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Europe et Union européenne - Page 862

  • La Novorossiya martyrisée élit ce dimanche ses représentants politiques. Vidéo accablante

    La campagne électorale dans le Donbass

    Elle s’est terminée hier soir pour des élections qui auront lieu demain dimanche 2 novembre 2014. Il s’agit pour les Novorusses d’élire les représentants de la Novorossiya qui a fait sécession d’avec l’Ukraine, suite au coup d’Etat de Kiev d’avril 2014 qui privait les habitants de l’Est, entre autre, de la reconnaissance de leur langue, le russe. S’en est suivi l’agression militaire brutale des autorités de Kiev.
    La Novorossiya n’a pas pour le moment de représentants démocratiquement élus. Les frontières du nouvel Etat 
    doivent s’établir sur la ligne de front qui sépare les deux parties belligérantes conformément aux accords de Minsk.

    A Donetsk, le poste de président de la république est brigué par Alexandre Zakhartchenko, Iouri Sivokonenko et Alexandre Kofman. A Lougansk ce poste sera disputé par le président sortant Igor Plotnitski, Oleg Akimov, Larissa Aïrapetian et Viktor Penner. Les Novorusses doivent également élire leurs parlementaires. Les deux républiques ont conclu, début septembre, un accord d’union.

    La Russie reconnait et appuie le bienfondé de ces élections, contrairement aux avis de Ban Ki Moon, le secrétaire général de l’ONU, de l’UE et des USA qui lui ont demandé de ne pas les reconnaître. Cela n’empêche nullement l’affluence des observateurs sur place:

    « 51 observateurs étrangers sont déjà enregistrés pour les élections. Il y a des observateurs en provenance de Russie, de Serbie, du Monténégro. A notre surprise, il y a beaucoup d’observateurs de l’Union européenne, il y a même un député européen. Parmi les observateurs, il y a aussi des Américains », a annoncé vendredi, Roman Liaguine, le chef de la Commission électorale centrale (CEC).

    Les bruits en provenance de Kiev s’intensifient pour alerter les autorités novorusses sur d’éventuels sabotages durant le déroulement du scrutin. Alertes analysées sur place comme des provocations pour empêcher les élections. Le vice premier ministre de Donetsk, Alexandr Pourguine déclarait hier vendredi au cours d’une conférence de presse:

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  • La vidéo de l’aveu! – Les Français vont payer la facture de l’Ukraine!

    Français et Allemands, à vos porte-feuilles! La France est grande, elle est généreuse sur le dos des contribuables!

    Alors que l’oligarque Arseni Iartsienouk, inféodé à Washington, vient d’être reconduit à son poste de Premier Ministre par Pietro Porochenko qui remporte les élections en Ukraine d’une très courte tête devant lui, ce n’est pas Washington qui paiera la note de gaz d’une Ukraine corrompue jusqu’à la moelle, mais bien les Français et les Allemands!
    Les Ukrainiens vont donc se chauffer sur notre compte! C’est peut-être ce que voulait dire Ségolène Royale lorsqu’elle déclarait que les augmentations de la facture EDF  ne concernaient pas la transition vers les énergies renouvelables… Mais alors que concerne-t-elle cette augmentation de 2,5% (ENOOORME!)?

    Parmi les gabegies, le cadeau que nos gouvernants viennent de faire à l’Ukraine pour les beaux yeux de Washington, est-il compris dans la note ? Il faut craindre que non! Nous ne sommes pas au bout des augmentations!

    Vidéo fort éloquente de ce qui nous est soigneusement caché, de l’aveu même de Iartseniouk et du ministre des affaires étrangères de Russie: Sergeï Lavrov, avec une petite entrée en matière par un journaliste allemand!  A vos porte-feuilles!

    E.D.

    http://www.medias-presse.info/les-francais-vont-payer-la-facture-de-lukraine/17357

  • Sécu : quand on est tout seul, on est toujours le meilleur

    L’article de Christophe Servan sur les Français qui quittent la Sécurité sociale mérite de larges commentaires.

    1) Ils ne seraient que 472 selon les chiffres de cet organisme ; mais pour le fréquenter professionnellement depuis des décennies, je suis bien placé pour savoir qu’il est aussi expert en manipulation de chiffres que le ministère de l’Intérieur pour la Manif pour tous, par exemple…

    2) Les contestataires ne sont pas « farouchement pro-européens et partisans d’un libéralisme extrême », mais simplement des gens désireux de jouir d’une liberté reconnue dans la majorité des pays civilisés, et tirer des textes européens le peu qu’ils ont de bon.

