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Europe et Union européenne - Page 677

  • Non au traité de libre-échange du CETA !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Les eurodéputés viennent de voter le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. La plupart des droits de douane seront abaissés et de très nombreuses mesures techniques sont prévues, telles que l’augmentation des quotas d’importation de viande canadienne vers l’Europe, la protection d’appellations européennes au Canada… Ce traité, a priori, ne paraît pas catastrophique. Mais en réalité, le diable nord-américain est entré dans la forteresse Europe ; c’est le début de la longue descente aux enfers vers la folle intégration économique du Canada, de l’Amérique et de l’Europe en passant par la petite porte ! Pensons à ce qui s’est passé, à la dérive progressive entre l’acceptation du principe de l’IVG en France, à ses premiers débuts, et la lamentable situation actuelle !

    Ce traité doit être rejeté et combattu pour son principe car le ver est dans le fruit ! Il est inadmissible qu’au nom de la liberté des échanges, des entreprises multinationales puissent attaquer demain ou après-demain des États en justice devant des tribunaux d’arbitrage privés ! On a vu ce que cela a donné avec l’affaire Tapie ! Le droit public souverain des États doit primer par principe non négociable sur les intérêts économiques des entreprises sans indemnisation d’aucune sorte.

    Maurice Allais estimait qu’une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’était souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux regroupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable. Il stigmatisait la politique de libre-échange mondialiste poursuivi par Bruxelles, dénonçait la destruction de l’industrie et préconisait la préférence communautaire disparue peu de temps après Maastricht, suite à l’entrée sur scène de l’OMC.

    L’objectif de cette préférence communautaire serait de faire en sorte que, pour chaque produit ou groupe de produits, un pourcentage minimal de la consommation communautaire soit assuré par la production communautaire. La valeur moyenne de ce pourcentage, selon Maurice Allais, pourrait être de l’ordre de 80 %.

    Ce système serait donc extrêmement souple. En permettant d’assurer, pour chaque produit, 80 % de la consommation communautaire, cela permettrait d’éviter la disparition partielle ou totale de secteurs entiers d’activité.

    En permettant, pour chaque production, des importations de l’ordre de 20 % de la consommation communautaire, le système permettrait à la concurrence internationale de s’exercer efficacement.

    Un niveau moyen de protection de 20 % de chaque secteur ne serait nullement protectionniste au sens où l’entendent les partisans du libre-échange mondialiste. Aujourd’hui, le rapport de la valeur des importations extra-communautaires au produit intérieur brut marchand est d’environ 12 % ; aux États-Unis, il est de 15 %. C’est à ce chiffre qu’il convient de comparer le niveau moyen suggéré de 20 % dans chaque secteur, ce qui éviterait la fuite de « savoir-faire » et la perte d’emplois dans certains secteurs. C’est toute la différence qu’il y a entre le libéralisme intelligent et le stupide « laissez-faire », entre l’Europe ouverte et l’Europe offerte. Un système de contingents vendus aux enchères constituerait le seul moyen d’assurer une protection raisonnable. Les contingents, une fois fixés, et les licences d’importation correspondantes vendues aux enchères, l’économie de marché jouerait totalement dans le grand marché communautaire.

    Dans le secteur de l’agriculture, le système de la protection contingentaire serait identique à celui du reste de l’économie. On pourrait seulement dans ce secteur abaisser le pourcentage d’importations à 10 %, la consommation communautaire étant assurée pour 90 % par la production communautaire.

    En matière de protectionnisme, il faut agir avec le bon sens de la ménagère qui, selon la température extérieure, ferme hermétiquement, entrebâille ou bien ouvre largement ses fenêtres, et cela dans un espace économique suffisamment important afin de bénéficier des économies d’échelle.

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  • On est d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on a la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures

    Extrait du livre de Patrick Buisson, « La Cause du peuple » sur la notion de frontière.

