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Europe et Union européenne - Page 994

  • Merci à Jean Quatremer de nous prouver, une fois de plus, que l’ "Europe", ça n’existe pas !

    La Commission rappelle l’Allemagne à la solidarité

    Trop forte, l’Allemagne ? Au risque d’indisposer Berlin, la Commission européenne a osé hier déclencher un « examen approfondi » des déséquilibres de l’économie allemande, coupable d’une balance trop opulente de ses comptes courants - commerce extérieur, mais également flux de capitaux qui rentrent plus qu’ils ne sortent du pays.

    Cette procédure pour excédent excessif est du jamais vu à Bruxelles, qui n’épinglait jusqu’ici que des déficits. Marchant sur des œufs, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a expliqué qu’il s’agissait de « voir si l’Allemagne peut faire plus pour aider à rééquilibrer l’économie européenne ». Accusé de jouer trop perso, le bon élève de la zone euro a très mal accueilli la critique.

    Dès hier, Markus Ferber, député de la CSU (conservateurs bavarois), a dénoncé un « affront incroyable ». Outre-Rhin, le monde politique et les médias devraient être, aujourd’hui, à l’unisson : « il n’y a aucun déséquilibre en Allemagne qui nécessiterait une correction de notre politique économique », avait déjà rétorqué le ministère des Finances allemand, fin octobre, à la suite des critiques équivalentes du Trésor américain et du Fonds monétaire international (FMI). [...]

    La suite sur Coulisses de Bruxelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Merci-a-Jean-Quatremer-de-nous

  • Marche pour la vie en Espagne

    Malgré la pluie, les défenseurs de la vie et de l'enfant à naître sont venus en nombre dans les rues de Madrid pour réclamer l'abrogation de la loi légalisant l'avortement.

    Madrid :

    0

    Valladolid :

    V

    Michel Janva

  • Bulgarie : “Chers amis de Londres et de Paris, les réfugiés syriens sont à vous”

    Depuis cet été, la Bulgarie a vu arriver un nombre sans précédent de clandestins, essentiellement fuyant la guerre en Syrie. Leur présence provoque des craintes, parfois à la limite de la psychose, mais aussi un vif débat sur le rôle de l’Europe dans cette crise humanitaire.

    Par Rossen Petrov, 24 Tchassa.

    Il y a quelques semaines, les habitants de plusieurs localités pressenties par les autorités pour accueillir des réfugiés syriens [dans des casernes désaffectées, notamment à Telish, dans le nord, Harmanli, dans le sud, et Kazanlak, au centre du pays) ont violemment protesté, certains n'hésitant pas à bloquer les routes d'accès à leur ville.

    Cela a beaucoup fait jaser dans les médias : sont-ils si racistes, si nationalistes ?

    Débattons, nous aussi un peu.

    Nous, les Bulgares, sommes un peuple hospitalier. Nous n'avons jamais fait la guerre pour nous approprier les richesses d'autrui. En revanche, nous avons toujours bataillé pour conserver ce qui nous appartient. On nous serine sans arrêt que nous devrions nous comporter comme la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et la Belgique, et accueillir les immigrés illégaux. Que nous aussi, nous avons une dette morale envers ces pauvres gens

    Engagement moral

    Et puisque c'est l'Histoire qui guide les peuples et qu'elle est, somme toute, l'éternel indicateur de la morale, je voudrais souligner que ceux qui ont un engagement moral envers les peuples d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, sont justement ces pseudo-libéraux, ces europhiles gnangnan, qu'ils soient de gauche ou de droite, qui nous accusent aujourd'hui d'être xénophobes.

    Avez-vous déjà entendu parler d'un empire colonial bulgare ? Non, n'est-ce pas ? Parce qu'un tel empire n'a jamais existé. En revanche, la France, l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne ont bien dirigé de tels empires. Prenons ne serait-ce que la France : elle a régné sur près de la moitié de l'Afrique, jusqu'à Madagascar. Soit dit en passant, la Syrie et le Liban sont également d'anciennes colonies françaises.

