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Europe et Union européenne - Page 863

  • La charia a très officiellement cours en Grèce

    Lu sur Médias-presse-info :

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    "Grèce – En Thrace occidentale où vivent près de 100 000 musulmans,  la charia est officiellement d’application. Nous sommes bien ici dans un pays membre de l’Union européenne. Et pourtant, des citoyens grecs musulmans font ici appel aux muftis et à la loi islamique pour régler leurs affaires familiales et personnelles. Une possibilité permise par la loi du 5 janvier 1914 qui porte sur «  la législation applicable dans les territoires cédés et leur organisation judiciaire  ».

    Or, grâce au laisser-aller administratif, les muftis ont étendu leur pouvoir à d’autres domaines et à d’autres personnes, y compris non grecques et/ou non musulmanes, et a débordé le cadre géographique de la Thrace occidentale. Les tribunaux religieux islamiques ont étendu leur juridiction sans que la loi grecque ne s’y oppose. La cour de cassation (areios pagos) considère que le mufti est le «  juge légitime  » des citoyens grecs musulmans où qu’ils résident, en Thrace occidentale naturellement, mais aussi partout ailleurs sur le territoire grec et même plus curieusement, hors de Grèce.
     
    Les tribunaux religieux islamiques se sont donc emparés des litiges de droit familial quand bien même l’un des conjoints n’était pas grec mais égyptien, australien, allemand, moldave, palestinien. Dans chacun de ces cas, l’État grec n’a pas fait respecter la loi même s’il a demandé à l’administration de ne pas retranscrire sur les registres de l’état civil les mariages entre étrangers et citoyens grecs musulmans. Plus inquiétant,  les tribunaux islamiques de Xanthi et de Didimoticho ont étendu leur juridiction aux litiges dans lesquels l’un des conjoints n’était pas musulman mais chrétien orthodoxe, sans que l’Etat grec ne s’en préoccupe. Il faut également noter que l’Etat grec laisse aux tribunaux islamiques le soin d’autoriser ou non le mariage de citoyennes grecques musulmanes mineures. De même, conformément à la charia, l’Etat grec tolérait jusqu’à très récemment la polygamie pour les citoyens grecs musulmans, malgré la règle constitutionnelle de la protection de la famille monogamique."
    Athènes-musulmans-prière-300x201
    Des musulmans en prière dans les rues d'Athènes

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « C’est fini » : vie et mort d’une ferme

    Voici la chronique touchante d’un blogueur de Rue89 sur la vie d’une exploitation agricole. C’est affligeant de voir à quel point les paysans sont dépendants des divers subventions. L’agriculture contemporaine française est incapable de s’auto-suffire.

    Ce n’est pas un souvenir gai.

    Le voisin est déjà dans la caravane de mon ami quand on y rentre. Une vieille caravane percluse de bord de champ. Il est tôt. C’est juillet. Il fait chaud. On ne s’attendait pas à le voir là. Mais on sait pourquoi il y est. On a deviné la nouvelle.

    Il se planque. Silencieux.
    Pas un mot. Puis : « C’est fini »

    Personne ne dit rien. Ses yeux marnent dans l’ombre de sa casquette rase. Sa tête est basse. Son souffle est court. Il se retient.

    Mon ami prépare trois cafés. Solubles. On se serre autour de la table unique. Trois tasses fument. Trois bouches se taisent. Trois regards évitent de se croiser. Par la fenêtre : la brume se dissipe. C’est les foins. On entend la batteuse avaler le retard de cette année de pluie. Les vaches pleurent leurs veaux. L’automne est loin devant.

    Ça dure un temps. Pas un mot. Pas même une banalité. Rien.

    Puis un soupir.

    Puis : « C’est fini… » A mi-voix. Cavalcade.

    Et puis rien d’autre. Juste une bruyante gorgée de café refroidi. Et mon ami qui secoue la tête en faisant mine de regarder par la fenêtre. « Et ben… »

    Parfois, j’aimerais qu’ils explosent, les paysans. Qu’ils se mettent à crier. A pleurer. A se rouler par terre. A lancer des imprécations. Des cris de rage.

