Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 608

  • Maintien ou sortie de l’euro? Avantages et inconvénients.

    Quelles sont les conséquences pour la France d’appartenir à la zone euro ? Dans le débat qui opposait, lors de son introduction, les partisans et les opposants, les premiers avançaient que l’euro apporterait la croissance économique, le recul du chômage. Et de façon plus générale plus de prospérité et en prime un effet protecteur en cas de crise. Avec un recul de 15 ans, force est de constater que rien de tout cela ne s’est révélé juste. Au contraire la zone euro, dans son ensemble, fait moins bien que le reste du monde, on constate une paupérisation de la population, surtout pour la classe moyenne et les perspectives sont sombres, quand elles ne sont pas désespérantes pour les jeunes générations. L’euro n’est pas seul responsable de ce désastre mais il y participe de façon déterminante.

    Le poids des dépenses pour éviter l’effondrement de l’euro

    Dans le débat qui oppose aujourd’hui les partisans du maintien et ceux favorables à la sortie, une donnée est largement oubliée, le coût du maintien. Il est pourtant élevé. En juillet 2014, le FMI[i] a estimé à 1 110 milliards la somme déjà dépensée à fin 2013 pour « sauver » l’euro. Le Président François Hollande avait assuré que la crise de l’euro était réglée. En réalité il n’en est rien. De plus, dans ce coût de 1 100 milliards d’euros, le FMI ne prend pas en compte le coût supporté par la France lors de la réunification de l’Allemagne. Pour la reconstruction de sa partie Est, l’Allemagne a engagé des dépenses massives. La Banque de France, pour préserver les taux de change entre le Franc et le Deutsch Mark, effort nécessaire pour assurer la convergence permettant la mise en place de la monnaie unique, a augmenté ses taux d’intérêts, générant une baisse historique de l’immobilier et un ralentissement marqué de l’activité économique. « La dette publique française a été la variable d’ajustement pour permettre en même temps la reconstruction de l’Europe de l’Est et la convergence vers la monnaie unique. Ce choix, bien connu maintenant et que certains ont qualifié de « débat interdit », a conduit à une dette publique de 60% du PIB, lors du passage à l’euro. »[ii]Alors que la dette publique en 1992 pesait 36% du PIB.[iii]

    Est-ce que notre dette ne nous empêche pas de fait, de sortir de l’euro, notamment parce qu’en cas de dévaluation son poids deviendrait insupportable ?

    Avant d’étudier les deux hypothèses, maintien ou sortie, il faut vérifier, avant toute chose, la faisabilité, au regard du droit international, que la sortie est possible. La quasi-totalité de la dette française a été émise en contrat de droit français. Or, selon un principe de droit international dénommé « Lex Monetae », les dettes émises en contrat de droit national sont relibellées automatiquement en nouvelle monnaie nationale, selon la nouvelle parité fixée[1]En un siècle, 69 unions monétaires se sont dissoutes, pour la plupart avec peu de mouvements économiques et beaucoup d’avantages[iv]. Pour dire cela autrement, « Dans le débat politique, pour contrer les arguments de partisans de la sortie de la zone euro, il est souvent mis en avant le fait que cette sortie, s’accompagnant d’une dévaluation, alourdirait automatiquement notre dette publique restée en euros. Cette menace n’est pas avérée dans la mesure où la monnaie d’émission et de gestion des emprunts publics est la monnaie nationale (c’est ce que prévoit la LOLF). »[v] Donc, un, la sortie est possible, deux, même en cas de dévaluation, ce qui n’est pas du tout inéluctable, cette sortie ne serait pas pénalisante.

    Avantages et inconvénients de l’euro

    La fin des dévaluations monétaires compétitives

    Un avantage de l’euro pour l’économie française résiderait dans la fin des dévaluations compétitives. Cet argument ne tient pas, car elles ont été remplacées par des dévaluations internes compétitives. Qui sont beaucoup plus douloureuses puisqu’elles touchent les coûts sociaux. Les parités monétaires devenant fixes, le facteur travail doit devenir flexible. Or un chef d’entreprise, pour produire, a besoin d’un marché solvable. La paupérisation induite de la population menace l’activité économique. Ce que vit la France.

    La détérioration de la balance commerciale

    L’évolution du solde de la balance commerciale le confirme. Depuis la création de l’euro, la production industrielle de l’Allemagne a augmenté de 30%, celle de la France a baissé de 12% (-20% pour l’Italie et l’Espagne). C’est donc une double peine, ne pouvant pas dévaluer notre monnaie, nous réalisons l’ajustement sur les salaires, sans bénéficier d’une meilleure compétitivité. Ce qui équivaut à faire une saignée sur un malade exsangue.