    Ou encore l'Angleterre, un autre pays qui nous sermonne souvent sur la question des droits de l'homme. Sans parler de l'Inde, du Pakistan, de la Birmanie, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, Londres a régné sur toute l'Afrique de l'Est : l'Egypte, le Soudan, le Kenya, la Tanzanie... jusqu'à l'Afrique du Sud. Et comment Londres et Paris se sont-ils imposés dans tous ces pays ? La réponse est simple : par la force. Les navires accostent, les repris de justice descendent, plantent le drapeau français ou celui de l'Union Jack et disent : "A partir de maintenant, tout ça, c'est à nous."

    Ceux qui ne sont pas d'accord ont le choix entre la soumission, l'esclavage ou la mort. Toute tentative de rébellion a été violemment matée ; toute aspiration à la liberté a été étouffée dans l'œuf. Les pays soumis ont fait l'objet d'un "pillage économique systématique", ce n'est pas moi qui le dis, mais des historiens bien plus érudits : or, diamants, épices, minéraux rares... Comment croyez-vous qu'ont été bâties des villes comme Paris, Londres, Versailles, Bruxelles et Amsterdam. Grâce à ce pillage. On pourrait ajouter encore beaucoup de griefs à cette liste. Vous voulez que je vous rafraîchisse la mémoire sur les exactions des paras français en Algérie ou sur celles des mercenaires belges au Congo ?

    Valeurs européennes

    Nous, chers frères européens, nous n'avons pas une dette morale envers les pays que vous vous êtes employés à coloniser puis à piller. C'est à vous d'en prendre soin maintenant, et non pas de laisser leurs ressortissants se noyer dans la Méditerranée. Nous n'avons rien à nous reprocher, notre conscience est tranquille ; la vôtre, non. La première fois que nous avons vu des gens de couleur différente, c'est lorsque vous les avez envoyés combattre en Macédoine, qui faisait encore partie de la Bulgarie [pendant la Première Guerre mondiale, Sofia était alors alliée de l'Allemagne]. Il s’agissait du 175e régiment de tirailleurs sénégalais. Et savez-vous à qui ils ont eu affaire ? Et bien, au 23e de Kazanlak, justement.

    Après les avoir défaits et constitués prisonniers, les soldats de Kazanlak ont d’ailleurs traité les Sénégalais comme des frères. En clair, lorsque vous, vous vous êtes gavés de richesses et d’esclaves, nous faisions encore paître nos moutons dans les confins de l’Empire ottoman. Ainsi, lorsqu’on me parle aujourd’hui de valeurs européennes, je suis mille fois plus fier de Telish que de Versailles.

    courrierinternational.com

    http://fortune.fdesouche.com/333461-bulgarie-chers-amis-de-londres-et-de-paris-les-refugies-syriens-sont-a-vous

  • Matteo Salvini (eurodéputé Ligue du Nord) pour un groupe au Parlement Européen avec le FN

    PARIS (NOVOpress) – Le grand quotidien italien La Stampa a publié une interview de Matteo Salvini (photo), député italien au Parlement Européen pour la Ligue du Nord, dans laquelle il envisage de faire un groupe au Parlement Européen avec le Front National mais aussi avec les Autrichiens, les Hollandais, les Basques et les Flamands.

    A la question, est-ce que Marine Le Pen, le leader du FN pense aussi à vous pour faire un groupe, il répond Nous nous sommes déjà parlés. Mais aussi avec les Autrichiens et les Hollandais et avec tous les groupes hostiles à l’immigration et à l’euro. Il y a un terrain commun à cultiver absolument, de même qu’avec les Basques et les Flamands.”

    L’interviewer lui demande alors si c’est suffisant pour former un groupe. Pour Matteo Salvini : Pourquoi pas ? MLP est étatiste, ce n’est pas ma “sœur politique” mais il y a de nombreux points communs.”

    Le premier point est-il l’adieu à l’euro ? “Nous voulons la révision de tous les traités, de Maastricht à Schengen, et la redéfinition de l’euro qui favorise uniquement l’Allemagne.” indique le député.

    Le journaliste s’inquiète alors de savoir si la Lega ne risque pas un isolement ultérieur “en s’alliant avec le FN d’extrême-droite ? La Lega ne court-elle pas le risque de renforcer son image de parti de droite, radical et xénophobe ?”. La réponse est : “Cette Europe est une vraie dictature. Les médias ont déjà leurs préjugés contre nous : nous sommes dépeints comme xénophobes, racistes et populistes. Mais si en Autriche le parti fondé par Haider représente 22% des votes, pensons-nous sérieusement qu’ils sont tous racistes ?”

