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Europe et Union européenne - Page 584

  • Les guerres de l’étoile, la guerre des étoiles

    Au terme du sondage réalisé à la fin de L’émission Politique sur France 2 dont Marine Le Pen  était l’invitée hier soir, 41% des personnes interrogées ont jugé la présidente du FN convaincante. C’est un bon socle pour repartir à la reconquête de l’opinion.  Certains observateurs patentés  ont jugé ce matin  que ses explications sur notre  position  vis-à-vis de l’euro étaient confuses. Remarquons pour notre part que la méthode claire de recouvrement de notre souveraineté, étape par étape,  que Marine  souhaite présenter aux Français,  est très proche de celle que nous évoquions  sur notre blogue le 21 septembre dans un article commentant la décision de Florian Philippot de quitter le FN  – décision qui fait aujourd’hui l’objet d’un sondage Ifop pour Atlantico. De la même façon,  Marine a relevé comme nous le disions  lundi en réponse à Alain Finkielkraut,  le rôle INDISPENSABLE de l’opposition nationale. C’est bien le FN a qui a assuré  historiquement et assure plus que jamais le statut de premier opposant à la politique de submersion migratoire face aux partis du Système. Ces derniers mois, la formation de Jean-Luc Mélenchon, à défaut de défendre l’identité  charnelle de notre pays, a  repris à son compte les critiques du Front National sur l’omniprésence du drapeau européen dans l’espace public, sur nos bâtiments officiels. Dans les villes conquises par le FN en mars 2014  plusieurs nouveaux élus  frontistes ont décidé de retirer le drapeau européen du fronton de leur mairie –notamment David Rachline  à Fréjus. Un geste symbolique que refusèrent de faire à notre connaissance les maires mélenchonistes et communistes. Marine  elle-même, lors de son passage dans l’émission  Moi président  sur TF1  le 18 avril dernier, avait demandé et obtenu que le drapeau bruxellois ne soit pas présent sur le plateau. 

    Le site euractiv rappelait il y a quelques mois les propos de  Miguel Puente Pattison, porte-parole de la Commission européenne en France qui précisait que « le drapeau européen n’est pas officiel, car dans les traités européens,  aucune référence ne fait de ce drapeau le drapeau officiel de l’UE » . «  Ce drapeau est utilisé par les institutions comme symbole des valeurs européennes, mais il n’a pas d’existence officielle légale. » Dans sa fuite en avant européiste qui est chez lui une volonté clairement affichée de marginalisation, voire de disparition pure et simple  de notre Etat national souverain, Emmanuel Macron a fait savoir que la France signera,  à l’instar  d’autres gouvernements de  pays membres de l’UE,  la Déclaration 52 du Traité de Lisbonne. C’est elle  qui reconnaît « le drapeau, l’hymne, l’euro et le 9 mai comme  symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’Union européenne et de leur lien avec celle-ci. »

    Les critiques formulées par le parti de Jean-Luc Mélenchon contre le drapeau européen ont pour base non seulement le refus de la politique ultra-libérale de la Commission européenne mais surtout  le fait que cet emblème aurait   une origine  catholique  -nous allons y revenir. Ce qui heurte le tropisme altermondialiste, multiculturaliste,  immigrationniste,  ultra-laïcard des socialo-trotskystes et autres humanistes de La France Insoumise. Le Front National  y voit plus prosaïquement  la manifestation de l’assujettissement de notre pays à l’idéologie mondialiste bruxelloise, contrefaçon de la véritable Europe,  de ses valeurs traditionnelles, de l’idéal de liberté et de souveraineté consubstantiel à  notre civilisation. Ce retrait du drapeau  devenu le  symbole de l’euromondialisme car endossant en son nom toutes les involutions de l’Europe bruxelloise, figurait d’ailleurs dans les 144  engagements présidentiels de Marine (engagement 93)

    En mai 2014, sur le site de francetvinfo,  Philippe Vandel donnait du grain à moudre aux sectateurs de la Libre pensée. Il  expliquait  que  le  drapeau européen,  adopté en premier par le Conseil de l’Europe, puis par le  Parlement européen et enfin  par  la Commission  européenne dans les années 90,  était bien d’inspiration catholique (horresco referens!).

