Europe et Union européenne - Page 625
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Mum, Dad & Kids : faites bouger l'Europe !
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Traité de Rome, triste anniversaire !
Tout le gratin européen a donc célébré le 60e anniversaire du traité de Rome… à Rome. Les dirigeants européens étaient entre eux, se félicitant du traité d’hier et de l’Europe d’aujourd’hui. Les peuples n’étaient pas là, ni hier ni aujourd’hui. Triste anniversaire ! Quand, en 1957, les six pays fondateurs décidèrent, selon les termes du traité, « la création d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples d’Europe », ils omirent simplement de demander leur avis aux peuples en question. Ils savaient déjà mieux que lui ce qui convient pour leur vie et leur avenir, les consulter n’avait donc aucun sens. La formule « sans cesse plus étroite » n’envisageait aucun retour en arrière, mais seulement une marche irréversible vers une union fédérale qui était l’idéal avoué des pères fondateurs. Leurs continuateurs n’ont rien changé. Ils veulent aller toujours plus loin. La réalité résiste-t-elle à l’utopie européiste ? C’est la réalité qui a tort et eux qui ont raison.
Et pourtant, cette union-là n’a pas tenu ses promesses, ce dont les populations se rendent cruellement compte. Le traité affirmait que le but essentiel de ce qui s’appelait alors la Communauté européenne était « l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples ». Or on constate une dégradation constante des conditions de vie et d’emploi après que les effets de « trente glorieuses » – qui ne devaient rien à l’Europe – se furent dissipés. Aujourd’hui, l’Union européenne est la lanterne rouge en matière de croissance dans le monde. Certes, il y a quelque oasis de prospérité dans le désert de l’austérité, notamment dans les pays du Nord, en Allemagne notamment. Ce n’était pas non plus cette évolution divergente en Europe que prévoyait le traité mais, au contraire, le « développement harmonieux, en réduisant l’écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisées ».
Quand l’échec est patent, que l’écart entre les promesses et la réalité est aussi flagrante, la sagesse voudrait que l’on renonce à ce qui fut un projet chimérique qui s’est mué, à cause de cet échec, en ce que Jacques Delors a appelé « un despotisme éclairé et doux ». Mais non ! Certes, n’étant ni aveugles, ni sourds, nos eurocrates voient bien la révolte des peuples européens contre ce despotisme de moins en moins éclairé. Mais ils l’attribuent non point à trop d’Europe mais à pas assez. Le chef du gouvernement italien, à Rome, a été chaudement applaudi par ses pairs quand il a déclaré, après avoir rappelé que l’union devait être toujours « plus étroite » : « Mais nous nous sommes arrêtés et cela a provoqué dans l’opinion publique une crise de rejet, cela a fait refleurir les nationalismes qu’on pensait relégués aux oubliettes. » En conséquence, il faut aller encore plus avant et à marche forcée. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, pour exorciser le spectre d’une dislocation de l’Union, a annoncé qu’elle célébrerait aussi son centenaire. Mais là encore, comme toujours, il ne tient pas compte de l’instinct vital des nations qui ne veulent pas mourir, l’Union mourra avant elles.
OGuy Rouvrais
Article publié dans Présent daté du 28 mars 2017
https://fr.novopress.info/204611/traite-de-rome-triste-anniversaire/
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Les journalistes s'inquiètent des arrestations suite à une manif en Russie. Et la France avec LMPT alors ?
VIDEO: @NicolasBayFN à @RuthElkrief qui dénonce l'arrestation de manifestants Russes : «Y'a eu 300 arrestations durant @LaManifPourTous !»
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Oui, la France peut s’en sortir…avec le programme économique de Marine
Par Bertrand Verny, Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles –
Les experts, ou les qualifiés de tels par le Système, seraient unanimes. Le programme économique de Marine Le Pen constituerait une réelle menace pour la France. Et même pour l’Europe. Et même pour l’économie mondiale. Faut-il s’étonner que les tenants du Système, se sentant menacés, attaquent ? Non. D’autant plus qu’ils ont beaucoup à cacher. Car si les Français savaient réellement dans quel état ils ont laissés notre économie ils n’hésiteraient plus du tout. Jugeant avec les nombreux économistes qui entourent la Présidente du FN que son programme est de loin le meilleur et le plus cohérent.
