Europe et Union européenne - Page 860
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Immigration : Nicolas Bay (FN) évoque l'opération Triton et l'exemple australien
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Mario Borghezio : “L’urgence est de stopper les nouvelles arrivées” (Présent)
Mario Borghezio est député européen, membre de la Ligue du Nord (parti allié au Front national au sein du Parlement européen). Figure charismatique de la droite patriotique et identitaire italienne, francophile, nous avons souhaité recueillir sa position sur la remigration en nous penchant sur la situation au-delà des Alpes. (Entretien initialement paru dans le numéro 8225 de Présent)
Propos recueillis par Pierre Saint-Servant
Quel constat faites-vous de la situation de l’immigration en Italie ? Le « vivre-ensemble » est-il déjà mort dans la péninsule ?
En Italie, l’immigration – à cause de l’opération catastrophique nommée Mare Nostrum voulue par le ministre Alfano (centre-droite) – est devenue une véritable invasion. Cela risque de rendre impossible une cohabitation pacifique, surtout dans les périphéries urbaines (Milan, Turin, Rome etc.)
L’Union européenne est le principal facteur de l’invasion migratoire et de l’impossibilité pour les peuples de riposter. Pensez-vous que l’union avec les autres formations patriotes telles que le FN ou le FPÖ permettront, à court ou moyen terme, de dénoncer les traités et de retrouver la maîtrise des frontières ? Travaillez-vous déjà en ce sens au Parlement européen ?
Nous sommes en train de donner vie à un groupe européen des formations identitaires, avec évidemment le FN, le FPÖ et d’autres mouvements et partis. Un tel groupe pourra contrer très efficacement la dérive mondialiste de cette Union européenne.
En France, une réaction populaire massive est en train de se former pour dénoncer l’immigration et ses conséquences. Qu’en est-il en Italie ? Enregistrez-vous des succès sur ce terrain ?
L’intolérance des Italiens (du nord comme du sud) envers cette invasion devient jour après jour plus forte. Cela se traduit par une croissance continuelle du score électoral de la Ligue du Nord, qui est en train de construire un réseau dans l’Italie du centre et du sud.
La manifestation de Milan « Stop Invasion », qui a rassemblé 100 000 personnes, est-elle une date clef du « réveil » italien ? Quelles seront les suites apportées à ce grand rassemblement ?
Incontestablement, à Milan, avec la participation des mouvements commeCasaPound et d’autres semblables, bien enracinés dans la Péninsule, nous pouvons déjà dire aujourd’hui que nous assistons à la naissance d’une Ligue « nationale », qui, bien sûr, ne tranche pas ses racines « nordiques » [NDLR : La Ligue du Nord est historiquement régionaliste, centrée sur la Padanie, partie nord de l’Italie].
Sous l’impulsion d’intellectuels et de militants identitaires, le mot « remigration » est en train de s’installer dans le vocabulaire politique en France, qu’en pensez-vous ? Y a-t-il une démarche équivalente en Italie ?
La « remigration » pourra bien entendu devenir une stratégie pour toute l’Europe des peuples. Mais en Italie, l’urgence est d’abord de stopper les nouvelles arrivées.
Quel message souhaitez-vous envoyer aux patriotes français qui ont choisi de ne plus subir ?
Tous les patriotes européens doivent s’unir dans un seul combat identitaire, contre l’Europe des banquiers, pour l’Europe des peuples !
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Viktor Orban : l'Union Européenne peut devenir une expérience utopique
L'Union Européenne peut devenir une expérience utopique, c'est notre responsabilité que cela ne se produise pas - déclare le premier ministre Hongrois, M. Viktor Orban. L'homme politique a écrit un article publié sur le site du gouvernement hongrois suite à l'apparition du livre de l'ancien chancelier allemand, M. Helmuth Kohl intitulé "Par souci de l'Europe".
Selon M. Orban, la question aujourd'hui pour l'UE est la suivante : Va-t-elle entrer dans l'histoire de l'humanité comme une nouvelle utopie ou non, et il ajoute: si nous ne faisons pas attention, elle peut devenir un nouvel exemple d'expérience utopique ratée. Selon le premier ministre, le livre de M. Kohl montre bien que les petits membres de l'UE sont aussi importants que les grands.
"Avec M. Kohl je suis convaincu que les valeurs les plus importantes de l'Europe sont les nations... En Europe les nations sont la réalité, les États-Unis de l'Europe c'est l'utopie. (...) Car il y a des racines nationales millénaires, et les couper équivaudrait à un suicide."