    Au-delà de son explication/description  officielle – un cercle de 12 étoiles d’or sur fond bleu les étoiles symbolisent les idéaux d’unité, de solidarité et d’harmonie entre les peuples d’Europe- ,  Arsène Heitz, fonctionnaire du Conseil de l’Europe,   chargé en 1950 de présenter un projet de drapeau,   se serait en fait  « (inspiré)  d’une médaille porte-bonheur qui était en vente chez les petites sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, une institution religieuse catholique.»  « Il conçut un drapeau bleu sur lequel se détachent les 12 étoiles de la médaille miraculeuse. Il se garda bien de révéler la source de son inspiration, et les membres du conseil ne virent là que le ciel bleu sans nuage, et la symbolique rassembleuse du chiffre 12 (les 12 mois de l’année, les 12 heures de la journée, les 12 signes du zodiaque, les 12 travaux d’Hercule, etc.).»

     A l’appui de cette thèse, M. Vandel ajoutait  qu’ « en 1989, on a trouvé dans une revue catholique confidentielle Magnificat la confession d’Arsène Heitz, qui se disait très fier que le drapeau de l’Europe soit celui de Notre-Dame. Récemment, sa veuve a confirmé l’histoire et justifié la discrétion de son mari : Il fallait garder le secret, car il n’y a pas que la religion catholique en Europe. Sans compter tous les athées qui auraient fait retoquer son projet, à commencer par la France état laïque par nature. »

    Européiste par natureJean Quatremer,  correspondant du quotidien  Libération à Bruxelles, et bon connaisseur des arcanes bruxelloises, estime que « les  affirmations de Mélenchon et de ses lieutenants sur les origines chrétiennes du drapeau européen ne reposent que sur un témoignage très tardif qui a été démenti par toutes les autres sources. » Il se moque dans le quotidien de Patrick Drahi de cette croisade des mélenchonistes  contre « l’emblème européen (au motif qu’il)  serait  constitué de symboles chrétiens cachés, une sorte de  Da Vinci code  eurocrate (…). Pour le parti de Jean-Luc Mélenchon, ce drapeau confessionnel porte atteinte à la sacro-sainte laïcité au sein du Parlement et devrait donc être remplacé par… le drapeau de l’Onu. »  Une proposition particulièrement grotesque qui ne manque pas d’interpeller les Français constate Bruno Gollnisch :  la seule présence de notre  drapeau national heurterait-elle aussi  les complices de Danièle Obono?

    M. Quatremer  juge que  « cette polémique infantile aura au moins eu un mérite : Emmanuel Macron va signer, au cours du sommet européen (qui se tenait hier et aujourd’hui), la déclaration  (…)  qui affirme l’attachement de seize pays aux symboles européens dont fait partie le drapeau. » Le journaliste enfonce le clou en fustigeant  « le front commun du nonisme » (en 2005 lors du référendum sur la constitution européenne), même si,  «pour se défendre d’une assimilation potentiellement dévastatrice entre les rouges  et les bruns (sic), la gauche du non a fait valoir qu’elle luttait, elle, pour une Europe sociale, généreuse, multiculturelle, ouverte au monde.» Un « mythe » dit-il  que « l’ europhobie complotiste et haineuse»  de  Mélenchon  « fait voler en éclats. »  «  En l’occurrence, il n’y a qu’un non, profondément anti-européen qui représente un bon tiers de l’électorat français.»  et d’ajouter plus loin que  si « l’électorat FN est certes europhobe, il est aussi attaché à la chrétienté qu’il entend défendre contre l’Islam. » 

