent rien -, mais qui palpent de généreuses indemnités. Ca fait la soudure. Car aux yeux de nos parlementaires, Bruxelles, c’est synonyme d’exil et d’oubli au plan national. Raison pour laquelle les programmes dits européens ne sont que des tracts destinés berner les électeurs qui, pas plus qu’eux, n’y comprennent quelque chose.
L’Europe concerne en revanche certains ministères où il y a des dotations européennes en jeu, comme celui de l’agriculture. A un tel point d’ailleurs que les différents gouvernements depuis Mitterrand, ont confondus les aides européennes avec leur politique agricole. Au bout du compte, comme on peut s’en apercevoir aujourd’hui, ce sont les paysans qui en font les frais, quand soudain la source se tarie.
La classe politique dans son ensemble est incapable d’élaborer une vraie vision de ce que devrait être l’Europe pour la bonne raison qu’ils n’ont pas non plus de vision sur ce qu’est la France. Ils gèrent la boutique au jour le jour, bouchant les trous là où ça prend l’eau. Ce qui est pour le moins dramatique, car l’Europe devrait être l’aventure par excellence des Européens.
A l’heure où les enjeux sont mondiaux, l’Europe demeure, envers et contre tout, une grande puissance. Encore faut-il en être persuadé et la défendre et surtout savoir où l’on veut aller. Ce sont nos ennemis – au sens schmittien du terme, c’est-à-dire non moral – qui en sont les premiers persuadés qui viennent faire leur marché, piller nos technologies, racheter nos industries et même nos pinards. Ce qui est quand même un comble.
Voilà ce que réclament les peuples européens, qu’on les protège, qu’on les défende, qu’on préserve leur identité, leur manière d’être au monde, leur art de vivre autant que leurs paysages. Ils demandent aux politiques de mettre en œuvre une politique européenne qu’ils comprennent et non un bazar technocratique qui fait tout et n’importe quoi au gré des intérêts du libéralisme. Ils demandent de la clarification. Ils veulent une Europe à l’image de leur génie.
De Macron à Wauquiez, de Marine le Pen à Mélenchon, c’est le même spectacle consternant du vide. Qu’attendre d’une classe politique incapable de comprendre et d’apporter une réponse aux Gilets jaunes ?
Comme l’écrivait Henry de Montherlant, « le drame d’un peuple à un moment donné, c’est qu’il n’y a personne ».


Au grand dam du véritable enjeu de ces élections européennes qui visaient, sans doute pour la dernière fois, à se positionner pour plus de fédéralisme ou pour un retour des nations dans le concert européen, le piège du vote utile voulu par Macron et Le Pen a parfaitement fonctionné. L’un comme l’autre avaient décidé de faire de cette consultation électorale nationale une répétition du second tour de la présidentielle de 2017. Marine Le Pen rêvait, en effet, de prendre sa revanche sur le président de la République, raison pour laquelle elle a souhaité y aller seule (même si par Bardella interposé), sachant que deux ans de pouvoir mettraient son adversaire dans une position difficile, ce qui lui donnerait un net avantage. Quant à Macron, son ego démesuré l’a poussé à relever le défi. Dès lors, peu lui importait le message européen, lequel ne se joue de toute façon pas au niveau national mais bien à Bruxelles dès le lendemain de cette élection.
Certes, le Rassemblement national arrive en tête de ce scrutin, avec 23,6 % des voix, et pourra envoyer à Bruxelles une vingtaine d’élus. Mais Macron et La République en marche sont loin d’être défaits. Bien plus : pour sa première participation à une élection nationale en tant que mouvement politique, LREM peut même se targuer d’un demi-succès puisque le parti du Président aura autant de députés européens que le parti de Marine Le Pen. Cette élection n’est donc une victoire pour personne. Et surtout pas pour la France, qui voit désormais son destin scellé et remis entre les mains d’élus qui peuvent maintenant laisser libre cours à leur folie destructrice de la nation.
Malgré ce succès électoral sans panache du RN, les patriotes ont de quoi être déçus. Et ce, pour plusieurs raisons.
En premier lieu parce que l’essai ne sera pas transformé. Enfermé dans un petit groupe sans influence au Parlement européen, les députés du Rassemblement national sont condamnés, comme ce fut le cas au cours de la dernière législature, à faire de la figuration. Et leur bilan pour les cinq prochaines années ne sera assurément pas plus brillant que celui des cinq ans qui viennent de s’écouler, dont le seul souvenir marquant restera celui de « l’affaire des assistants parlementaires ».
Ensuite, parce que le vote sanction contre Macron que devait signifier ce « vote utile » ne changera rien à la politique intérieure voulue et mise en place par le président de la République. Même si ce vote ne le conforte pas, il ne le fragilise pas plus qu’il ne l’était déjà. Donc, il n’y aura ni démission de l’intéressé, ni même dissolution de l’Assemblée nationale. Jupiter va ainsi pouvoir poursuivre sans encombres son sinistre dessein à l’encontre de notre pays et continuer de donner des leçons de démocratie à la Terre entière.
Enfin, parce qu’en confortant le Rassemblement national dans sa position de premier parti d’opposition, les électeurs qui ont bien voulu se déplacer délégitiment gravement des formations dont les projets et les programmes politiques étaient pourtant bien plus solides et aboutis que ceux de Marine Le Pen. En vérité, ce dimanche 26 mai est donc un triste jour. Un jour qui voit une nouvelle fois de très nombreux Français abdiquer leur droit de participer à la vie politique du pays, avec près de 60 % d’abstentions. Et, une nouvelle fois, le débat démocratique corrompu par des responsables politiques qui auront préféré faire valoir leurs ambitions personnelles à l’intérêt de la France. Nous nous trouvons donc de fait, aujourd’hui, dans une impasse dont la seule façon de sortir repose désormais sur le peuple et le combat qu’il doit maintenant mener dans la rue.

