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Europe et Union européenne - Page 737

  • « Brexit » : les banques mettent le paquet pour que l’Angleterre reste dans l’UE

    La City ne voit pas du tout le Brexit d’un bon oeil. De plus en plus nerveux à mesure que la perspective du référendum britannique sur la sortie de l’Europe se rapproche, le secteur bancaire a sorti le chéquier pour militer à sa façon.

    Selon Bloomberg Business, la banque d’affaires Goldman Sachs, l’une des plus riches de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres à Britain Stronger in Europe, un lobby qui fait campagne contre le Brexit.

    Le montant précis de la donation n’a pas été divulgué puisqu’il ne s’agit pas d’un parti politique. Mais pour Goldman Sachs, qui compte 6000 employés sur 34.000 en Grande-Bretagne, l’enjeu est de taille. Tout comme pour ses concurrentes JP Morgan et Bank of America Merril Lynch,qui doivent à leur tour signer un chèque dans les prochains jours.

    Ce n’est pas la première fois que le secteur bancaire montre des signes de fébrilité. Début 2015, la Deutsche Bank a été l’une des premières à dégainer, estimant devoir rapatrier à Francfort une partie de ses 9000 employés anglais en cas de Brexit.

    Le référendum pourrait avoir lieu dès le mois de juin

    Promis par David Cameron avant fin 2017, le référendum sur l’appartenance à l’Union européenne pourrait se tenir dès le mois de juin de cette année, croit savoir The Guardian. Le premier ministre britannique, opposée à la sortie de l’UE, estimerait que l’enlisement de la crise des réfugiés joue contre lui.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Parlement européen : quotas obligatoires d’immigrés dans tous les États

    Le voici enfin ! Le grand rapport sur l’immigration (en novlangue, « rapport d’initiative stratégique sur la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche globale de l’Union européenne vis-à-vis des migrations », destiné à définir « la position officielle du Parlement européen sur l’immigration ») confiée à Kashetu Kyenge, l’ancienne clandestine devenue politicienne de gauche en Italie, et à la maltaise Roberta Metsola (du Parti populaire européen, le groupe censément conservateur où siègent les « Républicains » — UMP) est enfin prêt. Il sera discuté dans les prochaines semaines à la commission « Libertés publiques » du Parlement européen, et en séance plénière en mars ou avril.

    « Le rapport,comme l’explique fièrement Kyenge, a une approche globale et pas seulement sécuritaire et en termes d’urgence ». Outre des dispositions tristement prévisibles, comme « un mécanisme européen permanent de recherche, de sauvetage et d’assistance des migrants en péril », pour aller chercher en mer toujours plus de clandestins, la principale nouveauté est d’introduire des quotas. Mais attention, pas des quotas pour limiter le nombre d’immigrés, mais au contraire pour l’augmenter encore.

    Kyenge a fièrement expliqué ce beau mécanisme devant les caméras. Chaque État européen se verra attribuer un quota obligatoire de « migrants ». Une fois qu’un État aura atteint son quota, on enverra les « migrants » dans les autres États. Et lorsque tous les États ont leur quota ? Eh bien, « on retourne au premier pays qui a déjà atteint son seuil » et on lui colle un nouveau quota. Et ainsi de suite, jusqu’à extinction – la nôtre, bien entendu. C’est ce que la Congolaise la plus célèbre d’Italie appelle « le principe de la solidarité et du juste partage des responsabilités ». En d’autres termes, l’organisation planifiée de l’invasion.

    http://fr.novopress.info/197259/parlement-europeen-quotas-obligatoires-dimmigres-les-etats/

  • Merkel dans l’impasse ?

    Si l’Allemagne est la locomotive de l’Europe, peut-être serait il temps de détacher les wagons...

    Est-ce que ça va durer ?

    Il n’est pas un débat politique, et plus particulièrement en période électorale, sans qu’au moins l’un des interlocuteurs ne cite l’Allemagne comme exemple économique d’une société dynamique à suivre. Il est vrai que quand la France se désindustrialisait, l’Allemagne renforçait, rénovait et renouvelait son tissu industriel. Sa croissance est plus élevée que chez nous (ce qui n’est pas difficile), son taux de chômage peu élevé et sa balance extérieure excédentaire. [...]

    Olivier Perceval - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Merkel-dans-l-impasse

  • En 2017, il y aura d'un côté les europhiles mondialistes et de l'autre les patriotes charnels

    Philippe de Villiers a répondu aux questions du Parisien :

    Croyez-vous à une recomposition politique d'ici à 2017 ?

    Le vrai clivage de la présidentielle, ce ne sera plus la droite contre la gauche. Ce sera 'en finir avec la France' ou 'recommencer avec elle'. Il y aura d'un côté les europhiles mondialistes, de l'autre les patriotes charnels, autrement dit les franchouillards, comme les élites nous appellent.

    Comment expliquer les scores du FN ?

    La droite et la gauche sont atlantistes, européistes, migrationistes et islamophiles. Les Français, eux, ressentent l'immigration comme un phénomène insupportable, ils reprochent à ceux qui les gouvernent d'avoir organisé les délocalisations et se sentent déclassés. Marine Le Pen a su capter ce malaise identitaire aux élections régionales.

