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Europe et Union européenne - Page 607

  • LA SEULE VOIE D’AVENIR POUR L’EUROPE : UN AXE PARIS-BERLIN-MOSCOU

    Marc Rousset

    Notre ami Henri Temple, sur Boulevard Voltaire, vient se livrer à un véritable plaidoyer en faveur de l’Angleterre et nous conseille de nous éloigner de l’Allemagne. Il fait malheureusement fausse route ! La seule voie d’avenir possible pour la France, c’est bien au contraire un rapprochement avec l’Allemagne sans l’Angleterre pour constituer à l’Ouest, dans un premier temps, un bloc carolingien, qui devrait ensuite se rapprocher de la Russie, afin de constituer un axe Paris-Berlin-Moscou et la grande Europe de Brest à Vladivostok. En ce sens, le Brexit est un don et un cadeau du ciel pour la France !

    S’il est possible de critiquer de Gaulle pour la fin catastrophique de la guerre d’Algérie et pour ne pas avoir réussi à réconcilier les Français après 1945, ce que souhaitait à juste titre Saint-Exupéry, il faut reconnaître qu’en ce qui concerne l’Europe, il a vu juste ! De Gaulle avait fort bien compris la nécessité d’un rapprochement de la France avec l’Allemagne et la Russie lors de sa conférence de presse géniale et visionnaire, en pleine guerre froide, du 29 mars 1949 au palais d’Orsay : « Moi, je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe tout entière avec la Russie aussi, dût-elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien. »

    Le Brexit est une chance pour la France, ne serait-ce que pour la langue française et la possibilité de mettre fin à la domination de l’anglais à Bruxelles, problème que Pompidou avait perçu très clairement, avant même l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun. Pompidou avait exigé que les fonctionnaires britanniques à Bruxelles parlent français. La promesse fut tenue, puis, suite aux pressions de l’Amérique et à la lâcheté des élites françaises, elle fit place à l’unilinguisme anglo-américain.

    Henri Temple devrait relire Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzeziński. Le rêve de l’Amérique et des néo-conservateurs américains, c’est de dominer le monde, par la force maritime, en s’appuyant sur les deux porte-avions que constituent le Japon et l’Angleterre et en faisant de l’Europe continentale le « Rimland », en réalité un protectorat grâce à l’OTAN, au « soft power » de l’anglo-américain, au droit-de-l’hommisme et à l’immigrationnisme qui nous font perdre notre identité européenne, nous noient dans le monde marchand anglo-saxon.
     
    Tous les grands projets européens, à ce jour, sont d’origine franco-allemande (Ariane, Airbus, CECA, Euratom, l’euro, etc.). Pas un seul n’est d’origine britannique. Churchill disait déjà qu’entre l’Europe et le grand large, il choisirait toujours le grand large. Les Britanniques, une fois à Bruxelles, ont tout fait pour torpiller l’Union européenne de l’intérieur, pour favoriser le libre-échange, pour procéder à l’élargissement suicidaire avant un approfondissement, pour faire entrer la Turquie, pour empêcher que l’Europe des armements n’avance. Réjouissons-nous, au contraire, que le fusil français soit fabriqué en Allemagne plutôt qu’en Chine et espérons que, demain, l’Allemagne nous achète des Rafale !

    Notre ami nous parle des trois derniers conflits entre la France et l’Allemagne ! Il oublie que, depuis la guerre de Cent Ans, l’Angleterre a été l’ennemi héréditaire de la France et a tout fait pour diviser le continent européen, pour que le Marché commun ne voie pas le jour. André Siegfried disait que l’Angleterre est une île entourée d’eau de toutes parts. N’oublions pas, enfin, l’Empire carolingien et sa disparition par le traité de Verdun en 843.

    L’avenir de l’Europe est à l’est, pas en Angleterre ! L’Europe doit se considérer comme l’Hinterland de la Russie face à la Chine pour garder le contrôle de la Sibérie, plus grande que les États-Unis ! En Sibérie, en Asie centrale, l’Européen, c’est le Russe ! Mais, sans un premier rapprochement indispensable entre la France et l’Allemagne, le monde européen se condamnerait à un suicide civilisationnel.