    Lire la suite sur Rue89…

    http://www.contre-info.com/

  • PETIT LEXIQUE DU PARTISAN EUROPÉEN

    AVANT-PROPOS

    Le combat des idées et la construction d'un corpus doctrinal efficace, ainsi que son utilisation optimale, passent par une claire définition et une bonne connaissance d'un certain nombre de mots-clés ; ces derniers doivent se différencier de ceux des idéologies adverses. Se réapproprier le réel, c'est d'abord le nommer et, de ce fait, imposer ses propres notions, ses propres définitions.

    L'ambition de ce court lexique est de proposer une définition claire de nos concepts les plus fréquents et les plus importants et, par là même, d'offrir un aperçu global de notre vue du monde. (...)

    Rédigée de manière didactique, chaque notice se compose de 3 parties. En premier lieu, la définition proprement dite, volontairement courte, qu'il convient de bien posséder. Deuxièmement, le "commentaire", c'est-à-dire le condensé de notre discours sur l'idée à laquelle renvoit le mot défini. Enfin la plupart des notices sont pourvues d'une bibliographie qui permettra à chacun de diversifier et d'approfondir ses lectures sur les sujets concernés.

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    Index des notices :

    • A : Américanisme / Aristocratie / Autarcie
    • B : Bien-être / Biologie / Bourgeoisisme
    • C : Christianisme / Civilisation occidentale / Communauté / Conception-du-monde
    • D : Démocratie / Désinstallation
    • E : Économisme / Égalitarisme / Élite / Empire / Enracinement / Ethnopluralisme / Éthologie / Europe / Évolution
    • F : Fonction
    • G : Géopolitique
    • H : Homme
    • I : Idéologie(s) occidentale(s) / Individualisme
    • J : Judéo-christianisme
    • L : Libéralisme / Liberté
    • M : Modernité / Monothéisme / Mythe
    • N : Nation / Nature / Nihilisme / Nominalisme
    • O : Organique
    • P : Paganisme / Peuple / Politique / Polythéisme
    • R : Racisme / Raison / Réductionnisme / Région / Religion
    • S : Sacré / Sélection / Sens / Société marchande / Souveraineté
    • T : Totalitarisme / Tradition / Tragique / Travail / Tripartition
    • U : Universalisme
    • V : Valeurs / Volonté de puissance
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    ◘ 1 - AMÉRICANISME

    Forme dominante de la déculturation occidentale véhiculée par son foyer principal, la société-nation des États-Unis.

    L'américanisme constitue ce qu'il y a de plus occidental dans la culture de masse de la civilisation occidentale, du fait de la position centrale des États-Unis en tant que modèle de la société marchande, en tant que représentants privilégiés de l'égalitarisme, du biblisme, et enfin en tant que puissance d'exportation de mœurs que l'on doit qualifier de néo-primitives.

    L'américanisme n'est donc nullement la modernité entendue comme futurisme. Parmi ses nombreux éléments constitutifs, retenons : la domination linguistique anglo-américaine, la diffusion homogénéisante de formes artistiques, vestimentaires, musicales, alimentaires, etc., de provenance et surtout de “style” américains (américanomorphe autant qu'”américains”) ; l'alignement des modes d'enseignement, des techniques de presse, de gestion, de communication, comme de l'imaginaire et des mythes sociaux sur la société américaine. La progression de l'américanisme se fait, notamment, par un système où entrent les modes culturelles et la consommation de produits, ou l'adoption de mœurs liées à ces modes (”complexe économico-culturel”). La critique de l'américanisation des cultures, américanisation qui entraîne pour les peuples la perte de leur indépendance économique et politique, est un vecteur idéologique particulièrement fructueux — un des thèmes sur lesquels peuvent se retrouver une nouvelle droite et une nouvelle gauche . 

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    • L'empire américain, C. Julien, Grasset, 1968
    • Le modèle défiguré, l'Amérique de Tocqueville à Carter, T. Molnar, PUF, 1978 
    • « Il était une fois en Amérique », R. de Herte et HJ Nigra, in : Nouvelle École n°27/28, 1975
    • « L'ennemi américain : un tour d'horizon », M. Walker ; « Le destin californien des États-Unis », R. Steuckers, in : Orientationsn°6, 1985
    • L'America di fronte all'Europa, P. Gerbore, G. Volpe Ed., 1981. Bref survol des relations euro-américaines depuis 1776. L'A. insiste tout particulièrement sur la "bonne affaire" qu'ont réalisé les milieux financiers américains en envoyant les GI's en Europe.
    • Amerika ist allem Schuld : Die Amerikanisierung der Alten Welt, G. Herm, W. Heyne Vg, Munich, 1980. Depuis plus de 100 ans, l'américanisation du monde est en marche. Herm nous en décrit toutes les étapes. Un bon livre documentaire auquel manque, hélas, une conclusion politique claire.