    6a00d83451619c69e201bb097985ba970d-800wi.jpg« Les partisans de la suppression des frontières se recrutaient quasi exclusivement dans les catégories dont la caractéristique commune était d’avoir les moyens financiers nécessaires pour se prémunir contre les effets délétères du libre-échange et de la libre circulation. On était d’autant plus favorable à l’abolition des frontières extérieures qu’on avait la ressource de s’abriter derrière des frontières intérieures. Frontières spatiales : les privilégiés qui habitaient les centres urbains ne connaissaient de l’immigration que la main-d’œuvre à bon marché des clandestins dont ils s’attachaient les services à vil prix. Frontières sécuritaires : la célébration du métissage se faisait à l’abri du double digicode et, dans les quartiers résidentiels, sous la surveillance de vigiles et d’agents de sécurité, dont le nombre avait plus que doublé en vingt ans ; au reste, le prix du foncier protégeait des réalités les plus déplaisantes de la mixité sociale plus sûrement que les barrières élevées entre les États-Unis et le Mexique ou Israël et les Territoires palestiniens. Frontières culturelles et scolaires : là encore le discours moralisateur dissimulait un féroce égoïsme de classe qui conduisait la nouvelle bourgeoisie urbaine à accaparer le système méritocratique au bénéfice de sa progéniture scolarisée dans les meilleurs établissements. Frontières économiques, enfin : par leur intégration à l’économie-monde, les classes dominantes se trouvaient en situation d’en confisquer la plupart des bénéfices selon le schéma parfaitement décrit par Louis Schweitzer, l’ancien président de Renault, devenu dans l’intervalle une figure emblématique de la « lutte contre les discriminations » quand il déclara : « La mondialisation, ce sont des salaires américains pour les dirigeants et des salaires chinois pour les ouvriers. » Décor flatteur mais trompeur, l’«ouverture» et tous ses sous-produits sémantiques formaient la nouvelle ligne Maginot morale derrière laquelle s’abritaient les intérêts de classe des catégories supérieures, le précipité existentiel du bien-être et de la bonne conscience.

    A l’inverse, la France des campagnes et du périurbain subissait les conséquences en chaîne  de la globalisation. C’est cette France des nouveaux damnés de la terre évincés des grandes métropoles par le prix de l’immobilier et chassée des banlieues par la pression de l’immigration qui, sous les coups de butoir de l’économie-monde, avait été également la première victime de la recomposition sociale du territoire, la grande perdante de la lutte des places et de la société d’«ouverture» incriminant pêle-mêle dans ce processus d’éviction la responsabilité des oligarchies financières, des élites corrompues et plus généralement celle des «puissants». »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Norbert Hofer (FPÖ, Autriche) : "Je remporterai la prochaine élection présidentielle" (ST FR/DE/EN)

  • Quinze pays d’Europe s’organisent hors UE pour protéger leurs frontières

    8801-20170216.jpgPartant du constat de l’incapacité de l’UE à protéger ses frontières extérieures contre l’immigration illégale, l’Autriche, les pays du Groupe de Visegrad et les pays des Balkans ont décidé de prendre eux-mêmes les choses en main par le biais d’une coopération intergouvernementale.

    Réunis à Vienne mercredi, les ministres de l’Intérieur et de la Défense de 15 pays (Autriche, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Bulgarie, Grèce, Slovénie, Croatie, Serbie, Macédoine, Bosnie, Monténégro et Albanie, plus des représentants du Kosovo) ont annoncé qu’ils allaient préparer d’ici au mois d’avril un plan commun pour coordonner les échanges d’informations et la surveillance des frontières nationales, afin de mieux fermer la route des Balkans aux immigrants clandestins. Il s’agira de mieux identifier les principales routes empruntées par les « migrants » ainsi que les alternatives dont ils disposent et de pouvoir envoyer les renforts nécessaires à la fermeture rapide des frontières sur le passage des flux migratoires.

    Vienne s’apprête à changer sa loi pour autoriser l’envoi de troupes à l’étranger pour des opérations non humanitaires. « L’Autriche est prête à offrir [des renforts] aux pays tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE […] pour la protection de leurs frontières », a promis le ministre de la Défense autrichien Hans Peter Doskozil, qui a également fait remarquer que, pour lutter contre l’immigration illégale, il fallait des centres de rapatriement, des pénalités lourdes contre les demandeurs d’asile qui violent les règles et des réductions massives des aides financières versées aux immigrants.

    Le lendemain de la rencontre de Vienne, la Hongrie, pionnière dans ce domaine, annonçait qu’elle allait désormais procéder à l’expulsion automatique de tout clandestin interpellé n’importe où sur le territoire hongrois, alors que jusqu’ici cette règle s’appliquait uniquement aux immigrants clandestins qui se faisaient prendre à moins de 8 km de la frontière.