    3) La controverse n’est nullement tranchée, et « l’obligation de s’affilier » n’est contestée par personne, pas plus que celle d’assurer sa voiture…

    4) Conséquemment, il n’est nullement « normal dans un État de droit » d’engager contre eux des poursuites judiciaires, d’autant que les tribunaux des affaires de Sécurité sociale sont évidemment juges et parties. Curieusement, on vient de voter le durcissement de la loi punissant ceux qui inciteraient à l’évasion, alors que la loi ancienne n’a jamais été appliquée à personne.

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  • Hongrie : le Jobbik confirme sa percée aux élections locales

    Alors que la presse officielle se félicite des résultats du vote organisé par les pro-UE et pro-Otan ukrainiens, relativement peu d’informations ont filtré sur le vote hongrois de la semaine dernière.

    Le parti nationaliste Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) a réalisé des résultats importants lors de ces élections municipales remportées par le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orban, pourtant considéré comme “ultra-nationaliste” par les médias occidentaux.

    Le Jobbik est arrivé deuxième dans 18 des 19 comtés et a pris le contrôle de 14 villes, largement devant les socialistes (comme aux élections européennes de mai) mais tout de même à la traine derrière le parti actuellement au pouvoir. Ces bons résultats restent néanmoins en deçà des ambitions affichées par son leader Gabor Vona.

    Le Fidesz a de son côté a remporté le scrutin dans la capitale, Budapest, partout sauf dans six quartiers, et son candidat Istvan Tarlos a été réélu. Fidesz a une majorité de deux tiers au Parlement et ce scrutin local a consolidé sa position politique. Il est arrivé en tête dans pratiquement toutes les grandes villes du pays et démontrant à nouveau le soutien important de la population à son égard.

    Le Jobbik est ainsi le troisième parti du pays.

    “En 2018, Jobbik dirigera ce pays”, a déclaré Gabor Vona à ses partisans qui l’acclamaient à Budapest à l’annonce des résultats des dernières élections. Mais dépasser le Fidesz sera compliqué : le Premier ministre en poste, Viktor Orban, a récupéré les principales positions eurosceptiques du Jobbik.

    Il est à noter que la victoire la plus spectaculaire de ces élections pour le Jobbik est la prise de la grande ville industrielle du nord, Ozd, où vit une importante population rom.

    Ce parti commence à séduire de plus en plus les classes moyennes déçues de la politique économique du parti en place et des contraintes imposées par l’UE.

    Source BBC News Europe

  • Les évêques de Croatie dénoncent la « révolution inhumaine » qu’est l’idéologie du genre

    Croatie – Les évêques ont publié un communiqué qui tranche avec la mollesse de l’épiscopat français. Les évêques croates dénoncent l’idéologie du genre, tentative pour installer une « révolution inhumaine » et expression ultime de la révolution sexuelle entamée au vingtième siècle.

    La 49e session plénière de la Conférence des évêques de Croatie a appelé « toutes les personnes de bonne volonté » à résister à ce «danger qui menace l’homme et son avenir sur la terre. »

    «(…) l’idéologie du genre est devenue une sorte de dictature spirituelle qui (…) impose sa révolution anthropologique », dénoncent les évêques dans cette déclaration, intitulée «Homme et Femme il les créa».

    Les évêques croates ont également annoncé se préparer à la Deuxième rencontre nationale croate pour la famille catholique, qui se tiendra le 19 avril 2015. La rencontre aura pour thème « La famille! Le porteur de la vie, l’espoir et l’avenir de la Croatie« .

    Il y a un an, l’écrivain croate Josip Horvaticek, défenseur de la Famille, déclarait au journal italien La Nuova Bussola Quotidiana, que la menace de ces idéologues du genre n’a d’égal dans l’histoire que celle de la dictature communiste. Il a aussi rappelé que le nouveau gouvernement de gauche de l’ «ex-communiste» Zoran Milanovic travaille à systématiquement marginaliser l’Église, même si la population est très catholique.

    Les évêques croates ont également annoncé se préparer à la Deuxième rencontre nationale croate pour la famille catholique, qui se tiendra le 19 avril 2015. La rencontre aura pour thème « La famille! Le porteur de la vie, l’espoir et l’avenir de la Croatie« .

    http://www.medias-presse.info/les-eveques-de-croatie-denoncent-la-revolution-inhumaine-quest-lideologie-du-genre/17294

  • De plus en plus de Français quittent la « Sécu ». Le système est-il dépassé ?

    La France a-t-elle intérêt à abolir le caractère obligatoire de l’Assurance publique comme en Allemagne en Autriche ou aux Pays-Bas ?   