Pour les « experts », n’importe qui sauf Marine.
Les experts sont d’accords au moins sur un point. N’importe quel candidat sauf Marine! Sous-entendu, on ne critique plus les autres points du programme, on a compris que les Français ne nous écoutent plus. Mais on concentre les attaques sur les questions économiques. Et pour cela on fait feu de tout bois. Journaux, télévisions vont relayer tel avertissement d’une agence de notation, américaine, selon lequel la note de la France serait dégradée en cas de victoire du Front à l’ élection présidentielle. Ou bien un article du Wall Street Journal, ou une étude d’une banque quelconque. Et plus les prédictions sont effrayantes, plus le gras des titres est épais.
Le Figaro s’est encore une fois distingué le lundi 20 mars. En une, sur l’édition papier, « la bataille des programmes, le choc des débats ». Avec les cinq photos des candidats invités par TF1. Celle de Fillon placée au centre. Et dans le sous-titre on découvre « Croissance, emploi, dette… selon l’iFrap, Fillon a le programme le plus efficace ». Et comme sur la toile on n’a pas le temps de s’arrêter aux détails, le même jour en une du site, on retrouve le même titre choc, avec une magnifique photo du candidat Fillon posant entre une photo de De Gaulle à droite, et une de Seguin à gauche. Certains disent que si, contrairement à celui qu’ils encadrent, leurs costumes semblent de mauvaise coupe, c’est parce qu’ils se retournent trop dans leur tombe à cause de l’utilisation que l’on fait de leurs idées. Que veut nous apprendre cette étude ? Croissance, dette, chômage, dépenses, prélèvements obligatoires : dans tous ces domaines, Fillon est le meilleur. Et devinez quel programme se révélera le pire pour la France ? Celui du Front National. C’est le seul invariant de ces « études ». Pour le reste, cela change selon le candidat soutenu.
Le Système se défend, c’est normal.
Et le Système utilise tous les moyens à sa disposition, ils sont nombreux et puissants, car il sait que s’il n’empêche pas le FN d’accéder au pouvoir il va tout perdre. Car, plus encore que le programme économique de Marine, ce qui menace les parasites c’est sa volonté de mettre le pouvoir politique au service du peuple français. La fin du rêve. Car aujourd’hui c’est le contraire. Par exemple, quand il y a des profits, c’est privé. Et quand il y a des dettes d’entreprises privées, par exemple des banques, l’État mutualise les pertes, et les fait supporter aux Français. Ça représente beaucoup d’argent, de pouvoir. On comprend que le Système ne veut pas perdre cela. Ni la sacro-sainte circulation des marchandises, des capitaux et des hommes.
On connait le refrain. Encore plus d’échanges, ce serait plus de croissance, moins de chômage, plus de bien-être. C’est un dogme. Ça ne se discute pas. Et ce dogme est doublé d’un autre qui lui est semblable : Le protectionnisme, quel qu’il soit, c’est le mal. C’est un péché mortel. Maurice Allais, prix Nobel d’économie, avait montré que la libéralisation mondialiste du commerce profite exclusivement aux Multinationales. Il n’était pas contre les échanges bien sûr. Mais organisés.
D’autant plus qu’il devra répondre de sa gestion catastrophique.
Les tenants du Système cherchent non seulement à protéger leurs intérêts, ce qui est somme toute normal, mais en plus ils savent que si le pouvoir est exercé par quel qu’un qu’ils ne dominent pas, ils devront répondre de choix qui laissent le monde, l’Europe, la France dans une situation économique effroyable.
Et ce n’est pas une exagération. Dans quel état nos « experts » ont-ils mis la France ? La dette de l’État représente environ 100% du PIB. Mais si l’on inclut le « hors bilan », c’est d’après la Cour des Comptes plus du double. La balance commerciale de la France se dégrade encore. Conséquence d’un euro trop élevé et de la désindustrialisation provoquée par l’ouverture sans discernement de nos marchés du fait de la politique de l’Union européenne. Avec aussi comme conséquence un taux de chômage insupportable, supérieur aux chiffres officiels. Tout cela avec des impôts et des charges sociales eux aussi à un niveau indécent. Et, malgré cela un déficit du budget élevé. Si encore, ce déficit finançait l’avenir, on pourrait y trouver une justification. Mais non, c’est pour assurer seulement une partie des dépenses courantes.