La participation aux élections européennes était à 18 heures en nette hausse (plus huit points) par rapport au dernier scrutin de 2014. La participation pourrait dépasser 50%. Cette participation ne semble pas avoir profité au président Emmanuel Macron.
Selon les premières indications, la liste Renaissance (LREM et MoDem) emmenée par l’ancienne ministre Nathalie Loiseau arriverait derrière celle conduite par le jeune Jordan Bardellla pour le Rassemblement national. L’écart serait de deux à trois points, voire même davantage.
Finalement, ce serait catastrophique pour la liste LR :


A l’étranger :
https://www.lesalonbeige.fr/elections-europeennes-echec-pour-emmanuel-macron/

Marine Le Pen estime qu'il faut «dissoudre l'Assemblée nationale», après l'annonce que son parti, Rassemblement national, arrive en tête selon les résultats provisoires des élections européennes en France, devançant la liste d’Emmanuel Macron.
Marine Le Pen, réagissant aux résultats de sondages réalisés à la sortie des urnes et anonçant le RN en tête des élections européennes en France, a déclaré que le Président français n'avait «d'autre choix que de dissoudre l'Assemblée nationale».
«Compte-tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir, il appartiendra au Président de la République d'en tirer les conséquences, lui qui a mis son crédit présidentiel dans ce scrutin en en faisant un référendum sur sa politique, et même sur sa personne», a exposé Marine Le Pen.
D'après elle, Emmanuel Macron n'a «d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale en faisant le choix d'un mode de scrutin plus démocratique et enfin représentatif de l'opinion réelle du pays».
Ensuite, Marine Le Pen a salué cette victoire de son parti en France, la considérant comme la «victoire du peuple qui avec fierté et dignité a repris le pouvoir».
En guise de conclusion, la présidente du RN a indiqué que ces résultats provisoires des élections marquaient la naissance d'«un grand mouvement pour l'alternance». Ensuite, elle a invité tous les «patriotes» à rejoindre le Rassemblement national.
Auparavant, commentant ces premiers chiffres, l'Élysée avait évoqué une «forme de déception» quant au score du Rassemblement national, précise l'AFP.
Le Rassemblement national arrive en tête des élections européennes, avec 23% à 24,2% des voix, devant La République en Marche, 21,9% à 22,5%, selon les estimations de quatre instituts dimanche.
https://fr.sputniknews.com/france/201905261041246319-macron-elections-europeennes/

Aujourd’hui, dans la dernière ligne droite des élections du 26 mai, Filip Dewinter lance une campagne en ligne sensationnelle avec le slogan : "Quand parlerons-nous de ce climat ?"
Avec cette campagne sur les réseaux sociaux, Filip Dewinter souhaite attirer l’attention sur les thèmes qui ont été mis en avant ces dernières semaines: la criminalité, la sécurité et l’islamisation.
Dewinter est d'ailleurs convaincu que l'hystérie climatique devrait principalement servir à détourner l'attention de problèmes beaucoup plus essentiels, tels que l'immigration, l'islamisation et l'insécurité.