Viktor Orban est persuadé qu'il faut mieux intégrer les nations dans le travail de l'UE, car des institutions créées il y a quelques décennies ne peuvent pas remplacer les cadres de vies multiséculaires des gens. Il est voué à l' échec si nous voulons créer une Europe sans les caractères nationaux. Orban écrit également que les Hongrois sont d'accord avec Helmuth Kohl quand il dit que "nous ne voulons pas une institution mammouth indépendante, bureaucratique et centralisée".
Orban estime que l'UE institutionnalisée ne peut pas s'éloigner des Etats membres et de citoyens, car nous sommes tous les membres d'une communauté de valeurs issue d'une culture aux racines chrétiennes. Il poursuit :
"la construction de l'Europe n'est pas une utopie, c'est quelque chose très concret qui veut préserver la paix. L'idée de l'unité européenne est née justement en réponse à des utopies dangereuses qui ont fait faillite au XX. siècle".
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Visite de Manuel Valls à Belgrade : petite histoire de l’amitié franco-serbe
A l’occasion de la visite de Manuel Valls en Serbie, jeudi et vendredi, Jean-Christophe Buisson rappelle les liens qui unissent depuis des siècles les peuples français et serbe.
Rédacteur en chef Culture et art de vivre du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson est l’auteur de plusieurs livres sur la Serbie : Mihailović, Histoire de Belgrade, Le Goût de Belgrade. Dernier livre paru : Les grands duels qui ont fait la France (direction, avec Alexis Brézet, Perrin/Le Figaro Magazine)
« Aimons la France comme elle nous a aimés ».
Vendredi matin, au terme de sa visite officielle de deux jours en Serbie, Manuel Valls s’inclinera devant le Monument baptisé Reconnaissance à la France, installé à l’entrée du parc du Kalemegdan, au cœur de la vieille ville de Belgrade. Œuvre du sculpteur croate Ivan Meštrović, cette sculpture monumentale fut inaugurée en 1931 pour que jamais les habitants de la Ville Blanche, comme ceux de tout le Royaume de Yougoslavie, qui avait succédé en 1929 au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes né au lendemain des traités de paix, n’oublient leur dette à l’égard du pays qui, treize ans plus tôt les avait libérés de l’occupation germanique et bulgare. La veille, c’est-à-dire ce jeudi soir, à l’heure où François Hollande tentera de convaincre les Français des vertus de sa présidence, le Premier ministre aura assisté à une réception, à quelques mètres de là, rue de Paris, à la Résidence de l’ambassadeur de France en Serbie : un majestueux bâtiment art déco conçu - comme un symbole - par un architecte français et un architecte serbe, surmonté de trois statues symbolisant la liberté, l’égalité et la fraternité. Sans doute Manuel Valls repartira-t-il agréablement surpris de ce pays dénoncé pendant de longues années - et encore parfois aujourd’hui - comme l’antre balkanique du Diable, le repaire de néofascistes homophobes, de hooligans racistes, de criminels de guerre mafieux et de jeunes filles en fleur aux mœurs légères et intéressées. Il est vrai que dans son propre camp, massivement marabouté par Bernard-Henri Lévy, hormis François Mitterrand, Jean-Pierre Chevènement, Roland Dumas et Hubert Védrine, il n’y aura guère eu de responsable politique pour dépasser ces clichés réducteurs depuis 1991 et le début des guerres yougoslaves. Et pourtant.
Sans doute Manuel Valls n’aura-t-il pas le temps de retenir tout ce que ses hôtes lui auront répété pendant deux jours sur la longue fraternité unissant depuis sept siècles au moins les peuples français et serbe. Peut-être quelques mots, quelques dates, quelques noms... Ceux-ci, par exemple :
Pierre l’Ermite, prédicateur amiénois qui traversa les villes alors byzantines de Belgrade et Niš, en 1096, à la tête de Croisés en route pour Jérusalem.
La bataille de Kosovo, qui, le 28 juin 1389, opposa chevaliers chrétiens et troupes ottomanes. Sur la foi de la chronique de Philippe de Maizières, le roi de France Charles V crut qu’elle marquait une grande victoire contre les Turcs et fit célébrer un Te Deum à Notre-Dame de Paris en sa présence.
Le Prince Eugène de Savoie, autre héros des guerres anti-ottomanes qui, administrant Belgrade pour le compte des Autrichiens entre 1718 et 1739, s’appliqua à introduire localement des éléments de civilisation française, depuis l’aménagement urbain jusqu’aux petits pains en passant par la création de la première pharmacie de la capitale serbe. [....]