Car, bien que les impôts augmentent, l’État ferme des lits d’hôpitaux en zone rurale, des casernes de pompiers, les bureaux de poste. Les soins sont moins remboursés, la justice ne peut plus fonctionner correctement faute de moyens suffisants, l’armée, les forces de police n’ont pas les dotations nécessaires pour assurer pleinement leurs missions, le réseau routier et autoroutier n’est pas, comme de nombreuses infrastructures, entretenu correctement. Devant une telle situation, on attendrait de ces experts qu’ils se fassent discrets. Car « c’est l’hôpital qui se moque de la charité. » Ce n’est pas le cas.
Raisonner avec des économistes compétents.
Rien ne nous interdit de réfléchir. Et il y a l’embarras du choix pour trouver des économistes qui proposent des solutions qui écartent les erreurs ayant généré cette situation insupportable.D’Emmanuel Todd qui depuis longtemps préconise un « protectionnisme raisonnable » à Bernard Monot[1], conseiller économique de Marine Le Pen qui défend un « protectionnisme intelligent ». De Jacques Sapir à plusieurs prix Nobel d’économie qui ont souligné les méfaits de l’euro[2]. De Michel Rocard, ancien Premier Ministre[3] à Maurice Allais, pour revenir sur la loi du 3 janvier 1973, la loi dite Pompidou-Giscard, véritable cause de notre endettement, qui a retiré à la Banque de France le pouvoir régalien de créer la monnaie. Maurice Allais encore lui, a également produit de solides analyses en faveur de l’instauration d’ un système monétaire propice à des échanges et des économies qui se développent harmonieusement. Car pour s’en sortir il faut s’attaquer aux causes et agir sur elles. Sinon, le prochain Président ne pourra pas redresser l’économie de la France.
Le redressement de notre économie est tout à fait possible.
Contrairement aux défaitistes, qui n’y croyant plus, ne proposent que des emplâtres à poser sur une jambe de bois, nous pensons que la France peut s’en sortir. Et arrêter de reculer dans le classement des nations. Et même remonter. À quelles conditions ? En plus d’un cadre favorable, par la mise en place du protectionnisme intelligent, un choix monétaire adapté, la restauration de notre souveraineté monétaire, et celles des libertés économiques légitimes. La simplification de la vie des entreprises. L’économiste Jacques Bichot a estimé qu’en plus de freiner le dynamisme économique la complication administrative coûte chaque année au pays 14 milliards d’euros. Le redressement passe aussi par une politique fiscale qui ne décourage ni l’effort ni l’investissement.
Nous ne doutons pas du résultat car la France, le peuple français possède des ressources extraordinaires. Qui ne demandent qu’à s’exprimer. Jacques Bainville, dans son Histoire de France, note que « de tout temps, la France n’a eu besoin que de travail et d’ordre pour revenir à l’aisance et à la richesse. » C’est à cela justement que tend le programme de Marine Le Pen : favoriser l’ordre et le travail.
[1] Économiste, Député français au Parlement européen, son site donne de précieuses informations http://bernardmonot.com/
[2] Joseph Stiglitz L’Euro: comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. Editions Les Liens qui libèrent, 2016, 462 pages. Cf. aussi : Paul Krugman, dont les critiques contre l’euro sont connues, s’y ajoutent, notamment James Mirrlees (1996), Christopher Pissarides (2010) et Thomas Sargent (2011).
[3] https://www.youtube.com/watch?v=PH7W6ddx8V4 à partir de 2’45. Michel Rocard, parle de la loi de 1974. Alors qu’elle a bien été votée en janvier 1973. Des éléments complémentaires ici : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/213182-dette-publique-et-loi-rothschild-le-silence-des-medias.html . Ici, Marine Le Pen qui rappelle l’escroquerie de la loi de 73, et la nécessité de restaurer le pouvoir de la Banque de France : https://www.youtube.com/watch?v=Gl70dsyrViA à regarder jusqu’au bout. Car la conclusion dit tout !
https://gollnisch.com/2017/03/28/oui-france-sen-sortir-programme-economique-de-marine/
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Alexandre Del Valle : l’ennemi principal n’est pas la Russie, mais le totalitarisme islamiste
2e partie de notre entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident (première partie ici) :
Mais les intérêts de la Russie ne sont-ils pas profondément différents de ceux de l'Europe de l'Ouest?
