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Europe et Union européenne - Page 591

  • Libérer la France de la Cour européenne des droits de l’homme

    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦ La Cour européenne des droits de l’homme occupe aujourd’hui une position stratégique dans le dispositif qui assure en France comme en Europe la prééminence du pouvoir judiciaire sur le pouvoir politique. Et, comme toutes les composantes de ce gouvernement des juges, elle milite pour l’idéologie des droits de l’homme et défend tous les préceptes de la pensée unique. Aussi Ligne droite, considérant cette instance comme un danger pour la démocratie et l’indépendance nationale, propose-t-elle que la droite nouvelle au pouvoir invoque l’article 58 de la Convention pour faire sortir la France de cette funeste institution.

    Une instance qui s’est progressivement érigée en tribunal idéologique

    La Cour européenne des droits de l’homme, juridiction internationale chargée de faire respecter les droits définis dans la Convention européenne des droits de l’homme, a été créée le 21 janvier 1959 dans le cadre du Conseil de l’Europe, une instance de 47 pays sans rapport avec l’Union européenne. Conçue après la Seconde Guerre mondiale pour empêcher toute dérive totalitaire sur le continent, elle a depuis considérablement augmenté ses prérogatives au point de fonctionner aujourd’hui comme un tribunal idéologique suprême.
    Grâce à la réforme de 1998 qui a généralisé la possibilité pour les personnes privées de la saisir directement, cette juridiction a vu en effet son champ d’intervention s’étendre très largement. Fonctionnant un peu comme un super Conseil constitutionnel devant lequel les justiciables des différents pays peuvent se pourvoir, la Cour européenne des droits de l’homme peut dès lors condamner les États dont dépendent les plaignants si elle estime que leurs droits fondamentaux n’ont pas été respectés par la législation qui leur a été appliquée. Et la Cour de multiplier les condamnations de tel ou tel pays pour tel ou tel aspect de sa réglementation.

    La pièce maîtresse du gouvernement des juges

    Mais le pouvoir de la Cour européenne des droits de l’homme ne se limite pas aux seules décisions qu’elle rend, car elle exerce par ailleurs une influence aussi étendue que malsaine sur le système judiciaire de certains pays membres comme celui de la France. La Cour de cassation, le Conseil d’État, voire des juridictions de rang inférieur, n’hésitent pas en effet, pour contourner la loi française qu’ils sont pourtant tenus de respecter, à fonder leurs décisions directement sur le texte de la Convention ou sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Celle-ci s’affirme donc comme la pièce maîtresse du dispositif par lequel les juges cherchent un peu partout en Europe à subvertir la fonction politique et à imposer leurs décisions au pouvoir législatif comme au pouvoir exécutif.

    Une atteinte à la démocratie et à l’indépendance nationale

    Cette juridiction représente dès lors un grave danger pour les principes institutionnels français, lequel avait d’ailleurs été pressenti par les premiers présidents de la Ve République puisque ce n’est qu’en 1974 que la France a ratifié sa création. Aujourd’hui, cette institution met clairement en cause la souveraineté populaire comme la souveraineté nationale. Il est en effet contraire aux règles les plus fondamentales de la démocratie que des juges nommés censurent les lois votées par des députés élus. De même qu’il est contraire aux principes de l’indépendance nationale que des États, au demeurant non membres de l’Union européenne tels l’Azerbaïdjan ou l’Albanie, soient en situation d’interférer dans le droit français.

    Une instance au service de l’idéologie politiquement correcte

    La Cour européenne des droits de l’homme est d’autant plus illégitime que ses décisions sont loin d’être neutres puisqu’elles relèvent d’une idéologie qui ne connaît que les individus et qui ignore les communautés qu’ils forment. Dès lors elle ne se préoccupe que de conforter et d’amplifier les droits des personnes quand elle n’en invente pas de nouveaux, sans se soucier de savoir si ces droits individuels ne sont pas en contradiction avec les droits collectifs des peuples ou des nations. Ainsi, par exemple, la Convention européenne des droits de l’homme proscrit-elle toute notion de préférence nationale alors même qu’il ne peut y avoir de nation sans un minimum de discrimination entre ceux qui en font partie et ceux qui n’en sont pas membres. De même, la Cour établit l’obligation du droit d’asile et du regroupement familial en des termes très laxistes, faisant fi là encore du droit des peuples et des nations à conserver leur identité. Ainsi, toutes les décisions de la Cour vont-elles dans le sens de la pensée unique : défiance vis-à-vis des États, priorité aux délinquants sur les victimes, avantages donnés aux étrangers sur les nationaux, refus des frontières et libertarisme moral.

    Appliquer l’article 58 et quitter la Cour européenne des droits de l’homme

    À travers l’étendue de ses pouvoirs et la nature de l’idéologie qu’elle défend, la Cour européenne des droits de l’homme s’affirme donc comme la clef de voûte de l’édifice juridictionnel qui cherche à instaurer un véritable gouvernement des juges au service de la pensée unique.
    C’est pourquoi Ligne droite considère cette juridiction comme illégitime et attentatoire à la souveraineté populaire comme à la souveraineté nationale. Aussi la droite nouvelle au pouvoir devra-t-elle faire jouer l’article 58 de la Convention européenne des droits de l’homme qui permet à un État de se retirer. Une démarche très facile à réaliser puisqu’il suffit de dénoncer la convention « moyennant un préavis de six mois donné par une notification adressée au secrétariat général du Conseil de l’Europe ».

    Une décision légitime et attendue

    Certains ne manqueront pas de critiquer la mesure en arguant d’un recul de l’état de droit. À cela il conviendra de répondre que la France, qui se qualifie d’ailleurs volontiers de patrie de la déclaration des droits de l’homme, n’a pas de leçon à recevoir dans ce domaine. Elle pourra faire valoir en l’occurrence que les donneurs de leçons manquent de légitimité quand on sait que la Cour rend ses décisions au nom des pays membres parmi lesquels figurent des États aussi peu respectueux des droits de l’homme que la Turquie.
    Gageons d’ailleurs que si, avec la droite nouvelle au pouvoir, le gouvernement français venait à prendre cette initiative courageuse, il serait suivi par beaucoup d’autres et que l’existence même de cette instance pourrait être mise en cause.

    Source : Ligne droite

    https://www.polemia.com/liberer-la-france-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme/

  • Une Europe sans l'Europe

    Viktor Orban, Premier ministre hongrois, mène l'assaut des nations contre Bruxelles 

    Par Hilaire de Crémiers

    ANALYSE POLITIQUE. Il est des politiques qui ne tiennent aucun compte du réel. Généralement ça se termine mal. 