    Cette question, vous l’avez certainement entendue poser dans les media, ces derniers mois, et de ce fait, elle peut vous sembler légitime. Pourtant, formulée de cette façon, elle est déjà partiellement mensongère car il est faux de dire que, de plus en plus, de Français ont choisi cette démarche. Selon les chiffres arrêtés au 30 septembre dernier, seuls 472 français sur près de 60 millions d’assujettis avaient été identifiés dans cette situation. Même si leur nombre exact est probablement supérieur à celui-ci, autant dire que c’est un non-événement, un phénomène anecdotique qui ne mériterait pas une ligne s’il n’avait pas été orchestré, dès l’origine, dans un but politique par des lobbys farouchement pro-européens et partisans d’un libéralisme extrême.

    Ces Français qui relèvent tous du régime social des indépendants (qui compte 3 millions d’assujettis), puisqu’il est le seul qui fonctionne sur une base déclarative, s’exposent aujourd’hui à des poursuites judiciaires ce qui est parfaitement normal dans un État de droit. Cette controverse née de l’apparente contradiction entre les textes a, en effet, été tranchée, une première fois par la Cour de justice européenne dans un arrêt du 16 mai 2006 (« Le droit communautaire ne porte pas atteinte à la compétence des États membres pour aménager leur système de Sécurité sociale » et une seconde fois par la Commission européenne, le 28 octobre 2013 : « Dans l’état actuel du droit européen, et en l’absence d’une harmonisation, les États membres restent libres d’aménager leur système de Sécurité sociale, y compris en ce qui concerne l’obligation de s’affilier ». Fermez le ban !

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  • Le président du Parlement hongrois évoque une sortie de l’UE…

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Le président du Parlement hongrois, Laszlo Köver (co-fondateur et membre de la direction de Fidesz), a déclaré vendredi que si Bruxelles voulait dire à un pays comment il doit être gouverné, alors elle ressemblerait à Moscou avant le changement de régime. Et si telle est la direction que devait prendre l’UE, alors la Hongrie devrait envisager de la quitter. Mais ce n’est qu’un scénario de cauchemar, a-t-il ajouté, disant qu’il doutait qu’on en arrive à ce point.

    Cette déclaration n’est pas passée inaperçue… Le parti de gauche E-PM a demandé à Viktor Orban de recadrer Köver, dont les propos sont contraires aux intérêts nationaux, et a signifié au Premier ministre qu’il était temps qu’il décide si l’avenir du pays est du côté de Bruxelles ou du côté de Moscou. Et le parti libéral a qualifié le propos de « grave erreur », alors que six personnalités hongroises sont interdites de visa aux Etats-Unis. Cela dit, le parti libéral, c’est 5 députés, et E-PM, 1 député."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le renseignement allemand préfère traquer les néonazis plutôt que les islamistes

    D'après le Frankfurter Allgemeine, qui a recueilli les confidences d'un agent du Verfassungsschutz (le bureau fédéral de protection de la Constitution), les services allemands de renseignement sous-estiment sensiblement le nombre de musulmans partis faire le djihad en Syrie et en Irak :

    "« Nous devrions multiplier par quatre le chiffre officiel pour obtenir un nombre réaliste ». Les services allemands de renseignement annonçaient 400 ressortissants musulmans partis au djihad, pour l’informateur leur nombre serait très proche de 1 800. Tout comme en France, cette sous-évaluation serait due au manque de personnel ou, plus exactement, à l’affectation des personnels disponibles à la traque des néo-nazis... Les déplacements de ces islamistes allemands vers les théâtres d’opérations de Syrie et d’Irak sont facilités et rendus impossible à contrôler du fait qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir un visa pour se rendre d’Allemagne en Turquie. Selon Hans-Georg Maassen, patron du Verfassungsschutz, l’Allemagne pourrait compter, d’ici à la fin de l’année, près de 7 000 Salafistes, et elle héberge déjà quelque 950 membres actifs du Hezbollah..."

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Leur Europe, la notre

    Zone de plus faible croissance au monde, économiquement non viable, mais maintenue au bord du gouffre par pure idéologie, la zone euro a-t-elle encore un avenir ? Le président de la Banque centrale européenne (BCE), le très mondialiste Mario Draghi, a exhorté vendredi les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro à un effort commun. « En 2011-12, nous avons évité l’effondrement de la zone euro grâce à un effort commun. Nous devrions à nouveau nous atteler à agir en commun pour éviter une rechute en récession ».  Pendant ce temps, en marge du Conseil européen à Bruxelles, le Premier ministre britannique de David Cameron a tapé du poing  sur la table…soucieux de ne pas donner davantage de grain à moudre au courant eurosceptique qui ne cesse de prendre de l’ampleur outre-manche. Sommé par la Commission européenne, au titre de la révision technique des contributions nationales pour 2014, de verser, avant le 1er décembre, une contribution supplémentaire pouvant atteindre 2,1 milliards d’euros, M. Cameron s’est fâché tout rouge.