Non ! s’ils sont totalement opposés aux intérêts et idéologie de McWorld et de l’atlantisme, ils sont par contre très convergents avec ceux de l’Occident identitaire ou « alterOccident » car l’énergie, le territoire, les cerveaux, les ressources naturelles et la force militaire russes puis le modèle alter-occidental souverainiste et néo-orthodoxe-chrétien de la Russie post-soviétique doteraient l’Europe, si celle-ci était libérée du joug atlantiste, d’une autonomie et d’une force de frappe géostratégique qui en ferait la première puissance du monde. Et c est justement ce que craignent les Etats-Unis et les stratèges de l’OTAN… Mais il est clair que notre intérêt serait de développer les richesses énergétiques de la Russie et d’importer le gaz et le pétrole russe plutôt que de dépendre des monarchies du Golfe et du Maghreb qui ont des intérêts et des valeurs géocivilisationnelles non seulement opposées mais menaçantes puisque les puissances islamiques escomptent conquérir religieusement et démographiquement l’Europe.
Pensez-vous que la lutte commune contre le totalitarisme islamique suffise à unifier l'ensemble de la civilisation occidentale ou bien les divergences internes ?
Bien sûr que non, mais cette lutte commune aurait le mérite de clarifier l’ennemi principal, qui n’est pas la Russie, mais les pôles du totalitarisme islamiste, composé d’Etats et organisations sunnites qui projettent de nous conquérir et donc de détruire tout simplement note civilisation… Des Etats-Unis à la Russie en passant par l’Australie et la Vieille Europe, les défis sont communs : immigration, vieillissement, menace islamiste, individualisme, et les origines sont communes, christianisme, pensée gréco-latine, substrat celto-germanique ou latin et slave. Nos valeurs sont bien plus proches que nous le croyons et du point de vue de l’islamisme conquérant, nous ne faisons qu’un, en vertu de l’adage islamique, les Croisés et les impies ne sont qu’une seule nation (Kufru Millatün wahida »).
Est-il encore possible de lutter efficacement contre le totalitarisme islamique quand nous dépendons autant financièrement des principaux financiers de ce totalitarisme, notamment les monarchies du Golfe?
Oui parfaitement ! Une chose est claire : nous ne pourrons pas vaincre le totalitarisme « chez lui », c est à dire dans les pays musulmans, car seuls les musulmans et les responsables politiques et religieux de es pays pourront réformer leur religion, jamais revisitée depuis le 11ème siècle et restée figée dans une théologie de la guerre et de l’intolérance, source à laquelle puisent les islamistes radicaux pour disqualifier les modernistes. Cette guerre interne nous échappe largement. Nous pouvons certes aider les pays les plus anti-islamistes, comme les derniers nationalistes arabes et les Etats qui combattent la subversion des Frères musulmans (Egypte, général Haftar en Libye, Syrie de Bachar, forces chiites modérées en Irak, Kurdes, Liban, Jordanie, Maroc, etc). Mais par contre, sur notre sol, si nos dirigeants renouent avec un volontarisme et une politique de souveraineté, nous pouvons reprendre en main les institutions de représentations de l’islam et couper l’influence de l’islamisme mondial nos communautés musulmanes d’Europe puis bannir les Frères musulmans et les mouvances salafistes, radicales, wahhabites, tablighies, milli görüs,etc, bref toutes les tendances de l’islam extérieur dont l’objectif est d’empêcher l’intégration de nos concitoyens musulmans à qui sera proposée une « charte de l’islam de France » qui posera les conditions de la compatibilité entre les règles et rituels islamiques et nos valeurs et lois. Il suffira d’appliquer la loi et de n’accepter de l’islam que ses mouvances réformistes conformes à nos valeurs et règles. La chose est possible. Des imams modérés existent mais nos politiques ont préféré depuis des décennies confier nos musulmans aux forces islamiques obscurantistes et étrangères. Il est temps de revenir à la raison.