    Garantir l’accès aux marchés financiers

    Pour payer les intérêts de sa dette, la France doit pouvoir accéder aux marchés financiers dans de bonnes conditions. La protection de l’euro assure cet avantage pour les défenseurs de l’euro. En somme, l’euro, responsable d’une partie significative de la dette, compenserait cet inconvénient en permettant d’emprunter à de meilleures conditions (cela dit, l’Agence France Trésor a emprunté le 1 juin 20171.720 milliards à 5.57%). Oui, si on oublie de compter les 1 100 milliards déjà dépensés pour le maintenir artificiellement à flot à fin 2013. Oui, si on oublie que dans l’hypothèse où la France retrouverait sa souveraineté monétaire, ses banques seraient tout à fait à même de servir la dette dans de bonnes conditions.

    Pour conclure

    Il pourrait rester un argument intéressant pour les entreprises en faveur de l’euro, l’avantage d’avoir une monnaie unique, ce n’est pas une condition indispensable pour les échanges, mais c’est une évidence que ça les simplifie. Mais cet avantage ne justifie pas tous les sacrifices exigés par sa mise en place et son sauvetage et les risques inhérents à son effondrement. D’autant plus que revenir au Franc, en maintenant une monnaie commune, comme cela était le cas de 1999 à 2002 sauvegarderait cet avantage pour les entreprises. Nous devrions d’ailleurs reprendre ce système en l’enrichissant simplement de la possibilité de réviser à intervalles réguliers les parités monétaires nationales.

    On comprend les propos de huit Nobel d’économie[vi], de Allais à Sargent en passant par Stiglitz, très critiques sur l’euro.  Ainsi, pour Krugman : « quelle est la solution ? Dans les années 1930, la condition primordiale pour sortir de la crise a été l’abandon de l’étalon-or. L’équivalent aujourd’hui serait d’abandonner l’euro et de revenir aux monnaies nationales. ». Et, comme il le dit par ailleurs, « le plus vite sera le mieux ».

    On dit que les Français  sont opposés à la sortie de l’euro ? Mais, au pire, les propositions du Front National permettront à la France d’éviter de couler avec les pays restés dans la zone euro. Au mieux, ses propositions de réforme, plus attendues qu’on le croit au niveau européen, permettront de sauver et la zone euro et l’Union européenne.

    Bureau de Bruno Gollnisch – BV – 6 juillet 2017.

    FMI http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/09/20002-20121009ARTFIG00756-le-sauvetage-de-l-euro-a-deja-coute-1100milliards.php

    [1] Revue politique et parlementaire – N° 1082 – Janvier-Mars 2017 page 105

    [1] Ibidem

    [1] Grand dossier : tout ce qu’il faut savoir sur la fin de l’euro. Pages 2 et 3. Ce dossier du Front National, reprend de nombreuses analyses précises et argumentées, de Nobel d’économie, d’économistes, et même de banques. http://www.frontnational.com/pdf/fin-euro.pdf

    [1] Dette publique : la mesurer, la réduire – Fondation pour l’Innovation Politique – avril 2017 page 21. La Fondation pour l’Innovation Politique se définit elle-même comme : « Un think tank libéral, progressiste et européen ».

    https://gollnisch.com/2017/07/07/maintien-sortie-de-leuro-avantages-inconvenients/

  • Migrants : l’impuissance de l’Union européenne, par Guy Rouvrais

    Migrants-Méditerranée-Italie.jpg

    8898-20170708.jpgDimanche dernier, trois ministres de l’Intérieur de l’Union européenne les plus concernés par le flot migratoire (Italie, France Allemagne) se sont réunis à Paris pour préparer des mesures d’urgence face au déferlement des « migrants ». Il s’agissait de préparer le sommet de leurs collègues, ce jeudi, afin de concocter un plan d’action.

    Le flux des illégaux ne cesse de croître et d’embellir, il y a quelque ironie à en découvrir aujourd’hui « l’urgence » et songer à un « plan d’action », confessant ainsi qu’il n’y en avait pas ou, plutôt, qu’il en existe mais inefficace pour enrayer le phénomène. L’urgence, en réalité, pour les ministres, c’est la nécessité d’éviter que l’Italie ne ferme ses ports, comme elle menace de le faire, interdisant ainsi aux « migrants » d’y débarquer. Les bateaux seraient alors dirigés vers… la France et l’Espagne. Il est vrai que notre sœur latine paie un lourd tribut au laxisme européen.

    En 48 heures la semaine dernière, elle a vu déferler sur ses côtes 12 000 individus et près de 90 000 en une seule année, 500 000 en trois ans. Nos voisins n’en peuvent plus, les moyens manquent, les services sociaux sont débordés. Ce ne sont pas des réfugiés politiques qui viennent, même Macron le reconnaît : « 80 % sont des migrants économiques ».

    Selon l’agence européenne Frontex, 93 % de ceux qui débarquent en Italie viennent d’Afrique. Et il n’y a aucune raison que cela s’arrête.

    Le « plan d’action » que, dans l’urgence, les ministres de l’Intérieur européens ont esquissé reprend les vieilles recettes qui ont été impuissantes jusqu’ici à enrayer ce déferlement : octroi de crédits à l’Italie, envoi de garde-côtes supplémentaires et tentative de mater les récalcitrants de l’Europe de l’est afin qu’ils acceptent des « relocalisations » de « migrants ». Or, évidemment, ce ne sont pas des solutions mais des attitudes qui, au contraire, nourrissent le problème.

