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Europe et Union européenne - Page 499

  • Où en est le projet italien de quitter l’euro en souplesse ?

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    Les tempêtes monétaires qui accablent, depuis quelques semaines, la livre turque et le rial iranien, outre le fait qu’elles ont été provoquées par Donald Trump, qui montre ainsi la puissance de son pays, posent trois questions en filigrane.

    D’abord celle de l’OTAN, que Donald Trump voudrait, sinon supprimer, du moins reconfigurer, car la Turquie qui en fait partie a montré, depuis la fin de l’URSS et surtout le trouble jeu d’Erdoğan dans la crise syrienne, qu’elle n’est plus indispensable à l’Occident, voire qu’elle est nuisible en Orient. La négociation off, directe, sans précédent entre Donald Trump et Vladimir Poutine tournait sans doute sur l’avenir de l’Ukraine et sur les bases américaines et de l’OTAN en Europe centrale et orientale.

    Ensuite, celle de la démondialisation et du commerce mondial : il faudra qu’au lieu de commenter des tweets qui ne sont même pas écrits par Donald Trump, les commentateurs fassent l’effort de se projeter sur l’avenir du monde démultilatéralisé de demain. Et sur la façon dont la France, en particulier, devra s’y préparer pour y préserver ses avantages. Même si la Turquie et les États-Unis se reprochent, mutuellement, soit la prise en otage soit, au contraire, l’asile politique de deux religieux, le conflit est aussi très commercial. La donne du commerce mondial a changé et les incantations n’y feront rien.

    Enfin, il y a la question de la monnaie. Dans son programme économique commun, la coalition italienne de gouvernement aborde le sujet sans se donner d’échéance, mais elle exige que l’Union européenne efface 250 milliards d’euros de la dette publique de l’Italie, sinon Rome sortira de la zone euro. Évidemment, si l’Italie opérait ainsi et lançait ses contre-euros (les Buoni ordinari del Tesoro), cela serait la fin non seulement de l’euro mais encore de l’usine à gaz bruxelloise. Une autre Europe, démocratique et réaliste, pourrait être alors rebâtie.

    Les commentateurs tentent de découvrir ou d’imaginer des failles et des tensions entre la Ligue et Cinq étoiles ; il y a en a nécessairement, mais pas au point de paralyser ou de faire éclater la coalition qui n’y a aucun intérêt. Les gazetiers continuent à vaticiner que… les « populistes » ne s’entendront pas. Or, ces derniers ont entre eux bien plus de points d’accord que de discorde. Et notamment sur l’économie, à propos de laquelle ils pensent que ce ne sont pas les recettes libérales qui garantiront la sortie de la stagnation économique, mais les « investissements » et la « stratégie expansionniste ». Du trumpisme ; qui marche bien aux États-Unis. Pour redresser la situation, la coalition préconise le recours à des stimulations fiscales et pro-sociales, à l’encontre des principes de la Banque centrale européenne et de ses canons budgétaires.

    Même si la sortie de l’euro a disparu de la version finale du programme commun, qui peut jurer que, dans la torpeur du mois d’août – période de tous les coups de Trafalgar monétaire et bancaire -, MM. Conte, Di Maio, et Salvini n’y songent pas et ne s’y préparent pas ? Car les Italiens n’accepteront jamais un scénario à la grecque, tel qu’ils y ont assisté de l’autre côté de l’Adriatique.

    De surcroît, le Royaume-Uni ne verse plus ses 12,8 milliards de cotisation, ce qui forme un « trou » de près de 6 milliards d’euros dans le budget européen. La tentative de Bruxelles de le combler en augmentant la cotisation des autres membres rencontre une très forte opposition. On imagine facilement la tempête si l’on parlait de gommer 250 milliards ! Ni Bruxelles ni la BCE ne feront de concessions à l’Italie. La sortie de l’Italie de la zone euro paraît, dès lors, parfaitement plausible. Les experts de l’Economist Intelligence Unit, département analytique du magazine The Economist, ont retenu (février 2018) l’éventuel éclatement de la zone euro dans le top ten des grands risques majeurs menaçant l’économie mondiale.

    Quel pourrait être, alors, l’épicentre de la réaction en chaîne inéluctable ? Pourquoi pas les ondes venues de Turquie et d’Iran qui se propageraient, tel un tsunami, à l’Égypte, l’Inde, l’Arabie, le Liban, l’Asie centrale, et l’entrée en résonance avec les oscillations des économies européennes.