    Notre électorat,  en cela en phase nous le croyons avec une majorité de Français et d’Européens, entend surtout défendre une Europe qui ne serait pas coercitive, s’immisçant dans tous les domaines, et imposant une feuille de route imbibée de moraline mondialiste, à savoir son antithèse,  une Europe des nations, de la  la libre coopération, peu ou prou sa vision originelle gaullienne.Notre électorat entend défendre pareillement en effet  nos racines helléno-chrétiennes. Non pas tant contre l’islam ( personne n’entend mener  une croisade contre cette religion),  mais parce que ces racines là  sont perçues à juste titre  comme une composante essentielle de notre identité – une évidence même pour  un non chrétien. Un héritage menacé aussi bien par l’immigration-invasion (dont le prosélytisme islamiste dirigée contre nos sociétés est une conséquence et non la cause) que par la liquéfaction de nos sociétés sous l’effet d’un acide très corrosif qui a pour nom  totalitarisme marchand transnational. Un  matérialisme niveleur et destructeur qui s’accommode, quand il ne l’encourage pas,  de la destruction de tous les murs porteurs, selon la belle et imagée expression de Philippe de VilliersAvec ou sans étoiles mariales sur le drapeau de cet astre (de) mort. 

    https://gollnisch.com/2017/10/20/guerres-de-letoile-guerre-etoiles/

  • Filip Dewinter repart en campagne contre l'islamisation de la Flandre

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    Le député du Vlaams Belang Filip Dewinter a présenté ce 12 octobre 2017 à la presse, devant la grande mosquée de Bruxelles, son ouvrage en néerlandais intitulé « Résistance ! Guide de résistance contre l’islamisation ! »

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    Source Lionel Baland

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le drapeau de la discorde

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    Un éditorial de Henri Vernet

    2718573832.pngQui est paru dans Le Parisien le 11 octobre et que nous aurions pu signer. Le voici, pour les lecteurs de Lafautearousseau, suivi d'une chronique de Gérard Leclerc qui dit des choses essentielles sur le même sujet. Les deux réflexions se complètent utilement.  LFAR  

    Quel est le dossier le plus urgent à régler aujourd’hui en Europe ?

    Le cactus de l’indépendance de la Catalogne, comment faire baisser la température entre les adversaires Madrid et Barcelone ? Donner suite aux propositions françaises sur une réforme de la Zone euro pour la rendre plus transparente et, surtout, plus efficace contre le chômage ? Coordonner une bonne fois pour tous les efforts des polices et services de renseignement des Etats membres dans la lutte antiterrorisme ? Voilà des sujets d’importance pour nos concitoyens.

    Mais ce sur quoi s’empaillent nos responsables politiques est d’un tout autre ordre, purement symbolique. Le drapeau européen doit-il oui ou non flotter à l’Assemblée nationale ? Jean-Luc Mélenchon et ses Insoumis veulent le faire valser de l’hémicycle, y voyant une atteinte à la souveraineté nationale et, pis, un signe intolérable de bondieuserie (au motif que son créateur avait un peu bêtement expliqué s’être inspiré des représentations de la vierge Marie pour le fond bleu étoilé...).

    Du coup, Emmanuel Macron, pour couper court, vient d’annoncer que la France adoptera officiellement le drapeau européen lors du prochain sommet de Bruxelles.

    Mais voilà que les souverainistes et l’extrême-droite font front avec Mélenchon, de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan, qui ne réclament rien de moins qu’un référendum pour trancher ce drame existentiel. Pour les vrais problèmes des Français, on n’aura qu’à attendre...  

    Le Parisien

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • POUR VAINCRE, LR ET LE FN DEVRAIENT REGARDER DU CÔTÉ DE L’AUTRICHE

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    Marc Rousset

    Le jeune leader conservateur Sebastian Kurz, 31 ans, a remporté les élections législatives autrichiennes avec 31,7 % des voix, le dimanche 15 octobre. Une coalition droite-extrême droite pourrait accéder au pouvoir.

    En Autriche, pays de 8,7 millions d’habitants, l’extrême droite eurosceptique (FPÖ) est ancrée sur la scène politique depuis plusieurs décennies. Mais la donne a changé lorsque Sebastian Kurz, actuel ministre des Affaires étrangères depuis 2013, a pris le contrôle, en mai 2017, d’un parti chrétien-démocrate (ÖVP) à bout de souffle et a mis fin à dix années de grande coalition avec les sociaux-démocrates, provoquant des élections anticipées.