    Si les Africains savent que l’on est prêt, non pas à les expulser, mais à les relocaliser, ça ne peut que les encourager à venir !

    N’étant pas des réfugiés politiques, ils n’ont pas vocation à être accueillis en Italie, ni ailleurs en Europe. Un nombre dérisoire est reconduit dans le pays d’origine.

    Le ministre de l’Intérieur autrichien demande, en vain, qu’ils ne soient pas débarqués mais aussitôt renvoyés chez eux, sans pénétrer sur le territoire de l’Union. A défaut de la fermeture hermétique et effective des frontières, il faut surtout que toute incitation à venir dans l’Union européenne disparaisse et signifier aux candidats à l’exil que violer ses frontières, bafouer notre droit, n’ouvre aucun droit, ne procure aucune aide financière et pas davantage la perspective d’une régularisation. L’Union européenne doit cesser d’être un Eldorado pour que nul ne risque sa vie en voulant la rejoindre. Or, pour être politiquement correct, l’Union européenne, refusant des mesures intransigeantes et dures pour tarir la source de cette immigration illégale, ne peut envisager que des initiatives qui sont cautères sur une jambe de bois. Le plan d’action masque bien mal son inaction et son impuissance.

    Guy Rouvrais

    Article publié paPrésent daté du 8 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/

  • La grande dépression

    Nous commémorions cette semaine de tristes anniversaires. Celui du  3 juillet 1940 qui a vu, sur ordre de Winston Churchill, l’attaque par  la Royal Navy  de la  la flotte française en Algérie amarrée dans la rade  de Mers el-Kébir  (1297 morts et 350 blessés chez les marins français). Le 5 juillet 1962, non loin de  là, ce sont des centaines de Pieds Noirs, hommes, femmes et enfants,  qui ont été exécutés, enlevés à Oran par les bouchers du FLN.  Le Général De Gaulle avait donné la consigne immonde  aux troupes françaises  encore présentes sur place et commandées par le funeste général Katz,  de rester l’arme au pied et de  laisser faire les massacreurs. La honte, l’horreur et le déshonneur… Si les Français ont la mémoire courte, ils semblent aussi sans illusions sur les capacités des dirigeants de la start-up macronienne à les sortir de la crise multiforme que nous subissons. Selon un sondage Harris Interactive publié mercredi pour RMC et Atlantico, seulement un Français sur quatre (26%)  se dit convaincu par les discours successifs  du président de la République devant le congrès  à Versailles et de son Premier ministre Edouard Philippe devant l’Assemblée.

    Au nombre des “perles” souvent aussi atterrantes que savoureuses qui ont émaillées les copies du bac cette année et  qui ont été relevées dans la presse, un(e) lycéen(ne) qui espérons-le, ne sera pas inquiété(e) par la Licra, a écrit que  “ le régime de Vichy a toujours été très bon pour la santé” . Ce qui est certain c’est que le régime crétois du gouvernement d’Athènes, sur injonction des docteurs Folamour de la BCE, du FMI et de la Commission européenne,   se révèle d’une efficacité redoutable pour soumettre le peuple Grec à une terrible cure d’amaigrissement; celui-ci n’a plus que la peau sur les os.

    La Grèce vient de se voir accorder une tranche  de  7 milliards d’euros pour éviter la faillite en pleine saison touristique, aide conditionnée à des sévères hausses d’impôts et des coupes budgétaires drastiques  dans les retraites. On a donc entendu des hiérarques bruxellois se féliciter de l’efficacité de la potion, puisque la Grèce, selon les prévisions de la Commission,  enregistrera cette année  une croissance économique de 2,1 %  et de 2,5 % en 2018, et devrait atteindre son objectif d’excédent primaire (avant impôt) de 3,5 % à la fin du plan de sauvetage en 2018. Voilà qui est parfait!  La Grèce mourra donc guérie ou à tout le moins sur la voie de la rémission ! 

    Il ne s’agit pas d’exonérer les gouvernements grecs de ces dernières décennies, jusqu’aux lâches soumissions actuelles  du gouvernement Tsipras,  de leurs responsabilités (tricheries, corruptions, concussions, gestion calamiteuse…)  dans le faillite de leur pays, et Bruno Gollnisch ne l’a jamais faitL’Europe à parfois bon dos pour se laver de ses propres péchés et turpitudes.  Mais l’acharnement à vouloir maintenir  Athènes dans la zone euro confine proprement au délire idéologique. 