    Matteo Salvini conclut en répondant à une question sur Lampedusa : “Nous voulons qu’il y ait une nouvelle politique de défense face à de nouvelles entrées.”

    http://fr.novopress.info/145127/matteo-salvini-eurodepute-ligue-du-nord-pour-un-groupe-au-parlement-europeen-avec-le-fn/#more-145127

  • Zone euro : Croissance, qui s’en sort et qui sombre ?

    Globalement, dans la zone euro, il n’y a toujours pas de franche reprise économique . Sortie de la plus longue récession de son histoire au deuxième trimestre, la zone euro reste pénalisée par un taux de chômage record et une consommation timide.

     

    Résultat, de juillet à septembre, l’Euroland a affiché une maigre croissance de 0,1% par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés jeudi par Eurostat. Revue de détail pays par pays*.

     

    Les pays qui tirent leur épingle du jeu

     

    . Allemagne : +0,3%

     

    Comparée aux économies voisines, l’économie allemande a affiché des performances très honorables. Pourtant, ce rythme de 0,3% marque un vrai ralentissement après le 0,7% de croissance affiché au deuxième trimestre. L’activité a été essentiellement tirée par la demande intérieure et moins par le commerce extérieur.

    Une vraie rupture avec le passé qui répond, ironiquement, aux récentes critiques adressées à Berlin. La Commission vient en effet de lancer un examen approfondi des excédents commerciaux de l’Allemagne pour mesurer s’ils représentent un « déséquilibre » macroéconomique, qui pourrait nuire à la croissance de la zone euro.

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    . Autriche : +0,2%

     

    Après une croissance nulle au deuxième trimestre, l’Autriche a vu son produit intérieur brut progresser de 0,2%. Une performance résultant d’une légère amélioration de la demande intérieure et du commerce extérieur.

     

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    . Belgique : +0,3%

     

    La croissance de l’économie belge s’est renforcée au troisième trimestre après une hausse de 0,2% au trimestre précédent. Sur un an, le produit intérieur brut a augmenté de 0,4%, contre une hausse annuelle de 0,1% au deuxième trimestre.

     

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    . Estonie : +0,4%

     

    L’Estonie est sortie d’une courte récession au troisième trimestre avec une croissance de 0,4% de son produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent.

     

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    . Finlande : +0,4%

     

    Il s’agit du deuxième trimestre de croissance consécutif. Le PIB avait augmenté entre juin et août de 0,2%, après quatre trimestres de baisse. En 2012, le PIB finlandais avait baissé de 0,8%, et pour 2013 le gouvernement prévoit encore une contraction, de 0,5%.

     

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    . Portugal : +0,2%

     

    Le Portugal, sous assistance financière, a confirmé au troisième trimestre sa sortie de récession, en enregistrant une timide croissance de 0,2 %, mais la reprise est encore fragile et la crise loin d’être terminée. La croissance au troisième trimestre a en effet nettement ralenti par rapport à la hausse de 1,1% enregistrée au deuxième. Et le pronostic pour l’ensemble de l’année reste négatif, le gouvernement tablant sur une baisse de 1,8% du PIB, avant une reprise de 0,8% en 2014.

     

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    . Slovaquie : +0,2%

     

    Le Produit intérieur brut (PIB) de la Slovaquie a progressé de 0,2% au troisième trimestre 2013 comparé au trimestre précédent où il avait augmenté de 0,3%, en données corrigées de variations saisonnières. Ce léger ralentissement de la croissance en Slovaquie est dû à des performances moins élevées que prévu de ses partenaires clefs et à une baisse de consommation des ménages. L’économie de la Slovaquie repose largement sur la production automobile et électronique.

     

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    Les pays qui affichent une croissance nulle ou quasi nulle

     

    . Espagne : +0,1%

     

    L’Espagne a annoncé le mois dernier être sortie de récession au troisième trimestre, avec une croissance de 0,1% par rapport aux trois mois précédents, la première depuis début 2011. Pour autant, le chemin pour un retour solide de la croissance est encore long. En variation annuelle, l’économie espagnole affiche toujours une contraction de 1,2%. Le gouvernement espagnol prévoit une reprise de l’économie « lente et progressive ». D’après son gouvernement, la croissance du PIB ne sera que de 0,7 % en 2014.