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  • Mais qui était donc « cet étrange Jean Monnet », à l’origine de l’UE ?

    Professeur d’histoire dans un lycée parisien, Bruno Riondel présente, pour TV Libertés, Cet étrange Monsieur Monnet (éd. du Toucan), l’ouvrage qu’il vient de consacrer à celui qui est l’un des concepteurs de l’Union européenne. Dans cette biographie, il revient sur les racines du projet Monnet de gouvernance globale et sur les moyens mis en place pour l’imposer.

  • Gabriele Adinolfi nous présente ses projets

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    Quelques jours avant la XIe Journée de Synthèse nationale qui se déroulera le dimanche 1er octobre à Rungis près de Paris, Gabriele Adinolfi qui y prendra la parole nous présente ici ses projets et ses organisations.

    Êtes-vous un nouveau mouvement politique ?

    Non, et nous n'avons pas l'intention d'en devenir un. Mais nous sommes activement impliqués dans la politique sous toutes ses formes.

    Êtes-vous un nouvel institut métapolitique ?

    Non. Nous avons une forte propension au rôle métapolitique, mais toujours voué à la politique et à l'économie, c'est-à-dire dans tous les domaines où l'on peut livrer un combat.

    Êtes-vous un groupe radical qui croit posséder le monopole de la vérité et la réponse à tout ?

    Nous ne sommes pas une secte qui vit béatement assiégée dans un château de sable. Nous ne marchons pas non plus, tous vaniteux, en nous disant combien nous sommes beaux. Tout le contraire.

    Êtes-vous contre les partis politiques ?

    Les partis politiques sont un moyen de communication et de mobilisation et sont des sources économiques. Ensuite, ils sont des organes d'administration.

    Ils doivent être conçus en tant que tels. Nous sommes contre l'abdication des cerveaux et des énergies au profit du schéma électoral seul et nous ne croyons pas à la délégation ni à l'efficacité de la démocratie. Les partis sont comme des leviers: ils servent les points d'appui et l'intelligence pour déplacer les rochers. Sans cela, ce sont des bois inertes.

    Êtes-vous le noyau d'un mouvement d'opinion ?

    Non. Les mouvements d'opinion meurent comme il sont nés. Nous sommes intéressés par les choses qui durent, par les idées qui deviennent action et ne cessent de l'être.

    Nous sommes intéressés par la construction de cadres stables et efficaces, et le reste suit.

    L'histoire est faite par des minorités organisées, nous devons organiser notre minorité.

    Pourquoi parlez-vous d'évolénisme ?

    Parce qu'Evola offre une distance métaphysique et une profondeur philosophique qui permettent d'être toujours présents, et qui rendent incorruptibles ceux qui raisonnent en conséquence. En revanche, Lénine explique parfaitement comment une minorité organisée doit comprendre les mécanismes dans lesquels elle opère et comment elle doit agir pour effectuer ses conquêtes.

    Il y a besoin d'une académie d'officiers et d'un corps de sous-officiers pour créer une armée formidable. La Reichswehr a raisonné ainsi après le traité de Versailles. Et Franco a gagné la guerre civile parce qu'il avait les sous-officiers avec lui.

    Qu'est-ce que cela signifie être des Lansquenets ?

    Il s'agit tout d'abord de respirer profondément et de regarder le monde avec d'autres yeux. Ensuite, de chercher l'unité d'âme et d'esprit avec les camarades de toute l'Europe pour réussir, ensemble, à comprendre la nécessité d'une refondation de la pensée et, surtout, de la création de réseaux synergiques qui ne se limitent pas aux initiatives politiques renfermées dans notre microcosme.

    Qu'est ce que EurHope ?

    EurHope, un groupe de réflexion basé à Bruxelles, est le terminal de plusieurs centres d'études européens, dont le plus connu est l'italien Polaris aux colloques duquel ont participé des hommes politiques de droite et de gauche, des entrepreneurs, des syndicalistes, des intellectuels et des structures tels que l'OSCE et l'ONU.