    Une dépêche de l’agence Reuters publiée il y a six mois rapportait  que le plan de sauvetage des comptes publics  mis en place depuis  près de sept ans par l’Union européenne et le FMI a ” plongé les Grecs dans une crise sans précédent, aux allures de Grande Dépression. Un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, 23% des Grecs sont au chômage, le produit intérieur brut (PIB) a diminué d’un quart, les faillites se comptent par milliers…”

    Un rapport de l‘Unicef qui date déjà de plus de quatre ans, démontrait qu’en 2012   40,5 % des enfants grecs (23 % en 2008)   vivaient dans des ménages dont le revenu se situait sous le seuil de pauvreté, ce taux est le plus haut parmi les 41 pays les plus développés du monde;  le taux de pauvreté infantile a donc  bondi  de 17,5 points.  Le nombre d’enfants venant de familles à faibles revenus et subissant de graves privations a triplé dans le même temps et la situation  depuis n’a  pas été en s’améliorant.  Notons que l’Espagne  soumise elle aussi à un régime de même nature à  un taux de pauvreté infantile à peu près équivalent.

    La priorité de nos élites reste cependant l’accueil jugé obligatoire  d’une immigration clandestine qui n’épargne pas non plus la Grèce. Au nom des immortels principes xénomaniaques, Bruxelles  a lancé des procédures d’infractions contre la   Hongrie, la Pologne et la République tchèque.  Trois nations jugées coupables de refuser d’installer sur leur sol des immigrés illégaux en provenance de Grèce où d’Italie,   rebaptisés migrants et réfugiés pour les besoins de la cause…

    Pour lutter contre l’immigration-invasion en  provenance des côtes libyennes et encouragée, organisée par la mafia des passeurs et des ONG (accusées de collaborer avec les passeurs par le gouvernement  italien)  aux comportements  aussi criminels que subversifs, la  Commission européenne a présenté un plan d’action, des mesures pour réduire le tsunami migratoire.

    Mardi, la Commission européenne a appelé Rome à accélérer les expulsions  de migrants déboutés du droit d’asile, en appliquant des procédures plus rapides. Il a été également évoqué la mis en place d’un ”code de conduite pour les ONG” (sic); “la création d’un centre maritime de sauvetage et de coordination en Libye”; des aides apportées aux autorités (?) libyennes pour mieux gérer l’immigration; le souhait d’une réinstallation des immigrés nigérians, soudanais, éthiopienségyptiens, dans leur pays d’origine.

    Nous devons accueillir des réfugiés. C’est notre devoir, c’est notre honneur” affirmait Emmanuel Macron à Bruxelles fin juin. Est-il vraiment  en contradiction en disant  cela  avec les récents avis de la Commission… auxquels la France à souscrit?  Quels moyens vraiment effectifs seront donnés pour inverser les flux migratoires? Le passé nous a appris à ne pas préjuger des (rares) paroles de fermeté sortant de la bouche des hiérarques bruxellois dans ce domaine, afin d’endormir les peuples européens.  Peuples d’Europe qui constatent avec un mélange de sidération de désespoir et de colère que ceux qui sont chargés de défendre l’idéal européen oeuvre surtout à la disparition de l’Europe charnelle et enracinée, en un mot de l’Europe européenne.

    https://gollnisch.com/2017/07/06/la-grande-depression/

  • La question macédonienne

    Georges Feltin-Tracol

    3522139017.jpgPour la diplomatie française, espagnole ou australienne, la Macédoine n’existe pas. Le territoire le plus méridional issu de l’éclatement de la Yougoslavie qui correspond au large bassin hydrographique du fleuve Vardar s’appelle en anglais FYROM ou, en français, ARYM, soit « ancienne république yougoslave de Macédoine ». Candidate à l’Alliance Atlantique, son admission est reportée sine die, suite à l’opposition farouche de la Grèce. En effet, Athènes n’apprécie pas que la capitale Skopje se couvre de monuments et de symboles à la gloire d’Alexandre le Grand. Les Grecs craignent que les Macédoniens revendiquent les régions hellènes de la Macédoine égéenne dont Thessalonique est la ville principale. Par ailleurs, la Macédoine historique défendue à la fin du XIXe siècle par les comitadjisde l’ORIMA (Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne et andrinopolitaine) qui firent les premiers attentats modernes, s’étend à l’Est au Pirin bulgare et, à l’Ouest, au Prespa albanais.

    Outre les tensions avec Athènes, la Macédoine se heurte à sa puissante minorité albanaise (25 %). En décembre 2016, des législatives anticipées virent le parti au pouvoir, les conservateurs pro-russes remporter de justesse les élections contre l’opposition sociale-démocrate pro-occidentale aidée en l’occurrence par divers partis de la minorité albanaise. Ceux-ci souhaiteraient participer au gouvernement et imposer l’albanais comme seconde langue officielle du pays.

    Fort du précédent du Kossovo voisin, les Albanais de Macédoine exigent en outre une large autonomie interne, préalable à terme d’un éventuel rattachement à l’Albanie qui deviendrait ainsi la « Grande Albanie ethnique ». Dans ce contexte délicat s’ajoutent les manœuvres de certaines officines soutenues par l’ineffable George Soros, qui tentent de fomenter une nouvelle révolution colorée. Pour l’instant, le président Gjorge Ivanov refuse toute coalition gouvernementale qui inclurait des irrédentistes albanais et maintient le gouvernement d’Emil Dimitriev.