     

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    . Pays-Bas : +0,1%

     

    L’économie néerlandaise est timidement sortie de la récession. Cette hausse de 0,1% du PIB par rapport au deuxième trimestre met fin à une série de quatre trimestres de contraction. En rythme annuel, néanmoins, le PIB a baissé de 0,6%, affecté à des degrés divers par un marché du travail difficile, une consommation hésitante et des investissements insuffisants.

     

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    Les pays dans le rouge

     

    . Chypre : -0,8%

     

    La forte récession se poursuit avec, en rythme annuel, un PIB en repli de 5,7% au troisième trimestre 2013. Il s’agit du huitième trimestre successif de recul pour l’économie de l’île en pleine tourmente. Chypre a passé la semaine dernière sa seconde évaluation par la troïka des bailleurs de fonds, en vue du versement de la deuxième tranche d’un prêt international de 10 milliards d’euros que l’île a dû solliciter auprès d’eux pour éviter la faillite et venir à la rescousse de son secteur banquier surdimensionné et sous capitalisé.

     

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    . France : -0,1%

     

    Mauvaise surprise … alors que l’on attendait une stabilisation de l’activité au troisième trimestre, selon les premières estimations de l’Insee, le PIB est revenu dans le rouge. Il aurait baissé de 0,1 % après avoir rebondi de 0,5 % au précédent selon les chiffres publiés ce jeudi.

     

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    . Italie : -0,1%

     

    L’Italie est demeurée en récession au 3è trimestre avec un neuvième trimestre consécutif de contraction de son PIB. Sur un an, le PIB est en recul de 1,9%. La variation acquise pour l’année est de -1,9%, précise Istat. « Le retour à la croissance sur une base trimestrielle devrait être renvoyé au dernier trimestre de l’année », estiment dans une note les économistes de la banque Intesa Sanpaolo, qui tablent sur une contraction de 1,8% du PIB en 2013, suivie d’un rebond de +0,5% en 2014.

     

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    (*) Les chiffres de croissance s’entendent d’un trimestre à l’autre. Les données sont provisoires, il s’agit d’une première estimation.

     

    NB : La zone euro comprend la Belgique, l’Allemagne, l’Estonie, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, Chypre, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande. Irlande, Luxembourg, Slovénie et Malte n’ont pas encore communiqué leurs données du troisième trimestre.

     

    Les Échos

    http://fortune.fdesouche.com/333321-zone-euro-croissance-qui-sen-sort-et-qui-sombre#more-333321