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/ou-en-est-le-projet-italien-de-quitter-leuro-en-souplesse/

  • Pendant que Macron organise des bains de foule, Matteo Salvini chaleureusement accueilli à Gênes

    D'un côté :

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  • LA MÉMOIRE SÉLECTIVE DE L’UNION EUROPÉENNE (Jean Goychman)

    La décision prise par Donald Trump d’appliquer des sanctions commerciales à l’Iran place l’Union Européenne dans une situation inextricable. Les pays européens sont parmi les plus importants fournisseurs de l’Iran. La décision américaine interdit pratiquement – sous peine de sanctions financières insupportables – aux entreprises européennes de continuer à commercer avec l’Iran.

    L’Europe déclare la guerre à l’Amérique

    Dans cette situation, la Commission Européenne – qui s’apparente de plus en plus au gouvernement de l’Union Européenne – ne peut rester sans réagir. Rappelons simplement que le pouvoir décisionnel en Europe appartient, d’après les traités, au Conseil européen. Mais ça, c’est un peu de la théorie. En pratique, la question mérite d’être posée. Il y a quelques années, François Asselineau posait déjà la même question. Il rappelle les paroles de François Mitterrand, recueillies par Georges Marc Benamou peu de temps avant sa mort :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » [1]

    C’était en 1995…

    Aujourd’hui, l’Europe est au pied du mur. Vassalisée depuis des années, voire des décennies par ce qu’il est convenu d’appeler le Deep State (en gros l’oligarchie financière et industrielle internationale) l’Union Européenne avait toujours mis ses pas dans les empreintes de ce dernier. Avec Trump, la donne semble avoir changé. Ses prédécesseurs, lorsqu’ils n’avaient pas été mis en place par ce « pouvoir de l’ombre » avaient cependant dû s’incliner devant lui, comme Nixon ou Carter [2]. Donald Trump paraît en totale opposition avec lui et entend bien exercer la réalité et la plénitude de son pouvoir de président. Plutôt enclin à remettre sur le devant de la scène la souveraineté et l’indépendance des nations, il ne peut que se heurter de front avec les mondialistes partisans d’un libre-échange non réglementé par les nations qu’ils aimeraient, au contraire, voir disparaître.

    La Commission européenne, qui a toujours accepté le principe d’extra-territorialité du droit américain, se trouve coincée par l’affaire iranienne. Lorsqu’en mai 2015 la BNP-ParisBas a été condamnée par la justice américaine, le silence des européens a été « assourdissant ».

    Aujourd’hui, Jean Claude Junker annonce, sur un ton quelque peu provocateur :

    « Nous sommes déterminés à protéger les opérateurs économiques européens engagés dans des affaires légitimes avec l’Iran […] C’est pourquoi le statut de blocage mis à jour par l’Union européenne entre en vigueur le 7 août ».

    Bigre, voilà un langage qu’on aurait aimé entendre en 2015. Car la loi de blocage date de 1996. Elle n’a jamais été appliquée. Pourtant les occasions n’ont pas manqué. Outre la BNP, qui avait soi-disant enfreint la loi d’embargo américaine envers le Soudan, les sanctions contre Cuba, la Libye ou l’Iran n’ont jamais été critiquées par l’UE. Cette tonitruante déclaration sera-t-elle suivie d’effet ?

    Qui va gagner la guerre ?

    Engagement sérieux ou « tartarinade », cela mérite qu’on s’y attarde quelque peu. Quels sont les rapports de force entre l’Amérique de Donald Trump et l’Union Européenne ? Pauline Mille a eu une réflexion intéressante sur le sujet. Tout d’abord, pourquoi les États-Unis invoquent-ils le droit d’externaliser leurs propres lois dans cette affaire ? Ils sont les plus forts, cela ne fait aucun doute, que ce soit sur le plan militaire ou sur le plan diplomatique. Ils décident et les autres, et en particuliers les européens, subissent. C’est ce qui s’est passé depuis des décennies. Il fallait l’aplomb d’un de Gaulle pour leur tenir tête…

    Pourquoi s’appuyer sur un droit inapplicable de fait ?