    EurHope organise des colloques dans différentes villes européennes, publie un magazine international, possède un site en 18 langues, produit des cours de formation cadres en 4 langues et pousse à renouveler la mentalité et à adapter la pensée et la réflexion à la seule chose qui compte: le combat efficace.

    Que signifie Lambda ?

    C'est une organisation active en Italie qui a réussi à impliquer des entreprises de production dans des projets internationaux en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.

    Ces actions produisent de l'argent, mais surtout des influences politiques. Au niveau international (il est toujours bon d'avoir des amitiés de haut niveau dans divers pays du monde), et sur le plan social (il est important d'être reconnu par les producteurs qui peuvent également être orientés politiquement). De plus, ce sont des projets visant à freiner la migration d'Afrique vers l'Europe.

    Nous prévoyons d'étendre la structure de l'Italie à d'autres pays (France, Espagne, Hollande).

    En Europe avec qui êtes-vous engagés ?

    Les partis nationalistes et populistes sont divisés en quatre regroupements différents, ce qui est triste.

    Nous sommes en bons termes avec tous et nous avons également réussi à les faire coopérer entre eux malgré les divisions existantes. Ceci est possible parce que personne ne voit en nous un rival, et certains nous considèrent même comme une valeur ajoutée.

    Quelle est votre relation avec les forces militantes nationalistes ?

    Nous leur offrons notre contribution, notre mentalité et notre “know how” pour les aider à grandir, à former des structures, à créer du pouvoir. De leur part, nous nous attendons à ce qu'ils nous aident à grandir créant ainsi une spirale ininterrompue. Il ne sont pas toujours disposés à le faire, mais les choses s'améliorent et nous avons des coopérations importantes aujourd'hui.

    Comment devient-on des Lansquenets ?

    Pour en devenir un à la fin d'un long parcours, il faut avant tout avoir en soi les caractéristiques de l'impersonnel militant. Mais il est difficile et on ne peut pas encore dire avec certitude que quelqu'un «est devenu» lansquenet. C'est un chemin existentiel qui nous vient de la sagesse grecque "devient ce que tu es".

    La formation des Lansquenets dans cette mentalité signifie travailler pour s'assurer que les futures classes dirigeantes aient une relation correcte avec l'argent, avec le pouvoir et l'ambition personnelle, et ne soient plus leurs esclaves. Et aussi de faire en sorte que chacun de nous pense comme les autres camarades européens, tous dans la même direction.

    Dans quels pays y a-t-il déjà des Lansquenets ?

    Italie, France, Belgique, Espagne, Portugal, Hollande, Grèce, Norvège, Hongrie, Suisse, Roumanie, Chili.

    Comment il est possible de participer activement au projet Lansquenet ? 

    De multiples manière. Cela peut se faire en participant aux rencontres européennes des Lansquenets (en l'espace d'un an, nous sommes allés en Provence, en Grèce, en Italie à cheval, en Transylvanie). Vous pouvez écrire pour EurHope. Vous pouvez suivre les cours de formation en ligne. Organiser chez vous des cours de formation de cadres. Ou des réunions publiques avec des conférenciers européens. Une coopération entre les Lansquenets et votre groupe militant peut être activée. Vous pouvez vous activer pour Lambda.

    Il y a toujours quelque chose à sa propre hauteur. Nous verrons ensemble.

    A Paris ?

    Partout.

    Comment adhère-t-on en France ?

    Les activités en France sont coordonnées par l'Association Artémis :  assoc.artemis@gmail.com

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  • Grande mobilisation contre les manœuvres de l’OTAN en Suède : «Non à la guerre, non à l’OTAN»

  • «L’Etrange Mort de l’Europe : immigration, identité et islam» de Douglas Murray présenté par Michèle Tribalat

    Douglas Murray est un écrivain, journaliste et commentateur politique britannique. Il exprime régulièrement à la télévision, à la radio et dans de nombreux périodiques un point de vue critique envers l’islam.