par Michel Janva
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Alexandre Del Valle : "l'Occident se trompe d'ennemi"
Première partie d'un entretien avec Alexandre Del Valle à propos de son livre Les Vrais ennemis de l'Occident :
Vous considérez que l'Occident se trompe d'ennemi. Pourquoi?Nous faisons depuis plusieurs décennies une incompréhensible erreur stratégique sur l’ennemi comme sur l’ami, avec de très graves conséquences partout dans le monde ! Les ennemis de l’Occident sont objectivement ceux qu’il désigne comme des amis alors que la Russie, désignée comme le pire ennemi, est en réalité un allié potentiel. En réalité, l’ennemi n’est pas celui qui est différent de nous, qui ne nous convient pas, ou qui est dictatorial chez lui ou y défie nos valeurs. L’ennemi est celui qui, au sens militaire et stratégique du terme, s’en prend 1°/ à notre population, 2°/ notre territoire et 3°/ à notre gouvernement, institutions et donc valeurs fndamentales. De ce fait, l’islamisme est un véritable ennemi, à ces ennemis totalitaires des démocraties occidentales que furent le nazisme et le communisme, car il répond à toutes les caractéristiques fondamentales de l’ennemi (qui menace nos valeurs qu’il subvertit et combat, nos institutions qu’il veut remplacer par la Charià, notre population qu’il veut retourner ou tuer et notre territoire qu’il veut conquérir à terme au nom du Califat), et il veut donc s’imposer chez nous de façon tantôt violente, tantôt subversive. Quant au terrorisme, il n’est pas l’ennemi en soi: ce n’est qu’un mode d’action, un moyen actionné par nos véritables ennemis totalitaires. Ces ennemis véritables qui actionnent et forment les terroristes jihadistes et d’autres, sont les pays ou entités transnationales (Organisation de la Coopération islamique, OCI ; Ligue islamique Mondiale LIM) et Etats totalitaires wahhabites comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, sans oublier le Pakistan, la Turquie néo-ottomane et les Frères musulmans, qui promeuvent tous d’une certaine manière un projet de conquête global. Nos ennemis ne sont donc pas les pays ou gouvernements que nous avons combattus ou renversés à tort depuis la fin de la guerre froide (ex-Yougoslavie, Irak baathiste, Libye, Syrie de Bachar, etc).
Il n’est pas inutile de lister sur les dernières décades l’ensemble de toutes les erreurs stratégiques auxquelles ces erreurs de jugement fondamentales ont conduit, avec des résultats objectivement contraires à nos intérêts et des conséquences géopolitiques absolument catastrophiques partout dans le monde, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie, en passant par le Pakistan, la Turquie, le Kosovo, l’Irak, la Tchétchénie, la Libye, l’Ukraine, la Géorgie, etc.
Lorsque l’Occident laisse l’islamisme subversif et prosélyte totalitaire proliférer sur notre sol par compromission avec les pôles de l’islamisme qui sont ses propagandistes et appuis externes, mais qu’en même il temps il tente de répandre au nom du « droit d’ingérence » son modèle universel-libéral dans les pays musulmans ou ailleurs par l’interventionnisme, l’arrogance et la guerre, il fait d’une pierre deux coups-erronés : 1°/ il est trop tolérant chez lui avec l’islamisme mais en même temps 2°/ il discrédite ses propres valeurs à l’extérieur en les mêlant avec une entreprise impériale ! Nous avons donc tenté de répandre chez les autres des valeurs que nous avons trahies et laisser menacer sur notre propre sol, notamment dans nos « banlieues de l’islam » de non-droit et de non-France…
L’Occident fait l’inverse de ce qu’il devrait faire : il impose son modèle ailleurs mais il ne le défend pas chez lui !