    Côté américain, pourquoi donc vouloir donner l’apparence d’un droit international qui est, de toutes façons, contraire aux décisions américaines ? Je pense que c’est un simple prétexte à usage interne ; Il faut se souvenir de se coté « messianique » du peuple américain, résultant à la fois de la « doctrine de Monroe » de 1823 et du côté « élu de Dieu » tel que décrit dans un article de John O’Sullivan en 1845 intitulé « la destinée manifeste ». Même si cette destinée manifeste n’est en réalité qu’un mythe créé pour justifier l’annexion du Texas, Trump veut s’appuyer dessus pour redonner son rôle de leader à l’Amérique. Cela implique d’être mieux que toutes les autres nations. Il sait très bien que l’Europe n’est pas une nation et, qu’à ce titre, elle ne peut opposer un droit international qu’elle n’est pas à même de défendre.

    Côté européen (et tout à fait entre nous) cela montre également la vanité de ces fonctionnaires européens qui pondent des directives à la chaîne sans se préoccuper de savoir si elles pourront avoir un effet quelconque… 

    Un coup pour rien dans un jeu aux règles indéfinies

    Comme le rappelle Pauline Mille, cette décision européenne interdit aux entreprises qui auraient déjà une activité commerciale avec un pays visé par des sanctions américaines de se soumettre à la volonté américaine. En cas de sanctions judiciaires à leur encontre par la justice américaine, celles-ci seraient indemnisées par l’Europe. C’est une histoire de fous… Cela revient à faire payer par les contribuables des pays européens les amendes infligées à des entreprises européennes qui auraient contrevenu au droit américain. Comment peut-on ne serait-ce qu’envisager une chose pareille. Kissinger va encore nous ressortir son fameux : « l’Europe… quel numéro de téléphone ? » destiné à montrer l’inexistence de l’Europe sur le plan politique et, naturellement, militaire. L’UE ne dispose d’aucun moyen de coercition dans cette affaire et tout ce cinéma n’est que vaine agitation. Il y a fort à parier que tout ce bruit va se calmer très vite et que « la raison du plus fort sera toujours la meilleure ».

    Jean Goychman 10/08/2018

    [1] Le Dernier Mitterrand – GM Benamou (éd. Plon).

    [2] L’État Profond Américain – Peter Dale Scott (éd. Résistances).

    https://minurne.org/billets/16862

  • Les identitaires autrichiens entièrement acquittés des accusations de « mafia » et de discours haineux

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    Les 17 militants du Mouvement identitaire autrichien accusés d’avoir formé une organisation criminelle de discours haineux ont été déclarés innocents de toutes les accusations majeures, deux accusés ayant été contraints de payer des amendes mineures par un juge de Graz.

    A l’issue de l’affaire, les 17 militants anti-migration de « droite-hipster » ont été disculpés des accusations portées contre eux plus tôt ce mois-ci par les procureurs de Graz qui ont utilisé la loi anti-mafia du pays pour tenter de prétendre que les militants s’engageaient dans la promotion d’un discours de haine, rapporte Kronen Zeitung.

    Alors que tous les militants ont été disculpés des accusations majeures, deux d’entre eux ont été condamnés à des amendes : 240 euros pour des dommages matériels et 720 euros pour avoir blessé au coude un membre de la faculté de l’Université de Klagenfurt en 2016 lors d’une manifestation contre un cours universitaire sur l’intégration des migrants dans la population active autrichienne.

    En ce qui concerne l’incident, le procureur a fait remarquer : « Vous n’êtes pas un front de patriotes pour moi, mais un front de lâches. »

    À l’époque, l’activiste Luca Kerbl prétendait que le professeur l’avait agressé et avait tenté de le détenir après que le groupe ait quitté la salle de classe.

    Les charges de l’affaire découlent en grande partie d’une action du groupe en avril 2016 dans laquelle ils ont déposé une banderole indiquant « Islamisation Kills » sur le toit du siège du Parti Vert de Graz.

    Alors que le procureur dans cette affaire a tenté d’affirmer que l’expression « l’islamisation tue » était un discours de haine, le juge a jugé que la bannière n’était « pas une critique de l’islam, mais du Parti Vert et de l’islamisme radical ».

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  • Pont effondré à Gênes : Matteo Salvini et Luigi Di Maio acclamés par la foule lors des funérailles, les élus de gauche insultés (MàJ)

    Les 2 hommes forts du gouvernement italien, Matteo Salvini et Luigi di Maio, ont été chaleureusement accueillis par la foule lors de leur arrivée à la cérémonie d’hommage aux victimes de Gênes. Une femme éplorée a interpellé Salvini, qui tente de la consoler.
    – France 2, 18 août 2018, 20h

    La cérémonie solennelle catholique a duré un peu plus d’une heure dans un grand hall du parc des expositions de Gênes, en présence des plus hauts responsables de l’Etat et de milliers d’habitants de ce port du nord de l’Italie. De longs applaudissements ont salué la lecture des prénoms des 38 morts identifiés et l’évocation des dernières victimes encore non identifiées.