    Les propos du président Macron sont suffisamment clairs depuis qu'il est élu - et déjà avant ‑ pour ne pas se leurrer sur ses objectifs. Sa vision est européenne et n'est qu'européenne. Il pré­conise l'adaptation de la France à la modernité ou à ce qu'il appelle la modernité, technologique, économique, financière, sociale - et dont sans doute personne ne nie la nécessité, à condition de ne pas en faire un ab­solu -, mais il n'est pas difficile de comprendre qu'il ne s'agit pour lui que de mettre la France définitivement à l'heure de l'Europe et de la mondialisation qu'il assimile à la notion même de modernité. Cette idée qu'il affiche comme une mission, structure son quinquennat. 

    RÉFORME FRANÇAISE OU EUROPÉENNE ? 

    Qu'a-t-il dit aux agriculteurs qu'il ne voit plus comme des paysans mais comme des entrepreneurs ? Laissez-vous conduire par l'Europe où je m'engage à défendre vos inté­rêts dans le cadre de la mondialisation : ainsi l'avenir de l'agriculture française se trouverait, selon lui, entre les cir­cuits courts et les marchés internationaux, le Mercosur, le CETA. Comme toujours « en même temps » ! Macron oublie que l'agriculture, même ultra-moderne, est d'abord une tradition et un enracinement. L'agriculture française qui est déjà broyée, sera anéantie par secteurs entiers. Après de vaines tentatives de survie.

    Toutes les réformes macroniennes sont de même style et de même finalité. Pour la SNCF, c'est caractéris­tique. Tout le monde admet que cette société, à l'origine nationalisée et surendettée, est dans un état inquiétant, sinon pitoyable. Réformer est nécessaire. Mais il a un non-dit qui fausse la perspective de cette réforme : c'est la contrainte européenne. En fait, il s'agit d'ouvrir le rail français à la concurrence de nos partenaires européens ; l'obligation est là : l'Allemand, l'Italien viendront circu­ler chez nous sans qu'il n'y ait plus aucune notion de territoire. Cette réforme est donc le plan - déjà vieux ­- des eurocrates auxquels toute la génération d'énarchie macronienne est entièrement ralliée. C'est pourquoi, sans raison ni mesure, on a construit, déconstruit, reconstruit les sociétés qui relèvent du chemin de fer français. Il serait amusant de rappeler qu'il y a cin­quante ans et plus, quand un esprit libre se permettait d'exprimer un simple doute sur la pertinence d'un État transporteur de voyageurs et de marchandises, vendeur de cigarettes et d'allumettes etc., ceux qui prétendaient être plus intelligents que les autres et, donc, dans la sainte obligation de les gouverner, ouvraient des yeux ronds. Faut-il aujourd'hui tout détruire ? Qui parle de « souveraineté » ?

    Les réformes sociales, code du travail, appren­tissage, bientôt retraites, chômage etc., tout est pro­grammé dans l'idée de nous conformer aux règles allemandes et nordiques - cela a été dit par Macron - de nous aligner sur les futures règles européennes. Des réformes fiscales sont en cours ; personne n'en voit les tenants et les aboutissants. Rien n'est clair, car là en­core, le plan - concocté, travaillé, préparé dans toutes les officines intellectuelles de « la gouvernance » dite intelligente - expression de Macron - est d'uniformiser, autant que faire se peut, la fiscalité européenne. Un exemple : la taxe d'apprentissage dont une entreprise pouvait faire profiter telle ou telle institution de son choix - en circuit court - il y a encore quelques années, est maintenant captée par l'État et les « services » ... au profit de quoi, vous ne le saurez jamais.

    Il n'est pas douteux que tout y passera ; le grand Paris, les métropoles seront encore un moyen et un prétexte de rafler les trésoreries qui justifiaient les bud­gets des collectivités. Une dizaine de grands guichets sous dénomination d'agences remplaceront le service au quotidien. Macron souhaite être entouré - il l'a dit à la Cour des comptes - de jeunes énarques qui seront à sa disposition pour prendre ces nouvelles organisations en main. Bonaparte ?

    Et tout ça, pourquoi ? Pour l'Europe dans la­quelle Macron se flatte d'assurer à la France un rôle primordial.

    L'EUROPE N'EST PLUS LA MÊME

    Il y a un hic et il est sérieux. C'est que l'Europe que le jeune Macron a appris à considérer, à admirer et à aimer dans ses cours et vers laquelle, sous la houlette de ses professeurs, il tendait de tout son esprit et de tout son cœur, n'est plus aujourd'hui que l'Europe des rêves du passé. Elle n'est plus d'actualité. Il se figure encore qu'il sera le jeune français génial, disciple et émule des Pères fondateurs, qui va rallumer la flamme de l'Europe « sou­veraine », démocratique, unie, fière et amie des peuples. Il pense mettre ce qu'il faut d'huile pour relancer la su­perbe mécanique institutionnelle, communautaire et « en même temps » si proche des peuples.

    Mais, justement, c'est là que le bât blesse : l'Europe de Bruxelles, autrement dit ceux qui assument « la gouvernance européenne » et... peut-être « mondiale »,sont sûrs de savoir ce qu'il faut pour les peuples. Dans leurs esprits ils détiennent le pouvoir du savoir, comme ils ont, pour ainsi dire naturellement, le savoir du pouvoir. Les com­missaires européens, les hommes de la Commission, tel Moscovici, tel Barnier, le négociateur pour le Brexit et qui sans doute pense être le successeur de Juncker à la tête de la Commission, sont typiques de leur espèce. Ils s'étonnent et s'indignent : comment les peuples peuvent-ils, osent-ils renâcler ? Sont-ils stupides ! N'ont-ils pas compris où est leur intérêt ? Que faudra-t-il comme « pé­dagogie » - le grand mot - pour faire accéder les peuples au niveau d'initiation suffisant ?

    Et, en effet, l'Europe dont ils vivent et dans laquelle Macron veut fondre la France, se délite un peu plus chaque jour. Après le Brexit, c'est au tour de l'Allemagne, dans une sorte de chaos électoral et de désarroi institutionnel, de ne plus savoir où elle veut aller. Elle qui a su utiliser le projet européen pour en faire un projet allemand et même grand-allemand, connaît dans son peuple de si fortes incer­titudes que nul ne sait quel sera l'avenir d'Angela Merkel.

    Celle qui prend sa succession à la tête de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, aura d'autres ambitions. Il y aura un ministère de la Heimat, du « Chez soi », tenu par le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer. C'est dire !