    Le ministre de la Défense autrichien n’a pas caché que les pays réunis à Vienne envisageaient la fin possible de l’accord entre l’Union européenne et la Turquieet le risque qu’Ankara rouvre les vannes de l’émigration illégale depuis son territoire. Plusieurs ministres, dont le ministre tchèque et le ministre autrichien de la Défense, ont clairement signifié que le président turc Recep Erdogan n’était pas pour eux un partenaire fiable de l’UE.

    Mais même aujourd’hui, des clandestins continuent d’arriver au rythme de 1 000 à 1 500 personnes par semaine en Autriche, via les Balkans et l’Italie.Pour M. Doskozil, un accord de l’ensemble de l’UE aurait été préférable pour stopper définitivement l’immigration illégale, mais il n’est plus possible d’attendre.

    L’attitude de l’Europe centrale face au manque de volonté d’agir des 28 a été résumée en ces termes par le ministre autrichien :

    « Nous ne croyons pas que les frontières externes de l’UE soient correctement protégées. C’est pourquoi l’Autriche, avec 15 autres pays de la route des Balkans et le groupe de Visegrad, prévoit une coopération [intergouvernementale] étroite dans le cadre d’un nouveau projet de défense des frontières des Balkans. »

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 14 février sous le titre « L’Autriche, le V4 et les Balkans veulent mieux protéger les frontières »

    http://fr.novopress.info/

  • L’embrasement des banlieues, c’est maintenant !

    8801-20170216.jpg50 émeutes dans 30 communes en Ile-de-France, des attaques ultra-violentes de bandes armées en majorité musulmanes, des tentatives d’assassinat contre les policiers. Tétanisé et soumis, le gouvernement fantôme Hollande-Cazeneuve-Le Roux est le pire que l’on pouvait avoir en pareille situation.

    Bernard Cazeneuve a longuement reçu lundi matin des associations de lutte contre le racisme : SOS Racisme, Ligue des droits de l’homme et Licra. Il se croit toujours en 1985. Tout comme les Victoires de la Musique avec leurs piaillements « Touche pas à mon Pote » et leurs cris de haine anti-flics. Hollande, l’homme qui donne des leçons politiques à Donald Trump, a choisi de se rendre au chevet de Théo ce qu’il n’a jamais fait en personne pour les policiers brûlés vifs de Viry-Chatillon. Il a clairement choisi son camp. Il envoie aux cités ce signal clair et engagé. Bruno Le Roux plus ectoplasmisque que jamais, est en dessous de tout. Toute cette classe politique française de gauche, en justifiant la révolte et l’embrasement, est la complice de ces exactions. Mais c’est Marine Le Pen qu’ils accusent de mettre de l’huile sur le feu parce qu’elle refuse de clouer les policiers au pilori.

    Pourquoi le gouvernement a-t-il autorisé la manifestation de dimanche, point de départ des émeutes et des saccages en série (commissariat des Ulis attaqué, voiture incendiée malgré la présence d’une petite fille, bâtiments administratifs et nombreux commerces pillés) tout cela en plein état d’urgence alors que l’on savait le risque de troubles à l’ordre public maximum ?

    « De nombreuses violences urbaines se déroulent depuis des mois dans une discrétion médiatique quasi absolue » analyse l’avocat spécialiste Thibault de Montbrial. « Les casseurs de samedi viennent de différents horizons et n’attendaient qu’un prétexte pour passer à l’acte avec une telle ampleur. »

    Selon lui, on trouve deux types de population dans les rangs : « des jeunes de banlieues dans une logique ethnico-territoriale, souvent d’origine maghrébine et subsaharienne – certains, depuis le début des émeutes, allant même jusqu’à scander Allah akbar – qui recherchent un affrontement systématique avec la police et les forces de l’ordre ». Et un second type d’agitateurs et de milices : « des personnes d’extrême gauche, mélange d’anarchistes, et de gauchistes en tout genre. Ce mouvement est plus politique, on l’a vu à l’œuvre lors des violences contre la loi travail ».

