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Europe et Union européenne - Page 665

  • Bientôt un signe distinctif pour les membres de l’AfD ?

    Nous avions vu dans un précédent article la liste des persécutions commises contre les membres du parti populiste AfD (Alternative für Deutschland), qui ne sont pas sans rappeler ce que les militants du Front National ont subi pendant des années, avec l’approbation de ceux-là même qui couinent aujourd’hui quand on les chahute un petit peu…

    Le 2 novembre, le site de Lionel Baland annonçait la nouvelle suivante :

    « Une juridiction de Göttingen en Basse-Saxe a décidé qu’un locataire doit annoncer lors de la conclusion du contrat de bail au propriétaire, en raison des dangers que représentent les attaques gauchistes contre les immeubles, qu’il est membre de l’AfD. Sinon, il s’agit d’une « tromperie » qui annule le contrat de bail.  La personne victime de cette décision judiciaire est le président de la Junge Alternative, l’organisation de jeunesse de l’AfD de Basse-Saxe Lars Steinke. Il doit donc chercher un nouvel appartement ». Et bientôt un symbole pour désigner à la police de la pensée les membres AfD ?

    Depuis le précédent article, la persécution contre le parti populiste allemand, pourtant parfaitement républicain et indéfectiblement pro-israélien, comme l’a admis Raphael Ahren dans le Times of Israel du 24 septembre 2017,  n’a pas décrue. Rappels de quelques faits depuis la dernière recension :

    – Le 30 décembre 2016, à Cologne, l’AfD est interdite de manifester pour le nouvel an contre la présence de colonies de peuplement en Allemagne.

    – Le 24 janvier 2017 ; à Coblence, lors du Congrès des élus ENL.  Sept hôtels, de Coblence à Wiesbaden, ont annulé les réservations. Dans le huitième, Frauke Petry a dû se rendre directement du garage à sa chambre sans pouvoir passer par le restaurant. Le réceptionniste a refusé l’enregistrement de Marcus Pretzell. Un peu comme les Juifs qui étaient interdits de présence dans plusieurs catégories d’établissement en Allemagne…

    – Le 18 février 2017, à Paderborn, les nostalgiques de la RDA ont bloqué l’accès à un stand de l’AfD.

    – Le 5 mars 2017, à Elberfeld, Un stand de l’AfD a été détruit par des gauchistes et un membre de l’AfD âgé de 61 ans a été légèrement blessé.

    – Le 21 avril 2017, à Essen, la maison du candidat AfD au parlement régional Guideo Reila été taguée et sa voiture endommagée.

    – Le 22 avril 2017, les ennemis de la liberté tentent d’empêcher le congrès du Parti à l’hôtel Maritim de Cologne. La milice auxiliaire de Merkel a insulté des journalistes, confondus avec des membres de l’AfD, ont été insultés par des gauchistes. D’autres hôtels ont été assiégés par les contre-manifestants, car ils sont supposés héberger des délégués de l’AfD.  Les appels à perturber le Congrès avait été lancé par les partis des collabos de l’occupant américain (CDU, FDP et SPD), le parti des collabos de l’ancien occupant soviétique (Die Linke) et le parti pro-pédophile des Verts. Deux policiers seront blessés par les gauchistes. Ce fut lors de ce congrès que la ligne inutile et nuisible de la « dédiabolisation » fut mise en minorité.

    – Le 29 avril 2017, à Francfort-sur-le-Main, la façade de l’immeuble de Dominik Class, cadre de l’AfD, est dégradée.

    – Le 30 avril 2017 à Stuttgart, des gauchistes ont tagué la façade du cadre de l’AfD Udo Abzieher en pleine journée alors qu’il se trouvait chez lui. Des tracts ont été distribués dans les boites-aux-lettres des voisins et collés sur la façade d’Udo Abzieher. Les gauchistes ont distribué des tracts sur une place de la ville et un passant qui n’était pas d’accord avec cela a été frappé et a dû être hospitalisé.

    – Le 1er mai 2017, à Gaarden, La police a interdit la tenue d’un stand de l’AfD car elle estime ne pas être en mesure d’en assurer la sécurité.

    – Le 5 juin 2017, à Bitterfeld, Les vitres du bureau de l’AfD ont été fortement endommagées. Cinq suspects ont été arrêtés.