    ◘ 2 - ARISTOCRATIE 

    Gouvernement du peuple par ses meilleurs éléments, ou bien catégorie du peuple, qui ne se confond pas avec une classe économique, qui manifeste au plus haut degré les qualités éthiques, spirituelles, anthropologiques, psychologiques et intellectuelles propres à ce peuple, l'aristocratie est de ce fait “l'essence du peuple”.

    Toute société possède une élite. Mais l'élite ne désigne que ceux qui sont en position dominante de fait, sans faire référence à des valeurs — ou en faisant référence à des valeurs qui sont pour nous négatives. Ainsi aujourd'hui, les critères de sélection des élites sont déterminés par les valeurs du bourgeoisisme — intérêt, position économique, pouvoir financier, capacités démagogiques — ou de la technocratie, savoir purement technique, manipulation des appareils institutionnels. À l'inverse, les valeurs aristocratiques, qui intègrent par ailleurs le savoir technique et les hiérarchies économiques, insistent d'abord sur le caractère, l'exemplarité, le commandement compris comme service. L'aristocratie n'est pas une “noblesse” en forme de caste : elle est partie intégrante de la communauté populaire qu'elle anime et inspire, ses obligations sont la mesure de ses privilèges. La civilisation égalitaire n'a pas tué les aristocraties : elles sont virtuelles, puisqu'un peuple, biologiquement, en génère toujours. Il nous appartient de créer les conditions de réalisation de ce potentiel. Notre communauté doit constituer, par elle-même, le premier embryon d'une future aristocratie populaire. D'où les grandes exigences que nousdevons nousimposer à nous-mêmes. Il faut savoir que le risque majeur qui guette toute aristocratie est de générer en caste nobiliaire. Cela s'est souvent produit au cours de l'histoire (exemples de la République romaine ou de l'Ancien Régime finissant, en Europe).

    ◘ 3 - AUTARCIE

    Régime économique dans lequel les échanges d'un espace économique avec l'extérieur sont limités, surtout à l'importation, de manière à lui conférer une indépendance politique et à protéger le développement des industries intérieures.

    Savamment régulée, l'autarcie a été pratiquée par toutes les puissances industrielles naissantes, surtout sous la forme d'autarcie sectorielle, nécessaire à promouvoir le lancement d'un “secteur” industriel précis. Aujourd'hui, devant le complet échec du libre-échangisme économique et du système monétaire international, de plus en plus d'économistes, auxquels nous nous rallions, préconisent la construction de régions économiques en développement autocentré, dit aussi “autarcie d'expansion” organisée pour de grands espaces homogènes politiquement et culturellement ; c'est une réponse à la déculturation et à la crise économique du système occidental. Certains sous-continents du Tiers-Monde, tout comme l'Europe de l'Ouest, pourraient adopter ce système, en outre de plus en plus compatible avec l'état actuel des techniques énergétiques (énergies autoproduites) ; il a été par ailleurs démontré que seule la solution du développement autocentré pouvait combattre le sous-développement croissant du Tiers-Monde provoqué par le néo-colonialisme de l'économie de libre-échange. L'autarcie d'expansion est un outil privilégié dans la construction d'un équilibre de grands blocs géopolitiques.

    ◘ 4 - BIEN-ÊTRE

    Version laïcisée par les idéologies occidentales de l'idéal chrétien du bonheur entendu comme félicité passive, le bien-être est une des finalités centrales de la société marchande.

    Il repose sur la définition universaliste de besoins économiques et sociaux qui seraient propres à tous les humains. Quoique légitime comme fin seconde du politique, le “bien-être économique individuel” est devenu, dans une perspective réductionniste, la finalité centrale des États-providence contemporains, au détriment des dimensions historiques, politiques et culturelles de la vie des peuples. Il contribue à domestiquer ces derniers dans le consumérisme et à les transformer, conformément aux doctrines du progrès et du développement, en masse d'individus-consommateurs dont la seule aspiration légitime doit être la satisfaction de besoins matériels, définis a priori et posés comme des droits (des “droits de l'homme”). Il faut se demander sérieusement si le bien-être, par sa “mortelle tiédeur”, n'est pas le plus grand danger qui menace les peuples, en les incitant à démissionner de l'Histoire. Le bien-être c'est le “totalitarisme mou”.  