    Avec une grande lucidité, Montbrial préconise le courage politique « denrée rare lorsque l’on constate le niveau de compromission de nombreux élus locaux » :

    « Un jour, il faudra avoir le courage d’organiser les opérations policières et judiciaires d’ampleur nécessaires pour reconquérir ces territoires perdus de la République. »

    Un jour aussi, il faudra que Montbrial ait le courage de déclarer publiquement que seule Marine Le Pen propose les moyens pour le faire.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 15 février 2017 sous le titre « L’Embrasement »

  • CETA: les mondialistes pris la main dans le sac

    «VRP du libre échange», le commissaire européen au Commerce, la suédoise Cecilia Malmström,  a averti: «Le monde nous regarde». C’est aujourd’hui, en sa présence, qu’une majorité de députés du Parlement européen s’est prononcée en faveur de l’adoption du traité de libre échange entre l’UE et le Canada, le fameux CETA(Comprehensive Economic and Trade Agreement), dont la négociation a été cédée à l’Union européenne, quoi qu’il en dise, par François Hollande, simple gouverneur de province sous tutelle bruxelloise. Un traité qui devra cependant être ratifié par la totalité des Parlements des pays membres de l’UE, ce qui repousse fortement dans le temps son application provisoire, prévue au mois d’avril. Une approbation qui était acquise, les formations de la gauche et de la droite antinationales, européistes étant majoritaires comme chacun le sait au Parlement européen. Le CETA a donc été voté par  408 élus dits conservateurs, socialistes, libéraux, réformistes, sociaux-démocrates - c’est-à-dire par les  députés Français euro-fillonistes et socialo-macronistes.  254 parlementaires dont ceux du FN  s’y sont opposés, 33 se sont abstenus .

    Ce CETA a été d’ores et déjà approuvé le 24 janvier par une large majorité de députés libéraux et socialo-européistes siégeant dans la Commission commerce international du  Parlement européen. A contrario, la Commission de l’emploi et des affaires sociales du PE où, certes , les élus libéraux  et  centristes-fédéralistes (PPE et ALDE) sont minoritaires, a voté  une motion encourageant le Parlement à rejeter l’accord. Outre Marine Le Pen, l’ensemble des autres candidats à la présidentielle française, à l’exception d’Emmanuel Macron qui y est clairement favorable et de François Fillon à la position sciemment nébuleuse, y sont opposés.

    Derrière « l’harmonisation des normes sanitaires et environnementales », l’ouverture promise à nos entreprises de « débouchés » vers l’immense Canada à nos entreprises, toutes choses vantées par les propagandistes de cet accord, la réalité est bien différente. Les écologistes par exemple notent très justement que si le CETA prévoit l’arrêt par étapes des subventions accordées en faveur des énergies fossiles…ledit arrêt n’a aucun caractère exécutoire et contraignant sur le plan légal.

    En revanche  Marine, qui a déposé une proposition de résolution contre l’adoption du CETA la semaine dernière, Bruno Gollnisch, les députés européens FN l’ont dit avec force, le CETA se traduira en fait par une destruction de nos emplois. Cet accord éradique officiellement 99% des droits de douane entre le Canada et l’UE, supprime les contingents, protège très mal nos AOC, favorise les éleveurs canadiens utilisant hormones et activateurs de croissance qui ont des coûts de revient plus avantageux que les nôtres. Quant à certains de nos services publics, ils seront tenus de fonctionner dans une logique purement marchande, au détriment de leur mission en faveur de tous les Français; les multinationales pourront attaquer les Etats devant des tribunaux d’arbitrage, nous assisterons à l’avènement d’une justice privée d’exception qui s’imposera à notre droit national.

    Bien sûr,  le socialiste Martin Schulz, qui a quitté son poste de président du Parlement européen pour  se lancer en Allemagne dans la joute électorale, espérant succéder la chancelière Angela Merkel, est un soutien fanatique du CETA,  comme le président du Conseil européen,  Donald Tusk.  « S’il y a bien une erreur que nous pourrions commettre aujourd’hui, c’est de rejeter le CETA » déclarait M Schulz en octobre dernier: « Le gouvernement suédois (gauche, soutenu par les Verts), le gouvernement deLisbonne (soutenu par la gauche et le parti communiste), le gouvernement italien, la France, l’Autriche, la Slovaquie, la République tchèque. Tous les partis socialistes sont pour. Ce sont les dirigeants socialistes d’Europe, nous sommes en faveur du CETA. C’est un nouveau type d’accord commercial, qui introduit des droits sociaux de base dans nos relations commerciales » affirme-t-il.