Oui, exactement. Ceci peut paraître fou, et très incohérent, mais ce n’est là que le résultat logique du destin des « sociétés ouvertes » qui se sont ouvertes sans réciprocité à tous les vents y compris à ceux portés par leurs pires ennemis géocivilisationnels, à savoir l’islam conquérant et revanchard néo-califal. Le concept de « société ouverte » vient de Karl Popper qui précisait qu’une société ouverte « ne peut pas s’ouvrir à ses ennemis sinon elle va à sa propre perte », ce que Popper a nommé « le paradoxe de la tolérance » et développe de façon brillante et si actuelle dans son ouvrage politique de référence : « La Société ouverte et ses vrais ennemis ». Ce « paradoxe de la tolérance » n’a hélas pas été compris par nos élites qui se contre-fichent du devenir ou de la périssabilité de notre civilisation judéo-chrétienne et qui ne croient qu’au pouvoir des sondages, des médias et de l’économie. Ainsi, lorsque le célèbre milliardaire philanthrope mondialiste-immigrationniste islamophile antisioniste et anti-russe Georges Soros se prétend héritier de Popper en promouvant la mort des nations chrétiennes, la fin des frontières et l’islamisation de l’Europe, il a en réalité trahi son maitre Popper dont il a repris l’expression (sa Fondation s’appelle « Open Society »), car dans sa haine de l’Etat-nation occidental que défendait Popper, Soros - qui finance le Collectif contre l’Islamophibie, les ONG de défense de clandestins et les No-Borders - ne parle jamais du danger des ennemis de nos démocraties et de la nécessité de leur résister, bien au contraire, les adeptes du cosmopolitiquement correct comme lui font primer la haine de soi occidentale et la xénophilie qui en découle sur l’instinct de défense collective et de survie de nos démocraties. Soljénitsyne avait raison de dénoncer cet occident repentant « capitulard » dont les bombes atomiques ne serviront à rien si ils renient leurs racines et identité et aident leurs ennemis déclarés…
Comment définiriez-vous l'Occident?
Globalement, il y a deux Occident au moins… et ces deux sont totalement opposés. Il faut revenir aux fondamentaux : l’Occident au sens non identitaire (« Mc World »), qui nie son identité judéo-chrétienne et européenne au profit d’une idéologie mondialiste et « cosmopolitiquement correcte », a pour but de détruire toutes les identités nationales et traditionnelles pour assoir son Village Glolbal. Ainsi défini, l’Occident est une entité néo-impériale anti-identitaire et se définit non plus de façon culturelle et civilisationnelle mais en fonction 1. De son appartenance à l’OTAN ; 2. Son adhésion au libre échangisme et son essence consumériste 3. Son messianisme des droits de l’Homme et de l’individualisme hédoniste.
Inversement, si l’Occident était encore une entité civilisationnelle, ce qu’il est en réalité dans son essence originelle et dans ses masses non privilégiées, on le définirait comme une entité géocivilisationnelle européenne marquée par la pensée gréco-romaine et le message humaniste judéo-chrétien. Cet Occident là, façonné par le christianisme héllénisé, n’a rien à voir avec le premier qui se construit contre lui, et il considèrerait évidemment la Turquie néo-ottomane, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Frères musulmans et la Ligue islamique mondiale (OCI, etc) non pas comme des alliés/amis, contrairement à Mc World et à l’OTAN, mais comme de véritables ennemis géocivilisationnels puisque ceux-ci veulent islamiser-conquérir l’Europe et le monde.
En fait, le but des eurocrates de Bruxelles et des promoteurs anglo-amériains de Mac World est de faire de cet Occident riche et moderne le laboratoire de leur nouvelle tour de Babel. C’est là qu’entre en scène le terrorisme psychologique du « cosmopolitiquement correct » : pour créer cette identité planétaire néo-impériale consumériste et déracinée, l’Occident-McWorld a culpabilisé jusqu’à la pathologie masochiste l’Occident chrétien-blanc-européen sommé de se fondre dans l’immigrationnisme et le multiculturalisme au nom d’une tolérance et d’une repentance toujours à sens unique.
