Marine Le Pen réclame la démission du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker après les révélations sur le système d’évasion fiscale à grande échelle mis en place par l’ancien premier ministre du Luxembourg au profit de nombreuses multinationales:
Europe et Union européenne - Page 861
-
Scandale à la tête de l’Union Européenne: Marine Le pen demande la démission du Président Jean-Claude Juncker
-
Justice et Loto : selon que vous serez sans-dent ou Jean-Claude Juncker
Lu sur Le Contrarien :
"Alors cette mamie qui organisait des lotos, de façon illégale semble-t-il, vient de subir la force de notre justice en étant condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ce jeudi par le tribunal d’Arras [Ce n'est pas une blagueNDMJ].
Yvette Bert est âgée de 76 ans, vit en maison de retraite et gagne 650 euros de pension de retraite. D’après l’enquête, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.
Mais c’est vrai qu’en ce bas monde, les sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes doivent être surveillés de près,pensez donc, si tout le monde commence à se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives, l’État pourrait vite devenir et se sentir inutile, surtout vu ce qu’il nous coûte.
Mamie Yvette passera donc peut-être, si elle continuait ses lotos ou si elle ne peut pas payer les 100 000 euros d’amende (avec 650 euros par mois, cela va être assez compliqué pour elle), quelques mois en prison. Yvette menace la société française dans ses fondements et il faut la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas tremblé devant un tel danger.
Le (nouveau) président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est le plus grand escroc de l’évasion fiscale en bande organisée… Il vient d’avoir une promotion ! [...] Le chef de cette bande d’escrocs, permettant à tous la plus grande évasion fiscale jamais organisée et durant des années, vient d’avoir une superbe promotion puisqu’il vient d’être nommé (il n’y a aucune élection démocratique en Europe au suffrage universel direct sauf pour le Parlement qui ne sert à rien) à la tête de la Commission européenne, son boulot consistant à défendre les intérêts de ses amis à savoir les grosses boîtes et en aucun cas les peuples d’Europe, composés de mamies et papys Yvette, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, d’enfants, en un mot… d’êtres humains, les siens, ceux son troupeau, troupeau qu’il est censé dans le cadre des principes du bien commun protéger, choyer.
« Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.
Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa.Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg. [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
Pourquoi la BCE est au bord de la guerre civile
Les critiques internes contre Mario Draghi, révélées par Reuters, visent moins le style de l’Italien que sa politique. Et la Bundesbank pourrait bien jouer la politique du pire.
La BCE est donc devenue une poudrière. Selon une information publiée mardi 4 novembre par Reuters, « des sources internes » à l’institution de Francfort contesteraient le mode de direction et l’individualisme de Mario Draghi. En cause principalement, l’évaluation du « gonflement » du bilan visé de la BCE. Contrairement aux engagements pris en interne, Mario Draghi a indiqué un objectif : revenir à une taille du bilan proche de celle de début 2012, ce qui laissait penser que la BCE chercherait à ajouter environ 1.000 milliards d’euros à son bilan.
Autrement dit, le président aurait indirectement donné un objectif chiffré, « exactement ce que nous voulions éviter », indique la source de Reuters. Plus généralement, cette source semble se plaindre d’une gestion « individualiste » de Mario Draghi qui prendrait des initiatives sans consulter en interne, sans même informer les six membres du directoire de la BCE.
La Buba vent debout
Disons-le immédiatement : cette « information » de Reuters est une offensive violente contre le président de la BCE et il convient d’en rechercher la cause. Depuis quelques mois, la Bundesbank a repris ses attaques, un temps stoppées, contre la BCE. La banque centrale allemande s’est ainsi ouvertement opposée aux mesures prises par Mario Draghi en septembre, notamment la politique d’expansion du bilan par des rachats de crédits titrisés.
Le président de la Buba, Jens Weidmann, ne manque aucune occasion de dire tout le mal qu’il pense d’un éventuel assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE), autrement dit l’achat massif de titres par la BCE sans « stérilisation » (rachats de titres pour un montant équivalent).