    Un subtil jeu d’influences et de contre-influences se déroule donc en Macédoine entre la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et l’Albanie avec, en coulisses, les pressions discrètes de Washington, de Bruxelles, de l’OTAN et de la Russie. La Macédoine est l’exemple même des enjeux géopolitiques dans les Balkans.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 40, diffusée sur Radio-Libertés, le 30 juin 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’européisme (l’idée européenne) comme volonté de puissance

    par Gérard Dussouy*, Professeur émérite à l’Université de Bordeaux

    Tout le monde connaît l’aphorisme de Nietzsche « l’Europe se fera au bord du tombeau » !

    He bien, elle n’en est plus très loin, de ce bord ! De tous les points de vue, mais plus particulièrement de ceux de la démographie (la dimension qui conditionne toutes les autres) et de la culture. C’est, probablement, une affaire de trente à cinquante ans, compte tenu de la concomitance de la dénatalité européenne et de l’amplification continue de l’immigration (Cf. les dernières données de l’INED), pour que la civilisation européenne, engloutie ou ravagée, perde toute son authenticité !

    Or, rien ne dit que les Européens ne vont pas y aller sans réagir, dans le tombeau de l’Histoire, les uns après les autres, faute d’une prise de conscience rapide, et faute de s’être unis, car il n’existe aucune réponse nationale possible, sauf pour les Tartarins du souverainisme, aux défis du monde du XXI° siècle. Sans une volonté de puissance de leur part, leur destin, commun et funeste, est scellé.

    La revitalisation de l’idée européenne, qui a perdu tout son sens, dénaturée et dévaluée qu’elle a été, toutes ces dernières années, par l’idéologie libérale et mondialiste, est le dernier espoir. Après avoir permis l’instauration de la paix entre les Européens, l’européisme est désormais la condition de leur survie. Conçu sous la forme d’une volonté de puissance qui permet d’articuler prise de conscience et praxis.

    Nous entendons ici, par volonté de puissance, deux choses

    D’abord, la volonté d’être et de durer, de rester soi-même dans l’Histoire d’un monde devenu connexe et synchrone, en se donnant pour cela les moyens politiques adaptés, ceux de la puissance continentale.

    Ensuite, et cela va de pair, la volonté de déclencher, à l’échelle du continent, un processus de convergence. Celui par lequel des forces ou des configurations de forces donnent sens à une action, à une politique, en permettant de créer une autre configuration que celle que l’on subit. Pour tout dire, en rendant possible une métamorphose, celle  de l’Europe, bien entendu.

    C’est, autrement dit, la volonté de rassembler les forces vives du continent pour re-construire l’Europe sauvegarde (comme entité politique souveraine, protectrice de ses nations et de leur civilisation singulière) et pour réinventer l’Europe des esprits libres (ceux qui sont débarrassés de toute anxiété métaphysique ou moraliste) qu’elle a été.

    Ceci implique la réfutation du nationalisme, parce qu’il est source de repli et de dispersion et par conséquent d’affaiblissement, et qu’il ne permet pas de lutter contre le mondialisme, qu’il soit libéral et affairiste, tel qu’on le connaît aujourd’hui, dominant et arrogant, ou qu’il procède du vieil internationalisme marxiste qui aspire à une « autre mondialisation », mais qui reste un melting pot idéalisé. Car dans ces deux cas les intérêts et les identités des peuples européens sont sacrifiés au nom d’une vision millénariste du monde qui les invite à disparaître. Et puis, ce n’est pas l’heure de rouvrir des querelles entre Européens. Ce que pourraient être tentés de faire des partis populistes-nationalistes parvenus au pouvoir, dont les programmes économiques démagogiques auraient aggravé les problèmes qu’ils prétendaient résoudre.

    L’européisme est donc la volonté de penser le monde tel qu’il est, sans illusion, et de permettre aux Européens d’affronter ses défis en créant pour cela de nouvelles formes politiques, en donnant à l’Europe l’instrument étatique indispensable à sa continuité. Et dans ce but, la volonté d’organiser la configuration de forces qui permettra de forger cet instrument.

    Etre et durer en changeant l’Union européenne

    L’Europe politique, ou l’État européen, fédéral, régional et multinational, est une nécessité historique.

    La mondialité a sonné le glas des États-nations, tous aussi impuissants les uns que les autres. Leur cycle s’achève, et les peuples en ont bien conscience qui, au cours des dernières consultations électorales en Autriche, aux Pays-Bas et en France ont, finalement, refusé leurs suffrages aux partis séparatistes, à ceux qui préconisent la sécession, soit avec la zone euro, soit avec l’Union européenne.

    Le cycle moderne des États-nation est en train d’être remplacé par le cycle postmoderne des hégémonies. Celui des puissances qui ne se limitent pas à  contrôler de vastes territoires, comme au temps pré-moderne des empires, mais qui détiennent des positions dominantes dans les sphères économique, financière, technologique, et idéelle. Celles qui ont accès au pouvoir mondial et qui fixent les normes.

