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Europe et Union européenne - Page 992

  • Les Etats européens ont versé 1600 milliards d’euros d’aides aux banques depuis la crise

    Les aides d’Etat accordées au secteur financier dans l’Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d’euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l’UE, selon le tableau de bord des aides d’Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques.

    L’année 2011 a également été la dernière où la Commission a appliqué des règles temporaires en matière d’aides d’Etat pour aider l’économie réelle en période de crise. Ce type d’aide, accordé à l’ensemble de l’économie, a représenté 48 milliards d’euros en 2011, soit 0,037% du PIB de l’UE et une diminution de plus de 50% par rapport à l’année précédente. Cela reflète, selon la Commission, à la fois un faible recours à ces aides par les entreprises et les contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des Etats.

     

    Le total des aides non liées à la crise à diminué, atteignant 64,3 milliards d’euros en 2011, soit 0,5% du PIB européen. Il s’agit “d’une tendance à la baisse sur le long terme”, a indiqué Antoine Colombani, porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, soulignant que ces aides représentaient encore 2% du PIB de l’UE dans les années 1980. Enfin, selon le tableau de bord, fin juin 2012, environ 85% du montant total des aides illégales, car contraires aux règles européennes de la concurrence, avait été reversé par leurs bénéficiaires aux autorités. Cela représente plus de 13,5 milliards d’euros.

    L’Expansion

    http://fortune.fdesouche.com/334587-les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-deuros-daides-aux-banques-depuis-la-crise-2#more-334587

  • L’UE: Voilà la pression, voilà le chantage

    Le président russe Vladimir Poutine a rejeté vendredi sur les Européens, qui ont selon lui manié “menace et chantage”, les accusations de pressions russes sur l’Ukraine après l’abandon d’un accord entre ce pays et l’UE.

    "A propos des pressions. Quand nous avons appris que l’Ukraine suspendait — ne refermait pas mais suspendait — les négociations avec l’Union européenne et voulait bien peser le pour et le contre, nous avons entendu des menaces de nos partenaires européens contre l’Ukraine, jusqu’à favoriser des manifestations de masse", a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse.

    “Voilà la pression, voilà le chantage”, a ajouté le président russe.

    “Nous allons voir dans les jours à venir si l’Ukraine et le gouvernement ukrainien cèdent à ce chantage”, a-t-il ajouté.

    “Le président ukrainien a proposé des pourparlers tripartites (Ukraine-Russie-UE, ndlr). Nous sommes prêts à participer à de telles négociations, et ce sera dans une certaine mesure un test du sérieux des intentions de nos partenaires européens”, a-t-il déclaré.

    Concernant les avertissements lancés par Moscou à Kiev ces dernières semaines sur les conséquences commerciales qu’aurait un accord d’association entre l’Ukraine et l’UE, M. Poutine a souligné qu’il s’agissait d’une question “pas politique mais économique”.

    Ce dernier argument a été avancé aussi quelques heures plus tôt à Kiev par le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov.

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Hold-up en vue sur vos comptes en banque