    Avec une image de modernité, un discours très ferme sur l’immigration, des promesses d’allègements fiscaux, le « Wunderwuzzi » (enfant prodige) de la politique autrichienne a su ranimer la flamme de l’électorat conservateur et en rajeunir la base. IL avait été, à l’automne 2015, un des premiers ténors européens à critiquer la politique d’accueil de la chancelière allemande Angela Merkel et se targue même d’avoir obtenu la fermeture de la route des Balkans, soutenant la clôture frontalière construite par la Hongrie.

    Sebastian Kurz a régulièrement durci sa ligne, réclamant une réduction des aides sociales pour les étrangers, au point que le FPÖ l’accuse d’avoir plagié son programme. « 60 % des Autrichiens ont voté pour le programme du FPÖ », a martelé M. Strache. Sebastian Kurz s’est prononcé contre l’immigration, dont les deux tiers de la population autrichienne ne veulent plus, pour un renforcement de la sécurité face au terrorisme et à la petite délinquance et contre l’islam en tant que religion politique.

    La formation d’extrême droite FPÖ est troisième du scrutin, avec 25,9 % des suffrages, derrière le parti social-démocrate SPÖ de M. Kern (27 % des voix), mais apparaît en faiseur de roi. Le FPÖ de M. Strache renoue avec le score historique de son ex-mentor Jörg Haider en 1999. Il revendique des ministères régaliens en cas d’entrée au gouvernement, dont l’Intérieur et les Affaires étrangères. En 1999, le parti était entré au gouvernement aux côtés des conservateurs, entraînant de honteuses sanctions européennes ; scénario qui ferait aujourd’hui hurler de rire, tant le populisme et la colère des peuples prennent de plus en plus d’ampleur.
     
    L’Autriche est un des pays d’Europe à avoir accueilli, en deux ans, le plus de migrants au regard de sa population (1,5 %), alimentant les débats sur le coût des prestations et sur la capacité d’intégration des nouveaux venus.

    Lors de la présidentielle l’an passé, les sociaux-démocrates et l’ÖVP chrétien-démocrate avaient été éliminés dès le premier tour. Le candidat d’extrême droite Norbert Hofer s’était incliné de peu au second tour face à l’écologiste-libéral Alexander Van der Bellen.

    Une alliance entre M. Kurz et M. Strache pourrait infléchir la ligne jusqu’à présent très europhile du pays, le FPÖ prônant notamment un rapprochement avec le groupe de Visegrád, comprenant des pays comme la Pologne et la Hongrie qui multiplient les bras de fer avec Bruxelles. M. Strache a, en outre, répété que l’organisation de référendums « sur le modèle suisse », notamment au sujet des accords commerciaux TTIP (négocié par l’Union européenne avec les États-Unis) et CETA (Union européenne-Canada), faisait aussi partie des exigences de son parti.

    En France, le FN, en élisant un nouveau chef charismatique et compétent, et les LR, portant à leur tête Wauquiez, devront suivre l’exemple autrichien et nouer une alliance afin de gagner les élections et prendre, enfin, le pouvoir. Sinon, il faudra euthanasier ces deux partis et trouver un chef charismatique compétent de droite avec un nouveau parti. L’objectif serait de faire le même coup que Macron avec son OPA sur le centre droit et le centre gauche, afin de faire la jonction, l’alliance et l’union de la vraie droite par la base en attirant la majorité des électeurs en provenance du Front national et des Républicains.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Élections en Autriche : les conservateurs arrivent en tête et pourraient gouverner avec les populistes

    16/10/2017 – AUTRICHE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les Autrichiens votaient hier pour élire leurs représentants au Conseil national. Les résultats de ces élections législatives sont moins bouleversants que ceux de la récente élection présidentielle, qui avaient vu la débâcle des deux grands partis.

    Ce sont les conservateurs qui l’emportent assez largement, avec plus de 31 % des voix

    C’est donc l’actuel vice-chancelier, Sebastian Kurz, 31 ans, qui devrait être amené à composer une coalition. Cette mission incombe en effet au parti arrivé en tête. Deux solutions s’offrent à lui. Soit reconduire la grande coalition actuelle avec les sociaux-démocrates, mais le chancelier actuel, le social démocrate Christian Kern, a exclu cette hypothèse, soit se tourner vers le parti des « libéraux », c’est à dire les populistes conduits par Heinz Christian Strache.