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    ◘ 5 - BIOLOGIE

    Ensemble des sciences de la vie et de ses mécanismes micro-cellulaires de transmission de l'information et d'évolution, la biologie est venue contredire beaucoup d'axiomes de la conception-du-monde égalitaire.

    La biologie a corroboré l'idée intuitive que les cosmogonies indo-européennes se faisaient de la vie (vitalisme tragique, infirmant dans chaque cas les conceptions issues du judéo-christianisme). La vie est conflictuelle, puisque la sélection, inter et intraspécifique y fonde le devenir des espèces comme la destinée des potentiels génétiques ; la vie est hiérarchisante, complexifiante, néguentropique à l'inverse de la convergence entropique — retour au chaos — qui caractérise la matière inanimée toujours en déperdition d'énergie : c'est une infirmation de la téléonomie judéo-chrétienne. La vie est évolutive selon un schéma non-linéaire, gaspilleuse ; ses phénomènes sont marqués par l'aléatoire, le schéma défi/réponse, la polarité hérédité/mutation qui correspond au couple tradition/innovation, c'est-à-dire conservation sélective d'informations/tentative risquée d'introduire de nouvelles informations. Bref, la vision d'une nature aléatoire, non-rationnelle, risquée, évolutive et d'un temps sphérique (sphère en expansion), et non pas linéaire-segmentaire, corrobore la conception traditionnelle indo-européenne du devenir.

    En outre, la biologie peut maintenant être associée à la sociologie et à l'histoire, comme aux sciences politiques et économiques, ce que refusent toujours les idéologies dominantes, très mécaniscistes : en effet, le développement des cultures comme le fonctionnement des sociétés ou le déroulement de l'histoire suivent des processus métabiologiques (cf. organique et culture). c'est pourquoi nous entendons intégrer la biologie, en adoptant une perception globalisante (holiste) du fait humain, dans l'analyse sociale et politique (biopolitique). Par ex., la société marchande peut, entre autres, être dénoncée comme une pathologie de la domestication biologique, et la civilisation occidentale comme une pathologie de l'homogénéisation biologique de l'humanité, ou encore la divergence culturelle peut être décrite comme un impératif biologique (un fait bio-culturel). Notre volonté d'inclure la dimension biologique dans notre analyse des phénomènes et notre vue-du-monde s'accompagne évidemment d'un clair refus de tout réductionnisme biologique.

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  • L’ONU suggère aux Pays-Bas d’abandonner la Saint-Nicolas… par antiracisme

    Le débat est houleux et les Néerlandais, très attachés à la fête de la Saint-Nicolas, ont protesté à l’annonce del’ouverture d’une enquête de l’ONU sur le « Zwarte Piet », connu en Français sous le nom de « Père Fouettard », personnage au visage traditionnellement peint en noir, affublé d’un costume médiéval et coiffé d’une perruque afro…

    L’évêque turque Saint Nicolas, fêté dans ce pays comme en Belgique, en Allemagne et dans l’est de la France est représenté avec une longue barbe blanche, sa mitre et son manteau rouge tandis que le  « Zwarte Piet » noir est considéré comme un blagueur inoffensif qui apporte de la gaieté à la fête. Mais ses détracteurs antiracistes le voient comme un symbole raciste et dénonce un retour à l’époque des colonies néerlandaises.

    Le débat, qui anime chaque année les Pays-Bas depuis les années 60 prend une nouvelle tournure depuis l’annonce de l’ouverture d’une enquête de l’ONU… La présidente du comité du Haut-Commissariat de l’ONU au droits de l’Homme en charge de l’enquête a suggéré mardi dernier d’abandonner la fête de Saint-Nicolas pour ne garder que la fête de Noël. « Qu’il y a t-il de mauvais à avoir un seul Père Noël, pourquoi devez-vous en avoir deux ? » , a-t-elle déclaré à la télévision néerlandaise, ajoutant de l’huile sur le feu de la colère néerlandaise et oubliant au passage que Noël n’est pas d’abord la fête commerciale du Père Noël…

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    http://www.contre-info.com/

  • Hollande sommé par Bruxelles de préciser un budget contesté par sa majorité

    Sommé par Bruxelles de donner des précisions sur son budget 2015, François Hollande a sèchement répondu vendredi à Bruxelles que la France avait « fait ce qu’elle avait à faire », en prévoyant 21 milliards d’euros d’économie contestées au sein de sa majorité

    M. Hollande a confirmé vendredi que la France avait bien reçu une lettre de la Commission lui demandant des précisions sur son projet de budget actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. Celui-ci prévoit un déficit à 4,3% du PIB en 2015, alors que Paris s’était engagé à le ramener sous la barre des 3%.