    Les Banksters dévoient le système bancaire et financier européen. La crise financière de 2008 a poussé les instances mondiales, et européennes en particulier, à adopter un arsenal de mesures dont l’objectif est de renforcer le système bancaire et financier (compagnies d’assurances et dans une moindre mesure les fonds de pension).
    Ce renforcement passe au travers de la mise en place de directives européennes visant à augmenter la liquidité des actifs bancaires et à la diminution de l’effet de levier (le rapport entre les capitaux propres investis et les actifs du bilan).
    Malheureusement, rien ou presque n’est mis en place afin d’assurer la qualité et l’efficience du système financier européen. Ainsi aucun seuil absolu et/ou relatif en matière de limite d’investissements n’est défini pour les banques et pour le secteur dans son ensemble.
    Par exemple, l’exposition du secteur financier français concernant la dette italienne représente près de 500 milliards d’euros, soit environ 1/3 de la dette publique italienne. En matière de diversification, on a vu mieux.
    Pire encore : le secteur européen des compagnies d’assurances est poussé, par la réglementation (Solvency II), à accroitre son risque vis-à-vis des dettes souveraines ! Plutôt que de réduire le risque systémique, la directive l’accroît ! C’est scandaleux !
    Face à ces obligations, les acteurs du secteur financier n’en restent pas moins des sociétés orientées vers le profit. Afin de pallier à la mauvaise rentabilité des dettes publiques, les institutions financières doivent chercher d’autres sources de profits. Les banques tentent de se tourner vers les marchés financiers, tandis que les assureurs augmentent leurs primes.
    La déliquescence du système bancaire européen est aussi un problème structurel, car les grandes banques sont bâties selon le modèle de banque universelle, c'est-à-dire que les activités de marché, risquées, ne sont pas séparées des activités de banque de dépôt. Et la loi mal nommée « de séparation des activités bancaires », a été vidée de son contenu. Aujourd’hui, vos dépôts bancaires dans les grandes banques européennes financent des activités spéculatives, contrairement à ce que prétendent les publicités de ces banques.
    COMMENT LES RAPETOUT EUROPÉENS VONT SPOLIER VOTRE ÉPARGNE
    Car la plus grande ignominie trouve son essence dans l’accord européen sur les faillites bancaires, qui n’est que de la poudre aux yeux ! Les 27 et 28 juin derniers, le sommet des Chefs d’État et de gouvernement a décidé des mesures à prendre pour éviter que l’argent public ne soit encore utilisé pour sauver le système financier et bancaire dans la zone euro.
    En effet, en cas de déconfiture d’une institution bancaire, les actionnaires perdront tout ou partie de leur investissement. Mais si le montant des pertes dépasse les capitaux propres de la banque (soit une perte supérieure à 8% du montant total des actifs), ce sera au tour des créanciers les moins bien assurés puis, le cas échéant, les détenteurs d'obligations dits "seniors" et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100 000 euros, qui paieront les dégâts ! Que ce soit des particuliers ou des sociétés… (cf. Chypre).
    Mais qu’en sera-t-il de la fameuse « garantie » pour les comptes de moins de 100.000€ ?
    Sachant qu’une banque comme BNP-Paribas-Fortis dispose d’à peu près 75 milliards € de fonds propres pour un bilan de 2.500 milliards (sans compter le hors-bilan qui représente plusieurs fois le bilan), un simple risque de contrepartie, c’est-à-dire un défaut d’un acteur financier avec lequel BNP-Paribas-Fortis a des relations commerciales financières, et les 75 milliards partiront en fumée en quelques jours ! Et cela, malgré les propos paternalistes et mensongers des «professionnels du risque» arguant que le collatéral (les garanties mises en place lors de transactions avec d’autres institutions financières) prévient ce genre d’accident.
    La seule alternative à ce véritable hold-up sur vos comptes bancaires est bien évidemment de retirer de votre banque, en cash, tous les montants au-delà de 100.000 € ! En attendant de vider la totalité de vos comptes…
    Ces mesures devront être transmises par la Commission Européenne aux 17 pays concernés, avant d’être soumises au vote de chaque assemblée et probablement avant les élections du mois de mai 2014.
    Du côté de la réglementation les choses évoluent peu, parce que les diverses directives européennes en faveur d’un renforcement du secteur bancaire, et financier en général, sont lentes quant à leur mise en œuvre effective et ne porteront vraisemblablement pas leurs fruits. En effet, les mesures concernent un accroissement du capital et une plus grande liquidité des actifs, plutôt qu’une meilleure gestion en accentuant la responsabilité du comité de direction et du conseil d’administration. On continue donc comme par le passé à exonérer les banksters des erreurs et des fautes qu’ils commettent… avec vos deniers !
    À titre anecdotique, mais néanmoins révélateur des conditions dans lesquelles évoluent les responsables : Dexia et ses investissements en produits financiers de la ville de Détroit.
    La situation désastreuse de la ville était connue depuis des dizaines d’années. Malgré tout, Dexia acheta de la dette de Detroit sans en assurer le suivi en bon gestionnaire. Et Detroit s’est mise en faillite au mois de juillet 2013, alors que Dexia détenait toujours ces produits dont la valeur ne faisait que chuter inexorablement.
    La gestion par Dexia a toujours été aussi calamiteuse et personne n’a réagi; en tout cas on n’a vu aucun résultat positif à l’horizon.
    Il est délicieux de savoir que cette banque franco-belge est à ce jour la « bad bank » européenne la plus importante avec plus de 260 milliards € d’actifs pourris à gérer jusqu’à extinction (2060 ?).
    À ma connaissance, aucune question orale ou écrite n’a encore été posée aux ministres des finances des pays de la zone euro sur ces sujets, que ce soit par les partis d’opposition ou plus précisément par les parlementaires des partis nationalistes. Oubli, ignorance ou méconnaissance ?
    Pieter Kerstens
    http://www.francepresseinfos.com/2013/11/hold-up-en-vue-sur-vos-comptes-en.html#more