  • La désindustrialisation continue

    On achève bien le quaternaire…
    Qu’arrive-t-il quand on ne fait plus que compter ses sous, qu’on n’a pas de stratégie politique et qu’on raisonne avec des œillères idéologiques ? On s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme et là, le marasme c’est la désindustrialisation à coupes sévères du pays. Les réductions  dans le budget Défense inquiètent, par exemple,  fortement les industriels.
    Le ministre du Budget préparerait en effet des coupes nouvelles et brutales dans le budget de la défense que le président François Hollande s’était engagé pourtant à préserver. Bercy et le gouvernement le feraient, faute de vouloir toucher là où cela fait mal : la couverture maladie universelle, le RSA, le mille-feuille administratif, l’abaissement de la dépense publique trop importante, elle-même générée par l’absence de réforme des structures territoriales (suppression du département) ou de l’éducation nationale. « On parlerait d’annuler 600 millions d’euros de crédits supplémentaires sur le budget de la défense », a déclaré à l’AFP Marwan Lahoud, président du Gifas, qui regroupe les sociétés spécialisées du secteur de l’industrie aéronautique, spatiale et militaire, et qui est aussi le chef de la stratégie du groupe d’aéronautique et de défense EADS.
    Les nouvelles annulations vont porter cette fois-ci sur des dépenses d’équipement et l’impact de ces réductions en sera terrible dans la société civile. Pourquoi ? Une fois de plus, nos dirigeants oublient le quaternaire, ce concept économique de Gaston Bouthoul qui ne fut d’ailleurs nulle part enseigné alors qu’il était novateur en son temps car il stipulait et soulignait bien que la clef de voûte d’une économie moderne, d’une économie de puissance était son industrie militaire.
    Les grands groupes industriels seront touchés par les coupes brutales prévues mais ce n’est pas le pire. Le pire, c’est l’atteinte à la recherche développement et ce qui suivra, les deux tiers des annulations qui affecteront les laboratoires de recherche et les équipementiers avec qui les grands groupes sous-traitent la plupart du temps. Tout le tissu de la sous-traitance militaire, un savoir-faire et un dynamisme exceptionnel, par exemple dans la robotique ou les nanotechnologies va être attaqué. Or,  il représente à lui seul des milliers d’emplois mais surtout l’usine de l’avenir. L’industrie de la défense se prépare donc à accepter contrainte et forcée la réduction des crédits militaires dans son industrie, ce qui va entraîner des réductions et des étalements de programme dans les années à venir.
    En touchant aux programmes militaires industriels, le gouvernement poursuit la désindustrialisation accélérée du pays et accélère le processus de fuite des cerveaux. Que restera-t-il alors en France ?  On n’entend plus le verbe haut d’Arnaud Montebourg devenu le commissaire à la désindustrialisation. On nous dira qu’il n’y a pas d’autre politique possible mais oh que si !… Il faut réduire les dépenses sociales, les subventions aux associations, supprimer une grande partie des niches fiscales, s’attaquer au nombre d’élus, bref s’attaquer au parasitisme français mais surtout pas aux forces vives de l’industrie du futur.
    Michel Lhomme
    le 12/11/2013
    Source : Metamag.fr
    http://www.polemia.com/la-desindustrialisation-continue/

  • Balkans : l’Union européenne se comporte en prédateur de l’énergie

    Priorité à l’environnement et aux énergies renouvelables ? Avec le Commissaire européen Günther Oettinger, vous pouvez oublier ce genre de contes pour enfants… L’UE a retenu 35 projets énergétiques prioritaires dans les Balkans, très polluants, lourds de menaces pour l’environnement, qui ne répondent nullement aux besoins des populations locales, mais à ceux des marchés européens.

    Des ONG de toute la région ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes concernant la liste des 35 projets prioritaires dans le domaine de l’énergie. Ces projets ont été retenus par la Commission européenne de l’Énergie, réunie le 24 octobre dernier à Belgrade en Serbie.

    « La décision de soutenir des projets qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs de l’Union européenne sur l’environnent et le climat affectent grandement la crédibilité de l’UE comme acteur engagé dans la protection de l’environnement et la santé des personnes dans les Balkans occidentaux », déclarent ces ONG.

    Parmi les projets retenus, certains ont des conséquences environnementales et sociales directement négatives – qu’il s’agisse des centrales thermo-électriques au charbon ou des centrales hydro-électriques. Les ONG soulignent que ces projets sont peu compatible avec d’autres priorités définies par l’Union, comme la protection de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
    « Nous sommes profondément inquiets à propos de certains projets hydro-énergétiques en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, qui ont reçu le soutien de la Communauté énergétique européenne. Ces projets auront un grand impact social et environnemental, et ils ne répondent pas aux normales minimales de l’UE. Dans ces conditions, le WWF fera appel aux institutions européenne compétentes pour revoir la liste des projets et veiller à stopper ceux qui ne sont pas conforme avec les exigences légales de l’UE », a déclaré Angela Klauschen de l’antenne Méditerranée du Fonds mondial pour l’environnement (WWF).

    « Il est assez décevant de constater qu’une structure européenne accorde un soutien prioritaire à des projets qui sont en conflit direct avec les objectifs de l’UE, comme c’est le cas avec trois centrales thermiques à lignite (Kolubara B et Nicola Tesla B3 en Serbie, Kosova e Re au Kosovo). Ces centrales sont incompatibles avec les objectifs climatiques de long terme de l’UE et ils nuisent la santé des populations locales », ajoute Pippa Gallop du réseau CEE Bankwatch.