    Persécuteur en chef du FN au Parlement européen, à l’origine des attaques judiciaires  et des accusations contre les  députés frontistes, nous avons appris ces dernières heures, via   les révélations du Sunday Times et de Der Spiegel,  que Martin Schulz  « aurait fréquemment utilisé un jet privé coûtant 20 000 euros de l’heure, pour voyager entre Bruxelles, Strasbourg et Berlin. Or, son lieu de travail n’est limité qu’à la capitale belge.  L’ancien président du Parlement aurait aussi demandé à ses assistants de se livrer à des tâches non comprises dans leurs prérogatives. Ainsi, l’un d’eux aurait démissionné après s’être vu demander à plusieurs reprises… de repasser les pantalons de Martin Schulz.»

    «Sont aussi évoquées des pratiques de clientélisme : des alliés de Schulz auraient été nommés à des postes grassement payés au sein de l’administration du Parlement, sans passer par les procédures régulières de recrutement. En outre, les personnes nommées n’auraient, dans de nombreux cas, pas disposé des qualifications requises pour ses postes. En réaction à ces révélations, Ingeborg Grässle, qui dirige le puissant comité de contrôle budgétaire des fonds de l’Union européenne, a déclaré que l’ancien président du Parlement avait créé un système stalinien de clientélisme et qu’il était nécessaire d’ouvrir une enquête. Schulz a outrepassé les règles sans gêne pour satisfaire son ambition politique. J’espère que ces révélations feront l’objet d’une enquête, a-t-elle déclaré. » Si c’est Mme Grässle qui le dit!

    https://gollnisch.com/2017/02/15/ceta-mondialistes-pris-main-sac/

  • Immigration : Marine Le Pen à Menton à la frontière italo-française

    La candidate aux présidentielles de 2017, Marine Le Pen était, lundi 13 février, à Menton, pour visiter un poste frontière.

    Elle a lancé des accusations très fortes au gouvernement italien, responsable d’un laxisme mortifère en matière d’immigration :

    « Il est nécessaire de changer radicalement de politique » a martelé Marine Le Pen. « Tant que les autorités italiennes seront soumises au diktats de l’union Européenne il sera impossible d’éliminer le problème de l’immigration clandestine. Le seul moyen pour réguler ce phénomène est un accord bi-latéral entre l’Italie et la France pour intercepter les bateaux de migrants, les mettre en sûreté et les ramener chez eux. »

    Après avoir rendu hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet sur la Promenade des anglais, la présidente du Front National a rencontrer les hommes des « Polices aux frontières » :

    « Il est nécessaire de changer radicalement de politique parce que chaque fois qu’un clandestin pose le pied sur les rives de l’UE, il y en a au moins 10 autres qui tentent de faire la même chose. Avec le résultat catastrophique que nous connaissons tous : 30 milles morts en Méditerranée sont un drame humain insupportable. »

    Marine Le Pen a aussi souligné le fait qu’il y a

    « des terroristes qui s’infiltrent dans le flux de migrants et ils le font essentiellement sur ordre de l’État islamique. Le contrôle aux frontières est une condition sine qua non de la lutte contre le terrorisme. »

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/immigration-marine-le-pen-a-menton-a-la-frontiere-italo-francaise/69363/

  • Krach financier et bancaire en vue ! L’Europe passive et impuissante

    L’Autorité bancaire européenne vient de reconnaître officiellement le risque très grave que représentent les créances douteuses dans les bilans des banques.

    Mais cet aveu de l’ABE n’est, en fait, que l’arbre qui cache la forêt d’un krach bancaire en vue, suivi d’un krach financier, nonobstant l’inéluctable remontée à venir des taux d’intérêt qui peut déclencher, à terme, un krach obligataire et boursier suffisant, à lui seul, pour mettre aussi au tapis toutes les banques européennes !

    Les raisons d’un krach bancaire sont multiples : montant faramineux des créances bancaires douteuses, des capitaux propres bancaires insuffisants pour faire face aux véritables risques des actifs financiers niés par les médias, la folie et l’importance démesurée des marchés des produits dérivés, la quasi-faillite de nombreuses banques avec la Deutsche Bank en tête de liste. Quant à la politique monétaire laxiste de création monétaire européenne par la BCE au rythme de 80 milliards d’euros par mois, pour faire baisser l’euro et les taux d’intérêt, elle ne pourra pas être poursuivie indéfiniment.