  • Poutine cartonne : après l’Arménie, l’Ukraine

    Début septembre, à la surprise générale, l’Arménie, qui venait d’achever ses négociations avec l’UE sur un pacte d’association politique et de libre-échange, décidait de rejoindre l’Union douanière eurasienne pilotée par la Russie.

    Le pacte entre l’Arménie et l’UE devait entrer en vigueur lors du sommet de Vilnius, les 28 et 29 novembre prochain.

    Hier, l’Ukraine, qui devait signer un accord similaire au même sommet de Vilnius, a décidé également, in extremis, de se tourner vers la Russie.

    Au motif que l’UE serait loin de compenser les pertes que subirait l’Ukraine en se coupant de la Russie…

    Et au motif aussi que le président ukrainien Ianoukovitch, comme son Parlement, refuse obstinément la libération de Ioulia Timochenko, condition sine qua non posée par l’UE. « Libérer Timochenko signifie pour Viktor Ianoukovitch en faire le (futur) président et aller lui-même alors en prison », a commenté l'expert ukrainien Rostislav Ichtchenko cité par l'agence Ria Novosti…

    Quoi qu’il en soit, c’est une double claque retentissante pour l’UE et son soi-disant pouvoir d’attraction…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/11/22/poutine-cartonne-apres-l-armenie-l-ukraine-5227933.html

  • Toute la presse europeene annonce la fin de François Hollande

    Si nos petits journalistes aux ordres essaient de minimiser le mandat catastrophique de Hollande et la multiplications des scandales, la presse étrangère ne se gêne pas et prévoit très vite la fin de cet individu.

    QUELQUES EXEMPLES :

    - En Espagne, El Pais considère que François Hollande « se trouve en première ligne des critiques, accusé d’ingénuité excessive dans le meilleur des cas, et de complicité dans les mensonges de son ministre, au pire ».

    - En Allemagne, le Frankfurter Allgemeine Zeitung parle d’une « odeur de fin de règne [qui] plane au-dessus de François Hollande avant même qu’il n’ait achevé la première année de son mandat ».

    - « Jusqu’à quel point la France est-elle pourrie ? » s’interroge également le Süddeutsche Zeitung, qui estime que « la plupart des Français ne croient plus que le président socialiste François Hollande arrivé au pouvoir il y a moins d’un an puisse stopper le déclin ».

    - En Irlande, le Irish Times considère que le scandale est « au moins aussi dommageable pour le socialisme français » que pour le président de la République.

    - En Angleterre, le Financial Times estime que ce genre d’affaires,« en France ont trop souvent été accueillies avec un haussement d’épaule fatigué (…). La tolérance publique est en train de s’épuiser ».