    L'Europe centrale est pratiquement en sécession par rapport à Bruxelles. Viktor Orban, Premier ministre hon­grois, qui sera réélu lors des législatives du 8 avril, mène la danse du scalp, à la grande fureur des eurocrates. Pour lui, pour son parti, le Fidesz, pour la majorité des Hongrois, il n'est pas question que la Hongrie renonce à son histoire, à sa souveraineté, à son droit, à sa constitution. Pas ques­tion non plus de lui imposer des quotas de migrants ! Il s'y oppose et il est assez habile pour toucher les subventions européennes ! La Hongrie économiquement se porte mieux. L'Autriche du jeune chancelier Sébastian Kurz est sur la même ligne. La Pologne de Iaroslav Kaczinski, elle, est en procès avec Bruxelles ou plutôt Bruxelles prétend la ramener à l'état de droit, comme si les Polonais n'avaient plus d'institutions ! La Commission a intenté contre Varsovie en décembre 2017 une procédure selon l'article 7, ce qui ne s'était jamais fait. En Slovaquie, le chef de gou­vernement, Robert Fico, ne veut pas laisser son pays dé­river dans un libéralisme européen destructeur. La même tendance règne en Tchéquie avec son président Milas Zeman réélu le 27 janvier 2018 sur un programme fran­chement national, la presse occidentale dit « pro-russe ».

    Un tour d'Europe suffit, au sud et même au nord, pour savoir que l'Europe n'est plus la même. Les analystes de la bien-pensance bourgeoise, comme Nicolas Baverez, parlent de démocraties illibérales : toujours des mots sur les mêmes schémas du mon­dialisme. La question est de savoir où est la vraie liberté ; celle qui consiste à être soi-même ou celle où tout votre patrimoine spirituel, moral, matériel, historique et même financier est livré au Mammon qui mène le monde. À la France de retrouver sa voie.   

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/08/une-europe-sans-l-europe-6032626.html

  • Italie, patrie de toutes les « combinazione » possibles… Tout est possible : les raisons d’espérer !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Après la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 4 mars 2018, les Italiens se sont réveillés sans majorité crédible « à portée de la main ». Grosso modo, il y a sur le « marché » politique trois blocs aux orientations, à première vue, difficilement compatibles. À première vue seulement, car nous sommes en Italie, la patrie de toutes les « combinazione » possibles. Ce sera la tâche, ardue, du Président de la République Sergio Mattarella, de sortir un lapin du chapeau !

    Nous sommes déjà à bien plus d’une semaine de la consultation et, si rien de précis ne se dessine, les conciliabules d’une facture « vaticanesque » vont bon train dans la ville éternelle.

    Tout est possible, depuis le système d’une majorité d’idées chère à Edgard Faure sous la IVe République, au coup par coup, loi par loi, jusqu’à une improbable coalition Mouvement cinq étoiles/Parti Démocrate. Mais là, le parti de Beppe Grillo, ripoliné avec le jeune napolitain Luigi Di Maio, âgé de 31 ans, se discréditerait en se reniant.

    Il y a une autre configuration possible, une addition des députés eurosceptiques de la Ligue de Mattéo Salvani avec le Mouvement cinq étoiles. La majorité à l’Assemblée Nationale est de 316 députés. Avec presque 18 % – un bond de 14 points par rapport à la dernière consultation législative ! –, le parti de Mattéo Salvini, 45 ans, l’allié de l’ex-Front National au Parlement européen, et les 32,68 % de M5S soit, respectivement 119 et 235 sièges, on arrive à un total de 354 députés, largement au-delà du seuil majoritaire.

    Mais le parti du fantaisiste Grillo est inclassable, ni droite, ni gauche, un peu comme les « marcheurs » français de LREM, et il a déclaré vouloir gouverner seul, revendiquant pour son parti le poste de Président du conseil.

    Et, au sujet de l’immigration, la position de M5S n’est pas claire, variable d’une région à l’autre.

    Quant à la Lege de Salvini qui a abandonné sa spécificité « nordiste » pour se « nationaliser », et être présente dans toute la botte, elle est liée par un pacte à la coalition des droites, avec Forza Italia de l’inusable Berlusconi et Fratelli d’Italia, rescapé du MSI de jadis, dirigé par Gorgia Meloni qui a difficilement franchi le cap des 4 %, dépassant d’un point le seuil fatidique et éliminatoire des 3 % pour avoir droit à la « curée » parlementaire.

    La coalition des droites, largement arrivée en tête avec 37 % n’obtient pas, toutefois, la majorité en nombre de sièges, ni à la Chambre avec 252 parlementaires, une centaine leur échappant, ni au Sénat, 133 sur 315.

    La coalition de gauche avec le Parti démocrate de Matteo Renzi a raté le coche, n’obtenant les faveurs que de 19 % des électeurs, jusqu’à 24 % en y additionnant ses petits alliés de gauche. Résultats médiocres empêchant, théoriquement, le PD d’être au cœur d’une coalition. Autre alternative : revoter.

    Un puissant rejet

    Adieu aux vieux partis de l’Italie d’après-guerre, le vieux PS de Pietro Nenni, l’inusable Démocratie Chrétienne d’Andreotti, le PCi si puissant – rappelons-nous les facéties de Péppone et Don Camillo qui traitaient le sujet avec humour ! –, tous disparus, ils ont rejoint le musée des Antiquités politiques de l’histoire italienne !

    Les causes du rejet de la Gauche et de ses sattelites sont connues : corruption, chômage, jusqu’à 32 %, des régions entières sinistrées dans le Mezzogiorno et une immigration massive d’environ 700 000 migrants depuis 2013 qui parasitent le pays.

    Certains, comme l’indéracinable Mafia semble-t-il, « font leur beurre » avec tous ces demandeurs d’asile dont on ne sait plus quoi faire, les dispersant ici ou là, et créant de graves problèmes de cohabitation. Les plus hardis tentent l’aventure en France à travers les cols alpins où des passeurs indélicats viennent les chercher, collaborant ainsi à l’invasion migratoire de notre pays où dix, cent, mille « Calais » sont potentiellement possibles.

    Ni Macron, ni Renzi n’ont manifesté la volonté de régler la question en rapatriant les déboutés du droit d’asile. Silvio Berlusconi avait négocié avec Kadhafi un deal à ce sujet : le fantasque leader libyen empêchait les Africains candidats à l’exil de partir, en échange d’une « honorabilité » retrouvée. Sarkozy est passé par là, avec son mauvais Karcher !

    Des raisons d’espérer

    Après le Brexit, les victoires nationalistes et identitaires en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Pologne, un Président eurosceptique et anti-immigration à la tête de la Tchéquie, le durcissement des lois relatives aux étrangers au Danemark, la montée des partis « populistes » chez ses voisins, la probable réélection de Vladimir Poutine en Fédérations de Russie, il nous est permis d’entrevoir un petit coin de ciel bleu dans l’immense azur de nos espérances.