La vraie campagne électorale se sera déroulée d'une façon presque aussi brève que l'hospitalisation de votre chroniqueur préféré. Dans notre circonscription hexagonale, elle aura été concentrée en pratique sur la dernière semaine, après quelques réunions publiques et surtout d'ultimes débats télévisés, de réussite inégale.
L'hypothèse du duopole fictif entre deux listes a été martelée par la propagande officielle et par les gros médias. Et cette question est restée presque plus importante que l'examen des propositions respectives et les programmes publiés par les 34 listes.
Et puis les options spécifiques dévolues au Parlement européen ont été esquivées au profit de compétitions locales. Tout le monde a fait semblant de s'investir par ailleurs dans le domaine de l'écologie, paradis contemporain de la pensée magique. On ne s'apprêtait pas à voter pour ou contre telle orientation en Europe : on débattait, en France, du salut de la Planète. Interdit de rire.
Chacun, bien sûr, a vu midi à sa porte. Dans sa Nouvelle Lettre n° 1390, inlassable professeur de libéralisme, Jacques Garello fustige le manque de culture économique, y compris dans le camp conservateur, des candidats au point d'hésiter entre le vote blanc et l'abstention.
Mediapart de ce 24 mai méritait d'être consulté. Le site gauchiste d’information dirigé par Edwy Plenel voit en effet dans la question de l'appartenance à l'Otan[1]le grand clivage entre les partis politiques français.
D'autres pensent que le débat se limite à des choix agricoles, consommatiques, commerciaux ou environnementaux.
Toute la classe politique se met, d'ailleurs, au garde à vous quand on évoque l'urgence climatique. Et bien entendu, s'agissant d'une élection européenne organisée dans 28 circonscriptions nationales, les doctrinaires mettent en avant la question de la souveraineté.
Au contraire il a semblé à l'auteur de cette chronique, en toute honnêteté, après avoir consciencieusement visionné les 3 débats télévisés ainsi que la prestation de Nadine Morano sur LCP le 20 mai[2]que la vraie fracture se situe ailleurs.
La véritable, la plus claire ligne de séparation au sein de l'opinion, tant hexagonale que continentale, porte sur la question de l'immigration. Celle-ci se trouve évidemment aggravée, encore cette année, par le développement considérable du droit d'asile demandé par 122 000 personnes[3]en 2018, sachant que les gens ayant essuyé un refus restent quand même en France dans un pourcentage supérieur à 95 %.
Ce partage des eaux de l'opinion se manifestait de manière éclatante lors du débat du 23 mai sur BFM-TV, le mieux organisé en cette dernière semaine de campagne. La confrontation, entre les 11 principales têtes listes, hors la présence des chefs de partis, était habilement dirigée par Ruth Elkrief et Apolline de Malherbe. Ces deux journalistes choisirent en effet une question décisive : que feriez-vous en face d'un nouveau cas tel que celui de l'Aquarius ?
Oui ou non le laisseriez-vous accoster dans un port français ?
Si les réponses d'un Dupont-Aignan, d'un Bardella ou d'un Philippot ne faisaient guère de doute, pas plus que l'on ne devait attendre l'impossible d'un Glucksmann, d'un Jadot, d'un Brossat, d'un Hamon ou d'une Manon Aubry, certains pouvaient se demander comment réagiraient un François-Xavier Bellamy et une Nathalie Loiseau.
Or, précisément sur cette question, le clivage droite/gauche retrouvait toute sa force chirurgicale et sa pertinence.
Surprise : le candidat de la droite développa des idées de droite. Ce Bellamy, jusqu'ici peu connu du grand public, mérite décidément d'aller plus loin que son mandat d'élu local en Ile-de-France.
En revanche, écoutant attentivement Mme Loiseau, on comprenait que, technocrate assumée, elle devait gérer la contradiction fondamentale de l'appareil branlant de son parti bancal.
On savourait en la circonstance la portée du "en même temps" des macroniens: 80 % de leurs élus viennent des rangs socialistes, quand 80 % de leurs électeurs ont basculé, comme les anciens radicaux, dont ils ont hérité les postures et les ateliers discrets, vers des positions désormais conservatrices.
"En Marche" reconstitue de la sorte la fameuse équation du MRP. Aujourd'hui disparue, cette formation défunte incarna quelque temps les délices de la Quatrième. Il s'agissait d'un mouvement composé de gens aux idées de gauche. Dénoncé par les communistes comme une Machine à Ramasser les Pétainistes, il siégeait, bien entendu, au centre. Ces démocrates chrétiens d'autrefois ne régnèrent vraiment qu'entre 1946 à 1954. Puis, ils laissèrent la place aux Edgar Faure, aux Guy Mollet, aux Félix Gaillard. Beau de Loménie appelait tout ça "les glorieux de la décadence". Une durée équivalente, de 7 ou 8 ans, semble représenter un exploit bien improbable pour la Macronie. Bienheureux Jupiter, s'il va jusqu'au bout de son mandat de 5 ans.
Ses propres hésitations amenaient l'ancienne directrice de l'Ena à patauger, flanchant telle une mauvaise élève, à l'heure de son grand oral. Ni oui, ni non, là où il fallait trancher. Rappelons-lui que ce concours ne proposera pas de rattrapage en septembre.
Une fois de plus, les immigrationnistes se décernaient à eux-mêmes l'étiquette bien flatteuse d'humanistes. Érasme doit se retourner dans sa tombe. Car, pêle-mêle, les continuateurs impunis du stalinisme, les égarés du socialisme et les héritiers appauvris de feu la Mitterandie triomphante s'autodésignent ainsi, quand ils ferment les yeux sur les initiatives des passeurs mafieux en Méditerranée. Qu'en gros, tout mouillés, ils représentent 30 % de l'opinion populaire, contre 60 ou 70 % de partisans du réalisme voilà devrait faire réfléchir tous ceux qui croient encore au sens du mot démocratie.
JG Malliarakis
Apostilles
[1]cf. article "Européennes: pour ou contre l’Otan, le grand clivage entre les partis"
[2]cf. "Nadine Morano, candidate sur la liste Les Républicains aux élections européennes"
[3]cf. sur le site de "France Terre d'Asile" : "Plus de 123 000 demandes d'asile ont été déposées en France en 2018, un chiffre en hausse de 22,7 % par rapport à 2017, selon un bilan définitif présenté mercredi par l'Ofpra[Office français de protection des réfugiés et apatrides]."