    – Le 11 juin 2017, il est révélé qu’à Duisbourg, le dirigeant de PEGIDA en Rhénanie du Nord-Westphalie, Marco Schneidereit, a vu, début juin 2017, sa voiture être incendiée par des gauchistes et l’extérieur et l’intérieur de sa maison attaqués à la peinture après que des vitres aient été brisées. Dans cette même ville, Frank Betke membre du parti social-démocrate SPD et tenancier d’un restaurant qui autorise l’AfD à y tenir chaque mois une réunion [comme tous les partis, syndicats ,..] a vu des gauchistes attaquer fin mai 2017 son bistrot à la hache et au marteau. Les huit vitres de l’établissement ont été touchées. Il avait auparavant reçu des lettres de menace. Frank Betke ferme donc son restaurant et licencie les cinq personnes qui y travaillent.

    – Le 12 juin 2017, il est révélé que plus de soixante attaques ont été conduites contre des bureaux de l’AfD situés en Saxe, depuis que ce parti est entré, en août 2014, au sein du Parlement du Land et dispose de bureaux dans chacune des circonscriptions électorales de Saxe afin d’y accueillir des citoyens.

    – Le 1er juillet 2017, à Augsbourg, ville si appréciée de Georges Marchais, un stand de l’AfD a été attaqué par plusieurs individus. Deux personnes ont été blessées, dont un homme de 68 ans qui a dû être hospitalisé. Plusieurs agresseurs ont été arrêtés.

    – Le 2 juillet 2017, à Lichtenberg, un membre de l’AfD a été attaqué et frappé par un individu devant un stand du parti. L’agresseur a été interpellé par la police.

    – Le 9 juillet 2017, à Taunustein, Une voiture de campagne de l’AfD a été attaquée à la peinture.

    – En août 2017, pendant la campagne des législatives, de nombreuses affiches de l’AfD ont été détruites quotidiennement par des gauchistes Rappelons que leurs idées ont été au pouvoir dans un tiers de l’Allemagne de 1945 à 1990, avec les horreurs que l’on sait, et sans qu’il n’y ait eu de véritable épuration. Pas étonnant que la mauvaise herbe stasiste repousse, elle squatte jusqu’à la Chancellerie…

    – Le 27 août 2017, les nostalgiques de la RDA parviennent à faire annuler le congrès de l’AfD en Saxe-Anhalt.

    – Petite anecdote plus amusante. Début septembre 2017, l’AfD avait décidé de placer son affiche dite « Lili » (on y voit une fillette blonde riante avec ce slogan : « « Lorsqu’elle aura 18 ans, Lili se réjouira encore plus du fait que ses parents aient voté pour l’AfD ») derrière une vitre blindée. 11 abrutis gauchistes se sont blessés en essayant de casser la vitre…

    – Le 8 septembre 2017, Le président de l’AfD de Basse-Saxe Armin-Paul Hampel a été agressé après un rassemblement électoral. Des apprentis dictateurs lui ont craché dessus et il a reçu un coup de poing au visage.

    – Le 5 octobre 2017, à Berlin, La voiture et la façade du chef de file des élus de l’AfD au sein du Parlement de Berlin Georg Pazderski ont été attaquées. Les pneus de la voiture ont été crevés et les vitres brisées. La façade a été attaquée à la peinture.

    • Suite à l’élection de 94 députés patriotes au Bundestag, s’en est suivi des campagnes de contestation du scrutin démocratique par des gens qui n’ont pas compris que l’ère du SED et du Parti Unique était révolue.

    Notons que le 26 janvier 2017, un document interne de l’AfD étudiait la possibilité de se doter d’un studio de télévision, d’une radio, d’un quotidien ou d’une revue et de livres d’auteurs favorables à l’AfD afin que le parti soit représenté adéquatement dans le domaine médiatique…

    Message personnel à la journaliste algérienne Nadia Daam : « Wesh, grosse, c’est ÇA du vrai harcèlement… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/bientot-un-signe-distinctif-pour-les-membres-de-lafd/82699/

  • DANEMARK - IMMIGRATION & DIVERSITÉ IMMIGRATION : L’INCROYABLE CONFRONTATION DEVANT LES CAMÉRAS

    Cette vidéo vient du Danemark.