    Les projets retenus sur la liste des « Projets d’intérêt pour la Communauté de l’Énergie » seront prioritaires pour être financés dans les années à venir, principalement par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).

    Pourtant, il est clair que certains de ces projets ont plus pour objectif d’exporter de l’électricité que de satisfaire les besoins des habitants, alors que ces projets perpétuent la dépendance de notre région envers la lignite.

    « Le Commissaire européen à l’Énergie, Günther Hermann Oettinger, soutient des projets qui visent à capter les sources d’énergie des Balkans pour alimenter le marché de l’UE, tout en rendant les citoyens des Balkans toujours plus dépendants du charbon. Nous souhaitons sincèrement qu’il ne s’agisse pas là de la naissance d’une nouvelle stratégie énergétique de l’UE, qui consisterait à exploiter les sources locales des pays candidats pour satisfaire ses propres besoins en énergie renouvelable », s’indigne Garret Tankosic Kelly du réseau SEE Change.

    Les ONG font appel à l’UE et plus spécifiquement au Commissaire Oettinger pour confirmer que les questions environnementales et sanitaires sont toujours sérieusement prises en compte dans les décisions concernant le développement des infrastructures énergétiques dans la région.

    « La Communauté de l’Énergie a promis que les projets qui ne remplissent pas les normes de l’UE seront supprimés de la liste des priorités et nous considérons le Commissaire Oettinger et le Président Barroso comme responsables du respect de cette promesse », concluent les ONG.

    •  Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
      Parmi les projets retenus, l’un des plus sujets à caution est celui du parc éolien de Dajç-Velipojë en Albanie. Le ministère albanais de l’Environnement, des Forets et de l’Administration des Eaux refuse depuis longtemps de donner à ce projet le permis environnemental puisqu’il doit être mis en place dans une zone Ramsar [ l’interconnexion énergétique sous-marine entre l’Italie et le Monténégro, qui aura des effets visibles sur l’environnement et affectera définitivement certaines régions du pays. Avec la faillite, presque assurée, du Combinat d’aluminium de Podgorica (KAP), le plus gros consommateur d’énergie du pays, le Monténégro produit bien assez d’énergie pour sa propre consommation, aussi tous les nouveaux projets sont exclusivement orientés vers l’exportation. Les citoyens monténégrins retireront-ils le moindre bénéfice de ces investissements qui ont un coût très élevé ?
    •  Ces « horizons élevés » qui menacent la Neretva et le parc de Hutovo Blato
      La construction de nouvelles centrales hydro-électriques en Croatie et en Bosnie-Herzégovine s’inscrit dans le cadre d’un projet transfrontalier, assez complexe, nommé Upper Horizons, qui prévoit de concentrer les eaux provenant des bassins versants des rivières Neretva et Trebisnijica et de les pousser en direction de la côte, tout en évitant les zones actuellement drainée par le cours souterrain des rivières.Si ces projets se réalisent dans leur forme actuelle ils augmenteront la salinité du delta de la rivière Neretva et ils menaceront la production agricole de la région provoquant l’assèchement du parc naturel de Hutovo Blato, qui est une zone humide Ramsar et un habitat préservé pour les plus grands des oiseaux migrateurs des Balkans.
    •  Kolubara B, Serbie : encore plus d’émission de carbone
      La construction d’une nouvelle centrale à la lignite, d’une capacité 750 MW est prévue à Kolubara, dans l’ouest de la Serbie, permettant de poursuivre l’exploitation des mines de lignite de Kolubara. Un million de tonnes de Co2 supplémentaire sera émis chaque année, de sorte que les émissions totales annuelles du site de Kolubara dépasseront les huit millions de tonnes, soit le quart des émissions totales de la Serbie.
    [1] Convention internationale de 1971 sur la protection des zones humides. Voir le site ramsar.org.

    Le Courrier des Balkans

    http://fortune.fdesouche.com/333199-balkans-lunion-europeenne-se-comporte-en-predateur-de-lenergie#more-333199

  • [Vidéo] Aujourd’hui la Belgique, demain la France ?

    Pour l’instant en BELGIQUE...... Ne soyez pas jaloux, bientôt chez nous ! Municipales 2014 ?

      À VOUS DE JUGER !