     Boursier.com le souligne avec justesse, «cette rallonge  émane d’une révision technique statistique à laquelle procèdent chaque année les instances européennes. Cette fois, le calcul intègre à la richesse des pays les activités illicites comme le trafic de drogue et la prostitution.» On arrête pas le progrès… « Je ne paierai pas cette addition le 1er décembre » a  affirmé  David Cameron… qui n’ a donc pas dit qui ne la paierait pas après cette date…

     Le même jour Pierre Lellouche, député UMP de Paris,  faisait mine de s’indigner  sur France Info de la subordination de notre pays aux instances bruxelloises.  Evoquant la lettre envoyée par les gauleiters bruxellois  demandant des « précisions » sur le budget 2015 de la France,  il a déclaré qu’il est « très fort de café» que la Commission européenne veuille« retoquer le budget » qui relève de la « souveraineté nationale.»

     Le site du magazine Politis a eu beau jeu de noter que « les textes (traité, directives et règlements) qui autorisent cette immixtion dans nos débats budgétaires ne datent pas tous du quinquennat de François Hollande. Et tous ont été approuvé par les députés, sénateurs et députés européens membres de l’UMP, avec l’aval de Nicolas Sarkozy quand celui-ci était à la tête de l’État. ll est extrêmement improbable que Pierre Lellouche l’ignore, lui qui fut secrétaire d’État aux Affaires européennes dans le gouvernement Fillon II, du 23 juin 2009 au 13 novembre 2010 ».

     « On épargnera à Pierre Lellouche poursuit cet article le rappel des votes au Parlement européen des directives et règlements du  Six pack  et du  Two pack , ainsi que celui de la ratification du TSCG, qu’il a approuvé comme député. Les élus de l’UMP, comme la plupart de nos socialistes, ont tout avalé. De la même manière qu’ils ont adoubé les deux Commissions de Barroso, dont il déplore aujourd’hui qu’elles aient été  lamentables , après que Nicolas Sarkozy eut soutenu ce dernier pour un second mandat ».

    Dans une UE sous domination et au service de intérêts de Berlin,  nous nous en faisions l’écho sur ce blog en septembre dernier,  le voyage de Manuel Valls  a fait figure de symbole.  Il est allé humblement quémander à Angela Merkel un délai supplémentaire pour notre déficit public et des encouragements pour les réformes en cours.

     Nous n’allons pas reprocher à l’Allemagne de défendre ses intérêts mais il s’agit de regretter l’incapacité de nos gouvernements à défendre les nôtres, alors que la crainte d’une hégémonie allemande sur cette Europe là ne date pas d’hier. Le juriste et politologue Maurice Duverger, ancien du PPF,  décoré de la Francisque mais rapidement rallié au «camp du bien», s’inquiétait déjà dans «Le lièvre libéral et la tortue européenne » (1990) d’une Europe «dominée par la Pangermanie régnant sur l’espace vital que lui avait assigné les théoriciens du XIXème siècle ».

     D’autres, supputant une souterraine continuité géopolitique économique allemande, ont d’ailleurs rappelé que les origines véritables de l’idée de Communauté économique européenne (Die europaïsche Wirtschafsgemeinschaft) a été faussement attribuée à Jean Monnet,ses disciples et ses suiveurs,  mais qu’on l’a doit en réalité à Walther Funk, ministre de l’Economie du IIIe Reich.

     Au-delà de l’hégémonique omnipotence allemande c’est bien la question du  déficit démocratique de l’UE qui est posée. Le site Polemia a mis en ligne un article de  Arnaud Dotézac, directeur des rédactions, market magazine (Genève) qui la résume parfaitement.

     « La souveraineté des États membres est aspirée au bénéfice des institutions européennes par l’effet de suprématie absolue du droit européen. Le principe de suprématie des constitutions nationales, qui traduit normalement l’expression la plus haute des souverainetés populaires, s’est depuis longtemps laissé dissoudre dans un droit conçu et contrôlé par des experts, eux-mêmes irresponsables politiquement et protégés diplomatiquement. Au peuple souverain se sont substitués des fonctionnaires qui produisent ce droit n’émanant que d’eux-mêmes, générant un modèle autocratique au sens propre du terme. Les valeurs qui sous-tendent le projet européen sont issues d’une idéologie qui méprisait le modèle démocratique et d’une puissance étrangère (les Etats-Unis, NDLR)  qui défendait ses propres intérêts stratégiques (…)».