La suite sur Le Figarovox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Visite-de-Manuel-Valls-a-Belgrade
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Sarkozy : "Honte à ceux qui abandonnent la langue française"
Sarkozy a dit lors de son meeting vendredi soir à Paris "Honte à ceux qui abandonnent la langue française". Donc honte à Sarkozy :
En janvier 2008, les parlementaires français votent le renoncement à l’exigence de traduction comme il est clairement énoncé à l’article premier du Protocole de Londres et ce, contre l’avis de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
En janvier 2009 la France renonce au français comme langue de travail au sein de l’ agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), elle pousse les 27 autres pays de la Francophonie à faire de l’anglais la seule et unique langue de travail et renforce l’hégémonie linguistique à l’encontre des intérêts de tous les francophones. L’Organisation Internationale de la Francophonie tente maintenant de faire modifier le régime linguistique vers le multilinguisme.
En juin 2009, le Conseil Economique, Social et environnemental (le tristement connu CESE) écrit dans un rapport »que « le recours à l’anglais comme code commun se généralise, sans que cela soit nécessairement une menace pour la diversité des langues. C'est une facilité dont certains Français hésitent encore à se servir, alors que, pour d’autres, c’est la solution miracle ».
En juin 2010, l’arrêté ministériel instituant l’anglais comme seule et unique langue obligatoire pour l’épreuve orale du concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature est confirmé par le Conseil d’Etat.
En janvier 2012, l’Agence française de développement (AFD), établissement public agissant pour le compte de l’Etat, émet un appel à projets pour une conférence le 14 juin à Paris. Elle exige de la part des soumissionnaires français des réponses exclusivement en anglais.
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Enorme scandale en Belgique : Les Anonymous publient une liste de personnalités impliquées dans le réseau de l'affaire Dutroux
Le député Laurent Louis a relayé un mail que le collectif anonymous a adressé à l'ensemble des parlementaires de Belgique. Il contient la liste de tous les politiciens, hommes d'affaires et magistrats impliqués de prés ou de loin dans le réseau pédophile et criminel de l'affaire Dutroux, même des membres de la famille royale y sont explicitement mentionnés.
Bien entendu, Laurent Louis s'est fait traité de fou, on parle de lever son immunité parlementaire et de le poursuivre en justice ,ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait qu'en Belgique l'activiste Marcel Vervloesem a été jeté en prison pour avoir exposé le réseau pédophile belge. Cette affaire illustre parfaitement comment une élite corrompue jusqu'à la moelle parvient à se maintenir au pouvoir en profitant de la faiblesse de la population. Sans sursaut populaire, toute initiative individuelle est vouée à l'échec.
La liste complète sur le blog de Laurent Louis : http://www.laurent-louis.be/blog/?p=843
A monsieur Flahaut, Président de la Chambre
A messieurs les Députés de la Chambre
Aux membres du Sénat
A tous les honnêtes hommes responsables d'un pays qui se veut un État de Droit, devenu dictature.
Tous les citoyens belges souhaitent porter à votre connaissance les faits suivants, relevés dans les 1235 pages du Dossier Bis Dutroux, récupérés dans divers médias, journaux, livres et informations télévisées. Les faits énumérés sont simplement notés, les magistrats, la sureté de l’État ont les preuves mais les occultent et ce, depuis 1996.
Nous accusons ces personnages, qui de pédocriminalité, qui de faux, usage de faux, vols, qui de délits d'initié, tous faits passibles de condamnations. Nous refusons que des hommes responsables d'un État se cachent derrière leur immunité pour perpétrer des fautes lourdes de conséquences puisqu'elles font vaciller le pays le menant au bord de la ruine, appauvrissant les citoyens au moyen de décisions gouvernementales honteuses et anti sociales, volant nos enfants pour satisfaire des besoins sexuels, de chantages et de commerces.
Depuis l'affaire Dutroux nous voyons s'amplifier la criminalité, cela suffit !
Cette liste, par ses dénonciations de faits, n'est que la partie visible de l'iceberg de la pédocriminalité de notre pays, noblesse, clergé, magistrature et politique sont largement impliqués.
Nous demandons la réouverture du Dossier Bis Dutroux, la démission de toutes les personnes y incriminées ainsi que les membres de leur famille, estimant à juste titre qu'ils ne sont pas dignes de se trouver, ni en politique, ni à la Justice, ni aux postes d'administration d'institutions publiques.
Le système criminel actuel est composé de pédocriminels, de personnages à hautes fonctions mais menacés, sinon grassement payés et/ou manipulés.
Nous demandons qu'une Commission spéciale soit instaurée afin de combattre les réseaux pédophiles de terrain préférablement aux réseaux du net, tant est qu'il semble évident qu'un seul réseau au niveau de l’État existe, doté de nombreuses ramifications et dont les membres (entre autres de la Communauté Française) sont connus de quelques initiés.
Nous demandons un contrôle particulièrement sévère de toutes les Institutions pour enfants dont certaines sont le creuset de pratiques pédophiles ainsi que des associations subsidiées de la protection de l'enfance qui servent d'informateurs.