Le cauchemar des Allemands
Il est vrai que le QE, qui est de la création monétaire pure, est un cauchemar pour les économistes allemands qui y voient un tremplin vers l’hyperinflation. Plus concrètement, la Buba et plusieurs économistes allemands redoutent également les effets de ce QE sur le marché immobilier allemand qui s’est déjà beaucoup tendu et qui pourrait se muer en bulle. Par ailleurs, l’établissement d’un taux de dépôt négatif a beaucoup ému en Allemagne.
Toutes les institutions financières sont, depuis juin, vent debout contre cette décision. La Buba a mis en garde récemment contre le risque que ce taux négatif faisait porter à la « culture de l’épargne » allemande. Face à une opinion publique déchaînée, Buba et gouvernement fédéral ne peuvent qu’aller dans le sens du vent allemand, contre la BCE.
Enfin, un QE impliquant des titres souverains européens – qui n’est pas officiellement à l’ordre du jour mais qui a été évoqué par certains membres du directoire de la BCE – représenterait pour les Allemands une « socialisation » de fait des dettes européennes dont ils ne veulent pas. La Buba, en accord avec le gouvernement allemand sur ce point, est donc depuis l’été vent debout contre la politique de Mario Draghi.
Draghi vs Merkel
Du reste, l’observateur avisé n’aura pas manqué de souligner combien Mario Draghi n’a cessé de viser, depuis son fameux discours de Jackson Hole, fin août, l’inertie du gouvernement allemand. Le QE souverain représentait alors pour lui une sorte de moyen de pression : si l’Allemagne ne voulait pas de cette « arme atomique », il lui fallait organiser une relance européenne. Mais sans doute le président de la BCE a-t-il sous-estimé l’influence allemande au sein de sa propre institution.
Dans l’esprit de Mario Draghi, et comme il l’a souligné à plusieurs reprises depuis Jackson Hole, la banque centrale a, dans la zone euro, atteint les limites de ce qu’elle pouvait faire. Pour redresser des anticipations d’inflation qui s’affaissent inexorablement, il faut accompagner la politique expansionniste de la BCE d’une politique budgétaire expansionniste des pays qui le peuvent, principalement l’Allemagne.
Deux loups dans la bergerie de la BCE
Or, pour mener cette stratégie, Mario Draghi ne peut compter sur la Buba. Selon le magazine allemand Focus, la communication entre lui et Jens Weidmann est « quasiment impossible. »
Mais cette impossibilité de discuter pourrait bien aussi prendre place au sein même du directoire. Deux de ses membres sont en effet des « faucons » avérés : le Luxembourgeois Yves Mersch, et l’Allemande Sabine Lautenschläger. Ces deux membres du directoire doivent leur nomination à l’action d’Angela Merkel.
La candidature d’Yves Mersch, en 2012, avait été rejetée par le Parlement européen, mais imposée au Conseil par la volonté de la chancelière. Quant à Sabine Lautenschläger, elle a été nommée directement par Angela Merkel suite aux élections allemandes de 2013. La chancelière avait alors obtenu la démission de Jörg Asmussen, un social-démocrate proche de Mario Draghi, nommé à un poste subalterne au ministère fédéral du Travail, et elle l’avait remplacé par cette proche de Jens Weidmann. C’était mettre le loup dans la bergerie.
Guerre interne
Mario Draghi a donc bien des raisons de se méfier de certains de ses camarades du directoire avec lequel il semble évident qu’il est en conflit. Une preuve suffira à s’en convaincre. Fin septembre, Benoît Coeuré, le membre français du directoire qui, lui, semble proche de Mario Draghi, a publié une tribune dans Les Echos et la Berliner Zeitung pour reprendre les arguments de Jackson Hole et réclamer explicitement une action allemande.
Or, cette tribune a été cosignée par… Jörg Asmussen ! Un vrai défi lancé au nez et à la barbe de Sabine Lautenschläger et Jens Weidmann. Et une preuve que Mario Draghi n’a qu’une confiance limitée dans certains de ses collègues.
La nostalgie de Jean-Claude Trichet
Un autre fait est significatif : celui que les « sources » de Reuters regrettent avec beaucoup d’insistance, Jean-Claude Trichet, qui se montrait plus à l’écoute et qui cherchait davantage le « consensus. » En réalité, le Français était surtout à l’écoute des préoccupations allemandes, et sa prudence, qui a fait perdre un temps précieux à la BCE de 2007 à 2011, ne visait qu’à rassurer les Allemands sur son orthodoxie.