    Minimisant dans un premier temps ce courrier « banal », M. Hollande a ensuite espéré ne pas recevoir de nouvelle lettre, soulignant que la France avait « fait ce qu’elle avait à faire ». « On peut voir comment on peut mieux mobiliser certaines ressources, mieux calculer certaines dépenses, mais il n’y aura pas de modifications » sur les dépenses, a assuré M. Hollande, rappelant que la France entendait respecter ses « engagements européens mais avec le maximum de flexibilité ».

    Dans cette missive publiée par le site d’information Mediapart, le commissaire européen aux Affaires économiques, Jyrki Katainen, demande au ministre des Finances, Michel Sapin, « les raisons qui ont conduit la France à dévier » de ses objectifs budgétaires.

    Commentaire de M. Sapin : « Rien de neuf » dans cette lettre, « qui ne présente absolument aucun intérêt pour personne ».

    Le président Hollande a quant à lui réaffirmé sa priorité : renouer avec la croissance en Europe. « Rien ne nous fera dévier de cet objectif. Cela vaut pour l’interprétation de notre propre budget, qui respectera les règles avec un maximum de flexibilité, mais aussi pour l’objectif de croissance ».

    Depuis un an, la Commission dispose d’un droit de regard sur les projets de budgets nationaux et peut, le cas échéant, demander à un Etat de revoir sa copie, ce qui ne s’est encore jamais produit.[....

    La suite sur 20minutes.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Hollande-somme-par-Bruxelles-de

  • Vide du Politique/Politique du Vide/Révolution : Le retour du politique : du chaos à la révolution européenne.

    La société du vide que dépeignait Yves Barel, en 1984, est bien là. Elle est consécutive au triomphe de la consommation, à la prévalence de l’activité marchande et financière sur toutes les autres formes d’activités humaines. Corrélativement, elle a vidé le politique de sa substance. Cette mutation globale n’est ni un fait du hasard, ni une nécessité historique. Mais, elle est le résultat d’une stratégie de longue haleine inspirée par l’interprétation véhémente de la philosophie libérale (celle que redoutait et condamnait David Hume), et, plus précisément, par une extrapolation du « paradigme smithien » qui convient si bien au monde des affaires, lequel sait l’instrumentaliser avec le plus grand cynisme.

    En effet, il a été emprunté à Adam Smith deux idées qui fondent et légitiment l’argumentaire des hommes politiques occidentaux contemporains. Au-delà de leurs nuances partisanes, qu’elles soient de droite ou de gauche. La première, la plus connue, est que la généralisation de l’économie de marché et de l’échange, qui satisfait à la recherche du gain individuel, est la meilleure façon de développer « la richesse des nations ». La seconde est qu’il existe chez l’homme « un plaisir de sympathie réciproque » (in Théorie des sentiments moraux) tel que l’élévation du produit global, accouplée à l’expansion de la communication universelle, doit lui permettre de sortir de l’animosité latente de la sociabilité politique.

    Erreur

    L’homme mondialisé, sans appartenance identifiée, dépolitisé, sans préférences nationales ou culturelles, est ainsi devenu, en dépit de toutes les réalités qui en contredisent l’existence, l’icône de la pensée occidentale moderne. Au point que l’on voudrait enlever aux Européens leur droit à conserver leurs différences, et interdire qu’ils s’opposent, dès lors et à ce titre, au fait d’être remplacés sur leurs propres terres par des populations venues d’ailleurs.
    L’éviction du politique en Occident
    La fin du politique a été stratégiquement réfléchie au lendemain de la Grande guerre, dont il faut dire, mais la seconde guerre mondiale aussi, combien elle a illustré les effets néfastes et catastrophiques de la part d’irrationnel qui peut habiter l’animal politique qu’est l’homme. Plutôt que dans l’internationalisme du président américain Wilson, c’est dans la conception d’un monde unifié (One World) qui occupe l’esprit de Franklin D. Roosevelt, laquelle lui est inspirée par son conseiller le géographe américain Isahïa Bowman, qu’il faut situer cette réflexion. Ce dernier cultivait l’idée d’un fédéralisme mondial, réalisable le jour où les Etats-Unis parviendraient à débarrasser le monde de ce qu’il jugeait être « la force la plus rétrograde du Vingtième siècle », à savoir l’Etat-nation. Dans les faits, il aura fallu attendre la fin de la Guerre froide, et que les Etats-Unis aient vaincu le communisme après avoir écrasé le nazisme, pour que l’économicisation des sociétés et des relations internationales devienne effective.