    Ces deux partis sont en effet dans un mouchoir de poche !

    Les résultats officiels donnent le FPÖ légèrement devant le SPÖ, les deux autour de 27 %. Mais c’est sans compter les votes par correspondance qui seront dépouillés jusqu’à jeudi ! Au total, les instituts de sondage placent les sociaux démocrates devant les populistes. Un beau succès quand même pour le parti de Strache, qui gagne 6 points par rapport aux précédentes élections. A noter par ailleurs que les Verts s’effondrent, victimes notamment d’une candidature dissidente.

    Le FPÖ est-il en passe de revenir au pouvoir ?

    C’est très probable : les populistes sont en position de faiseurs de roi, puisqu’ils pourraient former une majorité tant avec les conservateurs qu’avec les sociaux-démocrates. Mais l’hypothèse la plus crédible est une alliance « noire bleue », entre conservateurs et populistes. Kurz a fait de la maîtrise de l’immigration un important thème de campagne. C’est ce qui lui a permis de remobiliser l’électorat conservateur et de faire retomber le FPÖ. La priorité donnée par les électeurs à la lutte contre l’immigration semble mettre la gauche hors du jeu.

    https://fr.novopress.info/

  • UNION EUROPÉENNE : L’AVEU DE JEAN-CLAUDE JUNCKER

    Les dirigeants de l’UE ont cru qu’il fallait manipuler les régions pour affaiblir les États ; ils ont fini par comprendre que cette politique menait au chaos.

    Au moment où paraissait mon précédent article, dans lequel je me demandais ce qui avait amené les dirigeants de l’Union européenne à changer totalement d’attitude à l’égard des régions séparatistes, Jean-Claude Juncker faisait une déclaration qui confirmait l’hypothèse que j’avais avancée : « Je ne veux pas d’une Union européenne qui comprendrait 98 États dans quinze ans. C’est déjà relativement difficile à 28, pas plus facile à 27, mais à 98, ça me semble impossible. »

    En disant cela, après avoir confirmé qu’il fallait empêcher les velléités sécessionnistes en Catalogne et ailleurs, Juncker avoue que faire cohabiter 28 peuples dans une même structure politique est très difficile. Les fédéralistes européens ont toujours eu pour modèles les États fédéraux états-uniens et allemand et ils n’ont pas pris en compte le fait que les États-Unis, tout comme l’Allemagne fédérale, ont été bâtis par des peuples culturellement homogènes ; ce qui n’est évidemment pas le cas en Europe, où les différences culturelles sont très grandes, les histoires et les intérêts des peuples très divers, malgré les lointaines origines communes de ces peuples et les nombreuses influences croisées qu’ils eurent les uns sur les autres.

    Les théoriciens du fédéralisme, comme Alexandre Marc, qui imagina un fédéralisme intégral qui serait étendu à l’ensemble de l’humanité, ont cru que le système fédéral permettrait la cohabitation de peuples d’origines diverses dans une même organisation démocratique et pacifiée. Le cas de l’Inde est instructif à ce sujet. Cet État fédéral, qui fut fondé en 1947 sur les ruines de l’Inde coloniale britannique, laquelle avait rassemblé, de force, des États princiers ayant des cultures et des traditions très diverses, est secoué, depuis sa création, par des convulsions ethnoculturelles et religieuses dont certains pensent qu’elles finiront par emporter cette construction baroque. L’État fédéral n’a, du reste, jamais réussi à mettre un terme aux conflits qui opposent les hindouistes aux musulmans, aux sikhs et aux chrétiens.

    Les dirigeants de l’Union européenne ont cru, pendant des décennies, qu’il fallait manipuler les régions pour affaiblir les États historiques ; ils ont fini par comprendre que cette politique menait au chaos et que « l’Europe aux cent drapeaux » imaginée par le Breton Yann Fouéré, est tout simplement irréalisable. Ayant fait le constat des difficultés générées par la multiplication des membres de l’Union européenne, les dirigeants de cette dernière et leurs alliés, qui gouvernent la plupart des États membres, sont fort gênés par la crise catalane. Ainsi, Emmanuel Macron a insisté ces derniers jours sur la souveraineté de l’Espagne et des autres États, ce qui est assez surprenant parce que le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’attache que peu d’importance à leur indépendance. Presque simultanément, il a annoncé, en réponse à Mélenchon, qu’il allait reconnaître le statut officiel du drapeau et de l’hymne européens.