On se souvient notamment des deux célèbres hausses des taux décidées par Jean-Claude Trichet : en juillet 2008, deux mois avant la faillite de Lehman Brothers et, trois ans plus tard, en juillet 2011, en pleine crise de la dette souveraine. Ce qui est regretté chez Jean-Claude Trichet par les « sources » de Reuters, ce n’est pas la gestion du Français, c’est bien sa discipline monétaire.
Offensive contre la politique de Mario Draghi
On l’aura compris : derrière les accusations de tyrannie interne, c’est bien la politique de Mario Draghi qui est visée. L’offensive vient évidemment d’Allemagne et est une réponse au « chantage » du président de la BCE vis-à-vis de Berlin. Il s’agit évidemment de l’affaiblir et de faire douter les marchés de l’unité de la BCE, et donc de la capacité d’action de cette dernière.
Mais ce jeu est excessivement dangereux. La BCE, depuis l’arrivée de Mario Draghi en novembre 2011, s’est montrée la seule institution européenne capable d’agir. C’est elle qui a apaisé la crise de la dette souveraine en juillet 2012, et c’est elle qui, depuis octobre dernier, tente d’agir – comme elle le peut, sans doute trop peu et trop lentement – pour éviter une rechute de l’économie de la zone euro où les politiques menées depuis 2010 la conduisent inexorablement. L’affaiblir, c’est encore affaiblir la zone euro et lui ôter une chance de continuer à jouer les contrepoids.
Négatif pour la zone euro
Encore une fois, l’Allemagne joue ici un rôle négatif au niveau européen. Pour prouver sa détermination à sauver la « culture de la stabilité » aux épargnants qui craignent les taux négatifs et à la presse qui craint l’hyperinflation, la Buba s’attaque à la seule institution de la zone euro qui s’est montrée efficace. Tout ceci en accord avec un gouvernement fédéral plus que jamais obsédé par son « schwarze Null », l’équilibre de son budget en 2015.
Face au constat lucide de Mario Draghi à Jackson Hole, la Buba et le gouvernement allemand ont répondu par une contre-offensive dont la conséquence pourrait être l’inertie future de la BCE. Mario Draghi n’est certes pas en position de démissionner comme le soupçonnent certains, mais peut-il tenir longtemps dans un environnement hostile ?
Lors de sa conférence de presse d’octobre, il s’était déjà montré nettement moins offensif sur son exigence d’action budgétaire des Etats. Pour calmer le jeu, il pourrait se contenter durablement des mesures prises jusqu’ici, qui sont notoirement insuffisantes puisque les anticipations d’inflation ne cessent de baisser. Le grand perdant en serait la zone euro. Mais il semblerait qu’il ne s’agisse pas là de la priorité de la Buba et de Berlin.
La Tribune
http://fortune.fdesouche.com/361245-pourquoi-la-bce-est-au-bord-de-la-guerre-civile#more-361245
-
Le désastre libéral et le tremblement de terre espagnol
Le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste.
Qui sème le vent récolte la tempête : notre premier ministre catalan avait parlé d’un tremblement de terre lors des dernières élections européennes en France ; ce dimanche 2 novembre, un sondage du quotidien de gauche El Pais a déclenché les passions en Espagne (plus de dix mille commentaires sur le site !) : le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste. Le parti de droite dit PP s’enfonce sous les crachats de la foule.
Arrivé au pouvoir il y a trois ans seulement après huit ans de calamiteuse gestion socialiste, le parti conservateur s’est mis toute la nation à dos : il a pourtant obéi au marché, obéi à Merkel, obéi à l’OTAN, obéi à Bruxelles, obéi aux lobbies ! Soutenus par une presse de droite totalement inepte et aveugle (ABC, la Razon), euro-maniaque et américano-maniaque, il a aussi plié sur la ligne chrétienne et morale tout en enfonçant dans la misère la nouvelle classe de jeunes travailleurs espagnols (50 % d’actifs seulement…). 80 % des emplois créés depuis un an sont au-dessous du SMIG (645 euros mensuels) ; et le salaire moyen est de dix mille euros brut… par an. Pendant que certains parlaient de récupération économique, les jeunes travailleurs payés comme des Turcs ou des Chinois faisaient leurs comptes.