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  • Calais : des centaines de migrants ont pris d’assaut la zone portuaire

    La tension s’est encore aggravée lundi et mardi avec une série de heurts avec la police et la mort d’une jeune Éthiopienne.

    Lundi et mardi, une série d’affrontements ont opposé les migrants entre eux et aux forces de l’ordre. Crédits photo : Jean Pierre Brunet/PHOTOPQR/VOIX DU NORD

    Calais semble au bord de l’explosion. La mèche allumée depuis des mois avec l’afflux exponentiel des clandestins dans la ville (1.500 selon les autorités préfectorales, 3.000 selon la police) semble aujourd’hui enflammer ce qui est devenu une véritable poudrière. Lundi et mardi, une série d’affrontements opposant les migrants entre eux et aux forces de l’ordre, et la mort d’une adolescente de 16 ans, ont encore fait monter la pression.

    Lundi après-midi, vers 15 heures, la ville portuaire a vécu une énième intrusion massive de migrants qui ont pris d’assaut les camions pour tenter de rejoindre « l’eldorado anglais ». Trois cents à quatre cents clandestins se sont rués sur une file de poids-lourds s’étirant sur deux kilomètres, selon le même modus operandi qui, depuis l’été dernier, consiste à profiter des ralentissements de camions sur la rocade desservant la zone portuaire pour sauter à leur bord.

    Dépassés par les événements, les 180 CRS, déjà dépêchés en renfort dans le Calaisis ces dernières semaines, ont dû appeler à l’aide les forces de la Police aux frontières, du commissariat de Calais mais aussi de Boulogne-sur-Mer, soit entre « 60 et 70 hommes » supplémentaires, témoignait mardi un policier. L’utilisation de gaz lacrymogènes a été nécessaire pour disperser ces réfugiés venus d’Afrique de l’Est mais aussi de Syrie, d’Afghanistan ou encore d’Irak. Les forces de sécurité n’y avaient eu recours qu’une seule fois jusque-là, en septembre, lors d’une intrusion dans le port où les migrants avaient tenté d’arracher les hautes clôtures barbelées. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Calais-des-centaines-de-migrants

  • Les djihadistes turcs en Syrie et en Irak peuvent venir en Europe sans visas

    De Joachim Véliocas, "l'Observatoire de l'islamisation" :

    "La porte de l'Europe sans visa va désormais être ouverte", se félicita le président islamiste de la Turquie Recep Erdogan après la signature d'un accord avec la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström, permettant aux ressortissants turcs de venir dans l'espace Schengen sans visas de tourisme . L'accord bilatéral est effectif depuis le 1er janvier 2014.

    Alors que la moitié des effectifs du Front Al Nosra en Syrie est composé de turcs, qui garnissent largement les rangs des autres groupes armés djihadistes tels que l'Etat islamique ou le Front Islamique, cette libre circulation est inquiétante. La Turquie laissant à dessein ses frontières ouvertes pour le passage des djihadistes combattant Damas, l'ennemie jurée, il est mécaniquement très simple pour les combattants turcs de prendre ensuite un billet d'avion depuis la Turquie pour rejoindre n'importe quelle ville européenne.

    La France n'a aucun moyen de refuser cet accord étant donné qu'elle a ratifié en 1998 (Traité d'Amsterdam) et 2007 (Traité de Lisbonne) le transfert de sa politique migratoire à l'UE. Une coproduction UMP/PS permettant à ce pays où 40% de la population "a une opinion négative des Chrétiens" (sondage Université de Sanbancu) de coloniser une Europe devenue la folle du village mondial.