    Un rassemblement plus large est-il possible ?

    Je pense que l'année 2016 va réserver beaucoup de surprises. Contre ceux que j'appelle les naufrageurs en cravate, ceux qui coulent le pays depuis quarante ans et osent se représenter sans vergogne, oui, il peut y avoir une offre politique nouvelle.

    Vous avez récemment dit tout le bien que vous pensiez de Marion Maréchal-Le Pen...

    Oui. Il faut repartir avec une jeunesse toute fraîche qui ose afficher ses convictions, sans marketing. Marion Maréchal-Le Pen pourrait un jour fédérer des gens très différents venant aussi bien du FN que de la droite classique.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/philippe-de-villiers-en-2017-il-y-aura-dun-c%C3%B4t%C3%A9-les-europhiles-mondialistes-et-de-lautre-les-patriot.html

  • La Lettre d’Allemagne – N°2

    Notre correspondant poursuit son reportage, en attirant cette fois l’attention du lecteur sur l’état d’une Allemagne devenue bien difficile à diriger, d’autant qu’elle se situe au milieu d’une Europe elle-même secouée par cette « Invasion migratoire » non maitrisable.

    1.100.000, 160.000, 272 : ces trois nombres résument à eux seuls la situation à laquelle l’Allemagne de Frau Merkel est confrontée aujourd’hui :

    Examinons les avec leurs conséquences d’un peu plus près :

    -1.100.000, c’est à peu près le nombre de migrants arrivés sur le territoire allemand au cours de l’année 2015. Environ 450.000 ont déjà été enregistrés, le Bundesamt für Migration (l’Office fédéral pour l’immigration) assure qu’il aura résorbé la « bulle » des 650.000 restants d’ici la fin de l’année 2016… A ceci près que le rythme des arrivées ne faiblit pas – on tourne toujours à environ 3.000 par jour ;

    -160.000, c’est le nombre de migrants arrivés sur le sol européen – Italie ou Grèce – que les Etats de l’Union européenne se sont engagés à répartir sur tout le territoire de l’Union – pour l’instant ;

    -Et 272, c’est évidemment le nombre de migrants effectivement « répartis » à ce jour. Face à ces froides données, le gouvernement allemand travaillait à un 2e paquet législatif – ce paquet était déjà annoncé à l’automne dernier, alors que les partenaires de la coalition s’accordaient sur les derniers points litigieux du 1er – afin de répondre à cette crise sans précédent.

    La terrible nuit de la Saint-Sylvestre a, au grand dam de la chancelière, de la classe politique et des gardiens du Temple, réveillé une opinion publique que les discours juridico-technocratiques étaient parvenus, dans une mesure certaine, à renvoyer à un sommeil troublé. Chaque jour se creuse davantage le fossé entre une population qui prend à nouveau conscience de la menace et un agglomérat dominant qui peine à masquer son désarroi et son impuissance face à cette crise sans précédent.

    Ce 2e paquet législatif devait comporter, déjà, la création d’un « Ankunftsnachweis » (justificatif d’arrivée), document unique et infalsifiable établi à l’enregistrement, véritable « carte d’identité du réfugié », censé éviter les enregistrements multiples et les fraudes qui pourraient en résulter, aux allocations, au lieu de résidence – en Allemagne, chaque habitant est enregistré auprès de l’autorité locale. Il devait établir également le droit de l’Etat fédéral à prescrire leur lieu de résidence, non seulement aux demandeurs d’asile, mais à tous les migrants (« Wohnortprinzip »). Derrière l’argument de l’emploi – il s’agirait de ne pas saturer un bassin avec une masse de demandeurs – c’est en réalité une mesure destinée à éviter, s’il est encore possible, la formation des ghettos, particulièrement redoutés par le deutscher Michel depuis les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, qui sont restées très présentes dans les esprits. En outre, il devait abaisser le seuil de sanction pénale au-delà duquel un réfugié délinquant pourrait être renvoyé – évidemment sous réserve de l’accord de son pays d’origine. En la matière, le compromis établi au sein de la coalition de gouvernement ce mardi retient les atteintes à l’existence, à l’intégrité physique, à l’orientation sexuelle, à la propriété ainsi que le fait de résister avec violence aux forces de l’ordre comme infractions de nature à justifier une expulsion, que la condamnation soit à la prison ferme ou avec sursis, que son auteur soit majeur ou mineur. Enfin, il devait inciter les Länder à renforcer leur police et les communes à accroître leurs moyens de surveillance (vidéo), l’Etat fédéral renforçant, quant à lui, la Bundespolizei, dont les effectifs avaient fondu avec les années. Les événements de la Saint-Sylvestre, à Cologne et ailleurs, ont évidemment conduit à accélérer la négociation des partenaires de la coalition, pour tenter d’apaiser un peuple en colère. Ils ont également conduit le législateur à renforcer l’arsenal juridique contre les agresseurs sexuels, séparant ostensiblement cette problématique de la question des Réfugiés.