-
La région allemande de la Sarre veut écrire son avenir en français
La région allemande, frontalière de la Lorraine, a lancé une « stratégie France » pour devenir un « pont » entre les deux pays.
Elle espère ainsi affirmer sa spécificité et surmonter ses faiblesses, notamment démographiques.
Sarrebruck aime plaire au visiteur. S’il est français, on l’accueille dans sa langue, en s’excusant pour cet accent qu’on voudrait plus discret.
L’ambition des Sarrois dépasse les frontières. Nichée entre la Lorraine et le puissant Land allemand de Rhénanie-Palatinat, cette petite région se donne trente ans pour devenir la « passerelle » incontournable des échanges économiques, culturels et institutionnels franco-allemands. À la fois « pont vers la France » et « porte de l’Allemagne ».
Dévoilée en 2013 à l’occasion des 50 ans du traité de l’Élysée, la « stratégie France » de la Sarre consiste à « développer un potentiel existant », souligne Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre-présidente, figure de l’aile sociale de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui gouverne localement, en coalition avec le Parti social-démocrate (SPD). [...]
La suite sur La Croix
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-region-allemande-de-la-Sarre
-
Russie : plus de 13 000 églises construites depuis la chute du communisme
Christophe Geffroy, directeur de La Nef, revient de Russie et raconte :
"Voyage passionnant qui nous a permis de prendre le pouls d’une nation régulièrement caricaturée dans les médias. Et finalement, après huit jours à arpenter les rues, les monastères et les églises de Moscou, Serguiev Possad, Iaroslav, Souzdal, Vladimir, Novgorod et Saint-Petersbourg, on comprend mieux la haine de l’intelligentsia pour la Russie de Vladimir Poutine. Non seulement les Russes ont le mauvais goût d’apprécier leur président qui bénéficie d’une popularité à laquelle M. Hollande ne peut espérer – pas même en rêve –, mais il émane du peuple russe tout ce que méprisent nos intellectuels de la rive gauche : un peuple qui a retrouvé la fierté de ce qu’il est, de son histoire, de sa culture et de sa religion.
Certes, tout est loin d’être idyllique en Russie, mais la grande différence avec la France est que ce pays meurtri par plus de soixante-dix ans de communisme est maintenant sur une voie de redressement. Pas seulement du point de vue économique, mais surtout d’un point de vue politique, spirituel et moral. Vladimir Poutine a replacé la Russie au cœur du concert des nations qui comptent et sa diplomatie a désormais une cohérence et une vision à long terme qui contribue aux équilibres internationaux, limitant ainsi la toute puissance des États-Unis. Les Russes cherchent maintenant à s’appuyer sur leur longue histoire et à ceux qui les accusent d’agression, ils aiment à rappeler (avec de légers trous de mémoire) que depuis la fondation du royaume de Kiev, ils n’ont fait que se défendre des invasions à l’est (Mongols et Tatares, Turcs) et à l’ouest (Pologne-Lituanie, Napoléon, Hitler) ! Ce retour aux sources a bénéficié à l’Église orthodoxe qui connaît un fort développement avec plus de 13 000 églises construites depuis la chute du communisme et des séminaires pleins. La pratique religieuse reste cependant encore assez faible, mais il est évident pour tous que l’orthodoxie est un élément essentiel de l’identité russe. La Russie est enfin l’un des rares pays développés où les notions de loi naturelle et de famille traditionnelle ont encore un sens, même s’il reste beaucoup à faire en raison des pratiques instituées de longue date par le communisme. [...]"
-
Strasbourg se mobilise contre la guerre en Ukraine
-
Scandale à la mission de l’UE au Kosovo
C’est Maria Bamieh, procureur britannique, travaillant pour la mission européenne de police et de justice au Kosovo (Eulex) qui a révélé le scandale. Elle dénonce des cas de corruption touchant au plus haut niveau de l’Eulex. A la proclamation de l’indépendance du Kosovo en 2008, l’Eulex succède à la Minuk, la mission onusienne au Kosovo, et en hérite les dossiers jugés trop sensibles pour la justice locale.