    Mme Støjberg, ministre de l’Intégration, essaie de visiter un centre pour les migrants n’ayant pas pu bénéficier du droit d’asile, et donc ayant vocation à être renvoyés dans leur pays d’origine.

    Regardez… 

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-lincroyable-confrontation-devant-cameras/

  • LES TAUX D’INTÉRÊT RIDICULEMENT BAS DE LA BCE POUR ÉVITER L’EXPLOSION DES DETTES

    Marc Rousset

    Lors de ses dernières déclarations, fin octobre 2017, Mario Draghi, président de la BCE, nous a assurés que tout serait fait pour garder les taux d’intérêt ridiculement bas. Pourquoi ?

    Si l’on prend l’exemple des États-Unis, ce pays n’a plus enregistré d’excédent budgétaire depuis 2001, alors que sa dette n’était encore à cette époque que de 6 900 milliards de dollars (54 % du PIB). Aujourd’hui, la dette américaine a atteint le montant vertigineux de 20 000 milliards de dollars (107 % du PIB).

    Si Mme Yellen n’avait pas maintenu les taux d’intérêt à des niveaux déprimés pendant des années, les intérêts 2017 de la dette américaine n’auraient pas été de 458,5 milliards de dollars mais de 1 670 milliards de dollars, un chiffre astronomique de presque trois fois le budget militaire américain (60 %, à lui tout seul, des dépenses militaires dans le monde) et un peu moins que le PIB français ! C’est toute la différence que font des taux annuels moyens de 8,2 % (taux moyen en 1988) ou les taux actuels moyens de 2,3 % de l’année fiscale 2017, même si les intérêts en valeur absolue ont augmenté chaque année continuellement malgré les taux bas, tel un rouleau compresseur, de 362 milliards de dollars (en 2000) à 458,5 milliards de dollars (en 2017).

    Le service de la dette explose donc aux États-Unis, mais est divisé de plus d’un tiers, suite à des taux ridiculement bas et artificiels provoqués par l’assouplissement quantitatif de la Fed.

    Quels sont les tristes champions de la dette mondiale en pourcentage de la dette publique mondiale faramineuse de 63 000 milliards de dollars ? On trouve en premier les États-Unis : 19 947 milliards de dollars (31,8 % de la dette mondiale) ; suivis par le Japon : 11 813 milliards de dollars (18,8 %) ; la Chine : 4 976 milliards de dollars (7,9 %) ; l’Italie : 2 454 milliards de dollars (3,9 %) ; la France : 2 375 milliards de dollars (3,8 % de la dette mondiale).
     
    Quels sont les tristes champions dans le monde de la dette publique exprimée en pourcentage du PIB ? Le premier sur la liste : le Japon (239,3 % de son PIB), suivi de la Grèce (181,6 %), le Liban (148,7 %), l’Italie (132,6 %), le Portugal (130,3 %), la France n’étant pas très loin derrière avec un pourcentage d’environ 100 % de son PIB. Selon un scénario évoqué par l’agence Bloomberg, la Grèce devrait même atteindre 260 % du PIB en 2060 ! Les assurances données par les pays européens et la BCE au sujet de la Grèce pour rassurer les Allemands et les citoyens de la zone euro ne sont ni plus ni moins que des mensonges éhontés et des boniments qui ne trompent pas les experts du FMI.

    On comprend donc mieux, en évoquant les chiffres ci-dessus, pourquoi la BCE de Mario Draghi fait tout pour garder les taux d’intérêt bas dans la zone euro. Si les taux d’intérêt augmentent, la zone euro et le Système mondial – États-Unis inclus – s’effondrent ! Mais combien de temps les banques centrales parviendront-elles à maintenir le couvercle des taux d’intérêt ridiculement bas de la Cocotte-Minute® des dettes cumulées de 63 000 milliards de dollars dans le monde ? C’est tout le drame qui se joue dans les coulisses actuellement.

    En 1929, les gens pensaient que tout ne pourrait qu’aller bien. Il y avait dans l’air un vent d’optimisme comparable à celui des médias d’aujourd’hui et du banquier Macron. Il y régnait une spéculation boursière éhontée et un crédit bancaire aussi généreux qu’exubérant. Cinq jours avant le krach, Thomas Lamont, directeur de la très conservatrice Morgan Bank, écrivait au président Hoover : « L’avenir s’annonce brillant. Nos titres sont les plus désirables du monde. » Mais il y avait aussi un économiste américain critique de Wall Street qui tenait des propos semblables aux miens sur Boulevard Voltaire, qui fut vilipendé par les médias car s’en prenant à la spéculation et mettant en garde contre l’effondrement à venir ; il fut même accusé de manquer de patriotisme. Il s’appelait Roger Babson. Les faits lui donnèrent raison.