    - En Belgique même les belges nous prennent pour des pigeons et prennent Hollande pour un incompétent. « Economie en berne, manque de leadership, cote de popularité au plus bas auxquels viennent s’ajouter un scandale de corruption et de mensonge devant l’Assemblée nationale, la France est en pleine crise du pouvoir », s’indigne ainsi Le Soir, tandis que La Libre Belgique titre « Cahuzac ébranle Hollande ».

    - Aux États-Unis les observateurs sont scandalisés par la gouvernance socialiste française. « Même dans un pays qui a une longue histoire de débauche à haut niveau, l’impact politique (des retentissantes confessions de l’ancien ministre du budget) est dévastateur », souligne le Times.

    Heureusement que Hollande nous jure qu’il met en place une République moralement irréprochable, on n’ose imaginer ce que ça aurait donné sinon…

    Remercions, monsieur François Hollande, les encartés socialistes et les 10 millions de Français lobotomisés qui ont voté Hollande, pour la belle image de la France qu’ils renvoient.

    http://francelibre.tumblr.com/post/67742018376/toute-la-presse-europeene-annonce-la-fin-de-francois

  • Paysans en colère ! En cause : la fiscalité et la politique agricole commune imposée par l’Europe…

    Les agriculteurs d’Ile-de-France organisent depuis le début de matinée un blocus de Paris. Des barrages filtrant encerclent la capitale. Les agriculteurs d’autres régions manifesteront successivement les 26 et 29 novembre. Cette fronde des agriculteurs s’oppose notamment à la nouvelle Politique agricole commune (PAC) décidée à l’Europe qui se fera au détriment de la France. Le mouvement s’accentue depuis des années : la politique agricole commune est influencée par l’élargissement de l’Union européenne. Lire la suite => http://medias-presse.info/paysans-en-colere-en-cause-la-fiscalite-et-la-politique-agricole-commune-imposee-par-leurope/

  • Russie : qu’est-ce que la « creativny class » ?



    Les 27% d’Alexei Navalny aux élections municipales de Moscou furent son moment de triomphe. Comparable au « bobo » (bourgeois bohème) français, le « creativny class » se caractérise par son individualisme forcené, son absence d’idées politiques et de compréhension des grands enjeux internationaux.

    Peu cultivé, il rêve d’une Europe qui n’existe pas et qu’il pense avoir découvert lors de ses vacances dans le sud de la France. La situation sociale réelle en France, il ne la connait pas, d’ailleurs il s’en moque éperdument, comme celle d’ailleurs, de ses concitoyens russes moins privilégiés que lui. Capable de passer ses vacances en Grèce sans se rendre compte que le pays est en crise, il en revient plein de ressentiments contre la Russie où le climat est beaucoup moins favorable. C’est aussi à cela que l’on reconnait le « bobo » russe, ou plutôt le « novi Russki » des années 2010 : il déteste son pays et son peuple, tout comme le « bobo » français.

    Officiellement, comme Alexei Navalny, il lutte contre la corruption. Dans la réalité, il appartient à une des classes les plus corrompues de Russie, celle du secteur tertiaire et du marketing. Les budgets de publicité ou de sponsoring finissent en grande partie dans sa poche, mais il le vaut bien. Au fond, il ne souhaite pas une Russie moderne, mais la Russie des années 90, où il aurait pu devenir millionnaire rapidement, comme son autre modèle, Mikhail Khodorkowski. C’est d’ailleurs pour cela qu’il déteste Vladimir Poutine, ce rabat joie qui a mis fin à la loterie, qui a confisqué les actifs de l’oligarque déchu pour les redonner à une société d’État.