    Comme cela était prévisible, il faut déjà évoquer le 3e paquet, dont la discussion va bientôt commencer. La CSU, toujours très offensive en paroles, demande l’expulsion des migrants délinquants avant même le procès, sur simple constatation du crime ou du délit. Elle demande aussi que soient refoulés les migrants qui se présentent sans papiers ou avec des documents invalides. Derrière cette proposition apparaissent une nouvelle fois en filigrane la question lancinante du contrôle des frontières – trois anciens juges constitutionnels se sont exprimés publiquement sur le sujet (voir revue de presse ci-après) – et celle de la limitation du nombre de réfugiés, dont la chancelière a tenté, sans succès, de faire un tabou. D’ores et déjà, des députés de l’Union s’emploient activement à réunir les signatures pour présenter à la session du groupe parlementaire du 26 janvier prochain une proposition d’interdiction du territoire aux migrants sans papiers.

    En réalité, ce que perçoit bien le deutscher Michel, c’est que si l’on parle beaucoup d’expulsion – en prenant tout le soin nécessaire pour distinguer le bon grain de l’ivraie – c’est que l’on ne veut toujours pas interdire l’entrée. Il se pourrait même que lui vienne à l’esprit la pensée, inquiétante et dissidente, que ses gouvernants n’en sont pas capables. Ceci expliquerait la déclaration fantasque de Peter Tauber, secrétaire général de la CDU, appelant les Bundesländer à expulser 1.000 migrants par jour. Ceci expliquerait les secousses qui parcourent la CDU, le durcissement des élus de terrain, et peut-être même la déclaration de Sahra Wagenknecht (voir revue de presse) vite corrigée par ses camarades. Quelque chose se dessine, qui affole la scène politique : le 13 mars prochain auront lieu des élections aux Landtage du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt. L’Alternative für Deutschland (AfD) pointe à un niveau encore jamais vu dans les sondages, jusqu’à 15% en Saxe-Anhalt. L’Union semble avoir enrayé sa chute – on verra, dans les semaines qui viennent, comment la Saint-Sylvestre influencera les intentions de vote en sa faveur. Son électorat, au moins hors de Bavière, croit encore possible de surmonter la crise par le Droit et la Loi. Mais c’est bien le SPD, aujourd’hui, qui risque d’essuyer, dans les urnes, une cuisante défaite, selon un schéma bien connu. Tant il est vrai que ce sont les petits, les humbles et les sans grade qui ont à souffrir les premiers des décisions irresponsables de leurs dirigeants.

    François Stecher, 15/01/2016

    Revue de presse

    Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre

    FAZ – 13.01.16 – Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne
    « La messe a été délibérément perturbée »
    Entretien : L’ex-conservatrice de la cathédrale de Cologne, Barbara Schock- Werner, à propos du tir délibéré de fusées et de pétards sur le Dom de Cologne pendant la messe de la Saint-Sylvestre.

    Citation : « Un aspect de la nuit de terreur, à Cologne, a été jusqu’à maintenant à peine souligné : en début de soirée, déjà, la cathédrale a été la cible d’un tir nourri de pétards et fusées, depuis l’esplanade de la gare. Frau Schock-Werner, vous avez été témoin, oculaire et auditif de cela. Comment avez-vous vécu la situation ? »
    http://www.faz.net/aktuell/im-gespraech-koelner-dombaumeisterin-14012317.html

    Berliner Zeitung – 11.01.16 – Une contribution au débat après les agressions de Cologne
    Les tourments de l‘intégration
    Depuis la nuit de la Saint-Sylvestre de Cologne, tout est différent. Une tolérance mal comprise ne nous mènera nulle part. Nous devons apprendre à prendre nos propres valeurs au sérieux.

    http://www.berliner-zeitung.de/meinung/kommentar-zur-debatte-nach-den-koelner-uebergriffen-die-qual-der-integration,10808020,33499938.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Un commentaire sur Henriette Reker
    Une « longueur de bras » d’absurdité
    Avec la phrase d‘Henriette Reker, selon laquelle les femmes devraient toujours tenir à une longueur de bras leurs agresseurs potentiels, ce sont des décennies de politique d’égalité Homme/Femme et de féminisme qui sont partis en fumée.

    http://www.berliner-zeitung.de/meinung/kommentar-zu-henriette-reker-eine–armlaenge–unsinn,10808020,33463580.html

    FAZ – 13.01.16 – Des migrants s’expriment sur les événements de Cologne
    « C’était comme sur le marché aux bestiaux »
    Ils sont venus de différentes directions, de différents pays. Ils ont été parties prenantes des événements choquants de Cologne. Sur FAZ.NET <http://faz.net>, quatre migrants parlent de cette nuit de la Saint-Sylvestre, qui polarise l’Allemagne.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/fluechtlinge-sprechen-ueber-koeln-es-war-wie-auf-dem-viehmarkt-14012173.html

    Die Welt – 14.01.16 – Zana Ramadani
    « Soyez en colère contre les femmes musulmanes! »
    L’ex-Femen Zana Ramadani pense que des incidents comme ceux de Cologne sont possibles partout où vivent des musulmans. La faute en revient aux valeurs de l’islam – et aux mères qui élèvent leurs enfants selon celles-ci.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150989935/Seid-wuetend-auf-die-muslimischen-Frauen.html