    Comme parler de pouvoir, c’est parler de domination, les nations européennes sont désormais face à un dilemme :

    – ou bien elles s’accrochent à leurs États nationaux respectifs, et alors, elles demeureront ou passeront sous l’influence de l’une des grandes hégémonies ;

    - ou bien, elles se sauveront ensemble en abandonnant l’État national pour se retrouver dans un autre Etat , un Etat de taille continentale, à la mesure de ceux qui mènent déjà le monde. Dans cette perspective, répétons le, les derniers échecs électoraux des populistes n’impliquent pas une adhésion ferme des Européens à l’UE telle qu’elle existe, et surtout pas à sa politique, mais ils révèlent un sentiment, même implicite, de solidarité européenne face aux périls et aux expansionnismes.

    Certes, l’hégémonie américaine qui a imposé le libre-échange et le règne de la finance sur toute la planète, semble sur le recul. Surtout que Donald Trump a promis à ses électeurs d’en finir avec les traités de libre-échange contractés par les États-Unis. Ce qui met un terme à la négociation du traité transatlantique, et ce qui est toujours cela de gagné. Mais, il faut rester méfiant, parce qu’il ne pourrait s’agir que de velléités du nouveau président qui, dans bien domaines, est déjà revenu sur ses positions électorales. Il faut s’attendre à d’autres volte-face de sa part. Et, de toutes les façons, un mandat de quatre ans, cela ne représente rien dans la longue durée, celle à laquelle appartient la politique interventionniste américaine, inchangée depuis Théodore Roosevelt.

    Cependant, la mondialisation est maintenant de plus en plus chinoise

    La montée en puissance de la Chine est irrésistible. Il faut avoir conscience que son niveau actuel correspond à la modernisation, d’à peine, oserait-on dire, 300 à 400 millions de Chinois. Et il en reste plus d’un milliard en réserve ! D’ailleurs le plan 2049 (en l’honneur du centenaire de la révolution) arrêté par Pékin ne cherche pas à dissimuler ses intentions de permettre à la Chine de prendre le leadership mondial. Les Européens n’ont pas encore compris que la réorganisation des affaires planétaires se fait à partir de l’Asie orientale.

    Non seulement le monde a basculé, du mauvais côté pour les Européens, mais il est aussi le champ des expansionnismes démographiques et culturels, issus du monde musulman et d’Afrique, dont l’Europe commence, seulement, à ressentir les premiers effets. Il est probable que la conjonction des crises politiques, économiques, climatiques et alimentaires, inéluctables, va les renforcer, de manière quasiment mécanique.

    Ni l’Union européenne, parce que ses dirigeants ne veulent pas connaître la nouvelle donne mondiale lourde d’adversités, ni les États-nation, parce qu’ils ne le peuvent pas, sont en mesure de faire face. Il faut dire qu’un grand nombre de ces derniers, parce qu’ils sont mal gérés depuis longtemps, et qu’ils se sont fortement endettés, sont passés sous le contrôle des oligopoles financiers et bancaires auprès desquels ils ont emprunté sans discernement. Les abus de l’État-providence (le laxisme social dans beaucoup de pays européens) ont abouti à l’épuisement et au démantèlement de la puissance publique.

    Comment, dans ces conditions, peut-on, renouer avec la souveraineté qui, en termes concrets, réalistes, signifie la levée des contraintes extérieures les plus lourdes, et se traduit par la possibilité de s’auto-organiser en fonction de ses propres valeurs, de ses identités, de ses préférences éthiques, sociales, et de ses traditions ? Sinon qu’en envisageant la chose dans un cadre politique autonome parce que puissant, suffisamment vaste et riche en ressources pour conduire des politiques de restructuration et des stratégies impossibles à mener à l’échelle nationale. La seule option réaliste est la prise du pouvoir dans l’Union Européenne, avec comme but sa transformation en un Grand Régulateur.

    La volonté de réunir la configuration de forces favorable au changement

    La politique de la table rase, prônée par certains, comme le voie du repli, choisie par d’autres, sont des impasses. Il est toujours difficile de reconstruire sur des ruines, surtout quand la convergence des volontés est faible.

    Malgré l’europessimisme écrasant, l’alternative reste « l’Europe ou la mort », comme le stipulait, dans un livre déjà ancien, Michel Poniatowski. En dépit de tout ce qui peut être dit et écrit, il n’en existe pas d’autres. C’est bien pourquoi, l’européisme se comprend comme la volonté d’organiser la configuration de forces capable d’obtenir le changement en Europe.

    Il ne faut pas détruire Bruxelles, mais s’en emparer. Et dans cet objectif, il convient de fédérer toutes les forces éclairées qui entendent sauvegarder les identités et les intérêts des peuples européens, à quel qu’échelon territorial que ce soit. La dispersion et la prétention à faire bande à part sont des faiblesses rédhibitoires. Au contraire, le regroupement des forces populaires dans un même faisceau et dans la même direction est la seule force qui, d’ores et déjà, ferait pâlir de peur la Commission européenne, et l’obligerait à revoir sa politique.