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  • Le tocsin ne sonne toujours pas en Angleterre…

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    La chronique de Philippe Randa

    Le Brexit devait immanquablement précipiter la Grande-Bretagne dans le chaos ; ne nous l’a-t-on dit et répété, des mois durant, n’est-ce pas ? Quel média européen d’importance n’a-t-il pas sonné le tocsin pour nous persuader que si nos voisins d’Outre-manche quittaient l’Union européenne, on allait voir ce qu’on allait voir…

    Si les Anglais ne sont pas encore physiquement sortis de l’Europe – ça prend quelque temps, tout de même ! – le sort en est désormais jeté et je me demandais quelle nation en déshérence j’allais découvrir le week-end dernier.

    Si péril en la demeure il y a, il est en tout cas bien caché… et les autochtones n’ont toujours rien perdu de leur flegme légendaire.

    Je m’y rendais pour la première fois – mieux vaut tard que jamais ! – et ce n’est pas désarroi et misère que j’ai trouvés, mais… propreté !

    Ça fait sourire ? Peut-être… Toutefois, arrivant du Paris d’Anne Hidalgo, la différence est frappante : non seulement les rues de Londres sont propres, les façades des bâtiments impeccablement entretenues, mais les panneaux publicitaires y sont particulièrement… discrets !

    Ce qui m’a aussi surpris ? Les écureuils de Hyde Park, bien sûr… qui évoluent en toute tranquillité au milieu des promeneurs, tous plus quémandeurs de friandises les uns que les autres… Pourquoi ai-je pensé qu’en France, avec une certaine faune pourtant qualifiée d’humaine, la chose ne serait guère envisageable ?

    J’ai donc cherché les signes avant-coureurs des malheurs post-Brexit… en vain ! Ce que m’a confirmé le chauffeur Uber qui me reconduisit lundi matin à la gare St Pancras prendre l’Eurostar… D’après lui, il n’y aurait que les continentaux pour imaginer cela.

    « Pas tous ! », ai-je corrigé.

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  • PUIGDEMONT, ABDELKADER MERAH : MÊME COMBAT, VOTRE LOI, JE M’EN BATS L’ŒIL ! (2)

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    Abdelkader Merah, le frère de l’assassin de Toulouse et Montauban, vit en France depuis 1982. Il a bénéficié, comme l’ensemble de sa famille, des avantages que notre pays accorde, en termes de protection des lois et d’assistance sociale, par exemple. En 2007, il se vantait de « vivre du RMI et du Coran ». Comme pour la plupart des membres de sa famille, sa présence en France, et sa nationalité française alors qu’il déteste notre pays, sont des contradictions vécues sans vergogne. Le seul à avoir échappé au mécanisme est le frère aîné, Abdelghani, qui résume en deux phrases le contexte familial : « Dans la famille, il y avait un terreau fertile à la haine » et « Cet islam sectaire, cet islam politique veut la mort de la France ». Ainsi donc, un îlot familial habité par la détestation de la terre d’accueil a pu s’insérer en France, passer par la case « délinquance » pour plusieurs de ses membres et finir par le crime terroriste, antifrançais et antisémite, suscité par le fanatisme islamique.