    Il est créatif mais il ne crée rien. Le paradoxe est qu’il est le résultat de l’enrichissement de la Russie sous Vladimir Poutine, mais l’argent ne l’a pas rendu heureux, alors il est dépressif. Comme souvent les dépressifs, surtout les psychanalysés, il cherche un coupable pour son mal-être. Il a donc trouvé son idole, Alexei Navalny. Ce dernier rêve aussi de pillage comme dans les années 90. À peine nommé conseiller du gouverneur de Kirov, il crée une société pour « privatiser les profits » du groupe étatique qu’on lui a confié, comme au bon vieux temps. Grande gueule mais en fait pas très malin, ce qui était banal il y a 20 ans, ne se fait plus en 2009. Pris la main de le sac, il proteste de son innocence. Il croit d’ailleurs farouchement à sa propre innocence. Il n’a rien fait de mal car tout lui est dû. Il ne fait que prendre ce qui lui appartient. Il est l’élu, choisi par l’Occident pour apporter la vérité à une Russie arriérée qu’il déteste et qui vote Vladimir Poutine à 65%.

    Il maudit ces ouvriers d’OuralWagonZavod qui ne comprennent rien à son élection divine. D’ailleurs l’Oural ne l’intéresse pas. Une Russie limitée à Moscou et sans banlieue lui suffirait largement, à condition qu’on y autorise la Gay Pride et qu’on en chasse tous les non-russes ethniques. C’est là la différence avec le « bobo » français, qui est raciste mais qui prétend le contraire. Le « creativny class » est ouvertement raciste, détestant les Caucasiens et les Centre-asiatiques, sauf s’ils sont riches bien sûr, auquel cas il devient cosmopolite.

    Comme le « bobo », le « creativny class » n’est pas très courageux. Heureusement son gourou Alexei Navalny, tout en étant l’ami de Noël Mamère, est très proche des groupes ultra-nationalistes, qui eux n’hésitent pas à faire le coup de poing.

    Ce qui frappe le plus chez le « creativny class » c’est son absence de pensée politique. Tandis que son Président tâche d’empêcher le gouvernement américain de précipiter le Moyen-Orient et le reste du monde dans la guerre, il vote pour un candidat ouvertement financé des États-Unis. Il est vrai que le « creativny class » se moque bien des Syriens ou des Égyptiens qui ne peuvent rien pour lui. D’ailleurs du Moyen-Orient il ne connait que le « Spa » où il a passé une de ses nombreuses vacances cette année, et ça lui suffit bien.

    Rassurons-nous le « creativny class » est toujours minoritaire, et ses mobilisations sont toujours suivies de grandes périodes de déprime ; n’oublions pas qu’il est dépressif. Un gouvernement démocratique devrait toujours veiller à ne pas laisser contaminer par cette minorité le reste de la société qui est saine. Ça n’est pas toujours facile, car en Russie comme en France, le « bobo » domine dans les médias et les réseaux sociaux. C’est pour cela qu’en Russie, on le surnomme « marmotte de réseau ». Les réseaux sociaux sont en effet l’endroit idéal pour partager sa dépression avec les autres et insulter les autorités et son pays à peu de frais. C’est là enfin l’ultime point commun avec le « bobo » français : le « creativny class » déteste sa Patrie et rêve d’en partir.

    Élie Martin

    Source : Realpolitik.tv.
    http://fr.novopress.info/145837/russie-quest-ce-que-la-creativny-class-par-elie-martin/#more-145837

  • Nationalisme en Pologne : 100 000 manifestants dans la rue

    Comme l’année dernière, ce sont environ 100 000 personnes qui se sont retrouvées dans les rues de Varsovie le 11 novembre, jour de la fête de l’indépendance polonaise. La plus grande manifestation d’Europe. Il y avait une délégation française, du mouvement Renouveau français, dont nous reproduisons le compte rendu assez complet ci-dessous. Nous ajoutons ensuite quelques images ou videos des heurts qu’il y eut en marge du cortège.