    Les fédéralistes masqués qui nous gouvernent (voir, à ce sujet, l’ouvrage de Christopher Booker et Richard North intitulé La Grande Dissimulation) ne craignent pas de faire le grand écart quand il s’agit de faire avancer leur projet fédéral.

    http://www.bvoltaire.fr/union-europeenne-laveu-de-jean-claude-juncker/

  • Le macronisme est-il un européisme béat ?

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    Par  Mathieu Bock-Côté

    Après qu'Emmanuel Macron a annoncé qu'il comptait reconnaître le drapeau et l'hymne européen, Mathieu Bock-Côté démontre ici que les aspirations européennes du chef de l'Etat sont à contre-courant de celles du peuple français [Figarovox 12.10]. Il a raison !

    De bien des manières, et à plusieurs reprises, Emmanuel Macron l'a fait comprendre, la construction européenne est pour lui l'horizon indépassable de la France. Toujours, elle doit aller de l'avant. 

    La France ne peut qu'y participer avec enthousiasme ou déchoir dans un souverainisme que l'on décrète inévitablement étroit et poussant la nation au repli identitaire.

    L'imaginaire macronien reprend les catégories fondamentales du progressisme contemporain.

    Il y a l'ouverture et la fermeture, et conséquemment, les ouverts et les fermés.

    Il y a l'élan vers le monde et le repli sur soi. Il y a les citoyens du monde et les nationalistes tribaux.

    Il y a les forces de l'avenir et celles du passé.

    Il y a l'avant-garde d'un monde nouveau et le bois mort de la vieille humanité enracinée.

    Il y a les gens bien et ceux qui ne le sont pas ou le sont moins.

    Emmanuel Macron a l'ardeur conquérante des nouvelles élites mondialisées qui ne veulent plus s'encombrer de la ringardise patriotique.

    C'est assurément dans cet esprit qu'il s'est engagé à reconnaître le drapeau et l'hymne européens, pour marquer une fois pour toutes l'adhésion de la France à un projet devant lequel les Français ont pourtant témoigné de grandes réserves.

    C'est sa manière de répondre à ceux qui croyaient pour congédier ce symbole qu'ils jugent inapproprié au cœur des institutions nationales. C'est une nouvelle étape dans l'européanisation mentale et culturelle des élites françaises, pour qui la construction européenne relève du sens de l'histoire.

    On ne doit plus voir l'Union européenne comme un cadre dont on peut s'extraire ou s'éloigner, selon les préférences populaires et l'intérêt national. Emmanuel Macron ne cesse de brandir son idéal européen, presque de manière incandescente.

    Un mauvais esprit pourrait faire remarquer au Président de la république que lorsque la France voit dans l'Europe une occasion de sortir d'elle-même, comme si elle voulait se délivrer du fardeau de la souveraineté, l'Allemagne y voit l'occasion de s'imposer aux autres.

    Certes, il y a quelque chose de grotesque, pour ne pas dire de loufoque dans la manière dont cette controverse est en train de tourner. La déclaration de guerre de la France insoumise contre le drapeau européen est justifiée au nom d'un anticatholicisme aussi maladif qu'anachronique.

    C'est un peu comme si la France insoumise devait maquiller un souverainisme qu'elle juge déshonorant, parce que suspect de nationalisme, alors que la lutte contre la religion catholique apparaît toujours de rigueur. La gauche radicale semble n'en avoir jamais fini dans sa volonté d'arracher les racines chrétiennes de la France. On y verra à bon droit une névrose, ou du moins, la résurgence d'un détestable folklore.

    On trouve à la France insoumise un laïcisme ultra qui se trompe d'époque qui se conjugue avec le multiculturalisme agressif de ceux qui prétendent décoloniser la France en la dénationalisant. La gauche radicale ne sait jamais quoi faire de la nation, sinon la combattre ou la redéfinir comme une pure abstraction révolutionnaire.