    • Crise des réfugiés

    Kölner Stadt-Anzeiger – 13.01.16 – Une contribution de l’ex-juge constitutionnel Michael Bertrams

    L’autoritarisme d’Angela Merkel dans la politique des Réfugiés
    « Le cavalier seul de la chancelière a été un acte d‘autocrate »: l’ex-juge constitutionnel Michael Bertrams reproche à Angela Merkel d’avoir outrepassé ses compétences et potentiellement violé la Constitution avec sa politique des Réfugiés.

    http://www.ksta.de/debatte/-merkel-bertrams-sote-kanzlerin,15188012,33511494.html

    FAZ – 12.01.16 – Politique des Réfugiés
    « L’Etat fédéral demeure seul responsable du contrôle des frontières »
    Le gouvernement fédéral ne fait pas assez pour sécuriser ses propres frontières. C’est ce qu’écrit l’ancien juge constitutionnel fédéral Udo Di Fabio. FAZ.NET <http://faz.net> cite ses principaux arguments.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingspolitik-bund-bleibt-verantwortlich-fuer-einreisekontrolle-14010167.html

    Handelsblatt – 12.01.16 – Interview avec Hans-Jürgen Papier
    « L’entrée sans limite est une faute »
    Hans-Jürgen Papier, l‘ancien président du tribunal constitutionnel fédéral, critique la politique des réfugiés de la chancelière fédérale. Le juriste en appelle à une réorientation immédiate – Schengen devrait aussi être repensé.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/deutschland/interview-mit-hans-juergen-papier-unbegrenzte-einreise-ist-ein-fehler/12818108.html

    Handelsblatt – 12.01.16 – Migrants en Europe
    Une perplexité assourdissante
    Lieu de résidence imposé, expulsion accélérée : la classe politique tente de masquer avec des recettes insuffisamment mûries le vide sidéral de ses idées. L’Europe doit réguler de manière proactive pour freiner le flot des réfugiés.

    Un commentaire.
    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/fluechtlinge-in-europa-die-droehnende-ratlosigkeit/12818874.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Réfugiés
    1400 Irakiens font établir leur passeport pour le retour
    De plus en plus de réfugiés souhaitent visiblement retourner dans leur pays : selon le ministère des Affaires étrangères, l’Ambassade d’Irak à Berlin a établi jusqu’ici 1400 passeports pour des candidats au retour.

    http://www.berliner-zeitung.de/politik/fluechtlinge-1400-iraker-lassen-sich-paesse-fuer-rueckkehr-ausstellen,10808018,33505120.html

    Die Welt – 13.01.16 – Crise des migrants
    Un conseil de canton expédie à Merkel un car plein de migrants
    Un Landrat bavarois fait les choses sérieusement : de Landshut, un car de migrants est parti pour Berlin. Il en avait déjà menacé Merkel en octobre. Une intervention de Seehofer pour l’empêcher a échoué.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150985155/Landrat-schickt-Merkel-Bus-voller-Fluechtlinge.html

    FAZ – 13.01.16 – Migrants
    Il s’agit de l’Allemagne
    La sécurisation des frontières doit être le début d’une nouvelle politique. C’est indispensable.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlinge-es-geht-um-deutschland-14010903.html

    Berliner Zeitung – 12.01.16 – Protestation contre Pegida
    La police, sur les émeutes de Potsdam: « Une nouvelle dimension de la violence »
    Après les violentes émeutes menées par des opposants à la première manifestation de Pegida à Potsdam, la police enquête sur de graves atteintes à la paix civile. Lundi dernier, les débordements avaient assombri les protestations pacifiques contre les anti-islams.

    http://www.berliner-zeitung.de/brandenburg/protest-gegen-pegida-polizei-zu-krawallen-in-potsdam—neue-dimension-von-gewalt-,10809312,33506692.html

    Die Welt – 11.01.16 – Justice personnelle
    Lorsque l’on tait les faits, on récolte aussi de la violence dans nos villes.
    La défiance vis-à-vis de la communication étatique sur la crise des demandeurs d’asile apporte de l’eau au moulin de ceux qui se proclament eux-mêmes les gardiens de l’ordre. Un signal d’alerte. De l’entraide entre voisins au lynchage en groupe, il peut n’y avoir qu’un pas.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150887441/Auch-das-Verschweigen-saet-Gewalt-in-unseren-Staedten.html

    Die Welt – 11.01.16 – Frontière allemande
    La police fédérale renvoie des migrants en Autriche
    La police fédérale applique, au moins en partie, la procédure Dublin à la frontière allemande. Des centaines de migrants souhaitant se rendre en Suède sont refoulés chaque jour vers l’Autriche.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150877391/Bundespolizei-schickt-Fluechtlinge-zurueck-nach-Oesterreich.html