Lors d’une conférence pro-vie et pro-famille à Rome, le 17 mai dernier, veille de la Marche pour la Vie en Italie, le cardinal Burke a exposé son point de vue sur l’immigration.
« J’estime que le fait de résister à l’immigration musulmane à grande échelle, selon moi, est responsable », a déclaré le cardinal Burke, répondant à une question écrite.
L’islam « se croit destiné à gouverner le monde », a-t-il déclaré. « Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des fusées pour voir ce qui s’est passé en Europe », a déclaré le cardinal, citant les importantes populations immigrées musulmanes en France, en Allemagne et en Italie.
Les commentaires du cardinal s’inscrivent dans un débat qui opposent les libéraux (comme le pape actuel) à la tradition catholique sur l’application des préceptes de l’Évangile en ce qui concerne les immigrés arrivant dans les pays occidentaux en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.
Début mai, le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique, a confié à un journaliste que le Vatican refuserait une bénédiction papale à Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, connu pour ses politiques d’immigration restrictives.
Le cardinal Burke a déclaré que l’Église doit être généreuse envers « les individus qui ne sont pas capables de trouver un moyen de vivre dans leur propre pays », ce n’est pas le cas de nombreux migrants musulmans qui seraient selon lui « des opportunistes ».
Répondant à la question écrite d’un participant à la conférence, le cardinal Burke a déclaré que l’abandon des normes morales traditionnelles par les nations chrétiennes était l’une des causes de l’afflux musulman en Europe. « Les musulmans ont déclaré qu’ils étaient aujourd’hui capables d’accomplir ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir dans le passé avec des armements parce que les chrétiens ne sont plus prêts à défendre leur foi, ce qu’ils croient ; ils ne sont plus prêts à défendre la loi morale [doctrine chrétienne] », a dit le cardinal.
Une autre raison du changement démographique, a déclaré le cardinal, est que « les chrétiens ne se reproduisent pas ».
Dans ce contexte, les catholiques ont le devoir d’informer les immigrés sur « la culture en faillite » dans laquelle ils sont reçus. Dans la mesure du possible, les catholiques devraient même essayer de travailler avec eux « pour recouvrer la véritable culture », ce qui inclut une reconnaissance de la dignité de la vie, le respect de la moralité sexuelle et le culte de Dieu, a déclaré le cardinal. Au vu de ces considérations, limiter « une immigration musulmane à grande échelle est en fait, en ce qui me concerne, un exercice responsable de son patriotisme », a déclaré le cardinal Burke.
En avril, le cardinal Burke a rédigé la préface d’un livre de l’historien italien Roberto de Mattei traitant de la résistance filiale au pape dans l’histoire de l’Église. « En cette période de crise spirituelle et morale la plus profonde, l’Église catholique a plus que jamais besoin de rappeler sa tradition sacrée, ininterrompue depuis l’époque des apôtres », a écrit le cardinal.
Vous pouvez retrouver tous les articles d'actualité religieuse de MPI, augmentés d'une revue de presse au jour le jour sur le site medias-catholique.info