    J'ai personnellement interrogé Claude Guéant lors du diner débat de La Droite Libre le 7 octobre dernier sur la fin des visas pour les Turcs, qui on s'en doute ne viennent pas tous visiter Versailles. L'ancien secrétaire général de l'Elysée m'a répondu en approuvant cette libre circulation arguant du fait que les Français partant en vacances en Turquie n'avaient non plus plus besoins de visas. Claude Guéant qui a défendu le super état européen et le Traité de Lisbonne durant la soirée, ne m'a pas surpris, même si sa volonté de changer la constitution, de dénoncer la convention européenne des droits de l'homme et de ne plus se coucher devant la CEDH concernant le droit d'asile (largement instrumentalisé à des fins de colonisation), avait permis d'espérer quelque chose de la droite républicaine."

    Marie Bethanie

  • Nigel Farage a déjà reconstitué son groupe

    Il n’aura fallu que quelques jours pour que Nigel Farage reconstitue son groupe ELDD (Europe des libertés et de la démocratie directe) au Parlement européen. Le fameux groupe « europhobe » dont la disparition était fêtée bruyamment par les médias la semaine dernière (ils sont beaucoup plus discrets aujourd’hui).

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    C’est un député polonais du KNP (parti d’« extrême droite », évidemment), Robert Iwaszkiewicz, qui a rejoint Nigel Farage, donnant de nouveau au groupe les 7 nationalités nécessaires.

    On peut se demander pourquoi un seul député KNP a rejoint le groupe de Farage, alors qu’ils sont trois. Selon la rumeur, il s’agirait d’un arrangement entre l’Ukip et le KNP afin de permettre également au KNP de constituer un groupe (avec le FN) : un des 24 députés britanniques de l’Ukip rejoindrait le nouveau groupe.

    Un porte-parole d’ELDD a démenti cette rumeur, affirmant qu’il n’y avait aucune contrepartie. Nigel Farage, quant à lui, a répondu au journaliste qui a réussi à le joindre : « Ça ne m’intéresse pas, mec, je suis dans le Yorkshire. »

    Mais selon le quotidien polonais Rzeczpospolita l’eurodéputé KNP Michal Marusik a dit : « Nous sommes en train de former notre propre groupe, donc si Farage veut garder le sien, alors il a assez de gens pour nous aider. » Et un porte-praole de KNP à Varsovie a déclaré à EUobserver : « Nous sommes ouverts à une coopération avec tous les mouvements eurosceptiques. »

    Je dois dire que ce serait un superbe pied de nez aux eurocrates s’il pouvait y avoir plusieurs groupes anti-UE avec dans chaque groupe des membres des mêmes partis politiques, ramassant double ou triple subvention et temps de parole…

    source: Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/nigel-farage-a-deja-reconstitue-son-groupe_119417.html#more-119417

  • Milan : le peuple italien dans la rue contre l’immigration clandestine

    « Assez d’immigration ! », « Nous ne voulons plus de centres d’accueil ! », « Pour chaque immigré sous-payé, c’est un italien au chômage ! », « Nous défendons la Nation, nous ne voulons plus d’immigration », tels étaient quelques-uns des slogans qui ont retenti samedi dans les rues de Milan à l’occasion de la grande manifestation nationale organisée par la Ligue du Nord pour dénoncer les ravages de l’immigration clandestine qui frappe l’Italie de plein fouet.

    Ce sont ainsi plus de 100.000 personnes, selon les médias italiens, qui ont défilé pour réclamer le contrôle des frontières nationales et exiger l’arrêt immédiat de l’opération de soutien aux clandestins « Mare Nostrum ».

    L’Italie, fortement éprouvée par la crise économique et les politiques ultra-libérales imposées par l’Union Européenne et les instances internationales, n’est plus capable de faire face au déferlement continu d’immigrés clandestins africains débarquant sur son sol, notamment via la tête de pont de Lampedusa. Face au « pathos » des médias et à la fausse charité des bien pensants, Matteo Salvini, le chef de la Lega (Ligue du Nord) en appelle au réalisme et à la responsabilité politique pour sauver ce qui peut encore l’être de la nation italienne.

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    Au sein de l’immense cortège, on notait la présence de près de 2.000 militants du mouvement Casapound Italia dont la participation à l’événement est le nouveau signe d’un rapprochement avec la Lega. Rapprochement qui fait la une de nombreux journaux transalpins et inquiète fortement l’establishement de la péninsule.

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