    Die Welt – 13.01.16 – Politique des Réfugiés
    Soulèvement au parti de gauche contre Sahra Wagenknecht
    La présidente du groupe parlementaire de Die Linke a déclaré que les réfugiés qui se rendraient coupables de crime perdraient de facto leur droit à l’hospitalité. Pour cela, elle est attaquée par son propre camp. Lors de la dernière session du groupe, on en est venu à une sorte de tribunal.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150968255/Aufstand-in-der-Linken-gegen-Sahra-Wagenknecht.html

    FAZ – 14.01.16 – Monika Maron
    La politique écervelée de Merkel renforce la droite populiste
    La politique des Réfugiés du gouvernement fédéral joue en faveur des mauvais, pense l’écrivain Monika Maron. Celui qui ne veut ni de Pegida ni de l’AfD n’a personne vers qui se tourner. Il n’y a que Merkel ou bien Merkel – et les frontières restent ouvertes. Une contribution.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/monika-maron-merkels-kopflose-politik-macht-die-rechten-stark-14012515.html

    FAZ – 13.01.16 – Contrôle des frontières
    Des députés de l’Union rassemblent des voix contre la chancelière
    La pression sur la chancelière Merkel augmente : des opposants internes au groupe parlementaire de l’Union veulent visiblement provoquer un vote sur le cours de la politique des Réfugiés, et s’engagent en faveur de la fermeture des frontières.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/grenzkontrollen-unionsabgeordnete-sammeln-stimmen-gegen-die-kanzlerin-14012682.html

    Russie

    Handelsblatt – 12.01.16 – La nouvelle ligne de Vladimir Poutine
    Peuples, entendez mon appel !
    Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, mise ostensiblement sur la relation germano-russe, sans pour autant renoncer à sa position sur la Crimée. Pourtant, il montre ainsi à l’Ouest une nouvelle disposition au compromis. Une analyse.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/international/die-neue-linie-von-wladimir-putin-voelker-hoert-die-signale/12818126.html

    • Retour du loup

    Die Welt – 13.01.16 – Basse-Saxe
    « Toujours plus entreprenant » – Un loup aurait blessé un joggeur
    En Basse-Saxe, un loup aurait blessé un joggeur. Selon le conseiller « Loup » local, la vie de celui-ci n’a pas été menacée d’une attaque. Cependant, l’expert demande que l’on prenne des mesures significatives.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150966740/Immer-zudringlicher-Wolf-soll-Jogger-verletzt-haben.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n2/

     

  • Face au déni de réalité, l’Allemagne est-elle en train de disparaître ?

    L’Allemagne ne pourra plus se développer davantage, ce qui provoquera du chômage. Ajouté à la crise migratoire, la situation est une bombe à retardement.
    L’Allemagne disparaît  C’est le titre du plus grand best-seller de l’édition allemande après-guerre. Deux millions d’exemplaires vendus, uniquement dans le pays. L’auteur, Thilo Sarrazin, y décrit avec la méticulosité du banquier qu’il est les raisons de sa disparition. Les attaques de Cologne nous révèlent au quotidien que Sarrazin est, comme Jean Raspail ou, d’une autre époque, le Britannique Enoch Powell, visionnaire, tout autant d’ailleurs que le président algérien Houari Boumédiène. Voyons le quotidien du moment.
    Le célèbre site d’information américain Breitbart nous rapporte l’interview que ce salafiste de Cologne a accordée à une chaîne russe, REN TV, durant laquelle il déclare, concernant les agressions du 31 décembre dernier, que « les femmes sont responsables, puisqu’elles se promènent à moitié nues et parfumées ».

    Lire la suite 

  • L’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile

    Extrait d'un article du père Edouard-Marie Gallez, à propos des attentats, de l'islam et de l'immigration :

    "[...] D’abord, le principe d’équité a été bafoué. On ne traite pas de la même façon un père de famille réfugié avec femme et enfants, et un célibataire qui s’est fait faire des faux papiers en Turquie pour se faire passer pour un Syrien – ce qui est un cas fréquent. La non-discrimination est un principe contraire à la justice quand il s’agit de s’accorder sur un projet d’avenir commun. L’absence de discrimination, c’est la caractéristique de la bombe atomique et de la mort : tout le monde meurt. Si chacun a droit à ses convictions personnelles, la société civile a le droit de demander aux demandeurs d’asile quelles sont leurs intentions par rapport à elle et de les traiter en conséquence. On admet que les sociétés privées sondent les intentions et actions passées des candidats à l’embauche (ce qui est l’exemple même de discriminations) ; pourquoi la société civile ne devrait-elle pas le faire ? Il ne s’agit pas de refouler, ce qui est illusoire, mais de prévoir différents types ou degrés d’accueil, selon les situations. Et dans des lieux différents.

    Mais voilà : l’exercice d’une telle équité suppose des valeurs de référence, que la sphère politico-médiatique au pouvoir s’acharne à détruire depuis des décennies. Une autre cause de paralysie est le respect obséquieux qui y règne à l’égard de l’islam ; mais il n’est souvent que le reflet inversé de la haine de ces valeurs qui permettent à toute civilisation d’émerger et de se maintenir – et dont témoignent les diverses civilisations chrétiennes de l’histoire. Ajoutons-y le facteur de la corruption. Et voilà la société civile en péril. Elle fonctionne d’ailleurs de moins en moins.