    Il faut, aussi, savoir que les États et l’Union européenne ont mis en place des fonds « bidon » ridicules et notoirement insuffisants pour sauver les dépôts des entreprises et des particuliers en cas de faillites bancaires. Ces fonds, de plus, ont des capitaux propres insuffisants ; leurs ressources reposent essentiellement sur des emprunts.

    On voit donc toute la fragilité du système car, in fine, ces emprunts devront aussi être remboursés par des contribuables. L’Europe fera face, un jour ou l’autre, au problème des créances douteuses dans les bilans des banques européennes, soit 47 % en Grèce, 47 % à Chypre, 20 % au Portugal, de l’ordre de 10 % dans les pays de l’Est européen, et surtout de 16 % en Italie !

    L’Irlande, que l’on pourrait croire sauvée selon les cocoricos médiatiques, en pratiquant le vol fiscal et la concurrence fiscale déloyale avec les pays du continent européen, ne l’est pas puisque son ratio de créances bancaires douteuses est de 14 %.

    Le montant des créances douteuses, en Italie, est de 360 milliards d’euros. L’État italien vient de sauver deux de ses banques les plus connues avec maintes difficultés. Il ne semble pas en mesure de sauver toutes les banques si une déflagration se produit. Le talon d’Achille de la zone euro, c’est l’Italie, avec des conséquences directes sur les créances détenues par les banques françaises !

    Seuls les contribuables nationaux seront en mesure de combler, théoriquement, les créances douteuses des banques européennes. L’Italie n’a pas respecté les règles européennes consistant à faire payer les déposants lors des derniers sauvetages bancaires car c’était, tout simplement, politiquement et moralement impossible, sous peine de voir Beppe Grillo arriver au pouvoir.

    Si l’Histoire est imprévisible, les krachs financiers et bancaires sont, eux, prévisibles, mais le Système est malin, vicieux, rusé et sait se défendre en manipulant les cours de l’or par les prêts en or des banques centrales aux banques, en utilisant tous les artifices comptables et de l’endettement public ou privé tous azimuts. Et n’oublions pas, enfin, qu’au-delà de la Grèce et de l’Europe du Sud, des États comme la France et même les États-Unis et le Japon, c’est-à-dire les derniers payeurs, le dernier recours après un krach bancaire, sont déjà en quasi-faillite ! Ce monstrueux château de carte conduira inéluctablement à une catastrophe européenne et mondiale qui sera pire qu’en 1929.

    Marc Rousset 6/02/2017

    Source : Metamag.fr

    Voir aussi : « Adieu l’argent-roi », un livre de Marc Rousset, une analyse de Pierre Le Vigan

    http://www.polemia.com/krach-financier-et-bancaire-en-vue-leurope-passive-et-impuissante/

  • L’Europe en héritage

    Richard Dessens

    Un monde nouveau ne peut s’accommoder d’une nostalgie passée. La nostalgie relève de la sphère privée, personnelle, comme la religion et les souvenirs d’enfance. La vie des sociétés et la politique qui est censée la structurer, sont en perpétuelle mouvance que rien ne peut arrêter. Nous sommes entrés dans un monde nouveau informel et imposé, né de la mondialisation financière et des droits de l’Homme, monde nouveau qu’il est urgent de réorganiser sur des fondements nouveaux avalisés par les peuples. Un monde nouveau à l’initiative des peuples doit succéder à un monde nouveau subi.

    La « table rase » chère à nos révolutionnaires du 4 août 1789 et reprise par Eugène Pottier en 1871 dans l’Internationale, s’impose aujourd’hui. Les références partisanes, les luttes passées, les clivages gauche/droite, « le bon vieux temps » ou les « lendemains qui chantent », sont totalement dépassés et ne correspondent plus aux aspirations du « pays réel » dans les territoires de l’Europe.

    Nietzsche, dans sa « Seconde considération intempestive », affirme que l’Histoire n’est nécessaire que dans la mesure où elle sert à engendrer l’avenir. C’est cela aussi faire table rase du passé en n’en conservant que son utilité pour façonner un monde nouveau. Vision utilitariste de l’Histoire qui la dépouille de tous ses aspects nostalgiques, pathologiques ou mémoriels. C’est cette vision qui permet de penser autrement et de surpasser tous les vieux clivages stériles.