    Le groupe de Visegrad, le V4, auquel va se joindre, ponctuellement, l’Autriche du Chancelier Kurz qui gouverne avec la droite du Parti de la Liberté, semble ressusciter sous une forme moderne, en Europe centrale, feu l’Empire austro-hongrois. Un pôle d’équilibre bien nécessaire pour contrebalancer le poids de l’entente franco-allemande, reconstituée grâce à la trahison à Berlin du SPD, qui renie ses engagements et trompe la confiance de ses mandants.

    La montée en puissance de l’Alternative pour l’Allemagne (AFD) et ses presque 100 députés au Bundestag a, aussi, de quoi nous ravir. Il n’est que de voir et d’entendre les commentateurs des médias, un véritable « mur des lamentations », de LCI à BFM, en passant par C News ou France Infos, qui s’inquiètent de la montée ici ou là des « Populistes », de « l’extrême-droite », voire des « néo-fascistes », j’en passe et des meilleures, pour deviner la panique qui s’empare de tout ce petit monde.

    Mais le temps nous est compté. Partout en Europe, des forces nouvelles rejetant réellement « l’ancien monde », peuvent et doivent conquérir le pouvoir.

    Sans cela, à terme, nos modes de vie, nos usages, nos mœurs, nos coutumes seront balayés par des hordes allogènes de plus en plus… volumineuses ! Il ne s’agit pas de rejeter l’autre parce qu’il est autre, non, il faut simplement préserver notre civilisation et y assimiler ceux qui sont « euro-compatibles ». Et le signal donné du côté de Rome est de ceux qui annoncent, peut-être, une… aube tout en or !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ITALIE : RETOUR EN FORCE DE LA NATION

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    Comme cela était prévisible, les élections italiennes ont été marquées par un énorme rejet de la classe politique européiste qui est responsable de l’invasion migratoire, de la désindustrialisation de la plupart des pays européens, de l’ouverture générale et suicidaire des frontières (tant au plan démographique qu’au plan économique), de la politique de déracinement culturel et de la soumission aux puissances financières mondialisées qui imposent leurs normes culturelles.

    Les victoires du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue mettent en évidence le refus massif de la politique favorable à l’immigration qui est celle de la caste bruxelloise, mais elles démontrent aussi que le recours aux nations est la seule véritable alternative qui s’offre aux peuples en voie de déracinement rapide et définitif.

    Contrairement à ce que semblent croire les identitaires, dont la grille d’analyse est ordonnée à l’Europe et aux régions, qui postulent que les nations n’ont plus qu’une dimension juridique, c’est aux nations et à leurs cultures que se raccrochent la grande majorité des Européens désespérés, tandis que l’Europe ne fait plus rêver et que les régionalismes sont des phénomènes marginaux qui n’ont d’importance que dans une poignée de régions (Catalogne, Flandre, Écosse, Pays basque et Corse. En Bretagne, contrairement à ce que pensent les euro-régionalistes, le mouvement régionaliste est d’une extrême faiblesse). L’ex-Ligue du Nord est devenue la Ligue et, en abandonnant sa ligne séparatiste, elle est passée de 4 à 18 % des voix le 4 mars ; il est évident que le sentiment national italien a beaucoup plus de succès que le régionalisme.

    Contrairement à ce que disent les identitaires, les nations ne sont pas uniquement des entités juridiques ; les cultures nationales sont, malgré un déclin certain, bien plus dynamiques que les cultures régionales les plus vigoureuses (sans même parler des cultures qui, comme la culture bretonne, sont, malheureusement, moribondes). Comme l’a très justement écrit Javier Portella, les nations espagnole, française, italienne, allemande… sont d’authentiques patries charnelles pour la plupart de leurs nationaux.

    Les identitaires suggèrent de suppléer à l’affaissement des cultures nationales (lequel est une conséquence de la politique de déracinement menée par l’oligarchie libérale–libertaire qui est au pouvoir à Bruxelles et dans un grand nombre des capitales européennes) par la promotion simultanée d’une « culture européenne » qui n’existe pas (il y avait sans doute une culture commune aux pionniers qui colonisèrent l’Europe il y a 40.000 ans, mais cette population originelle a donné naissance à des sous-groupes qui ne cessèrent de se différencier malgré les échanges croisés qui eurent lieu tout au long de cette longue période) et de cultures régionales qui, pour la plupart, n’existent plus ou sont en voie de disparition ! Le courant identitaire, qui se veut européiste et régionaliste (c’est toujours le même projet d’Europe aux cent drapeaux qui, depuis 1965, n’a jamais eu aucun succès), est dans une impasse de laquelle il n’est pas près de sortir.

    En Pologne, tout comme en Grande-Bretagne, en Hongrie, en Tchéquie, en Slovaquie, en Autriche et même en Allemagne, en Italie comme partout ailleurs, la voie du réenracinement est essentiellement celle du recours et du retour aux cultures nationales, ce qui n’interdit pas d’avoir recours à des éléments culturels anciens empruntés aux Grecs ou aux Romains de l’Antiquité.

    Une dernière chose concernant les élections italiennes : CasaPound, le mouvement néofasciste, a fait un score dérisoire, ce qui prouve que les Italiens, bien qu’excédés par l’immigration, font la différence entre les fascistes et les gens de la Ligue, ce que les médias « mainstream » ont prudemment évité de souligner.

    http://www.bvoltaire.fr/italie-retour-force-de-nation/

  • Les migrants mineurs non accompagnés, un incontrôlable aspirateur de l’invasion

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Il n’y a pas que les flux migratoires légaux : 262 000 titres de séjour octroyés en 2017, à s’amplifier. Les entrées illégales et clandestines contribuent de plus en plus à nourrir l’invasion. La différence est que les chiffres les concernant sont soit inconnus, soit cachés.
    Depuis plusieurs années les pouvoirs publics sont confrontés à des entrées illégales que, non seulement ils tolèrent mais qu’ils encouragent. Ce sont celles des Mineurs Isolés Etrangers  (MIE) devenus grâce à la novlangue des Mineurs Non Accompagnés (MNA).
    Leur flux a connu depuis deux ans une croissance qui fait exploser les budgets sociaux des départements et leur Aise Sociale à l’Enfance. Appuyé et pris en main par les associations immigrationnistes le phénomène des MIE-MNA est clairement appelé à s’amplifier et est en train de venir un énorme et incontrôlable aspirateur de l’invasion : quelques milliers il y a trois ans, 50 000 aujourd’hui , probablement 100 000 demain.