    Le flot des migrants était prévisible. Ce fut une aberration que de l’envoyer, sans aucun tri équitable au préalable, dans nos villes et bourgades comme si chacune d’entre elles avait la capacité de gérer un tel problème – les lois ne leur en donnent même pas les moyens. Nos gouvernants ont refusé d’organiser un accueil juste, humain et surtout équitable, impliquant des choix et des aiguillages. On ne laisse pas des réfugiés chrétiens au milieu d’hommes musulmans, et ceci vaut aussi pour les femmes et les filles qui subissent des violences sexuelles dans les centres de transit ou même d’accueil. Au reste, ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes la nuit de la Saint-Sylvestre reflète le quotidien de ces centres (mais les nouveaux immigrés ne furent pas les seuls impliqués). On peut y voir aussi un pendant des viols qui ont lieu en Suède depuis des années mais que les médias ont longtemps occulté, la Suède étant l’exemple même du pays qui a reçu des immigrés sans discernement ni engagements de leur part.

    Il est possible d’avoir un accueil juste, humain et équitable. Mais aucun décideur ne s’attaquera jamais à ce problème s’il n’est pas soutenu. C’est ici que l’Eglise d’Occident endosse une grosse responsabilité face à la société civile.

    L’éclairage de la société civile et le rêve « pluraliste »

    Même si beaucoup d’ecclésiastiques ne le croient plus, les chrétiens sont la lumière du monde (Matthieu 5,14) : quel autre groupe humain pourrait l’être et se soucier du bien d’autrui ? Le G20 ? La grande finance ? La franc-maçonnerie ? Des multinationales ? Des sectes ? L’Arabie saoudite ? Il ne faut pas rêver.

    Rêver est justement devenu un travers occidental – au sens de rêveries à la traîne des idéologies du moment. Oubliant que Notre Seigneur est le seul sauveur du monde (et qu’il doit venir encore dans la gloire pour le jugement de ce monde), même des chrétiens ont été séduits en nombre par ceux qui prétendaient apporter au monde un salut. [...] Enfin – et nous y sommes –, il y a la séduction des rêveries interreligieuses pour lesquelles la vérité est partout et multiforme, tous les phénomènes « religieux » étant déclarés bons en soi et l’important étant de croire en quelque chose. Ce type d’idéologie « mystique », qui, sous le nom de « pluralisme », relativise toute valeur et conforte donc l’argent comme valeur unique, correspond parfaitement aux grands intérêts financiers ; et, au sens de la formule de Karl Marx, son spiritualisme désincarné qui dit apporter la paix au monde grâce à la convergence « des religions » est effectivement un opium du peuple. [...]

    La recherche de vérité est ce qu’il y a de plus urgent avec des musulmans – et il n’est même plus temps d’imaginer une « réforme » de l’Islam, d’ailleurs illusoire. Beaucoup se rendent bien compte que le paradis qu’on leur promet sur la terre depuis 14 siècles est toujours remis à demain et ressemble plutôt à un enfer (que l’on fuit vers l’Occident). Beaucoup comprennent aussi que la guerre faite au reste de l’humanité, selon l’expression du Président égyptien Sissi, doit avoir une autre explication que la supposée volonté divine. Est-ce ainsi que le monde pourrait être sauvé, s’il faut croire que ce dernier doive l’être comme le disent les chrétiens et les musulmans ? Telles sont les questions à aborder ensemble. À condition, côté chrétien, de connaître ce que Jésus et les Apôtres ont dit sur ces sujets, évidemment. Pour reprendre différentes paroles de Jésus lui-même, les islamistes espèrent que Satan ne sera pas toujours le « Prince de ce monde », lui qui est « le père du mensonge et de l’homicide ». Il est effectivement juste de croire que le monde sera un jour libéré de l’emprise du mal. Mais comment le sera-t-il ? Voilà le nœud. [...]

    Sans dialogue urgent en vérité et axé sur le combat commun contre le Mal, les populations musulmanes seront laissées à elles-mêmes c’est-à-dire à la merci des pires endoctrinements et des groupes islamistes (tous plus ou moins manipulés par divers intérêts), et l’Europe va connaître des campagnes de terreur, et bientôt des foyers de guerre civile – comme on en voit dans d’autres parties du monde. 2016 est peut-être la dernière année (de Miséricorde) qui est donnée à l’Eglise institutionnelle qui est en Europe pour renouer avec une espérance fondée et jouer un rôle positif face à son propre délitement et à celui du continent. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La politique familiale en Grèce et les réponses proposées par Aube Dorée

    Alain Escada interroge Irène Dimopoulou-Pappa, journaliste grecque, proche d’Aube Dorée sur la politique familiale en Grèce et les réponses proposées par ce parti.

    http://www.medias-presse.info/la-politique-familiale-en-grece-et-les-reponses-proposees-par-aube-doree/47652

  • Immigration, islamisation, etc. : les gouvernements européens sont étrangers aux Européens.