    Au fond, seule la civilisation européenne est fondamentale pour l’avenir. Les peuples européens possèdent l’Europe en héritage et ont le devoir d’en préserver les valeurs. Les partis politiques issus du XIXe siècle, avec le principe des États-Nations, sont moribonds ; leurs références d’un autre temps.

    Les nouvelles problématiques sont majoritairement transversales que ce soit au plan des questions de société ou politiques.

    Que signifie « gauche » ou « droite » aujourd’hui ? « Extrême gauche » ou « extrême droite » ? Les transfuges sont millions, l’électorat d’une volatilité sans précédent. Les nouveaux points de rupture se situent entre une « guerre de civilisations » et un « dialogue des cultures », même si le débat peut avoir lieu sur ces deux positions ; entre ceux qui défendent la mondialisation comme objectif de vérité et de paix, et ceux qui s’accrochent à la souveraineté des États-Nations. Mais on peut aussi contester la mondialisation et défendre une autre idée d’une Europe des nations régionales unies.

    Le spectacle que donne l’Europe montre les ambiguïtés, l’hypocrisie et le mal-être de sa construction, fondée sur les vieux impératifs de l’Après-Guerre. Qu’on en juge : la Hongrie et ses relations souterraines avec la Russie, l’Ukraine à nouveau en guerre civile entre l’est et l’ouest de son territoire, dont le gouvernement corrompu n’est intéressé que par d’éventuelles mannes européennes et une souveraineté de circonstance. La Pologne et l’Autriche qui résistent à la pression de l’Europe. La Grèce, à nouveau sur le départ de la zone euro. Seule l’Allemagne, du fait de sa puissance économique et financière, semble encore à l’écart des soubresauts de toute l’Europe. Quand Madame Merkel va-t-elle se décider à comprendre que l’Allemagne ne peut se contenter d’être la puissance dominante européenne sans en assumer les servitudes ? Il faut s’attendre là aussi à des craquements dans les années qui viennent pour cette Allemagne qui n’assure aucune dépense militaire par exemple – conséquence devenue commode de 1945 –, qui maintient un euro à son seul avantage, qui joue les candides en toutes circonstances. L’Allemagne se moquerait-elle de l’Europe dans une superbe victoire sur son écrasement de 1945 ?

    Faisons table rase de tous les passés pour pouvoir construire une Europe fondée sur des critères débarrassés des miasmes passéistes.

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/02/12/l-europe-en-heritage-5910227.html

  • RAPPEL : Samedi 25 février, 20 h, Paris honore les 70 ans de la création du Mouvement social italien

    Il y a 70 ans, au cours de l'hiver 1946 - 1947, alors que l'Europe commen­çait à subir le joug de Yalta, était créé à Rome le Mouvement social italien. Il s'agis­sait du premier véritable mouvement nationa­liste qui revendiquait haut et fort la libération natio­nale et européenne face aux diktats des nou­veaux maîtres du monde.

    Cinquante ans durant, sous la direction de son chef, Giorgio Almirante, allant de campagnes originales en succès électoraux, le MSI sera l'exemple à suivre pour toutes les organisations nationalistes de notre continent. Ce n'est qu'au milieu des années 80 que la Droite nationale et populaire fran­çaise, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, pourra véritablement lui emboiter le pas.

    Hélas, au moment où le MSI commençait à pouvoir espérer influencer réel­lement la politique italienne, dans les années 90, l'ambition démesurée et la soif de reconnaissance de quelques mauvais bergers le conduisirent à la débâcle. Cette déconvenue mérite d'être méditée.

    Voilà pourquoi les Cahiers d'Histoire du nationalisme, fidèles à leur voca­tion d'éclairer les militants patriotes, éditent un nouveau numéro entière­ment consacré à l'épopée missiniste. C'est Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, sans doute le mieux placé pour cela, qui en a assuré la rédaction cliquez ici.

    Pour marquer ce 70e anniversaire et la sortie de ce Cahier, l'Association des Amis de Synthèse nationale et la Ligue francilienne sont heu­reuses de vous inviter samedi 25 fé­vrier à 20 h à participer au banquet au cours duquel Massimo Magliaro, venu spécialement de Rome, nous racontera l'histoire à la fois tumul­tueuse et exaltante de son mouve­ment. Il nous parlera aussi de l'ave­nir du mouvement national en Italie.

    Bulletin de réservation

    Commandez en ligne le Cahier sur le MSI cliquez là