    Pour inspirer confiance aux électeurs européens, ces forces identitaires doivent montrer qu’elles sont responsables, qu’elles sont en prise avec le réel, celui du monde globalisé, sans nostalgie. Et qu’elles sont capables d’innover, de créer des formes politiques adaptées au monde d’aujourd’hui. C’est par l’agrégation de leurs moyens, par l’agglutination de leurs déterminations que les partisans européens pourront se réapproprier l’Union.

    Le mot d’ordre est à la convergence, au rassemblement

    Face à un environnement mondial plein de risques et de menaces, l’État communautaire est le seul cadre de survie des nations européennes. Cela les mouvements protestataires ne l’ont pas encore compris. Et s’ils ne le comprennent pas, Ils sont condamnés à n’être que les témoins d’une désespérance à laquelle ils n’ont pas les moyens de répondre. La solution n’est pas dans le retour aux frontières intérieures de l’Europe, mais dans le renforcement de la frontière extérieure de l’Europe.

    L’Histoire est une succession de contextes et tout reste possible

    L’Histoire n’a aucun sens obligatoire. Elle est une succession de configurations dont chacune est héritière de la précédente, sans jamais être une réplique de ce qui a déjà existé. Et chaque configuration n’est pas autre chose que le résultat de l’interaction des hommes. Autrement dit, ceux d’entre eux qui le veulent et qui s’en donnent les moyens, peuvent toujours recontextualiser leur monde, le refaire. Rien n’est jamais acquis, mais rien n’est jamais perdu. Rien n’est prescrit, et il n’y a pas de complot.

    Certes, la situation actuelle de l’Europe est déprimante, plus par la léthargie des Européens et par la résignation qui semble les avoir gagnés. La crise sociale qui frappe une partie des populations européennes épargne tous ceux que le système libéral mondialisé favorise et tous ceux qui vivent sur les acquis d’un système qui n’est plus finançable. Dès lors, les élites qui dirigent ce système fondent son maintien sur l’approfondissement du marché et la libération totale des flux humains, matériels et immatériels.

    Mais cette politique engendre une endogamie sociale de plus en plus aiguë, entre les élites mondialisées et leurs peuples originaires, et communautaire, de moins en moins lisse, entre les populations autochtones et les différents groupes ethnoculturels allogènes.

    Dans ces conditions, le contexte historique pourrait vite devenir un contexte de crises. A commencer par un nouvel accès de fièvre dans la crise migratoire non-stop, compte tenu des masses de migrants qui se pressent sur la rive sud de la Méditerranée. La France, plombée par ses déficits jumeaux(public et commerce extérieur), évitera-t-elle encore longtemps la faillite ? Et combien de temps le colosse économique allemand, où la précarisation sans fin de l’emploi pallie au drame du chômage, tiendra-t-il sur son pied d’argile démographique ? Selon les réponses apportées, ou pas, à ces questions cruciales et à bien d’autres encore résulteront, peut-être, des situations favorables au changement.

    Dans cette perspective, deux types d’acteurs existent, qui sont compatibles et qui pourraient converger dans leurs actions : certains des États existant et des mouvements de partisans européens. En effet, parmi les Etats, quelques uns comptent des gouvernants qui ont pris acte de toutes les dérives de l’Union européenne, de toutes ses orientations politiques nocives pour les peuples européens, de l’insignifiance ou de l’indifférence à la cause européenne de ceux qui la dirigent, et qui tentent déjà de changer le cours des choses. On pense ici aux États du groupe dit de Višegrad.

    Au plan des mouvements de partisans, tout reste à faire. Peut-être que les échecs répétés des populistes-nationalistes ouvriront bien des yeux ? Il n’est pas impossible, en tout cas risquons l’analogie, que ce qui s’est passé dans la Chine subjuguée et en partie démembrée de la fin du 19ème siècle, où la révolte des Boxers a abouti à la révolution nationaliste de 1911, se répète dans une Europe en crise et ouverte à toutes les pénétrations étrangères. Le souci, par rapport à cette expérience historique victorieuse, est l’absence, dans le Vieux continent, de générations conséquentes de jeunes adultes, homogènes parce qu’ouvrières et paysannes, comme il en existait au siècle dernier. La résignation guette les peuples vieillissants.

    Quoi qu’il en soit, le processus à engager est celui d’une agrégation  de tous les acteurs potentiels. Il faut inventer des organes politiques transnationaux dont l’objectif, à terme, est l’investissement coordonné du Parlement européen. Car le Parlement a les pouvoirs de changer l’Union européenne de l’intérieur, dès lors qu’existerait en son sein un bloc nettement majoritaire de députés solidaires dans leur vision d’une Europe émancipée de ses vieux tabous idéologiques, et conscients de la précarité de son avenir.