    Les gouvernements européens luttent-ils vraiment contre l’immigration irrégulière et contre le terrorisme islamiste ?

    Non  les gouvernements européens sont devenus desgouvernements étrangers qui poursuivent désormais des fins étrangères aux intérêts des peuples européens.

    Un scénario identique

    Le scénario est toujours le même : que ce soit à Ajaccio, à Cologne, à Paris ou à Stockholm.

    A chaque fois les gouvernements et les médias tentent de passer sous silence, et, s’ils ne le peuvent pas, de minimiser les violences commises par les allogènes contre les autochtones. Et si, par contre, les autochtones décident d’exprimer leur colère contre ces agissements impunis ou contre l’accueil de nouveaux immigrants, alors, là, c’est le déchaînement :

    -Déchaînement médiatique et l’on crie au « racisme », bien sûr (1).

    -Déchaînement policier aussi, comme on vient encore de le voir en Allemagne où les canons à eau et les forces anti-émeutes ont été engagées contre les manifestants de PEGIDA qui protestaient pourtant calmement contre la façon dont le gouvernement et les médias allemands avaient traité les agressions du Réveillon : toutes forces évidemment absentes le 31 décembre à Cologne pour protéger les Allemandes !

    -Déchaînement judiciaire, enfin, pour faire taire les dissidents qui osent appeler les choses par leur nom et qui dénoncent la catastrophe migratoire ou l’islamisation.

    Une disproportion systématique

    Ce traitement institutionnel systématiquement biaisé traduit le fait qu’en Europe les gouvernements mettent en place progressivement un droit inégal et de nature ethnico-religieuse : intraitable pour les autochtones, très tolérant vis-à-vis des allogènes à qui on cède tout.

    En France, par exemple, les églises et les cimetières chrétiens ne sont jamais « profanés » : seulementdégradés si d’aventure on décide d’en parler, ce qui est de toute façon très rare. Et dans ce cas les ministres ne se dérangent pas. D’une façon générale les actes antichrétiens sont passés sous silence ou rangés, au mieux, dans la rubrique des faits divers. (2)

    Par contre, le moindre graffiti contre une mosquée fait la une des médias et mobilise les préfets et les ministres.

    De même le racisme antifrançais ou antiblanc n’est quasiment pas reconnu et pour ainsi dire jamais sanctionné par la justice, pourtant si sévère vis-à-vis de « l’incitation à la haine », même et surtout quand elle n’est suivie d’aucun effet.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    Pourquoi les gouvernements européens se conduisent-ils ainsi, au risque de provoquer une grave fracture politique et ethnique en Europe ? au risque de pousser les autochtones à la révolte, comme on en voit actuellement les prémices partout ?

    Pour une raison simple : nos gouvernements obéissent à des motivations qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt ni même avec la survie des peuples européens et de la civilisation européenne. Ils sont devenus, au sens propre, des gouvernements étrangers.

    L’aveuglement idéologique

    Pourquoi ? Pour des raisons idéologiques d’abord.

    Car l’oligarchie, ralliée au cosmopolitisme, a désormais « la haine », comme disent « les jeunes des banlieues », de l’identité européenne. Le Grand Remplacement est conçu comme la punition eschatologique des Européens pour les crimes que leurs ancêtres sont censés avoir commis dans l’Histoire. Cette idéologie folle imprègne toute l’oligarchie qui se complaît dans un ethno-masochisme maladif et qui repose sur une lecture biaisée de l’histoire européenne et systématiquement insultante pour nos ancêtres.

    Egalement ralliée au libéralisme/libertaire, l’oligarchie considère qu’il faut aussi déconstruire les nations européennes pour assurer le triomphe du marché, censé apporter liberté et prospérité pour tous. L’Union européenne repose sur ce credo libéral qui présente les frontières, les identités et les nations comme autant d’injustes « discriminations » qu’il faut abolir. Et moins les résultats sont au rendez-vous et plus l’oligarchie persévère dans la « modernisation », c’est-à-dire la déconstruction, de tout ce qui constituait la trame des sociétés européennes.

    Mais cet aveuglement idéologique n’explique pas tout. Les gouvernements européens obéissent aussi à d’autres motivations, plus triviales.

    Les gouvernements aux ordres

    En effet, les gouvernements obéissent aussi aux injonctions du patronat européen, qui ne veut surtout pas d’une remise en cause de l’immigration qui lui permet d’abaisser les coûts salariaux et de faire pression sur le marché du travail. La question de l’immigration doit donc devenir taboue pour échapper à toute régulation politique.

    C’est justement ce à quoi aboutit l’application maximaliste des lois liberticides censées lutter contre la « discrimination » et le « racisme » en Europe ; ou encore le pathos compassionnel qui entoure systématiquement désormais tout ce qui a trait aux immigrants : empêcher d’aborder publiquement, politiquement et objectivement l’immigration.

    Le patronat, désormais mondialiste, maîtrise les médias de propagande, finance les partis politiques et peut utiliser à tout moment la menace de la « délocalisation » contre les gouvernements récalcitrants.