    Des insultes et des sifflets destinés aux vieux politiciens, des ovations pour leurs héritiers. La foule rassemblée pour l’Hommage national a reconnu l’ancienne ministre de la Défense Pinotti, et là les cris ont commencé, amplifiés par l’apparition du secrétaire du Parti démocrate (gauche) Martina.

    «Va-t-en», «assez» et «honte» sont les épithètes les plus récurrentes. Alors que peu après la même foule a chaleureusement acclamé les ministres Matteo Salvini et Luigi Di Maio.

    Ils sont arrivés ensemble et, avec le pas assuré de ceux qui représentent le nouveau monde, ils ont pris position derrière les cercueils. C’était la consécration, même un peu sauvage, de leur popularité.

    La Stampa

    (…) Face à l’émotion et à la colère, le gouvernement a attaqué Autrostrade per l’Italia, la famille Benetton qui contrôle le groupe, l’incurie des gouvernements précédents et l’Union européenne. Vendredi, le ministère des Infrastructures a officiellement adressé un courrier à Autostrade en vue de révoquer la concession de la société sur le tronçon du pont.

    (…) Challenges

    http://www.fdesouche.com/1061181-pont-effondre-a-genes-matteo-salvini-et-luigi-di-maio-chaleureusement-applaudis-par-la-foule-lors-des-funerailles-des-elus-de-gauche-hues-et-insultes

  • Naturalisation : la Suisse refuse de se coucher devant la culture musulmane

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    Quand un étranger demande la nationalité de son pays d’accueil, il paraîtrait naturel qu’il adhérât à ses principes et à ses valeurs. Bref, qu’il marquât sa volonté d’intégrer sa nouvelle communauté. C’est d’ailleurs, en théorie, une des conditions pour obtenir la nationalité française. Oh ! Oh ! Vous raisonnez comme un facho ! Cette évidence ne s’impose pas partout en Europe, comme le prouvent les deux exemples suivants.

    À Lausanne, la nationalité suisse a été refusée à un couple de musulmans qui refusait de serrer la main de personnes du sexe opposé, voire de répondre à leurs questions. L’un des membres du comité de naturalisation a expliqué, pour justifier cette décision, que « la Constitution et l’égalité entre hommes et femmes l’emportent sur la bigoterie ». Le couple dispose d’un mois pour déposer un recours.

    Nul doute que si l’affaire s’était passée en France, il trouverait de nombreux appuis parmi nos dirigeants « progressistes » et les associations antiracistes, plus prompts à défendre les cultures étrangères que la culture française. Horreur ! En avril dernier, le Conseil d’État a validé le rejet de la naturalisation d’une Algérienne qui avait refusé de serrer la main d’un représentant du préfet, lors de sa cérémonie d’accueil dans la nationalité française. Quelle intolérance, n’est-ce pas ? Il va falloir changer la loi ou la Constitution pour que le Conseil d’État ne tombe plus dans de pareils errements.

    Dans le même temps, en Suède, un tribunal a condamné une entreprise à verser 3.822 euros de dommages-intérêts à une Algérienne, de confession musulmane : elle n’avait pas voulu serrer la main du responsable de l’entreprise, ce qui avait provoqué l’annulation de son entretien d’embauche. La Justice suédoise a estimé que le refus de serrer la main pour des raisons religieuses était protégé par la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Exemple à suivre ?

    Il est probable que l’Europe va redoubler d’attention pour repérer et réprimer tous les pays qui feraient preuve, à ses yeux, de « discrimination religieuse ». La femme algérienne, à qui le tribunal suédois a donné raison, s’est confiée à la télévision : « Je crois en Dieu, ce qui est très rare en Suède », a-t-elle déclaré, ajoutant que « dans [son] pays, on ne peut pas traiter différemment les hommes et les femmes » : c’est pourquoi « [elle n’a] de contact physique ni avec les hommes ni avec les femmes ». Non contente d’avoir gagné son procès, elle donne une leçon d’égalité aux pays occidentaux. Sans doute se moque-t-elle d’eux, mais ce serait pire si elle était sincère !