    En 2017, son livre The Strange Death of Europeimmigration, identity and islam, est un grand succès de librairie en Grande-Bretagne.

    • Culpabilisme et exaltation des autres : l’Europe a perdu de vue ce qu’elle était

    Culpabilisme et détestation de soi

    Les Européens se complaisent dans la détestation de soi, de leur civilisation, de leurs traditions et de leur Histoire. Celle-ci ne leur inspire que remords et aspiration à la repentance. Ils y trouvent élévation, exaltation et, au bout du compte, jouissance dans l’autoflagellation. C’est particulièrement vrai pour ce qui est de leur passé colonial pourtant glorieux.

    Ce masochisme se retrouve chez ce politicien norvégien qui, violé chez lui par un Somalien, exprima sa culpabilité d’avoir privé ce malheureux, en le dénonçant, de sa vie en Norvège. Il n’est certainement pas étranger à Angela Merkel qui a vu dans la crise migratoire de 2015 une occasion de laver le passé de l’Allemagne.

    Il y a cependant un point sur lequel nous souhaitons émettre une réserve. D. Murray parle des Européens. En fait pas tous, seulement certains. Une grande partie de nos populations ne partage pas ces sentiments. Ce sont les « élites », ou plutôt la caste dirigeante, qui frappent nos poitrines comme les deux présidents de la République française qui sont allés s’avilir outre-Méditerranée en dénonçant la colonisation française comme un crime contre l’humanité.

    L’exaltation des autres

    L’objectif est l’inclusion forcée de cultures qui ne sont pas celles de l’Europe, l’acceptation imposée de religions et de coutumes qui ne sont pas les nôtres, la soumission empressée à des règles juridiques et sociales qui nous sont étrangères, voire qui nous répugnent. C’est le refus de l’assimilation et une politique d’implantation sur notre territoire de communautés souvent hostiles qui mènera à des partitions. En un mot c’est le multiculturalisme.

    Pour qu’il aboutisse il est indispensable d’exalter l’autre. C’est particulièrement vrai avec l’islam. Plus la réalité fait douter de la « religion de paix et de tolérance », plus on vante les mérites passés des civilisations islamiques. Comme l’a déclaré l’érudit Chirac à Philippe de Villiers stupéfait : l’Europe doit autant à l’islam qu’au christianisme.

    La conséquence évidente et tragique est que l’Europe ne peut plus rien opposer à l’immigration massive. En particulier D. Murray se demande combien de temps une société fondée sur la tradition chrétienne peut survivre sans se référer à celle-ci. Or pour les Eglises d’Europe devenues des ONG compassionnelles, le message de religion est celui d’une forme de politique de gauche et d’action en faveur de la diversité et du bien-être social.

    • Les nouveaux dissidents

    Les dissidents de D. Murray

    1. Murray cite à juste titre des noms de dissidents qui, ayant engagé leur propre vie, peuvent être qualifiés de résistants. C’est le cas de Salman Rushdie, victime d’une fatwa de mort, de Pim Fortuyn, assassiné par un défenseur de la cause animale (sic) et de Ayaan Hirsi Ali, Somalienne réfugiée aux Pays-Bas qui abandonna la religion islamique. Menacée, elle a bénéficié d’une protection policière.
    2. Murray aurait également pu citer le cas de Robert Redeker menacé de mort à la suite de l’une de ses tribunes consacrée à l’islam et à la liberté d’expression parue dans Le Figaro en 2006.

    Les dissidents que D. Murray aurait pu citer

    Il est un peu étonnant que D. Murray n’ait pas cité Enoch Powell, homme politique et écrivain britannique dont le célèbre discours du 20 avril 1958 marqua la fin de sa carrière politique, ainsi que Christopher Caldwell, journaliste américain, auteur de Une révolution sous nos yeux / Comment l’islam va transformer la France et l’Europe.

    Mais surtout le contenu de l’ouvrage de D. Murray se retrouve depuis plusieurs années dans les nombreuses publications parues en France sur l’invasion migratoire.