    On peut opposer deux visages de femmes, de mères, musulmanes, chacune à leur manière : Latifa Ibn Ziaten, la mère d’un des parachutistes assassinés, et Zoulikha Aziri. La première incarne l’assimilation, la volonté d’être en France comme les Français, et peut-être même plus qu’eux, en aimant le pays avec ferveur et en souhaitant que ses fils le servent. Elle regrettera la décision en demi-teinte des juges en considérant que la France fait preuve de naïveté lorsqu’elle applique avec retenue ses règles juridiques à des ennemis acharnés qui lui font la guerre. La seconde est la mère de l’assassin, qui se disait fière de son fils « qui avait mis la France à genoux ». Elle a eu recours, comme Abdelkader, à la « taqiya », la dissimulation, c’est-à-dire cette conception typiquement musulmane du « pieux mensonge », lorsqu’elle s’est exprimée à l’audience. La famille, et l’islam haineux qui l’a pénétrée, sont au-dessus de la France. Abdelkader le dira avec arrogance : il n’obéit qu’à Dieu, et non aux lois des hommes. Échange de courriels entre Abdelkader et Mohammed lorsque ce dernier est au Pakistan, alors que la mère dit que le frère aîné ignorait où se trouvait son frère ; visite d’Abdelkader et non de Mohammed chez la mère le jour où y parvient la réponse d’une des victimes : la complicité des deux frères était étayée par des faits. En ne les retenant pas, les juges, drapés dans leur fierté professionnelle, ont ignoré la nature du problème. Il y a, en France, des noyaux de gens qui y vivent en voulant lui faire la guerre. Ce ne sont pas des délinquants, des criminels, mais des ennemis infiltrés, des traîtres qui doivent subir les peines les plus lourdes. Celui qui a vécu à l’abri de nos lois doit en sentir le poids à proportion de sa trahison, lorsqu’il les trahit.

    Une démocratie exige qu’on obéisse aux lois que l’on peut critiquer et remettre légalement en cause. Elle ne peut et ne doit tolérer qu’on les ignore ou qu’on les brise par la violence.

    http://www.bvoltaire.fr/puigdemont-abdelkader-merah-meme-combat-loi-men-bats-loeil-2/

  • PUIGDEMONT, ABDELKADER MERAH, MÊME COMBAT : VOTRE LOI, JE M’EN BATS L’ŒIL ! (1)

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    Deux affaires apparemment sans rapport entre elles posent cependant des questions analogues. M. Carles Puigdemont n’entend pas se soumettre à la justice espagnole, car il prétend être le chef d’un État imaginaire – la Catalogne – qui l’aurait élu avec une légitimité, redoublée selon lui par un référendum, telle qu’il a pu proclamer son indépendance. On n’insistera pas sur la faiblesse de l’argumentation. Il a été élu par une courte majorité de 73 voix sur 135, issues des deux partis qui s’étaient unis et sont arrivés en tête lors des dernières élections, et d’un groupe d’extrême gauche. L’ensemble ne représentait que 47,8 % des suffrages. Son mandat ne comprenait aucunement le pouvoir de provoquer un référendum non constitutionnel. Celui-ci, interdit par le Tribunal constitutionnel, s’est déroulé dans des conditions rocambolesques. Moins d’un électeur sur deux s’est rendu aux urnes, et le résultat « soviétique » de 90 % en faveur du oui ne fait que conforter les doutes sur les méthodes employées.

    Après de multiples circonvolutions et circonlocutions, Puigdemont a fui le pays pour se réfugier en Belgique afin d’échapper à la Justice. Soufflant le chaud et le froid tour à tour, il avait auparavant signé une déclaration d’indépendance évidemment dénuée de la moindre valeur juridique, laissé le gouvernement espagnol appliquer légitimement l’article 155 de la Constitution et prendre donc en charge l’administration catalane, dissoudre le Parlement régional et annoncer de nouvelles élections. Il aurait pu engager ces deux derniers points lui-même et, ainsi, témoigner de sa volonté de se remettre en situation de débattre dans le cadre légal.

    Il a choisi le pire : camper sur une position sans fondement légitime et privée de toute reconnaissance extérieure pour dénoncer l’opération « politique » menée contre lui par Madrid sous la forme gouvernementale et judiciaire. Réfugié à l’étranger, il se dit en butte à une vengeance du pouvoir central camouflée en décision de justice, puisqu’un mandat d’arrêt européen a été lancé contre lui après qu’il se fût soustrait à la convocation des juges. C’est une inversion de la vérité et de la réalité qui sont l’une et l’autre claires. D’un côté, il y a la Constitution, l’application de la loi et le fonctionnement normal de la Justice et de l’autre, il y a une aventure politique qui veut ignorer l’État de droit, en prétendant inverser les rôles. M. Puigdemont s’est fabriqué une bulle idéologique qui l’isole de la réalité de l’Espagne et de l’Europe.