    Cette anecdote montre, une fois de plus, la fragilité de nos démocraties face à la montée des revendications religieuses et communautaires, qui ne s’embarrassent guère de scrupules puisqu’elles prétendent être l’expression de la vérité. Sous prétexte de respecter « les droits de l’homme » (je vais me faire accuser de sexisme pour ne pas dire « les droits humains »), on cède devant les manifestations d’une identité étrangère, criant haro sur ceux qui ont le culot de défendre l’identité française. C’est ainsi qu’on se couche devant ceux qui, loin de vouloir intégrer notre société et ses usages, veulent imposer leurs propres conceptions.

    Par une sorte de perversion de l’esprit ou, pire, par la volonté délibérée d’effacer ce qu’il reste de notre culture chrétienne, des dirigeants politiques et associatifs prennent plaisir à saper les fondements de notre société. C’est pour l’enrichir, paraît-il !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/naturalisation-la-suisse-refuse-de-se-coucher-devant-la-culture-musulmane/

  • Les Suisses découvrent les immigrés accueillis en France

    5 jeunes femmes ont été tabassées par des jeunes français de cité « d’origine maghrébine ». « Ils ont shooté dans leur tête ! ».

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/les-suisses-d%C3%A9couvrent-les-immigr%C3%A9s-accueillis-en-france.html

  • Une Yézidie réfugiée en Allemagne, rencontre par hasard son tortionnaire

    Une adolescente yézidie asservie par l’État islamique est retournée en Irak après avoir rencontré l’un de ses tortionnaires dans les rues d’une ville près de Stuttgart, en Allemagne, où il résidait en tant que réfugié. Ashwaq Ta’lo a déclaré qu’elle marchait dans la rue en février dernier lorsqu’elle a aperçu Abu Humam, un ancien gardien de l’Etat islamique, qui l’avait achetée en Irak pour 100 dollars.

    « J’avais des sueurs froides en regardant attentivement son visage ». « C’était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et le même visage hideux. »

    L’adolescente a déclaré que Humam avait immédiatement proféré des menaces en lui disant:

    « Je suis Abou Humam et je sais vous étiez avec moi pendant un moment à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui tu vis et ce que tu fais. »

    Ta’lo a dénoncé Humam aux autorités, mais la police allemande a signifié qu’elle ne pouvait pas l’arrêter parce que le tortionnaire djihadiste a obtenu un statut de réfugié politique. L’adolescente a décidé de quitter l’Allemagne et est retournée au Kurdistan irakien pour vivre avec son père. « Je ne reviendrai jamais ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C'est un migrant qui a égorgé le passager du bus

    L’homme soupçonné d’avoir égorgé un passager dans un bus parisien le 8 août, mis en examen et écroué jeudi, est un étranger en situation irrégulièredéjà connu des services de police pour différents types d’infractions.

    Alain Lamy analyse ce terrorisme de proximité :

    "Dans le crime de masse, il appartient à la branche artisanale : c’est l’auto-entrepreneur de l’attentat, l’assassin du quotidien ; appelons-le le terroriste de proximité. Lui, il ne tue pas en se réclamant de Daesh, il n’a même pas besoin de crier : « Allahou akbar ! ». Non, lui, il va acheter un couteau de cuisine à Carrefour, et il poignarde sa voisine de quatre-vingts ans.

    Avant, il a fait ses armes dans la drogue et la prédation, et s’est mêlé à d’autres ambitieux, qui tuent leur temps en tuant des individus isolés. Ils en choisissent un, blanc, lui demandent une cigarette, lui reprochent de les avoir regardés, et lui tombent dessus à sept ou huit, le tabassent et le laissent pour mort après lui avoir volé son smartphone et vingt euros. Si Anne-Sophie Lapix en parle, le lendemain, ce sera pour évoquer une « rixe » ou un « crime gratuit ».

    Encouragé, notre homme lance donc sa petite entreprise. Encore une fois, ce n’est pas lui qui se fera sauter dans une salle de spectacle ou foncera dans une foule avec une estafette louée ; non, lui, il travaille dans le local : il essaie de violer une lycéenne à la sortie d’une boîte de nuit, et poignarde le jeune homme qui l’a défendue. Si Laurent Delahousse en parle, le lendemain, ce sera en évitant de dire son nom, sa nationalité, en indiquant qu’il est « déséquilibré », et en rangeant son attentat Leader Price parmi les faits divers.