    « Orphelins depuis la disparition de la « Ligue des familles polonaises », les patriotes de Pologne sont dotés depuis un an d’une nouvelle structure, Ruch Narodowy (« Mouvement national »), qui regroupe diverses organisations.
    Celle-ci organise désormais chaque 11 novembre la « marche de l’indépendance » à Varsovie.
    En 2012, 100 000 personnes avaient participé à ce défilé, en faisant la première manifestation nationaliste d’Europe.
    Cette année, les organisateurs avaient à nouveau invité le Renouveau français à y représenter notre pays, de même qu’une douzaine d’autres délégations européennes.

    Une dizaine de jeunes patriotes français s’est donc rendue à Varsovie, pour quelques jours qui s’avéreront mémorables.

    Récit :
    « Accueillis chaleureusement et toujours accompagnés de sympathiques guides, nous avons bien sûr visité en long et en large la capitale, dont malheureusement pas grand-chose n’a subsisté aux vicissitudes de la Seconde guerre mondiale. Ce qui frappe, surtout les Franciliens, c’est l’impression de changer de continent, et de se retrouver en Europe…
    Une ville propre par ailleurs, et d’allure bien moins décadente que Paris.
    Nous eûmes le plaisir de rencontrer ou de retrouver des camarades de nombreux pays : Italie, Hongrie, Espagne, Scandinavie, etc.
    Les occasions n’ont pas manqué de discuter ensemble et de festoyer, ce que les Polonais savent faire comme peu !

    Le dimanche, veille de la marche, Ruch Narodowy organisait un colloque scientifique et politique sur le thème du « réchauffement climatique » mondial. Ceci étant une réaction au sommet mondial, consacré au même sujet, réunissant quelques jours après 200 Etats dans un… climat mondialiste.

    Ce « contre-sommet » organisé par les patriotes fut de haute volée et attira de très nombreux journalistes. A l’issue, une déclaration commune fut signée, y compris par les délégations étrangères, demandant notamment plus de prudence et moins d’idéologie dans les interprétations des données climatiques.

    Dans la soirée, une réunion internationale fut l’occasion pour chaque délégation européenne de présenter son mouvement.
    La spécificité du RF et de la situation politique française fut donc précisée aux nombreux camarades présents, avant de laisser place à une soirée d’amitié, tandis que les cadres politiques polonais et invités se retrouvaient pour un dîner de gala et une soirée de charité.

    Le lendemain matin, lundi 11 novembre, on croisait partout à Varsovie des militants nationalistes. Et pour cause, cette année encore ce sont des dizaines de milliers de patriotes qui se retrouvèrent, en dépit des manipulations du gouvernement. L’après-midi, dans une chaude ambiance, une première série de discours – entrecoupée de chants et slogans patriotiques – eut lieu face à plus de cinquante mille personnes.

    Après l’intervention de l’Italien Roberto Fiore, président de Forza Nuova, notre directeur Thibaut de Chassey prit la parole pour – au nom des nationalistes français – saluer, féliciter et encourager les Polonais présents, et pour les mettre en garde afin qu’ils évitent à la Pologne de connaître le triste sort de la France, actuellement envahie et simple colonie de l’Union européenne.

    L’immense foule s’ébranla ensuite, très solidement encadrée par un dispositif policier lourdement équipé. Cela n’empêcha pas, au contraire, quelques échauffourées impliquant les éléments les plus turbulents : deux « squats » de gauchistes attaqués après que leurs occupants se soient montrés belliqueux envers les manifestants, des incidents devant l’ambassade de Russie, et, plus réjouissant, une structure géante recouverte de fleurs représentant un arc-en-ciel (en tant que symbole de l’homosexualité militante, et sise place… Saint-Sauveur) a été détruite dans les flammes par les manifestants !

    Lire la suite => http://www.contre-info.com/nationalisme-en-pologne-100-000-manifestants-dans-la-rue#more-30144

  • Gabegie bruxelloise, Prix Sakharov, dédiabolisation... : les vérités de Gollnisch