    A tout seigneur tout honneur, Jean Raspail fut et demeure un visionnaire stupéfiant de ce qui arrive à l’Europe, avec son Camp des saints. Renaud Camus, créateur du concept du Grand Remplacement, impose son talent littéraire et son intransigeance. Eric Zemmour ne fut pas pendu mais tout de même condamné pour avoir dit la vérité.

    J.Y. Le Gallou, auteur de Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Gérard Pince dans Le Choc des ethnies, Guillaume Faye dans Comprendre l’islam et Malika Sorel Sutter, auteur de Décomposition française peuvent être considérés comme les dissidents les plus marquants. Mais il existe beaucoup d’autres auteurs qui, en France, ont élevé ou élèvent leur voix sur le thème de l’invasion migratoire et de l’islam, à commencer par Michèle Tribalat elle-même, ce qui, semble-t-il, ne lui vaut pas que des éloges à l’INED.

    Quant à l’évaluation du coût financier de l’immigration, sans citer Polémia, il faut évoquer les travaux de Pierre Milloz, qui fut un pionnier dans les années 1990, et l’excellent et dense petit ouvrage de G. Pince : Les Français ruinés par l’immigration.

    Tous ces dissidents se heurtent aux obstacles et aux contraintes qu’élèvent les immigrationnistes et le politiquement correct.

    • La dissidence face aux obstacles et aux contraintes selon D. Murray

    L’inéluctabilité

    L’arrivée de migrants est inévitable, nous ne pouvons rien y faire, il faut se résigner car de toute façon la responsabilité nous incombe. C’est la version migratoire du sens de l’histoire.

    La politique du fait accompli

    Sans crier gare et sans consulter les populations des natifs au carré les dirigeants européens les mettent devant le fait accompli. D. Murray cite Tony Blair mais c’est la crise migratoire de 2015 qui vit Merkel appeler sans concertation à l’accueil d’un million de migrants en Europe.

    Le déni

    On appelle réfugiés syriens des migrants économiques érythréens. Les chiffres de l’immigration illégale sont ignorés. Il est affirmé que la France n’est plus une terre de forte immigration. On prétend, comme Lamassoure le fit dans le Figaro, que les terroristes, citoyens français de papier, sont au fond nos propres enfants.

    • Complicité et camouflage des informations dérangeantes

    Pratique courante, les informations dérangeantes, même monstrueuses, sont occultées. L’affaire Sarah Halimi, les viols de la Saint-Sylvestre en Allemagne ont été cachés et ne sont apparus au grand jour que grâce à la réinfosphère. L’un des cas les plus graves fut celui de viols collectifs de nombreuses jeunes filles en Angleterre qui furent tus par les autorités britanniques pendant des années.

    La diversion

    Si des faits graves se produisent, on enflamme les débats sur des sujets secondaires. Après la tuerie de Nice ce fut l’affaire du burkini.

    Vous n’aurez pas ma haine

    Comme après Charlie-Hebdo et le Bataclan, on manipule l’opinion et on dérive les sentiments des parents et des témoins vers les marches blanches, les bougies, les pleurnicheries afin d’éviter le ressentiment et les appels à la résistance et au châtiment.

    La propagande

    La diversité est représentée comme un bien et indispensable pour combler le déficit démographique européen et permettre le paiement des retraites.

    L’intimidation

    Le racisme, quand ce n’est pas le nazisme, est soulevé face à la moindre objection. Et pourtant, comme l’a dit Harouel « Plutôt fasciste que mort ».

    Douglas Murray s’inquiète du pouvoir pris par les associations antiracistes qui luttent contre les discriminations. Elles ont cherché à prendre de plus en plus d’influence et à gagner des sources de financement.

    La répression

    Murray cite le cas du journaliste suédois licencié pour avoir évoqué dans un article un sondage largement hostile à l’immigration.

    En France, sur le fondement des lois mémorielles liberticides, les condamnations pénales pleuvent en contradiction avec la liberté d’expression.

    Le déni, le mensonge venant d’en haut encouragent la radicalisation des envahisseurs.