    En 2014 Polémia a publié un article sur les Mineurs Isolés Étrangers (MIE) dont la conclusion était qu’«en définitive la question des MIE  apparait comme une plaie de plus ouverte au flanc de la politique migratoire de la France et des institutions sociales des collectivités territoriales. Le caractère délictueux du phénomène, la volonté délibérée des associations favorables à l’immigration d’éroder puis de détruire les obstacles à cette intrusion, la jobardise du public et la complicité des pouvoirs publics ne peuvent qu’aggraver ce nouveau flux migratoire ».

    Quatre ans après, non seulement ce diagnostic est vérifié et le phénomène des MIE a empiré mais il a surtout changé de nature par ses effectifs et la charge budgétaire qu’il représente.

    Le camouflage sémantique du changement de nom

    Le 7 mars 2016 le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas a indiqué que la notion de mineurs étrangers isolés sera dorénavant remplacée par l’expression “mineurs non accompagnés” (MNA), piètre tour de passe-passe sémantique destiné à faire oublier que ces mineurs viennent d’ailleurs.

    Des chiffres effarants : 42 000 MNA pris en charge par l’ASE en 2018 ?

    Dans notre article de 2014 nous indiquions que le nombre de MIE annoncé pour 1500 serait en réalité plus proche de 8 000 en 2013.

    A fin 2017, selon la protection judiciaire de la jeunesse, le nombre de MIE-MNA confiés aux départements par décision judiciaire s’est établi à environ 15 000.Pour sa part D. Bussereau président de l’Assemblée des Départements de France (ADF) a estimé dans une interview de septembre 2017 que 20 000 mineurs auxquels il faut ajouter 5 000 jeunes majeurs qui n’ont pourtant rien à faire dans le dispositif, auront été  pris en charge à la fin de 2017 parl’Aide Sociale à l’Enfance(ASE) des départements, soit 25 000, c’est-à-dire 12 000 de plus qu’en 2016.

    A la demande du premier Ministre une mission bipartite (Etat/Départements) de réflexion sur les MNA (Inspection générale de l’administration, IGAS, Inspection générale de la Justice et ADF) a établi une note en janvier 2018 afin d’affiner les propositions présentées pour réformer le dispositif actuel de mise à l’abri et d’évaluation de ces jeunes. Cette note a été reprise in extenso par l’association immigrationniste infoMIE sur son site.

    A la lecture d’une discrète note du bas de la page 5 d’introduction de cette note, on apprend incidemment que 71962 évaluations de minorité et d’isolement ont été réalisées en 2017. Le nombre de jeunes évalués mineurs s’établit à 41 741, soit nettement plus que les 12 000 jeunes cités ci-dessus. La différence est-elle toujours présente en France ? Probablement oui. Et quid des jeunes évalués non mineurs ?

    La mission bipartite a retenu trois hypothèses de travail correspondant dès 2018 aux flux d’arrivée suivants de MNA destinés à être évalués et pour une large partie d’entre eux à être pris en charge : 40 000, 50 000 et 60 000 accueils.

    Tentons d’évaluer le nombre d’individus qui seront pris en charge par l’ASE en 2018. Selon D.Bussereau, président de l’ADF, un séjour dure en moyenne 3 ans. Des 25 000 présents au 31/12/2017 2017 il devrait donc rester les 2/3 soit 17 000 en 2018. Par ailleurs on peut estimer que le nombre de cas admis à l’ASE représentera approximativement, comme en 2017, la moitié des évaluations, soit environ 25 000.

    Au total le nombre de MNA pris en charge par l’ASE en 2018 pourrait être de 42 000 sinon supérieur, si aucune mesure drastique n’est prise ce qui sera l’évidence le cas. Ce chiffre ne tient pas compte des jeunes évalués, mineurs comme non mineurs, qui ne sont pas encore pris en charge par l’ASE et qui demeurent sur place sans idée de retour.

    Un coût individuel considérable : entre 50 000€ et 73 000€

    En 2014, France Terre d’Asile a estimé le coût de l’accueil d’un MIE à 55 000€. Or un article du Figaro.fr de 2016 a estimé le coût journalier de « ce public fragile » à plus de 200/€ jour soit 73 000€/an, identique à celui communiqué par Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, en 2014.

    Ainsi, à un moment où l’on compte 6M de chômeurs et des millions de Français qui vivent dans la précarité ou la pauvreté, où des artisans et des agriculteurs se suicident en nombre parce qu’ils ne peuvent plus faire face, l ’Etat  affecte de 55 000 € 73 000€ à chaque MIE-MNA, clandestin à l’origine, sans mérite ni compétence , qui ne peut se targuer que d’avoir été pris en charge par des passeurs et leurs complices : les associations.

    Un coût global écrasant en 2018 : entre 1,5Md€ et 3,5Md€

    Dans un article du Figaro.fr d’E.Galliero du 16/2/2018 il est indiqué que sur la base d’un coût de prise en charge par l’ASE de 50 000€/an la facture pourrait atteindre 1,5Md€ dans 6 mois.

    En revanche si l’on retient le chiffre total ci-dessus de 42 000 MNA pris en charge par l’ASE à un coût individuel de 70 000€ la facture serait alors de 3Md€ en 2018

    A cela il faut ajouter le coût de l’accueil-évaluation estimé à 400M€ pour 2017. Notons que les propositions de la commission bipartite pour décharger les collectivités de cette charge entraineraient un coût supplémentaire d’environ 100M€. Soit un total de 500M€.

    Au final, dans l’état actuel de ce dossier, il est envisageable, qu’en 2018, le coût global pour nos finances publiques des MNA se situera entre un minimum de 1,5Md€ et notre chiffrage de 3, 5Md€si aucune mesure digne de ce nom n’est prise.

    Priorité aux MIE-MNA

    Il est intéressant de parcourir la documentation sur les MIE-MNA. Nous avons cité le récent  rapport de la mission bipartite de réflexion. Les articles, les études et les témoignages que l’on trouve sur le site infoMIE apparaissent également éloquents.

    Six constats peuvent être formulés.

    1°- Ce qui compte avant tout c’est l’intérêt des MIE-MNA

    Oubliées les notions d’intérêt général et national ! Que cette affaire fasse exploser les ressources départementales de l’ASE aux dépens de l’enfance strictement française dont les membres sont nettement moins âgés que les MNA, laisse indifférent les gouvernants. Leur souci est purement budgétaire et leurs remèdes technocratiques : transférer une partie du coût des budgets départementaux vers le budget national. A titre d’exemple, dans le rapport précité il est précisé que le nombre d’ETP nécessaires pour les futures plateformes d’évaluation est de 12,8 : travailleurs sociaux, psychologue, corps médical, secrétariat et,tout de même, un agent de sécurité

    2°- Le viol de la Loi est accepté

    Pour beaucoup d’entre eux, les MIE-MNA sont des clandestins et trichent sur leur âge puisque à la page 9 du rapport précité il est indiqué que sur le nombre de jeunes évalués, 50% sont majeurs. Quelle importance ? Le viol de la Loi est accepté et pratiqué par ceux qui ont été élus et sont payés pour la faire respecter.