    Il n'en demeure pas moins que l'initiative d'Emmanuel Macron fait problème dans un pays qui a voté contre la constitution européenne en 2005 et qui tient plus que ses élites à l'identité et l'indépendance nationales. À tout le moins, dans l'esprit du commun des mortels, on ne saurait placer sur le même pied le drapeau français et celui de l'Union européenne.

    Au nom du premier, des générations d'hommes ont accepté de sacrifier leur vie. Il touche aux plis les plus intimes de l'être et réfère à la part sacrée de la patrie. On ne saurait en dire autant du second qui demeure essentiellement un symbole technocratique qui ne touche ni le cœur ni l'âme. Rappeler cette simple vérité ne devrait pas choquer.

    À la rigueur, on peut souhaiter qu'un jour, le drapeau européen prenne la place des drapeaux nationaux dans la conscience collective des peuples d'Europe. Ce n'est pas encore le cas. Le sentiment national n'est pas encore aplati.

    Mais dans tout ce débat, un gros mot est sorti : qui ne s'enthousiasme pas pour l'initiative d'Emmanuel Macron est désormais suspect d'europhobie. C'est même pour lutter contre cette dernière qu'il faudrait s'y rallier. Il suffit d'inscrire une cause dans le cadre des grandes luttes contre les phobies pour d'un coup l'anoblir.

    On voit encore ici à quel point l'évolution du vocabulaire est symptomatique d'une mutation des codes de la respectabilité politique. Peu à peu, l'opposition à la fédéralisation discrète ou revendiquée de l'Europe devient non seulement illégitime mais impensable autrement que sur le registre de la pathologie.

    En trente ans, l'eurosceptique est devenu europhobe. Il a cherché à se définir positivement en se réclamant pour un temps du souverainisme, mais ce terme ne s'est jamais départi d'un parfum quelque peu exotique, comme s'il n'avait pas su faire sa place ailleurs que dans les marges politiques. Lui aussi aujourd'hui est disqualifié.

    La nation fondait autrefois le lien politique : on lui accorde maintenant une connotation retardataire, et même réactionnaire. La construction européenne est certainement un idéal légitime, mais elle ne saurait avoir le monopole de la légitimité.

    Cette controverse, toutefois, n'est pas sans quelques vertus. Elle rappelle que le macronisme n'est pas qu'un pragmatisme libéral appelé à mener en France les nombreuses réformes jugées nécessaires à sa modernisation, pour reprendre le vocabulaire d'usage. Il s'agit aussi, et peut-être surtout, d'un progressisme militant qui voit dans le dépassement de la nation un devoir d'époque et une mission presque sacrée.

    Quand Emmanuel Macron souhaite voir la souveraineté européenne transcender, puis se substituer à la souveraineté nationale, il propose une rupture radicale qu'il croit porter au nom de sa conception héroïque de la politique.

    À la différence de certains de ses prédécesseurs, il avance à visière levée et force ses adversaires à préciser leur propre philosophie politique. Il butera néanmoins sur cette réalité : il n'existe pas de peuple européen au singulier, mais des peuples européens, qui ne veulent pas se dissoudre dans un fantasme désincarné et indifférencié.

    Ce en quoi on est en droit de penser qu'après la « séquence sociale » du début du quinquennat, la question nationale, d'une manière ou d'une autre, sera au cœur des prochaines années politiques.

    Reste à voir comment la droite républicaine assumera ce clivage, elle qui peine pour l'instant à se positionner par rapport à un président si singulier.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle : aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • PLUS INTELLIGENT ET PLUS CIVIQUE QU’EN FRANCE, LE SOUVERAINISME AUTRICHIEN A SU SE RÉUNIR

    L’Autriche est un pays intelligent. Et surtout – mais ces mots ont perdu leur signification en France – plein de bon sens lorsqu’il s’agit de la défense de son intérêt national. Et cela d’autant plus que l’économie autrichienne se porte bien mieux que la nôtre. Mais le peuple autrichien a compris que son bonheur alpin n’était pas immortel, qu’il fallait faire foin des faux procès en sorcellerie et qu’il était vital d’unir la population pour se prémunir par avance contre les dangers rampants de la politique européenne, notamment en matière d’immigration forcée.