    Ce terrorisme artisanal, qui s’est tellement banalisé que nous ne voyons plus qu’il est du terrorisme, s’étend partout, désormais ; on le trouve à Périgueux, à Mons, à Châtellerault, à Dunkerque, à Aix, à Metz – partout, donc. Il continuera de prospérer tant qu’on le considèrera de façon isolée, seul dans son genre alors qu’il se produit tous les jours en France, tant qu’on jugera ces tueurs comme s’il s’agissait de types qui ont provoqué une bagarre dans un bal du samedi soir après avoir trop bu, tant qu’on refusera de les voir comme les membres du terrorisme islamiste, dont ils occupent un segment de marché en apparence moins spectaculaire que celui de leurs « grands frères » de Daesh, mais qui se révèle jour après jour plus meurtrier."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/cest-un-migrant-qui-a-%C3%A9gorg%C3%A9-le-passager-du-bus.html

  • Aquarius : à peine débarqués, des migrants victimes de viol instrumentalisés par la gauche

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    France Info pense avoir trouvé le moyen imparable de clouer le bec à ceux qui disent, partout en Europe, que la solution aux problèmes de l’Afrique n’est certainement pas l’émigration organisée, dans des conditions douteuses, d’une grande partie de sa population vers l’Europe, une Europe par ailleurs incapable d’assurer sans heurt l’intégration des millions d’immigrés précédents, comme le montre le développement des communautarismes. Jeudi, elle a diffusé un témoignage choc de l’un des migrants de l’Aquarius révélant des pratiques barbares de viols sur les femmes et les hommes en Libye. Les mots sont crus, les réalités horribles.

    « En plein désert, ils nous ont rattrapés. [Notre guide] a subi des abus. Ils l’ont sodomisé à tour de rôle. Ce n’était pas beau à voir. Ils prennent des comprimés pour booster leur libido, pour faire du mal. Ils vont vous détruire au maximum. »

    France Info présente ce témoignage ainsi dans son titre : « Un rescapé de l’Aquarius brise le tabou des viols sur des hommes en Libye. »

    Plusieurs remarques s’imposent.

    D’abord, cette réalité n’est plus un tabou depuis qu’il y a un an, un reportage l’avait déjà mis en lumière. Oui, les passeurs africains et musulmans de Libye se comportent en véritables bourreaux et esclavagistes sanguinaires vis-à-vis des migrants provenant d’Afrique noire. La documentariste Cécile Allegra avait établi, dans son enquête, que la pratique systématique du viol fut d’abord le fait des milices sous Kadhafi, avant d’être ensuite utilisée par ces passeurs. On est donc stupéfait qu’à aucun moment, devant ce témoignage, personne ne pose la question du « ils », des responsables. Comme si cela gênait.

    Ensuite, cette réalité, loin d’inciter à la complaisance pour ces migrations dans lesquelles les ONG de l’Aquarius ne sont que le maillon d’une triste chaîne, devrait au contraire pousser nos gouvernants, au lieu de se démener tous les deux jours pour savoir où vont débarquer les Aquarius, à aller vraiment mettre de l’ordre en Libye. Où en est le projet mirobolant des « hot spots » qu’Emmanuel Macron nous avait vendu il y a un an ?

    Enfin, il serait bon que toutes les bonnes âmes qui veulent nous faire avaler leur politique migratoire à coups d’émotions aient aussi la même émotion, la même réactivité et le même militantisme quand il s’agit de femmes – ou d’hommes – européens qui sont agressés sexuellement, comme ce fut le cas à Cologne, par des hommes maghrébins, le 31 décembre 2015, et régulièrement depuis lors, par des migrants. Si je me souviens bien, il avait fallu plusieurs jours aux médias français pour commencer à s’intéresser à la parole des femmes agressées de Cologne. Dans les deux cas, il s’agit de viols et au minimum d’agressions sexuelles odieuses. La différence de traitement n’en est que plus scandaleuse.

    La gauche ne parvenant plus à nous vendre sa politique migratoire par la raison ne compte plus que sur l’émotion. Sauf que cette émotion, sélective et univoque, respire l’instrumentalisation grossière et ne persuade plus que les convaincus.

    Il faut cesser de pleurer sur les victimes – et, surtout, davantage sur les unes que sur les autres –, voir plus loin que le bout de son émotion et enfin s’attaquer aux responsables et aux causes. Mais là, pas certain que la gauche veuille regarder la réalité en face.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/aquarius-a-peine-debarques-des-migrants-victimes-de-viol-instrumentalises-par-la-gauche/