L’administration de l’Union européenne aurait en fait adopté les us et coutumes locales. Les accusations visent directement le procureur en chef de la mission et un ancien juge de l’Eulex. Ces derniers auraient accepté des pots‑de‑vin pour classer des affaires criminelles et acquitter les mis en cause. La Commission européenne a décidé de se pencher sur ce qui pourrait bien se révéler comme le plus gros scandale de son histoire.
http://fr.novopress.info/177921/scandale-mission-lue-au-kosovo/
-
La Hongrie menace de quitter l’UE
Un nouveau scandale a éclaté cette semaine dans la noble famille européenne. La Hongrie a menacé de se retirer de l’UE. Le président du parlement hongrois Laszlo Kövér a fait comprendre que si Bruxelles dictait à la Hongrie la façon de gouverner le pays, elle pourrait quitter l’UE.
La question des sanctions antirusses et la demande de réformes intérieures adressée par l’UE à la Hongrie, poussent de plus en plus souvent les politiques de Budapest à réagir très vivement. Si auparavant, ces réactions ne concernaient que des politiques bruxellois concrets, il s’agit cette fois de l’ensemble de l’UE. Les conflits opposant Bruxelles à Budapest éclatent de plus en plus souvent depuis quelques années et portent la plupart du temps sur la politique intérieure appliquée par la Hongrie qui refuse de réduire son programme social et n’est pas prête à adapter son système politique aux normes de l’UE.
Iouri Bondarenko, directeur du Centre russo-polonais « Dialogue et Concorde », estime que le « divorce » que la Hongrie est en train de consommer avec l’UE et l’OTAN, coule de source :
« Je crois que la Hongrie finira par se retirer de l’UE de son plein gré ou y sera contrainte. Je ne peux rien dire au sujet de sa participation à l’OTAN parce que cela dépend de l’évolution de la situation en Ukraine mais son retrait de l’Alliance n’est pas à exclure non plus. C’est que la classe politique hongroise est déterminée à défendre les intérêts nationaux qui vont à l’encontre de ceux de Bruxelles. »
Ces derniers temps, Bruxelles critique de plus en plus vivement Budapest au sujet de sa position concertant les sanctions antirusses. La politique menée par l’UE est qualifiée de contreproductive en Hongrie qui refuse de s’y joindre. Selon Laszlo Kövér, « si Bruxelles nous dicte comment gouverner le pays, il s’assimilera à Moscou avant la chute du régime en 1989 ». Fait paradoxal, Budapest estime actuellement que les relations avec Moscou sont plus prometteuses que celles qu’il entretient avec Bruxelles. Kövér avait également souligné que le fait même d’être membre de l’UE et de l’OTAN n’était pas un problème pour la Hongrie mais que par contre « l’attitude spéciale » de Bruxelles envers ses affaires intérieures devenait de plus en plus importune au fil des ans. [....]
La suite sur La Voix de la Russie
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Hongrie-menace-de-quitter-l-UE
-
Ukraine : l’Europe à la remorque des Américains
Le comportement chaotique et ambigu de la diplomatie des membres de l’Union européenne traduit l’absence totale de vision géopolitique de celle-ci.
Le conflit qui se déroule depuis plusieurs mois en Ukraine est une parfaite illustration d’une constante de la géopolitique anglo-saxonne : s’opposer par tous les moyens à la constitution d’un bloc continental euro-russe.
Cette stratégie très ancienne – elle remonte, en effet, au XVIIIe siècle, a été théorisée dès 1904 par H.J. Mackinder et complétée, beaucoup plus tard, par N. Spykman – s’est manifestée dans la politique de « containment » (« endiguement »), définie pendant la guerre froide par John Foster Dulles et appliquée sans interruption depuis lors. Elle est sous-jacente dans la pensée de Zbigniew Brzeziński telle qu’elle est exprimée dans Le Grand Échiquier. C’est elle qui inspire également le récent article de George Soros publié dans la presse européenne le 24 octobre dernier et qui présente l’Union européenne, selon ses propres termes, comme « de facto en guerre ». L’arrimage de l’Ukraine à l’Occident, son intégration dans l’OTAN et dans l’Union européenne sont alors conçus comme des moyens de déstabilisation et, à terme, de dislocation de la Russie.