    Visionnez la vidéo, diffusez-la... afin que votre entourage ne puisse pas dire qu’il ne savait pas...

     

    Après tout, le changement, c’est maintenant !

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Video-Aujourd-hui-la-Belgique

  • Aymeric Chauprade : tête de liste FN à Paris pour les européennes

     

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade, 44 ans, conduira la liste FN aux élections européennes en Ile-de-France. Il devient également le conseiller officiel pour les affaires étrangères de la présidente du FN. Capitaine de frégate de réserve de la marine nationale, il a été, de 1999 à 2009, professeur de géopolitique à l'École de guerre de Paris, avant d'en être exclu. Il explique au Point :

     

    "Pour l'instant, je suis l'un des nouveaux adhérents du Front national, un parmi tant d'autres. Je n'existe pas dans l'organigramme du parti et je ne serai candidat aux élections européennes qu'à la condition que Marine Le Pen le décide. Je vous laisse donc la responsabilité de cette information. [...]

    [M]a conviction s'est renforcée que, face à la désindustrialisation, à l'immigration incontrôlée, à l'incapacité à réformer, il n'y avait d'autre solution crédible que de restaurer la souveraineté et changer de projet européen. [...]

    [L]a civilisation française est menacée par le multiculturalisme. La réalité est que le modèle d'assimilation s'efface devant une logique de remplacement des Français, qu'ils soient d'ailleurs de souche ou assimilés, par des communautés étrangères. Les fractures à l'intérieur de la société française sont de plus en plus évidentes, malgré le déni de réalité des médias dominants, et elles peuvent conduire, du fait des courbes démographiques, à l'explosion violente de notre société. Donc, notre projet politique n'est pas seulement un projet de paix internationale, c'est un programme de paix intérieure. L'économie peut se "réparer", mais l'identité difficilement. [...]

    Votre livre vous a coûté, en 2009, votre chaire de géopolitique du Collège interarmées de défense pour un chapitre dédié aux attentats du 11 Septembre... Vous y exposez les différentes thèses, y compris les plus complotistes, sans jamais adhérer à la version officielle. Est-ce toujours le cas ?

    Je n'ai pas perdu la chaire que j'occupais depuis dix ans seulement à cause d'un livre. Cela a été le prétexte utilisé par les atlantistes du gouvernement de Sarkozy pour tenter de faire taire une voix gaullienne qui avait une certaine audience dans les milieux de défense. Quant au complotisme, ce sont ceux qui le traquent partout qui en font un usage quotidien. Nous vivons sous un régime qui, presque tous les jours, explique aux Français qu'ils seraient menacés par un complot d'extrême droite contre la République. [...]

    Ce qui menace la France, c'est la peur : la peur de nous-mêmes, de notre identité et de notre histoire, la peur du peuple dans le clergé médiatique de gauche comme dans certaines classes aisées de l'UMP où l'on rechigne à mêler son vote à celui de l'employé et de l'ouvrier Front national, la peur de l'avenir chez tous ceux qui nous expliquent sans cesse que l'on ne peut, ni ne doit, toucher à la mondialisation, à l'Europe, qu'il y a un sens de l'histoire inéluctable. Quant à la prétendue peur de l'étranger, elle n'a jamais existé de manière significative chez nous, sinon nous n'aurions pas accueilli plus de dix millions d'étrangers et mis généreusement à leur disposition un État-providence que des générations de Français ont bâti par leur travail.

    La peur peut aussi conduire au racisme. Comment considérez-vous les différentes déclarations de militants FN au sujet des étrangers ou encore de Christiane Taubira ?

    Deux ou trois incidents, quand il ne s'agit pas tout simplement de grossières manipulations, sur plus de 800 candidats, cela fait moins de 0,4 %. C'est très étonnant de voir la presse à plein temps sur une telle poussière statistique. Cela révèle d'ailleurs davantage la réalité d'un acharnement médiatique contre le Front national que celle d'un prétendu racisme. [...]"

    Michel Janva

  • Nouveau délire de la Commission européenne

    La Commission européenne a lancé une procédure contre l’Allemagne car ce pays affiche un excédent des comptes courants important qui justifie d'enquêter...

    En effet, il est interdit d’avoir un excédent commercial supérieur à 6% du PIB. Sic.