    En relisant à son profit le Criton de Platon, il apprendrait que Socrate a voulu obéir jusqu’à la mort aux lois qui l’avaient nourri et élevé. Bien sûr, l’ex-président catalan dira que les lois espagnoles ne sont pas les siennes. Il oublierait alors que son élection, l’autonomie déjà considérable de la Catalogne et la grande liberté dont il a mésusé n’ont été possibles que dans le cadre de la Constitution de 1978. Cette ingratitude, ce « coup d’État » n’ont donc aucune légitimité. Le politique, c’est lui, le droit, c’est Rajoy.

    M. Puigdemont n’est qu’un symptôme de l’anarchie rampante dans le vieux monde occidental qui consiste à inverser la pyramide des valeurs, en donnant à l’individu et ses caprices plus d’importance qu’au bien de la Cité, en attribuant aux communautés et aux groupes de pression plus de pouvoirs qu’à l’État, en accordant à toute contestation plus d’autorité morale que n’en possède la loi. Il faut souhaiter, pour le bien de l’Espagne et pour celui de l’ordre et du droit, que les indépendantistes, qui veulent s’emparer d’une région qui ne leur appartient pas, habitée par de nombreux Espagnols, catalans ou non qui ne le désirent pas, soient largement battus le 21 décembre prochain.

    http://www.bvoltaire.fr/puigdemont-abdelkader-merah-meme-combat-loi-men-bats-loeil-1/

  • LES IMMIGRÉS QUI NE S’INTÈGRENT PAS NE FONT RIEN D’AUTRE QUE D’IMITER NOS « REBELLES »

    COMBAZ

    Le précepte selon lequel c’est au pays d’accueil d’adopter les codes de ses immigrants est en fait une adaptation des préceptes qui régissaient la vie sociale en 1970-80 : inventer ses codes, les imposer à autrui, faire fi des règles du monde dans lequel on vient d’entrer, c’est l’esprit rebelle si vanté aujourd’hui, qui nous revient sous la forme du migrant vindicatif qui n’apprend ni la langue ni la culture du pays d’accueil.

    http://www.bvoltaire.fr/immigres-ne-sintegrent-ne-rien-dautre-dimiter-nos-rebelles/

  • Têtes à clash n°15 : sélection à l’université, Catalogne, les sugar daddies et Laurent Wauquiez

  • L’inintelligence actuelle des opinions publiques européennes

    Bernard Plouvier

    L’homme moyen, l’électeur lambda (ou « de base », comme l’on voudra le qualifier) a bien du mal à objectiver, appréhender, tout simplement à voir, ce qui menace à long terme sa collectivité.

    Il se trompe volontiers dans la désignation des véritables ennemis extérieurs. Et pour cause : on le force à considérer comme tels tous ceux qui déplaisent aux maîtres véritables de l’État. Le fin du fin, on le sait depuis l’Antiquité, est de présenter l’ennemi, potentiel ou imaginaire, comme un suppôt de Satan (ou sa variante diabolique locale).

    La culpabilité peut prendre des aspects inattendus. Ne pas hurler avec les fous furieux, ce qui réalise le crime de non-enthousiasme communautaire, peut mener au lynchage (au moins médiatique), au poteau d’exécution, à la case prison du Monopoly social, et, en une époque pas si lointaine, au camp de travail forcé.

    Celui qui refuse d’adhérer à la haine commune devient à la fois un mauvais citoyen et un hérétique, un non-ami à exterminer, physiquement ou moralement… on imagine ce que peut être le séjour d’un Français autochtone cultivé, emprisonné pour délit de pensée déviante dans une de nos merveilleuses prisons islamisées !

    Pour prendre un exemple qui ne fâchera personne, il est évident que le peuple de Corée du Nord n’est nullement responsable de la colère qu’éprouvent ses voisins nippons ou les dirigeants du grand prédateur nord-américain envers son dictateur paranoïaque, délirant de mégalomanie. Tout au plus pourrait-on reprocher au peuple de ne pas se révolter, mais en des situations analogues de terreur étatique puissamment conduite, aucun peuple, en aucune période historique, n’est parvenu à se libérer sans intervention extérieure.

    En régime de dictature, le peuple est au sens strict irresponsable des stupidités de ses chefs, mais il n’en sera pas moins sévèrement puni par l’extermination partielle en cas de guerre ouverte, puis par une occupation rude, où les vainqueurs se donneront le beau rôle, celui du justicier moralisateur… en Europe, c’est une comédie que l’on a jouée au moins deux fois durant le XXe siècle.