Nous dénonçons ici les membres du conseil d'administration et membre d'honneur de l'Institut Irsa, école de sourds-muets-aveugles, chaussée de Waterloo, lesquels sont les responsables du réseau pédocriminel belge. Ainsi que la direction et quelques membres du personnels de l'internat, nécessairement impliqués.
Nous exigeons la liberté immédiate et sans condition de Marcel Vervloesem, prisonnier politique, privé de liberté alors qu'il dénonçait les réseaux pédocriminels bien avant l'affaire Dutroux.
Nous demandons aux membres du Parlement de régler ces problèmes en urgence, toutes affaires cessantes. Étant bien évident que toutes les mesures sont prises pour une diffusion générale aux citoyens, un appel au référendum.
Ne nous sous-estimez pas, nous sommes légions.
Anonymous
Pour voir la liste sur le site, cliquez ici
http://www.oragesdacier.info/
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Charles Gave - "70% des banques européennes sont en état de quasi-faillite"
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Jacques Hogard : « L’Europe est morte à Pristina » : Chronique du Kosovo
Jacques Hogard n’est pas de ceux que l’on peut taxer de complotisme. Même les plus hardis des endoctrinés n’oseraient s’aventurer sur ce terrain, et pour cause. Le colonel Jacques Hogard est non seulement un témoin direct de beaucoup des évènements de la fin du siècle dernier mais, bien plus, il en a été un des acteurs sur le terrain.
La machine à propagande, dans son vaste programme de désinformation dont nous savons qu’il n’existe aucune limite, l’a atteint de plein fouet, attentant à son honneur et celui de ses camarades, notamment concernant les évènements du Rwanda au sujet desquels il a écrit un livre, « Les larmes de l’honneur ». C’est que Jacques Hogard garde un regard lucide sur les actions dans lesquelles il est impliqué et, surtout, il écrit, et il s’exprime. Ceci explique peut-être cela. Il récidive avec un nouveau livre intitulé « L’Europe est morte à Pristina » où il relate les évènements de la guerre du Kosovo en 1999, tels qu’il les a vécus comme commandant d’un groupe interarmées de forces spéciales françaises.
Pour qui veut voir, Jacques Hogard ne fait que confirmer, en tant que témoin et acteur, une réalité qui, peu à peu, est en train de sortir de l’enfumage savamment entretenu par les médias internationaux, y compris les médias français travaillant activement et sciemment contre leur pays. Cette réalité se manifeste aujourd’hui à travers toute l’Europe (et ailleurs) à travers des évènements que l’on croit conjoncturels, mais qui entrent dans un cadre bien plus large.
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UE : c’est non une question d’union, mais une question d’identité
Citation de Chesterton trouvée sur le blog des amis de Chesterton, avec cette question en titre :
"Un regard sur l’Europe… actuelle ?
"Il peut arriver qu’il soit aussi facile de réunir dix nations en un empire que de changer dix shillings en un demi-souverain. Mais cela peut être aussi insensé que de changer dix terriers en un dogue. En tout cas, c’est non une question d’union ou d’absence d’union, mais une question d’identité ou de manque d’identité."
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Ukraine: massacre du Maidan, première étude exhaustive
Réalisée par un universitaire canadien, et présentée ici.
Extrait de l'introduction.
Nous vous proposons une longue enquête réalisée par Ivan Katchanovski, un chercheur universitaire canadien, qui analyse en détail le massacre de Maïdan du 20 février 2014, à partir de différents éléments d’information disponibles : vidéos des médias, données balistiques tirées de Google Earth, types de munitions et impacts de balles, communications radio des services de sécurité ukrainiens, témoignages sur les mouvements des tireurs embusqués, positions occupées par l’opposition, tirs déclenchés contre des journalistes. Cette enquête a été présentée le 1eroctobre au Séminaire des études ukrainiennes de l’université d’Ottawa, au Canada. En l’absence d’un véritable rapport officiel, elle constitue un document historique unique, dont l’historiographie est constituée de tous ces médias qui enregistraient en continu l’Euro Maïdan.
En synchronisant les différents éléments d’information disponibles, l’auteur révèle… un massacre organisé :
- les victimes sont autant des policiers que des manifestants ;
- les forces de l’ordre ont tiré et donc tué des manifestants (cette enquête indépendante le souligne), mais la majorité des tirs meurtriers provenaient de tireurs du Secteur droit qui ont méticuleusement visé et abattu non seulement des policiers, mais aussi beaucoup de manifestants désarmés ;
- les tireurs n’ont jamais été inquiétés, ni recherchés par les responsables pro-Maïdan ;
- Les responsables pro-Maïdan étaient parfaitement informés de la présence de nombreux tueurs dans leurs rangs, comme en attestent leurs déclarations et leurs prises de paroles.
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