    • Le « Que faire ?» de D. Murray

    L’auteur ne semble guère proposer de solutions. Tout au plus il ne fait qu’inviter les politiciens à reconnaître le bien-fondé de certains griefs. C’est timide. Qu’il lise les propositions de R. Camus et des Identitaires. En fait il ne va pas au bout de ses constats.

    Ces politiciens, en réalité, n’y peuvent pas grand-chose. Soit ils subissent, soit ils exécutent consciemment une politique venue d’ailleurs. Celle-ci, inspirée par l’oligarchie mondialiste, théorisée par l’ONU et toutes les organisations internationales périphériques, relayée par l’Europe de Bruxelles, appliquée délibérément et obstinément par les gouvernements français depuis 40 ans, est déterminée à faire disparaître les verrous des Etats nations et à établir au sein de l’Europe un magma humain de consommateurs sans frontières subventionnés par les autochtones pour le plus grand profit de cette oligarchie.

    • Conclusion.

    D. Murray évoque « l’étrange mort de l’Europe»

    Non. Si l’Europe et sa civilisation inégalée sont en grand danger elles ne sont pas encore mortes.

    L’émergence du populisme, l’élection de D. Trump, le Brexit, la détermination de la Russie à défendre des valeurs traditionnelles et la résistance des pays de Visegrad laissent apparaître un réel espoir.

    Mais le temps presse et la course contre la montre peut être perdue.

     André Posokhow Consultant 23/07/2017

    Douglas Murray, The Strange Death of Europe : Immigration, Identity, Islam, (Anglais)), éditions Bloomsbury Continuum, 4 mai 2017, 352 pages.

    https://www.polemia.com/letrange-mort-de-leurope-immigration-identite-et-islam-de-douglas-murray-presente-par-michele-tribalat/

  • Immigration: souviens-toi des Indiens d’Amérique

    Dans le port de Karlshamn, au sud de la Suède, est érigée une statue émouvante, œuvre du sculpteur Axel Olsonn : ce monument en hommage aux migrants met en scène Karl-Oskar et Kristina, personnages du roman de Vilhelm Moberg Les Émigrants. Un homme jeune, campé sur ses jambes chaussées de fortes bottes, les bras ballants, le regard fixé vers l’avenir, et une jeune femme, en larmes, le visage tourné vers l’arrière, pleine de nostalgie pour ce qu’elle s’apprête à quitter. Cette sculpture nous rappelle qu’au XIXesiècle, plus d’un million de personnes fuirent la misère qui régnait dans le pays pour chercher une vie meilleure aux États-Unis. Beaucoup s’embarquèrent de cet endroit, dans le port de Karlshamn.

    par Anne-Laure Boch

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  • Rassemblements pro-vie dans 34 villes russes

    Lu sur Orthodoxie :

    "Des opposants à l’avortement ont organisé le 14 septembre des rassemblements intitulés « Ils auraient pu aller à l’école », à l’occasion du début de la nouvelle année scolaire. Des rassemblements ont eu lieu dans 34 villes de Russie, dont Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Kazan, Mourom, Krasnoïarsk, Tioumen, Krasnodar, Kirov, Nijni-Novgorod, Novossibirsk, Omsk et Orenbourg.

    « Les membres du mouvement panrusse « Pour la Vie ! » tentent d’attirer l’attention du public sur le fait que la Russie perd chaque jour l’équivalent des étudiants de deux grandes écoles dans les cliniques d’avortement du pays », a déclaré le service de presse du mouvement.

    « Pendant les rassemblements, les activistes ont disposé des chaussures d’enfants sur les places des villes, symbolisant le nombre d’avortements dans les régions et localités concernées. Les organisateurs ont prévu de placer 2000 paires de chaussures d’enfants sur la place Sokolniki Park de la capitale, ce qui correspond au nombre quotidien d’avortements dans le pays. Des bénévoles ont collecté des chaussures chez les habitants de Moscou et de la région », mentionne le mouvement.