    3°- L’Etat français accepte d’être berné

    Les MIE-MNA ne sont pas des « jeunes étrangers en détresse » comme  a osé le dire un article du Figaro de 2016.  Comme l’a indiqué D.Bussereau « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». L’Etat le sait parfaitement et, résolu à ne pas traiter vigoureusement le problème, accepte de faire jouer à la France le rôle de la dupe.

    4°- Un système juridique favorable au phénomène

    La documentation d’infoMIE montre une multiplication de textes et de règlements qui rendent toute solution énergique particulièrement difficile voire impossible. On peut être certain qu’ils seront appliqués dans un sens favorable aux MIE-MNA et qu’ils permettront d’entraver la lutte contre cette dérive massive.

    5°- Le rôle des associations est crucial

    Prenant le relais des passeurs, recrutant des jeunes grâce à des maraudes comme à Calais, les associations accueillent, logent, nourrissent et prennent en main les MNA. Elles les convainquent d’avoir des droits et les guident dans leurs démarches.

    6°- Des collectivités territoriales laminées

    Certes, nombre de collectivités territoriales crient leur détresse financière. Elles ont également à gérer au plan humain et au plan de la sécurité une population difficilement contrôlable, ethniquement hétérogène, ne parlant généralement pas le français, parfois violente et délinquante. C’est ainsi que le site Breizh-Info, très attentif sur ce sujet, a rendu compte d’une violente bagarre générale qui a éclaté à Rennes le 14/2/2018 dans la caserne Guillaudot entre MNA pour une raison futile.

    En définitive, le phénomène des MIE-MNA qui constitue un des meilleurs exemples de priorité accordé à l’étranger par la classe dirigeante a changé complètement de nature du fait de son caractère de plus en plus massif.

    D’une entreprise humanitaire et charitable de secours à de « pauvres orphelins égarés », il a été consciemment transformé en un  énorme et incontrôlable aspirateur de migrants adolescents et en un couloir d’invasion de plus en plus large.

    André Posokhow
    08/03/2018

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/les-migrants-mineurs-non-accompagnes-un-incontrolable-aspirateur-de-linvasion/

  • MAIS IL EST NOIR !

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    « Je crois que la ligue de Matteo Salvini est un rempart important contre le racisme. La discrimination apparaît justement quand l’immigration clandestine se répand, en ce qu’elle est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. Plus de faux réfugiés arrivent – je parle d’eux ainsi car très peu d’entre eux fuient véritablement la guerre – et plus le chaos s’amplifie dans le pays, ce qui a justement pour conséquence tous ces comportements racistes. » » Ainsi parle Toni Iwobi, le premier sénateur… noir de la République italienne, élu dimanche dernier pour le parti de la Ligue – la Lega – menée par Matteo Salvini. On a tellement lu et entendu partout, en Italie et en Europe, que la Ligue est un parti d’extrême droite-xénophobe-raciste, et un peu beauf, il faut bien le dire, que l’on se dit, un petit sourire en coin, que ce Toni Iwobi a tout d’un alibi sorti du chapeau in extremis au début de la campagne électorale par ce gros filou de Salvini. On vous laisse en juger.

    Arrivé en Italie en 1976 avec un permis de séjour pour poursuivre des études – il est, alors, ingénieur en informatique –, Toni Iwobi, catholique d’origine nigérienne et issu d’une famille de dix enfants, cumule les petits boulots (plombier, éboueur) pour s’en sortir. Il s’établit à Bergame et milite dans les rangs de la Ligue lombarde dès les années 90, attiré par leur approche du fédéralisme. Conseiller communal de la ville de Spirano dès 1995, il devient le responsable… Immigration et Sécurité du parti en 2014, au début de l’ère Salvini. À tous ceux qui seraient tentés par un raisonnement binaire et fallacieux – les anti-migrants sont tous racistes -, il répond tranquillement que « ce n’est pas du racisme de défendre la culture, les traditions, les frontières, c’est du bon sens ».

    C’est peu dire qu’il s’est attiré de solides inimitiés à gauche, qui voient évidemment en lui un traître. Un député italien de gauche, Jean-Léonard Touadi, lui aussi d’origine africaine, a pu dire de Tony Iwobi qu’il était atteint « d’une forme de syndrome de Stockholm, servant ainsi de caisse de résonance à ses geôliers ».

    Un tombereau d’insultes se déverse régulièrement sur lui, car celui dont le slogan de campagne était « Stop à l’invasion » bouscule trop d’idées reçues. Il lève le coin du voile de la gigantesque supercherie « buonista » de la gauche italienne pro-migrants, qui « est la cause des milliers de morts en mer, des menaces à la sécurité du pays, et de fortes tensions sociales », lâche-t-il lors d’une interview à Affari Italiani. Car l’immigration, lui, il sait ce que c’est : « C’est une chose sérieuse, elle est fondée sur le travail et sur la volonté personnelle de s’intégrer. »

    Il y a deux jours, Mario Balotelli, ancien joueur de foot de l’équipe de Milan, d’origine africaine lui aussi, s’est lâché sur Instagram en publiant un post pour le moins douteux à propos du nouvel élu de la Ligue : « C’est moi qui suis aveugle ou on ne lui a pas dit qu’il était noir ? »

    En italien, on appelle ça un autogoal.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-il-est-noir/

  • Résultat des votes allemand et italien : krach en vue !

    Par Marc Rousset

    Le résultat des votes allemand et italien montre que la victoire, en Europe, des droites nationales patriotes et populistes est en vue ! Pas bon du tout pour les profits et les cours de Bourse.

    Madame Merkel estime, à tort, que les États-Unis font fausse route avec le protectionnisme, des taxes douanières américaines de 25 % sur l’acier, de 10 % sur l’aluminium, des représailles chinoises sur le sorgho et le soja américain, des représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. La nécessaire fin du libre-échange mondialiste, excellente nouvelle pour les peuples et les emplois des pays occidentaux, n’en est pas une pour les Bourses.