    Ses désirs sont donc des ordres pour la classe politicienne qui fait passer l’intérêt particulier des grandes entreprises mondialisées, comme celui des banques, avant celui des peuples européens, qui, eux seuls, supportent les conséquences de l’immigration de masse.

    Les gouvernements à la remorque des électeurs et des financeurs musulmans

    Enfin, pour des raisons démographiques et parce que la majorité des immigrants sont de confession musulmane, l’électorat musulman compte de plus en plus en Europe. En France cet électorat a majoritairement voté pour le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Toute la classe politique, de gauche comme de droite (2), court donc après lui dans l’espoir de le séduire ou du moins de ne le point fâcher. D’où notamment la tolérance étrange dont les gouvernements font preuve vis-à-vis du communautarisme.

    En outre, ces mêmes gouvernements dépendent de plus en plus économiquement et financièrement des pétromonarchies musulmanes. On n’oubliera pas non plus qu’au début de la crise libyenne, le président Kadhafi avait menacé le gouvernement français de révéler les dessous de certains financements politiques. Mais la « révolution », aidée par le gouvernement français, lui a opportunément ôté la vie…

    Lénine disait de l’avidité des capitalistes que « Nous leur vendrons la corde pour les pendre ». Mais ce dont Lénine a rêvé, les pétromonarchies le réalisent avec des Etats européens en difficultés financières. Ainsi que deviendrait l’industrie d’armement en France si ses clients des pays arabes lui faisaient défaut ?

    Cela n’incite-t-il pas en retour ces mêmes gouvernements européens à se montrer « compréhensifs » vis-à-vis de leur population musulmane, qu’elle soit déjà installée ou « migrante » ?

    Des gouvernements de plus en plus étrangers

    Les Européens subissent ainsi l’installation progressive de véritables gouvernements étrangers en Europe : des gouvernements composés d’ailleurs pour une part de binationaux ou de naturalisés de fraîche date, prétendument pour être « représentatifs de la diversité de la population », mais des gouvernements qui se préoccupent prioritairement de la situation de ceux qui ne sont pas européens – et des gouvernements qui obéissent à des motivations étrangères aux intérêts européens, comme lorsqu’ils laissent la Commission européenne négocier en secret le futur Traité transatlantique.

    En France, le président de la République qui, selon son ancienne compagne, traiterait en privé les Français de « sans-dents » (3), est tout heureux d’aller ostensiblement prendre le « thé de la fraternité » dans une mosquée, alors qu’il n’a pas eu un mot à destination des chrétiens pour les fêtes de Noël ni des chrétiens d’Orient. Et la gauche « laïque » de pourchasser les crèches dans l’espace public tout en encourageant l’islam partout.

    En Allemagne, Mme Merkel continue de se faire le chantre de l’ouverture des frontières ainsi que de l‘accueil des « migrants » malgré l’opposition croissante de la population, et relance le dialogue avec la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne – au motif, digne de Gribouille, que pour réguler les flux de migrants il faudrait faire entrer dans l’Union européenne un super-Etat musulman !

    Les Européens autochtones ont le droit de se taire

    Parce qu’ils sont donc « tenus » par des intérêts qui ne sont plus les nôtres, les gouvernements européens ont les yeux de Chimène pour les immigrants, leurs descendants et pour l’islam. Pas pour les Européens autochtones qu’ils affublent de tous les péchés du monde. Car ces gouvernements trouvent toutes les identités et toutes les religions sympathiques, sauf les nôtres.

    Ces gouvernements remplacistes considèrent en effet que les Européens autochtones n’ont finalement qu’un droit : celui d’acquiescer à la politique qu’ils conduisent pour leur fournir l’onction démocratique périodiquement. Pour le reste, les autochtones doivent se taire, en acceptant de voir leurs libertés se réduire et toujours plus de « migrants » s’installer chez eux de vive force.

    Car les gouvernements somment les autochtones d’accueillir tous les immigrants qu’ils font entrer en Europe depuis 40 ans et, au surplus, de prendre sur eux pour s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants.

    En France on appelle cela « l’intégration ». En Allemagne, après les violences du Réveillon, le maire de Cologne a déclaré que les Allemandes devaient désormais éviter le contact avec des inconnus ! Et tous les pays européens n’ont pas hésité à réquisitionner des logements pour installer les « migrants » arrivés en 2015, pas pour loger leurs concitoyens dans la détresse.

    Pour nos gouvernants, le « vivre ensemble » ne se conçoit en effet que dans la soumission des autochtones.

    Cela suffit. Peuples d’Europe, réveillez-vous !

    Michel Geoffroy, 14/01/2016

    Notes :

    1. Mais lorsque les racailles à Ajaccio ont attaqué les pompiers aux cris de « Sales Corses fichez le camp ! » ce n’était pas du « racisme », bien entendu.
    2. Rappelons que c’est N. Sarkozy qui a préconisé la « discrimination positive » en faveur des personnes issues de l’immigration, « l’islam à la française » et qui a institué le Conseil français du culte musulman.
    3. Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, 2014.

    http://www.polemia.com/immigration-islamisation-etc-les-gouvernements-europeens-sont-etrangers-aux-europeens/