    Partout et quel que soit le type de régime politique, la politique extérieure échappe entièrement à la masse des électeurs, aussi bien au chômeur sans qualification qu’au titulaire d’un Prix Nobel, mais, en régime dit démocratique, ladite masse est responsable de ses choix, c’est-à-dire des excellences qu’elle a hissées aux apparences du Pouvoir.

    Nos Présidents et ministres qui ont allègrement fait participer des troupes françaises (ou britanniques ou italiennes ou danoises etc.) à l’élimination des gouvernants calmes, repus et souvent séniles des pays du Maghreb et du Proche-Orient, pour les remplacer par une chienlit islamique permanente, sont coupables de crétinisme sur commande. On se doute bien qu’aucun de ces petits hommes n’aurait pris une initiative aussi folle, mais ils ont servilement obéi aux tout-puissants seigneurs et ont bouté le feu là où il ne le fallait en aucun cas.

    Où voit-on dans l’électorat, souverain théorique de nos États européens, une volonté de faire passer en Haute Cour ces têtes folles ? Une fois de plus, s’applique le faux principe du « responsable, mais pas coupable ».

    La conséquence la plus visible de la stupidité ambiante des élus de haut vol, c’est, bien sûr, l’afflux massif de populations exotiques (ou exogènes, comme l’on voudra) en Europe occidentale et scandinave, avec son risque évident de substitution de population dominante, soit par la différence de natalité entre autochtones et immigrés – mécanisme éminemment démocratique : c’est la loi du nombre -, soit par une guerre de races et de religions au sein des États ainsi parasités.

    Depuis un an ou deux, l’on s’ébahit des « succès populistes » dans divers pays. Hélas, les chiffres électoraux sont très différents des commentaires ! Nulle part, en Occident, ne se dégage une vraie majorité (soit au moins 50,1% des inscrits) en faveur de l’expulsion des immigrés et de leur retour « à l’envoyeur ».

    Seuls quelques pays d’Europe de l’Est refusent cette aberration, ceux où le communisme stalinien (en réalité celui des « Lénine », « Staline », Brejnev, Tchernenko, Andropov) a laissé des traces chez les anciens des Jeunesses Communistes, devenus électeurs méfiants et attentifs.

    En Occident, l’on est aveuli par trois-quarts de siècle d’une propagande à l’eau de rose & tiers-mondiste, où l’on veut récrire l’histoire, en imposant des dogmes aussi stupides et insanes que ceux de l’unicité absolue du genre humain (entendre : la non-existence de spécificités raciales), l’origine africaine de l’Humanité actuelle, l’origine orientale de la civilisation depuis l’ère néolithique, l’interchangeabilité des êtres humains.

    Avec une telle mentalité artificiellement induite, l’on peut croire, en effet, que le brassage des races est « l’avenir de l’humanité » et que la France ne s’en porterait pas plus mal s’il y avait davantage de Mohamed et de Farida que de Michel et de Jeanne. Le raisonnement vaut pour l’ensemble des pays d’Europe des économies unies, c’est-à-dire l’Europe soumise aux dogmes globalo-mondialistes, soutenus par l’idole qu’on adore au Vatican.

    Comme toujours dans les périodes de décadence, c’est de la jeunesse qu’il faut attendre le sursaut salvateur… mais sûrement pas une jeunesse qui écoute et gueule du rap, bouffe dans des kébabs et se livre aux joies lubriques du métissage amoureux.

    Si l’on ne peut raisonnablement rien attendre des électorats décérébrés, c’est sur l’éducation saine de la jeunesse autochtone qu’il faut compter. Cela prendra vingt à trente ans, mais l’on n’a pas le choix. Ce n’est pas avec les Français, Belges, Allemands adultes gras du bide et plus mous encore de la cervelle qu’il faut espérer un salut.

    Les opinions publiques d’Europe sont actuellement lamentables, mais une multitude d’exemples de déchéance & de décadence nous enseigne que, toujours et partout, une jeunesse rude, enthousiaste et combative a sorti son peuple de l’ornière où les adultes l’avaient embourbé.  

    La seule chose à retenir d’Octave-Auguste à la mort de son illustre oncle, de Jeanne d’Arc au siège d’Orléans ou de Bonaparte à celui de Toulon, c’est leur jeune âge.

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