    Le changement est toujours possible, à la condition qu’il soit voulu, quand le contexte lui devient favorable. Et c’est l’organisation de la lutte qui permet de garder l’espoir.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • «Un million d'Européens montent une armée populaire contre la crise migratoire»

    Des groupes de milice populaire ont commencé à se former dans les villes frontalières des pays d'Europe de l'Est. 
    Plus d'un million de personnes agissent déjà contre les tentatives des réfugiés d'entrer illégalement en Union européenne. De telles associations existent en République tchèque, en Espagne, en Allemagne et en Slovaquie. En Bulgarie, la milice paramilitaire regroupe plus de 50 000 personnes. Cette information a été confirmée par les politiciens de plusieurs pays d'Europe de l'Est selon Izvestia. Pendant ce temps, l'UE est toujours incapable de régler le problème d'affluence de migrants du Moyen-Orient.
    La politique migratoire de l'UE n'a fait qu'aggraver la situation des pays "tampons" de l'Union. Ainsi la Hongrie, la Bulgarie et d'autres pays d'Europe de l'Est ressentent la plus forte pression des migrants clandestins. Les habitants de ces pays, préoccupés, sont contraints de faire face au flux migratoire par leurs propres forces en formant des milices populaires de volontaires. Dans certains pays, comme en Bulgarie, cette pratique a déjà atteint le niveau étatique: les patrouilles de volontaires disposent d'armes non létales (bombes lacrymogènes, matraques). 
    La Bulgarie est au carrefour des principaux itinéraires de migrants, ce qui crée une tension sociale parmi ses citoyens. Des militants ont créé l'organisation Chipka qui a pour objectif proclamé d'assurer la sécurité du pays contre le flux de migrants clandestins. L'organisation en question a fait part de l'existence de tout un réseau d'organisations européennes similaires qui coopèrent entre elles. 
    La cause de l'apparition de milices populaires est l'incapacité des pays de l'UE à réagir de manière adéquate à la crise migratoire et à maîtriser la vague de réfugiés. 
    Cela fait deux ans que les politiciens européens ne parviennent pas à trouver une solution à la phase aiguë de la crise migratoire qui frappe l'UE. La ligne adoptée par la chancelière allemande Angela Merkel, qui promeut l'ouverture maximale des frontières des pays européens aux réfugiés, est un fiasco. De plus en plus de politiciens européens accusent Bruxelles de politique à courte vue vis-à-vis du Moyen-Orient — ce qui est précisément le fond du problème des migrants selon eux. L'absence d'une ligne de conduite commune en la matière pousse les habitants d'Europe de l'Est à combattre eux-mêmes ce grave problème. 
    Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.

  • Macron donne raison aux identitaires : le problème des clandestins existe bel et bien

    immigration-lampedusa-italie.jpg

    Emmanuel Macron devant les parlementaires français réunis en Congrès à Versailles a déclaré vouloir « réformer profondément » le système du droit d’asile pour arriver, explique-t-il à un « traitement humain et juste » des demandes des futurs « réfugiés ».

    « Nous ne pouvons pas continuer à affirmer notre attachement aux principes du droit d’asile, en nous abstenant d’entreprendre une réforme en profondeur. »

    En parallèle à ses déclarations, différentes sources françaises ont dévoilé aux quotidiens italiens que lors de la réunion d’hier soir à Paris entre les ministres de l’Intérieur de France, d’Italie et d’Allemagne, le gouvernement français a clairement refusé l’hypothèse de débarquements de « migrants » dans les ports français. Si les ministres se sont accordés sur un code de bonne conduite pour les ONG, ce qui pourrait calmer pour un temps l’Italie qui menace de fermer ses ports aux débarquements de clandestins, la Marine italienne n’aura pas le droit en revanche de dérouter les bateaux des ONG vers les autres pays européens. La crise migratoire et les multiples déferlements quotidiens d’immigrés illégaux continueront donc à être supportés par le seule Italie au bord de l’explosion économique, sociale, sécuritaire.

    Une façon pour les financiers apatrides et les banksters internationaux qui détiennent entre leurs mains le futur économique des pays européens de soumettre les gouvernements de ces derniers, et pour l’instant ils ont jeté leur dévolu sur l’Italie, à leur bon vouloir et à leur étreinte asphyxiante. Et Macron n’est-il pas un des leurs et un de leur atout majeur ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/macron-donne-raison-aux-identitaires-le-probleme-des-clandestins-existe-bel-et-bien/76470/

  • Suède : 92 % des viols graves sont le fait d’extra-Européens

    (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie
    En Suède, 92 % de tous les viols « graves », c’est à dire faits avec violence, sont commis par des clandestins et des réfugiés.

    La liste des 10 premiers pays de provenance des responsables des viols a été publiée. Elle ne comporte qu’un seul pays non islamique : le Chili.

    La plupart des violeurs sont issus d’Irak, d’Afghanistan, de Somalie, d’Erythrée, de Syrie, de Gambie, d’Iran, de Palestine, du Chili et du Kosovo. En tenant compte du nombre de personnes des différentes nationalités en Suède, les Afghans sont 79 fois plus susceptibles de commettre un crime sexuel que les personnes nées en tant que citoyens suédois.