    Quant au fonds américain Bridgewater, il a détrôné George Soros. Il vient de miser 22 milliards de dollars sur un krach dans les douze à dix-huit prochains mois. Il estime qu’on est proche de la fin d’un cycle, que le niveau des dettes publiques et privées, des crédits aux ménages aux États-Unis est démentiel, que les entreprises européennes sont très menacées suite à leur exposition aux marchés américains et internationaux. Il spécule donc à la baisse pour la moitié du DAX allemand (7,3 milliards de dollars), 4,5 milliards de dollars pour les entreprises françaises, 3 milliards pour les entreprises italiennes. Enfin, ce fonds a tout particulièrement dans son viseur la Deutsche Bank et les banques italiennes gangrenées par les créances douteuses telles que Intesa Sanpaolo.

    En Italie, nombre de petites banques pléthoriques sont en difficulté. Elles croulent sous des montagnes de créances douteuses, des prêts bancaires souscrits par des entreprises et des particuliers qui ne parviennent pas à les rembourser en raison de la crise économique.

    Les prêts pourris avoisinent les 1.000 milliards d’euros dans les bilans des banques de la zone euro, soit 6,2 % du montant total des prêts, contre 1,3 % aux États-Unis et 0,9 % au Royaume-Uni. Si les banques européennes comptabilisaient les prêts pourris dans leurs comptes à leur juste valeur, le levier d’endettement serait de 23,3 pour le Crédit agricole, 29,0 pour BPCE-Natixis, 38,3 pour BNP Paribas et 38,9 pour la Société générale (autrement dit, 1 euro de capitaux propres pour 38,9 euros d’engagements). La Banque Lehman Brothers avait un effet de levier de 32 lorsqu’elle a fait faillite en septembre 2008.

    De 2000 à 2017, le PIB américain est passé de 10.600 milliards de dollars à 19.300 milliards de dollars, soit une augmentation de 8.700 milliards de dollars, tandis que la dette publique du gouvernement américain augmentait plus vite, pendant la même période, de 15.000 milliards de dollars. 

    Le déficit du gouvernement américain, en 2017, est de 1.200 milliards de dollars, soit plus que le PIB australien. La valeur de l’actif net du gouvernement américain (ses actifs moins les dettes) est de -20,4 milliards de dollars – la faillite totale, donc, pour une société privée. Mais, plus effrayant encore, si l’on tient compte des dépenses futures et des revenus futurs des caisses de retraite et d’assurance publiques américaines, l’actif net du gouvernement américain est dans le rouge pour 50.000 milliards de dollars de plus, soit -70 000 milliards de dollars !

    S’il a fallu des décennies, à la Banque du Japon, pour faire gonfler son bilan jusqu’à 5.000 milliards de dollars, il aura fallu seulement huit ans à la Federal Reserve américaine pour faire bondir le sien à 4.500 milliards de dollars. Les marchés ne sont pas prêts pour le franchissement, par les obligations américaines sur dix ans, du seuil des 3 % et un dollar qui plonge, a déclaré Thomas Buberl, directeur général d’Axa.

    Draghi nous annonce que la BCE ne peut pas stopper ses achats obligataires car les taux du Bund allemand sur dix ans pourraient doubler à 0,79 %, avant de doubler à nouveau et de s’envoler ! Or, à l’automne, les achats devraient normalement cesser et les taux directeurs augmenter.

    De 2007 à 2018, les taux d’emprunts d’État ont dégringolé, en moyenne, de 4,2 % à 0,9 %. Une hausse des taux de 1 % alourdirait la note, pour l’État français, de deux milliards par an, tandis que le cours des obligations baisserait de 10 %. Powell et Draghi font face à la quadrature du cercle pour augmenter les taux. Krach en vue !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Italie. Du tsunami migratoire au séisme politique

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    Nul ne sait ce qui sortira des législatives et des sénatoriales du 4 mars dernier en Italie où la situation apparaît encore plus confuse qu’en Allemagne après le scrutin de septembre 2017 à l’issue duquel la CDU d’Angela Merkel subissait un revers au profit du parti anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) dont l’entrée au Bundestag de 85 députés sema la consternation, mais une chose est sure : la vague migratoire ayant déferlé sur la péninsule après l’ensauvagement de la Libye et surtout, la réaction de l’Establishment politique et médiatique à ce que beaucoup de nos voisins considèrent comme une invasion ont bouleversé la donne.

    S’il est un pays où le “dégagisme” (des partis institutionnels) a pris tout son sens malgré l’adoption par ces partis, Forza Italia de Silvio Berlusconi et le Parti démocrate du sémillant Premier ministre sortant Matteo Renzi, d’un mode de scrutin ajoutant à la traditionnelle proportionnelle une dose de scrutin majoritaire censé préserver leurs fiefs et leur hégémonie, c’est bien l’Italie où les forces anti système et largement anti-immigration pour certaines d’entre elles ont obtenu une écrasante majorité.

    Un tournant anti-européen

    A l’heure où nous écrivons, Forza Italia ne compte plus à la Chambre des députés que 102 députés et le PD 105 (contre 178 auparavant !) quand la Ligue du Nord fédéralisée en Liga et le protestataire 5 étoiles comptent respectivement 127 et 231 élus (soit pour le second le tiers des sièges), avec 5,7 millions de suffrages pour la Liga et 10,7 millions pour 5 étoiles.
    Quelle humiliation pour Renzi qui, aux élections européennes de mai 2014, avait raflé plus de 40% des voix ! Mais aussi pour l’ancien président du Conseil italien et ancien président de la Commission européenne Romano Prodi qui patronnait la coalition Ensemble réunissant le PS et les Verts : avec seulement 196 000 voix, deux fois moins que le sulfureux et très identitaire mouvement Casapound, Ensemble n’obtient pas un seul siège.

    Déception aussi, alors que la Démocratie chrétienne naguère toute puissante est laminée, pour la liste Plus d’Europe menée par l’ex-commissaire européenne Emma Bonino, qui ne doit son unique siège que grâce au vote des Italiens de l’étranger, quand le parti des Frères italiens, structure d’accueil eurosceptique et anti-immigration pour beaucoup d’anciens militants du MSI (mouvement torpillé et finalement anéanti par l’arrivisme dédiabolisateur du renégat Gianfranco Fini), a réussi à décrocher 32 sièges malgré une presse très hostile hurlant au retour du « fascisme noir ».

    Longtemps, les Italiens comptèrent parmi les plus europhiles des Européens. Mais la chute de Muammar Kadhafi, avec lequel Berlusconi avait conclu un pacte pour éviter la submersion de la Sicile par des Africains, a tout changé. Certes, nos voisins n’entendent nullement quitter l’Union européenne mais il y a désamour. A bon droit, ils reprochent à la France de Sarkozy aux ordres de Bernard-Henri Lévy d’avoir œuvré à la chute — et peut-être à l’assassinat — du raïs libyen, et à Bruxelles de les avoir laissé envahir par 190 000 migrants par an depuis 2013 sans lever le petit doigt, faisant au contraire pression sur Rome pour que la marine nationale italienne secoure les naufragés et achemine à bon port (italien) ces malheureux sur lesquels les médias font pleurer Margot.