    Selon les organisateurs, les chaussures sont destinées à faire « visualiser les statistiques brutes de l’avortement ». Les chaussures seront ensuite distribuées aux familles pauvres.

    Pendant deux ans et demi, un autre programme « Sauvez une vie », qui fonctionne avec plus de 140 psychologues et travailleurs sociaux dans 86 localités de Russie, a réussi à empêcher 7000 avortements chez des femmes ayant des problèmes financiers. 65.000 femmes en tout ont reçu de l’aide de diverses façons. Les activistes pensent que l’État et la société ont assez de ressources pour aider de telles familles à garder leurs bébés.

    En août de cette année, « Pour la Vie » a annoncé le recueil de plus d’un million de signatures pour soutenir l’initiative destinée à débloquer une assistance du budget de l’État pour les familles nombreuses. La pétition comportait également une proposition de protéger la vie de chaque enfant depuis le moment de sa conception. Le nombre d’avortements en Russie a été réduit de moitié sur les quatre dernières années, selon le ministre de la santé, Veronika Skvortsova. Celle-ci a mentionné que 2016 a été une année « très importante », le nombre d’avortements ayant été réduit de 96.300 (13%). Les années précédentes, la baisse moyenne était de 8%, par exemple 67.000 de moins en 2015. « Je suis très contente », a-t-elle dit, que « sur un nombre supérieur à 90.000, le nombre d’avortements désirés, c’est-à-dire pour des raisons autres que médicales, a diminué de 72.000 ».

    L’Église orthodoxe russe avait déclaré que le problème des avortements ne peut être résolu que si les femmes voient une alternative véritable sous la forme d’aide et de participation à leur sort par l’État et la société. Le 15 août 2017 avait eu lieu une Liturgie nocturne à Moscou, suivie d’une prière « pour la cessation du péché d’infanticide »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Défendons l’Europe », la campagne de Génération identitaire face à l’invasion

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    Génération-identitaire-Défendons-lEurope-2-252x350.jpgFRANCE (NOVOpress) : Paris, Berlin, Bruxelles, Londres, Manchester, Barcelone… De nombreuses villes européennes ont été durement frappées par le terrorisme islamiste ces derniers mois. Partout, l’islamisme se développe au vu et au su d’une grande partie de la classe politique qui refuse obstinément de nommer cette menace et s’empêche donc de la combattre.

    Chaque année, des centaines de milliers d’immigrés clandestins franchissent les frontières de l’Europe et s’installent chez nous. Les camps de migrants-clandestins se multiplient et avec eux les innombrables problèmes d’ordre sécuritaire, social, économique, culturel et religieux. Si nous ne mettons pas un terme à ces migrations, demain ce sont potentiellement des dizaines de millions d’entre eux qui débarqueront en Europe. Le laxisme des autorités européennes et nationales doit cesser !

    Pour répondre à ces menaces, Génération Identitaire lance sa nouvelle campagne qui s’intitule « DÉFENDONS L’EUROPE ! ». La mission « Defend Europe » menée cet été en Méditerranée a prouvé qu’ensemble, les Européens peuvent prendre en main leur futur et faire entendre leur voix.

    Aujourd’hui il est grand temps de protéger notre civilisation et nos peuples face à l’islamisme et face à l’invasion migratoire. Contre leur Union européenne, montrons-leur que nous ne voulons pas de l’effacement de nos racines, de l’ouverture des frontières, de l’islamisation. Ensemble, Défendons l’Europe !

    Commandez les autocollants et les affiches de cette nouvelle campagne sur la boutique de Génération Identitaire .

    https://fr.novopress.info/

  • Manifestation pour l'indépendance de la Catalogne : pour devenir une enclave islamiste ?

    Les Catalans ont manifesté lundi dernier à Barcelone lors de la Diada, qui commémore le 11 septembre 1714, date de la dernière défense de Barcelone prise ensuite par les troupes du roi Felipe V, pour revendiquer l'indépendance de leur région, à trois semaines d'un référendum d'autodétermination interdit par les institutions espagnoles.

    Un contact m'envoie ces photos prises sur place :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html