Mac World a l’audace de croire qu’en faisant venir en Europe des immigrés par millions, notamment des immigrés musulmans, ceux-ci seront happés par le consumérisme et peu à peu désislamisés par l’hédonisme car Mac World est foncièrement matérialiste et il sous-estime la puissance des idées, la foi, et la recherche d’absolu. Mac World orchestre l’islamisation de l’Occident sans même le désirer mais uniquement pour détruire l’identité de l’Occident avec cette « culture Benetton ». Les forces antichrétiennes et de la haine de soi ont parfaitement compris par ailleurs que favoriser une immigration et un prosélytisme radical islamique sur le sol européen et occidental peut contribuer à détruire cette civilisation judéo chrétienne qu’ils détestent autant que les islamistes. En ce sens l’islamophilie est une sorte de haine de soi qui consiste à aimer ceux qui nous détestent le plus, ce qui est logique si on se déteste soi-même.
A suivre
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/alexandre-del-valle-loccident-se-trompe-dennemi.html
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Zoom - Marek Jurek (député européen) : « Les Polonais ont décidé de rompre le système libéral »
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Marine Le Pen : l’Union européenne “est une passoire à gros trous” pour les produits comme pour l’immigration
Après François Fillon, Jean-Luc Mélenchon ou encore Benoît Hamon, Marine Le Pen était d’être l’invitée ce lundi de la matinale spéciale présidentielle de 7h30 à 9 heures.
Si Marine Le Pen est élue, elle proposera dans un délai de six mois un référendum sur le maintien dans la zone Euro. Avec un enjeu très clair. “Si c’est non, je partirai“, assure-t-elle.
Les Français auront choisi un modèle de gouvernance imposé par l’Union européenne et 70% de mon projet ne pourrait pas être mis en œuvre. Et je leur laisserai la possibilité de se choisir un nouveau président.
Pour Marine Le Pen, “il est évident que la France a un héritage chrétien. C’est une réalité. Et cet héritage appartient à tous les Français, quelle que soit leur croyance“, assure Marine Le Pen.
Il faut accepter l’intégralité de l’histoire de France. C’est l’héritage chrétien, romain, grec. C’est une structuration de notre pensée, de nos institutions. C’est refuser de faire le tri dans cette histoire. On ne trie pas, comme le font certains, comme M. Macron. C’est avoir des codes communs, se scandaliser pour les mêmes choses.
Par ailleurs, Marine Le Pen condamne avec fermeté les prières de rue de musulmans de Clichy-La-Garenne privés de lieux de culte.
Je trouve ça profondément scandaleux. C’est une violation de la loi et une provocation. On peut réclamer des choses, mais quand on ne les obtient pas, on n’organise pas des manifestations de ce type.
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Selon un sondage, une majorité d'Européens veulent une interdiction de l'immigration venant des pays musulmans
Un sondage mené par le think tank britannique Chatham House révèle que 55% des Européens veulent que l'immigration en provenance de pays musulmans soit stoppée.Une étude réalisée par le think tank britannique Chatham House, également connu sous le nom de Royal Institute of International Affairs, démontre que 55% des Européens veulent une interdiction de l'immigration venant des pays de confession musulmane, rapporte The Independent.Les Français favorables à une interdictionLe sondage, réalisé auprès de dix pays européens avant que le président américain Donald Trump ne signe son décret interdisant l'entrée sur le territoire des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, révèle en outre que huit sur dix des pays consultés sont opposés à cette immigration.Dans le détail, la Pologne est le pays où cette opposition est la plus forte, avec 71% des Polonais favorables à cette interdiction. Viennent ensuite l'Autriche (65%), la Hongrie (64%), la Belgique (64%) et la France (61%). Les Britanniques, eux, sont 47% à être favorables à ce genre de blocage.L'Espagne, plus fort taux de désapprobationA noter que seuls 16% des Français se disent opposés à une telle mesure, contre 32% des Espagnols. L'Espagne est le pays interrogé où l'idée d'une interdiction de l'immigration musulmane rencontre le plus faible taux d'approbation (41%).L'étude des résultats par catégorie d'âge démontre que les personnes les plus âgées sont les plus favorables à une interdiction de l'immigration des musulmans, tandis que les moins de 30 ans y sont les plus opposés. -
Succès de la Marche pour la vie à Bruxelles
3000 fleurs déposées pour défendre les fleurs coupées avant de naître, devant le palais de justice:
Stéphane Mercier, le philosophe fustigé par l'Université catholique de Louvain pour avoir osé dire la réalité de l'avortement témoigne :
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html