    Où était le « crime abject » ? Bobard par omission

    Le résultat, ce sont des villes sinistrées par une présence allogène obsédante, une délinquance galopante, et une population excédée par la saleté, la morgue, les incivilités et trop souvent les crimes des pseudo réfugiés.
    Ancien candidat sur une liste de la Ligue du Nord, Luca Traini a cédé à l’exaspération. Le 3 février dernier, drapé dans les plis du drapeau italien, il vidait deux chargeurs sur des Africains croisés au hasard dans la ville de Macerata, dans la région des Marches, et en blessait six, avant de se laisser interpeller sans résistance devant le monument aux Morts en criant « L’Italie aux Italiens ».

    Immédiatement, le grand quotidien romain La Repubblica (créé en 1976 sur la modèle du Monde)et toutes les chaînes de la RAI matraquaient sur « ce crime abject ». En occultant ce qui en avait été le détonateur : le viol et l’assassinat à Macerata justement d’une Romaine de 18 ans par le demandeur d’asile nigérian Innocent Oseghale qui avait ensuite dépecé le cadavre, entreposé dans deux valises découvertes à son domicile. Pis, l’autopsie des pauvres restes ayant démontré que l’adolescente avait été éviscérée, les enquêteurs se demandent si ce drôle d’Innocent ne s’est pas aussi « livré à des rites vaudou ou à des actes de cannibalisme ».

    Par la violence des réactions qu’il avait suscitées dans les médias, le geste désespéré de Luca Traini obligea les mêmes médias à s’intéresser enfin, sous la pression de l’opinion, à la victime du Nigérian et aux agissements de ce dernier qui, en attendant d’obtenir l’asile politique, s’était fait trafiquant de drogue et avait, de ce fait, été plusieurs fois interpellé puis élargi par une justice débordée ou complice.
    Ce fut le véritable tournant de la campagne électorale — comme l’avait été en France, lors de la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen dépassa le premier ministre Jospin pour affronter Chirac au second tour, la sauvage agression d’un fragile retraité, Papy Voise, par de jeunes Maghrébins.

    La Ligue, pionnier dans la lutte contre l’immigration

    Tout en condamnant les tirs sur les immigrés, Matteo Salvini, le patron de la Ligue à laquelle il avait adhéré adolescent, prit la défense de Luca Traini dont il dit « comprendre » les motivations. Pour lui, « la responsabilité morale de la fusillade incombe à ceux qui ont rempli le pays de réfugiés » et il a promis que s’il parvenait à la présidence du Conseil, il renverrait « 500 000 migrants » au cours des cinq prochaines années. Serment fait le 2 mars à Milan sur « les très saints évangiles ».
    C’est ce langage, et la longue tradition de son parti dans la lutte contre l’immigration, qui lui ont permis de dépasser dans les urnes, avec 18,5% des voix, son allié Silvio Berlusconi (13,5%) et donc de se porter désormais candidat à la conduite du gouvernement avec l’aval de Berlusconi.

    L’extrême droite raciste au pouvoir ! La perspective horrifie les médias, qui ont appris avec consternation que le premier sénateur noir de l’histoire italienne est un fervent soutien de Salvini, l’ingénieur originaire du Nigeria Tony Iwobi, catholique et adhérent depuis 1994 de la Ligue où il est responsable du dossier immigration. Pour le nouveau sénateur, les choses sont claires. « L’intégration est faite aussi de devoirs, pas seulement de droits » et « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais si Matteo Salvini estime que si le résultat obtenu par la coalition que forme son parti avec ForzaItalia et I Fratelli d’Italia lui donnent « le droit et le devoir de gouverner », un obstacle redoutable se dresse sur sa route : 5 étoiles, fort de sa razzia de sièges et dont le nouveau leader lui aussi très jeune, Luigi Di Maio, est également très ambitieux. Au point – les positions idéologiques de 5 étoiles étant, au-delà de sa posture antisystème, assez fluctuantes, voire contradictoires, sur l’immigration comme sur l’Europe – de faire alliance avec un Parti démocrate si démonétisé qu’il n’a plus grand chose à perdre ?

    Comment la raison vient à Macron

    Tout est possible, y compris un retour aux urnes si la situation est bloquée, dans ce paysage totalement chamboulé, loin de l’ordre harmonieux de la Toscane.
    Reste, comme en est convenu Emmanuel Macron lui-même le 5 mars dans une tardive prise de conscience, que le résultat des élections chez notre petite sœur latine est « indéniablement » la conséquence de « la très forte pression migratoire dans laquelle les Italiens vivent depuis des mois et des mois », et que nous, Français, « devons aussi garder cela en tête pour ce qui nous concerne ». Et le chef de l’Etat de « prendre note que, dans le monde où nous vivons, on peut défendre des belles idées mais on ne peut pas les défendre en faisant abstraction de la brutalité du contexte ». Entend-il donc mettre fin au délétère activisme des associations immigrationnistes, et d’abord en leur coupant les vivres ? Wait and see…

    En Allemagne, les viols de masse de la Saint-Sylvestre 2016 à Cologne et dans plusieurs autres métropoles ont irrémédiablement abîmé l’image protectrice de « MuttiMerkel » et favorisé au contraire l’émergence de l’AfD. En Italie, la boucherie de Macerata a fait déborder la coupe des souffrances endurées par les occupés. Emmanuel Macron a raison de s’inquiéter. Le dégagisme dont il a bénéficié en 2017 pourrait se retourner contre lui si, en France, malgré l’omerta des médias, était révélée l’ampleur des dommages causés par une immigration incontrôlée, dont le djihadisme n’est que la conséquence la plus spectaculaire.

    Camille Galic

    Texte repris du site Polemia

  • Le premier sénateur noir italien est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord…

    6a00d83451619c69e201b7c9563d9a970b-250wi.jpgEn Italie, Tony Iwobi a été élu sénateur de Bergame aux élections du 4 mars. Il est le premier sénateur noir de l’histoire de la République italienne. Il est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord… En présentant sa candidature il expliquait :

    « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    Mais alors pourquoi les médias français parlent de la Ligue comme d'un 6a00d83451619c69e201b7c9563d8b970b-250wi.pngparti d'extrême-droite ?

    D’origine nigériane, M. Iwobi, catholique, est arrivé en Italie en 1976. Il a dirigé une entreprise informatique avant de se lancer dans la politique en 1993 au sein de la Ligue. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html