     Comme le notait plus largement déjà Michel Rocard  en 1973 (!) dans « Le Marché commun contre l’Europe », « ce que l’on a appelé la construction européenne s’est faite en réalité…contre l’Europe, au profit de la libre entreprise, au profit par conséquent du capitalisme en général, quelle que soit sa nationalité, et plus encore au profit de celui qui n’en  a pas.»

     Nous l’avons souvent dit, ce projet européen transnational, le FN s’y  oppose  au nom de sa défense de l’Etat nation,  d’une Europe des patries, de la libre-coopération. Mais ledit projet impérial aurait pu puiser sa justification dans une vision enracinée de notre civilisation européenne, en s’abreuvant  à la source de son génie propre, dans le respect et la défense de l’identité commune des peuples de notre continent.

     Or pour ses concepteurs,  l’idée de l’unification européenne ne constitue pas une fin en elle-même, le sommet d’une hiérarchie de valeurs et d’identités  héritées de l’histoire des peuples du vieux continent, elle est plutôt une marche vers le gouvernement mondial de l’humanité. Dans ses « Mémoires »,  Jean Monnet rappelle que  la «Communauté (européenne, NDLR) elle-même n’est qu’une étape vers les formes d’organisation de demain ». Son acolyte Robert Schumann expliquait dans « Penser l’Europe » (1963), que l’idée d’Europe doit être «le mot d’ordre pour les jeunes générations désireuses de servir l’humanité enfin affranchie de la haine et de la peur, et qui réapprend la fraternité chrétienne».

     Maurice Duverger cité plus haut, ne masquait pas ce message humaniste sous le vernis de la  fraternité chrétienne sans frontières mais  nous donnait à son  tour une définition de ce qu’est l’Europe et sa mission, à savoir un simple relais d’une conscience planétaire, qui est largement partagée actuellement  par les élus  de gauche et de droite qui dominent le Parlement européen, les officines et la technostructure européistes. «Il y a une civilisation européenne écrivait-il, qui a enseigné les droits de l’homme et de la démocratie, valeurs supérieures à toutes les autres, et qui doivent l’emporter sur les cultures encore rétives à leur universalité.»

     Cette réduction de la civilisation européenne au totalitarisme des droits de l’homme  va de pair  avec une Europe qui subordonne le politique à l’économique, qui se construit sur la dépouille des Etats souverains. La dérive de cette Europe là avait été parfaitement anticipée  par Julien Freund dans «La fin de la Renaissance» (1980) : « on s’en prend aux nationalismes, sources de guerres intra-européennes qui auraient été, durant ce siècle (le XXe siècle, NDLR), des guerres civiles européennes. Mais en réalité c’est l’Etat qui est visé dans sa substance.»

     Au  plus fort du débat sur l’adhésion de la Turquie dans l’UE il y a dix ans, le refus de réaffirmer les racines  helléno-chrétiennes de l’Europe,  d’en faire un «club chrétien» comme le notait pour s’en offusquer  le premier ministre Turc Erdogan et  chez nous  la quasi totalité  du microcosme politico-médiatique, répondait   bien  sûr à un objectif.

     Bruno Gollnisch le soulignait alors, «si l’Europe se définit par l’adhésion à des valeurs communes laïques qui sont celles en gros de l’individualisme libéral et des droits de l’homme , alors effectivement à ce compte il n’y a pas de raison de ne pas l’étendre jusqu’au Zaïre le jour où ce pays pratiquera la démocratie parlementaire ! C’est là qu’on voit bien, sans déformation et sans exagération, que dans l’esprit de ces gens là, l’Europe n’est qu’une espèce de plate-forme commune qui a vocation à s’entendre de plus en plus, dans laquelle, à condition de respecter une règle sacrée qui est celle de l’ouverture et du métissage, n’importe quel pays pourrait finir  par entrer ». Alors non, décidemment non, leur Europe n’est pas la notre.

    http://gollnisch.com/2014/10/28/europe-notre/

  • Des milliers de Hooligans manifestent contre les salafistes à Cologne

    C’était une démonstration de force, dont l’ampleur a surpris même la police: Le groupe “Hooligans contre les salafistes” a mobilisé dimanche à Cologne (Allemagne) autour de 4.000 manifestants aux cris en particulier de « Pas de charia en Europe ».