    En effet, en ce dimanche historique d’octobre 2017, et selon des projections de la télévision publique (source RFI), le conservateur Sebastian Kurz a remporté les élections législatives autrichiennes et sera ainsi appelé à devenir chancelier ; le plus jeune dirigeant européen. Les conservateurs de l’ÖVP obtiendraient 30,2 % des suffrages, devant la droite sociale et nationale FPÖ à 26,8 % et les sociaux-démocrates du SPÖ (grands perdants), crédités de 26,3 % des voix. Quelle que soit l’alliance qui se dessinera, le thème du refus d’une immigration de masse, incontrôlée par Bruxelles, aura fédéré 57 % des Autrichiens. Les Autrichiens ne sont pas contre l’aide aux populations menacées par la guerre : ils refusent simplement que leur culture disparaisse et que leurs équilibres sociologiques soient fragilisés par une immigration de masse imposée d’ailleurs.

    Le cerveau du peuple autrichien n’est ni encombré du smog gauchisant franchouillard (la « basse intelligentsia »), ni « plein du vide » des castes politiciennes parisiennes fascinées, comme dans un des mondes visités par Gulliver, par la dispute entre « Gros-boutiens » et « Petits-boutiens ». Ou, pour rester français, par nos picrocholines querelles sur de minimes questions techniques quand le navire sombre. 

    Merci aux Autrichiens d’avoir montré aux Français que le chemin de l’union nationale pour préserver l’intérêt et l’équilibre sociologique national est si logique et si facile d’accès quand il est souhaité par la majorité démocratique de la population. Les politiciens français (notamment prétendument de droite) sont-ils capables de l’entendre ? On en désespère. Sinon, ils connaîtront rapidement le sort du SPÖ.

    http://www.bvoltaire.fr/plus-intelligent-plus-civique-quen-france-souverainisme-autrichien-a-su-se-reunir/

  • Royaume-Uni : les personnes qui consultent la propagande « d’extrême droite » sur Internet encourront bientôt 15 ans de prison

    Royaume Uni prison propagande extrême droite Le ministre de l’Intérieur britannique Amber Rudd a annoncé le 3 octobre de nouvelles mesures législatives pour lutter contre le terrorisme. « Je veux faire en sorte que ceux qui regardent des contenus terroristes ignobles sur internet, y compris les sites djihadistes, la propagande d’extrême droite et les instructions pour fabriquer des bombes, soient sévèrement réprimées », a menacé le ministre. Les changements proposés doivent étendre le délit de possession d’informations pouvant servir à des actes de terrorisme au simple fait de consulter de manière répétée, même sans les télécharger, des contenus publiés sur Internet. Les universitaires, journalistes et autres personnes pouvant se prévaloir de raisons légitimes pour consulter ces sites ne seront pas visés. Les peines applicables au Royaume-Uni pour ce délit de consultation de contenus djihadistes, terroristes ou « d’extrême droite » pourront aller jusqu’à 15 ans de prison.

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  • JAYDA FRANSEN, PORTE-PAROLE DE BRITAIN FIRST, A ÉTÉ ARRÊTÉE POUR AVOIR ORGANISÉ UN RASSEMBLEMENT CONTRE LE TERRORISME ISLAMIQUE

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    Dimanche 1er octobre, Jayda Fransen était des nôtres avec une délégation de son mouvement, Britain first, à la 11e Journée de Synthèse nationale à Rungis. Ce fut d'ailleurs l'occasion pour elle de rencontrer le Président Jean-Marie Le Pen.

    Samedi, son mouvement appelait à manifester contre le viol d'une jeune Anglaise, Chelsey (20 ans, mère d'un enfant en bas âge), par des immigrés pakistanais dans le Suderland. La manif a été interdite et notre amie, ainsi que de nombreux militants, ont été arrêtés. Rappelons qu'en Angleterre les organisations musulmanes manifestent quotidiennement sans jamais être inquiétées.

    Nous saluons le courage de Jayda et lui transmettons ce message de solidarité européenne.

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